Exploitation forestière : la mise en garde du ministre de l’Administration territoriale

Dans une correspondance datée du 21 mars 2019 et adressée aux gouverneurs de région, préfets et sous-préfets, Paul Atanga Nji attire l’attention sur des pratiques illégales impliquant des chefs traditionnels dans l’exploitation forestière.

La correspondance sonne à la fois comme une alerte auprès des autorités compétentes, mais aussi comme une mise en garde envers les gardiens de la tradition au Cameroun.

« Mon attention a été attirée par le ministre de la Forêt et de la Faune sur les collusions et les indélicatesses multiformes impliquant de nombreux chefs traditionnels, des élites, voire des autorités administratives, dans des activités d’exploitation forestière illégale et de braconnage », commence le ministre de l’Administration territoriale, tutelle des chefs traditionnels du Cameroun.

En réponse à ce constat, le ministre Paul Atanga Nji appelle les gouverneurs, préfets et sous-préfets à veiller, dans leur unité de commandement respective : « à la stricte application du régime des forêts et de la faune, objet de la loi n°94/01 du 20 janvier 1994 ».

De plus, il donne quitus aux autorités administratives d’engager des procédures disciplinaires ou judiciaires à l’encontre de tout contrevenant. Les travaux des agents commis aux contrôles forestiers et fauniques, insiste-t-il, doivent être effectifs.