Cameroun : résultats définitifs du concours de la police 2022 disponibles

Le délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguele, a publié le jeudi 23 novembre 2023 les listes des candidats définitivement admis.

Depuis hier jeudi, les candidats aux différents concours de recrutement des élèves policiers sont fixés sur leur sort. La délégation générale à la Sûreté nationale a rendu publics les résultats définitifs au terme des différents examens écrits, épreuves sportives et visites médicales auxquels ils ont été soumis. Les listes des admis sont disponibles dans toutes les délégations régionales de la Sûreté nationale et à Yaoundé à l’Ecole nationale supérieure de police pour la région du Centre.

Le début de la formation des nouveaux élèves commissaires de police et des élèves officiers de police est prévu le 04 décembre 2023 à 7h30 à l’Ecole nationale supérieure de police à Yaoundé. Les nouveaux élèves inspecteurs de police et gardiens de la paix sont attendus au Groupement mobile d’intervention N°2 du Littoral à Douala le 06 décembre et le 07 décembre 2023 respectivement pour leur ralliement au Centre d’instruction et d’application de la police de Mutengene, informe Martin Mbarga Nguele.

Listes des candidats définitivement admis aux concours de la police 2022

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Cameroun : face aux plaintes des usagers, le DGSN annonce la délivrance des CNI en 48h

Le délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguele, a fait cette annonce le 29 septembre 2023 en marge d’une visite de travail dans la ville de Douala.

 

Dans les prochains mois au Cameroun, les citoyens demandeurs de l’établissement d’une carte nationale d’identité pourraient être servi en un temps record. Bientôt, selon la hiérarchie de la Police nationale, la délivrance d’une carte nationale d’identité se fera en 48 heures, comme celle d’un passeport. Le patron de la police a rendu publique la nouvelle en début de week-end dernier en marge de l’inauguration du Centre d’enrôlement des passeports biométriques du Littoral à Douala.

Martin Mbarga Nguele a annoncé la mise sur pied d’un système pouvant assurer la délivrance d’une CNI en deux jours. Dans la même mouvance, l’autorité informe de la construction des centres autonomes de production des pièces d’identité dans les villes de Yaoundé, de Douala et de Garoua avec au moins 15 postes d’identification par région. Le nombre de postes d’identification au plan national passera, selon le DGSN, de 280 à 743.

L’annonce du délégué général se fait dans un contexte où des milliers de citoyens attendent la délivrance de leurs cartes nationales d’identité. Certains ayant déjà attendu pendant trois ans, n’ont plus en leur possession que des récépissés illisibles. En réaction, dans le même temps, la Délégation générale à la sûreté nationale déclare qu’un important nombre de cartes nationales d’identité est en souffrance dans les postes d’identification.

La mise sur pied du nouveau système de production des cartes viendra sans doute marquer la fin de la souffrance des usagers. Elle s’inscrit dans la mouvance de la modernisation et du développement des infrastructures de la Police nationale.

Affaires : l’entreprise française Gemalto poursuivie pour les faits de corruption en Afrique

L’opérateur français de solutions biométriques et de cartes à puce, Gemalto, est actuellement sous le feu des projecteurs en raison d’une enquête en cours sur la corruption.

Une information judiciaire visant des marchés gouvernementaux conclus entre le fabricant de cartes à puce Gemalto, racheté en 2019 par Thales, et plusieurs pays africains a été ouverte en juin, a indiqué mardi le parquet national financier, confirmant une information de Mediapart. Cette information judiciaire a été ouverte le 13 juin 2022 pour corruption d’agent public étranger en bande organisée, blanchiment aggravé de corruption d’agent public étranger et association de malfaiteurs.

D’après le Parquet national financier Français, des intermédiaires ont touché d’importantes commissions afin de remporter de juteux contrats dans plusieurs pays Africains: la République Démocratique du Congo, le Sénégal ou le Cameroun.

Les pistes d’investigations portent, d’après les mêmes sources, sur un montant global de 46 millions de dollars représentant un contrat gagné en 2016, par Gemalto, auprès de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) de la République démocratique du Congo. Autres pistes, celle menant vers un second contrat remporté en 2017 au Sénégal sur les permis de conduire, et les plaques d’immatriculation, ainsi qu’à un intermédiaire israélien de Gemalto, négociateur de deux contrats, l’un au Sénégal, et l’autre au Cameroun.

Le contrat avec le Cameroun

En juillet 2015, la Délégation générale à la sûreté nationale (Dgsn) du Cameroun a signé un contrat avec Gemalto pour le déploiement de cartes e-ID appelées « Sealys » en polycarbonate (plus de 20 millions de cartes). Les cartes d’identité électroniques devaient permettre de lutter efficacement contre la fraude et la contrefaçon de documents.

L’affaire Gemalto rappelle celle de Glencore, où des soupçons de corruption ont également été évoquées dans plusieurs pays africains. Les enquêteurs français semblent déterminés à éclaircir les affaires douteuses dans les contrats publics, afin de garantir l’intégrité des entreprises françaises à l’étranger.

Cameroun : près de 2 000 policiers promus reçoivent des épaulettes

Le délégué général à la sûreté nationale Martin Mbarga Nguele préside la cérémonie ce 27 janvier 2023 à l’Ecole nationale supérieure de police à Yaoundé.

Ils sont au total 1 976 fonctionnaires de police. Ils reçoivent ce vendredi, des épaulettes à la suite de leur promotion aux grades supérieurs par décret du président de la République Paul Biya. La remise qui se fait par vague, intervient au cours d’une cérémonie présidée par le délégué général à la Sûreté nationale.

Martin Mbarga Nguele distingue ainsi 16 commissaires divisionnaires, quatre commissaires de police principaux, 13 officiers de police  principaux, 254 officiers de police de 2è grade, 70 inspecteurs de police principaux, 250 inspecteurs de police de 2è grade, un gardien de la paix principal et 1 367 gardiens de la paix de 2è grade, un inspecteur de police de 2è grade promu à titre exceptionnel officier de police de 1er grade 2è échelon.

Avant cette étape de la cérémonie, le secrétaire général de la délégation générale à la Sûreté nationale a présenté le bilan de l’année 2022. Le commissaire divisionnaire Dominique Baya a relevé les points forts de la police nationale au cours de l’année qui vient de s’achever. Pour les mois avenirs, Les défis de la police camerounaise restent le maintien de la paix, la lutte contre la grande criminalité sur l’ensemble du territoire nationale

La remise des épaulettes aux récipiendaires s’inscrit dans le cadre du cyclique des avancements professionnels de la Sûreté nationale. Elle récompense  entre autres le mérite, la discipline, le dévouement « au service de tous et de chacun ». Outre cette remise des épaulettes, au cours de la cérémonie qui a lieu à l’esplanade de l’Ecole nationale supérieure de police, le personnel de la Sûreté nationale présente les vœux de nouvel an au DGSN Martin Mbarga Nguele C’est sans doute le signe d’un nouveau départ.

Cameroun : un cadre du SDF crée un nouveau mouvement de revendication des CNI

Me Lavoisier Tsapy prévoit le lancement de l’opération « un citoyen une carte nationale d’identité » en 2023.

Dès le mois de janvier de l’année prochaine, la famille des plateformes de revendication des cartes nationales d’identité pourrait s’agrandir. L’opposant membre du Social democratic front (Sdf) et non moins avocat, Lavoisier Tsapy, prévoit le lancement de son mouvement. Il va plaider la cause de ceux dont les cartes d’identité seront encore bloquées dans les services d’identification de la sureté  nationale. L’homme politique a fait cette annonce le 13 novembre 2022 en présentant l’objectif de son engagement.

« Je voudrais annoncer à tous nos citoyens que j’ai créé le mouvement ‘’un citoyen, une carte nationale d’identité’’. A partir de janvier 2023, ce mouvement va entrer en activité pour permettre aux citoyens de jouir de leur droit de posséder une carte d’identité. On va expliquer à l’Etat son rôle régalien. On le lui a donné et il est aussi obligé de  donner ces cartes d’identité. Tous ceux qui ont les récépissés prorogés, si en 2023, vos cartes ne sont pas sorties, nous  allons nous organiser pour amener l’Etat à vous donner les cartes nationales d’identité », a-t-il déclaré sur Equinoxe Tv.

Le juriste avance les arguments de droit pour légitimer son mouvement. Selon Lavoisier Tsapy, le récépissé « a une validité de trois mois non renouvelable (…) Porter une mention interdite par la loi sur un récépissé de carte nationale d’identité fait de ce document un faux document (…) Un citoyen qui sollicite une carte nationale d’identité et ne l’obtient pas après trois mois, peut assigner l’Etat du Cameroun en dommages et intérêts et on va condamner l’Etat », soutient l’avocat au cours de l’émission Droit de réponse.

La création de l’opération « Un citoyen, une carte nationale d’identité » vient un an après le lancement de l’opération « Je Veux Ma CNI ». Ce premier mouvement a pour promotrice la militante du Parti camerounais pour la réconciliation (PCRN) Anne Féconde Noah. En marcche depuis 2021, l’opération vise à mettre la pression sur la Délégation générale à la sûreté nationale (Dgsn) afin qu’elle produise les cartes nationales à une vitesse raisonnable. Seulement, un an après, des milliers de Camerounais attendent toujours la délivrance de la pièce depuis trois à quatre ans.

Cameroun-DGSN : production de 3 millions de CNI, Anne Féconde Noah requiert la vigilance

La Délégation générale à la sûreté nationale annonce la délivrance de 3 millions de cartes nationales d’identité d’ici le 3 novembre 2022. Suite à cette annonce, la militante politique initiatrice de la campagne « Je veux ma CNI » demande aux usagers de rester vigilants et concentrés.

« DÉBUT DE BONNE NOUVELLE, MAIS NOUS RESTERONS CONCENTRÉS ET VIGILEANTS.

La DGSN s’est engagée à accélérer la production des CNI afin de libérer les dossiers en attente. 3 millions de CNI devraient être produites d’ici Jeudi. Cette production intensive a commencé hier Lundi, elle devrait se poursuivre jusqu’à la décongestion totale du centre de production, et des CIATS qui détiennent des milliers de demandes par devers eux.

La société chargée de la distribution devra faire preuve de dynamisme et de patriotisme pour qu’à partir de Vendredi, les CIATS soient inondés de CNI, dans les localités environnantes, et que dès Lundi de la semaine prochaine, ce soit la même situation sur toute l’étendue du territoire de la République.

Cette préoccupation citoyenne na passe pas inaperçue … néanmoins, nous resterons concentrés, prudents, et vigilants pour nous assurer qu’aucun relâchement de reviendra plonger des millions de citoyens dans le grand ambaras que suscite la crise de la CNI. Il va donc rester 5 points essentiels sur lesquels une attention particulière devra être portée par les citoyens et les services compétents de la DGSN :

1-La situation de notre compatriote FONDIKOU Daouda.

2-La réception des demandeurs dans les CIATS par les agents, chargés de fouiller les lots de cartes pour les remettre aux citoyens, ou tout au moins les renseigner;

3-Le traitement des cas de doubles identités avérés. Il y lieu de préciser que quelques fois, la double identité est évoquée du fait des erreurs matériels commises par les agents lors de l’enrôlement. Mais ici, je parle davantage des cas ou la DI est établie;

4-Le traitement des requêtes par les services compétents du CNPTI, pour les citoyens qui en introduisent. Ces requêtes qui sont reçues et disparaissent, il faut en sortir définitivement ;

5-Le caractère confus des réponses données par les plateformes digitales de la DGSN, lorsqu’on y introduit des numéros de récépissés pour avoir des renseignements ;

Restez concentrés , focalisés, et continuez de suivre les recommandations de la campagne citoyenne #jeveuxmaCNI , jusqu’à ce que les automatismes pertinents soient mis en place au niveau des services compétents de la DGSN. »

Anne Féconde NOAH

Cameroun : voici les résultats définitifs du concours de la police 2022

Le délégué général à la sûreté nationale a signé des communiqués le 11 octobre 2022 rendant publiques les listes des candidats admis.

 

Après l’admissibilité aux épreuves écrites et le passage aux étapes d’incorporation, les résultats du concours de la police 2022 sont disponibles. Le délégué général à la sûreté nationale (Dgsn) Martin Mbarga Nguele  a mis les listes des admis à la disposition du publique par le biais des communiqués signés le mardi 11 octobre 2022. Sont concernés, les résultats définitifs des concours suivants :

  • le concours direct du 12 février 2022 pour le recrutement de 422 élèves-inspecteurs de police en première année au Centre d’instruction et d’application de la police ;
  • le concours direct du 26 février 2022 pour le recrutement de 1780 élèves-gardiens de la paix du Centre d’instruction et d’application de la police ;
  • le concours direct du 15 janvier 2022 pour le recrutement de 47 élèves-commissaires de police en première année.

A la lecture de la liste des candidats élèves-inspecteurs de police admis, il y a 345 noms sur la liste, au lieu de 422 comme prévus. il y a ainsi un gap de 77 candidats à combler.

Les résultats définitifs du concours de la police 2022 sont téléchargeables ci-dessous

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Cameroun : enfermé au commissariat pour avoir réclamé sa carte nationale d’identité

Après avoir constaté que sa carte nationale n’est toujours pas disponible des années  après, il a saccagé le commissariat.

Selon nos confrères de Cameroun24, le monsieur s’est rendu au commissariat lundi 10 octobre 2022 pour le retrait de sa carte nationale d’identité. Il s’est fait établir  cette pièce depuis quelques années. Mais comme pour d’autres milliers de Camerounais, sa carte n’a pas encore été délivrée. Après vérification, des fonctionnaires de police informent l’usager de la non-disponibilité de la carte, l’invitant à patienter davantage.

Face à cette réponse qui revient chaque fois, le monsieur a piqué la colère. Il s’est mis à saccager le commissariat dans la région de l’Ouest. Maîtrisé par la police en service au poste d’identification, il a été enfermé en cellule. Comme ce  monsieur, de nombreux autres citoyens camerounais vivent sans carte nationale d’identité. Des milliers de personnes n’ont qu’un vieux récépissé fatigué avec des inscriptions presqu’illisibles à cause de l’usure.

Les autorités compétentes semblent ne pas entendre leurs plaintes. La délégation générale à la sureté nationale a tendance à répondre à ces revendications en disant que des centaines de milliers de cartes nationales d’identité disponibles sont en souffrance dans des commissariats. Les titulaires ne partent pas les retirer.

Or, plusieurs autres usagers se rendent au commissariat chaque trois mois au  moins pour le retrait de la pièce. En l’absence de cette dernière, la sûreté nationale proroge sans cesse la date de péremption du récépissé. Par conséquent, des personnes passent deux à trois ans sans recevoir leurs cartes nationales d’identité.

Il y a quelques années, un citoyen a le mouvement « Je veux ma CNI ». Le but étant de mettre la pression sur les autorités compétentes. Mais, ce mouvement  a porté des fruits ephemères. La police a commencé à délivrer les cartes des personnes enregistrées plus tôt, oubliant toujours celles qui ont été les premières à souscrire à l’établissement de la carte nationale d’identité.

Cameroun : les huit agresseurs de Sylvain Mvondo arrêtés

Les présumés responsables de plusieurs agressions et vol à main armée ont été présentés à la presse ce vendredi 19 août 2022 à la direction de la police judiciaire à Yaoundé.

Leur course s’est achevée, leurs activités sont aux arrêts. Huit présumés bandits de grand chemin sont entre les mains des forces de sécurité. Menottés et enchaînés, ils ont été présentés cette fin de matinée aux hommes et femmes de médias. Les éléments de la sous-direction des enquêtes criminelles a mis la main sur ces présumés braqueurs après la commission d’un forfait de trop. Dans la nuit du 14 au 15 juin 2022, ils ont fait irruption au domicile du directeur de la programmation des investissements publics au ministère de l’Economie, Jean Sylvain Mvondo.

Là, ils ont multiplié des exactions et emporté plusieurs biens. « Après avoir repassé son corps au fer chaud, ils ont  ligoté et torturé les membres de sa famille avant d’emporter des bijoux, des montres de valeur et une somme de 37 millions de francs Cfa, trois fusils de chasse, un pistolet automatique », informe le sous-directeur des enquêtes criminelles à la direction de la police judiciaire, le commissaire divisionnaire Denis Nto.

Suite à cet autre acte, le délégué général à la sûreté nationale Martin Mbarga Nguele a fait une demande expresse de mise aux arrêts. Avec la collaboration de la population, la police, durant deux mois, a sillonné plusieurs coins du pays avant de les appréhender.

Les malfaiteurs sont épris de justice et multirécidivistes. Ils opéraient en équipe organisée.  « Le chef de gang, le nommé Atangana Jean Felix assigne des missions précises à chacun de ses membres sous l’encadrement technique et tactique du capitaine de l’armée à la retraite Effa Effa Michel Julio devenu pasteur de l’Eglise Jean-Baptiste du Cameroun », explique le commissaire divisionnaire.

Avant le domicile du haut commis de l’Etat en service au ministère de l’Economie, le gang a braqué dans deux autres domiciles des hautes personnalités. Il s’agit de l’ancien secrétaire d’Etat à la Défense chargé de la gendarmerie nationale Jean Baptiste Bokam et l’ex-directeur général des impôts par ailleurs sénateur, Laurent Nkodo. Arrivés en fin de parcours, ces présumés agresseurs vont répondre de leurs actes devant la justice.

Cameroun : voici les résultats des concours de la police 2022

Les candidats aux différents concours pour le recrutement des élèves policiers des 26 février, 12 février, 22 janvier et 15 janvier 2022, sont fixés sur leur sort depuis mercredi 10 août 2022.

 

Le délégué général à la sûreté national Martin Mbarga Nguele a signé le 10 août 2022 au moins cinq communiqués de presse. Ces documents rendent publics les résultats des différents concours directs de recrutement de 1780 élèves-gardiens de la paix, 418 élèves-inspecteurs de police, 50 élèves-officiers de police spéciaux, 85 élèves-officiers de police, 47 élèves-commissaires de police.

Les élèves-gardiens de la paix et les élèves-inspecteurs de police intéressés sont invités à prendre part aux visites médicales d’incorporation, à l’enquête de moralité et à l’épreuve physique. Ces différentes épreuves se dérouleront dans les délégations régionales de la sûreté nationale où ils ont passé les épreuves écrites, du 23 au 26 août 2022.

Les élèves-Officiers de police et les élèves commissaires de police sont invités à prendre part aux épreuves orales qui se dérouleront du 16 au 18 août 2022 au Lycée de Nkol-Eton à Yaoundé, dès 7h30 minutes.

Résultats du concours de police à télécharger ci-dessous

 

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Can Cameroun 2021 : les mesures sécuritaires à respecter dès les demi-finales

La Délégation générale à la Sûreté nationale (Dgsn) présente les mesures sécuritaires applicables avant, pendant et après les matchs de la Can aux stades Ahmadou Ahidjo et d’Olembé.

A l’occasion des dernières rencontres de la phase finale de la 33è édition de la Coupe d’Afrique des nations CanTotalEnergies 2021, de nouvelles mesures sécuritaires sont en vigueur dès le 02 février 2022. Ces mesures imposent des exigences à respecter « pour le bon déroulement de la suite de la compétition ». Elles sont complémentaires avant, pendant et après les matchs des demi-finales, le match de classement et la finale.

D’abord comment se comporter avant chaque match ?

« Tous ceux qui souhaitent se rendre au stade doivent être détenteur d’un ticket d’entrée. Les points de vente officiels sont situés au Palais polyvalent des sports, auprès de la mairie de la ville de Yaoundé ainsi qu’auprès des sept mairies d’arrondissement de la même ville. Le pass-sanitaire est obligatoire pour entrer au stade. Il faut se faire dépister dans les points de testing au Covid-19, 72 heures avant le match pour le test TDR », indique la cellule de communication de la Dgsn.

« Plusieurs check-points des Forces de maintien de l’ordre seront mis en place sur les voies d’accès au stade pour permettre de filtrer les passages des potentiels spectateurs. Un bracelet sera octroyé à chaque individu au premier poste de filtrage pour attester de sa conformité aux normes sanitaires ; Vous devez vous aligner derrière celui qui vous précède éventuellement, et suivre les consignes des Forces de sécurité. Ceux qui veulent entrer au stade ne doivent pas porter de sacs, ni des objets contondants, pointus ou tranchants. L’accès au stade est interdit aux enfants de moins de 11 ans », poursuit le message.

Ensuite, pendant le match

Les spectateurs doivent respecter leurs « emplacement et places, la catégorie de la tribune et les numéros des sièges indiqués sur les tickets. Soyez fair-play (…) supportez sans huer ».

Enfin après le match

« Evitez d’envahir la pelouse. Ne vous hâtez pas de sortir au même moment. Suivez les consignes de sécurité que vous donnent les Forces de l’ordre », recommande la police.

Plan de circulation instauré lors des matchs

Pour ce  qui est du stade Ahmadaou Ahidjo : quatre heures avant le match, la circulation des gros porteurs, des taxis et mototaxis est interdite. Les axes concernés sont Rond-point Nlongkak-Bata Nlongkak-stade omnisports ; Mobile Essos-Ecole publique de Mfandena ; Total Fouda-Texaco stade omnisports ; Mobil Omnisports-stade et Lycée bilingue Essos-Mobil Omnisport.

Pour ce qui est du stade Olembe, quatre heure avant le match, cette interdiction concerne l’axe Rond-point Nlongkak-Nkozoa et l’axe Tsinga village-stade d’Olembé. « Les usagers en provenance de la région de l’Ouest et ceux rendant à la cité capitale ou inversement, devront emprunter l’itinéraire de déviation Nkozoa entrée ministre-Tsinga Village-Nkolfoulou-Tradex Eleveur. La circulation sera rétablie après le service d’ordre », conclue la Délégation générale à la Sûreté nationale.

Cameroun-Concours de la police : le DGSN proroge les dates limites des dépôts des dossiers

Dans un communiqué publié  mercredi 29 décembre 2021, le Délégué Général à la Sureté Nationale (Dgsn) informe les candidats aux concours de recrutement à  la police 2021 d’un report des différentes dates pour les dépôts des dossiers.

Les candidats aux concours des élèves Commissaires et élèves officiers de police ont jusqu’au 07 janvier 2022 pour déposer leurs dossiers.  Quant aux candidats au concours des élèves inspecteurs de police et des élèves gardiens de la paix, le délai de rigueur est  le 15 janvier 2022, comme le précise le communiqué du Délégué Général à la Sureté Nationale (Dgsn).

 En raison des difficultés pour imprimer leur fiche d’inscription dans les cybers café , Martin Mbarga Nguelé,  dans son communiqué les invite à se rendre dans les lieux d’enrôlements physiques,  munis de leurs dossiers complets pour achever le processus d’inscription aux différents concours qu’ils vont présenter.

Pour rappel, le concours au recrutement de la police  a été lancé en novembre 2021, sur toute l’étendue du territoire camerounais.

Cameroun : cinq policiers en jugement pour torture dans un commissariat

Les hommes en tenue répondent de supposés actes inhumains  et dégradants infligés à un présumé bandit au sein du Commissariat de sécurité publique au quartier Ngousso à Yaoundé. Les flics clament leur innocence en compagnie d’une personne accusée d’avoir filmé et propagé les images des violences au centre du procès.

Les faits sont rapportés par le journal Kalara, spécialisé dans l’information juridico-judiciaire. Le sort des carrières de l’officier de police André Arol, l’inspecteur de police David Keyo, le gardien de paix principal Patrick Kolwé et les gardiens de paix Ngoh Marguérite et Ndjea Fualem écroués à la Prison centrale de Yaoundé Kondengui depuis deux mois, dépend désormais de la décision que va prendre le Tribunal de première instance (TPI) de Yaoundé centre administratif.

Les cinq fonctionnaires de police sont poursuivis pour avoir, d’après l’accusation, infligé des violences physiques de grande ampleur à un certain Tchoumi, présumé voleur, dans la nuit du 15 au 16 septembre 2021. Une vidéo dont l’auteur serait Williams Kamga, l’une des victimes supposées du vol au centre du procès, avait fait le tour du monde à travers les réseaux sociaux.

La publication de cette vidéo, en septembre 2021, avait suscité l’indignation au sein de l’opinion publique, obligeant ainsi Martin Mbarga Nguele, le Délégué général à la Sureté nationale (Dgsn) de publier un communiqué de presse condamnant les actes imputés à ses éléments. Le patron de la police camerounaise avait alors indiqué que les mis en cause placés en garde à vue, devaient comparaître devant la justice pour répondre de leurs actes.

Deux mois après la commission des faits décriés et le communiqué du Dgsn, le procès qualifié désormais de procès de la torture a été ouvert le 29 novembre 2021. André Arol et ses collègues ont comparu en compagnie de Williams Kamga, poursuivi pour sa part pour publications équivoques. Il est reproché à ce dernier d’avoir filmé et propagé sur les réseaux sociaux une vidéo qui présentait des scènes de violence pendant lesquelles des policiers déchainés rouaient de coups de bâton et de machette un détenu accusé de vol.

Correction et riposte

Devant la barre, les flics ont tous rejeté les faits de torture qui leur sont imputés et parlé plutôt d’une correction et d’une riposte qu’ils ont opposée à un détenu violent et récalcitrant. Au cours de leurs déclarations, les policiers expliquent que le supposé voleur avait tenté de s’évader à deux reprises et engagé une bagarre contre le chef de brigade chargé de la conduite dans la cellule.

Des flics expliquent que c’est ce comportement belliqueux du voleur qui aurait poussé d’autres policiers à venir au secours à leur chef menacé dans l’exercice de ses fonctions. Les mis en cause se sont indignés du fait que la supposée victime de tortures, qui  a été remise en liberté sous caution par le juge d’instruction, ne comparaisse pas dans le cadre de cette affaire.

Dans sa prise de parole, André Arol, chef de section dans cette unité de police, a indiqué que c’est au cours d’une patrouille de routine que deux bandits ont été arrêtés pendant qu’ils commettaient leur forfait. L’un d’entre eux aurait accepté d’entrer dans la cellule sans opposer la moindre résistance.

C’était tout le contraire de Tchoumi qui, dit-il, avait résisté aux ordres de ses collaborateurs. « Quand mes éléments se sont mis à le corriger, je leur ai demandé d’arrêter. Et le voleur violent et récalcitrant a finalement rejoint lui-même la cellule », a-confié l’officier de police.

S’agissant de la participation de chacun de ses collaborateurs dans la commission des faits décriés, André Arol a dit qu’il était occupé par des auditions des supposées victimes du vol au centre du procès. Il a néanmoins indiqué que l’inspecteur de police David Keyo a « corrigé » le voleur en lui appliquant quelques 5 à 6 coups de machettes sur la plante des pieds.

Par contre Ndjea Fualem a appliqué environ 10 coups de matraque qui est d’un outil de travail dans les cas de riposte, selon les dires des policiers aux fesses du voleur récalcitrant. Dans la suite de son récit, il a indiqué que ses collaborateurs Patrick Kolwé et Marguerite Ngoh ont aidé David Keyo à «neutraliser»  le détenu récalcitrant. Des propos que d’autres mis en cause ont corroborés.

Le gardien de la paix Ndjéa Fualem, le plus jeune du groupe, a  ajouté qu’il avait utilisé la matraque pour riposter  au fait d‘avoir été mordu par cet individu particulièrement violent. Il a reconnu que la brutalité utilisée par ses collaborateurs n’obéissait certes pas à la déontologie de la police, mais était une technique de la force publique pour discipliner un détenu rebelle et agressif.

Cameroun-traitement inhumain : cinq policiers devant la barre

Ils ont été déférés au parquet d’instance du centre administratif de Yaoundé le vendredi 24 septembre 202

Les actes de violence et de torture pratiqués sur le présumé voleur Tchoumi Cyrille ne sont pas restés impunis. Les policiers, auteurs de ces actes ont été déférés devant au parquet d’instance du centre administratif de Yaoundé le vendredi 24 septembre 2021.

Le Délégué général de la sureté nationale, Martin Mbarga Nguelé, avait  dans un communiqué confirmé les faits de torture de la vidéo ayant circulé sur les réseaux sociaux depuis le 16 septembre 2021.   Montrant ses collaborateurs  du 18ème arrondissement de Yaoundé,  bastonnent  le présumé voleur.

 Les actes de tortures étant interdits dans le code pénal camerounais, Martin Mbarga Nguelé avait précisé que les policiers indexés vont répondre devant les instances judiciaires et disciplinaires compétentes.

Egalement,  le nommé Kamga William,  plaignant et auteur de la vidéo, répond de son acte.

Par ailleurs, le Délégué général de la sûreté nationale invite en retour les populations à respecter la police et collaborer avec elle. C’est pourquoi le numéro vert 1500 fonctionnant sur appel gratuit 24/24h est à leur disposition pour toute dénonciation et information utiles.

Cameroun : le président Paul Biya sanctionne plusieurs policiers

Le président de la République, Paul Biya a signé, ce mercredi  15 septembre  2021, d’importants textes portant abaissement de grade ou d’échelon de certains policiers. Les raisons de ces abaissements sont diverses.

En effet, le décret du chef de l’Etat, chef suprême des forces armées et police, indique entre autres qu’ Emmanuel Gabriel Noah, inspecteur de police, a été sanctionné « pour faute contre l’honneur, le devoir et la probité par non-paiement de loyer »; Armand Wafo Foba, officier de police, est quant à lui été frappé « pour retrait indu et rétention abusive des pièces et documents d’un usager et indélicatesse portant atteinte à la considération de la Police par extorsion des fonds » 

Par ailleurs, Shayadini Tetndap Fadimatou, inspecteur de police, est sanctionné « pour faute contre l’honneur, le devoir et la probité par non-paiement de ses dettes, indélicatesse commise dans la vie privée et préjudiciable au renom de la police par pratique d’une activité privée lucrative » ; Bernardin Gaël Biloa Onana, Inspecteur de Police, est critiqué pour son « indélicatesse ou compromission portant atteinte à la considération de la Police par distraction et vente d’une moto d’origine douteuse »

Le décret du chef d’Etat indique également que Valentine Nguemua Benga, officier de police, est sanctionné « pour faute contre l’honneur, le devoir, la probité par non-paiement de la dette et insubordination hiérarchique par refus de répondre à une demande d’explication » ; Brice Charles Mvondo, gardien de la paix principal, a été sanctionné « pour négligences graves ayant entrainé la perte d’une arme de service et d’un chargeur garni de treize (13) munitions »

Autre personne sanctionné, Narcisse Ambela Djomo, inspecteur de police. Il est sanctionné « pour faute contre l’honneur, le devoir et la probité par émission de chèque sans provision et non remboursement de la dette » ; Daniel Etsike Ekoe, inspecteur de police, est sanctionné « pour faute contre l’honneur, le devoir et la probité par détournement d’un dépôt » 

Les faits reprochés à  Bertrand Bindjeme Enock, gardien de la paix, sont multiples. Il lui est réprimandé son «abandon d’un poste de garde, négligences graves dans l’exercice de ses fonctions et insubordination hiérarchique ». Enfin, Jean Vincent Dadan, gardien de la Paix, puni « pour manquements aux consignes et indélicatesse ou compromission portant atteinte à la considération de la police par extorsion de fonds aux usagers de la voie publique contre restitution des pièces personnelles ».

Cameroun : pour le PCRN, le gouvernement marque moins d’intérêt pour les CNI parce qu’elles rapportent peu d’argent

Anne Feconde Noah, porte-parole du président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale, est critique à l’endroit de la police en raison de la modernisation du service  de délivrance des passeports, avant celui des Cartes nationales d’identité (CNI) dont la possession est obligatoire.

« On découvre que la DGSN est capable de moderniser ses services. Nous la félicitons. Mais il nous semble injuste et déséquilibré que, face à un plus grand nombre de citoyens ayant besoin de CNI, la DG donne la priorité à la production de passeports. Nous pensons qu’il aurait été plus juste et pertinent d’aborder ces deux questions en même temps, si nous ne nous étions pas principalement préoccupés de celles de la CNI. Car il faut se rappeler que le passeport est un titre de voyage alors qu’on n’est pas citoyen si on n’a pas de CNI », a précisé Anne Feconde Noah lors d’une conférence de presse donnée le 7 juillet 2021 à Yaoundé.

L’initiatrice du mouvement “hashtag je veux mA CNI” pense que le gouvernement  a davantage fait un choix financier. «  Ça fait penser que le but est de sauver la trésorerie, car la CNI ne rapporte pas autant que le passeport », affirme-t-elle, constatant par ailleurs que le coût du passeport est passé de 75 000 à 110 000 FCFA et sa délivrance s’effectue désormais en 48 heures.

Le porte-parole de l’Honorable Cabral Libii suggère ainsi à la Délégation générale à la Sureté nationale de fixer un montant à payer afin de profiter de la même rapidité dans la fabrication de CNI. . « Nous demandons donc à la DGSN : combien voulez-vous que les citoyens paient pour bénéficier de services plus ou moins normaux dans le cas de la CNI ?” », interroge-t-elle.

Cameroun : le coût du passeport officiellement à 110 000 FCFA ce 1er juillet 2021

La mesure entre en vigueur ce jour suivant la l’ordonnance présidentielle modifiant la loi de finances 2021. Elle ne concerne que les passeports ordinaires.

Dès ce 1er juillet,  le citoyen camerounais doit  débourser 110 000 FCFA au lieu de 75 000 pour obtenir un titre de voyage (passeport). Soit une hausse de 35 000 FCFA, en vertu de l’ordonnance du chef de l’Etat Paul Biya  signée le 7 juin dernier.

Parmi les changements, il est à noter que désormais  toute demande de passeport ordinaire doit être précédée d’une inscription en ligne obligatoire, sauf dérogation expresse du délégué général à la Sûreté nationale. Les fils de rangs devant les services  de la délégation générale à la Sûreté nationale ne devraient plus être observés. Le demandeur de passeport  ne s’y rendra que sur rendez-vous. En outre, il doit joindre à son dossier, la quittance de paiement de frais de timbre qui s’élève donc désormais à 110 000 F. Cette somme est payable en ligne par « mobile money » ou par carte de crédit, et le message envoyé par l’opérateur fait office de quittance.

Pour les Camerounais résidant à l’étranger, la demande est déposée auprès des chefs de mission diplomatique ou de poste consulaire.

S’agissant des passeports de service et diplomatique, les pièces à fournir pour leur délivrance restent inchangées. Ils sont délivrés gratuitement à ceux habilités à les avoir. Il s’agit, dans le premier cas, des secrétaires généraux de ministères à toute autre personne agréée par le président de la République en passant les titulaires d’une mission gouvernementale à l’étranger, les attachés de défense et leurs adjoints, les parlementaires à l’exception des membres des bureaux du Sénat et de l’Assemblée nationale ; les responsables des établissements publics et leurs collaborateurs jusqu’au rang de chef de service. Il est délivré par le délégué général à la Sûreté nationale, à la demande l’autorité compétente.

Les détenteurs du passeport diplomatique, délivré par le ministre des Relations extérieures à la demande des diplomates de carrière ou de l’autorité compétente, sont le président de la République, le président du Sénat, celui de l’Assemblée nationale, le Premier ministre, le président du Conseil économique et social, le premier président de la Cour suprême, le président du Conseil constitutionnel, le procureur général, près la Cour suprême, les anciens chefs d’Etat, les membres du gouvernement et assimilés pendant la durée de leurs fonctions, les membres des bureaux de l’Assemblée nationale et du Sénat, les anciens Premiers ministres, les présidents des Conseils régionaux, les responsables de la présidence de la République et des Services du Premier ministre jusqu’au rang d’attaché… Des conjoints de certaines de ces personnalités ont également droit au passeport diplomatique.

A propos du passeport ordinaire, il faut dire que c’est la troisième fois que les coûts augmentent au cours des 20 dernières années. Ils sont ainsi successivement passés de 30 000 à 50 0000 FCFA, puis de 50 000 à 75 000 FCFA. Désormais il va falloir débourser à 110 000 FCFA.

La Délégation générale à la sureté nationale s’est dotée d’un nouveau centre de production des passeports. Il est situé à Etoudi à la nouvelle cité ministérielle de Yaoundé. Ci-dessous quelques images du siège flambant neuf.

Cameroun : la DGSN démantèle un réseau parallèle de passeport

La Délégation générale à la sûreté nationale reproche à quatre fonctionnaires de police exerçant à Yaoundé et à Bamenda de s’être immiscés dans l’opération d’établissement des titres de voyages en contournant le circuit normal contre d’importants fonds.

L’enquête est menée par le journal Kalara. Les avocats des accusés Rallings Chuo, Jules Sihame Poka et Armand Hayatou en service à Bamenda dans la région du Nord–Ouest et Sylvestre Ayi Zoa, cadre au Centre de production de passeports à Yaoundé veulent faire annuler le procès. Le 10 juin 2021, ils ont tenu en haleine le Tribunal de première instance de Yaoundé centre administratif (TPI) en présentant au juge en charge du dossier, les nombreuses irrégularités susceptibles de faire annuler l’actuelle procédure.

Ils estiment que les pièces aux soutient de l’accusation ne sont pas à la forme requise par la loi et que le fonctionnaire de police qui les a présentés sur la table du juge en charge du dossier est un témoin du tribunal qui n’a pas reçu la procuration de la Délégation générale à la sureté nationale (DGSN). Ensuite, ils contestent la fiabilité du procès-verbal de l’enquête préliminaire dressé par la DGSN qui se positionne dans ce procès comme juge et partie. Ils ont demandé au Tribunal de rejeter toutes les pièces présentées par le témoin du tribunal et de ne pas donner la parole à ce dernier.

Enquête préliminaire

Les avocats de la défense ont également évoqué le traitement inhumain subi par leurs clients pendant la longue garde à vue de près de deux mois. Une garde judiciaire qui est passée sans explications en garde à vue administrative avec l’arrêté préfectoral le 14 avril 2020. Ce qui constitue, d’après eux, une violation flagrante de la loi.

En réaction, le commissaire principal Mfoum Minkoa Landry, chef de division juridique et représentant de la DGSN a expliqué que les documents qu’il présente au juge sont des originaux et non des photocopies. Par ailleurs, il affirme qu’il représente la DGSN dès lors qu’il est détenteur d’une décision signée par celle-ci. « La décision est un acte administratif et l’administration ne s’exprime pas par les procurations », a-t-il déclaré. S’agissant du procès-verbal de l’enquête préliminaire contesté, il a dit que les textes en vigueur imposent que les enquêtes engagées contre les fonctionnaires de police se fassent par les policiers.

Il a, en outre, expliqué, que les mis en cause sont des fonctionnaires de police qui ont agi dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions, « Dans le cas où ils sont condamnés, la DGSN est civilement responsable de leurs actes. On ne saurait donc nier la présence de son mandataire dans ce procès ». Il explique que son témoignage contribue à la manifestation de la vérité. Le magistrat a corroboré les déclarations du représentant de la DGSN.

Mode opératoire

Après avoir écouté les parties, le tribunal a promis de se prononcer sur la recevabilité des pièces produites par la DGSN à la prochaine audience avant de donner la parole à Mfoum Minkoa Landry pour donner sa version des faits de son employeur. Il raconte que les faits querellés découlent d’une dénonciation faite auprès du DGSN sur de malversations autour de la production des passeports ordinaires. La dénonciation fait état de ce que les fonctionnaires de police agissent en marge de la réglementation qui interdit aux policiers de s’ingérer dans la production des titres de voyage.

Au mépris de cette note administrative, les mis en cause ont entrepris, dit-il, une procédure parallèle permettant aux dossiers de demande de passeports  de ne suivre toutes les étapes nécessaires qui précédent la production des titres de voyage. Le mandataire de la DGSN indique que ces actes ont pour conséquence de permettre aux personnes sans qualité d’obtenir des passeports biométriques sécurisés.

C’est donc sur la base de la dénonciation en question que la police a ouvert une enquête ayant permis de mettre la main sur le gardien de la paix principal Rallings Chuo qui n’est pas impliqué dans la production des passeports. Les différentes fouilles opérées dans le domicile de ce dernier ont permis de saisir 36 passeports ordinaires ; 46 demandes d’établissement de passeports ;  27 coupons de récépissés de demandes de passeports ; 34v cartes photos ; huit fiches de demandes de passeports ; des encriers noires et la somme de 687 000  Fcfa

Double nationalité

Interrogé sur l’origine de cet arsenal qui ressemble à une petite unité Emi-Immigration, il a déclaré qu’il n’est qu’un simple intermédiaire entre Sylvestre Ayi Zoa, en service à la Direction de la police des frontières et des deux autres policiers en fonction au commissariat de l’Emi- Immigration de Bamenda. Il a précisé que son rôle consistait à réunir les demandes  de passeports et les envoyer à M. Ayi Zoa par  une agence de voyage.

Ce dernier les insérait dans le circuit normal. Une fois les titres de voyages confectionnés,  Mr Chuo les récupérait pour les remettre à Jules Sihame Poka, Armand Hayatou. Rallings Chuo a également déclaré que l’argent qu’il détenait était destiné à Sylvestre Ayi Zoa pour le travail accompli.

Le mandataire de la DGSN a déclaré que M. Ayi Zoa a profité de sa position à la Direction de la police des frontières pour insérer les dossiers qui n’ont pas suivi les étapes normales, notamment la plus importante, celle de l’identification des demandeurs de passeports. Les agissements décriés ont permis d’établir, selon lui, trois titres de voyages à l’étranger, cinq passeports à des personnes ayant une double nationalité.

Cameroun : voici la nouvelle procédure d’obtention du passeport-biométrique

La Délégation générale à la sureté nationale vient d’édicter un nouveau procédé de délivrance des visas. Il inclut des formalités en ligne et un paiement électronique.

 

Il n’y a pas que le coût du passeport qui va changer dès le 1er juillet 2021 (désormais 110 000 FCFA et non plus 75 000 FCFA). La procédure aussi. Dorénavant,  quatre étapes sont à franchir au niveau de la DGSN pour se procurer ce document de voyage.

La première étape consiste au  pré-enrôlement en ligne. Précisément l’ouverture en ligne du dossier par le demandeur sur le site internet de la DGSN. Ensuite le paiement électronique des frais de délivrance du passeport, soit par Mobile money, Orange Money ou carte de crédit. Et enfin la prise de rendez-vous pour l’enrôlement.

La deuxième étape est l’enrôlement physique dans un centre au choix du demandeur: Ouverture et vérification du dossier soumis en ligne, avec les originaux des pièces exigibles; Prise de paramètres (photo, empreintes et signature) et scan des pièces ; Approbation des informations et validation; Remise d’un récépissé au demandeur.

L’étape 3, c’est la production du passeport. Après l’enrôlement, s’il n’y a pas de rejet, le document est produit en 48h. Si rejet, le demandeur est notifié par mail et sms, précise la DGSN.

Enfin, l’étape 4 est le retrait. Une fois le passeport produit, le demandeur est notifié par sms et mail. Arrivé sur le lieu du retrait, la police procède à la vérification d’identité puis à la remise du document au demandeur. Suivant la nouvelle donne, le retrait du passeport sera possible par un tiers, à condition que ce dernier détienne une procuration dûment légalisée.

La nouvelle procédure de délivrance de passeports doit relever le défis de la sécurité, pour échapper à la cybercriminalité. La DGSN doit avoir un site responsive, cet à dire facilement accessible, adapté à la taille de l’écran de l’appareil utilisé (ordinateur, tablette, smartphone, etc). Ceci pour une meilleure efficacité.

Yaoundé : deux nouveaux postes de police pour renforcer la sécurité autour de Bastos et Tsinga

Construits par la Communauté urbaine de Yaoundé (CUY), ils ont été remis à la Délégation générale à la sureté nationale (DGSN) le 12 décembre 2021.

Situés au lieu-dit Rond-point Bastos et à Tsinga près de la mairie de Yaoundé II, les deux postes de police ont été rétrocédés à la Dgsn vendredi dernier. Ils sont dotés chacun d’un bureau, des toilettes, des cellules…

Le maire de la ville Yaoundé,  Luc Messi Atangana,  indique que ce don vise à « contribuer à l’amélioration des conditions de travail des fonctionnaires de police.  Les travaux étant achevés, il ne restait plus que je remette les clés aux propriétaires. Une remise de clés qui vaut également transfert définitif de ces deux édifices au patrimoine de la police. »

Le patron de la police, Martin Mbarga Nguele, a dit sa gratitude pour ce don qui va surtout servir à renforcer la sécurité autour des quartiers Bastos et Tsinga qu’il présente comme des  « zones sensibles ». « Je demande aux bénéficiaires d’en faire bon usage en y installant une véritable police de proximité. La sécurité de ce secteur doit être renforcée », a-t-il instruit.

Le maire de la ville de Yaoundé annonce d’autres initiatives du genre, et dans bien d’autres secteurs de son territoire de compétence.

Cameroun : deux contacts pour connaître de la situation de délivrance de votre CNI

La Délégation générale de la sûreté nationale (DGSN) met à la disposition du public deux numéros whatsapp pour connaître de la situation de délivrance de votre CNI.

Il s’agit des numéros whatsapp 693 30 23 55 et 695 70 62 91. Selon les indications de la DGSN, il suffit de filmer votre récépissé et envoyer l’image à l’un des numéros whatsapp.

Après étude de la situation du requérant, il  pourrait recevoir l’un des messages suivant selon son cas : « votre carte est disponible et vous devez vous diriger au point d’identification correspondant à la délivrance de votre récépissé ; votre CNI est en cours de production et sera disponible dans les tous prochain jours ; vous êtes en situation de double identité alors vous devez recommencer le processus de votre identification en précisant votre demande au retour de l’identité première ; votre CNI ne peut être produite à cause d’informations erronées alors vous devez vous identifier de nouveau au point d’identification de votre choix ».

La Délégation générale de la sûreté nationale précise que ces numéros (693 30 23 55 et 695 70 62 91) sont uniquement whatsapp et ne reçoivent pas d’appels.

La mise à disposition de ces numéros visent certainement à limiter les foules de personnes dans les commissariat en leur évitant tout  aussi aux usager des déplacements inutiles. Elle est lancée au moment où la députée Rolande Ngo Issi du Parti Camerounais pour la réconciliation nationale vient de lancer l’opération : « Je veux ma CNI ». Pour s’insurger contre les défaillances dans la production des cartes d’identité.

L’ambassade du Cameroun en Turquie annonce la disponibilité de certains passeports

La représentation diplomatique a publié une liste de 37 personnes qui peuvent déjà récupérer leur précieux document

 

L’ambassadeur de la République du Cameroun en Turquie, Victor Tchatchouwo, a annoncé lundi, 26 octobre 2020, la disponibilité des “nouveaux passeports” de 37 personnes

Il a invité par conséquent à en faire un large relais auprès de la communauté camerounaise en Turquie.

La disponibilité des passeports dans les représentations diplomatiques du Cameroun sonne généralement comme une bonne nouvelle pour les demandeurs; de nombreuses ayant souvent été obligées de se rendre au Cameroun pour le suivi du fait de la lenteur et des blocages dans les procédures. 

Le Délégué général à la sûreté nationale du Cameroun (DGSN), Martin Mbarga Nguele, a annoncé en septembre la signature d’un contrat de 10 ans avec le consortium germano-portugais Incm-Augentic pour la production des titres d’identité. A la faveur de la signature de ce contrat, le DGSN a promis que les demandes de passeport des Camerounais de la diaspora seront traitées dans un délai de 48 heures, et en 24 heures pour ceux installés au Cameroun, dès 2021.

Cameroun : l’artiste Maalhox le Viber interpellé dans une rafle de la police à Yaoundé

La scène s’est produite ce 27 juin au quartier Obili où la police effectuait une opération de rafle des citoyens sans carte nationale d’identité.

Dans une vidéo qui fait le tour des réseaux sociaux, l’artiste camerounais Maalhox est perçu parmi la centaine des personnes interpellées ce matin au quartier Obili. La police y effectue une opération de surveillance des Cartes nationales d’identité sous la houlette du Délégué régional à la Sûreté nationale.

L’opération est consécutive  à l’explosion de deux engins explosifs dans la nuit du 22 au 23 juin dernier dans la capitale du pays.

Depuis cette nuit, les Forces de l’ordre effectuent des fouilles dans certains quartiers tels que Melen, Obili,  Etoudi et Emana.

Sur la voix publique et dans le fond des quartiers, les personnes sans CNI ou jugées suspectes sont interpellées et conduites au commissariat pour être entendues.

Ci-dessous la vidéo de l’interpellation de l’artiste sous les acclamations des autres citoyens retenus par la police.

 

Cameroun : le gouvernement annonce la traque des hôpitaux qui commercialisent le Test rapide de COVID-19

Le ministre de la Santé publique avise qu’un contrôle mixte constitué des éléments de son département et ceux de la Délégation générale à la Sûreté nationale procédera à la traque des formations hospitalières contreventes.

« Il m’a été régulièrement porté à mon attention que des formations sanitaires publiques et même privées, ainsi que des équipes de Wash, procèdent en dépit des instructions sur la gratuité des services liés à la pandémie du COVID-19, à la vente des tests de diagnostic rapide », dénonce le ministre de la Santé dans un communiqué de presse signé du 22 juin dernier.

Le Dr Manaouda Malachie réitère la gratuité des tests de diagnostic rapide. Il fait savoir qu’une brigade mixte constituée des équipes de son ministère et de la Délégation générale à la Sûreté nationale vont procéder  à des contrôles. Afin de traquer tous les contrevents. Aussi, compte-t-il sur les dénonciations de la population  pour garantir la gratuité des services.

Le ministre, rappelle que les points de dépistage rapide du diagnostic de COVID-19 sont accessibles dans les différents districts de santé.

Cameroun : la police sur traces d’un cabinet de trafic des passeports basé en France

La cheffe de la Division communication de la DGSN (Délégation générale de la sûreté nationale), informe l’opinion que, depuis la semaine dernière, une enquête est en cours, pour démêler les écheveaux de cette affaire.

Un Cabinet  parisien « Agrée et Assermenté » pour la facilitation de l’obtention des passeports camerounais, opèrerait dans l’illégalité selon un communiqué de la division communication de la police camerounaise publié le 17 juin 2020. Le cabinet en question exigerait  300 € (195 000XAF),  soit davantage que les frais exigibles à l’établissement normal d’un passeport, au motif de les élaborer en moins d’un mois.
La réaction de la Délégation nationale à la sûreté nationale (DGSN) découle d’une  vidéo en circulation sur la toile.   » qu’il soit relevé que depuis la semaine dernière, une enquête est en cours, pour démêler les écheveaux de cette affaire qui fait le buzz », informe le divisionnaire Joyce Mandeng.
La cheffe de la Division communication de la DGSN assure  aux camerounais vivant à l’étranger que : « en dépit de ce que depuis le début de l’année la Sûreté Nationale ait connu des perturbations dans la production des passeports, dues au changement d’opérateurs, des mesures internes ont été prises pour décanter la situation de tous les passeports en instance, notamment les cas dits de la diaspora« .
Elle conclut son communiqué en signifiant que : « instamment, nous nous acheminons vers la résolution formelle de cet écueil d’autant plus qu’une short list d’opérateurs a d’ores et déjà été arrêtée. D’ailleurs, dans un futur proche, un système informatique hyper sécurisé sera mis en place pour faciliter davantage l’obtention du passeport, que ce soit en ligne ou de manière physique.« 

Cameroun: Basile Atangana Kouna interdit de sortir du territoire

La Direction générale de la sûreté nationale appelle les chefs de postes de frontières, des aéroports et les dix délégués régionaux à la sûreté nationale à veiller à l’application de cette décision.

L’ancien ministre de l’Eau et de l’Energie, est frappé d’une interdiction de sortir du Cameroun depuis le 08 mars. La  Direction générale de la sûreté nationale (Dgsn)  a pris la même décision à l’encontre de l’ex secrétaire d’Etat auprès du ministre des Travaux publics, chargé des routes, Louis Max Ohandja Ayina.

Le passeport de Basile Atangana Kouna lui avait été retiré au lendemain de la publication du décret par lequel le chef de l’Etat avait fait sortir ce ministre du gouvernement. le 02 mars, Basile Atangana Kouna cédait son siège à Monsieur Gaston Eloundou Essomba. Il a quitté le gouvernement au moment où se discute encore le renouvellement anticipé de la concession d’Eneo, et au moment où la société Camwater retrouve les compétences pour la distribution de l’eau potable au Cameroun.

Selon la presse locale, cet ancien ministre aurait été tenté de sortir du pays le 7 mars dernier, à bord d’un avion de la Turkish airlines. Il en aurait été empêché par des éléments des forces de sécurité.

 

 

Cameroun : la lettre d’excuse des enseignants grévistes

Une correspondance manuscrite signée de 51 personnes se présentant comme des enseignants désolidarisés du « Nouveau collectif des Enseignants indignés du Cameroun » a été adressée au Délégué général à la Sûreté nationale.

Les enseignants entrés en grève et interpellés le 27 février ont été libérés vendredi dernier. Il le fallait bien, non seulement pour participer à la concertation avec l’ancien ministre des Enseignements secondaires, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, mais aussi pour lever le mot d’ordre de grève. Dans quel contexte ont-ils été libérés ? Une lettre manuscrite des membres du « Nouveau collectif des enseignants indignés du Cameroun » y apporte une ébauche de réponse.

En effet, le 01er mars, 51 personnes ont rédigé un courrier à l’attention du Délégué général à la Sûreté nationale, avec pour objet « Mea culpa ». En substance, ces personnes, qui se présentent comme des « enseignants désolidarisés du Mouvement « Nouveau collectif des Enseignants indignés du Cameroun », reconnaissent avoir mal agi. Les 51 signataires de la lettre formulent eux-mêmes les faits qui leur sont reprochés : «Absence dans nos postes de travail respectifs ; désinformation de l’opinion publique nationale et internationale au sujet du nombre d’enseignants interpellés qui sont au nombre de 56 (49 hommes et 07 femmes) au lieu de 300 tel que relayé dans les réseaux sociaux ; diffamation des membres du CEIC et du gouvernement à propos des prétendus 23 millions et une voiture reçu par chacun des membres du collectif sus-évoqué ; trouble à l’ordre public… ».

A la lecture de ces griefs, les 51 signataires de la lettre adressée au DGSN négocient leur libération contre une résolution : « Nous nous engageons sur l’honneur de nous désolidariser du mouvement « NCEIC » et de ses activités, notamment à leurs travaux  sur les plate-formes (Facebook, whatsapp). Ils n’ont pas dû s’arracher les cheveux pour tenir leurs engagements. Le lendemain de la signature de ladite lettre, le « NCEIC », en levant son mot d’ordre de grève, il a pris l’engagement « de mettre fin, à compter de ce jour [01er mars 2018, Ndlr], à l’existence du Nouveau collectif des enseignants indignés du Cameroun ; de fermer tous les comptes Facebook et whatsapp ».

Primes dues aux policiers: le malaise refait surface

Neuf milliards de Francs CFA alimentent la colère des policiers astreints à des postes fixes à travers le Cameroun

« Est-ce normal de guerroyer pour entrer en possession de nos primes? Quel est ce type de comptabilité qui n’obéit à aucune lisibilité, à aucune traçabilité? » Plus qu’une grande fresque échevelée ou un petit traité sur le malaise actuel dans la flicaille du pays, ces mots prononcés ce 14 septembre 2016 par un élément du Groupement mobile d’intervention (GMI) de Yaoundé, proposent une lecture irrévérencieuse de la situation.

Depuis près de trois mois, une chronique amère se déploie en silence parmi les policiers astreints à la garde de certains édifices publics, privés et parapublics du Cameroun. Autour du thème « primes dues aux policiers », gardiens de la paix et inspecteurs (tous grades confondus) piaillent une triste litanie chaque jour. Celle-ci enchaîne colère, révolte, ennui et surtout un désir d’en savoir plus sur la trajectoire prise par les paiements supposés être reversés à la Délégation générale à la Sûreté nationale (DGSN). Le trait schématique de cet ensemble appelle au secours le président de la République. « En sa qualité de chef de toutes les unités de la police camerounaise, c’est lui qui peut nous sortir de cette injustice », espère sous anonymat, un inspecteur de police de premier grade.

Retour en surface
L’affaire qui revient se greffer à l’ambiance dans les rangs des «fonctionnaires-cerbères» a une origine: 09 milliards de primes impayées. « C’est ce pactole que nous réclamons. Nous n’avons perçu que quatre mois de primes sur les neuf gelés par on ne sait qui! », Renseigne un élément en poste devant une agence de téléphonie mobile à Yaoundé. A décrypter les mots captés auprès de ses collègues, la DGSN a effectué un paiement à la mi-juin 2016. Mais, les sommes déchargées à cette occasion-là n’ont pas contenté pleinement tout le monde. « Juste un menu fretin, variant entre 100 000 et 136 000 francs CFA ; soit des mensualités arbitrairement situées entre 25 000, 32 500 et 34 000 francs CFA. En violation du dispositif réglementaire en matière des missions de sécurisation des édifices privés dans le pays », apprend-on.

A cette énumération, aucune perspective brillante ne se dessine. Selon un duo de policiers postés devant une agence Express Union de la capitale, l’épuration des 09 milliards de francs CFA semble ne pas préoccuper « en haut lieu ». Aujourd’hui, les flics tendent à leur hiérarchie un bien triste miroir, dans lequel déferlent des promesses trahies. « Lorsque nous passions à la caisse en juin dernier, on nous a promis un autre payement en septembre de cette année. Et voilà, nous y sommes et toujours rien », grommèle un gardien de la paix major.

Cadre règlementaire
D’où la colère actuelle. Labellisée « juste répartition des primes! », celle-ci est appuyée par la conviction que la présence des fonctionnaires de police à des postes fixes est bel et bien payée. Elle fait d’ailleurs l’objet d’une règlementation. Un arrêté du délégué général à la sûreté nationale fixe les modalités de répartition des sommes générées par ces services.

Selon ce texte, la grille de répartition de cet argent est claire: 50% reviennent au policier affecté dans un poste fixe, le reste est réparti entre la DGSN et l’unité à laquelle appartient l’élément. « Jusqu’ici, murmure un inspecteur de police de 1er grade, nous avons accepté, bon gré mal gré, ce qu’on nous donne. Maintenant, l’heure est venue pour enfin réclamer le respect d’une répartition simple et saine des primes ». Selon nos informations, la grogne cherche à s’inscrire dans la durée. Elle aurait déjà des relais parmi les douaniers et des gendarmes. Avant un second round à l’Assemblée nationale et au Sénat.

Droit de savoir
Postés devant les micro-finances, banques, agences de transfert d’argent, casinos et boîtes de nuit, les agents de police rencontrés sont unanimes: la rétribution de leurs dus est pour le moins obscure. Tout aussi obscure est la position de la DGSN sur le sujet. Dans cette institution publique, la presse fait face à des propos rageurs. L’abdication à en parler ressemble à un puits sans fonds. Tout au plus ici, on revendique avoir levé de l’argent (sans en donner ni le montant ni la date, NDLR) et on soupçonne quiconque de regarder le magot d’un il gourmand: « Vous voulez votre part sur çà? En quoi une affaire de policiers vous concerne-t-elle ? », entend-on.


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La nouvelle carte d’identité présente « des avancées sécuritaires significatives » (Gemalto)

La multinationale de droit néerlandais présente les spécificités du nouveau système d’identification sécuritaire du Cameroun

Gemalto, leader mondial de la sécurité numérique, apporte son soutien à la Délégation Générale à la Sûreté Nationale (DGSN) du Cameroun dans sa lutte contre la fraude et la contrefaçon avec le déploiement de Sealys Color in PC pour les cartes d’identité électroniques (eID) en polycarbonate, une première en Afrique. Cette approche innovante consiste à graver au laser des photos couleur haute résolution dans le corps de la carte Sealys Premium PC afin de permettre au Cameroun de bénéficier des avantages d’une pièce d’identité incontestable pour ses quelque 20 millions de citoyens. Gemalto contribue également à la modernisation des titres d’identité du pays avec sa solution d’enrôlement Coesys, sa plateforme Coesys Issuance de personnalisation qui met en uvre la technologie de gravure au laser couleur ainsi que des terminaux de vérification des cartes d’identité.

La carte Sealys Color in PC de Gemalto offre à la DGSN (Délégation générale à la sûreté nationale) des avancées sécuritaires significatives par rapport aux solutions imprimant simplement les photos à la surface de la carte. Cette image inviolable combinée à l’empreinte digitale du titulaire sont numérisées dans le microprocesseur embarqué. Une série d’éléments de sécurité visibles et invisibles augmentent encore la protection du document. Le corps de la carte, entièrement constitué de films de polycarbonate, garantit une durée de vie minimale de dix ans avec une exceptionnelle résistance aux températures extrêmes et à l’effort mécanique.

Grâce à son programme complet de formation, de maintenance et de transfert de connaissances, Gemalto permettra à la DGSN d’exploiter en toute autonomie le système entièrement intégré. La DGSN sera ainsi en position de prendre complètement en charge l’enregistrement des citoyens et la délivrance des cartes eID personnalisées, puis de les vérifier à l’aide des terminaux fournis.

«Gemalto est le partenaire idéal pour nous aider à réaliser nos objectifs ambitieux. La solution complète nous donnera toute la flexibilité et l’autonomie nécessaire pour gérer et exploiter en interne notre nouveau programme national de cartes d’identité électroniques», s’est félicité Martin Mbarga Nguele, Délégué général à la Sûreté nationale. «L’établissement et la vérification de l’identité de chaque citoyen est au c ur d’un État prospère et sûr, et nous sommes certains que cette solution nous permettra d’atteindre cet objectif stratégique essentiel.»

«Avec le premier déploiement de Color in Polycarbonate en Afrique, la solution choisie par la DGSN place le Cameroun à l’avant-garde des programmes de documents sécurisés dans le monde», a déclaré Frédéric Trojani, vice-président exécutif, Programmes gouvernementaux chez Gemalto. «C’est un saut technologique vers plus de sécurité et d’efficacité, mais aussi le fondement de la confiance sur laquelle une société et une économie modernes numériques peuvent être bâties. Avec ce nouveau contrat, Gemalto franchit le cap des 100 références en matière de programmes gouvernementaux.»

Gemalto est le leader mondial de la sécurité numérique, avec un chiffre d’affaires 2015 de 3,1 milliards d’euros et des clients dans plus de 180 pays. Présent dans 49 pays, Gemalto emploie plus de 14 000 personnes travaillant depuis 118 bureaux, 45 centres de personnalisation et de données et 27 pôles de Recherche et de Développement logiciel.

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Maroc: un Camerounais décède après extraction de la cocaïne de son estomac

L’interréssé est mort mercredi au centre hospitalier universitaire Ibn Rochd, à Casablanca, des suites d’un malaise survenu après le retrait de 100 capsules de cocaïne de son organisme

Un ressortissant camerounais âgé de 34 ans est décédé mercredi, 31 août 2016, après-midi au centre hospitalier universitaire Ibn Rochd, à Casablanca au Maroc, où il a été admis après l’extraction d’une quantité de cocaïne de son estomac.

L’intéressé avait été arrêté le 25 août à l’aéroport international Mohammed V en provenance de Sao Paulo (Brésil), suite à la détection par scanner d’une grande quantité de cocaïne, sous forme de capsules, dans son estomac. Ce qui a nécessité son placement sous contrôle médical à l’hôpital, a indiqué un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

Plus de 100 capsules de cocaïne ont été extraites de l’estomac du ressortissant camerounais qui a fait un malaise ayant entrainé son décès à l’hôpital, a ajouté la même source.

La dépouille de la victime a été déposée à la morgue pour les besoins de l’autopsie, tandis qu’une enquêté a été ouverte par la police judiciaire sous la supervision du parquet compétent.


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