Cameroun : le général Esaïe Ngambou admis en Deuxième section

Après s’être attaqué au ministre Atanga Nji, le général de division Esaïe Ngambou a été poussé à la retraite par un décret du président de la République.

L’affaire Esaïe Ngambou a pris toute autre tournure. Le général de division Esaïe Ngambou a perdu une bataille qu’il s’est créée. Il y a trois jours, il s’en est publiquement pris au ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, prédisant même que ce dernier partirait avant lui… Le président de la République, chef des forces armées, en aura décidé autrement. Dans un décret rendu public ce 5 juillet, Paul Biya admet l’officier supérieur en deuxième section. C’est d’ailleurs le seul général à être mis en retraire par le texte du chef de l’État. La réaction instantanée de Paul Biya apparaît comme une sanction.

Selon le géostratége Dalvarice Ngoudjou : « la promotion d’un général à la deuxième section signifie qu’il est passé à une phase de carrière où il est retiré du service actif, mais continue à bénéficier de certains avantages et responsabilités liés à son rang. Cela signifie généralement que le général ne participe plus aux opérations militaires actives et n’occupe plus de poste de commandement opérationnels ». En clair, l’admission du général Ngambou en Deuxième section est une forme de mise en retraite.

En effet, le général Esaïe Ngambou avait très peu goutté le fait que le ministre de l’Administration territoriale indexe, en des termes forts, l’illégalité des activités d’une faction dissidente de l’Église évangélique du Cameroun soutenue par lui. « J’ai suivi avec beaucoup d’intérêt la correspondance du ministre de l’Administration territoriale. Vous voudrez bien lui dire que dans un problème où un général de division a mis son nom… il ne saurait me traiter d’individu sans foi ni loi », avait alors pesté l’officier supérieur.

 « Le ministre de l’Administration territoriale informe l’opinion publique qu’un groupe d’individus sans foi ni loi sillonnent depuis quelque temps nos villes et campagnes, se prévalant d’un mandat de réforme de l’Église évangélique du Cameroun (EEC) sous la dénomination Église évangélique du Cameroun décentralisée, en abrégé EEC-D », avait écrit Paul Atanga Nji dans un communiqué publié le 8 juin.

Des mots reçus comme des balles par l’officier supérieur qui va déclarer : « On ne m’a jamais traité de cette manière. J’aurais l’occasion de le rencontrer. J’espère qu’il sera encore là. Il ne faut pas exagérer ! ». Par ce décret, le président de la République renforce l’autorité du ministre de l’Administration territoriale, par ailleurs secrétaire permanent du Conseil national de sécurité (CNS).

Cameroun : le Décret d’expropriation du domaine de Dikolo Bali annulé

La Tribunal administratif de Douala a annulé ce 25 mai 2023, le décret de confiscation de terrain pour cause d’utilité publique du domaine de Dikolo Bali.

Justification.  La déclaration d’utilité publique (DUP) n°000033/MINDCAF/A10 DU 14 mars 2019 concerne le lieu-dit « Bessaké », l’expropriation en cours concerne le lieudit «Dikolo» qui se trouve à 300 mètres de là. «Besseke» se trouvait sur les lieux de l’ancienne gare de Douala, dans le canton Akwa, derrière le collège Libermann alors que Dikolo est le lieu où vivait la mère du Prince Rudolph Douala Manga Bell et où il a passé sa dernière nuit avant son exécution en août 1914, cet endroit, sacré et chargé de symbole, est situé en face du drain qui longe la voie rapide juste avant les feux de signalisation du carrefour Koumassi et relève du Canton Bell donc de Bali.

Autre argument, le titre foncier 750/W, cité dans le décret que le Premier Ministre avait signé et dont ses services lui avait dit, qu’il appartient à l’état du Cameroun se trouve localisé à Deido au lieudit Bonantonè et est enregistré dans les Livres fonciers au nom de Dame Endallé Mounga Mouandjo Madeleine d’une superficie de 242 m2, à 6 kms des lieux de l’expropriation.

En plus cette accumulation d’erreurs n’était pas anodine, elle avait pour but de distraire l’attention, d’embrouiller les autorités administratives et de chasser d’un lieu sacré et mythique, des autochtones, pour plus tard reconnaître que cet endroit n’est pas « constructible » pour abriter des immeubles de plus de 3 niveaux et de le partager entre amis.

Il n’est pas compréhensible que Monsieur Chi Nouako, par ailleurs avocat au Barreau du Québec, n’ait pu remarquer ces incohérences, nous sommes enclins à penser qu’il les a personnellement insérer dans les documents sachant qu’il sera difficile de douter de la véracité des faits, dès lors qu’ils sont soumis à l’approbation du Premier Ministre par ses propres collaborateurs.

 

Dr Bareja Youmssi : le Cameroun a une maîtrise approximative de son sous-sol

Le  géologue expert en mines et pétrole, par ailleurs enseignants des universités, analyse les innovations du Code pétrolier de 2019 dont le décret d’application a été signé le 04 mai dernier par le président de la République.

Dans cet entretien accordé au quotidien Mutations, il reproche au pays de ne pas disposer de la surface technique pour mener lui-même l’exploration de ses ressources pétrolières, et de trop faire  confiance aux compagnies pétrolières étrangères qui fausseraient les chiffres au nez et à la barbe des experts gouvernementaux, incapables d’après lui d’auditer ces rapports.

Qu’est-ce qui change fondamentalement avec la signature, le 24 mai dernier, du décret d’application de la loi de 2019 portant Code pétrolier au Cameroun?  

Ouf, enfin ! Mais, est-ce que ce décret d’application est encore d’actualité ? Le Code pétrolier avait été promulgué depuis avril 2019, juste un an avant la pandémie qui  a bouleversé toute l’économie du monde entier, ainsi que la vision du monde sur le futur. La transition énergétique vendue en grande pompe qui verra l’abandon des énergies fossiles ; le pétrole étant la cible de la transition énergétique.

Je me pose la question si déjà ce décret d’application n’est même pas déjà caduc ainsi que le Code pétrolier qui nécessite une révision en fonction des exigences de l’heure et du futur (post-Covid 19). Qu’à cela ne tienne, de manière pratique, le décret vient préciser le cadre de protection de l’environnement. Ainsi, la notion d’abandon d’un gisement y est clarifiée. Il s’agit de toute situation de gestion, contrôle et exécution des opérations aboutissant à la cessation de l’exploitation du gisement et à la restitution des sites.

Ces opérations comprennent, notamment, selon que le gisement est à terre ou en mer, la préparation et la révision éventuelle du plan d’abandon, la cessation des opérations de production, l’arrêt de service des unités de traitement, le démantèlement, la démolition et le déplacement des unités de leur site initial de production, le retrait et le dépôt du matériel, ainsi que l’ingénierie liée à l’exécution de ces opérations.

Le décret apporte des éclairages sur le registre spécial des hydrocarbures en son article 3. Il en ressort que le ministre chargé des Hydrocarbures ouvre et tient à jour un « registre spécial des hydrocarbures» pour chaque catégorie d’autorisation et pour les contrats pétroliers. Par ailleurs, au niveau de la demande d’autorisation de transport intérieur prévue à l’article 49 du Code pétrolier, il ressort qu’elle est adressée au ministre chargé des Hydrocarbures par le titulaire, en accord avec l’organisme public dûment mandaté. Elle est accompagnée d’un dossier sur le projet de construction, de canalisations et installations annexes de transport comportant les renseignements et documents. Il revient sur les incitations financières.

Ainsi, l’article 159 sur les bénéficiaires des mesures d’incitation précise : (1) tout titulaire de contrat pétrolier à jour de ses obligations contractuelles vis-à-vis de l’Etat et dont les activités sont menées en conformité avec les dispositions législatives et règlementaires en vigueur peut, lorsque des circonstances exceptionnelles dûment constatées par l’Etat le justifient, bénéficier des mesures d’incitation dans les conditions prévues aux articles 128 et 129 du Code pétrolier.

 (2)  il est indiqué que les sociétés pétrolières ayant les capacités techniques et financières requises et porteuses de projets d’investissement fermes, susceptibles de conduire à un accroissement durable de la production pétrolière ou gazière nationale, peuvent également bénéficier des mesures d’incitation visées à l’alinéa 1 ci-dessus.

L’article 160 du décret dispose que pour la soumission et le contenu de la requête, toute société visée par les incitations doit soumettre au ministre chargé des Hydrocarbures et à l’organisme public dûment mandaté, une requête ou une offre de contrat pétrolier comportant les incitations sollicitées.

Pour finir, ce décret vient abroger explicitement toutes les dispositions antérieures contraires au présent décret, notamment celles du décret n ° 2000/465/PM du 30 juin 2000 fixant les modalités d’application de la loi n ° 99/013 du 22 décembre 1999 portant Code pétrolier.

On retrouve dans ce texte, entre autres mesures incitatives pour les entreprises pétrolières, la dispense du paiement du bonus de signature pour certains contrats pétroliers, l’exemption du paiement de l’impôt sur les sociétés sur une période maximale de cinq ans pour les hydrocarbures liquides et sept ans pour les hydrocarbures gazeux et la consolidation fiscale de dépenses de recherches. Le Cameroun cherche visiblement à se lancer véritablement dans l’exploitation de son pétrole et devenir ainsi un pays pétrolier. En a-t-il le potentiel ?

Nous sommes par définition des rentiers ; nous ne voulons rien faire et nous laissons toujours les autres faire pour nous, pour se contenter des miettes qu’ils nous reversent. L’une des missions de la Snh dans son décret de création est de mettre en évidence des nouveaux gisements pétroliers et gaziers. Mais, en 43 ans d’existence, elle n’a même pas découvert un petit champ pétrolier. La tentative de mise en production d’un vieux champ pétrolier abandonné par Total « Mvia » a été un échec. Ce n’est pas en baissant les impôts, les taxes, etc., que les investisseurs vont courir au Cameroun. Il faut faire beaucoup de travail en amont, ce qui n’est pas visiblement le fort des pays qui vivent de la rente pétrolière.

L’ancien Code avait institué un taux variable de l’impôt sur les sociétés entre 38,5% et 50%; le nouveau consacre un taux fixe de 35%, qui reste toujours supérieur au taux de l’IS de droit commun fixé à 33%. Qu’est-ce qui explique cette exception ? 

Je pense qu’il faut d’abord regarder la nature de l’activité ; ici on parle de l’exploitation de nos ressources pétrolières par des compagnies généralement étrangères. La ressource nous appartient, l’activité est super lucrative, les compagnies se font des supers bénéfices. Avant de s’engager à développer un projet, ces compagnies étudient le business à travers le modèle financier qu’ils appellent le Discount cash-flow (DCF).

C’est une simulation financière sur une durée bien précise où tous les paramètres sont intégrés, y compris les taxes et impôts. Dans leur « worst case scenario « ,  généralement ils intègrent l’IS a 50% et le Net present value du projet (NPV) est toujours positif. Donc, je pense que le lobbying des multinationales a beaucoup travaillé pour décrocher un « good deal ». 40 % aurait été mieux pour le Cameroun. Car, il y a des pays qui sont à 40% en Afrique et les investisseurs continuent à y aller.

Selon l’article 154 (2) de ce décret d’application, les quotas suivants doivent être respectés en matière d’emploi des nationaux dans les sociétés pétrolières qui s’installent au Cameroun : 50% des cadres, 60% des agents de maîtrise et 85% des agents d’exécution. Le Cameroun dispose-t-il de ces compétences en quantité et en qualité ? 

Si un pays se développait par rapport aux textes, le Cameroun serait l’un des meilleurs pays au monde. L’article 154 (2) du décret d’application est ce qu’il faut pour assurer le job à nos futurs ingénieurs que nous formons dans nos écoles, instituts et  universités. Pensez-vous vraiment que les compagnies qui exploitent notre pétrole depuis 60 ans attendaient ce décret d’application pour commencer à recruter les Camerounais ?

Elles ont toujours justifié l’absence des Camerounais dans les projets par le manque de compétences; ce qui est très faux. Depuis 15 ans, le Cameroun forme chaque année des compétences dans l’industrie pétrolière qui, après leur formation, ne trouvent pas de boulot. Même la Snh qui est supposée absorber quelques-uns ne le fait pas, car, il faut être le fils de, la fille de…pour même franchir le portail de cette compagnie nationale.

La Snh qui est par définition une société technique se retrouve avec  90% de personnel administratif. Entre-temps, les géologues, les géophysiciens, les foreurs, les spécialistes en réservoirs, etc., sont assis au quartier à se tourner les pouces. Ça fait deux ans que j’enseigne au Cameroun et, entre-temps, nous avons déjà formé 50 ingénieurs de pétrole. Aucun n’a encore trouvé du travail dans une compagnie pétrolière ; même pas un stage non payant.

Le Cameroun produit chaque année au minimum 300 spécialistes de l’industrie du pétrole ; il y a de la compétence. C’est pourquoi, en plus des textes, il faut effectuer un travail de monitoring pour s’assurer que les compagnies respectent les quotas. Ça sera difficile, car, il n’y a pas que dans le secteur pétrolier où existe le quota. C’est dans tous les secteurs d’activités. Mais, aucune compagnie ne respecte et tout le monde le sait. Même le ministre du Travail qui fait du bruit tous les jours est très conscient que la force de l’argent permet aux inspecteurs du travail de rester aveugles.

Ces quotas s’appliqueront ils dans le cadre des champs pétroliers frontaliers dont l’exploitation se fera désormais de manière conjointe, notamment ceux situés entre le Cameroun et la Guinée équatoriale?

Le Cameroun peut très bien développer le gisement pétrolier gazier de Yoyo seul. Les réserves prouvées de Yoyo rendent le projet économiquement rentable en terre camerounaise. L’accord qui a été signé récemment à Yaoundé avec la Guinée équatoriale n’était qu’un bradage de Yoyo au profit de la mafia qui gère les ressources pétrolières du Cameroun.

Notre pays ne gagnera pas grande chose de l’exploitation conjointe du gisement de Yolanda et de Yoyo par Chevron en Guinée équatoriale. Il y a une loi maritime qui encadre ce genre de situation d’un gisement unique qui s’étend dans deux pays en cas de dispute. Mais, dans le cas d’espèce, il n’existe pas de dispute entre le Cameroun et la Guinée sur ce gisement. Donc, le Code pétrolier sur ce volet n’a aucun souci.

Il faudrait donc aller au-delà des bonnes intentions exprimées dans la loi pour ce qui est des quotas pour les emplois…

Tout à fait, l’heure n’est plus aux bonnes intentions. Nous n’avons pas la culture d’exécuter nos lois et textes ; nos textes sont faits pour les bailleurs de fonds et non pour réellement faire baisser le chômage de nos ingénieurs. Il y a des textes sans volonté politique et sans  une réelle vision. Le ministre du Travail doit quitter son bureau climatisé et descendre sur le terrain à l’effet de s’assurer que les quotas sont respectés et sanctionnés en cas échéant sans complaisance. Chaque Camerounais  a droit à un emploi, c’est fondamental.

Une nouvelle loi est donc là, mais il y a une multitude d’acteurs institutionnels qui interviennent dans le secteur pétrolier : Snh, Sonamines, ministère des Mines, etc. Qui va faire quoi ?

En principe, il existe trois codes qui réglementent le secteur de nos ressources du sous-sol : le Code minier qui concerne tout ce qui est du solide, le Code pétrolier qui concerne tout ce qui est liquide et le Code gazier qui est généralement associé au Code pétrolier. La Sonamines découle du Code minier, tandis que la Snh découle du

Code pétrolier et gazier. Dans le Code pétrolier on parle du ministère des Hydrocarbures ; ce qui laisse sous-entendre que dans la future architecture des portefeuilles, il y aura un ministère des Hydrocarbures. Et je souhaite que la même chose se passe au niveau des mines; il faut un ministère des Mines et de la Géologie. Avec l’arrivé du ministère des Hydrocarbures, la Snh perdra drastiquement son influence, et je ne serai pas surpris que la Snh soit transformée en un département du ministère des Hydrocarbures, chargée de la gestion des participations de l’Etat dans les joint-ventures (JV) et de voir le président créer une nouvelle société, la « Cameroon Oil Company « , qui s’occupera réellement de l’exploration et du développement des projets pétroliers et gaziers.

Comment le Cameroun pourrait-il tirer meilleur profit de l’exploitation de son pétrole ?

Je l’ai toujours souligné et je ne cesserai de le faire : pour tirer meilleur profit de l’exploitation de ses ressources minérales et pétrolières, il faut avoir une meilleure connaissance de son sous-sol. Le Cameroun en tant que pays n’a jamais effectué ses propres recherches et exploration pétrolière, laissant ainsi la tâche aux compagnies pétrolières de le faire. Le grand danger est que ces compagnies déposent des rapports techniques à la Snh qui sont généralement vides.

Les réserves qu’elles déclarent sont généralement revues exponentiellement à la baisse. Il n’y a aucun expert au niveau de la Snh capable d’auditer ces rapports. Comment voulons-nous tirer profit de l’exploration de notre pétrole quand nous recevons des faux rapports des compagnies pétrolières opérant au Cameroun ? Il est temps que nous soyons propriétaires des informations de notre sous-sol. Et pour cela, la création de la ‘’Cameroon Oil Compan’’ devient impérative, car, sa mission sera de s’impliquer dans la connaissance de notre sous-sol à travers l’exploration, la géophysique et les forages.

Ce qui nous permettra de mettre en évidence des nouveaux champs pétroliers ; et ce n’est qu’en ce moment-là que nous pouvons solliciter des opérateurs pour les mettre en production à travers des appels d’offres sur la base des réserves que nous aurions nous-mêmes fait certifier. Voilà l’unique solution pour tirer meilleur profit de l’exploitation de nos ressources pétrolières. Les gisements mis en évidence par la COC peuvent être soit exploités par nous-mêmes, ou en partenariat, ou par cession à travers un appel d’offres. Le Cameroun doit interdire l’obtention des permis d’exploitation aux opérateurs étrangers. La recherche et l’exploration pétrolière doivent être nationalisées. Les opérateurs étrangers ne viendront qu’à la phase d’exploitation sur la base des informations en notre possession.

Le Cameroun a un nouveau Directeur général des Impôts

Le président de la République a signé ce 20 mars un décret nommant Roger Athanase Meyong Abath à la tête de la Direction générale des Impôts (DGI.

L’heureux promu remplace à ce poste Modeste Mopa Fatoing, en détachement auprès du Fonds monétaire international (FMI) depuis le mois de janvier dernier. Roger Athanase Meyong Abath était jusque-là chef de l’inspection des services des impôts au sein de la même administration et assurait par ailleurs l’intérim de son prédécesseur de manière rotative avec Kassimou Aba Mariamou.

Le nouveau promu jouit d’un solide parcours dans le domaine de la fiscalité. Diplômé de l’Institut des relations internationales du Cameroun (IRIC), de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM), de l’Ecole supérieure des mines de Paris, il est titulaire d’un doctorat en fiscalité de l’Université de Paris Dauphine.

Sur le plan professionnel, il a exercé de 2014 à 2020 comme directeur des grandes entreprises à la DGI, entre autres fonctions. Enseignant dans nombre d’universités, Roger Meyong Abath a contribué en qualité d’Expert du Cameroun au processus d’harmonisation fiscale en Afrique Centrale.

La direction générale des impôts est davantage aujourd’hui un enjeu immense pour les finances publiques. Conscient de cette réalité, le nouveau promu s’activera pour la poursuite des nombreuses réformes initiées par son prédécesseur. Notamment la digitalisation des services, qui a réduit de manière substantielle le contact entre les agents du fisc et les contribuables.

Un accélérateur de recettes fiscales au fil des années. Sur les 10 dernières années, les recettes globales mobilisées par la DGI sont passées de 1 059 milliards en 2010 à 2 656 milliards de Fcfa à fin 2022, soit une moyenne mensuelle de collecte passée 88 milliards en 2010 à 221 milliards en 2022.

Cameroun : Paul Biya promulgue le décret d’application du visa électronique

Le président de la République a signé ce 02 mars un décret fixant les modalités d’applications de la Loi du 10 janvier 1997 relatives aux conditions d’entrées, de séjour et de sortie des étrangers au Cameroun.  

 Il aura fallu du temps. C’est le 10 janvier 1997, lors d’une session de l´Assemblée nationale, que les députés ont voté une loi sur l´octroi de visa électronique. Paul Biya l´a déposé sur sa table. Il l´a dépoussiéré ce jeudi, 2 mars 2023. Cette loi devait permettre de faciliter l´octroi des visas aux visiteurs désirant se rendre au Cameroun.

La majorité des pays du monde entier profite déjà d’une telle structure et l´on n´est pas obligé de se bousculer aux portillons des ambassades pour obtenir ce laissez-passer. A titre d´exemple, si vous vivez à Sotchi et que vous désirez vous rendre au Kenya, nul besoin de faire 7 heures de vol jusqu´à Moscou  pour faire votre demande de visa.

 À partir du site web de l´ambassade de ce pays en Russie, vous faites le nécessaire en remplissant le formulaire et en payant les frais y afférant  et quelques heures plus tard, vous imprimez votre visa électronique. Partout ailleurs en Afrique, le système roule depuis des années. Il était donc temps.

Le Cameroun avait pourtant été visionnaire il y a 26 ans. Sauf qu’au Cameroun, l’épicentre de l´inertie se trouve sur le fauteuil présidentiel, pour parler comme le Pr Hubert Mono Ndjana

Le président de la République, Paul Biya, a donc 26 ans après, retrouvé dans la pile des lois en attente sur son bureau celle-ci et l’a trouvé au goût du jour. Sauf que les termes et les dispositions de cette loi sont probablement devenus obsolètes par rapport aux attentes actuelles.

Decrét du président du président de la République

Cameroun-Infrastructures sportives : Paul Biya nomme Joseph Antoine Bell

L’ex-gloire des Lions indomptables est nommée président du Comité d’orientation de l’Office national des infrastructures et équipements sportifs.

Le président de la République du Cameroun a signé ce lundi 6 janvier 2023 un décret portant nomination des responsables à l’Office national des infrastructures et équipements sportifs (ONIES) et ci-après désigné « l’Office ». C’est l’ex-candidat à la présidence de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), Joseph Antoine Bell, 68 ans, qui a la charge de présider aux destinées de cette nouvelle institution.

Placée sous la tutelle du ministère des Sports et de l’éducation physique, l’Office national des infrastructures et équipements sportifs (ONIES) est un organisme public doté d’une autonomie financière. Ainsi, l’Office a pour mission d’assurer, par son expertise, l’entretien, la maintenance, l’exploitation, la sécurisation, le développement et la pérennisation des infrastructures et équipements sportifs, ainsi que des installations connexes spécifiques réalisés ou aménagés par l’Etat.

A ce titre, Joseph Antoine Bell et son équipe auront notamment la charge :

– d’élaborer un plan de gestion intégrée des infrastructures et équipements sportifs, ainsi que de leurs installations annexes ; d’élaborer et de mettre en œuvre une stratégie et des mécanismes de gestion ou d’exploitation visant la maîtrise des charges inhérentes à l’entretien et à. la maintenance des infrastructures et équipements sportifs relevant de sa compétence

– d’assurer la création, la conservation et la mise à jour d’une base de données physiques et numériques des études, plans et schémas techniques ayant servi à la construction des infrastructures et équipements, ainsi que des plans de récolement ;

– de veiller au développement des compétences du personnel technique, des cadres et des dirigeants de l’Office, notamment en matière de gestion et de maintenance des infrastructures sportives ;

– d’assurer la veille technologique et le transfert des technologies en matière de gestion et de maintenance des infrastructures sportives, à travers, le cas échéant, une assistance technique dans les différents corps d’état et d’assurer la gestion administrative, infrastructures et équipements sportifs.

 

Nationale N° 11 : le Cameroun ratifie l’Accord de prêt de 27, 95 millions F avec la BAD

 

Le montant est destiné au financement partiel du projet d’aménagement de la route nationale N°11, la « Ring Road ».

« Est ratifié, l’Accord de prêt d’un montant de 42,60 millions d’euros, soit environ 27,95 milliards de F, conclu le 30 décembre 2021 entre la République du Cameroun et la Banque Africaine de développement (BAD), mobilisés avec le concours de Africa Growing Together (AGTF), pour le financement partiel du projet d’aménagement de la route nationale N°11, la « Ring Road », indique le décret de Paul Biya signé le 04 mars 2022.

A noter que, la construction de la Route Nationale n°11 (N11)-Ring Road concerne la section Kumbo – Nkambe – Misaje, dans la Région du Nord-ouest, départements du Bui et du Donga-Mantung. La nationale N° 11 c’est en principe Bamenda-Bambui-Bafut-Wum, long de 430 km.

Selon BAD, la région du Nord-Ouest du Cameroun regorge d’un fort potentiel économique. Au plan agricole, les conditions climatiques de la région favorisent le développement des productions végétales et animales dont les principales sont le café, la pomme de terre, le maïs, le riz, le bovin, les caprins et les ovins.

Sur le plan du tourisme, la région offre de vastes paysages vallonnés de montagnes et des cultures et traditions bien conservées. Seulement, l’obstacle majeur de la mise en valeur de tout ce potentiel est la qualité du réseau routier de la zone.

Cameroun : le décret qui nomme des responsables dans les universités d’Etat

Le chef de l’Etat Paul Biya a nommé le 26 mai 2021 des responsables à la tête de certaines universités d’Etat. Des recteurs,  doyens,  directeurs et conseillers techniques, notamment dans les universités de Douala, Maroua, Yaoundé 1 et 2.

Ci-dessous le décret du Président de la République

Cameroun-entreprises publiques: après la Ceneema, le chant du cygne pour les autres Dgs

Le président de la République a nommé Andrée Caroline Mebande Bate, en remplacement de M. Ela qui trône à la tête du Centre national d’études et d’expérimentation du machinisme agricole (Ceneema) depuis 45 ans.

Le décret a été rendu public le 06 décembre dernier. Ernest Ela Evina n’est plus directeur général du Centre national d’études et d’expérimentation du machinisme agricole (Ceneema). L’homme détenait le record de longévité à la tête d’une entreprise publique du Cameroun.

Dg de la structure depuis 45 ans, M. Ela était régulièrement cité dans la liste des Dg et président de conseil d’administration intouchables. Il a cédé son siège à Mebande Bate, née Ekotto Minkouna Andrée Caroline Mélanie, précédemment en service au ministère de l’Agriculture et du Développement rural (Minader). Abdou Namba est également nommé par décret présidentiel, comme président du Conseil d’administration du Ceneema.

Ernest Ela Evina était considéré par plus d’un comme un inamovible avec ses 45 ans passés à la tête du Ceneema, alors que la loi indique que le mandat des dirigeants d’établissements publics ne doit pas excéder neuf ans. La sortie de ce baron annonce-t-elle d’autres départs des caciques d’entreprises publiques au Cameroun? Départs qui se murmurent dans le sérail et en dehors depuis quelques temps surtout après les réformes législatives opérées au cours de cette année 2019. Notamment, les trois décrets du 19 juin 2019 précisant les modalités d’application des lois de 2017 sur le fonctionnement des entités publiques. Réformes réglementaires qui indiquent entre autres, de manière précise les rémunérations des dirigeants et des mandataires sociaux et le strict respect des mandatures.

Plusieurs autres structures ont les mêmes dirigeants depuis une vingtaine d’années. Entre autres, Adolphe Moudiki, Dg de la Société nationale des hydrocarbures (Snh) depuis 26 ans, Camille Mouthe à Bidias, Dg du Fonds national de l’emploi (Fne) depuis 28 ans, ou encore Yao Aissatou, Dg de la Société nationale d’investissement (Sni) depuis 16 ans.

Guinée équatoriale : ouverture d’un consulat pour le Cameroun

Le président de la république Paul Biya a signé hier lundi 7 octobre 2019, un décret portant ouverture d’un consulat du Cameroun en Guinée équatoriale.

Le Cameroun ouvre un consulat dans la ville de Mongomo, situé dans la région de Wele-Nzas en Guinée équatoriale. Ladite localité est située à proximité de la frontière avec le Gabon et compte une dizaine de milliers d’habitant.

Le consulat à Mongomo est placé sous la juridiction de l’ambassade du Cameroun en République de Guinée équatoriale. Il couvre les provinces du Kié-Ntem, du Wele-Nzas et du Centre-Sud.

Le pays dispose également d’un autre consulat dans la ville Equato-guinéenne de Bata. Ce qui porte à trois le nombre de représentations diplomatiques camerounaises dans la République de Guinée.

Université de Douala: Magloire Ondoa , le nouveau recteur porté par la polémique

Un décret du président de la République du 11 juillet porte l’expert en droit public à la tête de cet établissement universitaire. Le professeur était au cœur d’un scandale sur des doctorats professionnels en 2018.

Le rififi observé à l’Université de Douala en juin dernier aura-t-il eu raison de François Xavier Etoa? Toujours est-il qu’il a été remplacé. C’est désormais Magloire Ondoa qui est à la tête de l’Université de Douala. C’est la teneur d’un décret présidentiel rendu public ce 11 juillet.

En effet, un bras de fer a opposé le recteur François Xavier Etoa au Syndicat national des personnels d’appui et les délégués des personnels d’appui de l’Université de Douala (Synapauc). Malgré les mises en garde du recteur contre une grève, le 11 juin 2019, le débrayage a été respecté par des employés. Il faudra que le désormais ex-recteur de l’Université de Douala donne des assurances quant à un dialogue plus ouvert afin de régler les problèmes et frustrations des uns et des autres.

Les grévistes exigeaient alors la prise en compte des réclamations des personnels d’appui de l’université à savoir l’ajustement du Salaire minimum inter-professionnel garanti (Smig) suivant le décret du Premier ministre du 24 juillet 2014, l’application de l’article 23 du décret présidentiel de 2011 portant sur certains avantages pouvant être accordés au personnel d’appui des universités d’Etat, la rétention de certains droits du personnel à l’agence comptable (cotisations syndicales retenues à la source, allocations familiales débloquées par la Cnps), conditions d’application du décret du 24 novembre 1993, le climat social délétère et l’absence de dialogue…

-Doctorats professionnels-

Des patates chaudes dont héritent l’ancien doyen de Faculté des sciences juridiques et politiques (Fasjp) de l’Université de Yaoundé II-Soa, Magloire Ondoa. Les challenges et récriminations ne lui sont cependant pas inconnus. L’homme retombe apparemment toujours sur ses pieds. Les relations entre cet expert du droit public et recteur de l’Université de Yaoundé II, Adolphe Minkoa She ont connus des hauts et des bas. Surtout des bas. Les deux professeurs d’universités ont été plus d’une fois à couteaux tirés qui au sujet de la gestion de la Fasjp dont il avait la charge qui à propos de la conduite des doctorats professionnels instaurés au sein de Yaoundé II par Magloire Ondoa.

Adolphe Minkoa She, a accusé dans une correspondance du 13 février 2018, Magloire Ondoa d’avoir usé de «ruse» afin de faire passer une soutenance de thèse de doctorat professionnel pour un doctorat Phd en droit public. Ceci en violation des textes réglementaires. Dans la lettre, le recteur avant d’annuler la thèse de doctorat querellé va conclure «Monsieur le Doyen, en posant ce n-ième acte de provocation, d’insubordination caractérisée et de violation grossière et délibérée de la réglementation et de l’éthique universitaires, vous avez véritablement franchi la ligne rouge».

-Caisses de l’Etat-

En outre, la part (prélevé des inscriptions des doctorants) devant être reversée dans les caisses de l’Etat dans le cadre de ces doctorats a également fait débat. Des sources indiquaient qu’aucun franc n’avait été reversé par le promoteur du doctorat professionnel. Un fait que Maurice Aurélien Sosso, recteur de l’Université de Yaoundé I et président de la Conférence des chefs des institutions universitaires du Cameroun avait relevé de façon subtile en mars 2018. Interrogé sur le sort réservé aux aspirants du doctorat professionnel lors d’une réunion tenue au ministère de l’Enseignement supérieur Minesup, il avait lancé «Il faut déjà s’assurer que les paiements des étudiants sont rentrés dans les caisses de l’Etat».

Le Minesup, Jacques Fame Ndongo va intervenir à plusieurs reprises pour apaiser les tensions entre le recteur de l’UyII et le doyen et également pour trouver des solutions pour les doctorants professionnels en attente de soutenance. Le ministre va finalement couper poire en deux avec la création d’«un Diplôme des hautes études professionnelles», pour faire justice aux nombreuses personnes déjà inscrites en doctorats professionnels. Beaucoup considéraient ce scandale comme la porte de sortie de Magloire Ondoa. L’homme semble renaître de ses cendres avec le décret du 11 juillet 2019.

Paul Biya nomme de nouveaux administrateurs de structures publiques

Le chef de l’Etat a signé une série de décrets ce vendredi pour changer les directoires de l’Enam, de Camtel et du Mideno. L’intégralité des nominations.

Un nouveau directeur prend les commandes de la Camerounaise des télécommunications (Camtel). Il s’agit de Judith Yasonde, l’épouse de l’ancien premier ministre Achidi Achu. Elle remplace David Nkoto Emane qui aura en définitive passé treize à la tête de cette structure. Judith Yasonde sera assisté dans ses fonctions par Olé Daniel Désiré nommé directeur général adjoint de Camtel et de Mohamadou Saoudi, le nouveau Pca.

A l’Ecole normale d’administration et de magistrature (Enam), Paul Biya a désigné Soumbou Angoula Bertrand Pierre comme directeur général en remplacement de Linus Toussaint Mendjana récemment éclaboussé par un scandale lié aux résultats du concours d’entrée dudit établissement.

Cletus Matoya prendra quant à lui les rênes de la Mission de développement du Nord-Ouest. Il devra par conséquent œuvrer à la mise en place de solutions durables aux problèmes réels des populations, à leur demande et avec leur participation.

Les nominations du chef de l’Etat surviennent un jour après un réaménagement du top managérial de la Société nationale des dépôt pétroliers (Scdp). Le conseil d’administration de cette structure a désigné Madame Moampea Mbio née Manzoua Véronique directrice de la Scdp.

Cameroun: Paul Biya nomme un anglophone à la tête du Conseil d’administration de l’Enam

La nouvelle promue remplace Joseph Malegho Aseh qui a passé près de deux ans à ce poste.

Madame Feh Helen Kwangan a été nommée présidente du Conseil d’administration de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam) à la faveur d’un décret du chef de l’Etat, rendu public jeudi. Celle-ci prend la charge de cette instance alors que l’Ecole est engagée dans un processus de réformes tant au niveau de son panel d’offres de formations qu’au niveau administratif.

Le président Paul Biya a en effet signé, le 11 avril denier, un décret portant réorganisation de l’Enam. Celui-ci limitait les mandats du conseil d’administration et de la direction générale à six et neuf ans maximum. Il établit dans le même temps la responsabilité du directeur général et de son adjoint devant le conseil d’administration, qui peut désormais les sanctionner « en cas de faute grave de gestion ou de comportement susceptible nuire à l’image ou à la bonne marche de l’Enam« .

Sur un tout autre plan, l’Enam connaît, depuis près d’un an, l’entrée de nouvelles formations comme celle liée à la Common law. Cette mesure est une réponse aux revendications des avocats anglophones. Ceux-ci avaient observé une grève à la fin de l’année 2016 pour dénoncer  le non-respect de la législation en vigueur au sujet des justiciables de la partie anglophone ainsi que l’application du Code civil francophone dans les juridictions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest qui sont purement de culture anglo-saxonne, entre autres.

Paul Biya avait réagi en instruisant la création à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (Enam), d’ une section de la Common law. Laquelle serait chargée de l’enseignement en langue anglaise, outre les principes de la Common law, du droit camerounais déjà unifié et les principes résiduels du droit  romano-germanique.

 

Cameroun: Paul Biya nomme un nouveau directeur au Centre Pasteur

Elisabeth Carniel, professeur de médecine, a été portée à la fonction de directrice de cette institut lundi, par le président de la République.

 Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a nommé lundi, 07 août, un nouveau directeur au Centre Pasteur de Yaoundé, en la personne de Mme Elisabeth Carniel. La nouvelle promue est un professeur de médecine. Jusqu’ici, elle a travaillé sur les bactéries Yersinia, responsables de la peste, pour le compte de l’Institut Pasteur à Paris et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Au Cameroun, le Centre Pasteur est spécialisé dans la lutte contre les maladies infectieuses, à l’instar de la tuberculose, de la rougeole, de la rage. Il mène des activités de surveillance épidémiologique, ce qui permet d’isoler et d’identifier les molécules et micro-organismes ; de contrôler la qualité externe des laboratoires ; de procéder à l’analyse épidémiologique des données et la maintenance de la base de données informatisée, etc.

Il revient donc à Elisabeth Carniel de définir et d’exécuter la stratégie de fonctionnement dudit institut en remplacement de Guy Vernet, le précédent directeur installé en mai 2013. Elle sera assistée par Mme Suzanne Claudia Belinga, nommée, lundi, directrice adjointe du Centre Pasteur du Cameroun.

 

 

 

Cameroun: Paul Biya nomme un commandant à la RMIA4

Le général de Brigade Jérémie Djonkep a été porté à cette fonction jeudi, à la faveur d’un décret du président de la République.

Le poste de commandant de la quatrième région militaire interarmées (RMIA4) sera dorénavant assuré de manière constante par le général de Brigade Jérémie Djonkep. Ainsi en a décidé le chef de l’Etat, Paul Biya, ce jeudi, 29 juin 2017.

Jérémie Djonkep succède au général Jacob Kodji qui avait conduit cette unité du 17 août 2015 jusqu’à son décès par accident d’hélicoptère le 22 janvier 2017. Depuis ce triste évènement, le général Nka Valère assurait l’intérim à la tête de la RMIA4.

Il revient désormais au général Jérémie Djonkep de coordonner la lutte contre le terrorisme dans la partie septentrionale du pays. Il prendra fonction dans un contexte marqué par une reprise des attaques de Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord. Alors qu’on l’annonçait affaiblie, la secte islamiste mène régulièrement des attentats dans les localités frontalières de l’Extrême-Nord. Les derniers en date sont survenus le 23 juin à Mora puis à Kolofata.

Les universités de Buéa et Ngaoundéré ont de nouveaux recteurs

Les professeurs Horace Ngomo Manga et Florence Uphie Chinje ont été nommés à la tête de ces institutions mardi, à la faveur d’un décret du président de la République.

Le chef de l’Etat, Paul Biya, a procédé mardi à des remplacements dans les hautes sphères de certaines universités publiques du pays, à l’instar de celles des villes de Buéa et de Ngaoundéré. A la faveur d’un décret présidentiel signés le 27 juin 2017, Le professeur Horace Ngomo Manga est nommé vice-chancellor de l’Université anglophone de Buéa. Avant cette fonction, il a été chargé de mission dans les services du Premier ministre après avoir été secrétaire général au ministère de l’Enseignement supérieur.

Le Pr Horace Ngomo Manga travaillera en collaboration avec le nouveau président du Conseil d’administration de cette institution, Ako Edward Oben nommé Pro-chancellor.

L’université de Ngaoundéré, pour sa part, sera désormais dirigée par Mme Florence Uphie Chinje épouse Melo. professeur en chimie inorganique depuis 1985.

Le Pr Florence Uphie Chinje est membre associée de l’Académie des Sciences du Cameroun depuis le 06 mai 2015. Auparavant, elle donnait déjà des cours à l’Université South Wales basée à Cardiff au Royaume-Uni depuis le mois de septembre 2009. Le Pr Florence Uphie Chinje a débuté sa carrière en mettant son expertise au service de la Mission de promotion des matériaux locaux (Mipromalo), une instance qu’elle a intégrée en 1999 en qualité de directrice générale. D’autres œuvres sont mises à son actif, notamment son appui au développement des compétences féminines, Ce, au travers de son centre CreatriveWomen’s.

Les universités de Yaoundé II et de Maroua ont également eu de nouveaux recteurs placés à leur têtes mardi, en les personnes de Minkoa She Adolphe et Idrissou Alioum.

Cameroun: le recteur de l’université de Yaoundé II limogé

Le président de la République a nommé le professeur Adolphe Minkoa She recteur de l’Université de Soa, mardi, en remplacement du Pr Ibrahima Adamou.

 

Le professeur Adolphe Minkoa She est nommé recteur de l’Université de Yaoundé II-Soa à la faveur d’un décret présidentiel publié ce mardi, 27 juin 2018. Il remplace le maitre de conférences en sciences biologiques, Ibrahim Adamou nommé à ce poste le 15 septembre 2015.

Ibrahim Adamou avait lui-même remplacé le Pr Oumarou Bouba qui avait assuré cette fonction pendant trois ans.

Adolphe Minkoa She est Professeur agrégé des Facultés de droit (concours français, 1991). Il a été doyen de la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques de l’Université de Yaoundé II de 1993 à 1998 avant d’exercer en qualité de vice-recteur de l’Université de Douala. Il aura également occupé la fonction de vice-recteur chargé de la recherche, de la coopération et des relations avec le monde des entreprises à l’Université de Douala, en 2007.

Adolphe Minkoa She est également connu pour ses activités d’écrivain. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages parus aux éditions Harmattan, notamment, «Le Droit des suretés et des garanties du crédit dans l’espace Ohada (Tomes 1, 2)» et «Droit de l’homme et droit pénal au Cameroun».

Paul Biya a également placé trois nouveaux recteurs dans les universités de Maroua, Buéa, et Ngaoundéré. Le Pr Horace Ngomo Manga prendra les commandes à Buéa tandis que le Pr Idrissou Alliou ira du côté de Ngaoundéré.

 

Académie de football: Paul Biya nomme les responsables

Le décret du chef de l’Etat a signé mercredi porte Issa Hayatou et Enow Ngachu aux postes respectifs de PCA et directeur général de ladite académie.

Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a nommé mercredi les responsables de l’Académie nationale de football (Anafoot). Les nouveaux promus sont bien connus du public camerounais car ayant, chacun selon ses précédentes responsabilités, favoriser l’émergence du football local. Ce sont : Issa Hayatou et Carl Enow Ngachu. Les deux occupent les postes respectifs de président du conseil d’administration et directeur général de l’Anafoot.

Karl Enow Ngachu s’est fait connaitre en tant que sélectionneur de l’équipe nationale féminine du Cameroun. Sous sa conduite, les Lionnes indomptables sont sorties vice-championnes de la dernière Coupe d’Afrique des nations (Can) tenue au Cameroun du 19 novembre au 03 décembre 2016.

Karl Enow Ngachu a pris les rênes de la sélection féminine en 2003. Avant cela, il avait dirigé des clubs locaux tels que Akada Sport où il a entrainé les catégories jeunes avant d’être porté à la tête de la sélection première de cette école de football, ensuite il a signé avec la Njalla Quan Sport Academy de Limbé. Après son départ de cette localité, il intègre le staff technique des Astres de Douala.  «relever le niveau du football féminin au Cameroun», tel est l’objectif que s’était fixé Enow Ngachu en prenant en main les Lionnes. Et pour y parvenir sa méthode consistait à «écouter les filles, beaucoup leur parler et les encourager. Connaitre les joueuses par cœur, comment elles vivent d’où elles viennent… sinon on ne gagnera jamais un match».

Il est appelé à œuvrer à l’accomplissement des missions de l’Anafoot qui sont : l’initiation et l’encadrement des jeunes à la pratique du football de haut niveau ; la formation initiale et continue des formateurs à l’enseignement théorique et la pratique élaborée de la discipline ; le développement de l’expertise locale dans les métiers y liés ; la collecte, la conservation et la diffusion de la documentation ainsi que la recherche fondamentale et appliquée. Il sera assisté de Mindjeme Jules Eloy.

S’agissant de Issa Hayatou. Sa défaite à la dernière élection du président de la Confédération africaine de football  (CAF) a défrayée l’actualité. «Issa Hayatou : un inamovible déchu» «Qui est M. Ahmad qui défie Issa Hayatou ?», titraient certains médias, au lendemain de cette journée où le Malgache Ahmad Ahmad pris les commandes de la CAF, après les sept mandants de son prédécesseur. C’est sous sa présidence que le Cameroun a pu organiser la Can féminine 2016  et obtenir aussi l’aval pour abriter celle des hommes prévue en 2019.

La notoriété de Issa Hayatou continue à être honorée dans les grandes instances du football mondial et son expérience requise. La Fédération internationale de football association (Fifa) a récemment fait de lui son vice-président d’honneur. Aujourd’hui, le Cameroun veut mettre ses qualifications au service du football national.

Les autres membres du Conseil d’administration de l’Anafoot sont: M. Ze Mbarga Daniel Armand représentant de la présidence de la République ; Harouna Hassan pour les services du Premier ministre ; M. Oumarou Tado pour le ministère chargé des sports : M. Oumarou Tado ; M. Kongo Elanga Désiré pour ministère chargé des Finances ; Le président de la Fédération camerounaise de football et le président du Comité national olympique et sportif.

Cameroun: Paul Biya créé une commission pour promouvoir le bilinguisme

La commission créée lundi est chargée, entre autres, d’élaborer des rapports et de lui soumettre des avis sur les questions se rapportant à la protection et la promotion du bilinguisme

Une Commission en charge des questions de bilinguisme et de multiculturalisme au Cameroun vient d’être créée selon un décret du chef de l’Etat, Paul Biya, signé lundi, 23 janvier 2017.

La Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (CNPBM), placé sous l’autorité du président de la République, est un organe consultatif dont le siège sera établi à Yaoundé.

Composée de 15 personnes – dont un président et un vice-président nommés par Paul Biya – pour un mandat de cinq ans, ladite instance jouera un rôle consultatif auprès du chef de l’Etat et du gouvernement en ce qui concerne la protection du bilinguisme et du multiculturalisme.

Elle devra par ailleurs «assurer le suivi de la mise en uvre des dispositions constitutionnelles faisant de l’anglais et du français deux langues officielles d’égale valeur ; d’élaborer et soumettre au président de la République des projets de textes sur le bilinguisme, le multiculturalisme et le vivre ensemble», est-il indiqué dans le décret.

La Commission assurera également un rôle de défenseur de ces deux valeurs, dans la mesure où elle a aussi pour compétence de recevoir toute requête dénonçant les discriminations fondées sur l’irrespect des dispositions constitutionnelles relatives au bilinguisme et au multiculturalisme. Elle devra en rendre compte au chef de l’Etat.

L’avènement de cette institution, note-t-on, intervient alors qu’une profonde crise sociopolitique secoue depuis décembre dernier les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, où des accusations de marginalisation sont brandies par certains activistes pour exiger la réinstauration du fédéralisme, voire la sécession de cette partie du pays.

Le gouvernement, qui semble manier le bâton et la carotte, a réitéré en fin de semaine dernière l’interdiction d’activités de deux associations parmi les plus frondeuses, en même temps que plusieurs leaders anglophones étaient arrêtés et que des médias à capitaux privés recevaient une ferme mise en garde du régulateur contre toute apologie du fédéralisme ou du sécessionnisme.


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Cameroun: vers l’aménagement du lac municipal de Yaoundé

Un comité de pilotage affecté à ce projet a été mis en place par le président de la République Paul Biya, en vue du démarrage des travaux en 2017

L’année 2017 marquera le début effectif des travaux d’aménagement du lac municipal de Yaoundé. Le décret n°2016/482 du 28 novembre 2016 signé par le chef de l’État, Paul Biya, vient accélérer les choses. En effet, ledit texte porte création, organisation et fonctionnement du Comité de pilotage du projet de valorisation touristique et économique du Lac municipal et d’aménagement de la Vallée de la Mingoa à Yaoundé, la capitale camerounaise.

Le Comité est présidé par le ministre, secrétaire général de la présidence de la République. Entre autres membres, l’on peut citer : le secrétaire général des services du Premier ministre ; le ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire ; le ministre du Développement urbain ; le ministre des Marchés publics ; le ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaire foncières ; le ministre des Travaux publics ; le ministre des Finances ; le ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable ; le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé (Cuy), le directeur de la Recherche extérieure.

Le président du Comité peut, en tant que de besoin, inviter toute personne, en raison de ses compétences ou de son expertise, à prendre part aux travaux du Comité. Celui-ci se réunit en tant que de besoin, sur convocation de son président. À l’issue de chaque réunion, le Comité adresse un compte rendu faisant notamment l’état de l’évolution de la mise en uvre du projet au président de la République.

Par ailleurs, la Cellule de coordination technique s’occupe de la mise en uvre et du suivi des orientations stratégiques et directives arrêtées par le Comité. Elle supervise ainsi les travaux de l’Unité opérationnelle, élabore les aspects techniques du projet à soumettre à la validation du Comité et suit l’exécution du projet.


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Tchad: les magistrats protestent contre les mesures d’austérité

La centaine de magistrats réunis jeudi en assemblée générale a tenu à rappeler au gouvernement que le décret qui ampute les indemnités de fonctionnaires est illégal

Au Tchad, après les greffiers, les magistrats sont à leur tour vent debout contre les mesures d’austérité prises par le gouvernement pour répondre à la crise économique que traverse le pays. Au cours d’une assemblée générale, jeudi 20 octobre, ils ont demandé au gouvernement d’entendre raison et de retirer le décret qui coupe les indemnités des travailleurs car celui-ci est illégal.

La centaine de magistrats réunis ce jeudi en assemblée générale a tenu d’abord à rappeler au gouvernement que le décret qui ampute les indemnités de fonctionnaires est illégal.

« Ce décret qui abat les indemnités a été pris alors que la loi des finances n’a pas été modifiée, dénonce Djonga Arrafi, secrétaire général du Syndicat des magistrats du Tchad. Un décret pris le 15 septembre 2016 doit produire des effets à partir du 1er septembre 2016. Ça signifie que leur décret viole le principe de la non-rétroactivité des actes, un principe cardinal du droit public. Quand un décret est contraire à une loi, c’est nous seuls magistrats qui avons cette habilitation à le dire. Aujourd’hui, tous les magistrats disent que ce décret est illégal. »

Ensuite, rappelant leur propre situation, les juges préviennent qu’il s’agit d’un recul qui les rendra vulnérables dans l’exercice de leur fonction. « Comme nous les magistrats, nous jouissons d’un statut particulier, il a été simplement prévu, lors des états généraux de la justice, de (nous) mettre à l’abri des tentations, c’est-à-dire de relever de façon quantitative leur traitement, mais à travers des indemnités, ce qui fut fait, poursuit Djonga Arrafi. Aujourd’hui, c’est l’essentiel des traitements des magistrats qui est amputé. »

Les magistrats accordent une semaine au gouvernement pour retirer la mesure, sans quoi ils entreront à leur tour en grève.

Les magistrats tchadiens soulignent l’illégalité d’un décret qui ampute les indemnités des fonctionnaires. (Photo d’illustration)
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Cameroun: l’administration de l’Anafoot mise en place

Les dix membres du conseil d’administration de l’Académie nationale de football du Cameroun ont été nommés lundi au terme d’un décret du chef de l’Etat Paul Biya

Le chef de l’Etat Paul Biya a signé un décret lundi, 08 août 2016, portant nomination des dix membres du conseil d’administration de l’Académie nationale de football (Anafoot) du Cameroun, pour une période de trois ans renouvelable une fois.

Il s’agit entre autres de : M. Ze Mbarga Daniel Armand représentant de la présidence de la République ; Harouna Hassan pour les services du Premier ministre ; M. Oumarou Tado pour le ministère chargé des sports : M. Oumarou Tado ; M. Kongo Elanga Désiré pour ministère chargé des Finances ; Le président de la Fédération camerounaise de football et le président du Comité national olympique et sportif.

Créée en fin septembre 2014, l’Anafoot sera vouée à l’initiation et à l’encadrement des jeunes à la pratique du football de haut niveau, à la formation initiale et continue des formateurs à l’enseignement théorique et à la pratique élaborée de la discipline, au développement de l’expertise locale dans les métiers y liés, à la collecte, la conservation et la diffusion de la documentation ainsi qu’à la recherche fondamentale et appliquée.

L’Anafoot, sous réserve de celles pouvant être créées en tant que de besoin, comprendra trois divisions spécialisées, à savoir : la formation aux métiers, la formation professionnelle et technique en football de haut niveau, la recherche et la documentation, d’autres divisions.

C’est le 10 février 2010, rappelle-t-on, lors de son traditionnel message à la jeunesse de son pays, que Paul Biya avait annoncé l’avènement de ladite académie destinée à l’encadrement et au perfectionnement des jeunes manifestant des dispositions exceptionnelles pour le sport-roi.

Cette annonce sera formalisée, le 25 septembre 2014, par un décret de création de l’Anafoot.

Photo d’illustration
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Cameroun: entrée en bourse des organismes de placement collectif

Cette situation est rendue possible par le décret du président de la République du Cameroun régissant les organismes de placement collectif en valeur mobilière au Cameroun, signé le 12 juillet

L’arrivée des organismes de placement collectif en valeurs mobilières officialisée est désormais officielle. Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a promulgué le 12 juillet 2016, la loi régissant les Organismes de placement collectif en valeurs mobilières (Opcvm).

Un acte présidentiel qui ouvre officiellement la voie à l’arrivée de ces intermédiaires de bourse à la Douala Stock Exchange (DSX), le marché financier local.

Adoptée par le parlement camerounais au cours de sa session ordinaire du mois de juin 2016, cette loi reconnaît comme Opcvm les sociétés d’investissements à capital variable (Sicav), dont «le capital minimum sera déterminé par un arrêté du ministre en charge des Finances» ; et les Fonds communs de placement (Fcp), dont le règlement de gestion doit préalablement être validé par la Commission des marchés financiers (Cmf), le gendarme du marché financier camerounais. Cette réglementation est par ailleurs destinée à booster les activités sur la place boursière de Douala, où seulement trois entreprises sont actuellement cotées.


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Joseph Malegho Aseh, nouveau Pca de l’Enam

Magistrat de formation, il siégeait déjà au sein du Conseil d’Administration de l’Ecole depuis le mois de mai 2014 comme représentant de la présidence de la République

Le président de la République Paul Biya a signé et fait publier lundi 11 juillet 2016, le décret N°2016/318 portant nomination de Joseph Malegho Aseh au poste de président du conseil d’administration (Pca) de l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature (Enam).

Magistrat de formation, le nouveau promu siégeait déjà au sein du Conseil d’Administration de l’Enam depuis le mois de mai 2014 comme représentant de la présidence de la République.

Avant d’être détaché à l’Enam, il a passé quatre ans au palais de l’Unité comme chargé de mission.


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Guinée-Bissau: manifestations de colère après la nomination du Premier ministre

L’annonce de la nomination de Baciro Dja comme Premier ministre n’a pas enthousiasmé des militants du PAIGC qui ont attaqué le palais présidentiel à coup de cailloux

Deux semaines après la dissolution du gouvernement en Guinée-Bissau, le président José Mario Vaz a nommé, jeudi 26 mai, Baciro Dja Premier ministre. Une annonce qui a aussitôt provoqué la colère des militants du PAIGC, le parti au pouvoir, qui ont attaqué à coup de cailloux le palais présidentiel.

A peine le décret présidentiel a-t-il été transmis par les radios que des dizaines de militants du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC, au pouvoir) qui se trouvaient à la permanence de leur parti ont attaqué à coup de cailloux le palais présidentiel. Les journalistes qui couvraient l’événement ont dû rester pendant plusieurs heures à l’intérieur de l’édifice. Les manifestants en colère ont brûlé des pneus, arraché des pavés et mis sens dessus dessous le jardin en face de la présidence.

Aucun coup de feu n’a été tiré. Mais la police a utilisé la méthode forte en lançant des gaz lacrymogènes et en rouant de coups certains récalcitrants. Quelques-uns en sont sortis avec des contusions aux bras et à la tête.

Selon plusieurs observateurs, la Guinée-Bissau c’est avant tout l’histoire d’un parti politique, le PAIGC. Et ce parti, qui a engagé un bras de fer avec le président José Mario Vaz, n’imagine pas un seul instant se passer de l’influence militaire dans sa lutte pour le pouvoir.

Neuf mois de crise politique
Cette ex-colonie portugaise traverse en effet des turbulences politiques depuis la destitution en août 2015, par le président José Mario Vaz de son Premier ministre, Domingos Simoes Pereira. Une décision déjà rejetée par le PAIGC.

Le président avait alors déjà nommé Baciro Dja comme Premier ministre le 20 août 2015. Mais cette nomination ayant été contestée par le PAIGC, elle avait été invalidée par la Cour suprême et Baciro Dja avait démissionné le 9 septembre et remplacé par Carlos Correia, dontle gouvernement a été dissous le 12 mai.

Baciro Dja, photo d’illustration
AFP Photo / Sia Kambou)/n

Can 2016: le Comité d’organisation mis en place au Cameroun

Dénommé Cochan 2016, le Comité d’organisation de local du championnat d’Afrique de football féminin a été institué par le décret présidentiel du 17 février 2016

Le Cochan 2016 est mis en place. Le président de la République du Cameroun a signé un décret y afférent mercredi, 17 février 2016. Lequel porte création, organisation et fonctionnement du Comité local d’organisation du championnat d’Afrique de football féminin (Cochan).

Sur décision présidentielle, ledit Comité devra collaborer avec la Commission d’organisation du championnat mis en place par la Confédération africaine de football (Caf). Selon l’article 2 du décret cité, le Cochan 2016 est chargé entre autre de : «promouvoir Evènement en mettant en place des plateformes média locales permettant d’organiser et d’optimiser la communication sur et autour de la compétition ; de rechercher des partenaires ; d’organiser des activités et manifestations culturelles ; de garantir la sécurité de l’événement ; etc ».

Pour garantir la réalisation des missions assignées au Comité d’organisation de la Can 2016, trois instances sont mis en place. Il s’agit des comités de supervision, de sites et du comité central d’organisation.

Selon le texte présidentiel, le Comité de supervision doit arrêter les orientations stratégiques liées à l’organisation et au bon déroulement de la Can 2016. Il doit aussi veiller à la mise en uvre des missions du Cochan 2016. Ces missions nécessitent l’implication des différents départements ministériels du Cameroun. Notamment les ministères de la Défense, du Transport, des Sports et de l’Education physique, de la Santé.

S’agissant du Comité central d’organisation, il doit s’appuyer sur sa direction du tournoi pour mettre en uvre les orientations stratégiques arrêtées par le comité de Supervision. Pour ce qui est des Comités des Sites, leur rôle consiste à « la mise en uvre opérationnelle, dans les localités et sites concernés, des mesures et actions définies ».

Le décret du chef de l’Etat, Paul Biya, survient à quelques mois de la Can 2016 qui se tiendra au Cameroun du 19 novembre au 03 décembre 2016. La candidature du pays pour abriter l’événement sportif avait été validée le 23 septembre 2016. C’était au terme d’une réunion du Comité exécutif de la Caf tenue au Caire en Egypte.

Lire l’intégralité du décret portant création du Comité local d’organisation de la CAN 2016


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Les allocations familiales fixées à 2800 F au Cameroun

Un décret du chef de l’Etat, publié jeudi 21 janvier 2016, vient entériner l’annonce faite par le ministre du Travail, Grégoire Owona, il y a une semaine

C’est confirmé, le montant des allocations familiales est de 2800 FCFA par enfant et par mois. C’est la quintessence du décret du président de la République du Cameroun, Paul Biya, rendu public jeudi, 21 janvier 2016.

Ce décret abroge celui du 02 août 1985 qui avait fixé les allocations à 1800 FCFA. Soit une augmentation de 1000 FCFA. La hausse décidée par le chef de l’Etat vient concrétiser l’annonce qu’il avait faite lors de la présentation de v ux à la nation camerounaise le 31 décembre dernier.

Cet acte présidentiel survient une semaine après la tenue de la 19e session de la commission nationale consultative du travail. Au terme des assises, Le ministre camerounais du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona, avait alors annoncé l’augmentation du taux des allocations familiales de l’ordre de 55%.


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L’ancien ministre camerounais Mounchipou Seidou n’est plus!

L’ex-ministre des Postes et Télécommunications est décédé lundi, 18 janvier 2016, à Toulouse des suite de courte maladie

L’ancien ministre des Postes et Télécommunications, Mounchipou Seidou est décédé lundi, 18 janvier 2016, à Toulouse des suites de courte maladie. A son départ du Cameroun peu avant la fin d’année 2015, Il ne présentait pas de signe apparent de maladies.

Selon des sources familiales, la raison connue de son déplacement pour la France était le mariage de sa fille ainée. L’union a été célébrée le 19 décembre dernier, avant que l’ex-Minpostel ne soit interné pendant une semaine dans un centre hospitalier de Toulouse. Il y décède lundi à l’âge de 67 ans.

Mounchipou Seidou, a occupé la fonction de gouverneur de la région de l’Extrême-Nord avant d’être nommé en 1997 ministre des Postes et Télécommunications. En 2003 il est accusé de détournement de fonds public et gardé à la prison centrale de Kondengui à Yaoundé. Les motifs précis de son arrestation sont : la surfacturation et le fractionnement des marchés fictifs d’un montant d’environ deux milliards de FCFA.

Il est libéré en février 2014 à la faveur d’un décret du chef de l’Etat, Paul Biya, portant commutation et remise de peine. Le chef du village Mankan situé à Foumban, laisse derrière lui deux épouses et plusieurs enfants.


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Ministères: de nouveaux secrétaires généraux nommés au Cameroun

Le décret présidentiel y relatif a été signé et publié mardi, 22 décembre 2015

Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a signé et publié mardi, 22 décembre 2015, quatre décrets portant nomination des secrétaires généraux dans des départements ministériels, à la chambre d’agriculture, de l’élevage et des forêts du Cameroun, au Conseil économique et social et à la délégation générale à la sûreté nationale.

15 nouveaux secrétaires généraux font leur entrée dans les ministères concernés par le décret présidentiel n° 2015/595. Il s’agit entre autres de Bassilekin III Achille nommé secrétaire général au ministère du Commerce ; Kane née Fortune Pauline Honorée, secrétaire général au ministère chargé du contrôle supérieur de l’Etat. Au ministère de la défense, le secrétariat général a désormais à sa tête Saïd Kamsouloum.

Dans le texte n°2015/596, le président de la République nomme le commissaire divisionnaire, Baya Dominique, secrétaire général de la délégation à la sûreté nationale. Pour ce qui est du Conseil économique et social, le décret n° 2015/597 nomme Wonyu Emmanuel Samuel secrétaire général de l’institution.

Paul Biya a également nommé mardi, Tanyi Jacob Tachot à la tête de la Chambre d’agriculture, de l’élevage et des forêts du Cameroun. Lesdits textes présidentiels stipulent dans leurs articles 2 que « les intéressés auront droit aux avantages de toute nature prévus par la réglementation en vigueur ».


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