Cameroun : la Fifa va construire un Centre d’Excellence

La Fédération internationale de football association (FIFA) choisit le Cameroun pour lancer son programme de développement des talents.

Si le choix du site n’est pas encore déterminé, il est acquis que l’instance faîtière du football mondial prévoit de construire un Centre d’Excellence dans notre pays, qui sera le deuxième, après celui de la CAF à Mbankomo. Le programme de développement des talents de la FIFA a pour mission principale d’investir dans les académies. L’objectif est que d’ici à 2026, chaque association membre dispose d’au moins une académie ou un centre d’excellence.

Le programme de développement des talents de la FIFA, mené sous la houlette d’Arsène Wenger, Directeur du Développement du Football Mondial de la FIFA, aborde sa phase de mise en œuvre. Son but : aider les associations membres à atteindre leur potentiel en veillant à ce que chaque talent puisse être détecté et développé. Dans la droite ligne de l’engagement à long terme de l’institution en la matière, l’objectif principal du programme de développement des talents de la FIFA consiste à élever les standards des équipes nationales, féminines et masculines, dans le monde entier.

« Il s’agit d’une étape clé de la stratégie d’amélioration de la compétitivité des équipes nationales. Avec cette initiative destinée à donner à chaque talent sa chance, nous adoptons une approche coordonnée, holistique, scientifique et mondiale en matière de développement des talents. Dans le cadre de ce programme quadriennal, nous entendons développer les talents en nous rendant dans tous les pays, en y dépêchant nos entraîneurs et en ouvrant des académies ou des centres d’excellence. 2023 sera une année charnière pour nous à cet égard », souligne Arsène Wenger.

En décembre 2022, le Conseil de la FIFA a approuvé l’octroi à cette initiative historique d’une enveloppe de 200 millions de dollars pour le cycle 2023-2026. Lors de sa dernière séance en date, le 14 mars à Kigali, au Rwanda, le Conseil a approuvé plusieurs règlements énonçant les principes et la répartition du financement, la procédure de validation, ainsi que les droits et obligations des associations membres. Présenté en détail lors du Congrès de la FIFA tenu le 16 mars, le programme de développement des talents de la FIFA a été salué chaleureusement par l’ensemble des personnes présentes.

L’Etat du Cameroun et EDF s’unissent pour construire le plus grand barrage du pays

Une Assemblée générale constitutive de la Kikot Hydro Power Company (KHPC), l’entreprise chargée de la construction de ce nouveau barrage, s’est tenue le 25 septembre 2023 à Yaoundé.

Après les barrages hydroélectriques de Memvé’élé, de Nachtigal, toujours en construction, un autre barrage, potentiel le plus grand du pays, est annoncé Kikot, sur le fleuve Sanaga. Électricité de France (EDF), représentée par sa Senior Vice-Présidente Africa, Middle East et East Mediterranean, Valérie Levkov, et le gouvernement du Cameroun, représenté par le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, ont signé, le 25 septembre à Yaoundé, le pacte d’actionnariat de la société Kikot Mbehe Hydro Power Company (KHPC).

Selon Stopblablacam, cette société, détenue à parts égales par les deux parties, a été créée pour gérer le projet de développement et de construction du barrage hydroélectrique de Kikot, un petit village de la commune de Nyanon, dans le département de la Sanaga-maritime, région du Littoral. Le projet de Kikot doit aboutir à la construction d’une infrastructure hydroélectrique capable de générer une puissance de 500 MW. S’il voit le jour, ce sera le plus grand barrage du genre, devant le barrage de Nachtigal en cours de construction, et qui est prévu pour produire 420 MW.

D’après Valérie Levkov, la vice-présidente chez EDF, l’avant-projet sommaire est terminé. Il contient la définition du design du barrage, de sa position et de la cote sur le fleuve (336 m), de sa puissance. Déjà terminé aussi, l’étude environnementale initiale. « Les populations locales ont été rencontrées, le dialogue est installé, le premier recensement fait. La faune et la flore ont été répertoriées sur une année complète, les espèces à protéger sont identifiées », fait-elle savoir. De plus, « un premier dialogue avec des prêteurs est établi, pour une future coopération sur le financement ». D’après certaines indiscrétions le projet est évalué à plus de 650 milliards de FCFA. La représentante d’EDF annonce le début des travaux pour la fin 2025.

Cameroun : construire demain

« La nuit des longs couteaux », « Je suis dans l’eau », « On vous attend », « Après Biya vous allez voir ».

Voilà quelques mots qui meublent le quotidien de notre pays ces derniers temps. Ils symbolisent les lignes de fracture qui prennent en épaisseur et en volume. Sans s’en rendre compte, nous construisons des narratifs qui phagocytent et préparent nos esprits à la violence, y compris la violence armée.

L’air du temps s’y prête. La polarisation de l’espace médiatique, sur fond d’affrontement ethnique et clanique (clan au sens large du terme) entretient cet esprit d’avant-guerre. On explique / justifie tout par le soutien à un frère, à un ami, à une personne de notre tribu.

 « Pourquoi quand c’est lui vous parlez? » Quand c’est votre frère vous ne dites rien »  » c’est notre tour ».  Voilà désormais la norme de détermination de la sanction ou de l’absolution.  Hélas, plus personne ne veut aller au-delà de ce fatras. C’est désormais tribu contre tribu, clan contre clan.

Mais au fond, quel est le problème ? Il me semble que les camerounais aspirent simplement à un meilleur vivre. Ils veulent pouvoir se soigner ainsi que leurs enfants, les scolariser, manger à leur faim, se divertir, être bien dans leur tête. Le contexte n’y est pas favorable. L’inflation est au top, les médias relaient des informations parfumées de suspicion de gabegie, ce qui entretient dans la conscience commune l’idée que les responsables publics s’enrichissent sur le dos du peuple. Désormais on ne parle plus que des lignes 94, 65 et 57.

L’heure de la vendetta est arrivée. Chaque clan sort ses armes et vient prendre le peuple à témoin. Olembe gate, Covid gate, lignes 94 gate. A chaque fois, le peuple assiste à tout cela médusé, interloqué, hébété.

Mais la question que je m’en vais poser au peuple camerounais est la suivante : quand ces gens marchaient ensemble et se donnaient du monsieur un tel et madame une telle, avez-vous été convié?  La réponse est non. Maintenant que ça se gâte entre eux, ils viennent vous saisir pourquoi?  La réponse est simple, ils veulent se servir de votre colère pour atteindre leur but.

Mon opinion sur la question est simple. Ceux qui ont le plus besoin d’un chaos institutionnel aujourd’hui sont ceux qui ont amassé des sommes immenses. Ce sont eux qui, dans un contexte dérégulé, vont se servir des sommes encaissées pour renégocier leurs positions. Le faisant, ils vont vous priver de votre droit de choisir vos responsables publics (maires, députés, sénateurs, conseillers régionaux, chef de l »Etat). Le peuple ne sera qu’une chair à canon transposée en promontoire pour assurer leur survie.

Toutes ces dénonciations auxquelles nous assistons sont des munitions que chaque camp utilise pour assurer sa survie. Notre intérêt ne s’y trouve nulle part. Leur démarche vise à susciter notre colère, pour déclencher une crise institutionnelle qui profitera aux mêmes.

 Avec tous les verrous normatifs de ce pays, comment ces faits déballés sur la place publique ont-ils été rendus possible sans leur complicité même passive? Qui s’est opposé parmi eux aux instructions en disant agir au nom et pour l’intérêt du peuple? Mais aujourd’hui, quand le mal est fait, on vient prendre le peuple à témoin.

César disait, le peuple ne pense pas. Donner lui du pain et des jeux. Il nous faut faire mentir César. Moi je suis du peuple. Je pense. Vous êtes nombreux comme moi. Nous pensons. Pensons dès à présent République.

Notre seule sécurité est le maintien de l’ordre républicain…

Rappelez-vous que le tribalisme refait généralement surface en période électorale ou lorsqu’il faut négocier des positions politiques. Mais à l’heure du déjeuner, il n’y a plus de betis, de Maka, de bamileke, de bamoun, de guiziga, de mafa ou de peulh. Non, ils redeviennent unis.

Ne tombons donc pas dans ce piège, je dis et redis que notre diversité culturelle est une chance pour ce pays. Ne laissons pas certaines personnes créer et instrumentaliser par la suite, un problème monté de toutes pièces.

Nous aspirons tous à une meilleure gouvernance, seul gage d’une redistribution juste et équitable de la richesse nationale. Nous souhaitons une plus grande sécurité. Nous avons des droits à défendre. Mais nous avons aussi des devoirs vis à vis de ce pays. Et le plus grand de ces devoirs et de le maintenir uni et en paix.

De grâce, ne cédons pas aux sirènes de la division que l’on fait pendre sous nos nez.. Aujourd’hui il est devenu interdit de penser différemment. Vous êtes traités tout de suite de sardinards, tontinards, hibou, apôtre de l’Eglise, d’opposant, de lèche botte, de rebelle , de gangrène.

Cette polarisation que l’on retrouve désormais dans toutes les strates de la vie nationale (politique, culture, sport) est le principal marqueur d’une société qui prend la direction du chaos. NOUS POUVONS ENCORE L’EMPECHER . Nous pouvons encore essayer de construire demain, ensemble et sans affrontement. Notre défi est de réconcilier ce pays. Nous sommes au bord de l’implosion . Il y  a encore une voie autre que la  violence. Empruntons ce chemin.

Essayons individuellement de prendre conscience du danger qui nous tend les bras. Nous avons le droit de demander des comptes à nos dirigeants. Mais nous n’avons pas le droit de verser dans l’anarchie vers laquelle on veut nous pousser avec arrogance et malice.

D’où je parle modestement, je sais que rien n’est facile en ce moment au Cameroun. Je ne le sais que trop bien. Mais rien ne doit nous conduire à détruire la seule chose que nous avons, cette stabilité (quoiqu’apparente) qui maintient cette paix relative. Construisons demain ensemble et ne cédons pas à ces subreptices appels à la révolution et au chaos.

Je n’ai pas un autre pays et au vu du péril en la demeure, mon affection pour lui, m’a déterminé à écrire ce billet d’humeur. C’est une lettre pour chacun de vous. Prenons le temps d’une profonde méditation.

Que Dieu nous bénisse et qu’il bénisse le Cameroun!

Le Cameroun projette de construire une nouvelle prison près de Yaoundé

En projet depuis 8 ans, la délocalisation de la prison centrale de Yaoundé vers sa banlieue (Mbankomo) se heurte à des résistances des populations.

Laurent Esso était à l’Assemblée nationale le 27 novembre dernier. Venu solliciter une enveloppe budgétaire de près de 66 milliards FCFA pour l’exercice 2023, le ministre d’État, ministre de la Justice, Garde des Sceaux (Minjustice) s’est retrouvé aux prises avec quelques députés de la Commission des finances et du budget. L’honorable Rosette Julienne Moutymbo (présidente de ladite instance) et ses collègues ont interpellé le membre du gouvernement sur l’ultrasensible sujet de la délocalisation de la prison centrale de Yaoundé à Mbankomo, à une vingtaine de kilomètres de la capitale.

Selon les informations du journal Intégration, Laurent Esso a expliqué aux parlementaires que le non démarrage du chantier est dû «une opposition radicale des populations autochtones de cette ville, réfractaires audit projet». Dans le fond, révèlent d’autres sources proches du dossier, certains acteurs, passés maîtres dans l’art de se servir politiquement de référents qui ont une forte capacité mobilisatrice à l’échelle de l’arrondissement de Mbankomo, sont parvenus à s’imposer comme de véritables forces d’opposition à la construction d’un nouveau pénitencier dans la localité.

Au-delà de son ampleur, probablement sans précédent, depuis l’annonce du projet en 2014, la contestation des populations s’est renouvelée ces derniers mois suivant trois dimensions : celle d’un arbitrage de la présidence de la République, des études sur l’impact socio-environnemental et la valeur ajoutée d’une nouvelle infrastructure carcérale à Mbankomo (en plus d’une prison principale créée en 2012). Dès lors, le balancier s’est déplacé vers un rapport de force entre les populations riveraines du site et les pouvoirs publics, plutôt que vers une démarche participative.

Face au resserrement de la contestation, quelques solutions ont été envisagées par la Minjustice. Le premier a ambitionné d’ignorer la contestation et à attendre qu’elle s’épuise d’elle-même. La deuxième solution a consisté en l’adoption d’une gestion purement politique de la contestation, en lui donnant raison et en l’associant sans conditions au projet. La troisième: choisir un autre site. Devant la Commission des finances et du budget de l’Assemblée nationale, rapportent nos sources, Laurent Esso a confié que cette dernière option a été choisie en dernier ressort.

Le Cameroun va construire un complexe agro-industriel de 120 milliards F à Nkoteng

L’opération de paiement des indemnisations y relatives à ce projet a été lancée hier mercredi, par le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt).

Cinq ans jour pour jour après la pose de la première borne de sécurisation du site devant accueillir le technopôle agro-industriel de Ouassa-Babouté, dans l’arrondissement de Nkoteng, département de la Haute Sanaga (Centre), le ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmdt), Gabriel Dodo Ndoke, a effectué une descente hier mercredi sur le terrain pour procéder au lancement de l’opération de paiement des indemnisations dues aux personnes victimes de pertes des droits fonciers et de destruction des biens dans le cadre de ce projet.

A en croire le quotidien Mutations, plus de 340 millions Fcfa vont ainsi être reversés aux 123 personnes et familles impactées avant le démarrage effectif du projet qui, d’après le Minmidt, a d’ores-et-déjà reçu l’avis de soutenabilité budgétaire du ministère des Finances. Ce technopôle s’étendra sur une superficie totale de 450 hectares, pour un coût global de réalisation des travaux estimé à 120 milliards F cfa.

Le site devant l’accueillir avait déjà fait l’objet d’un décret portant expropriation pour cause d’utilité publique et d’incorporation au domaine privé de l’Etat, signé depuis le 21 décembre 2020 par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute. Autour de cette infrastructure de base, seront développés des bassins de production, des centres de collecte, des unités de première transformation, etc., à cheval entre les départements voisins de la Haute Sanaga et du Mbam et Kim.

Sur le plan global, cette zone industrielle particulière s’étendra sur 574000 hectares. Selon le Minmidt, ce projet participe de la volonté du gouvernement de pallier la faible capacité du Cameroun à concevoir des produits nouveaux, à définir et à s’approprier des technologies pour les fabriquer industriellement.

« Les Camerounais ont ainsi tendance à consommer ce qu’ils ne produisent pas, et à produire ce qu’ils ne consomment pas. Un état de choses qui a suscité auprès du gouvernement camerounais la nécessité de créer de la valeur ajoutée par la transformation des produits locaux », explique-t-il. Et dans ce contexte, poursuit-il, les actions du Minmidt « s’inscrivent dans la volonté du gouvernement de développer un secteur industriel moderne, compétitif et innovant, capable d’inverser la structure actuelle de la balance commerciale ».

L’objectif de la mise en place d’un parc technologique agro-Industriel ou technopôle, « est de faire converger sur une même aire géographique des instituts de formation, des centres de recherche, des espaces d’incubation, des zones industrielles ; de créer une synergie entre développeurs de savoir-faire et entreprises de production industrielle, dans des projets collaboratifs et innovants, pour mettre sur le marché des produits dont la nouveauté et la qualité devront conquérir un grand marché national et international », souligne Gabriel Dodo Ndoke.

Pour qui le riche potentiel de l’industrie des produits locaux pourrait décoller grâce à une réforme structurelle et une volonté politique fortes, dans l’harmonisation et la mise en synergie des secteurs de l’éducation, de la recherche et développement et de la production industrielle.

 

Le Cameroun envisage de construire un aéroport à Kribi

Le ministre des Transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, l’a fait savoir ce 21 juin à l’Assemblée nationale.

Le projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier la Constitution révisée de la Commission africaine de l’Aviation civile (CAFAC) vient d’être adopté par l’Assemblée nationale. C’était au bout de plus d’une heure de discussion générale. Ce texte est une chance pour le Cameroun selon le ministre des Transports.

Face aux députés, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe a rassuré les uns et les autres sur l’impact de cette disposition pour le marché aérien. Cette loi va permettre au Cameroun d’accroître ses infrastructures pour un meilleur déploiement en permettant à Camair Co de se positionner. « Ça va être une opportunité pour notre compagnie aérienne et les autres d’avoir un meilleur ancrage au niveau de la sous-région. En ouvrant le ciel africain, ça va faciliter une saine concurrence ».

Transformer la cité balnéaire en ville industrielle. Bien qu’étant encore à l’étape embryonnaire, le projet de construction d’un aéroport à Kribi conforte la cité balnéaire du Sud dans un statut de pôle économique en devenir au Cameroun. En effet, jadis connue pour ses richesses touristiques, la ville de Kribi, qui abrite l’une des autoroutes du Cameroun (Kribi-Lolable, 38 Km)), devient depuis quelques années une cité industrielle.

Avec la construction d’infrastructures telles que la centrale à gaz de Kribi, d’une unité flottante de liquéfaction du gaz naturel, et du port en eau profonde de Kribi. Dotée d’un tirant d’eau de 15 m, cette infrastructure portuaire est d’ailleurs en cours de développement avec la construction d’un 2e terminal à conteneurs de 750 mètres de long, soit deux fois plus long que le premier. Il est également prévu la construction de deux autres terminaux hydrocarbures et minéraliers.

Cameroun-Planut : le gouvernement projette de construire 192 km de route

C’est l’un des points inscrit dans le calendrier de réalisation de l’exercice 2022 du ministère des Travaux publics, dans le cadre du Plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance économique.

Dans un bilan exposé les 11 au 12 janvier 2021 lors d’une conférence annuelle des services centraux du ministère des Travaux publics, élargie aux services déconcentrés sous la coordination du chef de ce département ministériel,  Emmanuel Nganou Djoumessi a fixé le cap des réalisations a effectuer en 2022.

Pour cette année donc le ministère des Travaux publics  a dévoilé les projets à réaliser. Il s’agit de la construction de 492,22km linéaire de routes ; la construction de 193,12km de routes dans le cadre du Planut ; la réalisation de 158,92ml de structures d’ingénierie de grande portée ; la réhabilitation de 171,5 km de routes goudronnées ; 709km de routes goudronnées devront être entretenues, de même que 638 km de routes en terre et enfin 840 ml de structures d’ingénierie de grande portée devront être réhabilité.

Selon Ecomatin, tous ces projets devront se réaliser avec l’enveloppe budgétaire de ce département ministériel qui se chiffre pour l’exercice 2022 à 527,065 milliards de Fcfa. Dont 468,428 milliards attribués à l’investissement et 58,637 milliards pour le fonctionnement. Il est aussi prévu que 45 milliards soit mis de côté pour le Fonds routier.

21 marchés ont été attribués

Le Plan d’urgence triennal pour l’accélération de la croissance économique (Planut), avait été décidé pour se tenir sur la période 2015-2017, avec une enveloppe dédiée de 925 milliards de Fcfa. Les investissements qui devraient être faits à cet effet concernent les secteurs tels que : l’aménagement urbain, l’habitat, la santé, l’agriculture, l’élevage, les infrastructures routières, l’eau, l’énergie et la sécurité.

Par ailleurs, lors de son passage devant les députés de l’Assemblée nationale le 26 novembre 2021 pour présenter le Programme économique, financier, social et culturel du gouvernement pour l’exercice 2022, le chef du gouvernement Joseph Dion Ngute a marqué un arrêt sur les réalisations du Planut à date. Dans sa composante « infrastructures routières», le Premier ministre indiquait qu’« à ce jour, 21 marchés ont été attribués, pour un montant total de 343 674 646 310 Fcfa. Certains projets enregistrent des avancées significatives », a-t-il fait savoir.

Les avancées signalées ici concernent plusieurs linéaires routiers. Dont la route Maroua-Bogo dont la phase rase campagne a été inaugurée le 24 août 2021, par le ministère des Travaux publics ; la route Mandjou-Akokan dont les travaux au 15 mars 2021 étaient à 82,4% au mois de mars ; Bonepoupa-Yabassi, Akokan-Batouri.