Cameroun : les investisseurs américains à la conquête des marchés

Le Ministre des PME, de l’Économie Sociale et de l’Artisanat Achille Bassilekin III a reçu en audience le vendredi 15 juillet 2022, une délégation d’investisseurs américains.

Une délégation d’investisseurs américains séjourne au Cameroun. Achille Bassilekin III a reçu cette délégation de la Minnesota Africans United, organisation qui compte en son sein des ressortissants de près de 45 pays de la diaspora africaine.

Conduite par Basil Ajuo, ladite délégation d’investisseurs américains est arrivée au Minpmeesa « avec la ferme intention de développer des partenariats d’affaires avec le Cameroun dans des secteurs aussi divers que variés : l’agriculture, l’agro-alimentaire, le transport, la transformation du bois, les énergies renouvelables, l’industrie sous toutes ses formes », souligne le ministère des PME.

Par ailleurs, ces investisseurs souhaitent profiter du 2e congrès sur l’incubation des entreprises, que le Cameroun projette d’organiser du 15 au 17 décembre 2022, pour exposer leurs plans d’investissements dans le secteur de l’industrie nationale.

Le ministre des PME, a exhorté ses hôtes, au regard de la portée multisectorielle de leur champ d’action, à s’organiser au cours de leur prochain séjour au Cameroun pour rencontrer tous les responsables sectoriels des domaines concernés par leurs compétences entrepreneuriales.

Ce qui leur permettra d’avoir un meilleur aperçu des opportunités liées à la transformation structurelle de l’économie camerounaise engagée dans le cadre de la mise en oeuvre de la SND30.

Cameroun : les opportunités de la filière bambou et rotin sont sous-exploitées

Le tout premier congrès africain du bambou et du rotin s’est ouvert le 20 avril 2022 à Yaoundé, la rencontre s’achève ce 22 avril.

Cette rencontre d’envergure est organisée en partenariat avec l’Organisation internationale pour le bambou et le rotin (Inbar). En effet, l’Accord de Beijing relatif à la création d’Inbar permet au Cameroun d’introduire à l’international plus de 200 produits dérivés impliquant les secteurs du cosmétique, la construction, la microcomposante, l’ameublement, la médecine, le textile et la fibre composite. A noter que, le commerce mondial du bambou et du rotin rapporte plus de 11 300 milliards de F CFA.

 « Le bambou et le rotin comme moteur d’une économie résiliente et durable en Afrique, dans le contexte marqué par la dégradation progressive des ressources en bois d’origine naturelle et l’urgence de la lutte contre les changements climatiques ». Tel est le thème du tout premier congrès africain du bambou et du rotin (20 au 22 avril au Cameroun).

« Le bambou et le rotin sont deux leviers qui peuvent permettre, s’ils sont bien exploités, de créer les emplois, lutter contre la pauvreté et améliorer le cadre et les conditions de vie des populations. Au plan environnemental et climatique, le bambou et le rotin séquestrent le carbone au même titre que la forêt », indique Jules Doret Ndongo, ministre des Forêts et de la Faune.

Selon les estimations officielles, le Cameroun abrite 15 espèces de bambou sur les 1 642 recensées dans le monde, et jusqu’à 21 espèces de rotin sur les 631 dénombrées sur la planète. L’exploitation optimale de ce potentiel, grâce notamment à la production d’une partie des 200 produits qui peuvent découler du bambou et du rotin, pourrait créer jusqu’à 250 000 emplois dans le pays.

La filière bambou et rotin globalement, représente un marché estimé à 11 000 milliards de F CFA dans le monde.

Le Cameroun est présent au Congrès mondial de l’entrepreneuriat à Riyad

Organisé par l’Autorité générale des petites et moyennes entreprises (Monsha’at), en collaboration avec le Global Entrepreneurship Network, l’évènement qui se tient du 27 au 30 mars en Arabie-Saoudite accueille environ 180 pays.

Placé sous le slogan «Reboot, Rethink, Regenerate» («Relancer, Repenser, Régénérer»), le Congrès mondial de l’entrepreneuriat est l’un des premiers rassemblements mondiaux d’investisseurs, de décideurs et de dirigeants en présentiel depuis le début de la pandémie de Covid-19.

Plusieurs entrepreneurs locaux y sont avec le ministre en charge de la petite entreprise. Achille Bassilekin III a d’ailleurs pris part à la réunion de tous les ministres des PME des pays membres.

« C’est un moment d’intense réseautage et d’échanges avec des business angels et des investisseurs du moyen Orient. Nous espérons repartir d’ici avec de bons contrats pour le Cameroun », a indiqué, l’entrepreneur Raoul Nzoyoum sur sa page Facebook.

Pendant 4 jours, les entrepreneurs, décideurs, investisseurs, politiques vont aborder plusieurs sujets visant à construire un système mondial unifié pour l’entrepreneuriat, à aider les entrepreneurs à maintenir et à développer leurs entreprises dans le monde entier, et à être conscients des nouvelles tendances mondiales de l’ère post-pandémique.

Ceci se fera à travers plus de 100 sessions de brainstorming informatives impliquant plus de 150 intervenants.

Plus de 26 ministres du monde entier, des conférenciers de chefs d’entreprise internationaux, des économistes et des décideurs, participeront aux sessions, pour discuter de sujets importants dans le domaine de l’entrepreneuriat et des meilleures pratiques pour construire un système mondial d’entrepreneuriat.

Cet événement mondial verra également la signature de plusieurs accords et l’annonce d’opportunités d’investissements en faveur des entrepreneurs et des petites et moyennes entreprises, avec la participation de représentants du gouvernement et des secteurs privés et de grandes entreprises internationales.

Cette rencontre mondiale verra également la signature de plusieurs accords et l’annonce d’opportunités d’investissement en faveur des entrepreneurs et des petites et moyennes entreprises, avec la participation de représentants du gouvernement et des secteurs privés et de grandes entreprises internationales.

Cancer du col de l’utérus : «La prise en charge doit être décentralisée»

Ce 28 mars s’ouvre la 10ème du congrès sur le cancer du col de l’utérus à l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Yaoundé. En marge de cette rencontre d’experts, le Pr Zacharie Sando, chef service Anatomie et cytologie pathologiques à HGOPY, fait le point sur la pathologie au Cameroun et les moyens de prise en charge.

Journalducameroun.com: Pourquoi avoir décidé d’organiser un congrès sur le cancer du col de l’utérus?

Pr Sando: Le cancer du col de l’utérus interpelle à plusieurs égards. C’est la deuxième cause de mortalité par cancer chez la femme au Cameroun. C’est l’un des cancers gynécologiques dont le taux de mortalité va croissant d’année en année. Malheureusement, les moyens de prise en charge ne sont pas toujours accessibles à bon nombre de personnes.

Quelle est la tranche d’âge la plus exposée?

Pr Sando: La tranche d’âge la plus exposée est celle de 40–45 ans en Afrique et dans notre pays.

Comment éviter le cancer de l’utérus?

Pr Sando: On insiste sur la prévention qui, en dehors de la vaccination, implique des dépistages par tests visuels. Ils sont plus accessibles dans nos formations sanitaires.

Cette pathologie est-elle prise en charge au Cameroun?

Pr Sando: La prise en charge n’est pas très répandue. Les moyens de prise en charge ne doivent plus être réservés aux grands hôpitaux.

Quelles sont les articulations du congrès?

Pr Sando: La conférence se décline en plusieurs points: il y aura des échanges sur les expériences et les résultats de recherche en matière de cancer du col de l’utérus. La première journée est consacrée à l’étude de tous les facteurs étymologiques impliqués dans la survenue de ce cancer. La deuxième journée est consacrée aux expériences à partager par les différents experts qui viennent d’Afrique, d’Europe et des Etats-Unis. A la fin du congrès, on va élaborer les stratégies les plus appropriées en contexte africain, pour une plus grande accessibilité des moyens de prise en charge et de prévention.

Combien de participants sont attendus à cette rencontre?

Pr Sando: Nous attendons environ 150 à 180 participants; une dizaine venant de l’étranger.

Merci Professeur, d’avoir répondu à nos questions.

Cameroun : les membres du Conseil constitutionnel prêtent serment ce jour

Les onze personnalités nommées par décret présidentiel le 07 février dernier vont officiellement prendre fonction devant le Parlement réuni en congrès.

Les onze membres du Conseil constitutionnel nommés le 7 février dernier par le président de la République prêtent serment ce mardi 06 mars 2018 dès 11h.

Pour l’occasion, et conformément aux dispositions de la Constitution, les onze personnalités choisies par le chef de l’Etat camerounais pour siéger au sein de cette institution devront prendre un engagement solennel, devant l’Assemblée nationale et le Sénat, réunis en congrès.

Dès lors, il reviendra à ces membres de statuer dans ses domaines de compétence à savoir, la constitutionnalité des lois, des traités et accords internationaux, les règlements intérieurs de l’Assemblée nationale et du Sénat, les conflits d’attributions entre les institutions de l’Etat, entre l’Etat et les régions et entre les régions. Des prérogatives, jusqu’ici assumées par la Cour suprême du Cameroun.

Le 07 février dernier, Paul Biya a fait de Clément Atangana (président), Florence Rita Arrey, Lekene Donfack, Ahmadou Tidjani, Jean-Baptiste Baskouda, Emmanuel Bonde, Joseph Marie Bipoun Woum, Emile Essombe, Jean Foumane Akame, Paul Nchoji Nkwi et Bah Oumarou Sanda, les premiers membres du Conseil constitutionnel du Cameroun.

Investiture à la présidentielle 2018 : jour d’élection au SDF

La formation politique réunie dans le cadre de sa convention élective, va désigner le candidat qui la représentera à l’élection présidentielle de cette année.

La journée d’hier a livré ses premiers secrets au Palais des congrès de Bamenda. A l’ouverture des travaux de la Convention élective du Social democratic front qui s’y déroule, le chairman a fait une grande annonce. Il ne sera pas candidat à l’investiture du parti pour la course à la présidentielle de cette année. Il a décidé de céder la place  à ses « jeunes cadets du parti ».

Le chairman fait ainsi allusion à Joshua Osih, Joseph Mbah Ndam et Simon Fobi Nchinda. Les trois députés espèrent obtenir les votes des délégués du parti qui leur permettront de faire acte de candidature à la présidentielle 2018.

Ce vendredi 23 février, l’on saura lequel de ces trois candidats sera adoubé par la formation politique. Le vote était initialement prévu pour demain samedi 24 février. Mais, en raison du contexte sécuritaire qui prévaut dans la ville de Bamenda, le parti s’est résigné à faire tenir tout son planning sur cette seule journée du 23 février.

C’est aussi ce vendredi que tous les postes électifs au sein du SDF seront pourvus, y compris la présidence du parti, à laquelle est candidat le chairman John Fru Ndi.

 

Cameroun : le Parlement se réunit en congrès le 6 mars

L’Assemblée nationale et le Sénat doivent recevoir le serment des membres du Conseil constitutionnel au Palais des congrès de Yaoundé.

Cavaye Yeguie Djibril, président de l’Assemblée nationale du Cameroun, vient de signer un arrêté portant convocation du Parlement en Congrès. A cette occasion, l’Assemblée nationale et le Sénat vont se réunir à l’effet de recevoir le serment des membres du Conseil constitutionnel, nommés par décret présidentiel le 07 février 2018.

L’arrêté du président de l’Assemblée nationale est conforme aux dispositions de la Constitution du Cameroun qui, en son article 14, alinéa 4, stipule : « Les deux chambres peuvent se réunir en Congrès à la demande du président de la République : pour entendre une communication ou recevoir un message du président de la République ; pour recevoir le serment des membres du Conseil constitutionnel ; pour se prononcer sur un projet ou une proposition de révision constitutionnelle ».

Le Parlement est ainsi convoqué en congrès le 06 mars prochain à 11h. Sénateurs et députés vont se retrouver au Palais des congrès de Yaoundé pour recevoir le serment des onze membres du Conseil constitutionnel nommés par le président de la République il y a deux semaines.

L’article 14 alinéa 4 de la Constitution précise que « lorsque le Parlement se réunit en congrès, le bureau de l’Assemblée Nationale préside les débats ».

Joshua Osih : « Le prochain congrès ne désignera pas le candidat du Sdf à la présidentielle »

Joint au téléphone par notre rédaction, le député a clarifié les objectifs du prochain congrès du Sdf.

Le congrès du Sdf qui se tiendra à partir du 27 octobre prochain ne vise pas à désigner le candidat de ce parti à l’élection présidentielle de 2018. Telle est la substance d’un entretien que le député Joshua Osih, par ailleurs vice-président du Sdf, a accordé à la rédaction de JournalduCameroun.com ce 10 août 2017.

Il y a quelques jours en effet, le Sdf annonçait la tenue prochaine de son congrès ordinaire. C’était à l’issue de la réunion du Comité exécutif national (Nec) qui s’est déroulée le 5 août dernier à Bamenda, en présence du chairman Ni John Fru Ndi. Très vite, de nombreux médias ont annoncé que ce congrès aurait comme but principal, la désignation de celui qui représentera le Sdf à la prochaine élection présidentielle.

Ce ne sera pourtant pas le cas d’après l’honorable Joshua Osih. « Selon les textes de notre parti, le candidat à l’élection présidentielle est désigné au cours d’un congrès extraordinaire. Or, ici, il s’agit juste d’un congrès ordinaire. L’ordre du jour sera connu séance tenante ; mais on peut d’ores et déjà dire qu’on évoquera, entre autres, le renouvellement dans nos circonscriptions de base« , a-t-il déclaré.

Il faut tout de même noter que le débat sur la candidature du chairman a été l’un des sujets les plus dominants au sein du parti ces derniers mois. Selon le site d’informations Cameroonconcord.com, c’est ce débat qui aurait entraîné le report du congrès, initialement prévu pour février 2017 ; ceci en raison de ce que de nombreuses voix demandaient que ce soit le vice-président Joshua Osih qui défende les couleurs du parti à la prochaine élection. Malgré tout, le député Osih a toujours dit n’avoir aucune ambition à la tête du Sdf

Le congrès d’octobre sera également l’occasion pour le parti de revenir sur la crise qui a cours dans les régions anglophones. L’on se souvient encore qu’à la fin de la réunion du Nec, le Sdf avait présenté 5 préalables à toute reprise normale des activités dans ces régions.

Le congrès du Sdf sera le 9e de l’histoire du parti et il se tiendra à Ntarikon à Bamenda.

 

 

Cameroun: il est temps de se remettre au travail

Par Loic Mpanjo, Upéciste

En effet la nature ayant horreur du vide il est en effet facile de constater que l’oisiveté est entrain de nous conduire à la virtualisation de la politique upéciste sans que celle-ci ne se modernise réellement. Je tiens d’abord à féliciter le travail de réinstallation des structures de bases conduit par le Secrétaire Général Basile Louka, les secrétaires à l’organisation et à la Jeunesse, sans oublier nos indéboulonnables vice-présidents et Vice-présidente. Merci pour cette démonstration de ce que la politique se fait sur le terrain et non dans le virtuel et surtout que la communication politique même rhétorique ne saurait remplacer l’action politique. Je pense que la direction du congrès de 2014 conduite par le Mpodol Basile Louka est en train de réussir sa mission à savoir redynamiser les structures de base et relancer le parti. Nous avons désormais relancé dans le Grand nord, dans le Littoral, et dans le Centre. Ces trois axes.

Aux faits majeurs des lauriers d’éclats !
Les Upécistes sont désormais prêts à la tâche et malgré nos imperfections, il semblerait qu’après plus 50 ans de survie nous soyons enfin partis pour vivre une vraie aventure politique. Nous devons certes accompagner le travail des cadres dans les structures et surtout aller à la conquête de nouveaux axes.

Nous avons appris également la cooptation du Camarade Hogbe Lend au Conseil général, certainement pour lui racheter une candeur ou rajeunir cette structure, néanmoins c’est assez touchant comme marque d’estime, tout le monde ne peut pas faire de politique et il faut savoir apprécier ce qui reste au soir. Lorsque les lauriers académiques ne peuvent plus retentir comme des valeurs sures, sachons au moins faire reluire nos vestiges, nous qui sommes spécialistes de l’histoire.

Je note également que Notre ainé le Commandant Kissamba songe officiellement à sa retraite politique et soutiendra au prochain congrès notre illustre Camarade Vice-Présidente Habiba, de part et d’autre c’est une grande nouvelle et une information capitale que je m’empresse de saluer. Je demande au Camarade Sécrétaire Basile Louka de songer à préparer une cérémonie digne de cela, pour le vrai doyen des Mpodol qui désormais devra siéger aux tribunes de notre prestige lors des congrès et cérémonies, afin que d’autres grandes pointures songent également à suivre ce magnifique exemple et peut être que voilà l’école des cadres qui se relance !

Félicitations à Michel Pekoua pour sa transparence financière, et l’apport de cette viabilité dans les caisses du parti et au soutien potentiel des structures de notre coordination à L’Ouest qui aura bientôt quelques militants et peut être, pourquoi pas, dans un proche avenir, un comité de base.

Ma contribution
Je voudrais donc proposer à notre secrétaire général Mpodol Louka Basile, et toute la direction, de mettre en place un club qui sera chargé de rédiger un projet économique nouveau adapté à la réalité actuelle de notre pays sur trois axes : Production et services ; Révolution numérique ; Emergence d’un Marché financier.

J’inviterai tous les camarades qui souhaitent participer à ce projet, à se joindre à moi pour l’appuyer auprès de la direction et de nous organiser rapidement pour peut être l’une des aventures économiques les passionnantes de la vie du partie.

Mes Salutations Upécistes !


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Cameroun, UPC: les infiltrés du sommet!

Par Charly Gabriel Mbock

L’Union des Populations du Cameroun (UPC) vient de clôturer la Semaine des Martyrs 2016. Nos autorités administratives, religieuses et traditionnelles ont accompagné cette commémoration aux divers plans sécuritaire, spirituel et moral. De nombreux patriotes camerounais toutes religions, toutes régions et toutes sensibilités politiques confondues, se sont reconnus dans cette valorisation de l’esprit de sacrifice et du patriotisme national.

Que toutes ces personnalités en leurs grades et qualités, en soient sincèrement et très humblement remerciées.

Tout laisse en effet penser qu’autant certains s’acharnaient naguère à occulter et à gommer la mémoire de la nation, autant les Camerounais mesurent la gravité des torts que leur cause l’amnésie institutionnelle; et plus ils se persuadent que la mémoire est la semence de l’avenir pour tout peuple qui rêve d’identité nationale et de souveraineté.

De nombreuses marques de soutien, des félicitations parfois, ont donc confirmé qu’au-delà de son statut partisan, l’Union des Populations du Cameroun inspire intimement le quotidien de nombreux Camerounais, et que l’UPC demeure « une manière d’être Camerounais » (Louka Basile).

C’est pour toutes ces raisons que par devoir d’information, nous voudrions saisir l’opinion nationale de ce que certains personnages, militants présumés de l’UPC, trament ces derniers temps contre ce patrimoine collectif qu’est ce Mouvement nationaliste.

Depuis bientôt un an en effet, l’UPC est la cible de nombreuses infiltrations. Ce n’est pas nouveau, direz-vous, ce parti en ayant une longue et triste expérience depuis sa création en 1948. Cette fois cependant, les infiltrations sévissent à des niveaux insoupçonnés : car c’est au sein même de la Direction que les Infiltrés s’activent.

Ces entrepreneurs de la déstabilisation endogène de l’UPC présentent des caractères communs : ils n’ont pas de base militante, et aucun d’eux ne se donne la peine de s’en constituer une. Leur militantisme se limite aux réunions d’instances où ils se montrent aussi fertiles en critiques que stériles en propositions ou projets mobilisateurs. Loin du terrain et de ses contraintes, ces « Inspecteurs de travaux finis » grenouillent au sommet des instances dirigeantes de l’UPC et, en véritables mouches du coche, diligentent l’imposture en se positionnant sur le travail que d’autres font patiemment et courageusement sur le terrain. C’est leur esprit de positionnement opportuniste que viennent de trahir des désignations incongrues perpétrées en dehors de toute procédure appropriée. D’où la floraison de « décisions » et de nominations qui circulent et dont le but, pour leur signataire, est de se constituer une clientèle de parachutés, dirigeants décrétés, sans base mais impatients de donner des ordres aux militants de base.

Nous savons désormais que ces « fonctionnaires » de l’UPC ne savent fonctionner qu’en salon, ne peuvent fonctionner que dans un bureau où ils n’auront surtout pas à « mouiller le maillot » en côtoyant la Base dont ils ignorent tout. Ils ont pris l’habitude de donner des instructions et de prescrire des directives. Nostalgiques des bureaux feutrés et du ronflement des climatiseurs, ils fuient les réalités du terrain mais persistent néanmoins à brasser du vent : dans l’UPC aussi, ils veulent prendre des décrets, donner des ordres.

Aucun d’eux n’attendait manifestement que malgré l’adversité dont elle a coutume, l’UPC ait pu remonter sa fragmentation d’hier. Les Infiltrés n’attendaient pas que l’UPC ait pu se reconstruire une image porteuse d’avenir, où la créativité et la mise en perspective se conjuguent avec la respectabilité et la pugnacité, loin de la jactance de l’UPC des claviers d’internet, cette Cyber UPC où des upéçologues de buvettes prennent les injures qu’ils multiplient pour des arguments politiques.

Comme par hasard, la plupart de ces Infiltrés du sommet sont bien connus des services de police, de gendarmerie et des tribunaux : les uns pour des braquages et des vols de voitures, les autres pour des livraisons fictives de marchés publics. Les membres de ce Club des Infiltrés ont en effet des dossiers judiciaires sensibles et des poursuites en cours. Il s’en trouve même qui ont déjà des mandats d’arrêts. Sauf que, curieusement, ils sont toujours en liberté. En fait il s’agit de liberté conditionnée, la contrepartie négociée étant de saper les nouveaux efforts d’organisation, de reconstruction et de relance de l’UPC. Véritables otages de leurs turpitudes, nos Infiltrés se savent  »tenus ». Car on les  »tient » quelque part. L’UPC pourrait donc leur servir de rançon, véritable monnaie d’échange pour leurs sursis judiciaires personnels.

Certains n’ont même pas réussi à convaincre leurs propres conjoints de la sincérité de leur engagement à l’UPC. Lesdits conjoints ne se sont donc pas seulement éloignés de la maison UPC : par indignation et révolte, et sans doute à leur .c ur défendant, ils sont allés s’inscrire dans un autre parti politique. Ils ne nient certes pas en privé d’avoir aussi faits leurs gentils petits calculs personnels, mais ils soulignent qu’au vu et au su des intentions malsaines de leurs conjoints, ils n’ont pu tolérer de les voir aussi obstinément revendiquer des prérogatives de préséance dans cette UPC même qu’ils ont consenti de torpiller de l’intérieur, sous l’effet du chantage judiciaire dont ils sont l’objet. Ces conjoints expliquent donc leur défection et leur escapade.politique par des raisons de sécurité personnelle et de survie familiale : mettre au moins les enfants à l’abri de la disette, face aux mauvais vents qui ne tarderaient pas à souffler, et qui soufflent peut-être déjà sur leurs bienaimés conjoints englués dans des affaires scabreuses.

Le crime dont ces Infiltrés accablent le Secrétariat Général de l’UPC est d’avoir fermement pris l’option de restituer l’UPC à la Base, conformément aux résolutions du Congrès des 6 et 7 juin 2014. Quand on sait que pour les Pères Fondateurs la Base est  »la boussole » de l’UPC, on se rend compte que le Club des Infiltrés ne cède plus à un simple parasitisme politique, mais qu’il se livre à de l’anti upécisme actif.

Personne ne devra cependant les accuser d’être des traîtres. Que non : on ne trahit qu’une cause à laquelle on avait préalablement adhéré. Les Infiltrés du sommet prouvent au quotidien qu’ils n’ont jamais sincèrement adhéré aux idéaux de l’UPC, et qu’ils ne sont pas disposés à se les faire expliquer. Aussi ont-ils résolu de torpiller les efforts de refondation de l’UPC en fracassant la  »Boussole ».

D’où les déjections qu’il est arrivé aux upécistes de subir en plein Comité Directeur : « Ça va sortir comme ça va sortir! » (Victor Onana). Il y avait donc urgence physiologique! L’insalubre salissure de notre petite nature a donc fini par gicler, et publiquement, à la grande indignation des Membres du Comité Directeur désormais obligés de se boucher le nez.

Il est pourtant connu que tous ceux qui ont tenté de casser l’UPC ont fini par se casser quelque chose. Son immortalité tient de ce que l’UPC finit toujours par assister aux obsèques de ceux qui programmaient de l’enterrer.

L’action des Infiltrés du sommet étant violemment dirigée contre la Base, c’est à cette Base militante qu’il revient de se rappeler que c’est elle la Boussole de l’UPC ! C’est à elle de donner le sens de la navigation patriotique; car tout militant de conviction sait, pour l’avoir appris des Pères Fondateurs, que l’UPC n’est  »pas un parti d’États-majors ». L’on ne s’y attribue pas, et l’on ne s’y arroge pas de préséances administratives ou protocolaires. L’UPC fonctionne par le principe du mandat. Et tout mandataire mérite son mandat auprès des mandants que sont les Camarades, pour la consolidation de la Base militante.

Or voici que les Infiltrés du sommet sont, comme par hasard, presque tous des personnages sans base militante crédible; aucun des dirigeants qu’ils prétendent être n’est à jour de ses cotisations statutaires. Tous espéraient tromper la vigilance des militants! Les militants leur disent déjà que c’est plutôt eux qui se sont trompés de parti politique. Car contrairement à certaines formations politiques personnalisées, l’UPC n’a jamais eu de  »Président national ». L’UPC n’a jamais été dirigée par un individu, mais toujours par une instance. C’est la raison même du principe de collégialité que ses Pères Fondateurs ont privilégiée, chacun avec un rôle bien connu et à bien comprendre comme tel. Par ailleurs, les Infiltrés auraient pu comprendre que lorsqu’on a brigué une fonction à un Congrès et qu’on a été élu à ladite fonction, il devient à tout le moins politiquement indécent de convoiter avec autant de violence la fonction élective d’un autre élu du même Congrès.

La rage de positionnement personnel ou la détestation ne justifie pas tout. Et il va bien falloir trouver autre chose comme accusation que d’insinuer que tel ou tel a tendu la sébile pour dégoter je ne sais quoi de l’on ne sait qui. Cette insinuation est d’autant plus ridicule et dépassée qu’elle nous vient de ceux qui, Infiltrés du sommet, prouvent au quotidien qu’ils sont entretenus et au service de ceux qu’ils prétendent dénoncer. L’UPC est une institution. C’est un parti de gouvernement, pas un parti gouvernemental. Cela signifie que nécessairement besoin de sortir des sabres et des injures, l’UPC travaille pour conquérir le pouvoir et gouverner le Cameroun. Comme telle, elle s’appuie sur les lois de la république et puise son inspiration de sa base militante, seule habilitée à lui garantir la légitimité.

Les Infiltrés du sommet veulent donc bien régenter l’institution UPC, pourvu qu’il n’y ait pas de loi qui les contraigne, et surtout pas de légitimité à rechercher auprès des populations. Dans leurs impatiences de préséance et de régence, ils s’activent dans deux directions qui sont autant d’impasses : d’un côté en dehors de toute base politique, donc hors légitimité, de l’autre au mépris des statuts de l’UPC, donc hors légalité. A croire que par leur ignorance ou leur mépris des textes de l’UPC et partant des lois même de la république qui protègent lesdits textes, le Club des Infiltrés recherche le pouvoir de gouverner sans textes et sans lois, pour ainsi dire hors-les lois.

De racolage en racolage, ils sollicitent tous ceux qui leur semblent avoir choisi de faire de la division de l’UPC leur fonds de commerce politique. Car l’opinion trouve curieux que des dirigeants flottants de l’UPC agitent l’unité de l’UPC au sommet alors qu’ils sont réputés incapables de prendre racine dans un quelconque Comité de Base. Le discours sur l’unité de l’UPC ne leur sert donc que de cache sexe : personne, croient-ils, ne verra qu’ils sont politiquement nus, et statutairement nuls, pour défaut d’ancrage militant à la base.

La vérité est que leur discours enflammé sur l’unité de l’UPC n’est que la récitation d’un des paragraphes de leur ordre de mission. Ils permettent néanmoins de constater ce qui semblait jusqu’ici nous échapper : ce n’est pas l’UPC qui est divisée; mais des individus se réclamant de l’UPC s’affrontent sur l’UPC dans le but d’alimenter la thèse des divisions – qui sert si bien leurs intérêts privés. Chacun de ces missionnaires cherche ainsi à domestiquer une UPC de son propre cru, au bénéfice de ses appétits individuels. Mais comme aucun ne réussit à courber l’UPC auxdits appétits, tous se déchirent à sa porte et, inversant leur passif, déclarent l’UPC déchirée.

Pris dans leur propre illusion, ils viennent de tirer de leur chapeau un nouveau lièvre qu’ils ont pompeusement baptisée  »la Grande UPC ».

Cette fiction est, comme par hasard, l’ uvre de ceux qui ont fumé leur cigare politique des deux bouts, et à qui l’opinion ne reconnaît plus que leur grande compétence de nuisance. Don Quichotte était moqué pour être entré en guerre contre des moulins à vents. Les promoteurs du donquichottisme politique à travers  »la Grande UPC »supposent qu’il en existe une  »petite ». Personne ne les croit dupes de leur propre supercherie : ils savent depuis longtemps que l’UPC n’a pas besoin d’adjectifs. Mais faute d’avoir pu organiser une base politique pour l’UPC, ils ne voient l’UPC que par ces sommets où ils se placent eux-mêmes.  » La Grande UPC  » est donc celle qui, pour confirmer sa grandeur, investira par exemple  »le Grand » Woungly Massaga comme candidat aux prochaines élections présidentielles! C’était donc la raison de son agressivité de ces dernières années! On voit bien qu’il couvait un fantasme politique sous la forme d’un programme en trois points :  » Moi d’abord; Moi ensuite et Moi enfin.  »!

Le 23 Septembre 2016, nous étions à Lolodorf où Louka Basile, Secrétaire Général de l’UPC, a installé une section régionale de l’UPC, la  »Section Félix Roland Moumié  ». Il a fallu qu’un militant insiste à la fin de la cérémonie pour rappeler aux upécistes rassemblés que nous étions bien à Lolodorf, et que c’était le village natal de.Ngouo Woungly Massaga! C’est suite à cette insistance polie qu’on a enregistré quelques applaudissements polis. Quand on a aussi efficacement organisé sa base politique et qu’on y est aussi silencieusement célèbre, on ne peut être que le candidat naturel de  »la Grande UPC » du sommet! La Base upéciste, elle, ne se laissera sans doute plus impressionner par des personnages sans base politique connue.

Les Infiltrés du sommet et leurs Parachutés ne sont donc pas à leur premier moulin à vent; tenons pour assurer qu’ils ne seront pas à leur dernier fiasco. En effet, comme les fois précédentes, les officiants de cette nouvelle pantalonnade veulent plutôt attirer l’attention sur eux, offrir du vent à brasser à d’autres Don Quichotte de la politique et, ce faisant, priver la base militante des énergies et des intelligences dont elle a besoin pour s’organiser comme force d’alternance politique. Cette man uvre est l’une des plus pernicieuses que les fossoyeurs de l’UPC aient entreprises ces dernières années : car sous prétexte de rechercher une unité dont l’UPC a certainement besoin comme toutes les organisations du monde, les Infiltrés du sommet désorganisent plutôt la base upéciste.

L’unité par le sommet s’avère un miroir aux alouettes et, de plus en plus, fonctionne comme un cliché qui ne sert, pour l’heure tout au moins, qu’à retarder et à fragiliser la base militante, le seul socle fiable sur lequel l’UPC puisse valablement et efficacement reposer.

Quand l’ignorance des règles de fonctionnement d’une institution se double de méconnaissance malveillante, ce qu’on pouvait généreusement prendre pour une simple erreur de mise à niveau s’établit comme forfaiture délibérée. C’est dans ce registre qu’il convient de ranger la cabale entretenue sur la tribalisation de l’UPC, cabale en cours sous le terme de  »débassaisation ».

Cet étonnant procès poursuit un seul objectif : éloigner  »les Bassa » de toute responsabilité à la direction de l’UPC. Les Infiltrés du sommet en constituent les premiers procureurs. Les ténors de cette croisade tribaliste reconnaissent que si l’UPC n’est pas et ne saurait devenir un patrimoine ethnique, c’est tout de même certaines ethnies connues qu’on y retrouve prioritairement, à des degrés d’engagement divers. Ce n’est donc pas l’engagement de ces ethnies dans l’UPC qui ferait problème. Mais les Infiltrés du sommet tiennent à tirer les marrons du feu avec la patte du chat : que ceux qui portent l’idéal de l’UPC contre vents et marées s’écartent et n’apparaissent plus dans les organes dirigeants de l’UPC malgré le travail qu’ils auront abattu.

Les statistiques révèlent que ceux qui agitent cette incongruité ne sont même pas encore membres d’un Comité de base dans leur localité. Ils militent dans une UPC des fonctions administratives, pas dans l’UPC des actions militantes sur le terrain. Ils veulent commander ceux qui travaillent sans s’estimer obligés, eux, de présenter le moindre état de service dans la mise en place des structures de l’UPC. Leur anti upécisme revient à comploter contre la reconnaissance du militantisme de base.

A les écouter, les camarades de Lolodorf, d’Edéa, de Ngog-Mapubi, de Ngambé, de Ndôm, etc. ont commis le crime de travailler d’arrache-pied pour créer une section régionale de l’UPC ! C’est pourtant le même crime de patriotisme que vont bientôt commettre les camarades de Mvengue, de Nanga Eboko, de Garoua ou de l’Extrême-Nord, etc… C’est ce travail fait par d’autres que les Infiltrés tiennent à parasiter en parfaits saprophytes. Et lorsque les Délégués de ces structures de base viendront au Congrès de l’UPC, ils devront certainement élire tous ceux qui n’auront rien fait chez eux, au seul nom de la détribalisation de l’UPC! Les Infiltrés du sommet leur demanderont donc de les porter au sommet du parti, sur leurs têtes, contre les intérêts locaux de ceux qui ont efficacement implanté l’UPC chez eux, et dont les Délégués sont les mandataires au Congrès!
Tel est le calcul : récolter où l’on n’a pas semé, l’unique véritable compétence reconnue aux Infiltrés du Sommet. Car c’est leur personne qui importe à leurs yeux, pas la consolidation de la base upéciste sur le territoire national. Les Infiltrés du sommet travaillent ainsi contre l’installation de l’UPC dans nos régions, départements et arrondissements.

Mais paradoxalement, ils  »nomment » des Coordonnateurs régionaux et départementaux. Quelle intelligence politique peut-on supposer à des mythomanes qui, par anti upécisme actif, se nomment généraux sans aucune troupe .Et quel militantisme reconnaître à des individus qui, incapables d’implanter l’UPC dans leurs localités d’origine, s’acharnent à diriger l’UPC implantée par d’autres, dans d’autres régions et départements. Quel crédit politique m’accorder à moi, si je tiens à diriger une formation politique de la dimension de l’UPC sans chercher en même temps à organiser et à installer ne serait-ce qu’un Comité de Base dans mon arrondissement d’origine ou de résidence.

En revanche, personne ne peut prétendre de bonne foi que Samuel UM Nlénd, Secrétaire à l’Organisation, ou Louka Basile, Secrétaire Général aient jamais hésité d’aller installer une structure de l’UPC dans une région du Cameroun, quelle qu’elle soit. Bien au contraire, ils ont pris leurs bâtons de pèlerins pour se rendre où il faut, afin de galvaniser les troupes que les Infiltrés du sommet s’activent à démobiliser par leurs multiples man uvres de diversion.

Une vérité s’impose : ce n’est pas la réussite de l’UPC qui préoccupe les membres du Club des Infiltrés; la plupart perçoivent leurs récompenses et reçoivent leurs compensations ailleurs; leurs indemnités de nuisance se calculent à l’efficacité comme à la gravité de leur sabotage. Ce n’est pas un hasard si ceux qui s’opposent aussi farouchement à la restitution de l’UPC à la base se hâtent de solliciter  »exceptionnellement » tous ces personnages flottants dont l’enracinement à la base est inexistant. Sans oublier ceux qui, à Accra ou en Guinée Conakry, en Angola ou au Congo, se sont distingués par des jeux troubles qui leur permettaient de faire emprisonner ou expulser certains de leurs camarades, quand ils n’en faisaient simplement pas assassiner d’autres.

Le tribalisme, dénonçait Ruben Um Nyobe, est  »l’un des champs les plus fertiles » de la politique africaine. Tenant le plus grand compte de la valeur socioculturelle de nos ethnies, il rejeta l’étiquette de  »détribalisateur » que certains voulaient lui coller. Mais il l’affirmait aussi sans équivoque :  »nous n’avons pas le droit de nous servir de l’existence des ethnies comme moyens de luttes politiques ou de conflit de personnes. » (Lettre à André-Marie Mbida). Seule notre capacité d’implantation de l’UPC dans nos localités et dans nos familles culturelles respectives fera de l’UPC de  »chez nous » une UPC du genre que nous donnons l’impression de convoiter chez  »les autres ». Mais il semble que jusqu’ici, nous parlons plus de l’UPC que nous ne faisons de l’UPC. Nous nous en revendiquons à grandes déclamations mais sans assumer les sacrifices que son implantation implique.

Dans l’UPC encore plus qu’ailleurs, la foi sans les uvres est morte. L’on devrait donc sans doute saluer certaines régions du Cameroun pour les uvres de foi militante que leurs populations y réalisent, souvent au mépris de leur survie.

De de point de vue, la débassaisation de l’UPC n’est rien de moins qu’une trouvaille de mauvaise foi pour le nouveau procès de l’incompréhension ourdi par les Infiltrés du sommet. Mais en déclenchant ce procès, ces Infiltrés du sommet découvriront bientôt qu’ils se sont portés plainte à eux-mêmes pour militantisme insignifiant et dérisoire. Chacun voit bien en effet, à regarder les militants de l’Océan, de la Sanaga Maritime et du Nyong et Kellé, qu’ils ne jouissent d’aucun avantage matériel qu’on puisse leur envier. C’est leur constance inégalée dans le sacrifice et le renoncement qui garde l’UPC vivante dans leurs localités. Or ni le sens du sacrifice, ni le renoncement patriotique ne sont des valeurs tribales; sauf à vouloir absolument nous convaincre que ces valeurs sont déjà le monopole de certaine tribu du Cameroun! Auquel cas, au lieu de diaboliser ceux qui semblent en avoir fait la règle de leur vie militante, l’on devrait courageusement s’inscrire à cette dure école du sacrifice et du renoncement. Qui convoite une bouche édentée n’a qu’à casser ses propres dents, dit le proverbe : Njôn i tane bé maèk.

La leçon finale nous vient de Ruben Um Nyobe : l’UPC devra accueillir les compatriotes camerounais,  »non en fonction des déclarations spectaculaires, mais à la lumière de l’action menée dans le respect des principes directeurs de l’UPC dont la porte reste toujours ouverte à tous ceux qui auront librement accepté de se joindre à nous dans les conditions prévues par nos statuts.(.) Ils doivent se mettre à l’idée qu’ils ont beaucoup plus à apprendre de la masse des militants qu’ils n’ont à apprendre à cette masse. Ils commettraient une erreur grave s’ils venaient dans le mouvement avec l’arrière-pensée de se poser en  »militants au sommet » (Lutte unie sur tous les fronts.).

La marche de l’UPC est donc complexe. Aucune pensée linéaire ne saurait prétendre en livrer une analyse définitive. A chacune de ses étapes, ce Mouvement produit ses  »fingon » et ses  »dikokon ». Dans le cas des Infiltrés du sommet, les détails de certains dossiers pourraient sortir, non plus  »comme ça va sortir », mais avec méthode, pour que les militants de l’UPC sachent de quoi leur UPC souffre depuis 2015. Les populations du Cameroun dans leur ensemble devront aussi bien savoir, puisqu’au-delà des choix privés et des postures circonstancielles des uns et des autres, la plupart des Camerounais voient dans l’UPC l’idéal collectif et national d’union, de souveraineté et de bonne gouvernance.

En attendant, la Base militante de l’UPC retient que c’est à elle qu’il appartiendra de prendre ses responsabilités statutaires.


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Au moins 400 000 personnes drépanocytaires enregistrés au Cameroun

Selon une récente étude, un Camerounais sur trois est porteur du gène SS. Une situation sur laquelle se penche le 2e congrès de la drépanocytose ouvert jeudi à Yaoundé

Les assises du 2e congrès de la drépanocytose se tiennent sous le thème : « Drépanocytose au Cameroun : État des lieux, prise en charge et perspectives ». Ouverts jeudi, 09 juin 206, les travaux sont placés sous la coordination du ministère de la Santé publique (Minsanté).

En prélude à ce congrès, le Minsanté André Mama Fouda a dévoilé ce 8 juin 2016, la carte nationale du donneur de sang qui ambitionne de rendre plus fluides, les rapports entre le donneur de sang, et le Programme national de transfusion sanguine.

Mesures prises par le Cameroun
Selon un rapport conjoint de la plateforme des associations contre la drépanocytose (Convergence Drépanocytose) et l’IECD, environ 2% de nouveau-nés sont drépanocytaires et 25 à 30% de la population camerounaise est susceptible de transmettre la maladie. D’où la mise sur pied de la prise en charge socio-sanitaire des drépanocytaires à travers le dépistage néonatal, le dépistage néonatal des nouveau-nés, la formation /recyclage du personnel de santé à la drépanocytose, la sensibilisation du grand public, le plaidoyer auprès des pouvoirs publics et le partage des bonnes pratiques au niveau régional.

De plus, l’amélioration de la prise en charge médicale en formant les professionnels de santé et les parents d’enfants drépanocytaires et en finançant les vaccins et médicaments. Une convention de partenariat a été aussi signée depuis le 15 juin 2015 entre l’Institut Européen de Coopération et de Développement (IECD), la fondation Pierre Fabre, le Groupe d’Etude de la Drépanocytose du Cameroun (GEDREPACAM) et le Centre Pasteur du Cameroun (CPC) pour la mise en uvre d’un projet d’amélioration de la prise en charge socio-sanitaire des drépanocytaires au Cameroun.

Définition de la drépanocytose
C’est une maladie génétique, héréditaire, caractérisée par une anomalie de l’hémoglobine contenue dans les globules rouges. L’hémoglobine sert à transporter l’oxygène et l’hémoglobine anormale de la drépanocytose (l’hémoglobine S) empêche les globules de remplir cette fonction. Pour qu’un enfant soit atteint par la drépanocytose, il faut que ses deux parents lui aient transmis le gène S : il est alors homozygote SS. En cas de transmission d’un seul gène S (patients hétérozygotes AS), l’enfant ne développera pas la maladie mais il risque de la transmettre à sa descendance.

Dépistage et risques
Les recherches renseignent que les personnes porteuses du gène drépanocytaire sont majoritairement originaires de l’Afrique subsaharienne, des Antilles et de l’Afrique du Nord.
Le dépistage de la drépanocytose à la naissance est ciblé sur des nouveau-nés dont les deux parents sont originaires de « pays à risque ». Les traitements antiinfectieux et l’éducation permettent désormais de prendre en charge les complications de la drépanocytose.

Causes et origines
Pour développer la maladie et les symptômes de la drépanocytose, il est nécessaire de posséder les deux gènes SS. On parle alors d’homozygotie SS. L’hémoglobine du patient homozygote SS est modifiée et quand l’oxygène se raréfie (froid, fièvre, déshydratation, altitude), les globules rouges changent de forme (« en faucille »). Ils se rigidifient et deviennent incapables de circuler dans l’ensemble de l’organisme, provoquant les crises d’occlusion douloureuses et leur destruction prématurée.

Symptômes et signes de la drépanocytose
Les patients ne possédant qu’un seul gène anormal S sont asymptomatiques. Si les deux gènes sont déficients, l’anomalie de l’hémoglobine entraîne plusieurs symptômes. L’anémie (baisse du taux d’hémoglobine) est chronique car les globules rouges sont fragiles : fatigabilité, couleur jaune du blanc des yeux sont généralement les seuls signes bien tolérés.

Des crises émaillent cependant l’évolution de la maladie et sont liées aux globules rouges qui forment des bouchons dans les vaisseaux sanguins : on parle de « crises vaso-occlusives ». Ces crises concernent les membres (mains, pieds), la rate (qui ne peut remplir son rôle anti-infection), mais potentiellement tous les organes. Elles sont responsables de douleurs, rougeurs des membres, augmentation du volume de l’abdomen, fièvre etc. Les infections osseuses et pulmonaires sont les signes les plus fréquentes notamment chez les enfants âgés de moins de 3 ans.


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Cameroun: 12 à 14 000 nouveaux cas de cancers recensés chaque année

Face à la résurgence de la maladie, la Sochimio demande au gouvernement de construire des centres anticancéreux pour améliorer la prise en charge des patients

Douze mille à 14 000 nouveaux cas de cancer sont diagnostiqués chaque année au Cameroun. Ce sont les statistiques présentées par le secrétaire permanent de l’ONG « Solidarité chimiothérapie », Paul Ndom, en marge du 7e Congrès euro-africain de cancérologie qui se tient à Yaoundé du 04 au 06 mai 20016. «80% des personnes souffrant de cancers arrivent tardivement à l’hôpital et la plupart des malades qui arrivent n’ont pas les moyens de soigner parce que le traitement coûte cher», relève le spécialiste, dans une interview publiée dans la presse publique ce mercredi, 04 mai 2016.

D’après le Pr Doh Anderson Sama, cancérologue, outre les 14 000 cas recensés, il est aussi à noter que 25 000 Camerounais vivent avec le cancer et 8 000 en meurent chaque année.

«Le cancer affecte plus les femmes que les hommes au Cameroun. 66% des cancers suivis à l’hôpital à l’hôpital général de Yaoundé dans le service d’oncologie atteignent les femmes. C’est un pourcentage très élevé qui a retenu notre attention cette année et nous pensons trouver des solutions à la fin de ce congrès afin de réduire ce chiffre dans les années à venir», a ajouté Paul Ndom.

La rencontre qui s’ouvre ce jour au Palais des congrès de Yaoundé est placée sous le thème: «les cancers de la femme et de l’enfant». Des spécialistes venus de France, du Tchad, de Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Gabon, du Sénégal et du Cameroun vont harmoniser les réflexions sur la prévention des cancers, l’immuno-oncologie, les tumeurs rares et sur les soins palliatifs en Afrique.

Ces assises serviront de cadre de sensibilisation à la prise en charge des patients cancéreux. Elles permettront également de présenter les défis et les avancées de la lutte contre le cancer au Cameroun.

Le 7e Congrès euro-africain de cancérologie sera également marqué par l’organisation d’un forum des survivants du cancer. «C’est une nouveauté que nous voulons apporter à ce congrès euro-africain qui a déjà pratiquement 15 ans d’expérience, le but étant que les survivants du cancer témoignent qu’ils ont été atteints du cancer et qu’ils sont vivants après le traitement», a expliqué Paul Ndom.


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Maladie des yeux: l’accès aux soins reste difficile

Le jeudi 25 février 2016, les ophtalmologues du Cameroun se sont réunis à Yaoundé dans le cadre du 22e congrès annuel.

Le 22e congrès annuel des ophtalmologues s’est ouvert le jeudi 25 février 2016 à Yaoundé autour du thème: « la pathologie du segment postérieur ». Au cours de ce grand rendez-vous, il sera question pour les spécialistes de l’ il de mettre un accent entre les différentes complications oculaires liées à l’infection à VIH/ Sida chez l’adulte, les conjonctivites infectieuses et les occlusions veineuses rétiniennes.

En effet, plusieurs personnes souffrant de maux d’yeux n’ont pas toujours le réflexe de se rendre chez un ophtalmologue, soit par ignorance ou manque de financiers. Pour le Pr Bella Assumpta Lucienne, présidente de la société camerounaise d’ophtalmologie, le segment postérieur ouvre la porte sur la multidisciplinarité. « Et peut-être sur l’espoir d’une réduction des évacuations sanitaires hors du pays ». Pour le Dr Gwladys Irène Noa, ophtalmologue à l’hôpital central : « il arrive régulièrement que les gens n’aient pas toujours les moyens de réaliser tous les examens nécessaires à un bon suivi. Lorsque c’est possible, nous pouvons offrir certains services gratuitement. »

La rencontre de ce 22e congrès s’achèvera samedi prochain.


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RDC: discours offensif du président Kabila devant le Congrès

En République démocratique du Congo, le président Kabila a fait son discours à la nation ce lundi matin au palais du peuple devant l’Assemblée nationale et le Sénat réunis en Congrès

En République démocratique du Congo, le président Kabila a fait son discours à la nation ce lundi matin au palais du peuple devant l’Assemblée nationale et le Sénat réunis en Congrès. Le président s’est inquiété des conséquences de la baisse du cours des matières premières sur l’économie du pays, a évoqué des avancées en termes d’infrastructures et il a conclu sur le contexte politique, en évoquant le dialogue qu’il a lui-même convoqué le 28 novembre dernier et il a sans détour mis en garde ceux qui choisiraient d’autres options.

« Ce n’est pas par la violence que nous règlerons nos divergences. Ce n’est pas non plus des Nations unies, de l’Orient ou de l’Occident que viendront les solutions à nos problèmes, mais plutôt de nous-mêmes et par le dialogue entre des Congolaises et des Congolais. Je ne permettrai pas que le sacrifice consenti ensemble au cours des dernières années soit compromis par ceux qui, de mauvaise foi et de manière délibérée choisiront de rester enfermés dans leur posture négativiste, refusant le dialogue au profit de complots contre la République et en promettant sang et sueur à notre peuple. Il n’y aura ni l’un ni l’autre », le président Joseph Kabila a été particulièrement offensif dans son discours ce lundi.

Et c’est lors de cette partie de son allocution que le chef de l’Etat congolais a été le plus applaudi, il a dû s’y reprendre plusieurs fois pour marteler ces mots devant un Congrès qui lui était acquis, l’essentiel de l’opposition parlementaire ayant boycotté ce discours et suspendu sa participation aux activités de l’Assemblée la semaine dernière.

Message pour l’opposition réunie à Dakar
Pourquoi un discours aussi offensif ? Peut-être à cause d’une certaine réunion à Dakar qui fait beaucoup grincer des dents les autorités. Une trentaine de personnalités de l’opposition, de la société civile et des mouvements citoyens, tous hostiles à un glissement du calendrier, sont réunies jusqu’à ce soir dans la capitale sénégalaise pour parler avec d’autres participants africains des élections et de l’alternance en Afrique. Ils se préparent à jeter les gens dans la rue, à lancer une insurrection, disent les autorités congolaises.

Pour des plateformes comme la Dynamique de l’opposition ou le G7, ce dialogue est synonyme d’un coup d’Etat institutionnel : elles appellent la population à user de l’article 64 de la Constitution, c’est-à-dire à la désobéissance civile en cas de prise de pouvoir inconstitutionnel. Même l’Eglise catholique, la conférence épiscopale a envoyé un représentant à la réunion de Dakar, a évoqué cet article et a dit craindre que le sang ne coule encore en RDC.

Le président Kabila prévient donc : il n’y aura ni sang, ni larmes. Il a promis de préserver l’aspiration du peuple congolais à la quiétude. Mais pas un mot sur le respect de la Constitution dans le cadre du dialogue, dénonce Jean-Lucien Bussa Tongba de la Dynamique de l’opposition. Cet opposant dit s’inquiéter également de l’expression utilisée par le chef de l’Etat sur un processus électoral « authentiquement congolais ».

Le président congolais Joseph Kabila, en octobre dernier à Beni.
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Douala abrite un congrès sur l’eau potable

Des experts africains et du monde sont réunis depuis lundi dans le cadre du conseil scientifique de l’Association africaine de l’eau ouvert dans la métropole économique camerounaise

Le conseil scientifique et technique de l’Association africaine de l’eau s’est ouvert lundi, 27 juillet 2015, à Douala. Deuxième épisode du genre au cours de l’année 2015, ledit congrès regroupe des experts venus d’Afrique et du monde.

Pendant six prochains jours, il sera question pour les participants de réfléchir à comment améliorer la qualité de l’eau à distribuer pour offrir au plus grand nombre en Afrique un service public d’eau potable à côté de réseaux d’assainissement performants.

Au Littoral, le comité directeur de ce regroupement des sociétés d’eau en Afrique créé en 1980 à Abidjan travaille également sur les perspectives de l’association où quelque cent entreprises de 40 pays discutent des difficultés et solutions de leur activité.

Selon le ministre de l’Eau et de l’Energie, Basile Atangana Kouna, la situation locale s’améliore depuis que la réforme de l’hydraulique en ville et en campagne a permis de scinder l’ancienne compagnie des eaux et distingue une société de patrimoine, la Camwater, qui investit pour le compte de l’Etat dans les infrastructures primaires, de l’exploitant privé de ces réseaux, distributeur aux consommateurs finaux.

Toutefois, de l’assemblée de Douala appelle d’autres initiatives capables de combler la demande croissante. La rencontre permettra donc, entre autres, d’examiner les moyens d’insérer dans les réseaux africains les technologies appropriées récentes. En même temps que les modes de management des compagnies des eaux pourront être comparés afin d’en dégager les bons points transférables d’une administration vers une autre.


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Des experts parlent du droit militaire et du droit de guerre pour la paix à Yaoundé

Le sujet est au centre des concertations entamées lundi dans le cadre du 11e congrès de la Société internationale de droit militaire et de droit de la guerre

Le 11e congrès de la Société internationale de Droit militaire et de Droit de guerre (SIDMDG) s’est ouvert lundi, 29 juin 2015, à l’Ecole supérieure internationale de guerre de Yaoundé. Au menu de la rencontre des experts, la question du droit militaire et droit de guerre au service de la paix en temps de guerre.

Les travaux devront permettre l’élaboration d’un manuel sur le droit international applicable aux opérations de soutien à la paix, pour la conception d’un plan de formation et de préparation desdites opérations. Y participent, une cinquantaine d’experts venus des Etats-membres SIDMDG (dont le Cameroun) et représentants des organisations internationales (ONU, UE, OTAN, UA, CICR, CEEAC, CEDEAO), appelés à réfléchir sur la recherche et l’harmonisation des droits internes en matière de promotion de paix en temps de guerre. L’objectif étant de garantir la protection des droits fondamentaux des civils en temps de guerre et de faciliter les procédures de demande d’indemnités pendant les opérations de paix.

Les experts camerounais ont également la charge de démontrer l’évolution de l’application du droit international humanitaire au sein des forces de défense camerounaises.

La cérémonie d’ouverture des travaux, qui s’achèvent ce mardi, était présidée par le secrétaire d’Etat auprès du ministre délégué à la présidence chargé des Anciens combattants et Victimes de guerres, Koumpa Issa, représentant le ministre Edgard Alain Mebe Ngo’o.


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Douala: un congrès de l’UPC interdit et évacué

Jeudi en milieu d’après-midi, une escouade de policiers a fait évacuer l’hôtel à Douala où se déroulait le rassemblement qui avait été interdit deux jours auparavant

Jeudi 14 août, en milieu d’après-midi, une escouade de policiers a fait évacuer l’hôtel à Douala où se déroulait le rassemblement de l’Union des populations du Cameroun (UPC) qui avait été interdit deux jours auparavant par la sous-préfecture. L’UPC est révoltée.

L’UPC, parti historique du Cameroun, est scindé en deux: une UPC rattachée au pouvoir et une UPC toujours rangée dans l’opposition. Le sous-préfet de Douala ne veut pas de la deuxième. Mardi 12 août, il décide d’interdire son congrès prévu du 14 au 16 août. Pour lui, l’UPC d’opposition sème la confusion.

Mais l’«UPC des fidèles» comme ils aiment se faire appeler, passe outre l’interdiction et se réunit jeudi matin à l’hôtel Beausejour de Douala. La matinée se déroule sans accroc malgré une surveillance policière en civile.

Aux alentours de 13 heures, le sous-préfet accompagné d’une vingtaine de responsables policiers font irruption dans l’hôtel, ordonne son évacuation et fait interpeller le gérant. Les 200 membres de l’UPC obtempèrent. Une vingtaine s’en va soutenir le propriétaire de l’hôtel arrêté au commissariat spécial de Douala.

Contacté par RFI, Alexis Ndema, le président de l’UPC, dénonce un abus d’autorité. Il se déclare prêt à attaquer en justice les responsables administratifs de la ville. Interrogées sur cette affaire, les autorités de la capitale économique du Cameroun n’ont pas souhaité réagir.

Des militants de l’UPC
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Eglise: Le Cameroun abritera le congrès panafricain des catholiques laïcs

Du 04 au 09 septembre 2012, les invités plancheront sur le thème «Vous êtes le sel de la terre, vous êtes la lumière du monde»

Plus de 300 participants, représentant les conférences épiscopales et différents mouvements africains, sont attendus à Yaoundé, pour réfléchir à l’évolution du laïcat dans l’église. Le congrès essayera de mettre en lumière le propre de la vocation des laïcs dans un contexte aussi particulier que le continent africain et insistera sur la nécessité d’une formation adéquate de ces derniers. Les journées seront ponctuées par des conférences, tables rondes et bien sûr, prières et célébrations eucharistiques. Parmi les thèmes qui seront abordés, on a la vocation et la mission des fidèles laïcs, la formation et l’initiation en Afrique, les fidèles laïcs au service de l’ cuménisme et du dialogue interreligieux, les fidèles laïcs, sel de la terre d’Afrique et lumière d’un monde. Une place sera donnée à la réflexion sur les femmes avec le thème : La valorisation du rôle de la femme africaine dans l’édification des communautés chrétiennes et de la société. Et les jeunes ne seront pas en reste avec le thème : Les jeunes d’Afrique, don de Dieu et espérance pour l’Église et pour la société. Les travaux s’achèveront dimanche 09 septembre par l’acte de confiance des laïcs africains à la Vierge Marie et l’envoi missionnaire des congressistes.

Après la journée mondiale des malades en 2005, le congrès mondial de la pastorale des prisons en août 2011 et le congrès panafricain du Renouveau charismatique également en août 2011, l’Église catholique camerounaise s’apprête ainsi à célébrer le laïcat à l’échelle continentale. Ce rassemblement a pour but « d’encourager les fidèles laïcs à mieux témoigner de leur foi sur le continent africain ». En janvier 2012, une mission du Saint-Siège a séjourné à Yaoundé, pour préparer cette rencontre, sous la direction de Mgr Joseph Clemens, Secrétaire du Conseil pontifical pour les laïcs. Mgr Clemens a situé le contexte du congrès, précisant qu’il permettra «de prolonger la réflexion sur les messages délivrés par les Souverains Pontifes lors de leurs voyages apostoliques en Afrique».

C’est l’Université catholique d’Afrique centrale de Yaoundé qui accueillera les conférences et son campus de Nkolbisson sera lieu d’hébergement des congressistes. Les célébrations auront lieu en la cathédrale Notre-Dame des Victoires et en la basilique Marie Reine des Apôtres de Mvolyé.

Le Cameroun va abriter le congrès panafricain des laïcs
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Cameroun: Douala accueille Paul Biya

La capitale économique du Cameroun accueille le président candidat, pour un deuxième voyage de campagne électorale

Le président camerounais Paul Biya, candidat à sa propre succession pour l’élection présidentielle du 9 octobre prochain, est à Douala la capitale économique du pays ce jeudi 06 septembre à partir de 12 heures. Mardi, alors qu’il effectuait le voyage de Maroua, des équipes de son escorte et aussi de nombreuses unités de la garde présidentielle ont été aperçues sur la route qui relie Douala à Yaoundé la capitale politique. Des passagers d’un autobus qui faisaient des commentaires à ce propos ont plus pensé que le cortège attendrait Paul Biya à Douala Pour le conduire à Kribi dans la région du sud, où dit-on il serait attendu pour l’inauguration des travaux de construction du port en eau profonde dans cette localité. Autre indice, l’un des camions podium géants qui anime certaines mobilisation du RDPC, a été lui aussi aperçu à l’entrée de la ville de Douala, dans l’après midi du mercredi 5 septembre. Le dernier fait marquant aura été le renforcement du dispositif sécuritaire dans le quartier administratif de Bonanjo, où forces de l’ordre régulières et garde présidentielle sont visibles depuis mercredi soir.

C’est sa deuxième sortie officielle de campagne, après deux jours passés à Maroua, dans la région de l’extrême nord du pays. Le président sortant et candidat du parti au pouvoir (RDPC), devrait selon son agenda, passer deux jours dans la capitale économique, avec la tenue ce jeudi d’un grand meeting à la place de l’UDEAC. Il devrait aussi arriver dans un contexte marqué par le ralliement de l’UPC version Kodock, une des formations politiques influentes dans la région. Le président Biya trouvera aussi une communauté Sawa (Autochtones) en principe acquise à sa cause. Des chefs de l’ensemble de cette communauté ont tenu des réunions pour appeler leurs sujets à voter pour Paul Biya. Mais dans cette partie du pays, les consignes de chefferies sont moins suivies que dans la grande région du nord par exemple. Paul Biya arrive aussi dans une ville déchirée entre divers intérêts politiques et économiques. Depuis 1992 et sa période forte des « villes mortes » le RDPC n’a pas réussi à reconquérir complètement la ville de Douala, qu’elle partage encore avec le Social Democratic Front (SDF) de l’adversaire John Fru Ndi. Douala reste aussi une ville très indifférente à l’égard du pouvoir de Yaoundé. Malgré ses 3 millions d’habitants estimés, elle fait parti des localités qui ont connu le moins de nouvelles inscriptions sur des listes électorales.

Au cours de son intervention, le président Biya devra se prononcer sur les querelles qui divisent son parti dans cette ville. Mais surtout, il devra tenir le discours de la franchise face au milieu des affaires lui aussi très divisé. Malgré la mise en place d’institutions d’échange, les investisseurs nationaux principalement, sont encore très critiques à l’endroit des politiques économiques adoptées par Yaoundé. Le renforcement des capitaux et des investissements des nationaux sont aussi une des revendications des investisseurs camerounais. Pourtant à côté de cela, le candidat du RDPC devra aussi rassurer les investisseurs étrangers qui sont les plus importants avec une implication proche de 60% sur le Produit Intérieur Brut. (PIB). Ils constituent la principale pression de l’environnement économique sur le pouvoir. Plusieurs de ces entreprises sont françaises. La France reste le premier investisseur étranger au Cameroun avec une centaine de filiales employant quelque 30 000 personnes et plus de 200 entreprises appartenant à des ressortissants français dans tous les secteurs d’activité, peut on lire sur le site de l’ambassade de France. A contrario cependant, le président devra pouvoir inviter les investisseurs étrangers à plus s’impliquer dans le pays, en ouvrant par exemple davantage leurs capitaux aux investisseurs locaux, à travers notamment le marché financier. Paul Biya devra enfin rassurer le vaste secteur informel et celui des PME, leur apporter des réponses concrètes sur l’accès aux financements. Il devra aller au-delà de la simple banque des PME et des mesures incitatives, pour présenter un vrai programme de renforcement de l’économie. Le candidat Biya ne manquera sûrement pas de revenir sur l’incident des personnes armées sur le pont du Wouri, pour rappeler le besoin de paix et de sécurité. Mais dans une ville où le principal objectif des populations est la survie, seules des paroles aptes à permettre de sortir de cette situation seront les véritables bienvenues.

Paul Biya est à Douala ce jeudi 6 octobre 2011 (photo d’illustration)
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Cameroun: Paul Biya attendu à Maroua ce 4 octobre

Le président, candidat à sa propre succession, confirme ainsi une information qui circulait depuis le week-end

Le président Paul Biya se rend ce mardi 4 octobre 2011 à Maroua, la principale ville de la région de l’extrême nord du Cameroun. L’information qui circulait depuis le week-end, a finalement été confirmée par le cabinet civil de la présidence de la république. Vendredi 30 septembre dernier, plusieurs contingents de la garde présidentielle ont été aperçus embarquant dans le train en direction du Nord. Dans le même temps, de nombreux officiels ont pris le même train. « On part préparer la visite du grand boss », a affirmé l’un d’eux sous le couvert de l’anonymat. C’est la première descente sur le terrain de la campagne du président sortant, et candidat à sa propre succession à l’élection présidentielle du 09 octobre prochain. Mis à part Garga Haman Adji de l’Alliance Démocratique pour le Développement (ADD), l’ensemble de la classe politique de cette partie du pays, a rallié la cause du président Biya. Le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), parti du candidat président, devrait se retrouver côte à côte avec l’UNDP (Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès) de Maigari Bello Bouba, l’ANDP (Alliance Nationale pour la Démocratie et le Progrès) de Hamadou Moustapha, le FSNC (Front pour le Salut National du Cameroun) du ministre Issa Tchiroma et le Mouvement démocratique pour la défense républicaine (MDR) de Dakolé Daïssala, qui dans un meeting a demandé à ses militants de voter pour le président Paul Biya.

Le président candidat se rend donc en terrain ami. Mais la visite survient quand même alors que s’efface tout doucement le scandale des révélations de Wikileaks, sur des propos attribués à une des élites de la région, le Vice premier ministre en charge de la justice Amadou Ali. Cette visite est aussi l’une des plus difficiles pour le président parce qu’il devra faire des promesses non pas à un seul allié, mais à quatre , qui ont fortement fait campagne pour lui chacun dans le cadre de son parti. Pour sa première sortie, le président ne manquera pas de faire savoir son programme politique et surtout devrait revenir sur la dotation d’une université à la région comme promis en 2004. La descente du président Biya sur le terrain de la campagne se fait alors que son parti est déjà actif sur le terrain. Le Premier Ministre Philémon Yang s’est rendu le 27 septembre 2011 dans les localités de Kumba et Tiko, pour le lancement de la campagne du candidat du RDPC dans la région du Sud-ouest. Il a appelé les militants à plébisciter Paul Biya, le meilleur choix. Mercredi 28 septembre il était à Nkongsamba dans la région du Littoral. Quant au Coordonnateur opérationnel de la campagne, le Ministre René Sadi, il a été l’hôte des militants de Mbalmayo dans la région du Centre et jeudi 29 septembre, le Secrétaire Général du Comité Central du RDPC s’est rendu à Bafia toujours dans le Centre, pour lancer officiellement la campagne dans les départements du Mbam et Inoubou et du Mbam et Kim.

Paul Biya et son épouse, lors du congrès du Rdpc, le 16 septembre 2011
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Cameroun: Discours d’ouverture du congrès du Rdpc

Par Paul Biya, président du Rdpc

Discours d’ouverture et de Politique Générale du Président National du RDPC, S.E. Paul BIYA, à l’occasion du 3ème Congrès Ordinaire du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais.

Excellences,
Mesdames, Messieurs,
Mes chers Camarades,
Je voudrais d’abord vous dire combien je suis heureux de vous retrouver aujourd’hui, à l’occasion des assises du troisième Congrès Ordinaire du Rassemblement Démocratique du peuple Camerounais, notre grand parti.
Vous m’avez réservé, continuez à me réserver, à mon arrivée en ces lieux, un accueil enthousiaste et chaleureux avec cette touche spéciale propre aux militants du RDPC. J’en suis profondément touché et je tiens à vous en remercier très sincèrement.

J’exprime ma satisfaction aux Camarades des sections du Mfoundi et des sections environnantes pour leur impressionnante mobilisation dont l’ampleur témoigne de la vitalité et de la force de notre grand Parti.
Je remercie tout particulièrement le Président de la section du Mfoundi II, le Camarade Luc Assamba pour ses souhaits de bienvenue et les propos aimables qu’il a tenus à mon endroit.

Je salue la présence parmi nous des Chefs des Missions Diplomatiques et des Représentants des Organisations Internationales, ainsi que celle des observateurs, de nos distingués invités et des représentants des formations politiques nationales et étrangères. Leur présence nous honore et nous réjouit ; elle témoigne des bonnes relations que nous entretenons et de l’importance que nous y attachons réciproquement.

Mesdames, Messieurs,

Avant toutes choses, permettez que je vous invite à rendre hommage à la mémoire de nos camarades qui nous ont quittés depuis notre dernière rencontre. Je vous prie de bien vouloir vous lever et d’observer une minute de silence en leur mémoire .
Je vous remercie
Chers camarades,

Le RDPC tient une place prépondérante et joue un rôle majeur dans la vie politique nationale. Nos militants et nombre de nos concitoyens nous ont accordé leur confiance et notre devoir est de leur rendre compte de l’usage que nous avons fait de cette confiance. Dès sa naissance, le RDPC a fait le choix de la modernisation. Nos présentes retrouvailles nous donnent l’occasion de consolider notre engagement envers la modernité et le changement, dans un environnement international marqué par des bouleversements aussi fulgurants que complexes.

Deux événements majeurs ont donc ponctué notre vie politique depuis notre dernière rencontre : L’avènement d’Elecam et la modification en 2008 de certaines dispositions de notre Constitution.

La création d’Elecam est venue consacrer une étape décisive dans la modernisation de notre système électoral. Le rôle des partis politiques a été renforcé et la société civile est maintenant impliquée dans la gestion du processus électoral. Les administrations publiques peuvent prêter leur concours à Elecam dans l’exécution de ses missions, et le pouvoir judiciaire peut intervenir en amont du processus électoral avant tout contentieux éventuel.

L’indépendance et la neutralité d’Elecam sont garanties, tout comme la bonne organisation technique et matérielle des scrutins, au même titre que l’ordre et la sécurité des opérations de vote. La révision de la Constitution intervenue à l’issue de la session ordinaire de l’Assemblée Nationale de mars 2008 a porté sur deux principaux points : D’abord la levée de la limitation des mandats présidentiels et la mise en mouvement d’une dynamique pour parachever le processus de décentralisation.

Par cette double mutation, nous avons voulu rétablir le peuple souverain dans la plénitude de ses prérogatives quant au choix de ses gouvernants et à la conduite de sa destinée. 3 3
Avec l’entrée en action effective d’Elecam, les élections de 2011 se dérouleront donc dans un contexte tout à fait nouveau. En confiant à notre parti ainsi qu’à moi-même le pouvoir de décision et de gestion des affaires publiques, le peuple camerounais a fait du RDPC, de son Président National et du projet politique qu’ils incarnent, les principaux garants de ses espérances, de son destin et de l’avenir de notre beau pays.

Qu’avons-nous donc fait des espoirs fondés sur nous par nos compatriotes ?

Je répondrai sans ambages, en disant simplement que beaucoup a été fait, que beaucoup a été accompli, malgré les obstacles, malgré les difficultés et malgré les crises et leurs multiples conséquences.
Et j’ajoute, au risque de chagriner les champions de la critique pour la critique, au risque de peiner ceux qui ne voient que le mal partout, au risque de décevoir les ténors de la péroraison creuse, et d’affliger les bonimenteurs du chaos, j’ajoute dis-je que nous pouvons, . mieux, que nous devons être fiers des résultats que nous avons obtenus dans ces conditions si difficiles, pour le bien du Cameroun et du peuple camerounais.

En effet, dans un monde de plus en plus incertain, nous avons veillé à maintenir le cap là où de nombreuses nations, y compris parmi les plus avancées, peinent à conduire leur barque.

Au plan politique,

Nous avons poursuivi notre politique d’ouverture en direction des autres formations politiques et de la société civile. Nous avons toujours mis en avant le dialogue, la concertation, la participation à la réflexion sur les grands problèmes de la Nation.
Nous avons amorcé la phase de mise en oeuvre de la décentralisation par l’institution des Régions en lieu et place des Provinces, ainsi que le transfert des compétences de l’Etat vers les collectivités décentralisées plus proches des attentes des populations.

Au plan de la morale publique,
Le dispositif institutionnel pour lutter contre la corruption a été structuré, ainsi :
La Chambre des Comptes, qui juge de la régularité des comptes de l’administration publique et de ses démembrements, cette Chambre dis-je, est désormais fonctionnelle. La CONAC, ou Commission Nationale Anti-Corruption est passée de la phase pédagogique et de sensibilisation à une phase véritablement opérationnelle

A ces deux structures, s’ajoute l’action de l’Agence Nationale d’Investigation Financière, du Contrôle Supérieur de l’Etat, de l’Agence de Régulation des Marchés Publics, de celle des différentes commissions ministérielles de lutte contre la corruption, des commissions de passation des marchés placées auprès des institutions publiques et parapubliques, sans oublier le rôle répressif des juridictions nationales traditionnelles.

Grâce à ce dispositif, d’importants résultats ont été obtenus dans la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics.
Toutefois, comme vous le savez, beaucoup reste à faire sur ce terrain très sensible. Sachez, Mesdames, Messieurs et Chers Camarades, que ma détermination à combattre ce fléau est totale et que la lutte contre la corruption va se poursuivre en s’in-ten-si-fiant, sans complaisance, sans discrimination, indépendamment du statut social ou de l’appartenance politique des personnes incriminées. Personne ne pourra se considérer comme étant au-dessus des lois.

Au plan de l’économie,

Lors de la Campagne présidentielle de 2004, j’avais annoncé une politique de « Grandes Ambitions » pour imprimer un nouvel essor à notre économie. La première étape de ce programme fut la stabilisation des finances publiques qui avaient été mises à mal par les effets de la crise et les contraintes de l’ajustement structurel. Aujourd’hui, grâce à une rigueur budgétaire retrouvée, et aux sacrifices consentis par le peuple camerounais, nos finances publiques sont revenues à une meilleure orthodoxie.
Mais les contraintes exercées sur l’économie nationale par les impératifs de notre redressement ont sensiblement compromis notre capacité d’investissement et nous n’avons pas pu agir comme nous le souhaitions. Tirant les conséquences de cet état de fait, j’ai décidé d’engager le Cameroun dans une nouvelle stratégie pour la Croissance et l’Emploi visant à faire de notre pays, un pays émergent à l’horizon 2035.
Pour mener à bien cette politique, nous devons axer nos efforts sur l’accélération de la croissance, adossée à une bonne gouvernance et à une gestion stratégique optimale des affaires publiques. Nous devons donc également poursuivre nos efforts de renforcement de l’Etat de Droit en vue d’assurer la sécurité des biens et des personnes, l’amélioration de l’environnement des affaires et l’accès du citoyen à l’information.
La décentralisation est amorcée pour un accroissement substantiel du rôle économique des régions et l’émergence d’une véritable fonction publique locale débarrassée des tares qui affectent la fonction publique nationale.

En effet, notre fonction publique doit se moderniser, elle doit tourner le dos à l’attentisme, à l’inertie, à l’immobilisme, pour devenir plus efficiente et se donner une éthique à la mesure des enjeux et résolument tournée vers la satisfaction de l’intérêt général.

Chers Camarades,
Cette vision de l’avenir, celle d’un Cameroun émergent auquel nous aspirons tous, nous l’avions baptisée en 2004 « Les Grandes Ambitions». Cette vision est en train de devenir une réalité. En effet, toutes les études concernant notre programme de « Grandes Ambitions » sont réalisées et nous avons obtenu les financements.

Camarades, chers militants,

Les « Grandes Ambitions » d’hier vont devenir les « Grandes Réalisations ». Et à partir de janvier 2012, le Cameroun sera transformé en un immense chantier ! Ces « grandes réalisations » vont prendre corps avec les grands projets structurants dont certains sont déjà en cours d’exécution.
Il s’agit, dans le domaine de l’énergie,
– des barrages hydroélectriques de Lom Pangar, Memve’ele, et Mekin, Nachtigal et Song Ndockayo,
– de la centrale de gaz de Kribi,
– de la centrale thermique de Yassa,
– du Yard pétrolier de Limbé.
Il s’agit, dans le domaine des transports, de l’aménagement des structures routières, tel le deuxième pont sur le Wouri, des structures portuaires, avec notamment le port en eau profonde de Kribi et celui de Limbé, et aussi des structures ferroviaires destinées à accompagner l’exécution des grands projets porteurs de croissance. Il s’agit également de la reprise des activités d’une Compagnie Nationale de transport aérien avec le lancement de « Camair Co ».

Chers Camarades,

L’agriculture et d’une manière plus générale, tout ce qui touche au monde rural, est un aspect essentiel et vital du développement de notre pays. L’agriculture constitue une mine de richesses énorme pour notre pays, mais son potentiel reste encore largement sous exploité. La conséquence la plus paradoxale est que notre pays, pour nourrir ses populations, est obligé d’importer des denrées que non seulement il pourrait produire, mais aussi qu’il pourrait exporter. et ceci évidemment aggrave le déficit de notre balance commerciale au lieu de le résorber.
Une telle situation n’est pas tolérable.

La nouvelle politique annoncée au Comice Agricole d’Ebolowa vise à positionner le secteur primaire à l’avant-garde de nos exportations. Pour ce faire, l’amélioration du cadre de vie des populations rurales est également au coeur de nos préoccupations avec l’intensification des programmes d’accès à l’eau potable et d’électrification par une utilisation optimale des sources d’énergie alternatives, notamment.

Sur le terrain social, les secteurs de l’habitat social, de la santé et de l’éducation sont l’objet de toute notre attention. Au plan de l’habitat social, nous avons engagé un programme de construction de 10 000 logements sociaux. Au regard de l’ampleur des besoins, il me semble que ce programme n’avance pas à la cadence souhaitée. J’ai donc demandé au Premier Ministre de relancer au plus vite ce programme, en concertation avec l’ensemble des secteurs institutionnels impliqués.

Au plan de la santé, nous poursuivrons le programme d’accroissement des infrastructures hospitalières de proximité en les combinant aux établissements hospitaliers de référence. A cet effet, je suis heureux d’annoncer la mise en service prochaine de l’hôpital de référence à vocation régionale de Sangmélima et le début des études en vue de la construction de l’hôpital général de Bamenda. Par ailleurs, il est temps de moderniser notre système d’Assistance et de Prévoyance Sociale en vue de parvenir à la mise en place d’un dispositif de Sécurité Sociale universelle.

Au plan de l’éducation, l’accent continuera d’être mis sur l’amélioration de l’accès à l’éducation de base et aux premiers cycles des enseignements secondaires, général ou technique. L’objectif à terme demeure celui de former des jeunes prêts à relever le défi de l’emploi ou à accéder à l’enseignement supérieur, lui-même en pleine rénovation à travers le renforcement de la professionnalisation.

Chers Camarades,

Le Cameroun que nous nous efforçons de construire, nous le bâtissons pour assurer une qualité de vie meilleure aux générations présentes, mais aussi à celles à venir, . nous bâtissons pour le présent et pour le futur. Le présent et le futur, c’est d’abord la jeunesse. La jeunesse camerounaise est à l’image de toutes les jeunesses dans le monde : elle est angoissée sur son présent et inquiète sur son avenir. A l’origine de cela, les incertitudes sur l’emploi. Nulle part dans le monde il n’existe de remède miracle au problème de l’emploi des jeunes. Faut-il pour autant baisser les bras et se soumettre à je ne sais quelle fatalité ?

Bien évidemment NON !!!

Nous avons déjà consacré à la formation de la jeunesse plus d’un cinquième du budget de l’Etat et nous devons imaginer tous ensemble des axes de solutions innovantes qui engagent autant la communauté nationale que les jeunes eux-mêmes. Pour sa part, l’Etat continuera de jouer son rôle pour contribuer à l’épanouissement des jeunes et, le cas échéant, en prenant des mesures exceptionnelles.

C’est dans ce sens que j’ai prescrit au Premier Ministre Chef du gouvernement de faire procéder cette année à un recrutement spécial de 25 000 jeunes dans la fonction publique. Mais il faut savoir que l’emploi des jeunes dépend avant tout de notre capacité à créer des richesses. La quête de cette prospérité ne saurait être l’affaire de l’Etat tout seul. Toutes les composantes de la Nation sont concernées et en particulier le secteur privé, premier créateur de richesses du pays, et qui est un partenaire incontournable dans notre lutte contre le chômage.

J’annoncerai bientôt un plan concret pour la création de plusieurs milliers d’emplois. Ce plan sera axé sur la mise en place d’incitations propices à la création d’entreprises de toutes tailles par le secteur privé et notamment par les jeunes, dans tous les secteurs de l’économie, de l’agriculture aux arts, en passant par l’industrie et les services. Nous envisageons aussi de créer des conditions favorables à une meilleure transformation du secteur informel en un secteur formel bien structuré et plus conforme aux contraintes de la jeunesse.

La jeunesse doit s’investir davantage en milieu rural, riche de gisements d’emplois. Le secteur de l’économie culturelle est également un secteur porteur pour l’emploi des jeunes. Grâce à notre exceptionnelle diversité le Cameroun est une « mine d’or touristique » et donc un excellent site d’investissement dans les divers domaines de la culture. Le sport est aussi un secteur porteur de richesses.

Les technologies de l’information et de la communication ouvrent de nouvelles voies d’expression et d’épanouissement aux jeunes.
Vous le constatez, pour les jeunes les gisements d’emploi sont nombreux, à condition qu’ils envisagent la vie avec détermination, humilité et probité, endurance et abnégation, intelligence et observation pour savoir tirer profit des mutations qui s’opèrent dans le monde.
Ce n’est pas en restant en situation d’attente, ni en espérant tout de l’Etat qu’ils trouveront une solution, alors je leur dis : INNOVEZ, CREEZ, et surtout OSEZ ! Ce dont nous avons besoin aujourd’hui pour assurer le développement du Cameroun, ce sont, bien sûr d’hommes et de femmes entreprenants, dotés d’un bon bagage culturel et technique, mais ce sont également d’hommes et de femmes courageux, nantis d’un bon bagage éthique, moral, voire spirituel, profondément acquis aux idéaux d’intégrité et de justice, respectueux de la chose publique. C’est à ces conditions que notre pays pourra parvenir à l’émergence. C’est également dans cette optique que j’ai récemment réactivé le Service National de Participation au Développement. La mise en place en décembre 2009 du Conseil National de la Jeunesse témoigne bien de leur souci de responsabilisation qu’il convient d’encourager et de conforter.

Nous devons redonner l’espoir à nos jeunes, c’est pourquoi, tant dans le processus de rénovation de notre parti que dans la gestion des charges publiques, nous encouragerons plus encore le rajeunissement des appareils dirigeants. Faire une place significative à la jeunesse, c’est la préparer à prendre la relève, notre relève. C’est pourquoi j’encourage nos jeunes à participer davantage à la vie politique, le premier symbole de cet engagement se traduisant par l’exercice responsable de leur droit de vote, lors de la prochaine élection présidentielle d’octobre.

Je voudrais maintenant m’adresser spécifiquement à la femme camerounaise pour lui dire que notre vision du développement a toujours considéré la promotion du genre féminin comme un facteur prioritaire de notre réussite collective. Ce que nous projetons à l’horizon 2035 va plus loin.
Nous souhaitons réduire les pesanteurs que comportent certaines coutumes et traditions. Nous souhaitons renforcer les mesures visant l’épanouissement de la femme, ce sur les plans intellectuel et des valeurs familiales. Sous mon impulsion, la participation de la femme aux processus de décision s’est nettement améliorée. Nous allons la faire progresser encore aux plans politique, administratif et professionnel.

Chers Camarades,
Avec le concours de la grande majorité des Camerounais et grâce à notre parti, le Cameroun est en mouvement. Beaucoup de choses ont été faites, beaucoup de choses sont en train de se faire, beaucoup de choses encore sont à venir. Toutes sont porteuses de bien-être et de progrès social. Nous entendons faire davantage en imprimant une nouvelle dynamique à la vie de la Nation. Mais pour préserver les acquis et maintenir l’espoir, nous devons toujours et toujours nous en remettre à nos valeurs fondamentales : la Paix, l’Unité, la Solidarité.

La Paix, l’unité et la solidarité sont des valeurs avec lesquelles on ne transige pas. Nous serons toujours implacables, inflexibles et irréductibles dans le refus de la violence et de la force, préconisées par certains comme moyen d’expression ou de revendication politique dans notre pays. Je le répète, le Cameroun dispose d’un cadre légal d’expression des libertés fondamentales : liberté politique, liberté syndicale, liberté de culte, liberté d’opinion, liberté de circulation, liberté de la presse et bien d’autres encore. Face aux enjeux de ce monde en mutation rapide, nous devons unir nos énergies pour qu’au-delà de nos différences, nous puissions relever tous ensemble les défis du futur.

Mes Chers Camarades,

La célébration des cinquantenaires de l’indépendance et de la réunification de notre pays nous a donné l’occasion de repenser notre présent et notre avenir à la lumière de notre passé. Nous avons retenu de cette réflexion que le peuple camerounais est un peuple jaloux de son indépendance, et c’est en toute indépendance que le Cameroun nourrit ses relations avec les autres pays du monde.

Nous avons retenu aussi l’attachement des Camerounais aux valeurs de Paix, d’Equité et de Solidarité qui constituent le socle de notre action diplomatique. Nous les portons du mieux que nous pouvons dans un monde en proie à des bouleversements inédits qui ébranlent les équilibres et instaurent l’instabilité. A titre d’exemple, c’est grâce à la volonté commune de nos deux pays qu’une solution pacifique a été trouvée lors du différend frontalier de Bakassi. C’est bien la preuve que la paix est possible dans le monde, à condition bien sûr que les parties aux divers conflits fassent montre de volonté politique et fassent confiance aux instruments internationaux que les Etats se sont librement donnés.
Nous menons la bataille de l’équité pour un juste partage des responsabilités entre tous les continents à l’échelle des relations internationales. C’est le sens du combat que nous menons en faveur d’une place pour l’Afrique au Conseil de Sécurité des Nations Unies.
Enfin notre plaidoyer vise à plus de solidarité entre les peuples : solidarité dans le combat contre la pauvreté et la précarité, solidarité face aux nouvelles contraintes écologiques, solidarité face aux menaces qui pèsent sur la paix et tout particulièrement, solidarité face à la menace terroriste.
Cette solidarité nous entendons la construire d’abord au sein de la zone CEMAC dont nous devons parachever et dynamiser le processus d’intégration. Nous entendons également la soutenir au sein de l’Union Africaine dont la voix doit résonner avec plus d’écho sur la scène mondiale.

Chers Camarades,

Je viens d’exposer dans leurs grandes lignes les enjeux majeurs de notre projet d’émergence pour notre société. Le Parti est et doit rester un catalyseur essentiel de ce projet. Les Camerounais nous font confiance et il nous appartient de continuer de mériter cette confiance. Nous la mériterons par l’exemple que nous donnerons de rigueur et de moralisation.

La protection de la fortune publique, la lutte contre la corruption, la primauté de l’intérêt général doit s’imposer aux militants de notre parti. Les cadres du parti, les ministres, les directeurs généraux et les députés issus des rangs du RDPC doivent montrer l’exemple. Par ailleurs, nous devons intensifier le travail d’occupation du terrain pour dialoguer, discuter, porter le message de la paix, de l’unité et du développement, pour expliquer les objectifs de notre politique, susciter l’adhésion.
Nous devons également continuer d’encourager le débat intérieur au sein de notre famille politique.
En fait, le RDPC doit demeurer un cadre d’ouverture au sein duquel le dialogue, la tolérance, la discussion et le débat continueront d’être les moteurs de l’action.

A nos camarades qui vivent à l’extérieur de nos frontières, je tiens à rappeler qu’ils doivent se comporter en promoteurs et défenseurs de nos idéaux auprès de leurs pays d’accueil, demeurer vigilants pour contrer toute tentative de désinformation ou de diffusion d’une image négative de notre pays. Le Cameroun attend de sa diaspora qu’elle participe aussi à l’ uvre de construction nationale ; c’est dans le souci d’associer pleinement cette diaspora à la grande dynamique républicaine, que j’ai promulgué, après approbation du Parlement, une loi leur ouvrant le droit de vote.

Mes chers Camarades,

Les convulsions qui secouent le monde, les mutations qui bouleversent les équilibres internationaux, la montée en puissance des pays émergents, les revendications populaires nombreuses sont autant de signes qui montrent à quel point le monde est en train de changer, et avec lui les problématiques qui s’imposent à nous. Sachons-nous doter de tous les outils nécessaires pour y répondre.
– Pour cela le RDPC doit demeurer un Parti fort dans un Etat fort,
– Un Parti Moderne dans un monde en pleine mutation
– Un Parti ambitieux dans un pays en voie d’émergence.

C’est dans la force de nos convictions et dans la ferveur de notre militantisme que nous devons trouver l’énergie nécessaire pour demeurer mobilisés. C’est dans ce réservoir éthique que nous devons puiser pour faire vivre ce parti par-delà les âges.

Ayons pleinement conscience de notre responsabilité historique et travaillons tous ensemble dans cet esprit pour demeurer le plus grand et le premier parti que nous sommes aujourd’hui. C’est l’appel que je vous lance à tous en cette circonstance exceptionnelle. C’est sur cet engagement majeur auquel je vous convie instamment, tous unis et en ordre de bataille, que je déclare ouvert le troisième Congrès ordinaire du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais, le Congrès de la nouvelle dynamique, pour un RDPC toujours plus fort au service du peuple camerounais.

Vive le RDPC, notre grand parti,
Vive le Cameroun,
Je vous remercie.

Paul Biya, président du Rdpc
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Congrès du RDPC: Le président parle de relève politique pour les jeunes camerounais

Prononçant le discours d’ouverture à l’occasion du congrès du RDPC, Paul Biya, a évoqué la possibilité d’une relève par des jeunes

L’héritage politique abordé.
Le président Paul Biya du Cameroun, mais aussi président national du rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), parti au pouvoir depuis 26 ans, a abordé ouvertement jeudi 15 septembre 2011, la question de la relève politique au Cameroun, par les jeunes. Il prononçait un discours à l’occasion de l’ouverture du congrès de son parti, le troisième depuis sa création en 1985.

Nous devons redonner l’espoir à nos jeunes, c’est pourquoi, tant dans le processus de rénovation de notre parti que dans la gestion des charges publiques, nous encouragerons plus encore le rajeunissement des appareils dirigeants. Faire une place significative à la jeunesse, c’est la préparer à prendre la relève, notre relève. C’est pourquoi j’encourage nos jeunes à participer davantage à la vie politique, le premier symbole de cet engagement se traduisant par l’exercice responsable de leur droit de vote, lors de la prochaine élection présidentielle d’octobre.
Paul Biya, le 15 septembre 2011

C’est la première fois que le président Paul Biya aborde de manière directe, la possibilité de passer le flambeau à une génération de jeunes politiciens. A ces jeunes, Paul Biya fait la promesse de bien d’autres choses. J’annoncerai bientôt un plan concret pour la création de plusieurs milliers d’emplois. Ce plan sera axé sur la mise en place d’incitations propices à la création d’entreprises de toutes tailles par le secteur privé et notamment par les jeunes, dans tous les secteurs de l’économie, de l’agriculture aux arts, en passant par l’industrie et les services a ajouté le président national du RDPC, appuyant le rappel de l’opération initiée par lui du recrutement de 25 000 jeunes. Il a enfin exhorté la jeunesse dans ce domaine, à oser et à ne pas être attentiste.

Ce n’est pas en restant en situation d’attente, ni en espérant tout de l’Etat qu’ils trouveront une solution, alors je leur dis : INNOVEZ, CREEZ, et surtout OSEZ ! Ce dont nous avons besoin aujourd’hui pour assurer le développement du Cameroun, ce sont, bien sûr d’hommes et de femmes entreprenants, dotés d’un bon bagage culturel et technique, mais ce sont également d’hommes et de femmes courageux, nantis d’un bon bagage éthique, moral, voire spirituel, profondément acquis aux idéaux d’intégrité et de justice, respectueux de la chose publique. C’est à ces conditions que notre pays pourra parvenir à l’émergence.
Paul Biya, le 15 septembre 2011

Une relève pour quel héritage? À ce sujet le discours présidentiel a peu changé des autres, mise à part sa longueur (13 pages) et sa durée (45 minutes). 15 ans après le dernier congrès de ce parti, le président national du RDPC retient deux moments forts. D’une part l’avènement d’ELECAM (Elections Cameroun) en charge de l’organisation des élections transparentes au Cameroun et en lequel le président Biya a toute confiance. Autre fait majeur évoqué, la modification de la constitution en 2008, qui a surtout permis de rendre effective la décentralisation, mais a permis aussi la levée du verrou de limitation des mandats. La fin pacifique du différent frontalier entre le Nigéria et le Cameroun à propos de Bakassi ne semble plus faire recette. Passé aussi sous silence, le grand échec économique du document de stratégie pour la réduction de la pauvreté (DSRP), dont le coût social reste non estimé.

Le président Paul Biya à l’ouverture du congrès du Rdpc, le 15 septembre 2011
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. Mais avec dans le patrimoine de grandes réalisations en orbite
Aux jeunes le président Biya a également présenté le gage de l’éthique. Ce dont nous avons besoin aujourd’hui pour assurer le développement du Cameroun, ce sont, bien sûr d’hommes et de femmes entreprenants, dotés d’un bon bagage culturel et technique, mais ce sont également d’hommes et de femmes courageux, nantis d’un bon bagage éthique, moral, voire spirituel, profondément acquis aux idéaux d’intégrité et de justice, respectueux de la chose publique a-t-il fait savoir. Le président a aussi promis l’amélioration des logements sociaux. Mais les projets actuels même portés à leurs termes ne logeront pas plus de 100 000 du million de demandeurs de logements dans les grandes villes camerounaises. Le président a aussi promis un pays où l’assurance maladie sera effective. Paul Biya est enfin revenu sur les grandes ambitions, pour dire que dès 2012, on passait à l’étape des grandes réalisations. La vérité est que sur les 18 projets dits structurants de ces grandes ambitions, à peine 7 sont bouclés sur le plan financier et pourront effectivement démarrer dès 2012. Il aura fallu 7 longues années pour les préparer. 10 autres sont encore en « examen approfondi ».

Chantal Biya et d’autres femmes de l’Ofrdpc au palais des congrès le 15 septembre 2011
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Congrès RDPC: La délégation de l’Adamaoua conduite par Hamadjoda Adjudji

Elle est constituée de 85 délégués issus des différents départements que compte l’Adamaoua ainsi que des invités spéciaux

Parmi les différents invités spéciaux, les différents lamibés dont le lamido de Ngaoundéré, SM. Mohamadou Hayatou Issa, son homologue de Banyo, Mohamado Gabdo Yaya, ainsi que ceux de Tibati, Tignère et Meiganga. Le nombre exact de ces invités spéciaux ne sera connu que lors de l’ouverture des travaux au palais des Congrès de Yaoundé. Les délégations du Faro et Déo, du Mbéré, du Djerem et du Mayo Banyo sont logées à l’hôtel Prestige au quartier Etoudi, tandis que celle de la Vina a installé ses quartiers à l’hôtel Toungo au quartier Etoa Meki.

Arrivée à Yaoundé la veille, la délégation de la région de l’Adamaoua a eu toutes les attentions du comité d’organisation au sein duquel on retrouve des élites de la région, notamment, El Hadj Mohamadou Abbo Ousmanou, membre du Comité central et du Bureau politique du RDPC; le Dr. Hamadjoda Adjudji, membre du comité central, le ministre Baba Hamadou, le Dr. Aboubakary Sarky, Théophile Baouro entre autres. Au-delà de la participation financière de certaines élites de la région de l’Adamaoua à l’organisation générale de ce 3e congrès du RDPC, El. Hadj Nana Bouba, Pca de la Société alimentaire du Cameroun (SOACAM) et l’honorable Ali Bachir ont mené des actions personnelles dans le sens de l’hébergement des congressistes venus de leurs départements respectifs, à savoir le Mbéré et la Vina.

Pour une participation active de la délégation de l’Adamaoua, le Dr. Hamadjoda Adjudji multiplie les rencontres, soit deux réunions par jour. Selon les chefs de file de la région château d’eau du Cameroun, l’Adamaoua doit inscrire son nom en lettres d’or dans les annales de ce 3e congrès ordinaire du RDPC. A l’heure où s’ouvre ce conclave, une délégation de l’UNDP sillonne les cinq départements de la région pour expliquer aux militants, les raisons du soutien de la candidature du président Paul Biya à l’élection présidentielle de 2011.

Une vue des participants au Congrès2011 de Yaoundé
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La jeunesse Rdpc de l’Adamaoua a appelé à la candidature de Paul Biya

Sous l’égide des 30 sections Ojrdpc de la région, un meeting s’est tenu le 1er septembre à l’esplanade de la maison du parti de Ngaoundéré

Au lendemain de la convocation du corps électoral par le président de la République, les trente sections Ojrdpc que compte la région de l’Adamaoua ont voulu accorder leurs violons derrière leur président national. Ils l’ont témoigné ce jeudi 1er septembre 2011 à l’esplanade de la maison du parti Rdpc de Ngaoundéré. Pour les organisateurs de ce grand rassemblement, il était question de magnifier les grandes réalisions de Paul Biya en faveur de la région château d’eau du Cameroun depuis son accession à la magistrature suprême le 06 novembre 1984 et de lui réitérer le soutien indéfectible de la jeunesse rdpciste de la région. Au rang de ces réalisations, on peut citer les grands projets structurants en cours, le développement des infrastructures de communications, scolaires et universitaires.

Prenant la parole, l’honorable Ali Bachir, président de la section Ojrdpc Vina sud, par ailleurs député de la même circonscription politique, dira que l’Adamaoua bénéficie d’une attention particulière de la part de Paul Biya, car dit-il, nous avons des projets singuliers tels qu’il y en a pas dans d’autres parties du pays, en l’occurrence l’exploitation de la bauxite de Minim Martap dont le coût des investissements s’élève à 2,150 milliards de fcfa, la construction des tronçons routiers Garoua Boulai -Ngaoundéré et Bafoussam -Banyo Ngaoundéré. Le président Paul Biya a commencé ces chantiers et il n’y a que lui pour les achever, a-t-il martelé. D’où cet appel lancé par les militants Ojrdpc de la région pour l’encourager à se porter candidat pour les élections présidentielles du 9 octobre tout en promettant de lui assurer un plébiscite à 100%.

Le meeting qui s’inscrit dans la mouvance de la mobilisation nationale des jeunes du parti des flammes en faveur de la candidature de Paul Biya, était présidé par le représentant du secrétaire général du Rdpc, Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt. L’émissaire du comité central a qualifié de « meilleur choix », l’option des jeunes des sections Rdpc de l’Adamaoua. Lors de son allocution d’ouverture, il les a exhortés à uvrer pour la paix avant, pendant et après ces échéances. L’éclat de cette cérémonie était rehaussé non seulement par les autorités administratives, traditionnelles et religieuses de la région, mais également par de nombreuses élites intérieures et extérieures.

Les jeunes de l’Ojrdpc de l’Adamaoua ont apporté leur soutien à Paul Biya
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Congrès du RDPC: Les dates sont connues

Le congrès du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) est prévu les 15 et 16 septembre prochains

L’information a été donnée en début de weekend dernier. L’ordre du jour de ce congrès n’a pas été rendu public. Ce sera le troisième congrès ordinaire de ce parti depuis sa création en 1984. Si la date du congrès est fixée seulement aujourd’hui, dans les coulisses, on a beaucoup travaillé. De nombreux meetings ont été organisés avec différents motifs. Mobiliser les troupes, sensibiliser à l’inscription sur les listes électorales et surtout convaincre de ce que Paul Biya était le meilleur choix.

L’élection du président du parti ne semble pas être l’enjeu fondamental de cette grande rencontre. Selon de nombreux observateurs proches de cette formation politique, le congrès s’est imposé de lui-même plus pour régler des problèmes internes. « La question de l’élection du président national est une formalité, ce sera Paul Biya », affirme un cadre du parti sous le couvert de l’anonymat. Selon la même source, les vrais enjeux de ce congrès sont dans la refonte même du parti. Dans les coulisses, on apprend que de nombreux experts ont été consultés, à l’effet de faire des propositions de texte, qui permettraient au parti de faire son bond dans la modernité. De nombreux problèmes ont été posés comme l’âge d’aspiration au bureau de la section des jeunes du parti (OJRDPC). Aujourd’hui fixé à 30 ans, certains souhaitent le voir relevé. Autre préoccupation, celle de la section des femmes (OFRDPC). Plusieurs d’entre elles souhaiteraient voir bouger les choses, pour pouvoir elles aussi occuper des fonctions importantes. Les deux jours de congrès devraient préalablement permettre de régler ces questions, avant même le choix du président national.

Le congrès du Rdpc aura lieu les 15 et 16 septembre prochains
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Gouvernance: Deux jours de débats ouverts à Yaoundé

L’initiative est de la Banque Mondiale, en marge de la foire aux idées de développement organisé par le bureau du Catholic Relief Services

L’annonce des jours meilleurs
Un débat sur la gouvernance s’est ouvert au Palais de congrès de Yaoundé, la capitale camerounaise. Pour la journée du jeudi 14 juillet, trois thèmes ont été abordés. Sur la question des défis et opportunités de l’Afrique face au challenge des infrastructures, la démographie et ses institutions, l’intervention majeure aura été celle du directeur Afrique de la réduction de la pauvreté auprès de la Banque Mondiale. Profitant de l’occasion pour présenter le livre dont il a coordonné la parution, « The day After Tomorow (le jour d’après le lendemain) », il a fait savoir pour sa part, que tous les défis étaient permis à l’Afrique. Je suis porteur d’une bonne nouvelle. Au terme d’une période de cinq, nous entrevoyons une Afrique où les conditions de vie des populations sont améliorées a déclaré Marcelo Giugale. Selon lui, l’Afrique a accumulé ces dernières années, plusieurs éléments pour renforcer son moteur de croissance. Les transferts de technologie seraient plus facilités, le continent a connu l’émergence d’une classe moyenne importante, facteur clé de la consommation, et enfin la pauvreté peut désormais être identifiée, grâce aux techniques modernes de relation de transfert d’argent. Mais selon le responsable de la banque mondiale, les Etats doivent se fixer des objectifs clairs, pertinents et cohérents.

Une décentralisation problématique
Les interventions du représentant du ministère des finances et du Professeur Touna Mama, ont plus été une présentation de politique, défendant l’existence d’un dialogue franc au Cameroun entre le secteur public et le secteur privé et des cadres de concertation participative. Pourtant comme l’a relevé avec pertinence Martin Abéga, le secrétaire exécutif du Groupement inter-patronal du Cameroun (GICAM), le pays se nourrit de discours et de documents stratégiques, avec une vision sur 25 ans. Ça c’est le ciel. Nous vivons sur terre et croyez moi ce que je vois ne me permet pas de dire que nous serons émergeants. On ne peut l’être alors que les simples questions de routes ne sont pas résolues au Cameroun pour ne citer que cet exemple, a-t-il fait savoir. Autre thème autre débat, les défis de la décentralisation. Les attentes des maires sont énormes, il y a peu d’argent, un décret du premier ministre est attendu depuis l’année dernière pour fixer les répartitions. Pour ce qui est du FEICOM, la banque des communes, l’institution a amélioré ses capacités d’intervention. Elle se veut aujourd’hui plus transparente dans sa démarche. Mais il ne s’agit pour l’heure que des communes. Bientôt le Cameroun aura des régions, du moins si l’on en croit le discours du président Biya de début d’année 2011.

L’assurance maladie pour limiter la corruption des infirmiers
Le dernier point de discussion a porté sur la question des dessous de tables (corruption) dans les hôpitaux du Cameroun. Vive critique de la societé civile qui dénonce l’inertie de l’Etat. Selon les récentes statistiques sur la gouvernance au Cameroun, le secteur de la santé figure parmi les plus corrompus. Plus de 80% des ménages interrogés estiment que les infirmiers et infirmières sont très corrompus. Angwafor III représentait le ministère de la santé. L’Etat a fait beaucoup d’efforts fait-il savoir. Mais dans la réalité c’est le drame. 4500 femmes enceintes meurent chaque année, parce qu’elles n’avaient pas d’argent pour se faire prendre en charge en priorité. La solution c’est un autre professeur, Ongolo, de la faculté de médecine, qui la propose. Si on veut éviter la corruption, on limite la manipulation de l’argent dans les hôpitaux. Une manière de faire serait de vulgariser l’assurance maladie. On assure nos véhicules, nos comptes bancaires, nos maisons, nos voyages, et le risque le plus grave, on ne l’assure pas, c’est quand même incroyable s’est – il indigné. Bien sûr l’assurance ne suffira pas. Il faudra améliorer les conditions de vie des personnels soignants. Il y a quelques jours, certains d’entre eux réclamaient 23 mois de salaire. Les débats se poursuivent ce 15 juillet. Et avec, la publication de la liste des vainqueurs du concours de la foire aux idées de développement. 30 associations candidates sont en compétition. A la clé une cagnotte de 300 000 dollars américains à se partager.

Une vue des participants à la foire aux idées
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Ngaoundéré: La dynamique culturelle du peuple Mboum a tenu son congrès

Ouverts jeudi dernier, les travaux qui se sont tenus au lycée classique et moderne de Ngaoundéré se sont achevés ce samedi 8 avril 2011

Pendant les trois jours qu’ont duré les travaux de ce congrès, le peuple Mboum venu de tout le Cameroun a eu l’occasion de discuter des questions liées à la vie de sa communauté et de prendre des résolutions. A travers ces assises, la dynamique culturelle Mboum a décidé des voies et moyens pour repartir sur de nouvelles bases vers un développement économique, politique, intellectuel, social et culturel. Selon Daniel Nganhoul, président sortant de la dynamique culturelle du peuple Mboum, nous attendons du peuple Mboum qu’il parle d’une même voix, qu’il accepte ceux qu’il a mis en place en 2004, qu’il accepte que la dynamique culturelle mboum (DCM) fonctionne et qu’elle parle en son nom. Raison pour laquelle, certains ont tôt fait de parler du congrès de tous les espoirs.

A la sortie de ce congrès dit de la refondation, tous les Mboum du Cameroun se sont engagés à conjuguer leurs efforts afin de dépasser les obstacles qui empêchent le plein épanouissement de l’association. Parmi ces obstacles, il y a entre autres, les guerres fratricides, l’inertie, le leadership ainsi que certaines incompréhensions liées à la religion. Après que ce tableau sombre ait été dressé, de nouvelles résolutions ont été prises. On peut citer sans être exhaustif, la promotion de la paix, de l’entente et de la fraternité, gages d’un développement harmonieux qui doit désormais être le maître-mot dans toute la communauté Mboum. Nous sommes un peuple un peu en retard, mais un peuple qui veut évoluer, a reconnu Daniel Nganhoul.

Les Mboum du Cameroun veulent repartir sur de nouvelles bases
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C’est dire si la dynamique culturelle Mboum reste et demeure le creuset de la communion et des rencontres qui doivent rassembler tous les Mboum dans le but de favoriser une meilleure connaissance des uns et des autres. Au moment où ce congrès dit de la refondation vivait ses dernières heures, il y a eu des consultations d’usage en vue de la constitution d’un nouveau bureau de cette association. [i Il faut mettre en place un bureau efficace avec des fils Mboum qui savent pourquoi ils sont dans le bureau. Ensuite, il faut faire en sorte que la DCM soit représentée sur l’ensemble du territoire national, surtout là où se trouvent les fils Mboums », a déclaré Daniel Nganhoul, président sortant de la dynamique culturelle du peuple Mboum. Après la mise sur pied du nouveau bureau national, il y a eu la lecture de la motion de soutien et d’encouragement adressée au président Paul Biya.

Arrivée du Lamido de Ngaoundéré au lieu des cérémonies
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Ecrans noirs : Montée des marches au palais des congrès de Yaoundé ce 29 mai

Le film « Manu Dibango » de la romancière Calixthe Béyala sera un des moments forts de la soirée

Tapis rouge: Silence, on monte
La cérémonie d’ouverture du plus grand festival de cinéma au Cameroun, diffusée en direct sur les chaînes camerounaises Canal 2 et Ariane télévision, débute ce samedi 29 mai 2010 au palais des congrès de Yaoundé, la capitale camerounaise. La projection du film documentaire « Manu Dibango » sera un des moments forts de la soirée. Le choix de cette production qui est aussi en compétition, définit le mieux la thématique générale de cette quatorzième édition de la grande fête du cinéma camerounais, Littérature et cinéma. « Manu Dibango » c’est l’histoire d’une rencontre, entre la romancière Franco-camerounaise Calixte Beyala et le grand chanteur camerounais Manu Dibango, l’un des pères de la musique africaine, et surtout camerounaise. 55 minutes de plaisir centrées sur la personnalité de Manu Dibango. Les spectateurs y découvriront un Manu Dibango très drôle, très simple, qui connait bien la France qu’il a découverte il y a plus de 50 ans. On en saura beaucoup plus sur l’homme que sur le musicien au terme du documentaire, mais c’est un grand moment de télévision dont les organisateurs disent espérer qu’il permettra au monde de découvrir « le grand Manu ».

De nombreux VIP attendus
Outre Manu Dibango et Calixte Beyala très attendus, les marches des écrans noirs connaitront aussi le passage d’une célébrité de la critique cinématographique africaine, Baba Diop, invité spécialement du Sénégal, pour partager ses connaissances avec de jeunes journalistes. Dans les éditions précédentes, de grands noms du cinéma africain ont remonté ce tapis rouges. Sembene Ousmane, Idrissa Ouedraogo, Cheick Doukouré, Gaston Kaboré, Henri Duparc, Cheick Omar Sissoko, mais aussi Audrey Tautou, Patrick Grandperret et bien d’autres professionnels du cinéma. Cette année, l’organisation qui à son habitude est discrète sur ses invités de marque, annonce la présence de véritables VIP.

Après le tapis rouge, une semaine de passion
Mais la force des écrans noirs est de ne pas se cantonner seulement aux nécessaires paillettes comme le prouve la liste des 55 films et documentaires en compétition. Aussi prévu, la projection pour la première fois et en expérimentation, d’un film pour aveugles. On a voulu voir si cela pouvait marcher et faire plaisir à ceux qui comme de nombreuses personnes normales n’ont pas la chance de voir a déclaré Bassek Ba Kohbio, l’administrateur du festival. Au programme, le film Slumdog Millionnaire, qui a frappé de nombreux cinéphiles à travers le monde. Prévu aussi, des projections pour enfants, et l’animation au village du festival d’un « espace-images pour enfants » afin qu’ils se familiarisent à l’univers cinématographique. Toujours pour la 14ème édition du festival, un hommage-rétrospective à Sotigui Kouyaté, comédien burkinabè, et à Cheick Oumar Sissoko, cinéaste malien. Sur place les préparatifs s’intensifient pour que la montée des marches terminée, la grande semaine de rencontre des passionnés du cinéma africain soit un succès. Le grand public est convié.

Bassek Ba Kohbio, administrateur du festival
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Initiative: Washington accueille les futurs leaders du journalisme

Ils viennent de tous les horizons et séjournent aux Etats- Unis d’Amérique dans le cadre du Programme Edward R. Murrow

Plus de 150 journalistes réunis dans l’une des prestigieuses salles de conférences de l’hôtel Marriott Washington Wardan Park en cette mi-journée du lundi 28 septembre. Pour écouter le discours de bienvenue de la Sous – secrétaire d’Etat de la Diplomatie et des Affaires publiques. Madame Judith McHale, dans un style direct et simple, salue chaleureusement les journalistes internationaux retenus dans le cadre du Projet Edward R. Murrow. La Sous – secrétaire d’Etat présente ensuite les grandes lignes de ce projet, qui en est à sa quatrième année. Il s’agit en effet d’un programme destiné aux futurs leaders du journalisme du monde entier. Pendant trois semaines, ces futurs leaders vont examiner les pratiques journalistiques américaines. L’Institut Aspen et onze grandes écoles américaines de journalisme viennent en appui à ce programme, dans le cadre du partenariat entre les secteurs public et privé.

Un jeu de questions – réponses entre madame Judith McHale et les journalistes invités, elle complète la compréhension du Programme Edward R. Murrow. Quels sont les objectifs souterrains du programme ? Les Etats-Unis veulent-ils obtenir le soutien moral des journalistes internationaux ? La réponse reste inchangée : « notre tradition et notre expérience de la démocratie et de la liberté de la presse ne l’autorisent pas ». Et de s’en tenir uniquement aux objectifs définis préalablement par le Département d’Etat : examiner les droits et les responsabilités d’une presse libre dans une démocratie ; observer les pratiques, les normes et les institutions des médias aux Etats – Unis ; se familiariser avec les structures sociales, économiques et politiques des Etats- Unis ; participer à des séminaires de formation professionnelle et à un symposium international qui abordera les tendances et les défis actuels pour la profession.

Judith McHale
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Opération de relations publiques internationales
Le programme du groupe de l’Afrique francophone au sud du Sahara prévoit des activités étalées dans 4 Etats : Washington DC, Géorgie, Arizona et New York. La visite commence par la capitale fédérale. Au menu : un symposium international sur la couverture de l’actualité internationale par les médias américains. L’animateur du symposium est M. Steven V. Roberts, une personnalité très influente du monde des médias américains. Des visites au siège du Département d’Etat figurent aussi au menu de l’étape de Washington DC. La ville d’Atlanta, dans l’Etat de Géorgie, donnera à discuter des principes journalistiques dans une société démocratique. A Phoenix, dans l’Arizona, les échanges porteront sur la vie civique et politique aux Etats- Unis. La boucle du programme aura lieu à New York, avec un thème fort à propos : l’avenir du journalisme.

Le Projet Edward R. Murrow fait partie du Programme du Leadership des Visiteurs internationaux (IVLP) lancé en 1940. Ce programme, qui accueille environ 4500 visiteurs chaque année, vise à forger une entente mutuelle entre les Etats- Unis et les autres nations, grâce à des visites professionnelles aux Etats – Unis. Le Programme IVLP est donc une grosse opération de relations publiques internationales des Etats – Unis d’Amérique. Son organisation sollicite les privés et les bénévoles. Placé sous le parrainage du Département d’Etat des Etats-Unis, le Programme IVLP est organisé par le Meridian International Center, une organisation privée à but non lucratif se consacrant à la promotion de la compréhension internationale. Dans la plupart des villes, en dehors de Washington DC et New York City, Meridian International collabore étroitement avec le conseil national des Visiteurs internationaux. Ce conseil est un réseau de plus de 90 associations locales uvrant pour la « démocratie citoyenne ». Cette forme de démocratie offre la possibilité aux citoyens bénévoles de donner de leur temps pour la contribution à la compréhension entre les peuples.

Hôtel Marriott
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Le Cameroun, hôte du 57e congrès mondial des femmes chefs d’entreprises

Le sommet réunira près de 1000 femmes chefs d’entreprises durant une semaine, du 23 au 30 octobre prochain

Derniers réglages à Douala
Une réunion d’information a été organisée mercredi dernier à Douala, pour apporter des précisions sur l’évolution du 57e congrès mondial des femmes chefs d’entreprises (FCEM) prévu du 23 au 30 octobre prochain à Yaoundé. Le thème retenu pour ce congrès est Femmes chefs d’entreprises mondiales face à la crise financière internationale. Près de 1000 femmes entrepreneurs des cinq continents sont attendues pour cette rencontre. Une grande réussite pour Françoise Fonning, la camerounaise et présidente en exercice. L’événement offre des opportunités à saisir. Il d’explorer et signer des accords de partenariat d’échanger sur d’éventuelles opportunités qui s’offrent aux femmes.

Il est aussi prévu que soit organisée une foire exposition où sera présenté le savoir-faire des femmes. Au menu, des produits agricoles, agroalimentaires, des produits cosmétiques et autres variétés. La rencontre de Yaoundé sera surtout marquée par l’arrimage du FCEM aux nouvelles techniques managériales des associations. Depuis peu, ce réseau utilise le Networking dans son déploiement, en vue de faciliter les échanges entre les différentes associations partenaires.

Un réseau vieux de 57 ans
Il a été fondé en France en 1945 à la fin de la Deuxième Guerre Mondiale par Yvonne Fouinant. L’association s’est rapidement étendue depuis l’Europe jusqu’aux différents pays du monde. Il réunit dans un vaste élan d’amitié, de solidarité, les femmes qui partagent un intérêt commun: L’esprit d’entreprise. Aujourd’hui, le réseau FCEM comprend plus de 60 pays. En pleine croissance, il fait l’objet chaque année de nouvelles demandes d’adhésion. Ses missions se sont diversifiées et en font aujourd’hui un acteur important de la société civile internationale. Il est une organisation non gouvernementale, apolitique, à but non lucratif et non religieux. Ses activités au niveau national et international visent la promotion du développement de l’entrepreneuriat féminin, l’encadrement et le renforcement des réseaux locaux des femmes chefs d’entreprises.

Soutien constant des hautes personnalités internationales
Ces objectifs sont poursuivis par le renforcement de la visibilité des femmes chefs d’entreprises, la défense de leurs intérêts auprès des gouvernements et des instances internationales, la promotion de la solidarité, de l’amitié, et de la compréhension culturelle, l’échange d’expériences, la facilitation du développement d’affaires, du partenariat et du commerce, le perfectionnement des compétences. Le réseau jouit d’une véritable appréciation internationale. Plusieurs chefs d’Etat et responsables d’institutions internationales lui font confiance. En son temps secrétaire général de l’ONU, Koffi Annan a plaidé pour la pérennisation de l’initiative.Si j’ai un message à vous adresser, c’est de ne pas vous contentez de vos succès individuels, mais de les utiliser pour promouvoir la condition de toutes les femmes. Vous contribuerez ainsi au progrès de l’humanité toute entière avait-il déclaré.
La rencontre du 23 octobre prochain sera organisée sous le couvert du GEFAC, le réseau local des femmes chefs d’entreprise.

Profil de femme entreprenante
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