Cameroun : une autre élève publie des sextapes d’elle et son prof

Une autre affaire de sextape défraie la chronique au Cameroun.  Il s’agit d’images choquantes d’une élève du collège Shakespeare de Yaoundé et de son professeur de mathématiques.

Pour la petite histoire, la jeune fille pensait entretenir une relation amoureuse avec son professeur qui lui aurait promis de faire d’elle sa seule et unique femme. Mais la pauvre élève finit par découvrir que son prof était marié.

« Une élève poste ses ébats sexuels avec son enseignant de mathématiques. Elle s’appelle Mbango Ayassa Jeanne Thérèse, élève en classe de première au collège Shakespeare de Yaoundé. Elle a décidé de poster ses ébats sexuels avec son professeur de mathématiques le nommé Tadefo Tchounko Boniface simplement parce que la femme de l’enseignant lui a adressé des menaces par téléphone », apprend-on d’une source.

Rappelons qu’une affaire de sextape a éclaté au Collège Bilingue Frantz Fanon de Nkoabang il y a quelques semaines seulement. L’affaire implique un enseignant accusé d’avoir entretenu des relations sexuelles avec son élève. Le Collège Bilingue Frantz Fanon de Nkoabang ayant appris la scène de la triste réputation, va prendre des décisions idoines et sévères à l’encontre du fautif.

Selon un communiqué du Collège Bilingue Frantz Fanon de Nkoabang, il s’agirait de Mvondo Ndjock Éric, professeur de mathématiques au sein de l’établissement. L’annonce de sa radiation a été rendue publique du côté de la communauté éducative. On en vient à souhaiter que les mêmes mesures soient prises à l’encontre du prof de mathématiques du Collège Shakespeare de Yaoundé.

Cameroun-Bafoussam : fin de cavale de l’élève qui a poignardé à mort son camarade

Le jeune Ghoda François Xavier revenait de l’école aux environs de 10h lorsqu’il a trouvé la mort, brutalement  poignardé. L’agresseur a été arrêté ce mardi dans l’après-midi par les gendarmes.

Fin de parcours pour le jeune homme qui a poignardé son camarade de classe ce mardi 10 mai 2022 à Bafoussam, chef-lieu du département de la Mifi, région de l’Ouest Cameroun. Selon les sources sur place, le jeune homme a été arrêté en soirée par les éléments de la gendarmerie.

 En effet, le jeune Ghoda François Xavier revenait de l’école aux environs de 10h lorsqu’il a été brutalement tué au poignard par ses agresseurs. Grièvement blessé et évacué dans un centre de santé du quartier Bamendzi à Bafoussam, il succombera à ses blessures en dépit des efforts du personnel médical.

Ghoda François Xavier était âgé de 18 ans. Il était inscrit en classe de Lower 6 au lycée bilingue de Bafoussam. « Pour le moment, les réelles motivations des agresseurs qui lui ont ôté la vie restent un mystère», décrie nos confrères de Cameroon Tribune.

Cameroun-Ebolowa : un élève poignardé par son camarade au lycée technique

Après une banale dispute, un élève de 1ʳᵉ année électricité a poignardé son camarade ce jeudi 5 mai.

Une autre affaire de violence en milieu scolaire défraie la chronique au Cameroun. Les scènes de vidéos amateurs sont devenues virales sur la toile. On y voit une escouade de policiers recevoir des jets de cailloux, dans l’enceinte du lycée technique. Une autre vidéo rapporte que les camarades de classe de la victime, qu’on voit ramasser des morceaux de bois, avaient décidé de rendre eux-mêmes justiceDe sources concordantes, les forces de maintien de l’ordre ont finalement repris le contrôle au lycée technique de la ville dans l’après-midi de ce jeudi 5 mai.

Plutôt dans la journée, un élève a assené des coups de poignard à son camarade. Les causes de cette violente agression divergent. Dans cette restitution des faits, on apprend que celui qui a poignardé demandait à l’autre de lui rembourser une dette de 50 FCFA. Cette dispute a malheureusement dégénéré, car pour se faire justice, le créancier a grièvement blessé son camarade. « Il lui a ouvert le ventre puisque les témoins affirment qu’ils ont vu les intestins de la victime », précise l’inspecteur pédagogique interrogé par stopblablacam.com.

Ce n’est pas la seule version qui circule en ce moment. Une source proche du lycée technique d’Ebolowa, qui assure qu’elle a vécu la scène, raconte qu’il s’agit d’une histoire de vengeance. « Le jeune agresseur en voulait à son cousin et il est parti de chez lui avec un couteau. La victime a voulu séparer les deux frères et c’est lui qui a été poignardé ».

Il faudra donc encore attendre avant d’avoir la version officielle. Selon la CRTV, le gouverneur Felix Nguele Nguele s’est rendu à l’hôpital où a été conduit le jeune élève poignardé. D’après nos confrères de Cameroon Tribune, la victime a subi une opération chirurgicale pour retirer un morceau de couteau resté dans son ventre après le coup. Mais d’autres versions indiquent que le blessé serait passé de vie à trépas.

 

Cameroun : neuf mois de prison pour l’enseignant qui fouettait l’élève à la machette à Douala

Le tribunal de première instance de Douala-Ndogkoti a condamné l’enseignant mercredi 13 avril 2022, à neuf mois de prison ferme, pour actes de violences et de torture sur mineur.

L’enseignant filmé en février dernier fouettant un élève au tuyau et à la machette dans un établissement scolaire privé situé au quartier Bilongè, ville de Douala, n’a pas échappé à la condamnation. Neuf mois de prison ferme avec interdiction d’exercer le métier d’enseignant, constitue la peine qu’il doit à présent purger.

Cette sanction pénale est contenue dans le jugement du président du tribunal de première instance de Douala-Ndogkoti.

L’homme était poursuivi après la diffusion d’une vidéo de ses actes de violence et de torture sur les réseaux sociaux. Cette vidéo choquante le montre pendant qu’il fouette un élève qu’il a déshabillé, à qui il a versé du piment sur les fesses.

Son bourreau le bastonne à l’aide d’un tuyau, puis d’une machette. Il pose ensuite les doigts de l’infortuné sur la table avant de les cogner des coups de marteau. Cet ensemble d’actes a suscité l’indignation au sein de la communauté éducative au mois de février dernier.

Interpellé par les forces de maintien de l’ordre alors qu’il tentait de s’enfuir, cet enseignant a été confié à la justice. Les autorités ont ouvert une enquête.

Cet enseignant n’a pas été condamné seul. L’auteur de la vidéo a écopé de six mois de prison. L’établissement scolaire pour sa part doit verser une amende de 750 mille francs CFA à la famille de l’élève, rapporte nos confères de Koaci.

Cameroun-violences en milieu scolaire : que doivent faire les parents ?

L’Association nationale des parents d’élèves et enseignants des établissements secondaires du Cameroun appelle les parents à respecter trois devoirs.

Coups de poignards par-ci, bagarres par-là, échanges verbaux traumatisants, la communauté éducative est assiégée par la violence depuis quelques années. Dans des établissements scolaires du secondaire, les actes d’agression armée ou verbale s’accentuent au jour le jour. Malgré les efforts de sécurité déployés par les chefs d’établissements appuyés par les forces de maintien de l’ordre, la liste des victimes, enseignants et élèves s’allonge.

Le dernier cas est celui du Complexe scolaire Yona, où l’élève a poignardé son principal mercredi 06 avril 2022 mettant ses jours en danger.  L’incident  survient neuf jours après l’agression d’une surveillante par une élève au lycée bilingue de Nkol Eton (lundi 28 mars 2022).

Face à cette remontée des cas de violence, l’Association nationale des parents d’élèves et enseignants s’indigne. Dans une lettre adressée aux parents d’élèves en date du lundi 11 avril 2022, les membres de l’association condamnent les violences entre élèves et entre enseignants et élèves.

Ils interpellent les parents en les mettant face à leurs responsabilités. Selon eux, « pour avoir de bonnes familles, il faut avoir de bons enfants. La responsabilité de l’éducation non formelle repose sur  les parents de l’enfant. Vis-à-vis de leurs enfants mineurs, les parents doivent assumer plus que par le passé leurs(Ndlr) devoirs ». Il s’agit du « droit de garde », du « devoir d’éducation » et du « devoir d’entretien », peut-on lire dans la lettre.

En effet, par droit de garde, l’association entend que « les enfants doivent habiter dans la maison paternelle ou parentale. Ils doivent être à l’abri des intempéries, des bandits, de la prostitution, du vagabondage et de la délinquance ». Pour remplir leur devoir d’éducation, « les parents doivent inculquer les valeurs humaines de bienséance  d’une vie harmonieuse en société ».

Le devoir d’entretien « impose aux parents de veiller à l’alimentation des enfants que l’on a sous sa charge. Mais aussi les habits, les chaussures, les effets vestimentaires », explique l’association. Selon elle, l’amélioration de la société camerounaise ainsi que la maîtrise du phénomène de violence scolaire dépendent du respect de ces trois droits par les parents.

Cameroun-violence en milieu scolaire : un élève poignarde un directeur de collège

Le principal du Complexe scolaire Yona a reçu deux coups de poignard de l’un de ses élèves récalcitrants.

Encore du sang d’un enseignant sur les mains d’un élève à Yaoundé, capitale politique du Cameroun. Selon les informations qui circulent sur la toile et relayées par les médias, un collégien a poignardé le principal du Complexe scolaire Yona sis au quartier Nkolbisson ce mercredi 06 avril 2022.

Toujours de mêmes sources, l’élève est allé au bureau du responsable de l’établissement scolaire pour réclamer son blouson. Le vêtement a été confisqué par l’administration pour des  raisons d’indisciplines. Face au refus du principal de lui remettre son habit, l’apprenant aurait retiré le couteau de son sac avant de l’enfoncer dans le ventre, puis à l’épaule de l’enseignant.

Au terme de son forfait, le délinquant a tenté de prendre la fuite avant d’être rattrapé les conducteurs de motos. Selon des témoignages, il est entre les mains des éléments de la Brigade de gendarmerie de Nkolbisson. La victime quant à elle serait hors de danger et interné dans une formation sanitaire.

C’est au moins la deuxième fois en deux ans qu’un élève poignarde un enseignant dans ce même quartier de Yaoundé VI. L’on se souvient que le 14 janvier 2020, le professeur de mathématiques Djomi Tchakounte a rendu l’âme au Centre hospitalier universitaire de Yaoundé, après avoir été poignardé par son élève au lycée de Nkolbisson.

La scène de ce mercredi 06 avril 2022 survient à la suite d’une exclusion définitive infligée à une élève pour avoir battu une surveillante. La scène de violence a eu lieu lundi 28 mars 2022 au Lycée bilingue de Nkol-Eton, alors que l’enseignante tentait de récupérer le téléphone portable que l’élève tenait au mépris de l’interdiction instituée par le règlement.

Yaoundé: un élève poignardé à la sortie des épreuves sportives du probatoire

Bienvenu Messanga Mebara, élève au collège Kiatabala, a été poignardé par deux jeunes hommes en moto à l’entrée du lycée technique de Nkolbissong mardi

Bienvenu Messanga Mebara, âgé de 21 ans, a trouvé la mort le 19 avril 2016, à la sortie du lycée technique de Nkolbisson, dans l’arrondissement de Yaoundé VII, département du Mfoundi, où il venait d’achever le sport du Probatoire. La victime s’apprêtait à rejoindre son domicile accompagné de son frère cadet lorsqu’il a été stoppé dans sa marche par un adolescent qui l’accusait de l’avoir bastonné un an plus tôt. Le cadet reconnait les faits qui se seraient effectivement déroulés alors que Bienvenu Messanga essayait d’empêcher cet adolescent d’agresser un enfant.

Après avoir réussi à éviter deux fois une bagarre entre son cadet et l’adolescent cité, Bienvenu Messanga avait repris son chemin lorsque deux jeunes hommes arrivent en moto et lui assènent chacun un coup de poignard dans le dos. « Le poignard est resté planté la seconde fois. Il l’a retiré. Il s’est retrouvé à saigner abondamment et s’est rendu dans trois centres de santé avant son arrivée au Centre des urgences de Yaoundé », a indiqué la s ur ainée du défunt, Eleanor M.. Selon son témoignage la victime a été immédiatement conduite au bloc opératoire pour des soins nécessaires, avant de succomber à ses blessures quelques heures plus tard.


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Cameroun: un élève tente de tuer son surveillant général

Le concerné, 20 ans, élève en classe de premier F au collège protestant Thomas Noutong a été déféré mercredi devant le procureur de la République près les tribunaux d’instance de Bangangté

C. Nkuindjeu attend d’être fixé sur son sort, souligne le quotidien national édition du vendredi, 05 février 2016. Il a été déféré mercredi, 03 février 2016, devant le procureur général de la République près les tribunaux d’instance de Banganté. Une localité située dans la région de l’Ouest du Cameroun. Motif, tentative de meurtre.

Le garçon élève en classe de première F a tenté de tuer son surveillant général mardi, 02 février 2016, à l’aide d’une machette. La scène commence lorsque revenu au collège Thomas Noutong après un mois d’absence, C. Nkuindjeu va trouver son surveillant général, Rodrigue Nzouessa, et lui demande un billet d’entrée. Face à un refus ce dernier va intégrer de force sa salle de classe où le cours de technologie est en train d’être dispensé.

Informé de la situation Rodrigue Nzouessa intervient pour exiger du jeune homme qu’il rejoigne la porte. C’est alors que C. Nkuindjeu se saisit de la machette qu’il avait préalablement cachée derrière la porte de la salle de classe et porte un coup à son encadreur. Lequel atteint sa cible à la tête et le blesse grièvement.

Il a fallu l’intervention des forces de l’ordre pour que le garçon, qui s’est aussi rendu coupable du délit de fuite, échappe à un verdict populaire. En attendant d’être entendu devant la juridiction compétente en la matière, C. Nkuindjeu a été exclu de l’établissement, et son surveillant général continue de recevoir des soins médicaux.

Un rassemblement au college de la retraite à Yaoundé
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Rentrée scolaire à Douala: Le train est véritablement en marche

Bien que certains élèves traînent encore le pas, divers établissements ont effectivement ouvert leurs portes lundi matin

Leurs nouveaux cartables au dos, nouvelles tenues et nouvelles chaussures, c’est le sourire aux lèvres qu’ils ont, pour la plupart de ces petits des écoles maternelles et primaires, repris le chemin des classes ce lundi 05 septembre 2011 à Douala. Pour les uns c’est la fierté de retrouver des anciens copains que l’on n’a pas vu depuis trois mois, pour d’autres, la fierté de voir a quoi ressemble sa nouvelle classe. Mais si la joie est si visible sur les visages des tous petits, il n’en n’est pas de même pour leurs ainés du secondaire. Ici, les choses semblent plus sérieuses qu’on ne l’aurait pensé. Au Lycée d’Akwa par exemple, le portail était déjà fermé à 7 heures 45 minutes, à la grande surprise de Steve Fosso, qui comme ses nombreux camarades, a du passer toute la matinée hors de l’établissement. « Je suis arrivé en retard en me disant que pour la première journée ça ne devait pas être très strict. Mais avec l’arrivée du nouveau proviseur je constate que les choses ont beaucoup changé et qu’il faut arriver à 7h30 pourtant avant nous pouvions arriver à 8h. Donc aujourd’hui je n’ai pas pu entrer à cause du retard et parce que je ne suis pas coiffé».

La discipline pour servir la pédagogie
Dans les salles de classe, les enseignants étaient tantôt à dérouler le programme du cours, tantôt à faire des révisions et autre civilité avant d’entamer le programme, comme le laisse entendre Guy Bertrand Ngappe, enseignant de mathématiques dans ledit lycée : « Aujourd’hui nous allons procéder à la présentation des professeurs et des élèves, la présentation des programmes, des types de cahiers à utiliser ainsi que la présentation du contrat « Elève-Enseignant », à savoir ce que l’enseignant attend de l’élève et vice versa ». Et le proviseur, madame Madeleine Akono de confirmer l’effectivité de la rentrée dans son établissement. « La rentrée est effective au lycée d’Akwa, nous avons commencé par la levée des couleurs, présentation de tout le personnel et puis ce que nous appelons le contrat de performance avec les élèves, leur dire que c’est la discipline qui passe pour servir la pédagogie et que chaque enfant fasse déjà son crédo qu’il va être discipliné. Le matériel didactique a déjà été distribué, il est dans les salles de classe, de même que les listes actualisées après le passage de la commission de recrutement ».

La réussite c’est maintenant
Même élan de démarrage effectif dans les établissements privés de la ville, notamment au collège Libermann, où les responsables assurent que le train a effectivement démarré. D’ailleurs ici, les élèves reçoivent déjà les premiers cours. « Dès 7h30 les élèves étaient en classe pour suivre les premières instructions et ils ont eu les premiers cours juste après. Tout se passe bien jusqu’ici, tout le corps enseignant est en place. Pour les élèves la réussite c’est maintenant et nous plaçons l’année sous le signe de l’excellence. Cette excellence qui n’est pas qu’académique, mais aussi comportementale. L’élève au sortir de cette année scolaire au collège Liberman doit avoir une formation intégrale » déclare le père Saturnin Tsayem Dongmo, principal dudit collège. Seules les écoles maternelles et primaires affichaient encore un visage timide ce lundi 5 septembre et les premiers pointés du doigt sont les parents, « qui bloquent encore les enfants à la maison en se disant que les cours ne peuvent pas démarrer le premier jour de la rentrée » laisse entendre un enseignant. Il faut donc se détromper, car comme on dit, la réussite en fin d’année, pour les grands comme pour les petits, se prépare dès le premier jour de la rentrée. A bon entendeur.

La rentrée des classes était effective dans de nombreux établissements de Douala le 5 septembre
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Rentrée Scolaire 2011: Survivre aux élections et aux mauvais résultats

Difficultés financières, élections en perspective, spectre des mauvais résultats, l’année scolaire 2011 débute sur de nombreux challenges

Ce lundi 5 septembre 2011 est jour de rentrée scolaire au Cameroun. Les autorités la veulent effective, mais sur le terrain de nombreux aléas subsistent. Au Lycée de Nkoleton un quartier de Yaoundé la capitale du pays, on vit ces difficultés dès le premier jour. Si de nombreux élèves étaient présents très tôt le matin, plusieurs autres ne pourront débuter ni aujourd’hui, ni avant la fin de la semaine. Problème, la liste des nouvelles recrues n’est pas encore disponible. Une conséquence de la décision prise un mois plus tôt par le ministère des enseignements secondaires de geler les opérations de recrutement dans les établissements publics. Il fallait d’une certaine façon éviter une situation où les lycées se retrouvent en sur effectivité, du fait d’une allocation anarchique des places, a justifié Evelyne Ngolle, inspecteur générale au ministère des enseignements secondaires, dans un entretien accordé à la télévision nationale. Cette représentante du ministère le reconnait néanmoins, face au vrai problème qui est celui de la vente des places, l’administration seule n’y peu grand-chose. Il y a des parents qui bien que leurs enfants ne répondent pas aux critères, tiennent à ce que ceux-ci soient retenus dans un lycée précis, à la fin les responsables d’établissement subissent une telle pression qu’ils cèdent, explique-t-elle. Mais elle reconnait aussi que la demande en structure d’éducation croit plus que ce que l’Etat ne peut offrir. Presqu’un aveu d’échec, alors que sur les dix dernières années, la part de dépenses publiques réservées au secteur éducatif a toujours été proche du cinquième du budget de l’Etat.

Autre préoccupation pour les parents, le coût de la rentrée. Pour les plus nantis et aussi les moins nombreux, l’incidence financière de la rentrée scolaire est presque supportable. Pour les familles à revenus moyens, cela reste un parcours du combattant. Toujours au lycée de Nkoleton ce matin, une dame est inquiète. Sa fille est admise à y effectuer la sixième, mais elle n’a pas encore payé les frais d’inscription. Cette fois un des surveillants de l’établissement est indulgent. Vous pourrez toujours le faire d’ici la fin de la semaine, mais il faudra le faire ! lui répond Monsieur Baba. Les frais exigibles en eux même ne sont pas importants. Le gouvernement a fixé la somme à 7500 francs CFA pour le premier cycle. Mais sur le terrain les parents se plaignent. Les frais d’association de parents d’élèves(APE) sont exorbitants. Jusqu’à 20 000 FCFA dans certains établissements. A cela il faut ajouter d’autres exigences non définies. L’achat du savon, du papier hygiénique, les frais de formation en informatique, l’achat de l’uniforme de sport et bien d’autres. Au final une inscription revient à près de 50 000 FCFA par enfant. Et il faut y ajouter le prix des manuels scolaires, non subventionnés et qui change au fil des ans. C’est vraiment très dur, ma cotisation me demande d’attendre, nous sommes nombreuses à avoir demandé le crédit j’attends de voir ce que cela donnera déclare la maman de la jeune fille, sur les raisons du retard d’inscription.

Au-delà des préoccupations liées aux tracasseries, la rentrée 2011 démarre avec les problèmes classiques de la communauté éducative. Des enseignants qui se plaignent des mauvaises conditions de travail, des établissements qui continuent de ne pas avoir tout le matériel requis pour dispenser les enseignements, la lutte contre des établissements clandestins. Cette année le spectre des mauvais résultats de l’année précédente domine. Selon une rumeur alimentée par des enseignants, on serait allé jusqu’à 06/20 de moyenne pour libérer le Baccalauréat. Faux ! Rétorque l’administration : Je suis en colère lorsque j’apprends de telles choses. On ne peut pas et on n’a jamais délibéré un examen à 06 de moyenne dans ce pays, en tout cas pas depuis que je travaille dans cette administration. Il y a un processus clair et défini pour les délibérations et cela n’implique pas de telles choses a fait savoir madame Ngolle, dans le même entretien accordé à la CRTV. Elle se refuse par contre à donner les règles qui entourent cette procédure, sous le socle de la confidentialité. Elle s’est aussi refusée à admettre une baisse de la qualité des enseignements, en raison du manque de motivation chez les enseignants, mais aussi de la perte de crédibilité de ceux-ci aux yeux des élèves. Mais relève la responsable du ministère, il y a aussi la démission des parents, qui ne jouent plus le rôle de relais à la maison. Une situation logique qui découle de l’environnement socio économique du pays. Face aux difficultés de la vie, les parents ont désormais peu de temps pour leurs enfants. Mais le ministère est confiant, la rentrée 2011 est basée sous le prisme de la performance. Un optimisme qui semble purement administratif. Avec deux élections en perspective, les perturbations risquent d’être encore plus fortes au cours de cette année scolaire.

Ce 5 septembre est jour de rentrée scolaire au Cameroun
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Cameroun: Grève annoncée pour le 9 mai dans le secteur de l’enseignement

Le mouvement vise à obtenir de meilleures conditions de travail

Le 9 mai prochain, le syndicat national unitaire des instituteurs et professeurs des écoles normales (SNUIPEN), annonce un mouvement de grève. Celui-ci vise à exprimer le raz le bol des enseignants face à ce qu’ils considèrent comme des entraves à leur épanouissement. Même si du côté du ministère du travail et de la sécurité sociale, l’on reconnaît que la grève est un droit pour les travailleurs, certains observateurs estiment que manifester serait difficile au vu des différentes interdictions relatives aux manifestations publiques signées par les autorités. A ce sujet, la cellule de communication du syndicat rassure et indique qu’un préavis de grève a été déposé depuis le 31 mars dernier par correspondance, au secrétariat général de la Présidence de la République ainsi qu’au ministère des enseignements secondaires. Dans le courrier, les syndicalistes parlent d’une grève illimitée et qui va s’étendre dans les dix régions du pays dès le 9 mai 2011.

Trop de grèves en mai
Outre le mouvement d’humeur annoncé par les enseignants des écoles normales, l’association de défense des intérêts collectifs (ACDIC), a également annoncé une grève à Yaoundé pour le 13 mai prochain. Dans les couloirs, il se dit également que les transporteurs routiers pourraient aussi observer un mouvement d’humeur au cours de ce même mois de mai. Autant de choses qui semblent inquiéter le ministère du travail, qui cependant, n’a toujours pas entamé une quelconque démarche pour tenter de trouver un terrain d’entente avec les associations syndicales. Reste attendue, la matérialisation des différents mouvements de grève sus cités, et dans une certaine mesure, l’on attend de voir si ces mouvements pourront déboucher sur l’amélioration réelle des conditions de vie.

Le syndicat national unitaire des instituteurs et professeurs des écoles normales du Cameroun entrent en grève le 9 mai
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Rentrée du 3ème trimestre au Cameroun: Le dernier virage est véritablement amorcé

A Douala, élèves de la maternelle, du primaire et du secondaire ont effectivement pris le train déterminant ce lundi 11 avril

Pour certains, notamment les élèves de la maternelle et du primaire, c’était surtout un moment de retrouvailles. Tandis que pour d’autres, ceux des classes d’examens, cette rentrée du troisième trimestre est davantage un temps de prise de conscience effective. Après les deux semaines de congé dit de pâques, ils ont tous repris le chemin de l’école, pour le troisième et dernier virage de l’année scolaire. Les experts s’accordent à dire qu’il s’agit là du trimestre le plus court, marqué par de nombreux jours fériés. D’où l’appel lancé ce lundi matin par tous les responsables d’établissements à l’endroit des élèves. « Moi particulièrement je me suis attardé sur tout un cheminement, en expliquant aux élèves que le premier trimestre a été celui de l’observation, le deuxième celui de l’engagement et le troisième qui démarre ce jour doit être placé sous le signe de la détermination » explique l’une des responsables du collège Sacrée c ur de Bonadibong à Douala. La détermination même pour ceux qui ne font pas forcément un examen officiel, « puisqu’il faut passer en classe supérieure avec une bonne moyenne » rajoute-t-elle.

Du côté des élèves, du moins ceux des classes d’examens, la détermination est perceptible de part le calme et la concentration qui habitent les uns et les autres. « Moi mon objectif est de passer mon examen et pour cela je mets toutes les chances de mon côté » déclare Maxime qui présentera cette année son probatoire série C. Lui qui avoue n’avoir pas eu de véritables congés. « Je n’ai pas pu me dire que j’étais en congés, j’allais tous les jours étudier avec les camarades ». Pour Sandrine T, élève en classe de Terminale A4 au lycée bilingue de Déido, « c’est le trimestre de la dernière chance, je veux être étudiante l’année prochaine ». Chez les plus petits de la maternelle et du primaire, on est surtout content de retrouver les amis après deux semaines d’absence. On les voit monter et descendre tous ensemble, avec chacun dans son cartable le goûté minutieusement préparé par maman. D’un côté comme de l’autre, chacun a sa petite idée de ce qu’il fera de ce trimestre, même si certains ne comprennent toujours pas pourquoi les « congés de pâques » sont intervenus plus de deux semaines avant ladite fête de pâques. Chose qui s’explique tout simplement par le réaménagement qu’a subit le chronogramme scolaire mis sur pied par le ministère de tutelle.

Pour ce qui est des programmes, tous les dirigeants rencontrés ce lundi s’abstiennent d’avancer un chiffre quelconque en rapport avec le taux de couverture, mais rassurent qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Tout simplement le train a définitivement quitté la gare, les retardataires peuvent encore se rattraper.

C’est parti pour le 3e trimestre
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Rentrée scolaire: Le casse-tête du choix d’un établissement scolaire

Proximité, coût, renommée, offre de formation, discipline. sont quelques critères qui dictent le choix

Le 6 septembre prochain, les carillons de la rentrée scolaire 2010-2011 retentiront sur tout le territoire national. Pour l’instant, élèves et parents d’élèves s’affairent encore à trouver le meilleur établissement à même de fournir des résultats conséquents en fin d’année. La multitude des écoles maternelles et primaires, des lycées et collèges ne facilite pas toujours la tâche aux différents protagonistes. Dans cette recherche acharnée de l’établissement idéal, les principaux concernés utilisent plusieurs critères pour faire leur choix. Un choix qui ne doit en aucun cas être fantaisiste ou hasardeux, mais plutôt le fruit d’une réflexion objective.

Pourtant, il est souvent fréquent que les enfants ne soient pas toujours d’accord du choix effectué par leurs parents. Au nombre des questions que doivent se poser ces derniers, il y a d’abord les offres de formation et la discipline. Et c’est ce qui explique sans doute la ruée souvent perceptible vers les établissements privés confessionnels où l’offre de formation est variée et la discipline de rigueur. Il y a aussi et surtout la renommée de l’établissement concerné, en référence aux résultats obtenus aux derniers examens officiels, à la régularité des enseignants, à leur qualification et à leur nombre. Si ces critères dictent effectivement le choix des parents, il y a parfois les frais de scolarité qui limitent leurs ambitions, chacun ne pouvant faire qu’en fonction de l’épaisseur de son porte-monnaie.

Pour les élèves dont l’avis devrait également être pris en compte, les critères de choix sont purement fantaisistes. On a par exemple la proximité de l’établissement du domicile familial, l’architecture et la qualité des infrastructures d’accueil comme les internats. qui dictent les choix. Il y a aussi et surtout la présence et l’influence des amis qui les pousse à choisir tel établissement scolaire au lieu de tel autre. Des caprices et des foucades auxquelles ne devraient pas céder les parents, car la réussite en fin d’année scolaire en dépend. Car comme le disait Cheik Amidou Kane, nos enfants sont comme nos graines les plus précieuses et nos champs les plus fertiles!


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Cameroun: Les statistiques du Baccalauréat général 2010 par régions

Comme à la session 2009, la région du Nord-ouest est en tête avec 65,22% de réussite

D’après les chiffres de l’office du Baccalauréat du Cameroun (OBC), le Baccalauréat de l’enseignement général a réalisé pour la session 2010, un record. 41 444 admis sur 71 396 candidats inscrits toutes séries confondues, pour un total de 58,94% de réussite sur le plan national. Des chiffres en hausse par rapport à ceux de 2009 qui étaient de 55,23%. L’on n’avait pas connu pareils chiffres au Cameroun depuis les 66,16% de 1998 et les 58,99% de 2006, d’où la satisfaction de l’OBC qui relève également que 1078 candidats inscrits n’ont pas pris part à l’examen, seuls 70 318 ont effectivement composé.

Les chiffres par région
Pour la première fois toutes les dix régions du pays ont dépassé les 50%, et comme ce fut le cas en 2009, c’est le Nord-ouest qui vient en tête des régions avec 65,22% de réussite. Elle est suivie par le Sud-ouest qui avec ses 62,72% garde également son rang de l’année dernière. La région du Centre fait un bon de deux places par rapport à 2009 et occupe désormais le troisième rang avec 61,09%, suivie de l’Ouest 59,56% qui perd un rang cette année. A la cinquième marche du podium se trouve le Littoral 59,16% qui perd une place cette session. L’Est avec 58,72% garde sa sixième place glanée l’année dernière, juste devant le Sud qui gagne deux place cette année avec 55,75%. En huitième position se trouve l’Adamaoua 55,11%, le Nord est neuvième avec 52,34% et la dixième position est occupée comme à la session 2010 par la région de l’Extrême-Nord, qui enregistre 50,10%.

L’Office du Baccalauréat du Cameroun note tout de même que ces chiffres sont provisoires, sous réserve d’éventuelles réclamations et vérifications. Par ailleurs, fait savoir l’OBC, les résultats du probatoire de l’enseignement général devraient être connus d’ici la fin de cette semaine.

De nombreux élèves frappent à la porte de l’université au Cameroun
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Cameroun: L’engouement des francophones pour le système scolaire de langue anglaise

Les parents de plus en plus nombreux préfèrent envoyer leur progéniture à «l’école anglaise»

Mon fils est au Bilingual Shakespeare School, sa s ur aînée est à l’internat au Lycée bilingue de Buéa: Ces paroles sont de Monsieur Bello, jeune cadre dans une entreprise de Ngaoundéré. Comme ce dernier, beaucoup de parents de culture francophone ont une préférence pour le système scolaire anglophone. Au lieu de s’y mettre eux-mêmes à l’école de l’anglais, ils préfèrent plutôt y envoyer leur progéniture. Une situation qui connaît des pics depuis une dizaine d’années.

Vue au départ comme une affaire des «hommes fortunés», une affaire de personnes nantis et des parents ayant une assise intellectuelle confortable, la préférence pour les enseignements en langue anglaise semble être de plus en plus apanage de tous, parents socialement nantis ou pas. Tous pour des études dans la langue de Shakespeare, semble être les paroles que se sont passés les Camerounais. L’anglais, une langue que le village planétaire dans sa majorité parle. On la dit même être la langue des citoyens du monde avec les avantages qu’elle procure en terme de facilitations procurées pour la pénétration dans le monde des technologies de la communication et de l’information (TIC) ou à se faire une place dans le tout puissant pays de l’oncle Sam ou chez la Reine Elisabeth II.

Une flopée d’avantages à laquelle on peut ajouter le profil type que les études faites en langue anglaise procurent au candidat aux postes de responsabilité dans des organismes internationaux. Avec tout cela, pourrait-on penser voir un parent envoyer son fils ailleurs que dans un établissement scolaire où les études sont dispensées dans la langue anglaise ? Même si l’on sait que le revers de la médaille c’est l’impossibilité pour ces parents francophones d’apporter une quelconque assistance à leur progéniture. Raison, dialogue de sourds entre les deux. A l’allure où vont les choses, le Cameroun pourrait véritablement être un pays bilingue avec l’anglais comme langue la plus parlée. Si tel pouvait être le cas, on ne parlerait peut-être plus d’anglophones minoritaires, mais des Camerounais qui préfèrent l’anglais au français.

Ecole primaire Cameroun
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