Cameroun : la production de Cimencam passera de 1 800 000 tonnes à 2 300 000 tonnes

Le Ministre du Commerce, 𝗟𝘂𝗰 𝗠𝗮𝗴𝗹𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗠𝗯𝗮𝗿𝗴𝗮 𝗔𝘁𝗮𝗻𝗴𝗮𝗻𝗮, a reçu en audience ce 7 novembre une délégation de LafargeHolcim Maroc-Afrique, dirigée par le président du Conseil d’administration, 𝗦𝗮𝗶𝗱 𝗘𝗹 𝗛𝗮𝗱𝗶. Accompagné de 𝗫𝗮𝘃𝗶𝗲𝗿 𝗣𝗶𝗲𝗿𝗿𝗲 𝗝𝗲𝗮𝗻 𝗟𝗲𝗴𝗿𝗮𝗻𝗱, Directeur Général de Cimencam.

Said El Hadi a discuté de la disponibilité du ciment sur le marché camerounais et des projets d’expansion de l’entreprise dans le pays. L’objectif principal de cette rencontre était de renforcer l’engagement de LafargeHolcim Maroc-Afrique envers le développement du Cameroun en augmentant la production et la disponibilité du ciment, un produit essentiel pour la réalisation des infrastructures nécessaires au pays. Cette collaboration vise également à contribuer à la création de richesses, à générer des emplois ainsi qu’à soutenir la politique de conquête de nouveaux marchés du Cameroun.
Cet échange a mis en lumière la prochaine inauguration de la nouvelle usine de Cimencam à Figuil, dont la production de ciment débutera dès janvier 2024. Grâce à cette usine, la capacité annuelle de production de Cimencam passera de 1 800 tonnes à 2 300 000 tonnes. Le Directeur Général de l’entreprise a souligné que l’usine de Figuil aura une capacité de production de 1 000 tonnes de clinker par jour et produira environ 400 000 tonnes de ciment par an.
Pour l’exploitation de cette nouvelle ligne de production, Cimencam a obtenu du gouvernement camerounais, le 10 février 2023, un permis d’exploitation du gisement de marbre de Bidzar, dans la région du Nord. Selon les termes de la convention minière signée entre l’État du Cameroun et Cimencam, l’entreprise entend substituer le clinker massivement importé pour ses besoins de production du ciment, par de la poudre de marbre produite localement.

Les étapes à venir, apprend-on, comprennent l’achèvement de la construction de l’usine, suivie par la mise en service qui inclura des essais à vide et en charge, ainsi que des procédures de contrôle avant le démarrage effectif de la production.

Le Ministre du Commerce, 𝗟𝘂𝗰 𝗠𝗮𝗴𝗹𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗠𝗯𝗮𝗿𝗴𝗮 𝗔𝘁𝗮𝗻𝗴𝗮𝗻𝗮, a exprimé sa satisfaction quant à cette collaboration stratégique entre le Cameroun et LafargeHolcim Maroc-Afrique. Il a souligné que la nouvelle usine de Cimencam à Figuil démontre l’engagement continu des partenaires traditionnels à soutenir le développement économique du Cameroun.
Avec cette nouvelle capacité annuelle de 2 300 000 tonnes, Cimencam compte poursuivre sa domination du terrain sur les parts des marchés de la concurrence actuellement estimée à 4 millions de consommateurs. La filiale de LafargeHolcim Maroc-Afrique est leader du marché de ciment au Cameroun suivie par la société nigériane Dangote Cement qui réclame plus 34% des parts depuis 2021. Cette dernière dispose d’une capacité de production annuelle de 1,5 million de tonnes.

Cameroun : le gouvernement annonce une lutte contre la contrebande et le commerce illicite du ciment

Cette annonce a été faite ce mardi 9 mai 2023 au cours d’une réunion au ministère du commerce sur la filière ciment.

La lutte contre la contrebande et le commerce illicite du ciment au Cameroun. Ce sont les sujets qui ont réuni les responsables des services techniques du Ministère du commerce et les principaux cimentiers le 09 mai 2023.

« Nous sommes vraiment engagés à aider l’administration à éradiquer ces phénomènes. Les embarcations de fortune facilitent les transports de part et d’autre, vu la porosité des frontières », a déclaré représentant de Dangote abondant dans le même sens que le directeur général de la Cimencam.

Ceux-ci ont proposer pour y remédier, la surveillance des frontières, la poursuite des combats contre les contrebandiers. « Personne ne peut comprendre que le clinker baisse et qu’il n’y ait pas de soupçon de baisse de prix du ciment. Personne ne pouvait l’imaginer », s’étonne le membre du Gouvernement qui a instruit ses services techniques à engager dans les tous prochains jours, une guerre sans merci contre les contrebandiers et les adeptes du commerce illicite.

« Notre rencontre est dictée par l’actualité suite à l’évolution du marché international sur le ciment. Cette semaine, on n’assiste à la baisse des cours du cacao, du bois… Le vrai débat est que l’ascenseur doit fonctionner dans les deux sens. Faites attention si une brèche s’ouvre, vos activités seront mises en péril. Vous devez combattre le phénomène de contrebande en premier lieu », a souligné Luc Magloire Mbarga Atangana.

Affaires : le Tchad plaide pour le réapprovisionnement en ciment auprès du Cameroun

Djiddi Bichara Hassane Ambassadeur du Tchad est allé voir Luc Magloire Atangana, ministre camerounais du Commerce le 04 novembre 2022 à cet effet.

Le Tchad demande le ciment au Cameroun. Une tête à tête a réuni le Ministre du Commerce et l’Ambassadeur du Tchad le 04 novembre année courante.

Idée. Plaidoyer du Tchad pour la reprise des approvisionnements en ciment. « Certains de nos compatriotes depuis quelques mois ont acheté 251 camions. Par la suite votre département ministériel a décidé de surseoir les exportations de ce produit sur le territoire camerounais. Nous souhaitons que cette mesure soit levée afin que nous puissions reprendre nos affaires à partir de Douala », déclaration de SE Djiddi Bichara Hassane Ambassadeur du Tchad.

Côté camerounais, il est dit que la mesure de fermeture des murs d’approvisionnements en ciment à ce pays voisin s’est faite avant la période du jeûne de Ramadan.

Pour cause, « il existe un manque de transparence entre les opérateurs économiques. On nous a parlés de quelques camions de ciment. On s’est retrouvé à la révision des prix…à la demande d’importation, d’où cette décision gouvernementale ».

Néanmoins le Mincommerce promet à l’émissaire tchadien d’échanger dans quelques jours avec un poids lourd du secteur au Cameroun afin d’avoir une vue objective de la situation et trouver une solution à sa demande.

Cameroun : de nouvelles cimenteries attendues sur le marché

L’annonce a été faite par Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce le 04 octobre 2022.

Luc Magoire Mbarga Atangana a reçu en audience une délégation de parlementaires sous la conduite de l’ancien Ministre des Finances et du Budget l’Honorable Roger Melingui, Président du réseau des parlementaires pour la promotion de l’entrepreneuriat privé.

A l’occasion plusieurs révélations ont été faites. « Le marché du ciment est ouvert, d’autres cimenteries arrivent, de grosses avancées sont faites grâce à la concurrence. Je suis convaincu », a rassuré le Ministre Camerounais du Commerce.

Répondant à sa question relative à la signature des APE par le Cameroun, le patron du Commerce tiendra à préciser que « l’ouverture des marchés se fait dans un esprit de compétitivité. Les ACP offrent des avantages aux producteurs locaux. En signant les APE, j’ouvrais des frontières à nos produits, il fallait y aller pour protéger le marché sous régional ».

Rappelons que grâce à la politique de promotion de l’import-substitution, le ministère du Commerce encourage les petits producteurs locaux à produire et vendre dans les grandes surfaces. Tout en saluant ces efforts, en plus de la fiscalité, le patron du réseau parlementaire a émis le vœu que le ministère du Commerce puisse davantage continuer, puisse davantage accompagner les PME.

Au Cameroun pour le moement, la production de ciment est assurée par le groupe nigérian Dangote, le Franco-Marocano-Camerounais Cimencam, le Marocain Cimaf, le Turc Medcem et le Camerounais Egin S.A. Les chiffres de production de tous ces opérateurs ne sont pas publics, mais d’après le ministre du Commerce, l’offre actuelle approcherait les 4,5 millions tonnes.

De son côté, la demande en ciment au Cameroun a fortement crû ces dernières années à cause de l’augmentation des projets de construction du gouvernement. En effet, selon les chiffres de Dangote, la taille du marché local est passée de 3,5 à près de 4 millions de tonnes entre 2020 et 2021, soit une hausse d’environ 14 %. Ce qui reste cependant en deçà de l’offre.

 

Cameroun : quiproquo autour de la baisse du prix du ciment

Luc Magloire Mbarga Atangana, a signé un communiqué le 1er septembre 2022 visant à revoir à la baisse les prix du ciment au Cameroun, sur le terrain, la réalité est tout autre.

Dans une note, le ministre Luc Magloire Mbarga Atangana assure que le ciment MIRA-CO est visible et disponible dans plusieurs quincailleries de la ville de Yaoundé à moindre coût.

« Les prix sont de 4400 et 5100 FCFA contre 4900 et 5400 FCFA homologués respectivement pour les ciments de type 32.5 et 42.5 », indique le ministère du Commerce.

Selon les services du ministère du Commerce, le ciment de marque MIRA sont disponibles dans les quincailleries Mini Métal au quartier Emana, Moproco Messassi, La Maison DG d’Olembe et Mokolo, Dynamique au quartier Éleveur, Rodriguez au petit marché Fougerolles, Cogeni Mvog-ada, entre autres.

Pourtant une enquête de Crtv.cm du 6 septembre 2022 donne une information contraire. « Le tour dans certains magasins de Yaoundé ce 6 septembre permet de se rendre compte que les prix appliqués n’obéissent pas à la grille tarifaire indiquée dans le communiqué du ministre du Commerce ».

Selon le site d’information à capitaux publics, « ces prix du sac du ciment nous ont été présentés dans des magasins visités ce mardi au lieu-dit Vallée Nlongkak et au quartier Tsinga à Yaoundé : ciment de type 42.5 R : 5400 Fcfa et 5100 Fcfa (achat de plus de 100 sacs);
– ciment de type 32.5 R: 4600 F ou 4300 Fcfa (achat de plus de 100 sacs) ».

 

 

Cameroun : baisse du prix du ciment

Dans un communiqué publié ce jeudi 1er septembre, le ministre du commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana a annoncé la baisse du prix du ciment.

Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce invite les producteurs de ciment opérant au Cameroun à baisser les prix à l’exemple du panafricain Mira SA qui agit dans ce sens depuis le mois de juin 2022.

Selon le communiqué du ministère du Commerce, Mira SA a ouvert le chemin. « Le prix du ciment de type 42.5R est désormais vendu à Douala à 4800 FCFA le sac de 50 kg au lieu de 5100 FCFA. Le prix au consommateur de ce même produit est de 5 100 FCFA à Yaoundé au lieu de 5400 FCFA, soit une baisse de 300 FCFA également. Ce qui fait une baisse globale de 400 FCFA dans cette catégorie de ciment ».

Pour ce qui est du ciment de type 32.5R, il coûte 4100 FCFA à Douala, au lieu 4600 FCFA auparavant. Le même ciment revient au consommateur à 4400 FCFA le sac à Yaoundé, au lieu 4900 FCFA, auparavant. Soit une baisse en gros de 500 FCFA dans cette catégorie de ciment.

Au calcul, cette baisse va de 300 à 500 FCFA sur les différentes gammes, ce qui représente entre 5 et 18% en valeur relative et en fonction des variétés.

Si la décision rejouit les uns, d’autres sont remontés. « Le Cameroun ne se limite pas à Douala et à Yaoundé. Les autres villes sont aussi concernées pour la cherté des produits de grande consommation. A quand la réduction et la stabilisation des prix des denrées alimentaires ? », s’est interrogé Harouna sur la page du Mincommerce sous la publication de cette information.

Cameroun : le Français Xavier Legrand, nouveau DG de Cimencam

 

Désigné le 12 mai 2022 par le conseil d’administration de l’entreprise, en remplacement de son compatriote Benoît Galichet, qui aura occupé ce poste pendant quatre ans.

Cimencam a un nouveau directeur général. Il a été nommé le 12 mai 2022 par le conseil d’administration en remplacement de son compatriote Benoît Galichet.

Xavier Pierre Jean Legrand est un ingénieur de 48 ans, diplômé de l’Ecole des Hautes Etudes d’Ingénieur (HEI) de Lille en France. Il cumule 25 années d’expériences dans le domaine industriel, et a travaillé durant 10 années de sa vie  en Turquie et en France dans les domaines de l’investissement, des travaux neufs et du béton.

Il arrive de l’Île de la Réunion où il officiait depuis 2018 comme directeur général de Holcim, la filiale réunionnaise du groupe, ayant occupé par le passé des postes similaires à Lafarge Concrete Vietnam, puis dans une des filiales du groupe en Iraq.

A la suite de son prédécesseur, Xavier Pierre Jean Legrand devra conduire les projets entamés par Benoit Galichet, notamment le projet de construction de l’usine de production du clinker de Figuil au Nord du pays, qui disposera à terme d’une capacité de production de 1000 tonnes par jour.

Il devra également consolider le leadership de Cimencam dans l’industrie locale du ciment face aux autres concurrents, notamment le nigérian Dangote Cement. L’entreprise revendique actuellement une production de 2 millions de tonnes par an, la plus importante du secteur, et envisage de la porter à 2,5 millions de tonnes dès fin 2023 avec l’entrée en service de son usine de Figuil.

La société Cimencam est le leader de l’industrie du ciment au Cameroun, avec une production annuelle estimée à 2 millions de tonnes. L’entreprise est détenue majoritairement par la joint-venture LafargeHolcim Maroc Afrique (55 %), puis par la Société nationale d’investissement (Sni) du Cameroun (43 %) et ses collaborateurs (2 %)

Cameroun : le gouvernement convoite le ciment congolais

Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre Camerounais du commerce a adressé une correspondance aux sociétés de production de ciment le 10 mai 2022 à cet effet.

Au Cameroun, la production de ciment est assurée par le groupe nigérian Dangote, le Franco-suisse Cimencam, le Marocain Cimaf et le Turc Medcem. Selon les chiffres de Dangote, la taille du marché local est passée de 3,5 à près de 4 millions de tonnes entre 2020 et 2021, soit une hausse d’environ 14 %. Cette augmentation se justifie selon certains par l’accroissement des chantiers du gouvernement.

Ainsi, pour satisfaire la demande locale, Luc Magloire Mbarga Atangana suggère aux sociétés de production de ciment que le Cameroun s’approvisionne en ciment à partir de la République démocratique du Congo et de la République du Congo, deux pays où la « production est largement excédentaire » par rapport à leurs besoins respectifs.

Le ministre du Commerce justifie cette autorisation « à titre provisoire » par les difficultés « ponctuelles » auxquelles feraient face les producteurs locaux de ciment pour satisfaire la demande en forte expansion du marché national. Ces difficultés de mise à disposition seraient, selon le membre du gouvernement, « à l’origine des tensions que nous connaissons en ce moment ».

Cameroun : 9 tonnes de ciment saisies mis en vente directe aux consommateurs à Douala

Cette opération de vente se fait aux prix homologués selon le ministère du Commerce.

Opération de vente directe aux consommateurs, aux prix homologués, de plus de 9 tonnes de ciment saisies par les équipes de la Brigade Régionale des Contrôles et de la Répression des Fraudes du Littoral conduite par Hilaire Foumane, Chef de ladite Brigade, ce 10 mai 2022 au quartier PK12 à Douala.

Le ministère du Commerce rappelle que le prix conseillé dans la ville de Douala est 4600 F CFA pour le ciment 32.5 et 5100 F CFA pour le 42.5. Tandis que dans la ville Yaoundé, le 32.5 coûte 4900 et le 42.5 quant à lui coûte 5500 F CFA.

A noter que, le ciment fait partie des produits qui ont été interdits de sortie du pays afin de prévenir la pénurie.

 Ceci se produit au moment où les producteurs de ciment en activité au Cameroun soutiennent avoir cumulé des pertes totales d’au moins 15 milliards de FCFA depuis le 2e semestre 2021, à cause de l’augmentation des coûts de production, qui n’ont pas induit une hausse des prix de vente aux consommateurs.

 L’information a été révélée le 18 mars 2022 par le Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam), au cours d’une rencontre avec le Premier ministre.

Cameroun- approvisionnement en ciment : Cimencam a rencontré le Mincommerce

Luc Magloire Mbarga Atangana a accordé une audience au directeur général de Cimencam hier 26 avril.

Analyser la situation actuelle du marché du ciment afin de trouver des solutions idoines qui permettront non seulement de satisfaire la demande sans cesse croissante de ce produit, mais aussi d’éradiquer les circuits de spéculation enregistrés dans la distribution et la commercialisation du ciment. C’est en effet ce qui a réuni les deux parties hier.

Parmi les causes des perturbations observées dans la distribution du ciment, Benoît Galichet,  Directeur Général de Cimencam a évoqué : la forte demande de ciment enregistrée auprès de la population, les travaux de maintenance en cours dans l’usine de Bonabéri ayant eu un impact sur la production et les coupures d’électricité.

Pour assainir les circuits de distribution du ciment, Luc Magloire Mbarga Atangana a pour sa part mis en place un système de traçabilité absolue par ses équipes de contrôles. Notons qu’il avait déjà prescrit un arrêt systématique des exportations de ciment vers les pays de la sous- région dans le but de rendre ce produit disponible sur le marché local.

Toutefois, cette rencontre survient alors que les producteurs de ciment en activité au Cameroun soulignent avoir cumulé des pertes totales d’au moins 15 milliards de FCFA depuis le 2e semestre 2021, à cause de l’augmentation des coûts de production, qui n’ont pas induit une hausse des prix de vente aux consommateurs. De ce fait, ils demandent depuis une hausse des prix pouvant atteindre 1200 FCFA.

Cimencam reçoit un prêt de 47 milliards de F pour améliorer sa production à Figuil

La signature du document y afférent à eu lieu le 17 mars 2022.

 

Ce prêt provient de la Bicec et de deux autres banques. Il  permettra à Cimencam d’améliorer les capacités de production de son usine de Figuil.

Cette enveloppe survient au moment où la pénurie du ciment est observée dans les marchés camerounais. « Il n’y a pas le ciment sur le marché, les prix varient selon les quincailleries. Et dans certains endroits on conditionne l’achat du ciment par l’achat des fers. On va arriver avec le pays ci ? », s’inquiète un entrepreneur BTP rencontrer dans une quincaillerie à Mimboman (Yaoundé).

Le 14 octobre 2021, le Premier ministre du Cameroun, Joseph Dion Nguté, avait procédé à la pose de la première pierre de la nouvelle ligne de production de la société des Cimenteries du Cameroun (Cimencam) à Figuil, dans la partie septentrionale du pays.

D’une capacité de 500 000 tonnes de ciment, cette ligne devait permettre également de produire 1 000 tonnes de clinker ; matière première pour la production du ciment,) chaque année.

Le coût d’investissement du projet est estimé à plus de 50 milliards de FCFA et la durée de la réalisation est évaluée à environ 24 mois. « En plus, cette nouvelle usine offrira plus de 900 emplois directs et indirects et des solutions au service de la construction made in Cameroun », se vantait Cimencam.

 Il importe de préciser qu’avec l’annonce de Cimencam Figuil, cette localité de la région du Nord réputée pour ses réserves de calcaire, disposera d’ici octobre 2023, de deux unités de production du ciment. Mais la deuxième fonctionnera de manière indépendante, avec un statut juridique et des capacités productives plus importantes que l’ancienne qui y est implantée depuis une cinquantaine d’années.

Pour rappel, Cimencam compte trois actionnaires dans son tour de table. Il s’agit de Lafargeholcim Maroc Afrique avec 55%, de la Société nationale d’investissements (SNI) du Cameroun avec 43%, et des employés avec 2%.

Le Cameroun produit plus de ciment que la demande nationale (Mincommerce)

L’offre des producteurs évaluée en juin 2020 par le ministre du Commerce à 4,5 millions de tonnes, sur une demande d’environ 3 millions de tonnes

 

La “capacité installée” de production de ciment au Cameroun est estimée à 4,5 millions de tonnes, sur une demande nationale “d’environ 3 millions de tonnes”, a indiqué le ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, sur la radio publique nationale ce 29 juin.

Le marché camerounais du ciment compte actuellement cinq opérateurs : Cimencam, filiale locale du groupe LafargeHolcim-Maroc Afrique; Dangote Cement Cameroon, du nigerian Dangote; Medcem Cameroun, du turc Eren Holding; Cimaf Cameroun, du marocain Cimaf; et Mira Co de l’entreprise camerounaise Mira Company.

Outre le ciment, qui valorise le potentiel du “made in Cameroon”, le ministre du Commerce a également indiqué que le pays est un important fabricant de fer à béton “de qualité”, côtoyant, en Afrique subsaharienne, la Côte d’Ivoire

Des sacs de ciment de contrebande saisis au Cameroun

Des milliers de faux sacs de ciment estampillés Dangote et Cimenteries du Cameroun ont été saisis lundi à Douala, la capitale économique du pays

Des milliers de faux sacs de ciment estampillés Dangote et Cimenteries du Cameroun (Cimencam), propriété du groupe Lagarge Hochim du Maroc, ont été saisis au Cameron, après y avoir été introduits frauduleusement, a-t-on constaté lundi, 23 janvier, à Douala, la métropole économique du Cameroun.

Selon les premiers éléments de l’enquête menée par la Brigade de contrôle et de répression des fraudes du ministère du Commerce, bien que les saisies ont été opérées à Douala, les régions du Nord et de l’Extrême-Nord seraient des fiefs de ladite contrebande.

Les enquêtes ont notamment permis de découvrir un circuit d’importation de ciments par Dangote à partir du Nigéria, alors que ce groupe à travers Dangote cement Cameroon (DCC) dispose depuis deux ans, d’une cimenterie installée dans la zone portuaire de Douala.

Selon la Direction générale des douanes (DGD) la contrebande ne touche pas uniquement Dangote, mais aussi Cimencam, ce qui occasionne d’énormes manques à gagner pour l’Etat camerounais.

Outre l’existence d’autres cimenteries au Cameroun, en l’occurrence, le groupe marocain CIMAF et le groupe turc Medcem, Cimencam et Dangote ont respectivement une capacité de production de 1 ,6 million de tonnes et un million de tonnes de ciment par an.


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Cameroun: l’importation du ciment interdite

Le gouvernement a réitéré la décision prise en janvier 2016 portant interdiction de l’importation du ciment en vue de permettre aux entreprises locales de maximiser leur capacité de production

Le gouvernement camerounais a réitéré, la décision prise en janvier 2016 portant interdiction de l’importation du ciment en vue de permettre aux entreprises locales de maximiser leur capacité de production. Le ministère du Commerce (Mincommerce) annonce par la même occasion la répression vis-à-vis des contrevenants.

La décision des autorités camerounaises se traduit par la présence de plusieurs cimenteries au Cameroun, en l’occurrence, la construction de quatre usines à Douala par quatre multinationales, dont deux européennes et deux africaines.

Au port de Douala, des sources concordantes indiquent que le gouvernement a finalement opté pour l’interdiction momentanée du ciment importé au Cameroun.

Une mesure qui a pris effet en janvier 2016, mais « par deux fois déjà, le Mincommerce a dû réitérer cette interdiction au niveau du port notamment, où des entrées de ciment ont été constatées », précise-t-on au Port autonome de Douala (PAD).

Par ailleurs, des sources douanières rapportent que «des saisies de sacs de ciment, en provenance du Nigéria sont récurrentes dans l’Extrême-Nord du pays».

Dans un récent rapport de perspectives de l’évolution des activités économiques au Cameroun, la direction nationale de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) estime, à propos du ciment, que la concurrence sera très rude au cours du 2e trimestre 2016.

La capacité installée de production de ciment au Cameroun est comprise entre 3,7 et 4 millions de tonnes l’an, alors que les besoins tournent autour de 2,5 à 2,8 millions de tonnes par an.

Le turc Medcem, dernier-né des producteurs, d’une capacité de 600 000 tonnes par an a rejoint le groupe français Lafarge, qui produit actuellement 1,6 million de tonnes à travers sa filiale locale les Cimenteries du Cameroun (CIMENCAM). Le marocain Addoha, à travers la marque Cimaf produit 500 000 tonnes et le groupe nigérian Dangote, également 500 000 tonnes par an.

Malgré la présence de plusieurs acteurs sur le marché, les prix n’ont pas véritablement baissé, puisque le sac de 50 kg de ciment se vend entre 4350 francs CFA et 4500 francs CFA.


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Prix du ciment au Cameroun: les producteurs s’entendent-ils? Le gouvernement enquête

Selon le ministre du Commerce, les acteurs du secteur se seraient entendus pour imposer au gouvernement le prix homologué. Une étude sera menée sur dix jours pour y voir clair

Avec une offre locale actuelle estimée à près de 5 millions de tonnes (production et importations), pour une demande nationale qui culmine à environ 3 millions de tonnes, l’offre en ciment au Cameroun est largement supérieure à la demande. Ceci, grâce à l’installation de deux nouvelles cimenteries dans le pays (Dangote et Cimaf). Lesquelles usines sont venues mettre un terme à près d’un demi-siècle de monopole du groupe Lafarge sur le marché.

Cependant, malgré la supériorité de l’offre et la multiplication des opérateurs, les prix du ciment au Cameroun continuent d’être alignés à ceux d’il y a 5 ans (4800 FCfa), avec une légère variation de plus ou moins 100 francs Cfa sur le sac de 50 Kg. En rencontrant récemment les opérateurs de la filière des matériaux de construction pour préparer l’approvisionnement des marchés pendant les fêtes de fin d’année, le ministre du Commerce (Mincommerce), Luc Magloire Mbarga Atangana s’est interrogé sur cette curiosité aux antipodes de la logique de la concurrence, mais surtout de celle de l’offre et de la demande.

Après avoir requis des explications auprès des producteurs présents dans la salle, lesquels opérateurs ont préféré jouer la carte de la confidentialité des «prix sortie usine» pour se murer dans le silence, le Mincommerce a révélé son propre point de vue. «Il y a un jeu autour du prix du ciment que le gouvernement ne peut plus cautionner. Visiblement, vous vous êtes entendus pour nous imposer le prix homologué. On va donc revoir tout cela», a-t-il déclaré.

Amende égale à 50% du bénéfice ou à 20% du chiffre d’affaires
En clair, précise-t-on on ministère du Commerce, une étude sera menée sur ce phénomène sous 10 jours, afin de comprendre qui des producteurs, des distributeurs ou des gérants de quincailleries bloque la baisse des prix du ciment au Cameroun. Une situation qui rend éphémère l’euphorie qui s’était emparée des consommateurs au lendemain de l’arrivée de nouveaux producteurs sur le marché camerounais.

Aussi, toute entente entre entreprises, avec pour but de fausser le jeu de la concurrence est jugée illicite selon la loi du 14 juillet 1998 relative à la concurrence. Depuis mai 2005, une Commission nationale de la concurrence a même été créée au Cameroun pour réprimer toutes les atteintes à la libre concurrence entre les entreprises.

La création de cette structure est, elle-même, une application de la loi du 14 juillet 1998 relative à la concurrence, qui stipule en son article 27 que les ententes illicites «sont passibles d’une amende égale à 50% du bénéfice ou à 20% du chiffre d’affaires réalisé sur le marché camerounais au cours de l’exercice précédant l’année durant laquelle l’infraction a été commise».


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Ciment: au moins six marques désormais en concurrence au Cameroun

Les consommateurs ont maintenant le choix entre les ciments locaux et les ciments importés dont les prix sont encadrés par le Mincommerce

Au moins six marques de ciment, locales et importés, sont désormais sur le marché camerounais. Les prix varient d’une marque à une autre. «C’est la concurrence qui détermine les prix. Mais les opérateurs se sont engagés à respecter le prix homologué en fonction de la qualité des produits qu’ils mettent sur le marché et ils respectent effectivement le plafond qui tourne autour de 5 000 FCFA», précise le directeur de la métrologie, de la qualité et des prix au ministère du Commerce, David Tsegui, dans le quotidien national ce mardi 07 avril 2015. Selon lui, l’Etat a pris l’option d’homologuer des prix plafonds pour «ne pas jeter le consommateur en pâture».

Comptés parmi les marques locales, «Cimencam» continue d’écouler ses sacs vendus à 4 600 FCFA pour 50kg. Le ciment «Cimaf» dont l’usine de production est basée à Bonabéri à Douala se vend par contre à 4 400 FCFA, soit 200 FCFA de différence avec le premier.

Quant au produit «Dangote» mis sur le marché depuis environ trois semaines, «il n’est pas encore arrivé dans la zone de Douala», explique un cadre de l’entreprise. Selon Serge Tohto, chef d’agence Quifeurou, sa société devrait bientôt commercialiser le produit. «La cimenterie Dangote vient juste de commencer sa production. Notre entreprise est en négociation avec elle pour l’approvisionnement. Nous serons ravitaillés par notre direction générale et nous avons déjà la fiche des prix», rapporte-t-il. Cette marque nouvelle pourrait coûter 4 450 FCFA pour le sac de 50kg.

Sur le marché, ces trois ciments locaux, désormais en concurrence directe sont suivis du ciment importé. Notamment les marques «Alpha», ciment provenant de Chine (le sac est vendu à 4 500 FCFA), «Conch», provenant également de l’Empire du Milieu et importé par le groupe Fokou (le prix du sac varie entre 4 600 FCFA et 4 650 FCFA), et la marque «Boem», anciennement appelée «As Cimento», que le groupe Afrique construction fait venir de Turquie depuis de nombreuses années déjà. Le prix du sac varie entre 4500 et 4 600 FCFA selon les quantités.

L’offre du ciment diversifiée.
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Ciment: Une demande locale de 2,8 millions de tonnes

L’exploitation de deux nouvelles cimenteries d’ici à juin 2014, apportera une production de 1,6 millions de tonnes, selon le ministre des Mines et de l’Industrie

Dangote Cement, l’investissement du milliardaire nigérian Aliko Dangote, et Ciment de l’Afrique (Cimaf) Cameroun S.A, filiale du groupe marocain Adoha, devraient être complètement opérationnels d’ici à juin 2014, pour porter à trois le nombre d’entreprises uvrant dans le domaine du ciment au Cameroun. En présentant ainsi une alternative au monopole qui était exercé jusqu’ici par les Cimenteries du Cameroun (Cimencam), du groupe français La Farge.

Des sacs de ciment CPJ-35 de la société Cimaf sont déjà disponibles dans certaines quincailleries mais la mise en service optimale de l’unité de broyage de clinker de cette entreprise marocaine et celle de Dangote Cement permettra d’apporter respectivement 500.000 et 1 million de tonnes par an au marché du ciment camerounais.

Ces chiffres ont été présentés par le ministre camerounais de l’Industrie, des Mines et du Développement technologique, Emmanuel Bondé, Dans une interview qu’il a accordée au Quotidien de l’Economie le 10 mars 2014. Il a par ailleurs présenté l’état de la demande nationale au vu des nombreux chantiers attendus dans la mise en uvre du Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (Dsce).

« Dans le cadre de la mise en uvre des grands projets structurants prévus par le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (Dsce), à savoir les projets routiers, les logements sociaux, etc. la demande de ciment sur le marché camerounais va s’accroître. Nous estimons en 2014, cette demande à 2,8 millions de tonnes. Celle-ci pourrait atteindre 8 millions de tonnes en 2020 », a précisé le ministre.

Dès juin 2014, le Cameroun disposera de trois producteurs de ciment
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Cimaf: Construire l’Afrique

Ciments d’Afrique entend apporter sa pierre à la coopération Sud-sud à travers des projets initiés dans divers pays du continent

Selon des informations puisées dans les organes de communication de Ciments d’Afrique (Cimaf), la réussite des projets de construction de deux cimenteries au Maroc et le développement du Groupe, ont poussé Anas Sefrioui le Président directeur général du groupe Addoha à élargir ses activités au niveau de l’Afrique. C’est dans ce contexte que Ciments de l’Afrique (CIMAF) a été créée en 2011. CIMAF est aujourd’hui présente dans 2 pays d’Afrique de l’Ouest : Côte d’Ivoire et Guinée Conakry. Dans chacun de ces pays, CIMAF a lancé la réalisation d’un centre de broyage d’une capacité de 500 000 tonnes par an. CIMAF a désormais pour objectif de se positionner dans au moins 2 autres pays. Afin de l’accompagner dans ces projets, CIMAF a opté pour un fournisseur européen de renommée internationale constituant ainsi un gage de respect des délais et de qualité des installations. L’ambition de CIMAF est d’être un opérateur reconnu dans un secteur stratégique pour le développement de l’Afrique et un acteur professionnel et compétitif, contribuant à la diversification de l’offre et au renforcement du tissu industriel continental.

L’Afrique un choix porteur
Dans le cadre de la convention d’investissement signée avec l’Etat du Maroc le 18 juillet 2007, Ciments de l’Atlas (CIMAT) a lancé la réalisation simultanée de deux cimenteries d’une capacité de 1,6 millions de tonnes de ciment par an chacune, dans les régions de Ben Ahmed et de Beni Mellal au Maroc. Les deux usines sont maintenant opérationnelles depuis respectivement avril 2010 et janvier 2011. Les deux cimenteries ont été réalisées selon les dernières technologies disponibles, permettant de respecter les standards nationaux et internationaux les plus exigeants, aussi bien en matière de process et d’économie d’énergie, qu’en matière de protection de l’environnement. L’installation de nouvelles cimenteries en Afrique s’inscrit à la fois dans la stratégie d’expansion du groupe, mais aussi dans la volonté de développer les partenariats sud-sud. Les avantages d’un projet de construction de cimenterie sont nombreux, parmi lesquels la satisfaction de la demande locale, le transfert de technologie, la baisse du prix de vente du ciment, la facilitation de l’accès au logement, la formation de la main d’ uvre locale et la création d’emploi. Fort de ces raisons la conquête de l’Afrique a été lancée, actuellement deux projets sont en cours : en Côte d’Ivoire on annonce le début de la production du ciment pour Juillet 2013. Il s’agit de la construction d’un centre de broyage d’une capacité de 500000 tonnes par an, situé dans la zone industrielle de Yopougon (15km du centre-ville d’Abidjan). A cela s’ajoutent deux zones de stockage dans le quartier de Vridi, situé à proximité du port d’Abidjan. En Guinée Conakry la production du ciment est prévue pour Septembre 2013, là-bas, le pays vit au rythme de la construction d’un centre de broyage situé dans la zone industrielle de Dubréka (40km du centre-ville de Conakry). A cela s’ajoute une zone de stockage de 3Ha dans le port de Conakry. Notons aussi le projet Cameroun dont la pose de la 1ère pierre a eu lieu le 19 mai, on parle de la construction d’une cimenterie dotée d’une production annuelle estime à 500 000 tonnes par an, extensibles à 1 000 000 de tonnes.

Ciments d’Afrique entend apporter sa pierre à la coopération Sud-sud
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