Le Conseil de la FIFA a voté l’élargissement du Mondial de 32 à 48 équipes. Une mesure qui entrera en vigueur en 2026. L’Afrique passe de cinq à neuf représentants.
La Fifa a adopté mardi « à l’unanimité » le passage à 48 équipes dès la Coupe du monde 2026 avec une première phase de 16 groupes de 3 équipes, a annoncé mardi l’instance sur son compte Twitter.
Le Conseil de la Fifa, gouvernement du football mondial, a ainsi adopté la proposition défendue par le président Gianni Infantino, qui selon lui accroîtra l’intérêt sportif du Mondial et les retombées financières.
« Le Conseil de la Fifa a décidé à l’unanimité le passage à 48 équipes dès 2026, avec 16 groupes de 3 », a annoncé la Fifa dans un court message sur son compte Twitter, précisant que les détails seraient donnés à l’issue de la réunion du Conseil qui a débuté à 09h00 (08H00 GMT).
Aucune précision n’a encore été donnée sur la question cruciale de la répartition des places supplémentaires entre chaque confédération.
Selon une source proche de la Fifa, l’Europe passerait à 16 places (contre 13 aujourd’hui) et l’Afrique à 9 (contre 5).
Lancé en 1930 avec 13 équipes, passé à 24 en 1982 et à 32 en 1998, le Mondial de football continue donc à grossir, sur le modèle de l’Euro passé à 24 équipes lors de la dernière édition en France.
Pour Gianni Infantino, qui a succédé en février dernier à Sepp Blatter, ce passage à 48 équipes va encore accroître l’intérêt sportif de la compétition reine du sport roi, en donnant à plus de pays et pas seulement les grandes puissances du foot l’espoir de se qualifier.
L’Islande et le pays de Galles ont atteint respectivement les quarts et les demi-finales de l’Euro en France cet été, bénéficiant du passage de 16 à 24 équipes de la compétition continentale, fruit de la volonté de Michel Platini, ex-patron de l’UEFA, et de… Infantino, alors son secrétaire général.
Infantino a dû faire face aux réticences notamment de grands clubs européens qui estiment le calendrier des joueurs déjà très chargé.
Le sélectionneur du Cameroun l’a indiqué après la défaite de son équipe face au Venezuela (1-2) lors de son deuxième match dans la Coupe du monde U17
Le Cameroun qui prend part pour la première fois à la Coupe du monde de football féminin U17 qui se dispute actuellement en Jordanie (30 septembre-21 octobre), a été battu par le Venezuela (1-2), lundi pour son deuxième match dans le tournoi.
« Nous sommes très tristes et malheureux de cette défaite et des circonstances dans lesquelles nous l’avons concédée. Nous avons commis les mêmes erreurs que la dernière fois », a réagi le sélectionneur du Cameroun, Birwe Minkreo.
« Mes joueuses sont encore jeunes. On peut leur pardonner les erreurs individuelles. Mais cette Coupe du Monde nous a prouvé que nous devions encore progresser dans tous les domaines : techniquement, tactiquement et mentalement. Les structures dont nous disposons actuellement au Cameroun ne sont pas à ce niveau », a-t-il ajouté.
« Il va falloir y remédier jeudi », lors du dernier match contre l’Allemagne qui a fait jeu égal avec le Canada lundi pour son deuxième match.
L’équipe nationale du Cameroun qui prend part pour la première fois à la compétition joue son premier match ce vendredi 30 septembre contre le Canada
Le Cameroun va faire ses grands débuts dans la Coupe du monde de football féminin des U17 le vendredi 30 septembre 2016. Pour son baptême du feu, le Cameroun va se frotter à un habitué du tournoi, le Canada.
On imagine la pression qui pèsera sur les frêles épaules des adolescentes camerounaises lorsqu’elles entreront sur la pelouse du stade International Al Hassan, Irbid de Jordanie où se déroule l’édition 2016 de la compétition. Représenté un pays comme le Cameroun à une compétition Fifa est un fardeau souvent lourd à porter.
Pour couronner le tout, le destin leur a réservé le Canada, qui doit sa qualification pour la Jordanie grâce un match de la dernière chance dans le Championnat féminin U-17 de la Concacaf.
Le Canada est donc un adversaire, certes habituel au tournoi, mais prenable pour Soline Djoubi et ses coéquipières qui seront les premières à chanter l’hymne camerounais dans cette compétition Fifa.
Elles auront à c ur de bien débuter, surtout après leur victoire en amical contre le Brésil (2-0), qualifié pour la compétition.
Déjà ce soir, elles sont allées repérer le stade sur lequel elles devront faire valoir leurs talents demain. C’est au cours de la séance officielle reconnaissance de la pelouse.
Arrivées en Jordanie le 23 septembre dernier, les Camerounaises qui préparent cette compétition depuis plusieurs mois, ont multiplient des séances d’entrainements. Des moments qui ont permis au sélectionneur Minkreo Birwe de régler les derniers détails avant l’entrée en scène.
Au moment de descendre dans l’arène, les Bébés Lionnes espèrent une première participation à l’épreuve mondiale digne de celle de leurs aînées, huitième de finalistes à Canada 2015.
Les Lionnes U17 en séance d’entraînement.Droits réservés)/n
Agée de 16 ans, la footballeuse camerounaise doit motiver ses coéquipières en vue d’une participation optimale à la Coupe du monde féminine U-17 prévue du 30 septembre au 21 octobre
Soline Djoubi a du mal à y croire. C’est elle qui est aux centres de toutes les attentions alors qu’en jetant un il dans la salle, on peut distinguer un certain Roger Milla, légende de la Coupe du monde de la FIFA, plusieurs ministres camerounais, le président de la Fédération camerounaise de football et son Comité exécutif, et plusieurs ministres.
En ce 1er avril 2016, tout ce beau monde est réuni pour honorer Djoubi et ses coéquipières de la sélection U-17, qui viennent de décrocher la première qualification du Cameroun pour une Coupe du monde Féminine U-17 de la FIFA. Comme les autres illustres convives, la capitaine des Bébé Lionnes doit se prêter au jeu des discours. Sa voix est timide et hésitante – est-ce vraiment surprenant pour une jeune fille de 16 ans ? -, et elle l’est toujours quelques mois plus tard lorsque FIFA.com lui tend son micro.
Mais il suffit d’évoquer le souvenir de la qualification pour que le volume sonore augmente. « Ça fait un moment qu’on s’est qualifiées, mais c’est toujours un plaisir de reparler de ce moment », entame-t-elle, d’un ton qui, cette fois, respire l’assurance et l’enthousiasme. « Surtout qu’on a énormément souffert durant ces qualifications. Ça rend l’émotion encore plus forte », ajoute-t-elle en référence précisément à une rencontre du premier tour en Éthiopie, qui aurait pu signer la fin de l’aventure camerounaise.
Saisir sa chance
A l’aller à Douala, les Camerounaises se sont imposées 2:1 grâce à un doublé de Djoubi, mais au retour à Addis-Abeba avec une si petite marge, les choses sont mal engagées. « Nous étions menées 2:0 et à la 87ème minute, on arrive enfin à marquer un but et à revenir au score sur l’ensemble des des matches », se souvient-elle, à propos de la réalisation d’Alexandra Takunda Engolo qui fait presque oublier le règlement aux Camerounaises. « Nous avons demandé à l’arbitre de jouer les prolongations, parce qu’on voyait que les Ethiopiennes étaient fatiguées. Mais elle a refusé parce que dans cette catégorie d’âge, on doit aller directement aux tirs au but. »
Djoubi marque le premier, d’une série qui se terminera à 5:4, après six tentatives. « C’étaient deux matches vraiment très difficiles », insiste-t-elle. « Mais ces difficultés, la fatigue physique et tous les efforts sont loin derrière aujourd’hui. Les qualifications sont oubliées, nous sommes en forme et prêtes pour la Coupe du Monde. Nous n’avons qu’une envie, c’est d’y être. »
La voix qui répond à nos questions est toujours la même, mais après ces premières minutes d’entretien, le ton est différent. On perçoit pourquoi le sélectionneur Minkreo Birwé lui a confié le brassard, et on l’imagine facilement motiver ses partenaires. « Je vais leur dire qu’une Coupe du monde, c’est peut-être une seule fois dans une vie. Cette chance nous a été donnée, il faut savoir la saisir », prévient-elle quand on lui demande quel sera son discours avant l’entrée en lice du Cameroun en Jordanie. « Il faut écrire nos noms dans les livres d’histoire, ce sera une chose formidable. Il faut qu’on donne tout parce qu’en Coupe du Monde, on ne pardonne pas les erreurs. »
Surtout quand les adversaires dans le groupe B se nomment Allemagne, Canada et Venezuela, trois valeurs sûres dans cette catégorie d’âge. Mais plutôt que de s’inquiéter avec l’avenir, Soline préfère se rassurer avec le passé. Il y a un an, elle admirait devant sa télévision les exploits de ses « grandes s urs » qui participaient elles aussi à leur première Coupe du Monde Féminine de la FIFA. « Elles ont montré que pour réussir un beau parcours, il n’y a pas besoin d’être une équipe habituée de la Coupe du Monde, et d’avoir déjà une grande expérience », commente-t-elle à propos de Lionnes Indomptables qui s’étaient alors qualifiées pour le deuxième tour, grâce à un jeu offensif et spectaculaire, mais qui n’avait pas suffi pour venir à bout de la RP Chine en huitième de finale. « S’il n’y avait pas eu un peu de maladresse contre la Chine, elles auraient pu aller très loin. Elles ont fait rêver tout le monde, et elles ont donné envie à beaucoup de jeunes Camerounaises de se passionner pour le football. »
Le rêve est permis
Du haut de ses 16 ans, la capitaine des Bébé Lionnes en fait partie, même si pour elle, la passion du ballon rond a d’autres origines. « Quand j’étais petite, je tapais dans le ballon avec mes grands frères, et je ne savais même pas que le football féminin existait « , raconte-t-elle, comme si elle parlait d’une enfance lointaine alors que les tournois de vacances qu’elle disputait remontent à deux ou trois ans à peine. A l’âge de 14 ans, elle s’engage à l’AS Police puis au Canon de Yaoundé l’année suivante, et en quelques mois, elle découvre les rassemblements des U-20 et des A. L’expérience engrangée lui a permis de briller lors des deux tours de qualifications pour la Coupe du monde U-17 contre l’Ethiopie puis l’Egypte, et d’espérer désormais viser haut en Jordanie.
« Je pense que le Cameroun peut remporter cette Coupe du Monde, et toutes les équipes qualifiées doivent avoir cette ambition », confie celle qui admire « le grand neuf, Samuel Eto’o » chez les hommes, et Gaëlle Enganamouit, buteuse des Lionnes, et la Brésilienne Marta chez les dames, mais qui porte le numéro 8 par admiration pour Andrés Iniesta. « C’est notre première participation, mais nous comptons aller le plus loin possible, nous ne nous interdisons pas de rêver. Notre principale force, c’est le mental. Il ne suffit pas d’avoir de bonnes qualités physiques et techniques, mais plutôt un moral très fort. »
Ce qui n’est pas incompatible avec une petite voix très douce, qu’il faudra encore utiliser pour de nombreux discours si elle rentre au Cameroun avec le trophée.
Le sélectionneur des Lions indomptables reste serein, mais «conscient» de ce que rien ne sera facile pour son équipe face à l’Algérie, le Nigeria et la Zambie qui constituent le groupe «B»
Le sélectionneur de l’équipe nationale de football du Cameroun, le Belge Hugo Broos, est « optimiste » pour une qualification de la sélection fanion les « Lions indomptables » pour la coupe du monde 2018 qui se jouera en Russie, « conscient » que rien ne sera facile face à l’Algérie, le Nigeria et la Zambie qui constituent le groupe « B » en compagnie du Cameroun.
Un tirage jugé « difficile » des observateurs considérant qu’il s’agit du « groupe de la mort », au regard de la qualité que représente ces équipes.
Pour le sélectionneur du Cameroun, s’il ne fait l’ombre d’aucun doute que cette poule est la « plus relevée », il n’en demeure pas moins que « les chances de qualification du Cameroun sont intactes ».
Raison pour laquelle Hugo Broos ne cache pas son « optimisme » quant à la qualification du Cameroun pour la prochaine phase finale de la coupe du monde qui se jouera en 2018 en Russie et dont les éliminatoires commencent en octobre 2016.
Une assurance qui s’explique par le fait que le Belge sait qu’il va falloir renforcer son groupe avec les meilleurs avant de « rassurer que le staff technique est déjà au travail ».
Après avoir obtenu le ticket de qualification pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN) qui se disputera dès janvier 2017 au Gabon, le Cameroun, qui débute par l’Algérie, entend se donner « toutes les chances » pour être présent au mondial russe, a-t-il insisté.
Pour l’ancien mondialiste algérien, le fait de tomber dans le groupe B où figurent le Cameroun et le Nigeria est en soi un atout pour les Verts
Le tirage au sort du 3e tour de qualifications pour la Coupe du monde Russie 2018 zone Afrique a été effectué le 24 juin 2016 à l’hôtel Cairo Marriott au Caire en Egypte. Un tirage au sortir duquel le Cameroun a été placé dans le groupe B en compagnie de la Zambie, du Nigéria et de l’Algérie.
Pour l’ancien mondialiste algérien Fodil Megharia, le fait de tomber dans un groupe où figurent le Cameroun et le Nigeria est en soi un atout pour les Verts. « J’estime que si on veut aller au Mondial de Russie, il faudra passer par des nations comme le Cameroun et le Nigeria par exemple. Il fallait quelque part s’attendre à jouer des équipes de ce niveau-là. Ceci va motiver nos joueurs à mon sens qui doivent démontrer leur place de leader du continent et aller jusqu’au bout pour nous offrir une qualification à la Coupe du monde 2018 en Russie », a déclaré Fodil Megharia.
« Bien que sur le papier nos capés partent favoris du groupe, on doit rester serein et lucide face à des adversaires qui ne seront pas faciles à man uvrer. Notre équipe doit gérer son parcours match par match avec l’ambition d’engranger le maximum des points. Nous avons les atouts pour passer à la Coupe du monde 2018, vu le potentiel des individualités que renferme notre équipe. Il y a aussi la CAN 2017 à l’horizon qui sera l’occasion aussi pour notre équipe de faire valoir son potentiel et réussir un bon parcours au Gabon », a dit l’ancien joueur du club africain qui a participé à la Coupe du monde de 1986 au Mexique.
Sur son avis au sujet des adversaires des Fennecs, ce dernier dira : « Même si le Cameroun et le Nigeria restent des équipes redoutables qui ont beaucoup d’expérience, elles sont loin de leur niveau d’il y a quelques années. Ce sont deux nations réputées d’avoir au sein de leur équipe des grands joueurs qui évoluent en majorité à l’étranger. Cela sied à notre équipe qui renferme également des joueurs qui jouent dans de grands clubs en Europe. Puis, il y a la Zambie. Une nation qui est en constante progression et qui ne va sûrement pas jouer le rôle de figurant dans ce groupe ». Cela dit, « nous avons un bon groupe capable de se qualifier pour la troisième fois de suite à une Coupe du monde. D’ailleurs, à ce que je sache, c’est eux qui doivent se méfier de nous et non pas le contraire. Moi, de toutes les manières, j’ai entièrement confiance en les moyens de notre équipe pour composter son billet », ajoutera avec optimiste Fodil Megharia.
Par ailleurs, pour le joueur aux 75 capes, les partenaires d’Islam Slimani doivent négocier au mieux leur première sortie face au Cameroun. « Ça sera un match très important. C’est à mon avis la clé pour la qualification. Débuter cette phase avec une victoire sera sans doute d’un grand apport pour nos joueurs avant le reste des matches », conclut le natif de Chlef.
En vue du tirage au sort des éliminatoires de la Coupe du monde 2018, prévu le 24 juin au Caire, la FIFA va publier, jeudi, un nouveau classement des sélections africaines
Le dernier classement FIFA date du 3 juin dernier. Mais afin de disposer de données plus à jour au moment du tirage des groupes de la troisième et dernière phase des éliminatoires de la Coupe du monde, l’instance de gestion du football mondial a jugé plus pertinent la réactualisation du classement en tenant compte des résultats de la 5e journée des éliminatoires de la CAN 2017 disputée le week-end dernier.
Dans le dernier classement FIFA publié le 3 juin dernier, l’Algérie occupé la 1ère place en Afrique avec 786 points. Elle est suivie de la Côte d’Ivoire (2e, 732 pts), du Ghana (3e, 728 pts), du Sénégal (4e, 677 pts) et de l’Egypte (5e, 631 pts).
Si les quatre premiers sont assurés de se classer dans le Top 5, le cinquième ticket risque de se jouer entre l’Egypte (5e, 631 pts) et la Tunisie (6e, 329 pts). Les cinq premiers, placés dans le chapeau 1, devraient éviter les grosses cylindrées.
Outre ces six pays, l’Afrique du Sud, le Burkina Faso, le Cameroun, le Cap-Vert, le Congo, le Gabon, la Guinée, la Libye, le Mali, le Maroc, le Nigeria, l’Ouganda, la RD Congo et la Zambie sont les pays en lice pour la troisième phase des éliminatoires du Mondial 2018.
Ces 20 équipes encore en lice seront réparties en cinq groupes de quatre pour une phase de poules se disputant selon une formule de championnat en aller-retour, s’étendant d’octobre 2016 à novembre 2017. A l’issue de ces joutes, les cinq vainqueurs de groupes représenteront l’Afrique à «Russie 2018».
L’ancien sélectionneur du Cameroun estime que Samuel Eto’o mérite de « sortir par la grande porte », après une retraite internationale consécutive à la débâcle des Lions au Mondial 2014
Après avoir officiellement quitté l’aventure avec les Lions indomptables en août 2014, pour deuxième fois à cette date, Samuel Eto’o pourrait encore rejoindre l’équipe nationale de football. C’est du moins ce que pense Jean Paul Akono, ancien sélectionneur du Cameroun.
« Je connais bien Samuel Eto’o, l’amour qu’il a pour son pays. Je crois qu’il ne poserait pas tellement de conditions pour revenir. Il le ferait avec plaisir, j’en suis convaincu », indique l’entraîneur, vainqueur des Jeux olympiques de Sydney 2000 avec les Lions, dans une interview accordée à un site spécialisé jeudi.
Samuel Eto’o, qui évolue avec le club Antalyaspor, dans le championnat national turc de première division – où le Camerounais est actuellement le deuxième meilleur buteur – a pris sa retraite internationale en août 2014, après un fiasco au 20e Mondial de football, organisé du 12 juin 2014 au 13 juillet 2014, au Brésil. Le Cameroun avait perdu tous ses matchs de poule, quittant la compétition avec zéro point au compteur, un seul but marqué et neuf encaissés. A l’issue de la compétition, le pays de Roger Milla avait été classé par la FIFA à la dernière place des équipes ayant pris part à cette coupe du Monde: 32e sur 32 équipes.
« A ma connaissance, ce n’est pas Samuel (Eto’o) qui a sollicité son retrait de la sélection des Lions Indomptables. Cela a été décidé en hauts lieux. On nous aurait fait croire, ainsi qu’à l’entraîneur que pour qu’il y ait une équipe sereine, il fallait former un groupe sans Samuel Eto’o. Mais moi, à mon avis, Samuel Eto’o ne mérite pas une petite sortie comme c’est le cas. Il mérite bien plus que cela, il fait une bonne saison. Je suis totalement d’accord avec ceux qui pensent qu’il mérite un dernier hommage. Cela lui permettra de sortir par la plus grande porte », estime Jean Paul Akono.
« En tant que joueur, Samuel Eto’o a tout donné au Cameroun: son talent, son palmarès, ses titres, son nom. Ce n’est pas le genre de choses qu’on doit oublier, parce qu’on a fait une mauvaise Coupe du monde », ajoute-t-il. « J’ai l’impression que le peuple camerounais a trahi Samuel Eto’o. Un joueur qui a son palmarès, ne mérite pas d’être traité de la sorte. Samuel Eto’o mérite beaucoup plus de considération, comme il en a partout ailleurs », martèle l’entraîneur.
Samuel Eto’o Fils, qui a fêté officiellement ses 35 ans le 10 mars 2016, a un riche palmarès, autant à l’international qu’avec l’équipe nationale. Il a à son actif trois Ligues des champions, quatre titres de champion, autant de Coupes nationales, deux CAN remportées avec le Cameroun (2000, 2002), A titre individuel, il a été sacré quatre fois meilleur joueur africain de l’année (2003, 2004, 2005, 2010).
Il est également à noter qu’il est le seul joueur à avoir réalisé deux triplés consécutifs (championnat – Coupe – Ligue des champions) avec deux clubs différents. En 2009, en Espagne, il a gagné la Liga, la coupe du Roi et la Ligue des champions avec le FC Barcelone; puis en 2010, le Scudetto, la coupe d’Italie et la Ligue des champions avec l’Inter Milan, en Italie.
Jean-Paul Akono (g) avec Samuel Eto’o (d). Photo pour illustrationsynafoc.org)/n
Le Cameroun a dominé samedi l’Ethiopie 2 buts à 1 lors du match aller comptant pour le deuxième tour des éliminatoires
L’équipe nationale de football féminine cadette du Cameroun a dominé l’Ethiopie sur le score de 2 buts à 1 samedi, 09 janvier 2015, au stade de la Réunification de Douala en match aller comptant pour la phase aller du deuxième tour des éliminatoires de la coupe du monde des moins de 17 ans qui aura lieu en décembre 2016 en Jordanie.
Dès le coup d’envoi, les deux formations n’ont pas eu le round d’observation, avec toutefois les Lionnes indomptables du Cameroun qui vont multiplier des attaques, obtenant plusieurs corners, tous, mal exploités.
La sélection éthiopienne qui résiste à la bourrasque camerounaise procède par contre-attaque et ouvre le score à la 40è minute, créant l’émoi dans un stade de la Réunification où les 10 000 spectateurs sont quasiment acquis à la cause de l’équipe locale.
A la reprise, le Cameroun reprend la commande des opérations pour obtenir l’égalisation à la 55è minute suite à un pénalty transformé par Mbié consécutif à une faute de main d’un défenseur de l’équipe éthiopienne.
Dès lors le Cameroun met le pied sur l’accélérateur, mais se heurte à une bonne organisation de la défense de l’équipe d’Ethiopie dont la technique ne manquera pas d’arracher les applaudissements des spectateurs.
Il a fallu attendre la 85è minute pour voir la capitaine Djouli du Cameroun libérer les 10000 spectateurs dont la frappe sèche ira se loger dans les buts éthiopiens.
Le match retour dans deux semaines à Addis-Abeba s’annonce difficile. « nous savons que le Cameroun est un grand pays du football. Mais, nous sommes venus ici pour chercher notre qualification », rassure Tesfaye, l’un des responsables de l’encadrement technique de la sélection éthiopienne.
Le chef de l’Etat a ordonné le paiement intégral des primes aux joueuses de la sélection de football, de retour du Canada où elles ont été éliminées à 8ème de finale de la Coupe du monde de football
Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a ordonné le paiement intégral des primes aux joueuses de la sélection de football, de retour du Canada où elles ont été éliminées à 8ème de finale de la Coupe du monde de football, a appris APA vendredi de source officielle.
Chaque athlète a ainsi touché 21 millions FCFA, représentant la prime de qualification (15 millions FCFA) et de victoire au 1er tour face respectivement à l’Equateur (6-0) et à la Suisse (2-1).
Cette issue vient clore un climat électrique entre les «Lionnes indomptables» et les officiels, les premières ayant décidé de ne pas libérer l’hôtel qui les a accueillies depuis leur retour au bercail, mardi dernier, tant que les gratifications prévues ne leur étaient pas intégralement versées.
En face, les responsables de la fédération nationale de la discipline brandissaient des dispositions de la Loi de finances 2015 qui prévoit le prélèvement de 16,5% de taxes sur lesdites primes.
Les Camerounaises, rappelle-t-on, pour leur 1ère participation à un Mondial, ont enregistré deux victoires et autant de défaites face respectivement au Japon (1-2) et la Chine (0-1).
En inscrivant neuf buts à Canada 2015, les Lionnes indomptables ont déjà établi le record du plus grand nombre de buts marqués par un pays africain dans l’épreuve. Mieux que le Nigéria, déjà éliminé
Le Cameroun s’est forgé la réputation d’une équipe capable de créer la surprise en Coupe du Monde de la FIFA. Personne n’a oublié la victoire des Lions indomptables sur l’Argentine, en match d’ouverture d’Italie 1990. Les féminines ont créé une sensation du même ordre en décrochant une qualification historique pour les huitièmes de finale de la Coupe du Monde Féminine de la FIF, Canada 2015.
Le Cameroun devient ainsi la deuxième équipe africaine de l’histoire, après le Nigeria en 1999, à dépasser la phase de groupes, après une victoire sur la Suisse (2:1), le deuxième succès dans l’histoire du tournoi d’une sélection africaine face à une nation européenne. En outre, en inscrivant neuf buts à Canada 2015, les Lionnes indomptables ont déjà établi le record du plus grand nombre de buts marqués par un pays africain dans l’épreuve.
On ne donnait pourtant pas cher des chances camerounaises à Canada 2015, pour sa première apparition. En pratiquant un football décomplexé qui n’est pas sans rappeler la confiance insolente de Roger Milla et de ses coéquipiers en 1990, les Camerounaises sont passées tout près de tenir en échec les Japonaises, championnes du monde en titre. De fait, au coup d’envoi de l’ultime journée du Groupe C, le 16 juin à Edmonton, les Suissesses pouvaient se contenter du match nul pour s’ouvrir les portes des huitièmes de finale.
Menées d’un but à la pause, les Camerounaises ont inversé la tendance en deuxième période face à la première équipe européenne qualifiée pour Canada 2015. Gabrielle Onguéné a d’abord égalisé, avant que Madeleine Ngono Mani, entrée en cours de jeu, ne porte le score à 2:1, d’une tête puissante à bout portant. Ngono Mani, qui a été appelée en équipe nationale pour la première fois il y a déjà plus de dix ans, était la candidate désignée pour enfiler le costume d’héroïne pour le compte des Lionnes indomptables.
Ngono Mani comme Omam Biyik
Après la rencontre, le sourire ne quitte pas son visage, et Ngono Mani éclate même de rire lorsqu’on lui suggère que son but est l’équivalent féminin de celui inscrit par François Omam Biyik, de la tête également, lors de la victoire camerounaise contre l’Argentine de Diego Maradona il y a 25 ans. « Je ne vais pas me comparer à lui », lance-t-elle au micro de FIFA.com d’un rire contagieux. « Je travaille beaucoup mon jeu de tête. Ce qu’a réalisé cette équipe en 1990 en Italie a inspiré des générations entières de Camerounais et de Camerounaises, y compris nous-mêmes », poursuit l’attaquante de 31 ans. « Notre qualification va au-delà des frontières du Cameroun. Nous représentons l’Afrique à cette Coupe du Monde. Notre victoire est donc celle de tout un continent ».
Les Lionnes indomptables essaient d’ailleurs depuis longtemps de s’inspirer d’un autre exemple africain, celui du Nigeria, qui exerce une véritable suprématie sur le football féminin continental depuis plusieurs années. Ironie de l’histoire, les Super Falcons sont déjà éliminées de Canada 2015, après avoir terminé dernières d’un groupe il est vrai extrêmement relevé, puisqu’il comportait également l’Australie, les États-Unis et la Suède.
« Les Nigérianes gagnent tout le temps en Afrique », affirme Ngono Mani. « Cela fait longtemps qu’elles sont une source d’inspiration pour nous. Elles sont toujours en Coupe du Monde et nous voulions absolument vivre ça un jour, nous aussi. Notre qualification pour les huitièmes de finale devrait changer pas mal de choses dans le football féminin camerounais. Personne ne nous attendait à ce niveau, mais nous avons fait de notre mieux et ça a fonctionné. Cela dit, quand j’étais petite, je n’aurais jamais imaginé jouer un jour un huitième de finale de Coupe du Monde. » Omam Biyik, Milla et consorts non plus. Ils étaient alors arrivés en quarts de finale…
Vincent Sosthène Fouda demande la main d’Aboudi Onguéné en mariage après la qualification des lionnes indomptables pour les huitièmes de finale de la Coupe du Monde Féminine
Ma chère Aboudi, voilà 3 mois que tu es partie, trois mois ce n’est pas trois heures, ce n’est pas trois jours, c’est loin d’être trois semaines ! Nous nous parlons tous les jours certes mais ce n’est pas comme si tu étais là devant moi. Hier je t’ai regardé t’exprimer sur le terrain et j’ai décidé de faire ce que je n’ai jamais eu le courage de faire depuis notre rencontre. J’attendais un moment de calme, il n’y en a plus. Je voulais t’écrire doucement, tranquillement par une belle matinée, te remercier de tout ce que tu es dans ma vie. De ta présence auprès de ma maman, de mes enfants je veux dire de nos enfants. Ta présence auprès de moi est si bonne, si triste, si douce : ma chère âme tu as un c ur d’ange.
Je voudrais te parler seulement de mon amour, ah ! Aboudi, quel amour ! Jamais homme n’a aimé comme je t’aime. Je suis perdu, vois-tu, je suis noyé, inondé d’amour ; je ne sais plus si je vis, si je mange, si je marche, si je respire, si je parle ; je sais que je t’aime. Ah ! Si tu as eu toute ta vie une soif de bonheur inextinguible, si c’est un bonheur d’être aimée, si tu ne l’as jamais demandé au ciel, oh ! Toi, ma vie, mon bien, ma bien-aimée, regarde le soleil, les fleurs, la verdure, le monde, regarde la soif que tu as de vaincre la Chine ! Tu es aimée, dis-toi, cela autant que Dieu peut être aimé par ses lévites, par ses amants, par ses martyrs ! Je t’aime, ô ma chair et mon sang ! Je meurs d’amour, d’un amour sans fin, sans nom, insensé, désespéré, perdu ! Tu es aimée, adorée, idolâtrée jusqu’à en mourir, comme toi et moi aimons le Cameroun ! Et non, je ne guérirai pas. Et non, je n’essaierai pas de vivre ; et j’aime mieux cela, et mourir en t’aimant vaut mieux que de vivre. Je me soucie bien de ce qu’ils en diront. Ils disent que tu as un autre amant. Je l’ai vu hier, c’est le football, comme moi avec la politique. Tu es déterminée, disponible, tu refuses de subir, c’est toi qui crée et organise l’évènement. Alors oui j’ai tout compris, Je le sais bien, j’en meurs, mais j’aime, j’aime, j’aime. Aujourd’hui rien ne peut m’arrêter de venir jusqu’à toi. Le souffle qui te porte vers la victoire finale est le vent qui me porte inlassablement vers toi.
Vois-tu, lorsque nous nous sommes quittés il y a trois mois, je n’ai pas pu souffrir ; il n’y avait pas de place dans mon c ur pour les états d’âme. Je t’avais tenue dans mes bras, ô mon corps adoré ! Seul cela comptait pour moi. Je t’avais pressée sur cette blessure chérie, je t’avais enfermé dans mes désirs ! Je suis parti en te faisant confiance mais frileux sur ce que j’ose te dire aujourd’hui. J’avais le souffle de tes lèvres sur les miennes, je te respirais encore. Ah ! Aboudi, tu avais raison lors de notre dernière étreinte. Tu m’as dit qu’elle était constructrice de notre avenir commun. Je ne t’ai pas cru, aujourd’hui je vois toute ta maturité.
Tu n’as rien perdu de ta superbe, de ta démarche, de ton coup de rein. Mais sais-tu ce que c’est que d’attendre un baiser trois mois ! Sais-tu ce que c’est pour un pauvre c ur qui a senti pendant trois mois, jour par jour, heure par heure, la vie l’abandonner, le froid de la tombe descendre lentement dans la solitude, la mort et l’oubli tomber goutte à goutte comme les gouttes de pluie, sais-tu ce que c’est pour un c ur serré jusqu’à cesser de battre, de se dilater un moment, de se rouvrir comme une pauvre fleur mourante, et de boire encore une goutte de rosée, vivifiante ? Tu l’as certainement vécu hier quand tout le monde te voyait morte devant les suissesses. Oh, mon Dieu, je le sentais bien, je le savais, il ne fallait pas nous revoir comme toi et tes coéquipières, il ne fallait pas vous regarder dans un miroir mais rentrer en vous pour découvrir ce qu’on peut faire par amour. Maintenant c’est fini ; nous scrutons ensemble le ciel pour voir par où se lève le soleil mais je sais qu’il se couche toujours à nos pieds, aux pieds de notre unique lit.
Ces derniers mots comme les premiers sont pour toi et à toi, nous ne pouvons point nous y dérober. Ce n’est pas un destin, c’est une construction à laquelle nous avons notre participation, aussi vrai que Dieu nous donne des mains, nul ne l’a jamais vu construire des ponts. C’est à l’aide des mains qu’il nous a donné que nous construisons ces ponts comme nous construisons notre amour, notre pays.
Je suis depuis si longtemps Enivré de ta seule présence, T’aimant tendrement, Amoureusement, Infiniment, passionnément… Mais il me suffit d’espérer En retour un de tes regards.
En plein scandale de corruption dans les hautes sphères de la Fifa, les révélations se multiplient. L’Afrique du Sud a reconnu, dimanche 31 mai, un versement de 10 millions de dollars en 2008
En plein scandale de corruption dans les hautes sphères de la Fédération internationale de football association (FIFA), les révélations se multiplient. L’Afrique du Sud a reconnu, dimanche 31 mai, un versement de 10 millions de dollars en 2008 à l’organisation internationale, après l’obtention du Mondial 2010. Pretoria a toutefois nié que cette somme ait servi de pots-de-vin, comme le soupçonne la justice américaine dans le cadre du son enquête sur des faits de corruption s’étalant sur plus de vingt-quatre ans.
Selon le président de la Fédération sud-africaine (SAFA) à l’époque, Danny Jordaan, cet argent a été déduit des 100 millions de dollars versés par la FIFA pour l’organisation de la première Coupe du monde en terre africaine, et était destiné à un fonds de développement de la Concacaf (Confédération d’Amérique du Nord, centrale et Caraïbes). «Comment aurions-nous pu payer un pot-de-vin pour des voix quatre ans après avoir été choisis?», s’est défendu M. Jordaan.
Soupçons de corruption
Tout comme Thabo Mbeki, président de la République à l’époque, le gouvernement sud-africain actuel a rejeté avec véhémence les accusations de corruptions. L’acte d’accusation de la justice américaine publié mercredi soupçonne pourtant le Trinidadien Jack Warner, alors président de la Concacaf, d’avoir empoché cette manne en échange de trois voix en faveur de l’Afrique du Sud lors du vote pour l’attribution du Mondial 2010.
Warner a été arrêté cette semaine puis relâché sous caution. Cet ex-vice-président de l’instance mondiale du foot fait partie des neuf élus de la FIFA, actuels et anciens, inculpés mercredi par la justice américaine pour corruption, racket et blanchiment. Sept d’entre eux sont détenus en Suisse et refusent tous leur extradition aux Etats-Unis. Les 47 chefs d’inculpation portent sur des sommes d’un montant global de 150 millions de dollars.
Dans ce cadre, la banque Barclays, citée dans la procédure judiciaire comme ses concurrentes également britanniques Standard Chartered et HSBC, a ouvert une enquête interne pour vérifier si ses comptes ont été utilisés pour des transactions suspectes, selon une source proche du dossier. Le Serious Fraud Office (SFO), l’office britannique de lutte contre la délinquance financière, avait annoncé vendredi qu’il examinait des éléments en sa possession concernant ce scandale.
Des responsables de la FIFA entendus
Dans l’autre volet de la tourmente déclenchée mercredi, qui concerne les conditions d’attribution controversées des Coupes du monde 2018 et 2022 à la Russie et au Qatar, la justice suisse a indiqué qu’elle interrogeait plusieurs membres actuels du comité exécutif de la FIFA «qui ont voté en 2010, qui sont toujours en place et ne sont pas résidents suisses».
Les responsables qui remplissent ces trois critères sont sept: Issa Hayatou (Cameroun, président de la CAF), Angel Miguel Villar Llona (Espagne), Michel D’Hooghe (Belgique), Senes Erzik (Turquie), Marios Lefkaritis (Chypre), Hany Abo Rida (Egypte) et Vitaly Mutko, par ailleurs ministre russe des sports. La justice helvétique a profité de leur présence au congrès de Zurich de jeudi et vendredi pour les auditionner.
Les deux autres membres actuels du comité exécutif qui avaient voté en 2010, Joseph Blatter, qui a été réélu vendredi pour un cinquième mandat, et le président de l’UEFA Michel Platini, vivent en Suisse et pourraient donc être interrogés à leur tour plus tard «si besoin est».
Danny Jordaan, président de la Fédération sud-africaine (SAFA) à l’époque des faitsconti-online.com)/n
L’annoncé a été faite par la Fédération camerounaise de football dans un communiqué signé du président du Comité de normalisation
Comme nous l’annoncions il y a quelques jours, le Cameroun va accueillir le trophée la Coupe du monde de football féminin. Il sera présenté au public camerounais la semaine prochaine.
«Le Président du Comité de Normalisation informe le public national que le Cameroun en tant que nation participante à la Coupe du Monde Féminine FIFA Canada 2015, accueillera pour la première fois le Trophée de ladite compétition le 17 Mars 2015», a annoncé la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) dans un communiqué de presse signé du président du Comité de normalisation, Joseph Owona.
«L’arrivée du Trophée de la Coupe du Monde Féminine FIFA est un évènement Live Your Goals de la FIFA en partenariat avec la FECAFOOT», rappelle le communiqué.
Lors du passage de ce trophée au Cameroun, la Fécafoot et la Fifa organiseront une discussion sur le football féminin. Cette rencontre programmée le même jour (17 mars 2015) à l’hôtel La Falaise de Yaoundé sera survie d’une conférence de presse.
Le trophée sera ensuite exposé au stade Omnisports Ahmadou Ahidjo pendant le déroulement d’un mini festival «Live your goal» et la rencontre de gala qui opposera Amazone Fap de Yaoundé à Green City FC de la même ville.
«Pendant toute la durée des activités qui s’y tiendront, des séances de photographie individuelles avec le trophée seront autorisées», précise Joseph Owona .
Les Camerounais sont invités à se «joindre à ces activités visant le développement du football féminin camerounais et célébrant les performances des Lionnes indomptables».
Les Camerounaises participeront pour la première fois à une phase finale de la Coupe du monde. Les Filles de Carl Enow Ngatchu (sélectionneur du Cameroun, ndlr) avaient en effet arraché cette qualification historique lors de la dernière édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) disputée en Namibie.
Lors de cette compétition, Gabrielle Aboudi Onguéné et ses coéquipières se qualifiaient pour la finale après avoir éliminé la Côte d’Ivoire en demi-finale (2-1, ap). Une victoire synonyme de qualification pour la Coupe du monde 2015. Déjà qualifiées pour la compétition mondiale prévue du 06 juin au 05 juillet au Canada, les Camerounaises tombaient en finale face au Nigéria (0-2).
Au Canada, le Cameroun évoluera dans le groupe C avec le Japon, champion du monde en 2011, la Suisse et l’Equateur.
Le trophée de la Coupe du monde féminineFifa.com)/n
Le Cameroun accueillera pour la première fois le trophée de la Coupe du monde de football Féminin, a annoncé la présidente de la Commission national de football féminin, Céline Eko.
Le Cameroun accueillera pour la première fois le trophée de la Coupe du monde de football Féminin. L’annonce a été faite par la présidente de la Commission national de football féminin, Céline Eko qui n’a pas donné de précisions sur le jour exact du passage dudit trophée au Cameroun.
«La Fifa a choisi notre pays. C’est un honneur et une belle chose pour nos filles», a déclaré Céline Eko.
Le Cameroun participera à la Coupe du monde de football féminin pour la première fois. En novembre 2014, les Camerounaises obtenaient une qualification historique, malgré leur défaite en finale de la CAN face au Nigéria (0-2).
Au Canada en juin prochain, le Cameroun évoluera dans le groupe C en compagnie du détenteur du titre, le Japon, de l’Equateur et de la Suisse.
Les Lionnes indomptables évolueront avec les Nadeshiko du Japon, championnes en titre, la Suisse et l’Equateur
Les Lionnes indomptables du Cameroun auront fort à faire pour leur première participation à une édition de Coupe du monde de football féminin. A l’issue du tirage au sort effectué le week-end, les filles de Enow Ngachu se retrouvent dans le groupe C avec le Japon, vainqueur en titre ; la Suisse et l’Equateur. La sélection japonaise de football, troisième au classement féminin mondial de décembre 2014, part favorite de ce groupe face à trois pays, tous novices de la compétition, qui en sont à leur première participation à une Coupe du monde de football féminin.
A suivre avec intérêt
Qui accompagnera le Japon en huitièmes de finale ? C’est toute la question. La Suisse aborde la phase finale dans d’excellentes dispositions. Lara Dickenmann et Ramona Bachmann collectionnent les buts depuis qu’elles évoluent à l’étranger. Les deux joueuses ont su s’imposer comme les meneuses de cette sélection. Leur expérience pourrait faire la différence au moment du décompte final.
L’Équateur ne compte pas de grandes stars dans son effectif, mais les joueuses de Vanessa Arauz ont su faire preuve de rigueur, d’abnégation et d’opportunisme, notamment durant les barrages. À moins que le Cameroun ne vienne troubler ce qui s’annonce comme un duel entre Europe et Amérique du Sud…
Le sélectionneur Enow Ngachu dispose en tout cas d’un effectif expérimenté. Les Africaines ont fait leurs armes pendant Londres 2012 et évoluent pour la plupart à l’étranger. Le Cameroun a d’ailleurs failli remporter la CAN 2014, n’eût été la défaite face aux Super Falcons du Nigéria en finale, (0-2) le 25 octobre 2014. Tous les ingrédients sont donc réunis pour que l’on assiste à d’intéressants duels. Le coup d’envoi de la Coupe du Monde Canada 2015 sera donné le 06 juin.
Les représentants des équipes nationales du groupe C: Le sélectionneur camerounais, Enow Ngachu, deuxième à partir de la gauche.FIFA)/n
La Fifa a rendu public ce jeudi 17 juillet son classement mensuel des nations de football. Les Camerounais qui n’ont pas brillé à la Coupe du monde ne sont pas les derniers au classement
La Fifa a rendu public ce jeudi 17 juillet 2014 son classement mensuel des nations de football dans le monde. Le Les Lions indomptables ont gagné trois places dans cette bourse des valeurs des nations de football. Le Cameroun qui occupait le 56e rang à la dernière publication de juin, juste avant le coup d’envoi de la Coupe du monde «Brésil 2014», figure désormais à la 53e position.
Les Camerounais qui n’ont pas brillé à cette Coupe du monde ne sont pas les derniers au classement. Sur les 32 nations ayant participé à ce Mondial, l’Afrique en miniature est classé 30e, devant la Corée du Sud (56e) et l’Australie (76e)
Mais le pays de Roger Milla est rangé derrière les cinq nations africaines qui ont pris part à la compétition au Brésil. L’Algérie consolide son fauteuil de leader africain juste devant la Côte d’Ivoire qu’elle avait devancé quelques jours seulement avant le coup d’envoi de la Coupe du monde.
Les Ivoiriens qui ont perdu deux places, restent deuxième, alors que le Ghana, cinquième africain, a régressé d’une place. Le Nigéria réalise quant à lui la meilleure progression en glanant dix places pour se hisser à la troisième place africaine.
Dans le top 10 de ce classement du mois de juillet, l’Allemagne, récente championne du monde, s’empare de la première place. Elle est suivie par l’Argentine, le Pays Bas, la Colombie et la Belgique. Leader de ce classement pendant 4 ans, l’Espagne se retrouve au 8e rang alors que le Brésil est 7e.
Le Cameroun occupe le 56e rang au classement FIFA de juillet 2014Droits réservés)/n
Les Lions indomptables occupent la 32ème position sur un classement de 32 équipes éliminées de la compétition
La Coupe du monde de football Brésil 2014 se poursuit avec les demi-finales de la compétition. Avant la fin de la compétition, la Fifa a établi le dimanche 6 juillet 2014, le classement des sélections ayant déjà éliminées. Le Cameroun occupe la dernière place dans ce classement des pays qui ont participé à cette 20e édition de la Coupe du monde dont la finale est prévue pour le 13 juillet prochain.
Les Lions indomptables sont classés derniers du tournoi et occupent la 32e place pour avoir perdu tous leurs matchs de poule. Logé dans le groupe A, le Cameroun a quitté la compétition avec zéro point au compteur, un seul but marqué et neuf encaissés respectivement face au Mexique (1-0), à la Croatie (4-0) et Brésil (4-1).
Le Cameroun est donc bon dernier, trois matches et trois défaites comme le Honduras et l’Australie, avec la plus mauvaise attaque à égalité avec le Honduras et l’Iran, et la plus mauvaise défense. Avec cette mauvaise prestation, les Lions indomptables sont également en 5e et dernière position dans le classement des pays africains. Eliminée en huitième de finale par l’Allemagne (1-2), l’Algérie arrive en première position en Afrique.
Evoluant dans le groupe H, elle avait perdu son premier match face à la Belgique (2-1), avant de battre la Corée du Sud (4-2) et faire match nul (1-1) avec la Russie. L’Algérie s’était qualifiée en tant que 2e, avec 4 points, derrière la Belgique (9 points).
Le Nigeria éliminé aux huitièmes de finale par la France vient en deuxième position africaine (16e). Les Eléphants qui totalisent deux défaites et une victoire viennent en troisième position africaine (21e), suivi du Ghana (25e).
L’équipe nationale dames de volley-ball est en Turquie depuis le 26 juin dernier, pour la Coupe du monde qui démarre le 23 septembre 2014
L’équipe nationale dames de volley-ball du Cameroun est en Turquie depuis le jeudi 26 juin dernier. C’est pour préparer la Coupe du monde 2014 à laquelle elle prendra part du 23 septembre au 12 octobre en Italie. L’équipe camerounaise ne passera que deux semaines en Turquie alors qu’on avait dans un premier annoncé un mois.
La sélection camerounaise devait en effet débuter la préparation à cette 17e édition des championnats du monde de volley-ball depuis le 06 juin 2014 mais le manque de financement a retardé ce stage.
Avec cette préparation approximative, les Camerounaises évolueront dans la poule B face au Brésil, la Serbie, la Turquie, le Canada et la Bulgarie. Pour ce premier stage, Joseph Nane Eone a pré-sectionné 21 joueuses. Le Cameroun, 26ème mondial, qui avait annoncé un autre calendrier de préparation devra s’arrimer aux nouvelles modifications pour préparer au mieux la compétition.
Le Cameroun est 26ème au classement mondialDroits réservés)/n
Dans un communiqué publié hier, Paul Biya donne un délai d’un mois au Premier ministre pour présenter les résultats des investigations sur leur mauvaise performance
C’est au Premier ministre camerounais Philémon Yang, le même qui avait été humilié le 07 juin 2014 au Stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé – Les joueurs ayant refusé de recevoir le drapeau national – à qui Paul Biya a donné la mission de mener des enquêtes sur la débâcle des Lions au Mondial brésilien.
« Le président de la République, son Excellence Paul Biya, a prescrit ce jour au Premier ministre, chef du gouvernement, de lui soumettre dans un délai d’un mois, les résultats de ses investigations sur les causes de la campagne peu glorieuse de notre équipe fanion les Lions indomptables, à la Coupe du monde de football de 2014 au Brésil, avec des propositions en vue d’une restructuration profonde et urgente du football camerounais », peut-on lire intégralement dans le communiqué publié hier, le 25 juin 2014 pa, r le Secrétaire général de la présidence, Ferdinand Ngoh Ngoh.
Pour rappel, les Lions indomptables avaient exigé le paiement de leurs primes avant de prendre le vol pour le mondial brésilien le 08 juin 2014 en refusant de sortir de leur hôtel. Ils avaient obtenu gain de cause et étaient ainsi arrivés à Victoria le 09 juin 2014 avec un jour de retard sur le programme. Malgré les assurances du capitaine de la sélection fanion de l’équipe nationale, Samuel Eto’o, qui espérait que le Cameroun allait passer au second tour du mondial, les résultats ont été on ne peut plus décevants. Le 13 juin, le Cameroun a été battu 1 but à 0 par le Mexique avec deux buts refusés à cette équipe sud-américaine ; le 18 juin, les Lions indomptables ont été battus par la Croatie 4 buts à 0 avec un spectacle affligeant d’une bagarre entre deux joueurs camerounais; Et le 23 juin, le Brésil a achevé le supplice du Cameroun à la Coupe du monde avec un score de 4 buts à 1.
Paul Biya a donné un délai d’un mois au Premier ministreDroits réservés)/n
Pour son dernier match au Mondial 2014, les Lions indomptables sont tombés devant la Selecao plus conquérante (1-4). Bilan en trois rencontres: 9 buts encaissés et un seul but marqué
Le Cameroun a signé une septième défaite de suite en Coupe du monde mais n’a pas démérité dans ce match face au Brésil. Pour son 100ème match de Coupe du Monde, le Brésil a décroché sa qualification pour les huitièmes de finale face à un Cameroun déjà éliminé, grâce notamment à un doublé de Neymar, son homme providentiel. La dernière fois que la Seleção a joué à Brasilia, c’était pour le match d’ouverture de la Coupe des Confédérations 2013 contre le Japon, remporté 3:0 avec un but d’anthologie de son prodige après trois minutes. Contre les Camerounais, c’est le temps qu’il a fallu à Paulinho pour signer une première alerte chaude (3′). Il y a le feu. Après son match nul contre le Mexique, la Seleçao avait besoin de se rassurer. Cette fois encore, le peuple auriverde a pu compter sur Neymar, qui n’a laissé aucune chance à Charles Itandje (0:1, 16′). Sur un ballon récupéré par Luiz Gustavo sur le côté gauche, le joueur de Wolfsburg s’avance et centre à ras de terre où il trouve Neymar au point de penalty. Le joueur de Barcelone ouvre son pied droit et bat imparablement Itandje.
Les Lions ne se laissent pas abattre et égalisent par Joel Matip (1:1, 26′), Nyom gagne son duel face à Alves grâce à un contre favorable sur le côté gauche suite au corner. Il centre fort devant le but et trouve Matip seul au deuxième poteau qui n’a plus qu’à conclure du pied droit. Mais le Barcelonais est décidément en état de grâce (1:2, 35′). Sur un ballon donné rapidement par Marcelo, Neymar s’approche de la surface, fixe Nkoulou et déclenche une frappe soudaine qui passe entre les jambes du défenseur marseillais, ce qui prend à contre-pied Itandje. Les locaux, parfois bousculés par le bonnet d’âne de la poule en première mi-temps, se rassurent en rendant une copie bien plus propre en seconde.
Les hommes de Scolari mettent le turbo dès le retour des vestiaires, avec Fred au volant pour ouvrir son compteur personnel (1:3, 49′). Fernandinho récupère le ballon, sert David Luiz sur le côté gauche. Le futur parisien centre pied gauche et trouve la tête de Fred au deuxième poteau … sans doute en légère position de hors-jeu ! La défense africaine s’attache ensuite à ne pas prendre le bouillon, mais craque une dernière fois sur une percée de Fernandinho (1:4, 84′). Sur un ballon perdu par Mbia, Fernandinho marque du pointu en bout de course à la suite d’une belle combinaison à trois entre Oscar, Fred et Fernandinho à la conclusion. Au même moment, à Recife, le Mexique a corrigé la Croatie (1:3) et a pris la seconde place qualificative du Groupe A pour le deuxième tour.
En trois sorties pour ce mondial brésilien qui s’achève pour les Lions indomptables, le Cameroun aura encaissé 9 buts pour un seul but marqué. Un résultat encore moins bon que la coupe du monde 2010 où le Cameroun était toujours sorti avec 0 point mais avec deux buts marqués pour cinq buts encaissés.
Le milieu du FC Barcelone a fait son mea-culpa après le vilain geste de mercredi lors de la rencontre Cameroun-Croatie (0-4)
A l’image de la formation camerounaise, Alexandre Song est passé totalement à côté de sa Coupe du Monde. Le milieu du FC Barcelone a lourdement pénalisé toute son équipe, en se faisant expulser après avoir asséné un vilain coup de coude à Mario Mandzukic, mercredi lors de la lourde défaite face à la Croatie (0-4).
En zone mixte, l’ancien Gunner est revenu sur ce mauvais geste. « Je suis très triste, j’ai le sentiment d’avoir laissé tombé mon pays et de m’être laissé emporté, a-t-il expliqué. C’était un geste vraiment stupide et je suis sincèrement désolé. Si je pouvais faire n’importe quoi pour revenir en arrière, je le ferai. Je vous demande pardon. »
Alexandre Song a été expulsé après le coup porté sur Mandzukic le 18 juin lors de la recontre Cameroun-Croatieeurosport.fr)/n
Si la prestation générale a été piètre, certains joueurs ont toutefois démontré leur engagement pendant la rencontre de mercredi dernier.
Charles Itandje
Une petite claquette en début de match. Sur le premier but, il ne pouvait pas faire grande chose. Mais son dégagement dans le dos de Nounkeu a conduit au deuxième but Croate. Pis, en repoussant un tir anodin sur la godasse de Mandzukic, il a été au moins impliqué sur trois buts. Piètre prestation.
Assou – Ekotto
La vive altercation entre Assou -Ekotto et Benjamin Moukandjo en fin de match a davantage terni l’image des Lions. Le premier reprochant au second de ne pas lui avoir fait une passe. Assou Ekotto, en fonçant sur Moukandjo, a affiché une image indigne d’un joueur de son niveau. Il a néanmoins apporté un plus sur le plan offensif.
Nicolas Nkoulou
Il a fait un match correct en réussissant des gestes défensifs de grande classe. Mais sa complémentarité avec Chedjou, puis Matip laisse à désirer. S’il a souvent donné la voix pour repositionner ou motiver ses camarades, il a été très souvent incompris.
Aurélien Chedjou
Jamais au marquage, souvent en retard, pataud dans ses duels avec des relances moyennes, il est resté dans la ligne de sa prestation moyenne face au Mexique. C’est très logiquement qu’il a été remplacé pendant la pause par Nounkeu, qui n’a pu faire éviter le naufrage.
Stéphane Mbia
Desservie par sa polyvalence, le milieu de Séville, en grande forme, aura tout tenté dans ce match. S’il est arrivé en retard au marquage sur le premier but venu du côté gauche, Mbia débordant d’énergie s’est souvent déporté aux avant-postes en tirant plusieurs fois vers les buts adverses, notamment quand il a été repositionné dans l’axe.
Joël Matip
Parfois nonchalant, il a manqué de nombreux duels et commis trop de fautes. Toujours menaçant mais peu en réussite, il n’a pas su orienter le jeu. Repositionné en charnière centrale, après la sortie de Chedjou, il a souffert face aux virevoltants croates.
Song Bilong
Son coup de coude sur un joueur a conduit à son expulsion logique, à la 40ème minute. Ce qui a constitué le tournant du match. Un geste inexplicable pour un joueur de son niveau. Avant sa sortie, le milieu du Barça, très nerveux, ne s’était jamais mis à son avantage. Ses passes latérales ont créé peu de danger.
Enoyh Eyong
Nerveux au départ, le milieu camerounais a ensuite pris confiance pour faire parler son physique sans faire d’étincelles. Il a coupé la trajectoire de nombreux ballons et multiplié les fautes. Dominé dans l’entrejeu et en infériorité numérique, il pouvait difficilement faire mieux
Stephane MbiaDroits réservés)/n
Benjamin Moukandjo
Il a eu le mérite d’essayer de porter le danger avec quelques percées. Certainement l’un des mauvais camerounais du match. En manque de réussite, ses tirs ont rarement trouvé le cadre. Son égoïsme dans le jeu est compréhensible. Il a monopolisé l’attention de la défense adverse même s’il aura peiné à être un tueur.
Choupo-Moting
L’ailier, placé à gauche comme il l’apprécie, n’est presque jamais passé et n’a pas proposé grand-chose. S’il a souvent bien couvert son côté sur le plan défensif, il n’a pas su forcer son talent pour porter le danger dans le camp adverse. Son remplaçant, Salli Edgar, à la 75ème minute, a apporté plus de percussion.
Vincent Aboubakar
Une présence intéressante devant, où son jeu en mouvement lui a permis de se créer quelques occasions. Mais par maladresse ou précipitation, il les a toutes vendangées. Son remplaçant Webo s’est illustré en plaçant un coup de tête sur la barre.
Vous portiez un nom qui a fait vibrer votre pays, votre continent, et le monde du football tout entier. Vous aviez hérité d’un noble passé, celui qui a permis au continent d’avoir autant de représentants aujourd’hui à la phase finale de la coupe du monde de foot. Vous ne méritez plus qu’on vous appelle Lions, ni qu’on puisse vous qualifier d’Indomptables. La balle est ronde, le terrain est plat, mais votre piteuse prestation vous fait chanter la première version de votre hymne. Vous n’allez pas du tout debout, et vous n’êtes point jaloux de votre liberté. Mais vous sombrez dans la barbarie et entretenez votre sauvagerie.
Votre joie et votre vie, c’est vos gros salaires, vos primes, vous n’avez aucun amour ni le moindre petit honneur pour votre nation que vous avez commencé à renier en refusant de saluer votre Chef de Gouvernement, et de prendre le drapeau qu’il vous tendait quand vous partiez pour le Brésil. Nous comprenons mieux maintenant. Votre pays et le prestige des Lions Indomptables vous sert de tremplin pour la négociation à la hausse de vos contrats faramineux. Mais le faisant, vous avez scié la branche sur laquelle vous étiez assis. Vous avez réduit la valeur de votre équipe à pas grand-chose
Vous jouez pourtant tous dans les grands club Occidetaux. Vous savez aussi que le Mondial est l’un des événements les plus regardés dans le monde entier. Que l’on vous batte par ce score fleuve, bon! L’Espagne, qui tient le titre, a été rossée 5 à 1. Mais l’agression qui a valu le carton rouge à l’autre sauvage dont j’ai oublié le nom, et les deux qui se sont battus sur le terrain, voilà qui confirme que vous continuez d’aimer de vivre dans votre barbarie.
Sachez, mauvais Lions domptés par l’argent, que tous les enfants de votre pays du nord au sud, de l’est à l’ouest se retrouvaient dans un même amour quand vos illustres anciens savaient mouillé le maillot. Quand Roger Milla allait demander des audiences au plus haut niveau, disant qu’il était un soldat du pays et qu’il le démontrât par son inoubliable épopée, il était fidèle à son hymne, il remplissait son devoir, toujours. Quand, contre l’Italie, Abega, Mbida, et les autres ont réagi du tic au tac, quand Mboma, Omam Biyik et tant d’autres ont montré que cette patrie était leur seul vrai bonheur, quand Marc Vivien Foé a sacrifié sa vie, ces paroles nationales «chère patrie, terre chérie…notre joie et notre vie, à toi l’amour et le grand honneur» avaient un sens dans leur bouche.
Vous suivez l’exemple qui vient d’en haut, de vos dirigeants, car les chiens ne font pas des chats. Seulement le grand chef ne pourra plus dire son fameux «un seul mot, continuez». Il nous est pénible de voir s’effriter tout le pays, vous êtes le reflet de la santé de votre pays. Ce qui importe, c’est de se remplir les poches. Vous au moins, malgré votre médiocrité, ne volez pas l’argent qui vous fait oublier l’honneur de votre nation. Votre Cameroun est loin de vous pardonner. Aussi je vous propose de rembourser ces fameuses primes, et que l’on construise des stades de foot au pays.
Mais que dis-je! C’est donner une occasion aux rapaces et voleurs professionnels qui dirigent de détourner encore ces sommes. Prenez des sélectionneurs locaux, et que le pays se désinscrive de toute compétition internationale pendant quatre ou cinq ans. Vous verrez, il se lèvera de vrais lionceaux, qui apprendront les vraies valeurs nationales, à moins que nous n’attendions tous 2035, quand le pays sera émergent. En attendant, je ne vous salue point, la médiocrité, la vôtre, est certainement contagieuse.
L’ancien avant-centre des Lions indomptables regrette la performance du Cameroun face à la Croatie et le comportement de l’équipe en cette Coupe du monde
Patrick Mboma, membre de la Dream Team RMC Sport, ne cache pas sa déception après l’élimination du Cameroun de la Coupe du monde. Surclassés par la Croatie, les Lions Indomptables se sont inclinés 4-0 mercredi à Manaus. «Je suis révolté. Je suis ennuyé pour ces joueurs, explique-t-il. On a vu une scène où Eto’o n’arrivait même pas à consoler Assou Ekotto malgré leur belle affinité. Les joueurs sont passés à côté de leur match. C’est sûr que l’expulsion coupable d’Alexandre Song autour de la 40e minute n’a pas aidé.
Mais s’il sont passés à côté, c’est parce qu’il fallait repartir sur d’autres ambitions avec l’obligation de gagner. On a vu une équipe qui tentait pour la première fois quelque chose de nouveau donc c’était compliqué. En face, la Croatie a géré la situation malgré la chaleur. Ils ont été assez tranquilles et malins pour laisser passer l’orage. Le Cameroun reste dans l’imaginaire un grand symbole du football africain. Mais pour moi, aujourd’hui, le football africain est porté par la Côte d’Ivoire. L’équipe et la fédération les plus cohérentes sur le continent se trouvent aujourd’hui en Côte d’Ivoire.»
«Les dirigeants ont fait les malins»
«Concernant les primes, il faut comprendre le problème en amont. Moi, j’aurais voulu qu’ils prennent l’avion vite. Ils sont partis trop tard du Cameroun. Mais les primes, c’est quelque chose qui avait été demandé par les joueurs depuis de longues semaines. Et les dirigeants ont voulu faire les malins. Les joueurs ont mis la pression et avec nos dirigeants, la meilleure pression c’est malheureusement celle-ci. Ça nous a coûté cher.»
Patrick Mboma se dit révolté après l’élimination du Camerounafricapresse.com)/n
Comme le dit si bien Jésus Christ, « Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et toute ville ou maison divisée contre elle-même ne peut subsister. » (Mt 12,25). Ce que des millions de Camerounais ont vu sur le terrain au cours du match qui a opposé notre équipe nationale aux Croates sort de l’ordinaire. Et encore une fois, il faut que cela vienne du Cameroun, la déchéance qui humilie toute une nation.
D’abord une affaire de primes orchestrée par l’opacité d’une administration corrompue et rompue aux man uvres des ténèbres, puis une affaire rocambolesque de m urs autour du capitaine de l’équipe, puis la déconcentration, puis les défaites. Un pays divisé, des joueurs divisés, les supporters divisés ! Toute cette ambiance délétère ne pouvait que produire de tels déchets. Et aujourd’hui la puanteur de l’irresponsabilité nous rattrape.
Je n’ai jamais eu honte d’être Camerounais, mais hier, j’ai bu la honte jusqu’à la lie au milieu des sympathisants qui se demandaient ce qui nous arrivait. Nous avons pris l’habitude de tout banaliser dans un pays où le ridicule ne tue plus. Mais ce qui s’est passé au cours de ce match n’est pas un fait divers ! C’est un symptôme qui ne trompe pas. Si nous doutions encore de la gravité de notre mal, il est temps d’en prendre toute la mesure. De tels comportements à un tel niveau de compétition, c’est chose rare.
Comme le dit si bien cet autre verset biblique : « Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu’ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent. » (Mt 7, 6). Nous avons jeté nos perles, les couleurs nationales, aux pourceaux et ils les ont bien piétinées. Décaisser des centaines de millions pour financer une telle bêtise, c’est démentiel. Comment ne pas s’en indigner !
Nous devons nous rendre compte que ce match a été regardé par des milliers de jeunes Camerounais qui considèrent les Lions Indomptables comme étant l’incarnation de l’esprit de toute une nation. Mais qu’est-ce qui leur a été servi ? La division, la médiocrité, l’indiscipline, etc. Il y a de quoi regretter l’époque des Roger Milla. Oui, en leur temps, ce n’était pas l’argent qui jouait, mais le c ur qui battait pour une nation. Aujourd’hui, il y a de l’argent mais quel esprit ?
Encore une fois, ce qui fait la force d’une nation, d’une équipe, d’une famille, de toute entreprise collective, c’est d’abord l’esprit d’unité autour d’une cause commune. Oui l’esprit, encore l’esprit, toujours l’esprit ! Quand il est bon, il fait des miracles, même avec des moyens de bord. Mais quand il est mauvais, vous pouvez investir des milliards, vous ne récolterez que l’amertume et la désolation. Le talent sans la vertu et la discipline ne mène nulle part. Si les lions veulent se réconcilier avec les Camerounais, qu’ils remettent au moins la moitié de leur prime à des uvres sociales, pour dire leur mea culpa. On ne fait pas cela à une nation ! Sinon, il faut radier toute l’équipe pour des besoins pédagogiques. Mieux vaut ne pas avoir une équipe du tout que d’en avoir une comme celle-là.
Voilà le fruit de 32 ans de règne ! Monsieur Biya ne maîtrise plus rien dans ce pays, et tout se meurt, jusqu’au football. Encore une fois, il est temps qu’il s’en aille lui aussi avec son équipe pour donner la chance aux Camerounais de jeter de nouvelles bases pour la reconstruction de notre pays, ce pays où tout est à refaire, en commençant par l’esprit. Aux grands maux les grands remèdes, dit-on. Mais qui le fera dans ce pays où le vers n’est pas seulement dans le fruit, mais dans le tronc.
Notre pays est gravement malade et le football camerounais en est l’image. Comme le disait Jésus à l’entame de sa passion, «C’est maintenant l’heure du pouvoir des ténèbres » (Lc 22, 53). A quand le réveil des fils de lumières ? Si vous savez prier, priez pour le Cameroun, parce que nous sommes dans de sales draps. C’est une vraie descente aux enfers et le chemin de la résurrection sera long et pénible.
Lors de la conférence de presse d’après match accordée par le sélectionneur du Cameroun suite à la défaite face à la Croatie (0-4), le coach allemand a été interrogé sur la date de son départ
Le Cameroun est sorti de la Coupe du monde 2014 hier face à la Croatie (0-4) après deux matches joués, deux défaites, six buts encaissés. En conférence de presse le 18 juin à Manaus au Brésil, les journalistes ont employé tous les termes pour qualifier cette sortie de la Coupe du monde : «désolation» ; «déception» ; «honte», après l’échauffourée entre Benoit Assou Ekotto et Benjamin Moukandjo devant trois milliards de téléspectateurs. « Est-ce que vous ne pensez pas qu’il y a là une obligation de votre part de tirer les conséquences. Il y a eu une mauvaise tenue de vestiaires, qu’est-ce que vous dites ?» a questionné un journaliste. «Vous avez raison», a répondu Volker Finke d’emblée avant de poursuivre : «Un comportement comme ça c’est vraiment dégoutant. [.] Avec un résultat comme ça c’est la honte pour le Cameroun. Je comprends»
Un autre journaliste camerounais travaillant pour un site spécialisé s’est voulu plus direct : «Coach, vous semblez vous satisfaire de la défaite des Lions parce que vous nous dites à chaque fois : « Il y a des bonnes choses à tirer de ça. » Mais le constat est clair c’est qu’on est éliminé du mondial. On a zéro point, six buts encaissés. Vous avez décidé de mourir avec vos convictions [.] Après il faut assumer. Quand on finit un match comme ça, le Cameroun est éliminé. Qu’est-ce que vous dites ? Prenez vos responsabilités. Vous démissionnez quand ? C’est aujourd’hui ou après le match contre le Brésil ? Qu’est-ce qu’on doit dire aux Camerounais ?» Là encore le coach des Lions indomptables a demandé d’«attendre un peu. Il faut faire une analyse et après on va voir. [.] Il faut calmer une situation comme ça.»
En voulant découdre avec Volker Finke, un autre intervenant lui a demandé s’il comptait rentrer au Cameroun puisqu’il a reçu le drapeau national des mains du Premier ministre (le 07 juin 2014 au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, ndlr) ou faire comme son l’un de ses prédécesseurs. Le Français Paul Le Guen avait en effet décidé de s’arrêter à l’aéroport après la sortie du Cameroun au Mondial sud-africain en 2010. Acculé, Volker Finke a dit prendre le temps de la réflexion avant une éventuelle décision.
Le sélectionneur du Cameroun demande de « calmer la situation »AFP)/n
Alexandre Song a pris un carton rouge pour un coup porté à Mandzukic tandis que Assou-Ekotto a mis un coup de tête à son compatriote Moukandjo à la fin de la déroute face à la Croatie
La Coupe du monde du Cameroun aura donc été catastrophique du début à la fin. Après la menace de ne pas se rendre au Brésil pour une histoire de primes, une sorte de tradition pour les Lions indomptables, après la polémique sur la blessure de Samuel Eto’o, après enfin une piteuse élimination après seulement deux rencontres, voici la bagarre entre joueurs. Benoît Assou-Ekotto a ainsi infligé un coup de tête à son coéquipier Benjamin Moukandjo à la fin du match, perdu dans les grandes largeurs, jeudi matin face à la Croatie (0-4).
Coup de tête.
On joue les arrêts de jeu lorsque l’incident survient. Le Cameroun a match perdu depuis longtemps, et se sait éliminé de la Coupe du monde. Alors qu’Edgard Salil est au sol, blessé, Moukandjo poursuit le jeu. Son coéquipier Assou-Ekotto vient le lui reprocher vertement et ne s’attire qu’un geste de mépris. Le sang du latéral gauche des Lions indomptables ne fait alors qu’un tour : il inflige un coup de tête à son compatriote, stupéfait sur le coup. Pierre Webo doit alors intervenir pour séparer les deux joueurs. Mais l’image, captée par les caméras, a déjà commencé à faire le tour du monde.
Webo sépare Ekotto et Mokandjo, tout proches d’en venir aux mains.Reuters)/n
Coup de coude.
Et l’image du Cameroun n’avait pas besoin de ça pour être ternie un peu plus. Alex Song s’en était déjà chargée peu avant la pause. Légèrement bousculé par Mario Mandzukic, le Camerounais réplique d’un coup de coude dans le dos de son adversaire. Expulsion logique. Alors menés 1-0, les Lions indomptables sombreront après la pause, encaissant trois nouveaux buts. Et dire qu’il reste un match à disputer pour les coéquipiers de Samule Eto’o. Ce sera lundi face. au Brésil. Un autre déroute en vue ?
Souffrant d’une blessure au genou droit, l’attaquant a indiqué, lors d’une conférence de presse mardi, qu’il ne peut donner « une réponse satisfaisante »
«Je ne peux pas donner de réponse satisfaisante», a assuré le buteur des Lions Indomptables, interrogé sur sa participation. « Et même si je le savais, je ne le dirais pas. Le foot, c’est aussi ces petits secrets avant le match. C’est de la stratégie, c’est normal, toutes les équipes le font ».
Lundi, l’attaquant vedette du Cameroun avait court-circuité sa fédération en twittant qu’il ne pourrait « probablement pas » jouer contre la Croatie mercredi, en raison « d’une blessure à un genou » qui l’handicape depuis plusieurs mois. «Je ferai tout ce qui est en mon possible pour être avec mes coéquipiers. Que je sois titulaire ou pas, je donnerai le meilleur de moi pour que l’équipe gagne», a-t-il ajouté.
Nettement plus clair, il s’est ensuite montré offensif pour dénoncer ceux qui «déstabilisent» le Cameroun dans la coulisse et a assuré qu’il donnerait sa vérité à l’issue du Mondial.
Le déballage
«Je répondrai après le Mondial à tous ceux qui m’ont attaqué de près ou de loin et je donnerai les noms de ceux qui sont derrière certaines histoires pour que le Cameroun comprennent quels sont ceux qui aiment ce pays», a tonné l’icône locale. «Je ne cède pas au chantage. Ce groupe restera un et soudé. C’est dommage que des gens essaient de le déstabiliser. Personne ne viendra mettre des problèmes entre nous. C’est ça la réalité», a-t-il assuré.
Comme en 2002, la préparation de l’équipe a été polluée par des histoires de primes, l’habituel sujet de discorde du Cameroun avant les échéances internationales. En 2010, c’est la lutte des clans qui avait eu raison des ambitions sportives et l’équipe avait été éliminée après trois défaites en poule.
Le Cameroun a perdu son premier match du groupe A 1 à 0 contre le Mexique. Les «Lions indomptables» joueront leur dernier match de poule le 23 juin contre le Brésil à Brasilia.
Samuel Eto’o lors de son arrivée à Manaus le 18 juin 2014samueletoo-news.com)/n
L’explosion a eu lieu près d’un centre de retransmission des matches de la Coupe du monde de football à Damaturu, dans le nord
Au moins 21 personnes ont été tuées mardi soir par une explosion près d’un centre de retransmission des matches de la Coupe du monde de football à Damaturu, dans le nord du Nigeria, a indiqué mercredi une source médicale. Le groupe islamiste armé Boko Haram, dont l’insurrection ensanglante le nord du Nigeria depuis 2009, et désormais quasi quotidiennement, a souvent exprimé son aversion pour le football. « Nous avons reçu 21 cadavres et 27 blessés » après l’explosion, survenue mardi soir dans le quartier de Nayi-Nama, a déclaré cette source médicale de l’hôpital Sani Abacha. Un premier bilan mardi soir ne faisait état que de plusieurs blessés.
Selon des habitants, la bombe avait été dissimulée dans un pousse-pousse motorisé devant le centre de retransmission, où une foule s’était rassemblée pour regarder le match Brésil-Mexique sur grand écran. Plusieurs centres de retransmission et stades de football ont été attaqués récemment au Nigeria. Le 1er juin, plus de 40 personnes avaient péri dans le Nord-Est lorsqu’une bombe avait explosé au milieu de supporteurs dans un stade.
Ces attaques ont été attribuées à Boko Haram, dont le chef Abubakar Shekau, dans de nombreuses vidéos, a décrit le football comme une perversion occidentale visant à éloigner les musulmans de la religion. Le football est le sport national au Nigeria, dont la population le suit avec ferveur confinant au fanatisme. Après les récentes attaques, les Etats d’Adamawa (nord-est) et de Plateau (centre) ont décidé de fermer leurs centres de retransmission sur écran géant pour des raisons de sécurité.
La Coupe du monde aurait dû normalement rassembler d’immenses foules devant les matches, notamment pour soutenir les Super Eagles, l’équipe nationale, qui a remporté la dernière Coupe d’Afrique des Nations. Mais de nombreux Nigérians ont décidé de rester chez eux par précaution. Les Etats d’Adamawa, de Borno (le fief originel de Boko Haram) et d’Yobe, dont Damaturu est la capitale, sont sous loi martiale depuis mai 2013. La mesure était destinée à faire baisser les violences, sans succès pour l’instant – au contraire, les attaques se sont multipliées.
La source médicale, qui a requis l’anonymat, a indiqué que les cadavres et les blessés avaient été amenés à l’hôpital par la police et l’armée. « Les corps sont conservés à la morgue, les blessés sont en train d’être soignés (…) Les victimes sont de jeunes hommes et des enfants. Ils ont des brûlures, des tissus déchirés et des fractures », a ajouté cette source. Contactés par l’AFP, la police de l’Etat d’Yobe et les services d’urgence n’ont pas souhaité s’exprimer.
Le 1er juin, plus de 40 personnes avaient péri dans le Nord-Est lorsqu’une bombe avait explosé au milieu de supporteurs dans un stade