Les Sociétés civiles d’Afrique centrale en conclave à Yaoundé

Un forum regroupant pour la première fois des organisations de la Société civile d’Afrique centrale se tient du 20 au 28 juin 2016 dans la capitale camerounaise sous le thème: culture et paix

Des organisations de la Société civile d’Afrique centrale se réunissent pour la premières fois, du 20 au 28 juin 2016 à Yaoundé, la capitale camerounaise.

Les assises, qui se tiendront sous le thème : [i « la culture, la paix »}, verront la participation des délégués venus de plusieurs pays d’Afrique centrale regroupés autour d’une dizaine d’organisations uvrant dans les domaines de la presse, de la protection de l’environnement et de la solidarité avec les minorités. Parmi celles-ci, le Forum des responsables des médias d’Afrique centrale dont font partie le Congo, le Cameroun, le Tchad, la RDC, le Gabon, la RCA et la Guinée équatoriale.

Les initiateurs de ces assises ont choisi de débattre autour du thème « la culture, la paix » parce qu’ils estiment que la paix constitue la principale matière pour le développement durable et l’intégration en Afrique centrale.

Ledit thème a été retenu au regard des tensions persistantes et des conflits armés que connaissent plusieurs pays de cette zone du continent. Ceux-ci notent qu’à la différence des autres sous-régions, l’Afrique centrale ne profite pas assez de ses énormes potentialités économiques pour assurer son développement. Bien au contraire, les pays qui la composent sont traversés par des conflits armés qui affectent les populations civiles et réduisent à néant les efforts des pouvoirs publics et des partenaires au développement.

Les organisateurs rappellent par ailleurs, que ces conflits, datent des années 1960 lorsque la plupart de ces pays accédaient à leur souveraineté. Autour de cette problématique de culture de la paix, les participants étudieront les mécanismes susceptibles de faire parler tous les acteurs impliqués dans les questions de développement. A savoir, les Gouvernements, la société civile et le secteur privé qui forment le « Triangle démocratique » à même de faire avancer les choses par le dialogue et la concertation.

L’objectif de la rencontre de Yaoundé est également de faire sortir la Société civile de la sous-région de la marginalisation dont elle serait l’objet de la part des instances décisionnelles publiques.


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Yaoundé abrite le Conclave des chirurgiens d’Afrique centrale et de l’Ouest

Ils sont réunis depuis lundi 15 février 2016 à Yaoundé, capitale camerounaise, pour trouver les voies et moyens pour améliorer la pratique de la profession sur le continent

L’association des chirurgiens d’Afrique centrale et de l’Ouest (Wacs) échangent depuis lundi, 15 février 2016, sur les voies et moyens d’améliorer la pratique de la profession sur le continent.

Cette conférence est placée sur le thème : « La chirurgie et les objectifs de développement durable à l’horizon 2030 ». C’est un partage d’expérience entre professionnels de la santé pour le progrès de la médecine sur le continent.

Les activités de la conférence sont constituées d’une conférence thématique, des sessions scientifiques et des ateliers dans les hôpitaux où des interventions chirurgicales seront effectuées gratuitement à l’hôpital de référence de Sangmélima par des membres de la Wacs.

La Wacs est une organisation internationale regroupant les chirurgiens des pays d’Afrique de l’Ouest et de quatre pays d’Afrique centrale. L’évènement est placé sous le haut patronage du chef de l’Etat camerounais, Paul Biya. La conférence des chirurgiens est le lieu d’exaltation des acquis de la médecine africaine.

Les chirurgiens d’Afrique centrale et de l’Ouest veulent améliorer la profession
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Cameroun: adressage et état civil au c ur des échanges des maires de la Cemac

Les sujets ont été abordés à Yaoundé du 15 au 16 janvier 2016 entre les maires et les conseillers municipaux d’Afrique Centrale réunis en conclave

Trouver des solutions techniques pour renforcer l’autonomie financière des autorités locales. Tel est l’objet qui a réunis du 15 au 16 janvier 2016 à Yaoundé les maires et conseillers municipaux des capitales politiques et économiques de la zone Cemac.
Au cours des assises, trois principaux sujets ont été abordés. Il s’agit des questions liées à l’adressage, à l’état-civil et au financement des collectivités locales.

Concernant l’adressage (opération qui consiste à donner des noms à des places publiques-ndlr), le secrétaire permanent de l’Association internationale des maires francophones (AIMF), Pierre Baillet, indique que l’opération fait appel à la culture patrimoniale de l’Afrique. Pour lui, l’adressage fait appel à la mémoire collective des peuples pour savoir quel nom donner à un lieu.

Selon Pierre Baillet, l’état-civil et l’adressage sont liés dans ce sens qu’ils contribuent à renforcer la citoyenneté. L’état-civil permet de donner une existence juridique à une personne tandis que l’adressage lui confère un lieu où il s’épanouit.

Présente pendant les travaux ouverts vendredi, l’ambassadrice, chef de délégation de l’Union européenne (UE), Françoise Collet, a souligné l’engagement de ladite institution a uvrer pour améliorer les structures et les capacités des institutions de la zone Cemac. Elle a par ailleurs annoncé un financement d’un montant de plus de 10millierds de FCFA.


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Cameroun: Les magistrats municipaux du septentrion en conclave

Cet atelier était destiné à former et à sensibiliser les participants sur le concours du meilleur prix national Feicom des meilleures pratiques communales du développement local

Si les magistrats municipaux et les personnels communaux des trois régions septentrionales se sont retrouvés à l’atelier ouvert ce mardi 31 mai 2011, c’est parce qu’ils sont tous sur la ligne de départ du meilleur prix national Feicom des meilleures pratiques communales de développement local. Lancé officiellement le 2 mars dernier à Yaoundé par le ministre d’état, ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, Marafat Hamidou Yaya, cette compétition à en croire le Directeur général du Fonds d’Equipement et d’Intervention Intercommunal (Feicom), vise à identifier et à analyser les pratiques communales novatrices ou ayant contribué de manière remarquable et durable à l’amélioration du cadre de vie des populations ; récompenser les meilleures réalisations parmi celles proposées, promouvoir et vulgariser les réalisations récompensées ; suivre et évaluer l’efficacité des pratiques retenues. Pendant les deux jours qu’ont duré les travaux, les experts du Fonds d’Equipement et d’Intervention Intercommunal (Feicom) et ceux du Ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation (MINATD) ont répondu aux questions des participants concernant les modalités de participation au concours.

Après la cérémonie d’ouverture présidée par le gouverneur de la région de l’Adamaoua, Enow Abrams Egbe, la première journée des travaux a été ponctuée par la présentation des expériences existantes et leurs impacts sur le développement local tel que vécu à Dubaï et des généralités sur l’approche des nouvelles pratiques. Les magistrats municipaux ont également eu droit à un exercice d’identification des bonnes pratiques. Après deux jours de conclave, le moins que l’on puisse dire c’est que les magistrats municipaux du septentrion sont mieux outillés pour affronter ce concours. La sensibilisation et la formation sur le montage des dossiers n’est plus un secret pour eux. Au sortir de l’atelier de Ngaoundéré, les mairies de Kaikai et de Maroua 1er dans l’Extrême-Nord disent avoir beaucoup appris et comptent le prouver. Nous avons un projet sur l’amélioration des revenus des producteurs de riz], a déclaré le maire de la commune de Kaikai. La commune de Maroua 1er compte entrer dans la comptétion dans le domaine de la coopération décentralisée proclame son homologue de l’arrondissement de Maroua 1er. Les enjeux sont donc colossaux pour les magistrats des municipalités du Nord, de l’Extrême-Nord et de l’Adamaoua. Aux côtés des sept autres régions, elles devront se classer parmi les trois meilleures pour pouvoir remporter l’un des trois prix mis en compétition. Le vainqueur du meilleur prix national Feicom des meilleures pratiques communales du développement local empochera la somme de 50 millions de francs CFA, tandis que ses poursuivants immédiats percevront respectivement, 20 et 10 millions de francs CFA. De quoi faire pâlir d’envie les maires du Cameroun qui devraient résolument se mettre au travail.


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