Cameroun: intensifier la lutte contre les violences fondées sur le genre

C’est la toile de fond des discussions éducatives organisées le 7 mars dernier au centre de référence Chantal Biya.

Elles étaient au total 50 femmes venues de divers horizons. Toutes un point en commun, la célébration de la 37ème édition de la journée internationale, Jif dédiée aux droits de la femme.

Et c’est dans ce contexte que le Centre international de recherche Chantal Biya  la recherche sur la prévention et la prise en charge du VIH/Sida (CIRCB) leur a réuni autour du thème, ‘Lutte contre les violences basées sur le genre; élément clé pour réduire les disparités entre genres’.

Pour l’une des panelistes, Vivian Kendemeh, les violences faites aux femmes persistent encore aujourd’hui. Elle souligne que soient elles sont faites dans les lieux de services ou alors à la maison.
Pour sortir donc de ces maux, la féministe invite les femmes à veiller les unes sur les autres indiquant qu’un peut être en train de mourir dans le silence sous le prétexte de la soumission soit à son patron ou son époux.

Hors cela ne devrait plus faire partie de notre quotidien à cette ère. C’est en tout cas l’avis du Pr Alexis Ndjolo qui pensent que les hommes et femmes sont tous égaux et surtout complémentaires. Dans le cadre du travail, elle s’appuie sur l’exemple approximatif du CIRCB.

Au sein de la structure, 55% du personnel est essentiellement de la gente féminine et les femmes au sein de la structure sont élevées à des postes au même rang que les hommes.

Toujours pour ce qui est de l’égalité des genres, le Pr Alexis Ndjolo affirme que la notion d’égalité peut différer au niveau du comportement. Pour lui, il y a des situations où les femmes sont sous-estimées aux hommes et d’autres cas où elles sont surestimées face aux hommes.