Présidentielle 2018 : Joshua Osih critique Elecam pour avoir déplacé le bureau de vote de Philemon Yang

Le candidat du Social democratic front (SDF) s’est insurgé contre la décision de l’organe de gestion des élections au Cameroun concernant le lieu du vote du Premier ministre camerounais.

Le Premier ministre camerounais a voté ce matin à Bamenda (Up Station) après la décision d’Elecam de déplacer les bureaux de vote de certaines personnes dans certaines parties de la région du Nord-Ouest à Bamenda.

La décision a été prise après que la représentation dudit organe dans la Mezam a rejeté une précédente demande de déménagement de son bureau de vote, affirmant qu’elle n’était pas compétente pour prendre cette décision. Etant donné que le Premier ministre a voté à Bamenda au lieu d’Oku où il s’est initialement inscrit, le SDF affirme que le problème est grave et qu’il doit être examiné.

« S’il est vrai que le Premier ministre a été autorisé à voter à Bamenda (au lieu d’Oku), alors il y a un grave problème », a déclaré Joshua Osih à la presse après son vote dimanche matin à Douala. Après avoir voté ce matin à Bamenda, il a déclaré que c’était son droit de voter et a encouragé tous les Camerounais inscrits sur les listes électorales à en faire autant.

Sénatoriales 2018 au Cameroun : des coups de feu dans un bureau de vote au Sud-Ouest

Les assaillants ont également attaqué la résidence du préfet du Koupé Manengouba et celle du du sous-préfet de Banguem, dimanche 25 mars 2018.

Des hommes armés non identifiés ont attaqué la résidence du préfet du département du Koupé Manengouba et le domicile du sous-préfet de Banguem, dans la région du Sud-Ouest au Cameroun. Selon notre source, les deux attaques ont eu lieu aux premières heures du dimanche 25 mars 2018. Le bilan reste inconnu pour l’heure.

Notre source fait également savoir que le bureau de vote de la localité de Banguem (commune du département du Koupé Manengouba), qui a accueilli les grands électeurs pour l’élection sénatoriale 2018, a également essuyé des tirs. Mais aucun des électeurs n’a été touché. « Un commissaire de police présent dans le bureau de vote a demandé aux gens de se coucher à même le sol lorsque les assaillants tiraient», raconte un témoin.

Un habitant de Banguem, sorti de son domicile pour prendre connaissance de ce qui se passe, a reçu une balle. Des riverains indiquent que des coups de feu résonnent depuis trois jours dans cette partie de la région du Sud-ouest. Le but de cette manœuvre des assaillants consistait à empêcher la tenue de l’élection sénatoriale prévue ce dimanche 25 mars 2018, analyse une source sécuritaire.