Poète, auteur-compositeur-interprète, Georges Brassens est l’un des plus grands chansonniers de la variété française. Par ses chansons, il se pose comme un artiste anarchiste, luttant contre une certaine hypocrisie de la société et contre toutes les injustices. Ses textes sont des prises de position en faveur des laissés-pour-compte. Son action anarchiste se situe dans son irrévérence et sa désobéissance volontaires envers les conventions sociales pour lesquelles il n’a aucun goût.
A l’occasion de la commémoration des 30 ans de sa mort, une série d’activités commémoratives seront organisées dans les centres culturels français de Douala et de Yaoundé. A 19h30, il y aura tout d’abord la projection d’un documentaire de 31 minutes intitulé « Auprès de Brassens ». il y aura ensuite à partir de 20h un concert. Les chansons les plus connues de Georges Brassens seront interprétées par Jason Black, Ondomem (alias Kommando) et Tizeu. Les adhérents du CCF débourseront 1500 Fcfa contre 2500 Fcfa pour les non adhérents.
Georges Brassens est décédé il y’a 30 ansCcf de Douala)/n
Le Camerounais Etienne Henri Marcel MBOM, musicien et directeur du projet a accepté de nous en parler. Interview.
M. Henri Marcel MBOM, vous lancez ce vendredi 05 novembre 2010 EHM organisation. Pouvez-vous nous présenter cette nouvelle structure ?
EHM Organisation est une entreprise de production, organisation, promotion, édition et formation musicale dans les écoles et conservatoires. Nous avons mis en place comme chantiers l’accompagnement des jeunes artistes dans l’élaboration d’un plan de carrière en leur donnant les moyens d’enregistrer en studio et en les faisant tourner sur scène. Le développement des pôles de créations musicales et des actions pédagogiques autour du rythme, chant, guitare afro et autour des uvres de Georges Brassens. Nous organisons des galas, lancement de produit, comité d’entreprise, concert, festival, défilé de mode.
Un mot sur les partenaires du projet
Comme partenaires nous avons le conservatoire de musique et de danse de Montargis. Nous sommes mandatés pour organiser la première édition du festival de « Bouges les Lignes » en 2011 à Orléans, le « Paris Dakar Rap Game » et nous sommes en partenariat avec des studios d’enregistrement à Paris.
Pouvez-vous nous en dire plus sur l’équipe qui va vous entourer ?
Notre équipe est composée de jeunes professionnels et d’artistes confirmés avec qui nous souhaitons ensemble, partager et voir grandir ce projet commun.
Vous êtes musicien diplômé du conservatoire et de la FNEIJMA (Fédération Nationale des Ecoles d’Influences Jazz et des Musiques Actuelles), auteur compositeur et arrangeur. Ayant travaillé Mory Kanté, Salif Keita, Angelique Kidjo, Manu Dibango. Peut-on parler de nouvelle phase de votre vie en tant qu’entrepreneur culturel ?
Certes, c’est une nouvelle phase de ma vie en tant qu’entrepreneur, EHM Organisation est le résumé de mon parcours artistique et professionnel. Car il fait intervenir mon expérience et mes réseaux.
Allez-vous laisser la musique de coté pour vous consacrer à EHM ?
Jamais, je suis toujours musicien, et je le resterai jusqu’à la fin de mes jours seulement je ne monterai plus sur scène hormis pour accompagner le projet de Brassens en Afrique dont le deuxième volume sera d’ailleurs produit par EHM Organisation.
Vous avez pu obtenir la mise en place d’un partenariat entre le conservatoire de musique et de danse de la ville de Montargis en France, et votre organisation pour l’année 2011 il s’agira de quoi concrètement?
Nous avons le projet de mettre en place des actions pédagogiques autour de la culture Africaine, du chant, de la danse, du rythme, de la guitare afro et autour de Georges Brassens.
Avez-vous déjà pensé à monter pareil projet au Cameroun?
Nous travaillons actuellement en parallèle avec le Cameroun pour monter une deuxième structure d’EHM Organisation qui verra le jour très prochainement par l’intermédiaire de mon représentant Camerounais (Manga bell Jacques) qui se trouve déjà sur place.
Envisagez-vous d’avoir des partenariats avec des organisations culturelles en Afrique?
C’est mon plus grand rêve et j’envisage bien sûr des partenariats avec des organisations culturelles sur le continent Africain. Notre souhait est de construire une passerelle d’échange et d’expérience dans le domaine de l’art et de la culture afin de mieux valoriser les apports de la diversité dans notre pays et intégrer ses composantes.