Cameroun : des hommes armés tuent quatre personnes dont un employé de la société Pamol

Le carnage s’est produit le dimanche 17 septembre 2023 au sein de la compagnie agro-industrielle Pamol Plantation Plc dans l’arrondissement d’Ekondo Titi.

Deux hommes et deux femmes proches de la société industrielle Pamol ont trouvé la mort à Ekondo Titi, département du Ndian, région du Sud-Ouest. Ils ont été tués dans une attaque perpétrée par des hommes armés le week-end dernier, informe le quotidien The Guardian Post dans sa parution du 19 septembre 2023. Selon le journal, l’information est parvenue au public par le biais d’une communication du directeur de la société, Solomon Mbile Tapea, en date du 18 septembre dernier.

A la lecture de ce communiqué, il apparaît que dans la soirée du dimanche 17 septembre aux environs de 22h, un groupe de personnes armées et non identifiées a fait intrusion dans les camps I et IV de Pamol Lobe Estate, tuant quatre personnes. Les personnes tuées sont : l’employé Foin Ernest ; son fils Foin Marcel ; Tiah Rita et Sakwe Olga, des épouses respectives d’un travailleur à Lobe Mill et d’un autre travailleur retraité, précise le journal.

Dans cette région comme dans la région du Nord-Ouest voisine, les groupes séparatistes sévissent depuis 2016. Exerçant en bandes armées qui s’opposent à l’Etat du Cameroun et à son armée, ils prennent les populations civiles pour cibles. Les employés des entreprises locales, les fonctionnaires en service dans ces deux régions, les parents, les élèves ou les enseignants qui bravent les villes mortes ou l’interdiction d’ouverture des écoles sont pris pour cible.

Cameroun-crise anglophone : début des travaux sur le tronçon Kumba-Ekondo Titi

Les travaux confiés au Bataillon d’Intervention rapide (BIR) ont démarré le 4 novembre 2022.

Le Bataillon d’intervention rapide a demarré les travaux sur le tronçon Kumba-Ekondo Titi le novembre dernier.

Les travaux en cours sur le terrain consistent au dégagement des emprises et au maintien de la circulation. Le projet de construction de la route Ekondo Titi-Kumba, dans la région du Sud-ouest, faisait partie du volet routier du Plan d’urgence triennal.

La route Kumba-Ekondo Titi fait partie des projets routiers (Babadjou-Bamenda, Ring-Road) localisés dans des zones en crise et qui ont connu de nombreuses péripéties dans le cadre de leur éxécution. Engagé dans ce chantier depuis 2016, le tunisien Sourobat a arrêté brusquement les travaux en 2018. C’était à la suite de la mort de Khaled Tinsa, l’un de ses ingénieurs.

A la faveur d’une décision du Chef de l’Etat, les travaux seront donc réalisés par le BIR, appuyé par une équipe d’ingénieurs du Ministère des Travaux publics. Le coût prévisionnel des travaux est de 40 601 372 000 F CFA, Budget MINTP, exercices 2022 et suivants.

Le projet a pour objectifs, la construction d’une route de 60 km, y compris la réalisation des aménagements connexes. L’axe Ekondo Titi-Kumba, d’une longueur de 60 kilomètres, est d’une importance capitale, tant sur le plan social, sécuritaire qu’en ce qui concerne le volet économique. Il s’agit en effet d’une section importante pour la viabilité de cette partie du pays, faisant partie de l’axe Loum – Kumba – Ekondo Titi – Mundemba – Akwa – Frontière Nigéria.

Cameroun : début des obsèques du sous-préfet d’Ekondo Titi assassiné

Thimotée Abola tué avec six de ses compagnons le 02 mars 2022 par les milices sécessionnistes, entame son dernier voyage ce vendredi 06 avril 2022.

Arraché brutalement à la vie par un engin explosif déposé par les ambaboys, le sous-préfet d’Ekondo Titi, Thimotée Aboloa est dès ce vendredi sur le chemin d’éternité. Son dernier voyage a débuté ce 06 avril par la levée de sa dépouille à l’Hôpital général de Yaoundé. La cérémonie s’est déroulée en présence  du ministre de l’Administration territoriale Paul Atanga Nji, des gouverneurs du Sud-Ouest Bernard Okalia Bilai, du Centre Naseri Paul Bea, des préfets, sous-préfets, ainsi que les membres de sa  famille.

Thimothée Abola est l’un des responsables de l’Etat assassinés dans une voiture piégée mercredi 02 mars 2022. Le drame est survenu sur la route reliant les localités de Lobe et Bekoura dans dans l’arrondissement d’Ekondo Titi, région du Sud-Ouest Cameroun. Cette attaque avait coûté la vie à sept personnes dont le maire de la ville Nanji Kenneth, Ebeku William, président de la section du RDPC, l’adjudant Akono, Meh Stanley, le chauffeur.

Selon le préfet du département du Ndian, Gilbert Guibai Baldena, le convoi du maire et du sous-préfet était en tournée socio-économique. Sur le chemin, leur véhicule a roulé sur un engin explosif autour de Bekoura, localité située dans l’arrondissement d’Ekondo-Titi.

Cameroun : l’Assemblée nationale adoube Samuel Eto’o et Rigobert Song

C’est par la voix de l’honorable Laurentine Nkoa Fegue épse Mbede, doyenne d’âge, que les députés ont loué le succès éclatant de la Can 2021, tout en félicitant les anciens Lions devenus managers.

Quand les exploits sportifs résonnent jusqu’à l’hémicycle de l’Assemblée nationale du Cameroun ! C’est bien parti pour la première session ordinaire de l’année législative 2022 à l’Assemblée nationale du Cameroun. Les députés sont réunis depuis 11h ce vendredi 11 mars 2022 à l’hémicycle du Palais des Congrès de Yaoundé.

Comme le prévoit le règlement intérieur de la Chambre basse du Parlement, la plénière d’ouverture est conduite par la doyenne d’âge qui est actuellement le député Laurentine Nkoa Fegue, Epse Mbede.

Dans son discours d’ouverture de la session, l’élue du peuple a porté la voix des députés pour adresser les félicitations à deux personnalités du milieu sportif camerounais. Il s’agit de Samuel Eto’o Fils, pour son élection à la  tête de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), le 11 décembre 2021. Il s’agit aussi de Rigobert Song Bahanag, ancien capitaine des Lions indomptables, nommé entraîneur sélectionneur de l’équipe nationale de football senior le 28 février 2022.

Au nom de la Chambre  entière, la doyenne d’âge a salué en amont la réussite de l’organisation par le Cameroun de la Coupe d’Afrique des nations. Le pays de Paul Biya a accueilli la CanTotalEnergies 2021 du 09 janvier au 06 février 2022. Pour l’honorable, l’organisation de cet événement sportif continental a connu un succès total, de quoi rendre hommage au chef de l’Etat.

« Pari tenu, succès total ! Monsieur le président de la République, Excellence M. Paul Biya, les Camerounaises et les Camerounais se souviendront de vous comme étant non seulement le principal artisan de cet éclatant succès mais aussi comme étant le chef d’Etat qui contre vents  et marées, affronta les bourrasques des ennemis du Cameroun ; ce chef d’Etat qui aura réussi la plus belle Can jamais organisée jusque-là en terre africaine», a lancé la doyenne.

Par la même occasion, l’Assemblée nationale a salué le succès de la célébration de la 56è édition de la fête de la jeunesse le 11 février 2022, celle de la 37è édition de la journée internationale de la femme le 08 mars dernier. Rentre également dans ce chapitre, la tenue au Palais des Congrès de Yaoundé du 19 au 27 février 2022 du 8è Salon de l’entreprise, de la PME et du partenariat (Promote).

En observant une minute de silence, la chambre basse a salué la mémoire du sous-préfet, du maire d’Ekondo Titi et de leurs collaborateurs assassinés le 02 mars derniers par des sécessionnistes. Une manière aussi pour la représentation nationale de fustiger cet autre acte barbare.

Cameroun : le Sous-préfet et le maire d’Ekondo Titi décèdent après l’explosion d’une mine

Le convoi des deux autorités administratives a roulé sur cet engin posé par des sécessionnistes ambazoniens.

Selon certaines sources, la scène s’est produite aux environs de 11H30 ce mercredi 2 mars 2022. La ville côtière d’Ekondo Titi, département du Ndian dans la région du Sud-Ouest a vu disparaître ses deux de ses autorités administratives.

Son Sous-préfet, Timothée Aboloa ainsi que son maire, Nanji Kenneth ont perdu la vie après une embuscade tendue par des séparatistes ambazoniens.

« Le convoi du maire et du sous-préfet était en tournée socio-économique lorsque leur véhicule a roulé sur un engin explosif autour de Bekora, localité située dans l’arrondissement d’Ekondo-Titi », indique le préfet du département du Ndian, Gilbert Guibai Baldena.

« Il y a eu six morts dont le sous-préfet, le maire, le chauffeur et des militaires », ajoute le préfet.

Engin explosifCes derniers auraient posé un mines sur le chemin qu’allait parcourir le véhicule du Sous-préfet. Se trouvait aussi dans le convoi, Ebeku William, président de la section du RDPC, l’adjudant Akono du bafumar sécurité et Meh Stanley, le chauffeur.

Les ambazoniens ne sont pas à leur premier forfait avec l’utilisation des mines. Ils avaient déjà utilisé ce même moyen au Nord-Ouest pour s’en prendre aux militaires du Bataillon d’intervention rapide, Bir.

 

Cameroun : l’ONU condamne le meurtre de quatre élèves et un enseignant par des hommes armés dans le Sud-Ouest anglophone

Le Coordinateur humanitaire des Nations Unies au Cameroun a condamné, vendredi, les violences meurtrières contre le secteur de l’éducation mercredi matin dans la région à majorité anglophone du Sud-Ouest.

« Le Coordinateur humanitaire, Matthias Naab, a souligné dans un communiqué que les attaques contre les écoles, les enseignants et les enfants constituent de graves violations du droit international des droits de l’homme et du droit à l’éducation », a déclaré lors d’un point de presse à Genève, le porte-parole adjoint du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), Jens Laerke, insistant sur la reddition des comptes pour « tous les auteurs de ces actes odieux ».

Une attaque sanglante a été perpétrée, mercredi, par des hommes armés non identifiés contre un lycée bilingue public dans la localité d’Ekondo Titi, située dans le département de Ndian. L’attaque a entraîné la mort de quatre élèves âgés de 12 à 17 ans ainsi que d’un enseignant. Plusieurs autres élèves et enseignants ont été blessés.

Depuis le début de la crise anglophone fin 2016, les écoles sont fréquemment ciblées dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun par des hommes armés.

Le 24 octobre 2020, une attaque similaire contre une école à Kumba dans le Sud-Ouest avait fait au moins huit morts et une douzaine de blessés.

Selon l’ONU, les étudiants, les enseignants, les autorités scolaires et les installations scolaires ont été ciblés par des incendies criminels, des meurtres et des mutilations.

Les enseignants et les étudiants sont fréquemment victimes d’enlèvements.

En juin dernier, des élèves et des examinateurs participant à l’examen du certificat général d’éducation ont été attaqués par des groupes armés non étatiques dans plusieurs localités.

Fin octobre encore, des partenaires humanitaires ont signalé l’enlèvement de trois enfants qui se rendaient à l’école à Mulang, dans la région du Nord-Ouest. D’autres enlèvements ont été signalés dans cette région, dont les enfants sont toujours en captivité.

Les engins explosifs improvisés sont également fréquemment utilisés par les groupes armés non étatiques. Le 10 novembre, de tels engins ont blessé une dizaine d’étudiants dans l’amphithéâtre de l’université de Buea, dans la région du Sud-Ouest.

Face à cette insécurité, deux écoles sur trois dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest restent fermées, privant 700.000 écoliers d’éducation.

« L’accès humanitaire à travers les régions est sévèrement entravé par l’insécurité », a conclu M. Laerke.

Cameroun : un enseignant et trois élèves tués dans l’attaque d’une école à Ekondo Titi

Le Lycée bilingue d’Ekondo Titi, dans le Sud-Ouest a reçu ce matin du 24 novembre 2021, la visite armée d’un groupe d’assaillants armés qui ont par ailleurs fait plusieurs graves.

Joint au téléphone par la rédaction anglaise de journal du Cameroun.com, le sous-préfet d’Ekondo Titi dans la région du Sud-Ouest , Timothé Aboloa, confirme qu’il y a eu  quatre morts.

Le bilan fait état d’un enseignant de français  (Celestina Fien) et trois élèves tués  (Emmanuel Orume 12 ans, Joyceline Iken 16 ans, Kum Emmanuel 17ans). Deux élèves sont gravement blessés, dont  l’un à l’article de la mort.

Selon la journaliste Mimi Mefo, les élèves étaient la cible principale des assaillants.  L’attaque se serait produite au moment où les élèves étaient au rassemblement comme tous les matins avant le début des cours.

La journaliste alerte que d’autres institutions de la ville pourraient également être attaquées par la suite.

Crise anglophone : un chef traditionnel tué dans le Sud-Ouest

Le chef du peuple Balondo, dans le département du Ndian, a été abattu dimanche par des hommes armés non identifiés.

Le chef traditionnel Itoh Esoh a été brutalement tué dimanche matin à Ekondo Titi devant l’église dans laquelle il prenait part au culte dominical. Les assassins ont pris la fuite après l’avoir criblé de balles. Des sources locales affirment que la situation a créé une atmosphère tendue dans cette localité du Sud-Ouest.

L’assassinat du chef Itoh Esoh, ancien président du conseil d’administration de la Palm oil plantations Limited (Pamol) et ancien président de la Conférence des chefs traditionnels du Sud-Ouest est le dernier d’une série d’atrocités visant les dirigeants traditionnels des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun.

Il y a deux semaines, sept dirigeants traditionnels du Fako ont été libérés après que l’un d’entre eux a été retrouvé mort. Ces chefs traditionnels ont été reçus par le ministre de l’Administration territoriale mais n’ont fait aucune déclaration publique depuis leur sortie de captivité.

Crise anglophone : 15 sécessionnistes présumés tués à Ekondo-Titi

Les concernés faisaient partie d’un groupe qui a attaqué, mercredi, un poste avancé de l’armée camerounaise dans le village  de Moundogo. Sept marins ont été blessés.

Les militaires camerounais ont tué, mercredi, quinze sécessionnistes présumés. Ceux-ci ont participé à l’attaque du poste avancé de l’armée à Moundogo, dans la commune d’Ekondo-Titi (région du Sud-Ouest) aux environs de 17h, le mercredi 28 mars 2018. Huit armes de chasse et trois kalachnikov ont été repris à la bande armée.

De son côté, l’armée camerounaise a enregistré sept blessés, notamment cinq matelots de première classe, un quartier-maître  (équivalent de caporal dans l’armée de terre) et un premier maître (major). Ceux-ci ont été transférés à Buea ce jeudi pour  des soins médicaux. Ils ont, pour l’essentiel, reçu des balles au niveau des bras et des genoux. Deux de ces soldats sont dans un état critique. Du sang leur a été transfusé ce jeudi 29 mars.