Les formations politiques sont tenues de respecter plusieurs contraintes pour pouvoir participer au défilé civil au Boulevard du 20 mai vendredi prochain.
Huit partis politiques ont été retenus pour occuper les 15 minutes réservées au défilé des formations politiques au Boulevard du 20 mai. Entre autres conditions préalables à leur admission, la représentation au sein des Chambres du Parlement.
Selon le programme officiel rendu public il y a quelques jours, le défilé militaire et civil doit durer 90 minutes, dont 45 minutes pour les hommes en tenue et 45 pour les civils. Dans ces dernières 45 minutes, 30 sont imparties aux établissements scolaires et universitaires, et 15 sont réservées aux partis politiques.
En raison de ce temps court, le préfet du Mfoundi, président de la Commission du défilé des partis politiques a pris certaines dispositions. « Compte tenu du temps imparti au défilé des partis politiques à savoir 15 minutes, nous avons dû limiter le nombre de carrés. Les carrés vont de un à six (un carré contient 49 défilants, Ndlr)», précise Emmanuel Ndjikdent à l’issue de la troisième et dernière réunion préparatoire présidée à Yaoundé mardi 17 mai 2022.
A côté de ces prédispositions, l’organisation impose des contraintes aux défilants. « Le port du masque est obligatoire. Il faut avoir un test Covid-19 de moins de 48h. L’interdiction des slogans ou des pancartes et des textes non approuvés par le Cabinet civil, l’interdiction de faire usage de son téléphone portable pendant le défilé », exige le préfet.
En prélude à la cérémonie de vendredi, la grande répétition au défilé militaire et civil a lieu ce mercredi 18 mai au Boulevard du 20 mai à Yaoundé. Il est aussi prévu depuis mardi 17 mai 2022 jusqu’au jeudi 19 mai, les journées portes ouvertes des forces de Défense et de Sécurité à la Base aérienne 101 au quartier Mvan à Yaoundé. Par ailleurs, le chef de l’Etat Paul Biya, sensé présider le défilé, est encore en séjour privé en Europe depuis samedi 14 mai.
Le ministre du Travail et de la Sécurité social Grégoire Owona a rendu publique mercredi 27 avril 2022 les modalités du déroulement de la célébration de la fête du travail au Cameroun.
Après le défilé du 11 février et celui du 08 mars 2022, les travailleurs étaient presque certains de pouvoir enfin battre le pavé le 1er mai 2022, après deux ans d’absence. Mais, à quatre jours de la célébration de la 136è édition de la journée internationale du Travail, le gouvernement en a décidé autrement. « La grande marche des travailleurs le 1er mai ne pourra pas avoir lieu », peut-on lire sur un communiqué en date du 27 avril 2022, portant la signature du ministre du Travail et de la sécurité sociale Grégoire Owona.
Selon le ministre, il la décision est prise en raison « du contexte sanitaire et après concertation avec les organisations syndicales des travailleurs et les groupements professionnels des employeurs, face à la complexité du protocole sanitaire et l’exigence de discipline ».
Ainsi, le défilé exclu, « les acteurs du monde du travail avaient été invités à organiser des activités d’information, de sensibilisation et d’échanges en liaison avec le thème officiel, ainsi que les festivités éventuelles en comités restreints dans le respect des mesures en vigueur », rappelle le membre du gouvernement.
Placé sous le thème « Monde du travail : lutte contre le Covid-19, protection des emplois et productivité », la 136è fête du travail va se célébrer sans défilé des travailleurs. C’est pour la troisième fois consécutive que le Cameroun va célébrer cette journée chère au monde du travail dans ces conditions. Depuis l’avènement de la pandémie à coronavirus en mars 2020, les autorités ont tant bien que mal privilégié la stratégie de riposte mise en place par le gouvernement, plutôt que les réjouissances populaires.
Cependant, pour l’année 2022, la suppression de la grande marche contraste avec les solennités précédentes. Lors de la fête de la jeunesse le 11 février et à l’occasion de la journée internationale des droits de la femme le 08 mars dernier, il y a eu défilé. La 50è édition de la fête nationale va aussi se fêter le 20 mai prochain, selon les modalités d’organisation prescrites par la présidence de la République le 05 avril 2022, avec défilé civil et militaire.
Les festivités autour du 11 février 2022 seront marquées par des nouveautés telles que la mise en œuvre des conseils municipaux jeunes et la création d’une chambre des sénateurs juniors.
A un mois de la célébration de la 56è édition de la fête de la jeunesse au Cameroun, le ministère de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec) accélère les préparatifs. Au cours de la deuxième réunion préparatoire à cet événement tenue le 11 janvier à Yaoundé, Mounouna Foutsou et ses collaborateurs ont dévoilé la panoplie des innovations liées à la célébration.
D’abord, ces nouveautés sont d’ordre pratique. Elles concernent à cet effet la parade du 11 février dans l’hypothèse où le défilé est autorisé. Ainsi, pour cette édition, le nombre de carrés des défilants est en réduction, passant de 144 à 49. Le nombre de personnes aussi sera de 49 au lieu de 121 comme par le passé.
Ensuite, le ministre envisage lancer le projet national d’éducation civique de réarmement moral (Pronec-Reamorce). Cette initiative vise à lutter contre l’incivisme dans tous les secteurs de la vie. Pour sa mise en œuvre, l’option des « Aprèm-jeun » a été retenue pour les jeunes. Elle servira de plateforme d’échange entre les jeunes et les responsables du Minjec autour des thématiques variées. Il s’agit de l’éducation civique, le volontariat, la vie associative, l’innovation, l’insertion socio-économique, etc.
Enfin, sur le plan de la représentation au sein des institutions républicaines, le Minjec entend opérationnaliser les Conseils municipaux jeunes en 2022. De plus, Mounouna Foutsou veut parachever la mise sur pied du Parlement junior. Le ministre envisage la création d’une chambre des sénateurs juniors. Ce projet fera du Parlement jeune le reflet du pouvoir législatif, selon la configuration constitutionnelle.
Par ailleurs, les chants patriotiques retenus ont été dévoilés au cours de la rencontre, les messages et les cadences aussi. Les élèves du secondaire et les étudiants prendront part au défilé. Cependant, au regard de la persistance de la pandémie à coronavirus, l’incertitude plane sur la tenue ou non du défilé. Et dans la première hypothèse, la participation des élèves du primaire et de la maternelle est en étude.
Les chefs traditionnels du Sud-Ouest ont défilé samedi dans les rues de Buea pour dénoncer la décision du gouverneur les enjoignant de participer au défilé du 20 mai prochain.
Les chefs traditionnels ne décolèrent pas contre le gouverneur du Sud-Ouest qui a ordonné qu’ils prennent la tête des différentes délégations de village lors du défilé de la Fête de l’unité, le 20 mai 2019. Ils ont marché dans les rues de Buea samedi pour réclamer l’annulation de cette décision et les excuses de l’autorité administrative.
C’est la sortie du préfet de Buea, Paul Wokam Kouam, qui a poussé les autorités coutumières à descendre dans la rue. Celui-ci s’en est pris vendredi au président de la Conférence des chefs du Sud-Ouest, menaçant de le sanctionner pour avoir défié l’autorité du gouverneur.
Berard Okalia Bilaï avait fait peser la menace d’une destitution à l’encontre de tous les chefs qui seraient absent au défilé. Ceux-ci ont réitéré samedi leur refus de se soumettre à sa volonté, affirmant être soutenu par les élites de la région pour la circonstance.
Les autorités traditionnelles refusent de se déployer personnellement lors du défilé civil de la Fête de l’unité, tel que leur exige le gouverneur du Sud-Ouest, Bernard Okalia Bilaï.
Les chefs coutumiers du Sud-Ouest ont qualifié de «contraire à la tradition et à la loi» la décision du gouverneur Okalia Bilaï de les contraindre à défiler devant lui le 20 mai à Buea. Tout en refusant de se plier à la volonté du chef de terre, Ils ont appelémardi, 30 avril, les populations au calme, ainsi qu’à accompagner le gouvernement dans toutes les manifestations d’envergure nationale.
«Le 20 mai de cette année, tous les chefs marcheront avec des pancartes indiquant leur village et la population les suivra», a déclaré Okalia Bilaï au cours d’une réunion tenue la semaine dernière avec les chefs concernés, dans la salle de réunion de la municipalité de Buea.
Ce n’est pas la première fois qu’il était demandé à ces chefs de défiler, a fait savoir le gouverneur. «Je l’ai demandé il y a deux ou trois ans, mais les chefs ont refusé parce qu’ils disaient que ça doit se faire volontairement. Aujourd’hui le volontariat est fini», a-t-il lancé à l’endroit des autorités traditionnelles avant de les mettre en garde contre toute désobéissance. Ceux-ci risquent s’exposent à la destitution.
Il ne leur est permis de brandir que les messages élaborés par le comité national d’organisation du défilé.
De nouvelles restrictions ont été arrêtées cette année pour le défilé des partis politiques pour la célébration de la Fête de l’unité du Cameroun, ce 20 mai 2018. Elle portent sur l’interdiction pour lesdites formations de brandir des effigies et des messages personnalisés durant leur passage au Boulevard du 20 mai à Yaoundé.
« Dans les directives particulières, il est interdit aux partis politiques d’exhiber des slogans. Seuls sont autorisés les slogans officiels élaborés par le comité national d’organisation du défilé. Il n’y aura des effigies autres que celles du président de la République, plus haute autorité du pays« , a indiqué le préfet du Mfoundi, Jean Claude Tsila, dans une interview publiée dans la presse publique le 17 mai.
Cette restriction s’ajoute à celle adoptée depuis deux ans environ et qui interdit à tous les partis politiques n’étant pas représentés au Parlement de défiler devant le président Paul Biya et son épouse. Comme pour les deux précédentes éditions de le Fête nationale, seulement neuf partis politiques prendront part à la parade civile. Ce sont le Rdpc, le Sdf, l’Undp, l’Andp, l’Upc, le Fsnc, le Mdr, le Mrc et l’Udc.
Le parti avait annoncé qu’il ne participerait pas aux activités de la Fête de l’unité parce que le gouvernement refuse de répondre aux revendications des anglophones du Cameroun.
Le Social democratic front (SDF) a brillé par son absence au défilé civil et militaire du 20 mai organisé samedi sur l’ensemble du territoire national pour célébrer l’unité dans le pays. Ce boycott n’est pas une surprise, le principal parti d’opposition avait pris le soin de l’annoncer le 08 mai dernier par voie de communiqué. Par ce canal, le parti de Ni John Fru Ndi entendait contester contre «l’inertie» et «l’incapacité» du gouvernement à trouver des solutions à la crise des anglophones.
La décision du SDF lui a valu les foudres de certains médias qui n’avaient pas hésité à refaire la comptabilité du parti pour retrouver des traces de financements octroyés par le gouvernement ; preuve d’un «traitement de faveur» dont le SDF et son leader bénéficierait.
En réaction à ce qui semblait être sa «destruction programmée», le SDF s’est réservé le droit de poursuivre en justice les organes de presse concernés par ces allégations.
Se désolidarisant de toute idée d’un boycott du 20 mai mais soutenant la nécessité de renforcer l’unité nationale, de nombreux partis politiques de l’opposition ont participé aux activités du 20 mai. C’est ainsi que l’on a pu apprécier le passage de Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), de l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP) ou encore celui de l’Union des populations du Cameroun (UPC).
Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) a effectué un passage très remarqué devant le président de la République et le parterre de personnalités présentes à la tribune d’honneur du Boulevard du 20 mai de Yaoundé. La délégation conduite par le ministre Grégoire Owona a brandi des messages rappelant, notamment, «l’indivisibilité» de l’Etat prôné par le chef de l’Etat Paul Biya.
Le ministre de la Jeunesse et de l’Education civique lance les festivités de ladite célébration ce jeudi dans le Mayo-Oulo, région du Nord.
«Armée et nation en parfaite synergie pour un Cameroun uni dans sa diversité, attaché aux idéaux de paix, de stabilité et de prospérité», tel est le thème sous lequel se célèbre, au Cameroun, la 45e Fête de l’unité ouverte ce jeudi 11 mai à Mayo-Oulo, dans la région du Nord.
Le ministre de la Jeunesse et de l’Education civique, Mounouna Foutsou, procède ce jour au lancement des festivités qui se poursuivront du 15 au 18 mai avec des activités dans le village de l’unité et de l’intégration aménagé à l’esplanade du Musée national, à Yaoundé.
Le 19 mai, ce sera au tour de l’armée de l’air d’offrir une distraction aux populations de Yaoundé, à travers les activités de ses parachutistes à la base aérienne.
Le clou du spectacle ce sera le 20 mai avec la tenue du traditionnel défilé que présidera, dans la capitale, le chef de l’Etat Paul Biya. Il sera ponctué par le passage des organisations de la société civile, des partis politiques et des parades militaires. Suite à ce défilé le président Paul Biya se rendra à l’Hôtel de ville pour la remise des médailles aux travailleurs et prendra ensuite la route du Palais de l’unité où une réception sera donnée, comme il est de coutume, à l’honneur des hautes personnalités du pays.
Une célébration sous fond de menaces
Le climat social, politique et sécuritaire tendu prévalant au Cameroun a marqué de son sceau l’embellie de la Fête qui commémore en partie la réunification du Cameroun occidental et du Cameroun oriental en 1972. C’est le cas de la grève des avocats puis des enseignants anglophones qui a débouché sur des revendications populaires d’un retour au fédéralisme ou de la sécession du pays en deux Etats dont l’un serait appelé Ambozonia. Suite à la gestion critiquée de la crise qui en suivie, le Social democratic front, le parti de John Fru Ndi a annoncé lundi, 08 mars, qu’il boycotterait la Fête nationale afin de dénoncer «l’incapacité» du gouvernement à trouver des solutions simples à la crise qui «brise les véritables fondements de notre pays bien aimé». Pour l’heure, le mot d’ordre du principal parti d’opposition s’est buté au refus des cadres de certains partis politiques de se rallier à la cause.
Sur un autre plan, les attaques de la secte islamiste Boko Hanram continuent de menacer la sureté de l’Etat dans la partie septentrionale du Cameroun. Les attaques de ce groupe terroristes ont poussé de nombreux Camerounais à abandonner leurs foyers pour chercher refuge dans d’autres localités, en proie à toutes sortes de difficultés.
Alors que le rideau était déjà tombé sur un Palais des Congrès en pleine reconstruction, la Fête de l’Unité bat son plein sur le boulevard du 20 Mai. Cameroun terre d’attractivités, disait le slogan du Forum économique international, est décidément une terre d’opportunités, pleine d’attractions.
Car tandis que la foule se massait déjà sur le fameux boulevard, tandis que les forces de l’ordre en rang serrés étaient désormais prêtes à fêter la Nation vieillissante – 44 ans déjà, ce n’est pas rien – un incident, un seul allait ternir les quelques jours de gloire d’un Paul Biya triomphant après son coup fameux du Forum économique. Patatras! En plein 20 mai, une panne sèche de la voiture présidentielle.
Des mains très peu présidentielles vont pousser. Et tchouk ! Le rideau se déchire et cette photo montre les camerouniaiseries. Le contraste d’un pays où le sens du détail et d’anticipation ne sont pas les qualités les mieux partagées. Comme le bon sens. Ce tout petit détail, cette voiture présidentielle que l’on pousse les mains pleines, ressemble au Cameroun. Comme un trompe l’ il, il montre ses ors. Les investisseurs viennent. Ils posent leurs bagages et soupèsent vos richesses. Certes. Mais où mettent-ils les pieds ? Dans quelle terre fertile des ratés comme cette panne sèche peuvent-ils prospérer?
Des frasques, le Cameroun en aligne tous les jours. Ce fameux réel de l’irréel. Comme une jolie dame sertie de diamants mais porte à ses pieds les fameuses tongs. Les Dschang shoes. Ces sans-confiances de la misère, que l’on traine au pays lorsqu’il n’y a plus rien à pendre dehors.
Le fric, les frasques, les flaques, le toc et le troc ! En somme un 20 mai évanescent, à l’image du pays. Tandis qu’à pas cadencés et au pas de l’oie, marchent les soldats de la République, sourd dans la foule, un rire étouffé et étouffant. Un silence lourd d’ironie. Une camerouniaiserie de plus qui provoqua le courroux de Paul Biya.
Les rumeurs disent qu’il n’a encore rien dit à propos de cette petite panne. Mais gare à sa colère, lorsqu’il lèvera les yeux des résolutions du Forum, lorsque tous ses visiteurs seront enfin partis, il cherchera la petite bête pour tirer cette panne au clair. Ce n’est sûrement pas un sabotage. Mais les dégâts collatéraux d’un personnel, toujours en panne d’une voiture. Difficile à suivre le travail de manière précise.
Mais au-delà de cet incident et de cette suite d’événements qui semblaient redorer le blason du Cameroun, il faut savoir ce que les investisseurs sont venus chercher, dans quels projets précis ils ont mis leur argent. La qualité des opérateurs économiques présents ne fait aucun doute. Mais la rapidité des échanges prouvent au moins une chose : le Cabinet civil avait déjà fait sa liste des projets qui allaient bénéficier de ces investissements. Ils étaient déjà sélectionnés, retenus, sans que la Nation toute entière ne se prononce sur la qualité de ces projets pour son développement.
Comme si le pays était coupé en deux : d’un côté ceux qui décident et qui concoctent le développement du pays dans un cénacle, de l’autre le pays que l’on mobilise le 20 mai, pour célébrer les 44 ans de la vieille dame. La Nation, rassemblée sur le boulevard du 20 mai, n’a pas eu droit aux projets structurants que les investisseurs sont venus supporter en masse. Du moins, c’est ce que résume le communiqué officiel. La foule a assisté à une panne sèche de la voiture présidentielle.
Elle a vu que pousser un véhicule en panne sèche n’est pas que l’apanage des pauvres. L’essence peut donc manquer partout, même dans la voiture présidentielle, surtout un 20 Mai !! 44 ans après la première Fête !!! Quelle classe toutes ces fiasques donnent au vernis du Forum d’hier ? Une claque retentissante. Ce réel de l’irréel. Une toute petite panne ! Oui mais quelle grande leçon de… développement d’ici à l’émergence 2035 ! Alors que le défilé était préparé au millimètre près du pas cadencé que les corps constitués battaient le pavé pour préparer le rythme et l’ambiance du défilé sur le boulevard du 20 mai, une voiture, une pauvre petite voiture qu’une panne d’essence a bloqué laissant le Président sur le trottoir.
Ce Cameroun qui en l’espace de deux jours était un miroir aux alouettes a montré la force de son mirage. Par une panne. Une toute petite panne. Toujours ces camerouniaiseries. Une panne qui a mis à mal l’inspiration du Président. L’entourage retient son souffle. Le pays vaque à ses occupations. Le temps suspend son vol. Et sur les routes du pays les voitures continuent à tomber en panne sèche. Et des bras forts poussent. Nous on tchouk ! Pour une si petite panne. Encore une panne comme ça le jour de l’anniversaire de Brenda par exemple et on verra bien jusqu’où tout cela nous mènera.
La parade traditionnel de la fête de l’Unité nationale a lieu ce jour au Boulevard du 20 mai à Yaoundé, devant près de 3000 invités
Le temps des parades militaire et civile, le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, a présidé ce 20 mai 2016, la célébration de l’Unité nationale à Yaoundé. Placées sous le thème, « Forces de défense et forces vives de la nation, ensemble pour la lutte contre Boko Haram, la préservation de la paix et de l’intégrité territoriale », c’est au Boulevard du 20 mai que les festivités ont eu lieu.
Le Secrétaire général de l’organisme des Nations Unies pour le commerce et le développement, invité spécial du chef de l’Etat et deux autres invités de Paul Biya, de hauts gradés de l’armée nigérienne dont un détachement de 44 défilants a pris part à la parade, le Chef de la délégation Ahmed Mohamed occupe le rang de chef d’Etat major des armées, Ibrahim Karingana, chef d’Etat major particulier de la République du Niger, ont pris part àl’évènement.
Parade militaire
Le top départ de la parade a été donné par le défilé aérien à travers des hélicoptères d’attaque de type MI 24 qui ont voltigé dans le ciel de Yaoundé en laissant entrevoir dans le ciel des fumigènes aux couleurs nationales. Le train du défilé des forces de défense et de maintien de l’ordre, sous la houlette du Général de brigade, Frédéric Ndjonkep assisté du Colonel Brigitte Biwolé, a emboîté le pas.
Parmi les principales innovations de cette 44e édition de la fête de l’Unité nationale, l’on note la participation des Forces spéciales camerounaises. Sous les mélodies des orchestres de la garde présidentielle, de la Gendarmerie nationale et de la Sureté nationale plusieurs corps de l’armée ont été observés. Observé plus encore que les autres, le Bataillon d’intervention rapide (BIR) dont les composantes terrestres, côtes et centre anti-terroriste ont été ovationnées. Un honneur lié au fait que cette unité d’élite est au c ur des opérations Alpha Emergence 4, luttant contre le terrorisme notamment contre la secte islamiste Boko Haram. Après les Anciens combattants, l’administration des Douanes et celle pénitencière ont clôturé le défilé des troupes à pied.
La parade motorisée a permis de découvrir l’arsenal roulant du Cameroun. Canons, blindés, chars et autres ont impressionné l’assistance. Une logistique qui vient rassurer de la force de mobilisation voire de neutralisation de l’armée camerounaise.
Participation des écoles
Deux mascottes au lieu d’une seule comme à l’accoutumé ont ouvert cette partie de la parade. L’une illustrant l’émergence de l’économie numérique, l’autre représentant l’agriculture de première et de seconde génération mais aussi l’industrialisation du Cameroun. Comme temps fort de cette articulation des festivités, le passage des écoliers, élèves, étudiants des universités publiques et des autres grandes écoles du pays. Ainsi, si les écoliers ont exprimés leur adhésion aux valeurs de l’esprit patriotique, les élèves des lycées et collèges ont tenu à manifester leur soutient aux forces de défense camerounaises et ainsi qu’aux sportifs. La formation professionnels pour sa part a célébré les valeurs du travail et surtout de entrepreneuriat.
Les partis politiques
Ici ont pu battre le pavé neuf partis politiques représentés à l’Assemblée nationale camerounaise. Objectif, manifester l’engagement politique. Plus imposant comme à chaque édition, la quarantaine de carré du Rassemblement démocratique du peuple camerounais.
Au total ce sont 33 357 défilants qui ont intégré le défilé civil. Traditionnel banquet sera offert au palais de l’Unité de Yaoundé et dans la nuit soit à 20h30 l’on annonce le lâché des feux d’artifice qui culmineront à 300 mètres d’altitude à Yaoundé et à 200 mètres dans les autres chefs-lieux des régions du pays.
L’une des deux limousines de Paul Biya a refusé de démarrer vendredi matin au boulevard du 20 mai à Yaoundé. Elle a dû être poussée par de gros bras pour pouvoir dégager la piste avant la parade
Le président de la République du Cameroun a vécu une infortune vendredi matin au Boulevard du 20 mai. Arrivé aux alentours de 10h00 pour présider le traditionnel défilé militaire et civil, après l’accueil du ministre de la Défense, la revue des troupes et l’honneur au drapeau, Paul Biya a été contraint d’arriver à la tribune présidentielle dans un deuxième véhicule, à cause d’une panne survenue sur une limousine dans laquelle il était déjà monté mais qui a refusé de démarrer.
Ladite limousine a dû être poussée par quelques soldats pour quitter la piste devant accueillir la parade militaire. La scène a malheureusement été diffusée en direct sur la télévision publique nationale (CRTV).
L’image a fait le tour des réseaux sociaux et circulé entre téléphones en quelques minutes; certains des commentaires publiés ironisant sur la situation, en comparant le Cameroun au moteur de la limousine tombée en panne; d’autres assimilant l’âge du véhicule au nombre d’années déjà passées au pouvoir par le chef d’Etat camerounais.
Paul Biya est reparti du boulevard du 20 mai ce vendredi à 13h00, après la fin du défilé civil marqué par le passage des partis politiques représentés à l’Assemblée nationale, sans fausse note cette fois, dans une Mercedes Maybach.
Le 20 mai 2016 marquait la célébration de la 44e édition de la Fête nationale de l’Unité. Le président de la République du Cameroun met de la rigueur à présider chaque année le défilé militaire et civil y afférant.
La limousine présidentielle a dû être poussée vendredi, 20 mai 2016, au boulevard du 20 mai à YaoundéDroits réservés)/n
Le chef de l’Etat présidera le traditionnel défilé militaire civil avant la réception au Palais de l’Unité, tandis que le délégué du gouvernement de la capitale offrira un repas à la population
Comme chaque année, la Fête nationale de l’unité cette année 2016 sera marquée par la tenue d’un défilé militaire et civil au boulevard du 20 mai, présidé par le chef de l’Etat, Paul Biya. Dans la capitale, les militaires vont exécuter la traditionnelle parade. Le défilé sera dirigé par le général de brigade Fréderic Njonkep, commandant de la 3e région militaire interarmées.
Le passage des militaires sera suivi de celui des neufs partis politiques autorisées à défiler à Yaoundé cette année. Ce sont ceux représentés au parlement, notamment, le RDPC le SDF, l’UNDP, l’ANDP, le MDR, l’UPC, le MRC, FSNC, et l’UDC.
Autre articulation de la journée de vendredi, la cérémonie de remise de médailles aux travailleurs camerounais. Elle se déroulera à l’hôtel de ville de Yaoundé, à la fin du défilé.
Repas aux habitants de Yaoundé
Les manifestations du 20 mai s’achèveront par le traditionnel dîner que donne le chef de l’Etat Paul Biya au Palais de l’unité dès 17 heures. Ceux qui n’auront pas été invités à la présidence ne devraient pas être lésées: le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Yaoundé, Gilbert Tsimi Evouna, informe qu’il offre «gracieusement» un repas à tous ceux qui n’ont pas été invités au Palais d’Etoudi.
Hier déjà, le ministre des Arts et de la Culture (Minac), Narcisse Mouelle Kombi, a présidé un concert organisé pour célébrer la Fête de l’unité nationale du Cameroun. Plusieurs générations d’artistes se sont succédées au cours de l’évènement culturel qui s’est déroulé au Palais polyvalent des sports de Yaoundé mercredi, 18 mai. Il s’agit, entre autres, de: Nkotti François, Magasco, Annie Anzouer, Kareyce Fotso, Sergio Polo, Takam II, Nicole Mara, Denise Naafa.
Prestation des artistes camerounais le 18 mai (photo d’illustration)Droits réservés )/n
Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, présidera le 20 mai à Yaoundé, le défilé civil et militaire marquant les 44 ans de l’unité nationale
Le Cameroun va célébrer sa 44e Fête de l’unité nationale capitale vendredi, 20 mai 2016. A Yaoundé, capitale du pays, le défilé militaire et civil sera présidé par le président de la République, Paul Biya.
En posture d’invités spéciaux on retrouvera, au Boulevard du 20 mai, lieu des cérémonies situé au c ur de la ville, l’ancien président de la Commission européenne (2004-2014), Manuel Barroso, l’ex-Premier ministre de République de Corée (2009-2010), Chung Un-Chan ou encore le ci-devant président de la Banque africaine de développement (BAD, 2005-2015), Donald Kaberuka, qui viennent de participer à la Conférence économique internationale sur le thème: «Investir au Cameroun, terre d’attractivités».
Cette parade, qui sera répliquée sur toute l’étendue du territoire, a été précédée par une série de festivités sportives et culturelles à travers le pays lancée le 10 mai dernier à Bangourain, localité du département du Noun dans la région de l’Ouest.
Le thème de cette année des 44 ans de l’unité nationale du Cameroun est : «Forces de défense et forces vives de la nation, ensemble pour la lutte contre le terrorisme, la préservation de la paix et de l’intégrité territoriale».
La fête se déroulera dans un contexte marqué par la lutte contre la secte islamiste Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord frontalière avec le Nigeria. Les forces de défense nationales, vont exécuter demain, un défilé qui sera présidé par le général de Brigade Frederic Njonkep, par ailleurs commandant de la région militaire interarmées N°3.
Cette célébration des 44 ans de l’Etat unitaire intervient en effet au moment où les autorités locales, tout en se félicitant des victoires éclatantes enregistrées sur le terrain contre le mouvement djihadiste, continuent d’en appeler à la collaboration des comités de vigilance afin d’anéantir les projets terroristes contre le Cameroun en particulier, les pays du Bassin du Lac Tchad en général.
La date du 20 mai 1972 a, au Cameroun, été substituée au 1er janvier 1960 qui marque l’avènement du pays à l’indépendance.
Il y a 44 ans, un référendum, organisé par le premier président du pays, Ahmadou Ahidjo, avait conduit à l’unification des parties anglophone et francophone qui se côtoyaient jusque-là sous un régime fédéral.
L’avènement de l’Etat unitaire, note-t-on, n’a toutefois pas mis fin à la montée des revendications séparatistes d’élites anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, particulièrement des avocats qui estiment que ces régions et leurs ressortissants sont marginalisés dans la répartition des fruits du développement et la promotion sociale.
Les formations politiques qui participeront vendredi au défilé sur le boulevard du 20 sont entre autres, le RDPC, le SDF, l’UPC, l’UNDP, l’UDC, le MRC
La Fête de l’unité nationale se célèbrera vendredi sur l’étendue du territoire national. Pour l’édition 2016, le traditionnel défilé organisé dans le cadre des activités y relatives s’annonce particulier. Seulement neuf partis politiques pourront défiler au boulevard du 20 mai à Yaoundé. «Il s’agit de ceux représentés au Parlement. On aura ainsi dans le détail, du RDPC SDF, UNDP, ANDP, MDR, UPC, MRC, FSNC, UDC», a précisé le préfet du département du Mfoundi, Jean Claude Tsila, dans une interview publiée par la presse publique ce mardi 17 mai 2016.
Pour Jean Claude Tsila, l’adoption de cette décision est liée à une question de temps. Il s’agit pour les organisateurs de réduire la durée du défilé à la faveur des autres activités de la journée. Ce sont notamment la cérémonie de décoration des travailleurs camerounais et le dîner donné par le chef de l’Etat au Palais de l’unité.
«Cela concerne toutes les composantes du défilé, qu’elles soient civiles ou militaires. Il était donc normal que les partis politiques aussi soient concernés par cette mesure. Nous avons environ 300 partis politiques dans notre pays en ce moment. Il serait difficile de laisser tout ceux-ci défiler», a indiqué le préfet.
En attendant le clou des manifestations de la 170e édition de la Fête internationale du travail dimanche, 01er mai, le ministre du Travail et de la Sécurité sociale poursuit la tenue des activités
Les travailleurs camerounais bénéficieront d’un férié lundi, au lendemain de la célébration, dimanche 01er mai 2016, de la 130e édition de la Fête internationale du Travail; D’après une disposition juridique fixant le régime des fêtes légales au Cameroun. En effet, selon la loi du 07 décembre 1973 qui régit lesdites festivités: « lorsqu’une fête légale civile est célébrée un dimanche ou un jour férié, le jour consécutif est assimilé à cette fête, du point de vue des conditions de travail et de rémunération ».
Depuis que la 130e édition de la Fête du travail a été lancée le 25 avril 2016 à Limbé dans la région de Sud-Ouest, le ministre du Travail et de la Sécurité sociale (MINTSS), Grégoire Owona, a mené diverses activités sur le territoire national. Il s’agit de marches sportives, d’un mini tournoi de football, de visites en entreprises et des conférences et tables-rondes. Cette dernière activité a fourni un cadre à des échanges portant entre autres sur la responsabilité Sociale des Entreprises et des Syndicats pour le Travail Décent, la problématique du genre en milieu professionnel et l’impact des mutuelles de sécurité sociale sur le développement socioéconomique des travailleurs
La journée de dimanche marquera, avec le grand défilé et les allocutions des centrales syndicales au boulevard du 20 mai, un sceau final aux manifestations de la Fête du travail. Placée cette année sous le thème national «responsabilité sociale des entreprises et des syndicats pour le travail décent», elle met l’accent sur la nécessité d’améliorer la condition des travailleurs camerounais.
L’évènement organisé par le Centre des créateurs de mode du Cameroun se tiendra à Yaoundé et verra la participation de plusieurs créateurs
La 7e édition du Forum des métiers de la mode et du design se tiendra du 23 au 28 mai 2016 au palais des Congrès de Yaoundé, capitale politique du Cameroun. L’évènement placé cette année sous le thème : « la mode et de l’environnement » met l’accent sur les enjeux des choix environnementaux. Lesquels sont, selon le centre des créateurs de mode du Cameroun (CCMC) qui organise ledit forum, « les garants d’une véritable différentiation pour le créateur et l’entreprise de mode au Cameroun ».
Grâce au Forum des métiers de la mode et du design, le CCMC entend préparer au mieux les entreprises locales à rejoindre le monde de la mode internationale, encourager les créateurs à se nourrir de l’extérieur mais aussi conserver l’implantation locale des créateurs.
L’édition 2016 du Forum des métiers de la mode et du design permettra aux professionnels locaux et internationaux de la mode, experts, stylistes, responsables d’écoles et d’institutions d’échanger sur les problématiques liées à la mode et à l’environnement ; d’organiser des rendez-vous et des séances de travail avec divers partenaires et d’exposer leurs créations.
La semaine indiquée pour la tenue de l’évènement s’achèvera le 28 mai 2016 par un défilé de mode auquel seules pourront prendre part les personnes préalablement invitées. Déjà, quelques noms de stylistes et de créateurs de mode sont annoncés à l’instar de Imane Ayissi, Juliette Ombang, Marta Gouandjika, Yapumfout Pasma, Best-Sabel, Jean-Marc Chauve et Ambryn Gabrielle Gérard.
Dans le cadre des activités marquant la célébration de la femme ce 08 mars, les Camerounaises vêtues du pagne unique défilent dans les villes du pays en scandant l’égalité de sexe
La 31e édition de la Journée internationale de la femme se célèbre ce mardi, 08 mars 2016. Au Cameroun, cet évènement est marqué, sur le plan officiel, par l’organisation dans les principales villes du pays, du traditionnel défilé.
Dans la capitale, la ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, présidera le défilé en qualité de représentante personnelle de la Première dame, Chantal Biya. Marie Thérèse Abena Ondoa procèdera au lâcher de colombes qui se fera ce mardi sur le boulevard du 20 mai en signe de manifestion en faveur de la paix dans le pays.
Comme dans de nombreux pays, le 08 mars est l’occasion pour les Camerounaises de dresser le bilan des progrès réalisés en faveur des droits de la femme ; d’appeler à des changements et de célébrer les actes de courage et de détermination accomplis par des femmes qui ont joué un rôle extraordinaire dans l’histoire de leur pays et de leur communauté.
C’est dans cette lancée que la communauté internationale a choisi, ce jour, de mettre un accent sur la réalisation des nouveaux objectifs de développement durable adopté par le l’Organisation des nations unies (Onu), notamment en ce qui concerne l’égalité entre les sexes et l’éducation pour tous. Des objectifs exprimés à travers le thème international retenu pour la 29 édition de la Journée internationale de la femme : « La parité en 2030 : avancer plus vite vers l’égalité des sexes! ».
A l’occasion de la célébration du 11 février 2016, des mesures sécuritaires ont été prises dans les villes camerounaises frontalières au Nigéria, du fait des attaques terroristes de Boko Haram
Le gouvernement camerounais a décidé d’annuler le défilé civil dans certaines localités de l’Extrême-nord du pays pour éviter tout risque d’attentats terroristes de Boko Haram.
En dehors du défilé, les autorités ont également interdit le réveillon marqué par la retraite aux flambeaux, les seules activités admises dans ces localités étant des manifestations sportives et culturelles pendant la journée.
Cette mesure concerne les localités frontalières au Nigéria, cibles des attentats suicides de la secte terroriste nigériane Boko Haram, en l’occurrence les départements de Logone et Chari, du Mayo Sava et du Mayo Tsanaga, où les autorités ont procédé à la fermeture de plus de 160 établissements scolaires pour les raisons de sécurité.
« Nous sommes d’accord que la Fête de la Jeunesse concerne tous les jeunes du Cameroun, mais, l’Etat a également le devoir d’assurer la sécurité de tous les citoyens. Raison pour laquelle nous avons pris la décision d’annuler les festivités dans certaines localités », a expliqué Midjiyawa Bakary, gouverneur de l’Extrême-nord.
Le gouvernement a par ailleurs annoncé le renforcement des mesures de sécurité, conscient du «risque élevé des attentats » pendant cette période de fête.
En attendant le défilé des établissements scolaires, des mouvements de jeunesse et des partis politiques, les Camerounais ont suivi, mercredi 10 février 2016, le traditionnel discours du chef de l’Etat Paul Biya à la nation.
Des jeunes camerounais au défilé.Droits réservés)/n
Par Franck Ekwa Essi, secrétaire général du Cameroun People’s Party
Le 20 mai 2011-La Présidente du CPP a été kidnappé
Le 20 mai 2012-Nos militants ont été fouillés sur le site du défilé
Et maintenant le 20 mai 2015……
Communiqué de presse relatif à l’interdiction de la participation du CPP au défilé du 20 mai à Yaoundé
Au terme d’une réunion relative à la préparation du défilé du 20 mai tenue ce mercredi 13 mai 2015 dans les locaux de la préfecture du Mfoundi à Yaoundé, les représentants du Cameroon People’s Party (CPP) conduit par Monsieur Ndjayig Nack André Daniel, ont été surpris d’apprendre des lèvres du Préfet du Département du Mfoundi, Monsieur Tsila Jean Claude, que: « Le CPP est suspendu du défilé depuis 2011 et ne pourra être réhabilité que lorsqu’il pourra changer son idéologie et ses pratiques ».
Aussi les mandataires du CPP sont informés que leur parti ne pourra prendre part à ce moment symbolique pour chaque camerounais, pour des raisons sans fondements et à la limite fantaisiste.
Au moment où, nous nous apprêtons à commémorer les 43 ans de consécration de notre Unité Nationale, le Cameroon People’s Party s’indigne:
.Du non-respect de la loi par le Préfet de Mfoundi. En tant que parti politique nous avons déposé notre notification pour le défilé par écrit, en bonne et due forme. Toute notification d’interdiction de défiler devrait se faire formellement, par écrit, en donnant les raisons légales explicites d’une telle interdiction.
.De la confusion administrative dont fait preuve ce haut fonctionnaire. L’idéologie du CPP est décrit dans ses textes fondamentaux et fait partie des documents qu’a utilisé le Ministère de l’Administration Territoriale (pour lequel travail le Préfet de Mfoundi) pour accorder une autorisation de parti politique au CPP. D’où viendrait-il que cette même idéologie soit un motif pour l’interdiction de défiler le 20 mai? A quelles «pratiques» M. le Préfet fait-il allusion?
.Du fait que certains hauts fonctionnaires de notre Etat, dont les salaires sont payés par nos impôts, oublient qu’ils travaillent pour le peuple camerounais et pas pour certains individus, ni pour certains partis politiques. Il est inconcevable et inacceptable qu’au moment où nous réfléchissons notre unité nationale, célébrons la diversité de notre nation et jetons les bases pour un Cameroun futur, un Cameroun leader; il est inconcevable qu’en ce moment ci, le CPP, parti du peuple camerounais, soit marginalisé par un fonctionnaire confus.
.Des incongruités et des inepties de M. le Préfet du Mfoundi. Il nous informe par voie orale que le CPP est interdit de défilé depuis 2011. Non seulement notre parti n’a reçu aucune notification à cet effet, mais le CPP prend bien et bel part au défilé dans de nombreuses ville sur l’étendue du territoire nationale depuis 2011. M. le Préfet se serait-il trompé de parti?
Le CPP tient à rassurer les populations camerounaises de ce que, ces basses man uvres ne nous émeuvent point. Le Cameroun People’s Party reste fidèle à son combat pour un Cameroun uni dans sa diversité, un Cameroun où chaque camerounaise et chaque camerounais bénéficie pleinement des ressources de notre pays. De ce fait, notre parti politique, votre parti politique, prendra part à la commémoration de notre unité nationale le 20 mai 2015. Nous célèbrerons les camerounais/es, nous célèbrerons le Cameroun uni, nous célèbrerons ce jour, pas si lointain où tous les fonctionnaires de notre pays ferons leur travail avec un seul leitmotiv «Le Peuple d’Abord!»
Paul Biya a présidé hier à Yaoundé la célébration de la 42ème fête nationale de l’Unité, en communion avec la nation camerounaise
Le Chef de l’Etat camerounais en compagnie de son épouse, Chantal Biya, a présidé hier, le 20 mai 2014, au Boulevard du 20 mai à Yaoundé, la grande parade civile et militaire marquant la 42e édition de la Fête nationale du Cameroun, célébrée sous le Thème : « Armée et Nation, en synergie pour la préservation de la paix et de la sécurité, gage de l’intégration, de la stabilité et du développement socio-économique ».
Le ton de cette synergie Armée et Nation a été donné le 20 mai 2014, au cours de l’imposant défilé de 04 heures au cours duquel les deux composantes ont manifesté leur détermination à mener un combat pour la paix, la sécurité et le développement, en présence du Corps diplomatique et des amis du Cameroun venus assister à la fête.
Avant son installation à la loge d’honneur, aux côtés du Président du Sénat, Marcel Niat Njifenji; du président de l’Assemblée nationale, Cavaye Yeguie Djibril; du Premier ministre chef du Gouvernement, Philemon Yang et du Président du Conseil Economique et Social, Luc Ayang, le président de la République a été salué à son arrivée au lieu de la cérémonie par le ministre délégué à la Présidence, chargé de la défense, Edgard Alain Mebe Ngo’o, suivi du salut aux couleurs, de l’exécution de l’hymne national du Cameroun et de la revue des troupes.
Le défilé proprement dit a été précédé par la présentation magistrale, très acclamée par l’assistance d’un carrousel intitulé, « Emergence 2035 », par un détachement de la police nationale. Il s’agit d’un hymne au rassemblement de tous les Camerounais pour la marche vers l’émergence à l’horizon 2035.
Par la suite, le chef de l’Etat a suivi debout, pendant trois quarts d’heure, le défilé des troupes à pied, sous la conduite du Général de Division, Saly Mohamadou, Commandant des troupes et au rythme des musiques des armées, et de la Sureté nationale. Comme les années antérieures, le public a eu droit cette année à la participation du détachement des Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), sous la conduite du Chef d’escadron, Yake Charles.
Leur ont emboités le pas, les détachements de la Garde présidentielle, de l’École Militaire Interarmées (Emia), de la Gendarmerie nationale, l’Armée de terre, de l’air et la Marine Nationale, le Corps des Sapeurs Pompiers, les Anciens Combattants, la Sûreté Nationale, l’Administration Pénitentiaire et l’Administration des Douanes. Le défilé des troupes montées et motorisées, ponctué par le défilé aérien, a mis fin à cette première grande articulation de la journée au Boulevard du 20 mai à Yaoundé.
La deuxième grande partie de la 42e édition de la Fête Nationale de l’Unité à Yaoundé a porté sur le défilé civil. En dehors du bouquet d’honneur et le bouquet de fin, le public a eu droit au passage enthousiaste des élèves et des étudiants de tous les ordres d’enseignement : primaire, secondaire, normal, professionnel, supérieur ainsi que les partis politiques.
L’arrivée de Paul Biya au Boulevard du 20 mai, le 20 mai 2014 à 10hPRC)/n
Une quarantaine de partis politiques a pris part à ce défilé, notamment les partis représentés au Sénat et à l’Assemblée Nationale. Tous ont été très applaudis à leur passage par le Chef de l’Etat. C’est le cas des parts politiques, RDPC, SDF, UPC, UDC, UNDP, UDC, ANDP, MRC, MDR, et FNSC ainsi que d’autres qui ont mobilisé leur militant à cette occasion de fête.
Pour manifester leur citoyenneté, les défilants ont magnifiquement exécuté des mouvements chorégraphiques d’ensemble, portant sur l’unité et l’intégration nationales, ainsi que d’autres valeurs qui fondent le développement intégré endogène et global du Cameroun
L’autre fait qui aura marqué ce 42e anniversaire de la Fête Nationale de l’Unité, comme de coutume, a été la réception offerte en soirée par le Couple présidentiel au Palais de l’Unité, soirée au cour de laquelle Paul et Chantal BIYA sont allés au contact de leurs convives, toutes catégories sociales confondues.
Retraite aux flambeaux ce 19 mai 2014 avant le grand défilé civil et militaire du 20 mai 2014 présidé par le chef de l’Etat
Après le lâcher des parachutistes qui a eu lieu à la base aérienne en cette matinée de veille de la célébration de la 42ème édition de la fête nationale de l’Unité, il est également prévu, ce jour, une retraite aux flambeaux dans la capitale politique du Cameroun. La retraite débutera à 18h00 et les flambeaux symbolisant l’unité se déplaceront à travers les sept arrondissements de Yaoundé. La journée du 20 mai 2014 quant à elle débutera par des offices religieux avant l’ouverture, à 10h15min, du grand défilé civil et militaire au boulevard du 20 mai à Yaoundé, défilé qui sera présidé par le chef de l’Etat camerounais Paul Biya. Comme de coutume, une réception sur invitation aura lieu dès 17h00 au Palais de l’Unité. La journée du 20 mai 2014 s’achèvera, comme indiqué dans le programme officiel, par un tir des feux d’artifice dans ce pays qui a déjà traversé plus de « 42 ans de stabilité », comme on peut le lire sur les nombreuses banderoles élaborées par le ministère de la Défense pour cette célébration.
Chantal Biya a présidé, comme à l’accoutumée, le défilé lors de la célébration de la Journée internationale de la femme
La Première Dame a présidé un défilé fleuve, samedi 08 mars 2014, au Boulevard du 20 mai à Yaoundé, à l’occasion de la célébration de la XXIXe édition de la Journée Internationale de la Femme, placée sous le thème : « Défis et réalisations dans la mise en uvre des objectifs du millénaire pour le développement pour les Femmes et les Filles.».
Le nombre de défilant enregistré cette année encore est en nette augmentation. Elles étaient environ 60 000 femmes, toutes belles, dans leurs magnifiques uniformes de couleur rouge et jaune, à marquer de leur présence le défilé de cette année. Comme à l’accoutumé, l’événement a été rehaussé par la présence de Madame Chantal Biya, Première Dame du Cameroun.
Elle a été accueillie au lieu de cérémonie par la ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, Madame Abena Ondoa, née Marie Thérèse Obama, en compagnie des autorités administratives et municipales : le Gouverneur de la Région du Centre, le Préfet du Mfoundi et le délégué du Gouvernement auprès de la Communauté Urbaine de Yaoundé. Pour lui souhaiter la bienvenue, elle a reçu un joli bouquet de fleurs des mains d’une jeune fille. C’est sous des ovations nourris que Madame Chantal Biya a regagné la loge d’honneur, non sans avoir gratifié l’assistance de sa bonne humeur et de son sourire.
Prés de 3 heures durant, l’Epouse du Chef de l’Etat a assisté à un défilé monstre, riche en couleur et en innovations, au cours duquel les femmes ont fait étalage de toute leur détermination à contribuer à leur manière à la mise en uvre des Objectifs du Millénaire.
Le défilé de neuf wagons, a été précédé par le passage d’un groupe spécial dénommé « carré des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), ». C’est lors de ce passage qu’on été célébrées quelques gloires féminines nationales. D’abord la marathonienne Sarah Liengu Etonge, sacrée plusieurs fois championne de l’ascension du Mont Cameroun. Ensuite, le public a aussi ovationné l’équipe nationale féminine de volley-ball, récemment qualifiée à la coupe du monde prévue au mois de septembre prochain en Italie. C’est par des applaudissements constants et de nombreux encouragements que Madame Chantal Biya, Ambassadrice de Bonne Volonté de l’Unesco a réagi, marquant ainsi son engagement permanent pour la promotion de la femme.
La suite du défilé a connu la participation des délégations des amis du Cameroun, prêts à accompagner la Femme camerounaise dans sa quête d’un plein épanouissement. C’est le cas des Etats-Unis, de la France, du Brésil et de l’Afrique du Sud.
La deuxième partie du défilé a fait la part belle à toutes les couches sociales, les femmes issues de la haute administration, celles des forces de défense, les femmes rurales, les handicapées, les bayam-sellam. Le passage massif des trois regroupements régionaux des femmes du Nord-Ouest, du Sud- Ouest regroupé au sein (ASWDEV) et de l’Ouest, a constitué le clou de cette véritable démonstration de force, et la capacité de mobilisation féminine, face aux défis qui interpellent la femme.
Un défilé motorisé montrant d’autres capacités intellectuelles et physiques de la femme a précédé le wagon de clôture mené par le Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille. Après l’exécution de l’hymne de la Femme, l’Epouse du Chef de l’Etat, très souriante et visiblement heureuse d’avoir présidé cette cérémonie a pris congé de l’assistance, mettant ainsi un terme aux manifestations organisées au Boulevard du 20 mai à Yaoundé.
Cette journée est marquée par le défilé qui a lieu au boulevard du 20 mai sous la présidence de madame Chantal Biya première dame du Cameroun à partir de 11h30
Près de 40.000 femmes prennent d’assaut ce samedi 08 mars 2014 le boulevard du 20 mai de pour participer à la parade de commémoration de la journée du droit de la femme. Ce défilé est organisé par par le ministère de la Promotion de la femme et de la famille. Les dames ont formé des carrés en fonction de leur appartenance à un ministère, un service, une entreprise, une société ou encore une association. Le défilé qui va prendre fin à 14h sera suivie d’une réception sur invitation au Hilton hôtel de Yaoundé.
Avant ce défilé qui constitue l’apothéose des manifestions liées à la célébration de la journée internationale de la femme au Cameroun, les femmes se sont livrées à plusieurs activités. Elles ont par exemple organisé des foires gastronomiques, expositions ventes, des remises de dons dans les orphelinats aux femmes détenues. Il y a aussi eu des causeries éducatives, des soirées culturelles, des conférences et débats et même des festivals…
La journée internationale des droits de la femme célébrée tous les 8 mars trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du XXe siècle en Europe et aux Etats-Unis qui réclamait l’égalité des droits, de meilleures conditions de travail et le droit de vote. Elle est officialisée par les Nations unies en 1977, invitant chaque pays de la planète à célébrer une journée pour les droits des femmes. La journée de la femme fait partie des 87 journées internationales initiées ou reconnues par l’ONU. C’est une journée de manifestations à travers le monde: l’occasion de revendiquer l’égalité, de faire un bilan sur la situation des femmes dans la société. Traditionnellement les groupes et associations de femmes militantes préparent des manifestations pour faire aboutir leurs revendications, améliorer la condition féminine, fêter les victoires et les avancées. Au Cameroun les activités de cette 29ème édition ont été lancées le 28 février dernier par la ministre de la Promotion de la femme et de la famille Catherine Abena Ondoua à Yaoundé. Le thème de l’édition 2014 se résume à l’évaluation des «Défis et réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) pour les femmes et les filles».
Les femmes d’un carré pendant la paradejewanda-magazine.com)/n
Le spectacle géant qui a eu lieu au boulevard du 20 mai était parrainé par le ministère de la Jeunesse et de l’Education civique
Ce samedi 11 février 2012, il est 14 heures, les jeunes des lycées et collèges quiviennent d’achever la grande parade au boulevard du 20 mai sont encore sur les lieux. Ils attendent impatiemment le démarrage du concert géant de plus d’une cinquantaine d’artistes annoncé à grand renfort de publicité, question d’achever en beauté toute une semaine d’activités. Leurs attentes seront très vite comblées lorsque les présentateurs de ce spectacle, Francis Libéral et Tobie Atangana prennent la parole pour annoncer l’entrée sur scène des premiers artistes. Des vedettes et des poids lourds de la musique camerounaise aux étoiles montantes, sous la coordination de Roméo Dika, chacun a son mot à dire à la jeunesse.
Prestation de la jeune artiste KagnolaJournalducameroun.com)/n
Aïe Jo Mamadou, Claude Ndam, Mbarga Soukouss, Mango, Abanda Kyss Kyss pour ne citer que ceux là, ont une fois de plus eu l’occasion de communier avec leurs nombreux fans. Pendant près de cinq heures d’horloge, les spectateurs ne voient pas le temps passer, tant les rythmes des plus variés et les mélodies les plus envoutantes sont joués avec entrain. C’est aux environs de 19 heures que Letis Diva boucle la boucle avec son titre à succès «déception». Le moins que l’on puisse dire c’est que le régal était à son comble. Mais on peut tout de même déplorer la faible mobilisation des jeunes et l’absence de nombreux artistes programmés. Cette 46e édition de la fête nationale de la jeunesse était placée sous le thème «jeunesse et contribution aux grandes réalisations pour un Cameroun émergent».
La jeune créatrice camerounaise a présenté sa première collection officielle ce samedi 23 juillet à Douala
Pour la création fonctionnelle
Son principal objectif était, en soi, osé. A savoir, rompre avec une tradition qui a cours et selon laquelle «les créateurs ont tendance à faire des vêtements très haute couture et que l’on ne peut pas forcément mettre pour aller au bureau ou pour se balader un dimanche. Je suis pour la création, mais pour la création fonctionnelle. De temps en temps on peut faire de la très haute couture, des uvres qui ne sont pas forcément portables pour démontrer notre créativité, mais on a tendance à ne faire que cela». Ainsi dit, Nakuin avait déjà choisi son angle de travail pour sa toute première collection, baptisée «Eclosion». Les maîtres mots, ouverture, simplicité, légèreté et finesse. Le temps d’une soirée, la jeune styliste, 30 ans le 17 octobre prochain, a dévoilé au public la vision qu’elle a de la mode, de la création.
Et c’est la salle des fêtes d’Akwa qui a servi de cadre à la soirée. L’espace, «relifté» il y a quelques mois maintenant, avait subi une véritable transformation pour la circonstance. Un podium du défilé dressé au centre de la salle, le public installé de part et d’autre du podium, bref le décor que l’on voit souvent «ailleurs». Malgré la volonté affirmée du comité d’organisation de n’accuser aucun retard, c’est finalement à 20 heures et 30minutes, soit deux heures plus tard selon le programme établi, que tout a commencé. Pour ouvrir le bal, un jeune artiste musicien, Roland Ledoux, lui aussi sorti, comme Nakuin, du label Kuin Entertainement. Une mise en condition aux arrières goûts de promotion pour le chanteur, lui qui vient de commettre son premier album, puis place aux modèles.
Un modèle de la collection sur le podiumJournalducameroun.com)/n
Trois tendances, une collection
Déclinée en trois tendances à savoir «Détente», «Cocktail et soirée» et «Mariage», la collection «Eclosion» est un magnifique mélange de divers styles, de couleurs et surtout de multiples inspirations. Des modèles à la fois osés, audacieux et évocateurs, des couleurs fines et légères, qui évoquent, comme pour le vert l’espoir, et pour le rouge «l’audace et la passion» affirme Nakuin. De la passion, il en a fallut à cette ancienne élève de l’école panafricaine des arts et métiers de la culture Cheick Anta Diop. Une passion pour le beau, pour la fraicheur. Elle se sert de la soie, du jeans, du satin pour tailler des robes tantôt en forme de poisson, tantôt décapotables ou encore des ensembles torsadés, frappés de perles, d’organza, de pierres ou incrustés de taffetas. «Eclosion» est la résultante de toutes les émotions qui ont habité, motivé et guidé la créatrice, nourrie par le besoin de «présenter la femme, en toute simplicité, dans toute sa splendeur et l’homme, en toute liberté, dans sa quête de la perfection». Le tout pour produire un «style» à la fois léger, soft, glamour, élégant «et surtout accessible à tous» précise-t-elle. Cinquante minutes auront suffit à Nakuin pour éclore, reste maintenant à «porter toutes ces créations à travers le monde et ainsi apporter ma pierre à la construction et à la valorisation du talent africain dans le domaine de la mode» ambitionne-t-elle. Nakuin Kouidou, plus qu’un nom, est désormais une marque.
Le défilé militaire et civil aura duré 3 heures 30
Le Président de la République, S.E. Paul BIYA a présidé ce vendredi, 20 mai 2011 à Yaoundé, siège des institutions nationales, les festivités de la Fête Nationale. Des manifestations grandioses marquées par la parade militaire et le défilé civil des élèves du primaire, du secondaire, des étudiants des universités d’Etat et institutions privées universitaires, ainsi que des militants de 27 formations politiques. Un moment de célébration symbolique des vertus de l’unité, de la paix et de la stabilité du Cameroun.
3 heures 30 minutes d’horloge. C’est le temps qu’aura duré le grand défilé militaire et civil marquant la célébration de la Fête Nationale du Cameroun ou Fête de l’Unité ce vendredi, 20 mai 2011 au Boulevard du 20 mai à Yaoundé. Des manifestations présidées de bout en bout par le Président de la République Paul BIYA, avec à ses côtés la Première Dame du Cameroun, Madame Chantal BIYA ; en présence des représentants des grands corps de l’Etat, des membres du corps diplomatique accrédité à Yaoundé, de divers invités et d’une foule nombreuse. Comme à l’accoutumée, la parade militaire placée cette année sous le commandement du Général de Brigade Hippolyte EBAKA, a donné à voir et à apprécier le sens de la discipline, de l’engagement, de l’honneur et de la fidélité aux institutions de la République de nos forces de défense et de police, ainsi que d’autres forces paramilitaires telles que la douane ou l’administration pénitentiaire. Elle a donné lieu à une communion symbolique intense entre le Peuple et son Armée, soudés autour des valeurs d’unité, de paix et de stabilité, garantes du développement socio-économique et de la prospérité du Cameroun. En effet, la Fête Nationale du 20 mai se célèbre cette année sous le thème : « Armée camerounaise, creuset de l’Unité Nationale, socle des Institutions stables et démocratiques, garante du développement socio-économique». En tout cas, les Camerounais et le premier d’entre eux, le Chef de l’Etat, Chef des Armées, S.E. Paul BIYA, et les amis du Cameroun ont su une fois encore apprécier le savoir-faire et le savoir-être des éléments de nos forces de défense.
Le Président du Cameroun et son épouse ce 20 mai 2011 à YaoundéPrc.cm)/n
Le défilé civil quant à lui a donné lieu aux passages d’ensembles dynamiques accompagnés de symboles et de messages profonds. Les jeunes du primaire et du secondaire et les étudiants à travers des chants patriotiques, des pancartes, des banderoles et des gestes ont exprimé leur patriotisme et magnifié leur attachement à l’unité et la paix si chères aux Camerounais. « Jeunesse célébrons la paix » ; « Notre grand Cameroun », pouvait-on, par exemple, entendre chanter les milliers d’écoliers issus des établissements primaires des sept arrondissements que compte la capitale camerounaise qui ont déferlé au Boulevard du 20 mai. Tout cela sous les acclamations du Chef de l’Etat.
Quant aux partis politiques, ils ont témoigné par leur grand nombre, le dynamisme de la démocratie camerounaise qui s’enracine chaque jour grâce à l’engagement personnel du Chef de l’Etat et leur profond attachement aux valeurs d’unité et de paix. 27 formations politiques des plus connus au moins connus ont ainsi aligné des carrés de militants qui ont défilé fièrement devant les tribunes. Parmi eux, on peut citer, le Social Democratic Front (SDF), l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès (UNDP), le Mouvement Progressiste (MP), l’Union des Populations du Cameroun (UPC), le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), le parti au pouvoir, qui a fait une véritable démonstration de sa vitalité en tant que parti populaire et le mieux implanté dans le pays. En cette année électorale au Cameroun, l’occasion était certainement belle pour les 27 formations politiques de frapper les esprits.
L’engouement autour de cette journée s’est fait moins sentir chez les femmes par rapport aux années antérieures
Comme chaque année, les femmes ont pris « leur jour ». Chacune à sa manière. Mais cette année à Douala, on était bien loin des fois où les rues ne rayonnaient qu’aux couleurs de leurs pagnes de circonstance. Le constat général fait état de ce que, bien que certaines demeurent dans l’optique d’affirmer leur liberté, l’engouement a diminué. Ce jour, d’aucunes ont fermé les comptoirs de marchés, d’autres ont déserté les bureaux dès la matinée, mais pas pour faire grand-chose. « Je suis resté chez moi. Je travaille beaucoup et un jour comme celui-ci est juste une occasion pour moi de me reposer » affirme madame Henriette N, mère au foyer de 46 ans et vendeuse de vivres frais au marché Sandaga à Douala.
A la question de savoir pourquoi elle n’arbore pas le pagne du jour, Lucie, 28 ans, répond « je ne peux pas sortir 6000 Fcfa pour acheter le pagne du 08 mars alors que ma famille a du mal à s’en sortir. Ce matin je suis allée à mon boulot comme tous les jours, je n’ai jamais compris le sens de cette célébration dans le contexte camerounais ». Charline T, assistante de direction n’est pas loin de cette idée. « Je n’ai aucun engouement parce qu’aucune résolution concrète ne se dégage de cette journée pour les femmes. On va défiler et après quoi ? Alors autant se dire que c’est une journée comme toutes les autres et moi je suis allée au travail comme d’habitude sans pression ». La réplique de Félicité, présidente d’une association de femmes ne se fait pas légère. « C’est normal que certaines femmes disent cela parce qu’elles n’appartiennent à aucun mouvement. C’est ensemble que l’on peut faire des choses, poser des actions concrètes. Après le défilé à la place de l’Udéac, les femmes de mon association et moi allons manger ensemble, mais juste pour sympathiser autour de ce que nous avons fait et des objectifs que nous nous fixés pour les mois à venir ».
Dans les rues, celles qui portent l’uniforme sont pour la plus part des jeunes filles, qui en réalité veulent juste se mettre à la mode du jour. « On a dit que c’est le pagne du 8 mars pour les femmes, alors je le porte aussi ». Mais comme chaque année, les fêtardes étaient toujours de la fête, dans les bars et autres coins animés de la ville. De la très réputée « rue de la joie » de Déido à la foire Fomaric qui fermait ses portes ce jour en passant par les discothèques, elles ont « soulevés » les kaba. Jusque tard dans la nuit. Et comme dit une jeune demoiselle emportée par l’ambiance sur les coups de minuit, « à chacune son 8 mars ohhh ! Moi je m’amuse autant que je peux. Et tant pis pour les jalouses ». Une situation qui fait dire à certains que le 8 mars est une question de culture, il faut repenser, redéfinir son sens dans le contexte camerounais, au regard de la situation socio-économique de plus en plus difficile.
Porter le pagne du 8 mars reste important pour de nombreuses femmesJean Jacques Ewong/journalducameroun.com)/n
Cavaye Yeguie Djibril, président de l’Assemblée nationale camerounaise prend part aux cérémonies
Les festivités du cinquantenaire malien vont culminer ce 22 septembre avec le défilé militaire et jeudi avec le défilé civil. Pour ce jour, les autorités maliennes ont invité l’armée de sept pays africains à prendre part au défilé militaire. A cet effet, des chefs d’Etat et plusieurs délégations étrangères sont arrivés à Bamako pour prendre part à la célébration. Le guide de la Révolution libyenne, le colonel Mouammar El-Kadhafi, les présidents Mohamed Ould Abdel Aziz de Mauritanie, Blaise Compaoré du Burkina Faso, Denis Sassou N’Guesso du Congo, Thomas Yayi Boni du Bénin et Faure Essozimna Gnassingbé du Togo, ont été annoncés. Parmi les autres personnalités attendues à Bamako figurent l’Aga Khan, Cavaye Yeguie Djibril (président de l’Assemblée nationale du Cameroun), Soro Guillaume (Premier ministre de Côte d’Ivoire), Faustin Archange Touadera (Premier ministre de la Centrafrique), le Vicomte Guy de Richemont de l’Ordre souverain de Malte, Abdousalami Aboubacar (ancien président de la République du Nigéria).
Le grand absent sera le président Abdoulaye Wade du Sénégal qui sera représenté par son fils et ministre d’Etat chargé de la Coopération internationale, Karim Wade. L’absence d’Abdelaziz Bouteflika de l’Algérie ne passera pas non plus inaperçue à cause de la tension entre les deux pays liée aux divergences sur la gestion du terrorisme dans la bande sahélo-saharienne. L’Algérie sera représentée par Abdelkader Bensalah, président du conseil de la nation, le Niger par son ministre de la défense et le Tchad par Ahmed Rakhis Mannany, ministre de l’élevage et des ressources animales.
Quant à la France, l’ancienne puissance coloniale, elle sera représentée par Brice Hortefeux, ministre français de l’Intérieur. La République Populaire de Chine, pays avec qui le Mali entretient une coopération fructueuse depuis son indépendance, sera présente à travers M. Li Shenglin, ministre des Communications et des Transports de Chine, la Corée par Yan Ayong Sop, vice président du présidium de l’assemblée populaire suprême. La Russie a délégué deux représentants: Alexeï Vassiliev, représentant spécial du président de la Fédération de Russie en relations avec les leaders africains et Alexander Omeliayanchuk, capitaine de vaisseau et chef de l’assistance militaire russe au Mali. Aussi l’UEMOA sera représentée par le président de la commission, Soumaïla Cissé, la BOAD par Jean Marcel Aboumon, chef de la mission résidente et la BOAD par son vice président, Bassary Touré. En fin, la République Tchèque et l’Association mondiale de l’Appel Islamique seront respectivement présents à travers Josef Pirek, Attaché de défense et Mohamed Ahmed Sherif, Secrétaire général. D’autres invités pourront s’ajouter à cette longue liste.
La Place du cinquantenaire à l’ACI 2000 qui va abriter le défilé militaire est déjà parée des couleurs de la manifestation. Ce sont cinq tribunes officielles qui y sont installées: la tribune présidentielle est aux couleurs nationales et la carte d’invitation pour y accéder est aussi en vert, jaune, rouge; la tribune verte (carte verte), la tribune jaune (carte jaune); la tribune branche (carte blanche); la tribune rouge (carte rouge). Les tribunes de presse sont installées en face des tribunes officielles. Ces tribunes sont reparties entre les organes de l’audiovisuel et de la presse écrite. Seuls les journalistes munis de leurs cartes (noir et rouge) y auront accès. Une dizaine de tribunes sont également mises à la disposition d’un certain nombre de personnes invitées. Le grand public est, lui, invité à prendre place de part et d’autre du boulevard qui accueillera le défilé militaire. « C’est en fonction des cartes que le dispositif a été mis en place. Il faudra que chacun respecte ce dispositif. On veut vraiment que les choses se fassent dans l’ordre, le respect et la discipline », a souhaité le président de la Commission nationale du Cinquantenaire. Le mois du Cinquantenaire sera bouclé le 30 septembre par la journée Kouroukan-Fougan qui sera organisée à Kangaba. Entre-temps, pas mal de manifestations populaires sont prévues dans tout le pays.
Les troupes maliennes lors du défilé du 14 juillet sur les Champs ElyséesAFP)/n
Il a participé à «Cinquante ans de mode pour célébrer le cinquantenaire de l’indépendance de la République du Congo».
A l’heure où le monde entier célèbre l’Afrique, 50 ans après l’envol de la plupart des pays du continent africain vers une nouvelle liberté et l’independance, c’est le moment d’un premier bilan. On peut se demander ce que les jeunes états africains ont fait de cette indépendance, si en 50 ans ils ont acquis une maturité qui leur permet d’évoluer et de trouver leur place dans l’immense village planétaire qu’est devenu le monde. La réponse à ces question est complexe et mitigée. Mais pour le moment c’est l’occasion pour ces états de fêter cette liberté durement acquise, d’examiner les périodes glorieuses de leur passé récent et moins récent et de réfléchir à la passation de flambeau à la nouvelle génération qui fera l’Afrique de demain. C’est ce qu’a fait la République du Congo entre le 13 et le 15 aout dernier.
En ouverture des différentes festivités (cérémonies officielles, défilé militaire et civil, concerts.etc), Brazzaville à offert à ses habitant un grand show de mode qui revisitait les 50 dernières années de créations vestimentaires par des couturiers et créateurs des continents africain et européen. Cette soirée se déroulait au Terminalia, nouveau lieu créé par Mme Cendrine Ottonello Sassou Nguesso également à l’initiative de ce show, au profit de son association Génération Plus qui vise à encourager les initiatives de la jeunesse congolaise, avec l’aide de Béatrice-Adélaïde Baubrin pour l’organisation.
Devant le couple présidentiel et un parterre de personnalités, des créateurs et marques comme Pathé’o, Francesco Smalto, Eden Park et Imane Ayissi ont présenté leur interprétation de la mode des 5 dernières décennies. Imane Ayissi le couturier d’origine camerounaise, sans doute le meilleur exemple d’une fusion créative entre les continents africains et européens, a ouvert lé défilé avec une collection capsule créée spécialement pour l’occasion, inspirée de la mode du milieu des années 60.
Cette série des petites robes de forme trapéze, en coton avec des aplications de motifs en futrine colorée a été aussi l’occasion pour Imane Ayissi de rendre hommage à Yves Saint Laurent, le grand couturier qui a tellement mis en avant dans ses collections la beauté des femmes africianes, décédé en 2009, et à qui Paris consacre en ce moment même une vaste exposition rétrospective. C’est tout spécialement le Saint Laurent innovateur des années 60 qu’Imane Ayissi a évoqué avec cette mini collection et en particulier la collection «pop art» de 1966 qui s’inspirait du travail du peintre américain ami de Saint-Laurent Tom Wesselman.
Robes trapèze avec motifs colorés, un hommage à Yves Saint LaurentImane Ayissi)/n
Mais les formes colorées appliquées à la manière pop art sur les robes d’Imane Ayissi sont les sympboles de la richesse culturelle du continent africain. Profil de masque Bambara, tabouret royal, cauri .etc évoquent la façon dont les cultures africaines ont appréhendé les grands thèmes de l’humanité comme l’argent, la recherche du pouvoir les échanges, les mystères de la maternité, le rapport aux forces de la nature, la justice et les droits de l’homme, la spiritualité et les croyances en l’au delà.etc.
Un autre moment du défilé, qui illustrait la mode des années 2000 a permis à Imane Ayissi de montrer au pubic congolais ses recherches sur la mode contemporaine, avec sa collection réalisée entièrement en coton biologique intitulée Fashion Ghost.
Le dernier jour de célébration des 50 ans d’indépendance du Cameroun a été fêté en présence de neuf chefs d’Etat africains
Neuf chefs d’Etats présents
Neuf chefs d’Etat africains ont pris part jeudi 20 mai à Yaoundé, aux côtés de leur homologue et hôte camerounais Paul Biya, aux cérémonies officielles de la fête nationale du Cameroun clôturant les festivités marquant les 50 ans d’indépendance du Cameroun. Arrivés tôt le matin, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo de la Guinée équatoriale, Joseph Kabila de la République démocratique du Congo (RDC) et Goodluck Jonathan du Nigeria se sont joints à d’autres dirigeants déjà présents dans la capitale camerounaise. La présence du président nigérian est passée presque inaperçue, pourtant le déplacement de Goodluck Jonathan pour le Cameroun était son premier voyage officiel depuis sa prise effective de fonction, suite au décès de l’ancien président Musa Yar’Adua. Parmi les chefs d’Etats déjà présents figuraient ainsi Laurent Gbagbo de Côte d’Ivoire, Denis Sassou Nguesso du Congo Brazzaville, le Tchadien Idriss Deby Itno, le Centrafricain François Bozizé et le Gabonais Ali Bongo Ongdimba. Lesquels étaient arrivés la veille le 19 pour assister à la clôture de la conférence internationale Africa 21.
4 heures de défilé devant des hautes personnalités
A la tribune d’honneur, l’on pouvait reconnaître des chefs d’Etats et autres personnalités. Il y avait là également Kofi Atta Annan (ancien Secrétaire général de l’ONU), Michel Rocard et Alain Juppé (anciens Premiers ministres français), Jean Ping (président de la Commission de l’Union africaine), Ali Abdussalam Treki, le président de l’Assemblée générale des Nations unies, Mme Asha-Rose Migiro (vice-secrétaire générale des Nations Unies), Kamalesh Sharma (secrétaire général du Commonwealth), Mohamed El-Baradei (ancien directeur général de l’Agence internationale pour l’énergie atomique, AIEA) et Prix Nobel de la paix ou encore Alain Joyandet (secrétaire d’Etat français chargé de la Coopération et de la Francophonie). Pendant près de 4 heures, les hôtes du Cameroun ont assisté à la parade militaire et civile pleine de symboles et de messages traduisant l’attachement des Camerounais à leur pays, indépendant depuis le 1er janvier 1960. Mais dont la fête nationale, le 20 mai, renvoie à l’unité scellée entre les parties anglophone et francophone en 1972.
Une belle brochette d’invités de marqueJournalducameroun.com)/n
Quelques points pour rappeler la réalité
Le passage du SDF, le Social Democratic Fund, de l’opposant John Fru Ndi a fait sourire de nombreux spectateurs et même ceux de la tribune présidentielle. Sur certaines pancartes on pouvait lire des message invitant au retour du fédéralisme. Un message qui n’est pourtant pas anodin. 23 ans après la fin du fédéralisme, l’unité nationale bien que construite laisse subsister encore de nombreuses interrogations. Chantée avec les mêmes intonations, la traduction anglaise de l’hymne nationale ne signifie pas la même chose. Il aura fallu plusieurs étapes, pour constituer l’Etat tel qu’il se présente aujourd’hui. Cinquante ans d’indépendance, un demi-siècle d’existence, ce qui est finalement peu pour constituer un Etat-nation. Nous avions, pour la plupart d’entre nous, hérité d’immenses territoires, sans unité géographique, sans homogénéité ethnique, sans cohésion culturelle, sans uniformité linguistique. Et les uns et les autres d’un puzzle disparate, nous avons fait ce que de vieilles nations ont mis des siècles à accomplir a fait remarquer le président Paul Biya, dans son discours à la nation prononcé le 17 mai. La journée s’est achevée par la traditionnelle réception à la présidence et le lancer des feux d’artifice qui ont mobilisé de nombreux spectateurs en ville.