Cameroun : un enfant, deux pères, deux actes de naissance

Après avoir abandonné son fils à la naissance, il découvre 12 ans plus tard que son ex-copine a fait établir un autre acte de naissance à l’enfant dans lequel elle lui attribue un autre père. Le géniteur souhaite annuler les deux précédents actes jugés apocryphes.

Les faits sont rapportés par le journal Kalara. Gustave et Hortense dissimulent bien leurs sentiments. Tout au long du procès, ils se taquinaient lors de leurs prises de parole respectives. On pouvait s’apercevoir qu’ils sont encore amoureux l’un de l’autre.  Parents de Leonel, un garçon de douze ans, nos deux amoureux sont venus régulariser sa filiation.

C’est Gustave qui a introduit une enquête en annulation de deux actes de naissance, reconstitution d’acte de naissance et reconnaissance d’enfant devant le juge du Tribunal de premier degré de Yaoundé. «Je veux annuler les faux actes de naissance qu’on a établis à mon enfant, reconstituer un autre qui sera authentique et le reconnaitre», a-t-il déclaré au tribunal.

Que s’est-il passé pour qu’on en arrive là ? Pour la petite histoire, Gustave et Hortense ont été des amants. De leur idylle est né Leonel, aujourd’hui âgé de 12 ans et élève au cours élémentaire deuxième année (CM2). Après la naissance de l’enfant, le nom de Gustave a été inscrit dans l’acte de naissance de l’enfant à la place du père. Quelque temps après, ce dernier a abandonné mère et enfant. «Comme elle est jolie, je pensais qu’elle est frivole et que n’importe quel homme pouvait être le père de son enfant», a-t-il confié.

Transport judiciaire

Humiliée, rabaissée et déçue par le père de son fils, Hortense, qui n’avait que 20 ans à cette époque, a établi un autre acte de naissance à Leonel sans toutefois annuler le premier. Dans ce second document apparaît le nom d’une autre personne à la place du père de l’enfant. « Elle a retiré mon nom dans l’acte de naissance de mon fils pour mettre celui d’un autre homme que je ne connais pas ».

Après 11 ans d’absence dans la vie de Hortense, Gustave dit avoir découvert que les deux actes de naissance établis au profit de Leonel sont en réalité des faux. Il a présenté au tribunal un document intitulé Mon existence de souche que lui a délivré la mairie de Yaoundé IV.

A la question de savoir pourquoi l’enfant a deux actes de naissance et « deux pères », Hortense a déclaré au tribunal au tribunal qu’elle était troublée lorsque Gustave l’abandonne avec leur fils et a nié sa paternité. « Il a fui quand l’enfant est né. Ses proches lui ont dit que ce n’était pas lui le père, et que je suis une fille frivole. C’est Gustave le vrai père de mon enfant », a-t-elle déclaré.

Avant d’ajouter : « J’ai établi un second acte de naissance à l’enfant parce que le premier s’est avéré faux. N’ayant pas les moyens pour saisir le tribunal pour une reconstitution d’acte, je me suis permis d’en établir un autre. Je l’ai fait pour pouvoir inscrire mon garçon à l’école ».

Le tribunal a ordonné le transport judiciaire à la mairie de Yaoundé IV pour s’assurer que les deux actes de naissance établis au même endroit, n’ont pas de souche. En attendant, le dossier a été soumis à l’appréciation du ministère public.

Cameroun : clameur de protestation à Buea suite au meurtre d’un enfant

Selon des témoignages, un homme en tenue a ouvert le feu ce 14 octobre 2021, tuant une fillette sur le chemin de l’école.

 

 

 

 

La scène s’est produite ce matin à Buea, précisément au quartier Molyko. Une fillette a été tuée par balle lorsqu’elle se rendait à l’école à bord du véhicule de sa mère.

La mort de la gamine provoque une clameur de protestation. Un mouvement collectif d’indignation  aboutit au lynchage de l’homme en tenue, présenté comme un gendarme.

La population en colère transporte le corps sans vie de la fillette dans les services du gouverneur de la région du Sud-Ouest, Bernard Okalia Bilai,  pour demander justice.

Nous y reviendrons…

Cameroun : elle réclame la garde de sa fille après 9 ans de séparation

Une femme a saisi le tribunal pour obtenir la garde de sa fille âgée aujourd’hui de15 ans. Elle accuse son ex copain de l’avoir privé de ses droits, alors que l’enfant n’avait que 6 ans.

Philomène est une femme malheureuse. Elle a été séparée de Mimie, sa fille, depuis 9 ans. Mariée et mère de trois autres enfants la dame n’a toujours pas retrouvé le bonheur. L’absence de son premier enfant à ses côtés a fait d’elle une maman désespérée. Elle accuse son ex petit ami de s’immiscer dans sa vie de couple et de l’avoir privé de ses droits vis-à-vis de leur enfant. Ce dernier, qui ne comparait pas malgré les multiples convocations qui lui ont été adressées, ne pourra jamais dire au tribunal les raisons qui l’ont déterminé à éloigner une mère de son enfant pendant longtemps.

Les faits sont rapportés par Kalara. C’est avec les larmes aux yeux que Philomène a pris la parole devant le Tribunal de premier degré (TPD) de Yaoundé le 29 juin 2021. Accompagnée de Freddy, son époux, elle a expliqué au juge ce qu’elle qualifie de calvaire. Elle déclare avoir fait la connaissance de Michel  lorsqu’elle était encore sur les bancs de l’école. Six mois après leur aventure, elle est tombée enceinte et a donné naissance à Mimie en 2006. Dans le souci de poursuivre ses études, l’enfant a été confié au départ à ses parents. Lorsque la fillette atteint l’âge de 6 ans, Michel a réclamé et obtenu sa garde. Depuis lors, Philomène soutient qu’elle n’a plus revue sa fille. Au début, déclare- t- elle, elle avait la possibilité de causer avec l’enfant à travers le téléphone de Michel. Mais, lorsqu’elle a épousé Freddy, la relation entre mère et fille s’est dégradée. Michel s’oppose à tout dialogue. « Les rares fois que ma fille m’appelle dans un callbox, elle se plaint qu’elle se sent abandonnée et aimerait passer du temps avec moi afin de mieux me connaitre. Elle aimerait aussi rencontrer ses petits frères »a-t- elle déclaré.

Refus catégoriques

A la question du tribunal de savoir si Philomène n’a pas essayé de faire venir l’enfant à la maison, cette dernière a raconté que lors des grandes vacances de l’année dernière, elle a exprimé le désir de revoir sa fille. C’est ainsi qu’elle a décidé  de faire venir à son domicile pour qu’elle puisse passer un mois de vacances avec son « autre famille ». « J’ai fait les préparatifs, acheté un nouveau lit, placé une télévision dans la chambre des enfants etc. On lui avait réservé un accueil chaleureux. Lorsque j’ai demandé à son papa si c’était possible que Mimie vienne chez moi, son « non » était catégorique », raconte Philomène.

Elle déclare en outre que chaque fois que sa fille l’appelle, elle est en pleurs. Elle lui dit qu’elle veut passer du temps avec sa maman pour au moins une fois dans sa vie. Depuis lors, c’est devenu une situation de guerre entre la mère et le père de l’enfant. Lorsque Michel se rend compte que Mimie a appelé sa mère, il rappelle chez Philomène, peu importe l’interlocuteur, il se met à gronder.

Ce qui irrite davantage la dame est  que cette situation commence à avoir un impact sur sa vie de couple. Freddy y voit du mépris de la part de Michel, lorsqu’il se fait gronder, quand il répond au hasard au téléphone de sa femme. « Cet homme appelle toujours avec un numéro inconnu et à des heures tardives. Je réponds au téléphone de ma femme parce que nous ne nous cachons rien. Je n supporte pas qu’un autre homme me crie dessus, fut-il le géniteur de la fille de mon épouse, ou alors qu’il insulte celle qui vit sous mon toit », a ajouté Freddy.

Pour préserver la stabilité de son mariage, Philomène a dont saisi la justice pour obtenir la garde de Mimie, ou alors, que le tribunal lui accorde le droit de visite. Soutenue par son époux, la dame se dit capable d’entretenir sa fille pendant la période qu’elle va passer chez elle et souhaite rattraper le temps perdu. « J’ai attendu tout ce temps croyant que mon ex copain va changer et revenir à des meilleurs sentiments. Il n’en fait qu’à sa tête. J’ai envie de revoir ma fille après 9 ans de séparation. C’est une adolescente, elle a besoin de sa maman à ses côtés. Elle sera épanouie avec moi et ses autres frères. Je suis sure qu’elle a aussi hâte de me revoir et de me dire combien de fois elle m’aime », a-t- elle conclut. L’affaire a été soumise à l’appréciation du ministère public pour enquête et réquisition.

Quand les mamans craquent

A trop se partager entre les attentes sociales et professionnelles, certaines femmes finissent par renoncer.Elles développent alors une forme de dépression  de plus en plus répandue.

Adeline F. n’a aucune nouvelle de Mathilde, sa première fille âgée de 17 ans. Un matin, l’adolescente est sortie pour ne plus revenir. C’était il y a trois ans. La fugueuse vivait déjà une adolescence perturbée. Plusieurs fois, elle avait déserté la maison de nombreux jours, sans donner de nouvelles. Adeline avait appris que sa fille entretenait une relation amoureuse avec un garçon beaucoup plus âgé qu’elle. L’adolescente avait expliqué à un membre de la famille que ça sonnait trop creux dans les marmites, ses pieds étaient beaucoup trop mal chaussés et que la misère la rebutait. Sa mère ne faisait rien pour que ça change et elle lui en voulait pour ça. Alors, Mathilde est partie. Pour les proches de cette petite famille, Adeline est la seule responsable de la situation.

En fait, Adeline est mère célibataire depuis toujours. Ses deux filles ont grandi  sans leurs pères respectifs et avec une mère dans une situation financière précaire. Le père de Mathilde a déserté quand il a appris qu’elle attendait un bébé. Elle a dû se plier en quatre pour subvenir aux besoins de cet enfant qu’elle n’attendait pas. Adeline a vécu une situation similaire quand elle a conçu de sa deuxième fille. Des traumatismes sont  à l’origine de la légèreté avec laquelle elle a éduqué ses enfants, qui n’ont toujours fait qu’à leur tête. Adeline avait purement et simplement renoncé aux pressions  face aux cris et pleurs des enfants, face aux bouches à nourrir, à son commerce à tenir et aux critiques de sa famille. La situation s’est dégradée après la mort de sa mère, son seul véritable soutien dans la vie.

Burn-out maternel

Même chez des femmes mariées bénéficiant de la présence de leurs conjoints à leurs côtés, ne sont pas à l’abri du burn-out maternel, qui est une dépression liée au fait d’être mère. Certaines femmes sont submergées par la fatigue physique et psychique. Elles cherchent à tout bien faire, à être à la hauteur des pressions sociales. Au travail, elles doivent être au top, autant qu’à la maison. Il faut se lever plus tôt et dormir plus tard que tout le monde. Il faut veiller à ce que tout soit impeccable, veiller à instaurer une autorité et un cadre sain. Ménage, vaisselle, lessive, repassage, cuisine, devoir des enfants, tendresses à accorder au conjoint, etc. Ça en fait des champs de bataille…

Tristesse, fatigue, anxiété, irritabilité en sont les revers… Et puis, un jour, des mots violents qu’on n’aurait jamais pensé dire à son enfant. Une gifle ou une fessée qui partent sans qu’on ait pu les retenir. Ce genre de passages à vide, nombreuses sont les mères à l’avoir vécu et à ne pas se l’avouer. Mais lorsque celui-ci dure, lorsqu’aucune issue ne semble se profiler, le petit surmenage se transforme alors en véritable burn-out. Pas étonnant que des programmes télé comme Super nanny (diffusé sur une chaîne du câble), soient consacrés à l’aide des parents dépassés ou ayant renoncé à la responsabilité parentale, alors qu’ils vivent sous le même toit que leurs enfants en bas âge.

Selon des psychologues, cette forme d’affection est le revers de l’idéalisation de la fonction parentale. Elle survient chez certaines femmes lorsqu’elles se rendent compte que ce n’est pas si simple d’être mère.

Dix signes que vous souffrez d’un burn-out maternel

Les signes chez les mères

1) Désir de perfection sur tous les paramètres

En développant un fantasme de perfection dans son mode d’éducation cette mère développe une omnipotence sur tous les plans de la vie de ses enfants et règne sur tous les fronts: l’école, l’éducation, leurs relations sociales, les vacances, leur santé. Elle génère en outre, une course à la performance et les prouesses de sa progéniture représentent sa réussite la plus probante.

2) Etre au bout du rouleau et ne pas s’en rendre compte

« Une mère au bord du gouffre nerveusement et au bout de ses réserves d’énergie, peut en toute inconscience et par souci de continuer à gérer à la perfection toute sa petite tribu, ne pas sentir qu’elle est en train de sombrer ». C’est bien souvent l’entourage qui en prend conscience pour elle, en essayant de l’alerter.

3) L’ambivalence des sentiments

En dépit des grands principes d’éducation qu’elle s’était édictés avant la naissance des enfants, elle se surprend à ressentir des sentiments très contradictoires à leur égard. Les pertes de sang froid sont de plus en plus fréquentes et s’accompagnent parfois de violence et de cris. On assiste également à l’alternance d’un amour passion pour les enfants suivi d’un rejet parfois haineux. Elle se sent incomprise et victime d’injustice en regard de tout son investissement.

4) L’épuisement physique

Écrasée par une fatigue chronique, rien ne semble pouvoir soulager cet épuisement. Il lui semble qu’il lui faudrait rester des mois sous la couette pour en venir à bout!

5) Sensation d’overdose de tout

Elle a l’impression que la moindre action de la vie quotidienne, surtout en relation avec les enfants revient à gravir l’Everest!

4) Troubles du sommeil

En dépit de l’extrême fatigue, il lui est difficile, voire impossible de dormir autrement que par l’aide de somnifères.

6) Troubles de l’humeur

Accompagnés de plaintes répétitives, pessimistes et dépressives. Le malaise interne devient envahissant. Aussi tant qu’elle a la sensation de ne pas être entendue ou comprise par l’entourage, les mêmes plaintes reviennent en boucles.

7) Absence de désir sexuel, désintérêt pour son partenaire

La sensation d’épuisement est telle, que l’idée d’un rapprochement avec son conjoint est vécue telle une corvée supplémentaire.

8) Affaiblissement de l’estime de soi

Avec l’impression que la vie la dépasse et qu’elle n’a plus la capacité d’en tenir les rênes.

9) Isolement

Elle se replie sur elle-même et évite le contact.

10) Prise de poids ou amaigrissement spectaculaire 

 

 

Cameroun: un numero vert pour optimiser la lutte contre la mortalité infantile

Le numéro 8566 permettra aux femmes enceintes et aux mères d’enfants d’envoyer leurs questions et de recevoir la réponse d’un médecin

GiftedMom améliore la gestion de la santé de la mère et de l’enfant au Cameroun. Désormais les femmes et les médecins restent connectés grâce au service « hotline » lancé par ladite organisation. Pour bénéficier de ce service, les femmes enceintes et les mères d’enfants doivent envoyer leurs questions précédées du mot « Mom » au 8566. Un médecin apportera les réponses adéquates.

GiftedMom est une organisation sociale qui utilise la technologie mobile au service de la santé maternelle et infantile. C’est dans cette lancée que ladite organisation entend également faciliter aux femmes enceintes et aux mères d’enfants l’accès aux soins. Selon un communiqué de cette instance daté du jeudi, 17 mars 2016, Il leur suffit de souscrire au service de rappel des rendez-vous de visite prénatale ainsi que de vaccination des bébés, en envoyant « Mom » au numero indiqué.

Au Cameroun, GiftedMom oeuvre depuis 2013 à l’amélioration de la santé maternelle et infantile. Alain Nteff, son promoteur, avait déjà lancé au cours de l’année 2015 un service similaire au centre hospitalier de Bambalang, au nord-ouest du Cameroun.Il visait alors de permettre aux femmes vivant dans des zones rurales de bénéficier d’un suivi prénatal et postnatal.


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Electrocution: un enfant retrouvé mort à Douala

Le corps sans vie de Sam, 09 ans, a été découvert dans un atelier de couture au quartier Valée Bessenguè dans la métropole économique camerounaise

C’était une habitude pour le petit garçon de 09 ans de sortir du domicile familial pour s’amuser avec ses amis.

Au cours d’une partie de « cache-cache », Sam Sango Youssef décide de se réfugier dans un atelier de couture situé non loin de leur aire de jeu où traînaient, à même le sol, des fils électriques.

Dans son élan, le jeune garçon a été électrocuté. Le corps ne sera découvert que plus tard.

La dépouille a été remise à la famille de la victime et une enquête a été ouverte par les éléments de la police judiciaire du Littoral.


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Les allocations familiales augmentent de 55% au Cameroun

Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona, a annoncé jeudi que les allocations familiales passent désormais à 2800 FCFA

Le ministre camerounais du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona, a annoncé jeudi, 14 janvier 2016, l’augmentation du taux des allocations familiales de l’ordre de 55%, passant ainsi de 1800 FCFA à 2800 FCFA par mois et par enfant.

Cette annonce, qui va en droite ligne d’une promesse faite par le président Paul Biya lors de son discours de Nouvel an, le 31 décembre dernier mais qui n’en précisait pas l’ampleur, a été faite au terme de la 19ème session de la Commission nationale consultative du travail, qui réunit le gouvernement et les acteurs sociaux.

Cette revalorisation, apprend-on, devra toutefois être entérinée par un décret du chef de l’Etat avant son entrée en vigueur.

On rappelle que le taux de 1800 FCFA des allocations familiales était pratiqué depuis des décennies au Cameroun, en dépit des exigences véhémentes des organismes de défense des travailleurs ainsi que de la cherté de la vie dans le pays.


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L’association CALBRIL plaide pour plus de droits en faveur des enfants

L’organisation a rendu public récemment les conclusions d’une réflexion qu’elle a conduite sur le sujet avec d’autres organisations du domaine au Cameroun

L’association CALBRIL (Chantier d’Appui, de Loisir, de Bricolage des Lapions) a rendu public jeudi 25 juillet les résultats d’un symposium organisé en vue de l’amélioration des conditions de vie des enfants. Une centaine de participants environ avait pris part à la réflexion. On retrouvait parmi eux des représentants de toutes les composantes de la société camerounaise, notamment les représentants des ministères de la Promotion de la famille, des Relations extérieures et des Affaires sociales. Au centre des discussions, une réflexion sur les orientations prises en matière de Droit de l’enfant depuis les cinquante dernières années. L’enfant et le jeune, sur qui vont reposer la responsabilité de l’avenir du Cameroun et de l’humanité, ne saurait être un laissé-pour-compte. C’est pourquoi, nous devons tous ensemble rechercher des alternatives, afin que l’enfant et le jeune d’aujourd’hui devienne un adulte parfaitement équilibré et capable d’interfacer intelligemment avec son milieu de vie, a expliqué la présidente de l’Association CALBRIL parlant des propositions faites par son organisation. Lorsque nous regardons ce que subissent aujourd’hui nos chers enfants et jeunes en termes de violations de leurs droits : Mutilations Génitales Féminines, Repassage des seins, Travail forcé, Mariage précoce…la liste est longue, commenté pour sa part un expert de la Commission nationale des droits de l’homme parlant de cette question. Divers aspect ont été abordés dans le cadre de cette réflexion, notamment le rôle que jouent aujourd’hui les médias dans l’évolution des jeunes au sein de la société camerounaise. Les enfants passent plus de temps devant la télévision qu’à l’école, ou qu’ils accordent à cette activité plus de temps qu’à aucune autre, à l’exception du sommeil. Si l’on ajoute le temps qu’ils consacrent aux films, aux magazines, aux jeux sur ordinateur et à la musique, il est clair que les médias occupent une place de premier choix dans leurs activités de loisirs, a expliqué Jacob KOTCHO, un expert de la question.

L’expert pense par exemple que la diversité des offres de programme de télévision, n’a pas que dopé le potentiel en terme de d’éducation. Il conduit aussi aujourd’hui à des dérives comportementales. Le rôle néfaste de la télévision sur le comportement sexuel, le risque de grossesse précoce, sur les troubles du comportement alimentaire, sur la consommation de tabac, d’alcool et de drogues, et même sur la santé à l’âge adulte, est démontré, a expliqué monsieur Kotcho. La réflexion a aussi permis de mettre en avant la responsabilité qui est celle des parents en général. Protéger la santé, la sécurité et la moralité d’un mineur implique un devoir de surveillance. Les parents veillent sur leur enfant, en contrôlant ses allées et venues, l’ensemble de ses relations (membres de la famille, mais aussi amis et connaissances), sa correspondance et, plus généralement, l’ensemble de ses communications (courriels, téléphone), a déclaré pour sa part Elisabeth NOUKO, Conseiller d’Orientation Chef de Service de la Prospection à la Direction du Bien-être de la Famille, une question qui a fortement été discutée. L’association CALBRIL soumet aujourd’hui un rapport qui invite l’ensemble des composantes de la Société camerounaise à se pencher sur la question des droits des enfants. Elle invite la société Civile à plus de vigilance, le gouvernement à plus d’engagement en termes de structure d’accompagnement. Cette question des droits des enfants restent très fortement discutée dans un contexte camerounais où malgré la pauvreté, de nombreux enfant sont accouchés chaque jour avec à la fin de graves violations en termes de droits. Avec les vacances on retrouve encore des jeunes parfois âgés de moins de quinze ans, vendant dans les grands carrefours du pays des produits fabriqués par des grandes entreprises du pays. Dans le pire des cas, on les retrouve la nuit se prostituant pour les filles et même aussi pour de jeunes garçons. La question des droits est vite reléguée au deuxième rang au profit de celle des moyens pour aller à l’Ecole.

L’association CALBRIL plaide pour plus de droits en faveur des enfants
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L’initiative Pédiatrie en Afrique fête son premier anniversaire

Pour marquer la date, Sanofi a organisé une conférence de presse à Paris, afin d’informer les médias sur la première année d’activités de ce projet qui se veut d’abord humain et social

C’est pour faire le bilan de la première année de déploiement de leur projet Initiative pédiatrique en Afrique que Sanofi a invité la presse mardi 25 juin dernier, au Musée Dapper à Paris. Autour de la table, Antoine Ortoli, Senior Vice président intercontinental, Dr. Philippe Brun, directeur médical Afrique et Kamal Ubaysi, directeur santé grand public. A leurs cotés, Dr Line Kleinebreil, vice présidente de l’université numérique francophone mondiale, partenaire de Sanofi dans la formation à distance. Il a davantage été question au cours de cet échange, de présenter la réalité du dispositif sur le terrain, les axes de son déploiement et les différents programmes lancés ça et là, en rapport avec les réalités locales. Quelques annonces ont ponctué la rencontre, comme le lancement du programme dans d’autres pays d’Afrique tels que le Ghana, le Nigeria, le Kenya et l’Ethiopie.

C’est le 16 juin 2012, lors de la journée internationale de l’enfant africain, que le groupe a lancé ce programme. Un an plus tard, c’est 14 pays africains dont le Cameroun qui bénéficient de ce dispositif à trois volets. En ce qui concerne l’accès aux médicaments adaptés aux enfants, un complément de 36 médicaments, notamment des génériques, a été mis à disposition des malades en Afrique. Le 2e volet, qui concerne la formation des professionnels de santé, a été mis en place avec des partenaires dont l’université numérique francophone mondiale. Enfin, le 3e volet axé sur la sensibilisation et l’éducation du grand public, s’est concrétisé par l’organisation de plus de 100 évènements à destination des familles, la mise en place des espaces de jeu dans les hôpitaux (fun centers). Deux salles de jeux existent à Dakar et ont déjà permis d’accueillir près de 10 000 enfants. Plus d’une dizaine d’autres salles de jeux doivent être ouvertes cette année (Nigeria, Ghana, Kenya, Mali, Burkina Faso, Sénégal, Côte d’Ivoire, Cameroun, République Démocratique du Congo, Madagascar et Gabon) pour un total de 13 salles de jeux en 201, selon Kamal Ubaysi, directeur santé grand public.

L’initiative est implantée au centre mère et enfant de Yaoundé au Cameroun

Sanofi, déjà N°1 de la santé en Afrique, continue à établir ses bases grâce à cette initiative, qui reçoit le soutien des pouvoirs publics dans tous les pays où l’entreprise est présente à travers le programme. Ces derniers ayant bien compris la nécessité de soigner les enfants malades, mais surtout de former les professionnels et d’éduquer les familles. Car les actes de prévention réduisent le nombre de malades et donc les dépenses de santé. Malgré les difficultés, liées notamment à la logistique (distribution des médicaments) dans les zones reculées ou en temps de guerre, l’initiative Pédiatrie en Afrique est, comme le rappelait Antoine Ortoli, Senior Vice président intercontinental, d’abord une aventure humaine et sociale.

Photo de la conférence de presse, mardi 25 juin 2013
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Adoption des enfants au Cameroun: Un nouveau dispositif sera mis en place

Un nouveau document de procédure a été validé à l’initiative du ministre en charge des affaires sociales, Catherine Bakang Mbock

Un document de procédure de la chaîne d’adoption des enfants au Cameroun, fait l’objet d’un processus de validation depuis le 22 novembre 2012, à l’initiative du ministère en charge des affaires sociales. Le document a pour ambition de définir les règles qui désormais devront encadrer l’adoption d’un enfant dans le pays. Le ministre a tenu a préciser que le document ne venait pas se substituer aux règles déjà existantes.

L’adoption judiciaire relève exclusivement et strictement du pouvoir judiciaire. Tous les textes qui sont législatifs relèvent du pouvoir législatif. Maintenant, dans l’entourage de ces textes nous avons des problèmes sociaux qui se posent au quotidien en matière de protection de l’enfant vulnérable. C’est de cela qu’il s’agit lors de la reprise en main de la chaîne d’adoption. Nous devons mettre en cohérence toutes les interventions, tous les actes administratifs et civils qui sont posés dans le cadre de la protection sociale de l’enfant.
Catherine Bakang Mbock, ministre des affaires sociales

Globalement, le document devrait contenir les conditions de forme et de fond pour être éligible à l’adoption d’un enfant au Cameroun. Pour les célibataires ou les couples non mariés il faudra en plus apporter une garantie de moralité supplémentaire. Le document propose aussi de suivre l’adopté dans son nouveau cadre familial.

Dans le principe, rien ne devrait changer. L’objectif du document est de permettre une mise en cohérence des actions d’adoption et une plus grande traçabilité entre les partenaires de la chaîne.

Ce qui va changer également, c’est qu’il y aura un renforcement des capacités des partenaires civils. Ils disposeront dans leur environnement de la documentation, mais surtout des procédures claires qui leur permettra de savoir comment il faut s’y prendre pour encadrer ces enfants vulnérables.
Catherine Bakang Mbock, ministre des affaires sociales

De nombreux observateurs s’interrogent sur la valeur ajoutée du document en examen. Dans l’ensemble l’adoption d’enfant au Cameroun relève plus de la sociologie. Elle prend plusieurs formes et une des formes privilégiée est le fait pour des parents vivant dans les zones rurales, de donner leurs enfants à des parents proches ou éloignés plus nantis et vivant en ville, pour les élever et leur faire bénéficier « d’une bonne éducation ». L’autre forme d’adoption très répandue aussi, est le fait que des enfants en bas âge et qui ont perdu leurs parents, soient « adoptés » par des frères ou des cousins des disparus. Là aussi aucune procédure n’est souvent effectuée. Dans certains cas extrêmes, on corrompt un officier d’Etat civil, qui produit un nouvel acte de naissance à l’enfant qu’on prendra en charge. Une situation qui ne va pas sans causer des conséquences. Très souvent, l’enfant devenu adulte est disputé et divisé entre une mère biologique qu’il ne connaît pas, et une mère adoptive qui en réalité n’est pas légitime. Mais au Cameroun on est loin de ce débat. Le principal défi étant de lutter contre le trafic des enfants.

Catherine Bakang Mbock, ministre des affaires sociales

Les journées mères et enfants s’ouvrent ce mardi à Douala

L’évènement vise à sensibiliser les mères et les femmes en âge de procréer sur l’importance du dépistage, les dangers des médicaments de la rue ou encore l’alimentation des enfants en bas âge

Le club Camtel de Bépanda à Douala, accueille à partir de ce mardi 20 novembre 2012, les journées mères et enfants. Un évènement placé sous le co – parrainage du ministère de la santé publique et du ministère de la promotion de la femme et de la famille. Jusqu’au 24 novembre prochain, ces journées permettront de sensibiliser les mères sur plusieurs thématiques à l’instar de la prévention de la transmission du vih/sida de la mère à l’enfant, l’importance de l’utilisation du préservatif féminin, l’alimentation de la mère et de l’enfant infectés du VIH/SIDA. Ce dernier sujet qui sera développé par le Dr Pany Marguerite et Dr KOM de l’association SWAA Littoral. Le Dr Michèle Wambo exposera sur l’hygiène bucco-dentaire des enfants en âge scolaire. Dans le même ordre d’idée, le conseil national des pharmaciens du Cameroun à travers ses spécialistes, va entretenir le public sur les dangers que représentent les médicaments de la rue. Comment nourrir un enfant de plus d’an ? Quels aliments doit-il consommer pour une bonne croissance ? La réponse à ces questions sera donnée par des nutritionnistes au cours de cette manifestation.

Dépistages et consultations en plus
En plus de la sensibilisation, le programme des journées mères et enfants prévoit également des dépistages et consultations gratuites. Les femmes pourront ainsi se faire dépister et bénéficier gratuitement des consultations relatives au cancer du col de l’utérus et au cancer du sein. L’association des femmes chirurgiens-dentistes du Cameroun, procédera au dépistage et consultation des maladies bucco-dentaires chez les enfants en bas âge. Les consultations des maladies ophtalmologiques, sont aussi au menu des journées mères et enfants.

Les journées mères et enfants s’ouvrent ce mardi 20 novembre à Douala
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Protection de l’enfance: L’Unicef augmente son enveloppe au Cameroun

Le fonds passera de 50 millions de dollars de la période 2008-2012 à 73 millions de dollars pour 2013-2017

Cet effort financier est justifié par les responsables de la représentation nationale de cet organisme onusien. Pour eux, cet accroissement des fonds alloués est motivé par la volonté d’accélérer les efforts pour aider le Cameroun à améliorer la situation préoccupante de ses enfants dont près de la moitié pour les moins de 18 ans sont affectés par une pauvreté endémique qui touche environ 40% de la population totale. En vue d’un plaidoyer fondé sur des preuves, il envisage de  » mettre en place des moyens pour promouvoir la collecte de données et les initiatives de politique sociale ».

Statistiques
Le constat établi montre que, en matière de santé, plus de 122 sur 1.000 enfants âgés de moins de 5 ans décèdent chaque année dans ce pays d’Afrique centrale « de causes qui auraient pu être évitées ». « 60,3% des enfants de 6 à 59 mois souffrent d’anémie, de même que 39,5% des femmes en âge de procréer », reconnaissent les autorités sanitaires nationales elles-mêmes dans la dernière enquête démographique de santé (EDS) publiée en 2011. Sans compter que le nombre d’enfants allaités exclusivement au sein de 0 à 5 ans a baissé de 24% en 2004 à 20,2% en 2011, des taux de malnutrition élevés sont déplorés. « Sur le plan national, 32,5% d’enfants de moins de 5 ans sont touchés par la malnutrition chronique ; 14,1% souffrent de malnutrition chronique sévère ; 5,6% souffrent de malnutrition aiguë et 1,9% de malnutrition aiguë sévère », s’inquiète l’Unicef. Il rapporte par ailleurs que seuls 70% des enfants sont enregistrés à leur naissance dont 57,6% en milieu rural et 85,7% en milieu urbain. « Les plus vulnérables sont les enfants qui travaillent et les enfants de la rue ». En outre, souligne-t-il aussi, « 80% des enfants incarcérés sont en détention provisoire pour des infractions relativement mineures et non-violentes ». Sans oublier que « le travail des enfants touche 31% des enfants âgés entre 5 et 14 ans » et que « le repassage des seins (..) est une pratique courante dans toutes les régions du Cameroun (1/4 des filles et les jeunes femmes en sont victimes) ».

D’autres faiblesses au plan éducatif révèlent d’énormes disparités entre les sexes
« Bien que les effectifs soient élevés dans les écoles primaires, les filles sont les moins scolarisées par rapport aux garçons. Dans trois régions du Nord (Nord, Extrême-Nord et Adamaoua), les différences entre les sexes dans les écoles avoisinent 30% en faveur des garçons ». Pour l’Unicef, en plus de ce problème, 40% de filles qui commencent le cycle de l’enseignement primaire obligatoire et gratuit abandonnent l’école avant d’arriver au cours moyen II. « A l’échelle nationale, poursuit-il, 25 enfants sur 100 sont inscrits à l’école maternelle, mais dans les régions du Nord et de l’Extrême-Nord, ce chiffre baisse à 3-6 enfants sur 100 seulement », selon l’Unicef. Les enquêtes font également ressortir un manque criard d’infrastructures dans les écoles primaires, avec « seulement 2 écoles primaires sur 5 ont accès à l’eau potable et seulement 1 école sur 3 dispose des toilettes ». C’est pour apporter un appui conséquent à toutes ces problématiques que l’Unicef Cameroun augmente son apport dans le pays.

L’Unicef augmente son financement au Cameroun

Clarisse Wopso: «J’attends un bébé de mon amoureux Mucho»

Après sa déception amoureuse, la reine du Wopso attend un enfant de son nouveau fiancé

Clarisse Wopso, vous attendez déjà un bébé de votre fiancé Mucho. Vous confirmez ou vous infirmez cette information?
C’est bien vrai! J’attends un bébé de mon amoureux Mucho.

Ce sera le tout premier ou alors vous en aviez d’autres?
Officiellement, c’est le tout premier, mais deux petites filles Kimy Berard et Davila

Vous avez à peine eu le temps de vous connaître. Est-ce que ce n’est pas trop tôt?
Pas du tout! Le temps a été bien calculé et je continue mes tournées dans de bonnes conditions. Je joue le 24 septembre à Milan en Italie, le 8 octobre au Palais des congrès de Strasbourg et le 15 octobre à Mulhouse.

Les mêmes sources font état de ce que votre fiancé aurait, «traditionnellement toqué à la porte de votre famille pour demander votre main»?
Oui c’est vrai, ça s’est bien passé par la grâce de Dieu. Au Cameroun, ma famille a été super géniale comme d’habitude. Je les remercie pour leur soutien et leur amour vrai qu’ils m’apportent…

Dites-nous dans quelles circonstances cela s’est passé et les raisons pour lesquelles cela s’est passé loin des micros et des caméras?
Ça été fait dans la discrétion totale et absolue… Car ma vie privée avait été exposée par mon ex mari. A cause de mystico magique… Jai décidé de rester dans la confidence.

Mucho est presqu’inconnu du public camerounais parce qu’on ne le voit pas trop dans vos clips comme c’était le cas pour votre ex. Vous ne l’aimez pas autant?
J’adore mon bébé. Il est mignon et adorable. Il a dansé dans mon clip la Chicotte De Dieu. Je le protège de mystico magique

Le mariage avait initialement été prévu pour décembre dernier, pourquoi a-t-il été renvoyé?
C’était mieux ainsi, car j’avais beaucoup de travail à faire dans les medias, télé, radio, laver mon nom sali à cause de cette sale histoire vécue, expliquer à mes fans que mon ex n’avait pas été arraché mais plutôt tombé dans un piège et préciser qu’il n’est pas avec la mystico magique, qu’elle n’a jamais été une amie pour moi, je ne la connais pas, tellement tout le monde disait qu’elle était une amie à moi. Je reprécise que je ne la connais pas et je ne mène pas ce genre de vie. Tout ceci a été un véritable enfer pour moi. Par la grâce de Dieu, le pays a la vraie version et connait la réalité. Je vous remercie tous de m’avoir soutenue, tous les journalistes, animateurs etc.

A quand la date de votre mariage?
C’est pour bientôt et cela reste toujours dans la stricte et intime discrétion.

Clarisse Wopso
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Après le mariage vous allez une fois de plus changer de nom pour vous appeler «Clarisse Moucho» ou alors vous allez garder «Clarisse Wopso»?
Si, je vais changer après le mariage, ce sera Clarisse Mucho. Pour le moment, c’est Clarisse Wopso…

Vous êtes en tournage de vos clips, dites-nous comment cela se passe dans l’ensemble et à quel résultat devraient s’attendre vos fans?
Le clip vidéo du titre «voleur de plaisir» est fini, je vous raconterais l’histoire du voleur de plaisir. Elle vient d’un ami très proche. le tournage des clips se passe super bien comme d’habitude, très difficile, mais l’objectif c’est d’atteindre le but visé. Mes fans sont plus fiers de moi et m’encouragent beaucoup. Je reçois des centaines d’e-mails sur facebook, pleins de messages d’encouragement. Je pense que mon public est réellement fier de voir comment je me relève devant tous. Avec beaucoup de courage, je vous dirais même qu’il mont trouvé des petits noms come Clarisse la dure, bravissime femme, qui te peut,… Je dis merci à mes fans, je les adore énormément.

Ces derniers temps, vous êtes tellement sollicitée pour des concerts, est-ce que cela n’a pas eu un impact sur la préparation de votre nouvel album?
Ha oui! Cela a eu un impact important car j’ai moi-même été très surprise par ce coup de tonnerre de spectacles qui n’arrête pas d’inonder mon timing. Je devrais être au Cameroun depuis juin, mais les dates des spectacles ne me lâchent pas…C’est le cosmos, on fait avec mais le grand retour de la soucoupe volante s’annonce très fort, ca va doser, un retour costaud! Pour l’album l’enregistrement est terminé, je suis en plein tournage des clips vidéo et en tournée.

Un dernier mot pour nos lecteurs?
Je ne manquerais pas de dire à la jeunesse du monde entier, africaine en général et camerounaise en particulier de lutter toujours contre le VIH/SIDA, de ne jamais oublier de se protéger…

La brave Clarisse Wopso
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Rentrée scolaire à Douala: Le train est véritablement en marche

Bien que certains élèves traînent encore le pas, divers établissements ont effectivement ouvert leurs portes lundi matin

Leurs nouveaux cartables au dos, nouvelles tenues et nouvelles chaussures, c’est le sourire aux lèvres qu’ils ont, pour la plupart de ces petits des écoles maternelles et primaires, repris le chemin des classes ce lundi 05 septembre 2011 à Douala. Pour les uns c’est la fierté de retrouver des anciens copains que l’on n’a pas vu depuis trois mois, pour d’autres, la fierté de voir a quoi ressemble sa nouvelle classe. Mais si la joie est si visible sur les visages des tous petits, il n’en n’est pas de même pour leurs ainés du secondaire. Ici, les choses semblent plus sérieuses qu’on ne l’aurait pensé. Au Lycée d’Akwa par exemple, le portail était déjà fermé à 7 heures 45 minutes, à la grande surprise de Steve Fosso, qui comme ses nombreux camarades, a du passer toute la matinée hors de l’établissement. « Je suis arrivé en retard en me disant que pour la première journée ça ne devait pas être très strict. Mais avec l’arrivée du nouveau proviseur je constate que les choses ont beaucoup changé et qu’il faut arriver à 7h30 pourtant avant nous pouvions arriver à 8h. Donc aujourd’hui je n’ai pas pu entrer à cause du retard et parce que je ne suis pas coiffé».

La discipline pour servir la pédagogie
Dans les salles de classe, les enseignants étaient tantôt à dérouler le programme du cours, tantôt à faire des révisions et autre civilité avant d’entamer le programme, comme le laisse entendre Guy Bertrand Ngappe, enseignant de mathématiques dans ledit lycée : « Aujourd’hui nous allons procéder à la présentation des professeurs et des élèves, la présentation des programmes, des types de cahiers à utiliser ainsi que la présentation du contrat « Elève-Enseignant », à savoir ce que l’enseignant attend de l’élève et vice versa ». Et le proviseur, madame Madeleine Akono de confirmer l’effectivité de la rentrée dans son établissement. « La rentrée est effective au lycée d’Akwa, nous avons commencé par la levée des couleurs, présentation de tout le personnel et puis ce que nous appelons le contrat de performance avec les élèves, leur dire que c’est la discipline qui passe pour servir la pédagogie et que chaque enfant fasse déjà son crédo qu’il va être discipliné. Le matériel didactique a déjà été distribué, il est dans les salles de classe, de même que les listes actualisées après le passage de la commission de recrutement ».

La réussite c’est maintenant
Même élan de démarrage effectif dans les établissements privés de la ville, notamment au collège Libermann, où les responsables assurent que le train a effectivement démarré. D’ailleurs ici, les élèves reçoivent déjà les premiers cours. « Dès 7h30 les élèves étaient en classe pour suivre les premières instructions et ils ont eu les premiers cours juste après. Tout se passe bien jusqu’ici, tout le corps enseignant est en place. Pour les élèves la réussite c’est maintenant et nous plaçons l’année sous le signe de l’excellence. Cette excellence qui n’est pas qu’académique, mais aussi comportementale. L’élève au sortir de cette année scolaire au collège Liberman doit avoir une formation intégrale » déclare le père Saturnin Tsayem Dongmo, principal dudit collège. Seules les écoles maternelles et primaires affichaient encore un visage timide ce lundi 5 septembre et les premiers pointés du doigt sont les parents, « qui bloquent encore les enfants à la maison en se disant que les cours ne peuvent pas démarrer le premier jour de la rentrée » laisse entendre un enseignant. Il faut donc se détromper, car comme on dit, la réussite en fin d’année, pour les grands comme pour les petits, se prépare dès le premier jour de la rentrée. A bon entendeur.

La rentrée des classes était effective dans de nombreux établissements de Douala le 5 septembre
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Rentrée Scolaire 2011: Survivre aux élections et aux mauvais résultats

Difficultés financières, élections en perspective, spectre des mauvais résultats, l’année scolaire 2011 débute sur de nombreux challenges

Ce lundi 5 septembre 2011 est jour de rentrée scolaire au Cameroun. Les autorités la veulent effective, mais sur le terrain de nombreux aléas subsistent. Au Lycée de Nkoleton un quartier de Yaoundé la capitale du pays, on vit ces difficultés dès le premier jour. Si de nombreux élèves étaient présents très tôt le matin, plusieurs autres ne pourront débuter ni aujourd’hui, ni avant la fin de la semaine. Problème, la liste des nouvelles recrues n’est pas encore disponible. Une conséquence de la décision prise un mois plus tôt par le ministère des enseignements secondaires de geler les opérations de recrutement dans les établissements publics. Il fallait d’une certaine façon éviter une situation où les lycées se retrouvent en sur effectivité, du fait d’une allocation anarchique des places, a justifié Evelyne Ngolle, inspecteur générale au ministère des enseignements secondaires, dans un entretien accordé à la télévision nationale. Cette représentante du ministère le reconnait néanmoins, face au vrai problème qui est celui de la vente des places, l’administration seule n’y peu grand-chose. Il y a des parents qui bien que leurs enfants ne répondent pas aux critères, tiennent à ce que ceux-ci soient retenus dans un lycée précis, à la fin les responsables d’établissement subissent une telle pression qu’ils cèdent, explique-t-elle. Mais elle reconnait aussi que la demande en structure d’éducation croit plus que ce que l’Etat ne peut offrir. Presqu’un aveu d’échec, alors que sur les dix dernières années, la part de dépenses publiques réservées au secteur éducatif a toujours été proche du cinquième du budget de l’Etat.

Autre préoccupation pour les parents, le coût de la rentrée. Pour les plus nantis et aussi les moins nombreux, l’incidence financière de la rentrée scolaire est presque supportable. Pour les familles à revenus moyens, cela reste un parcours du combattant. Toujours au lycée de Nkoleton ce matin, une dame est inquiète. Sa fille est admise à y effectuer la sixième, mais elle n’a pas encore payé les frais d’inscription. Cette fois un des surveillants de l’établissement est indulgent. Vous pourrez toujours le faire d’ici la fin de la semaine, mais il faudra le faire ! lui répond Monsieur Baba. Les frais exigibles en eux même ne sont pas importants. Le gouvernement a fixé la somme à 7500 francs CFA pour le premier cycle. Mais sur le terrain les parents se plaignent. Les frais d’association de parents d’élèves(APE) sont exorbitants. Jusqu’à 20 000 FCFA dans certains établissements. A cela il faut ajouter d’autres exigences non définies. L’achat du savon, du papier hygiénique, les frais de formation en informatique, l’achat de l’uniforme de sport et bien d’autres. Au final une inscription revient à près de 50 000 FCFA par enfant. Et il faut y ajouter le prix des manuels scolaires, non subventionnés et qui change au fil des ans. C’est vraiment très dur, ma cotisation me demande d’attendre, nous sommes nombreuses à avoir demandé le crédit j’attends de voir ce que cela donnera déclare la maman de la jeune fille, sur les raisons du retard d’inscription.

Au-delà des préoccupations liées aux tracasseries, la rentrée 2011 démarre avec les problèmes classiques de la communauté éducative. Des enseignants qui se plaignent des mauvaises conditions de travail, des établissements qui continuent de ne pas avoir tout le matériel requis pour dispenser les enseignements, la lutte contre des établissements clandestins. Cette année le spectre des mauvais résultats de l’année précédente domine. Selon une rumeur alimentée par des enseignants, on serait allé jusqu’à 06/20 de moyenne pour libérer le Baccalauréat. Faux ! Rétorque l’administration : Je suis en colère lorsque j’apprends de telles choses. On ne peut pas et on n’a jamais délibéré un examen à 06 de moyenne dans ce pays, en tout cas pas depuis que je travaille dans cette administration. Il y a un processus clair et défini pour les délibérations et cela n’implique pas de telles choses a fait savoir madame Ngolle, dans le même entretien accordé à la CRTV. Elle se refuse par contre à donner les règles qui entourent cette procédure, sous le socle de la confidentialité. Elle s’est aussi refusée à admettre une baisse de la qualité des enseignements, en raison du manque de motivation chez les enseignants, mais aussi de la perte de crédibilité de ceux-ci aux yeux des élèves. Mais relève la responsable du ministère, il y a aussi la démission des parents, qui ne jouent plus le rôle de relais à la maison. Une situation logique qui découle de l’environnement socio économique du pays. Face aux difficultés de la vie, les parents ont désormais peu de temps pour leurs enfants. Mais le ministère est confiant, la rentrée 2011 est basée sous le prisme de la performance. Un optimisme qui semble purement administratif. Avec deux élections en perspective, les perturbations risquent d’être encore plus fortes au cours de cette année scolaire.

Ce 5 septembre est jour de rentrée scolaire au Cameroun
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Journée de l’enfant africain: La coopération allemande s’investit

La représentation camerounaise de cette organisation a organisé le jeudi 16 juin, des activités autour des enfants en relation avec les ses employés locaux et ses partenaires.

Encourager le dialogue Parents-enfants
«Nous avons le droit de savoir», c’est le slogan retenu par la coopération allemande (GIZ) au Cameroun, à l’occasion de la célébration le 16 juin 2011, de la journée de l’enfant africain. Objectifs de la manifestation: Sensibiliser l’ensemble du personnel, les collaborateurs, les consultants et les enfants sur leurs droits relatifs à la prévention du VIH Sida. Un appel qui a connu une réponse optimale. Une centaine d’enfants ainsi que leurs accompagnateurs étaient présents pour l’événement à la fondation Friedrich Ebert à Yaoundé. Au cours des différentes activités, l’encadrement de circonstance a dans les échanges voulu amener les enfants à reconnaître leurs droits et surtout leurs devoirs.

Un exercice très lucratif, de nombreux jeunes présents ont fait part de leur vision de la réalité qui est la leur. Avec les parents, il était question de sensibiliser sur la promotion du respect par eux des droits de l’enfant à travers notamment l’établissement d’un dialogue franc entre les deux parties. Un des moments forts de cette phase a été la discussion ouverte sur le sujet du VIH. Le partage d’expérience aura permis d’établir que du côté des parents comme des enfants, parfois on a du mal à se comprendre à cause du manque d’échange sur le sujet, les parents considérant la question comme tabou, et les enfants, un élément de leur secret de jeunes. Pour y parvenir, le programme Main streaming VIH de la GIZ qui organisait la manifestation, a tout d’abord préparé les jeunes présents à prendre la parole face aux parents. Il leur a aussi été expliqué le sens et la portée du thème retenu cette année par les États africains. Ensuite dans une opération de question réponse les encadreurs se sont assuré que le message est bien passé et les meilleurs par atelier ont été récompensés.

Faire de l’initiative un exemple
Satisfaction de tous les participants: Ce qui m’a marqué c’est la possibilité qu’il y avait à discuter de la question du Sida avec des personnes plus grandes et surtout mon tonton qui était juste à côté je ne l’avais jamais fait. J’ai personnellement beaucoup appris et sur beaucoup de chose je pense qu’il ne faudra plus qu’on me tire les oreilles, a fait savoir Sandrine une jeune participante de 15 ans. Certains parents présent ont admis avoir éprouvé de la gène. Cela n’arrive pas tous les jours de discuter avec les enfants, et quand il faut parler de sida et de VIH, ou encore du droit des enfants, c’est parfois difficile pour nous les africains. Mais je retiens que ce sont des pistes de thérapie sociale à améliorer, cela réduirait de beaucoup l’incompréhension qu’il y a entre les parents et leurs enfant, commente pour sa part Thierry, un participant.

Une date désormais historique
La Journée de l’enfant africain il faut le rappeler, commémore la marche de 1976 à Soweto, en Afrique du Sud, lorsque des milliers d’élèves africains sont descendus dans la rue pour protester contre la mauvaise qualité de leur éducation et exiger que soit respecté leur droit à recevoir un enseignement dans leur propre langue. Des centaines de jeunes garçons et filles avait été abattus et pendant les quinze jours de manifestation qui ont suivis, plus d’une centaine de personnes ont été tuées et plus d’un millier blessé. Aujourd’hui l’enfant africain continue de subir des violations de ses droits. Le choix du thème du sida par la GIZ cadre avec l’une de ses missions au Cameroun qui concerne le secteur de l’assistance à la santé. En commémorant cette journée à leur manière, le message qu’elle semble avoir voulu passer au-delà même de l’événement, est que chacun dans son secteur d’activité, devrait prendre des initiatives en faveur des droits de l’enfant. Dans les rues camerounaises, le phénomène des enfants de la rue prend toujours de l’ampleur. La plupart des enfants des rues connaissent la drogue, et sont exposés au VIH / Sida. Il a aussi été rapporté que dans certains cas, les personnes chargées de protéger les enfants sont celles qui commettent des crimes contre eux, commente un responsable d’association de protection des jeunes. Plusieurs d’entre eux sont obligés de se livrer à des activités commerciales dans les grands carrefours, vendant parfois les produits de grandes firmes implantées au Cameroun. L’irresponsabilité des parents camerounais les pousse encore aujourd’hui à accoucher des enfants, sans véritable moyens d’assurer leur encadrement. Le plus grave c’est que ces enfants ignorent parfois que c’est en violation de leurs droits qu’ils vivent ces situations, d’où toute l’importance du concept «Nous avons le droit de savoir», s’agissant des enfants.

La coopération allemande à travers l’ONG GIZ, s’investit pour la journée de l’enfant africain
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Rentrée du 3ème trimestre au Cameroun: Le dernier virage est véritablement amorcé

A Douala, élèves de la maternelle, du primaire et du secondaire ont effectivement pris le train déterminant ce lundi 11 avril

Pour certains, notamment les élèves de la maternelle et du primaire, c’était surtout un moment de retrouvailles. Tandis que pour d’autres, ceux des classes d’examens, cette rentrée du troisième trimestre est davantage un temps de prise de conscience effective. Après les deux semaines de congé dit de pâques, ils ont tous repris le chemin de l’école, pour le troisième et dernier virage de l’année scolaire. Les experts s’accordent à dire qu’il s’agit là du trimestre le plus court, marqué par de nombreux jours fériés. D’où l’appel lancé ce lundi matin par tous les responsables d’établissements à l’endroit des élèves. « Moi particulièrement je me suis attardé sur tout un cheminement, en expliquant aux élèves que le premier trimestre a été celui de l’observation, le deuxième celui de l’engagement et le troisième qui démarre ce jour doit être placé sous le signe de la détermination » explique l’une des responsables du collège Sacrée c ur de Bonadibong à Douala. La détermination même pour ceux qui ne font pas forcément un examen officiel, « puisqu’il faut passer en classe supérieure avec une bonne moyenne » rajoute-t-elle.

Du côté des élèves, du moins ceux des classes d’examens, la détermination est perceptible de part le calme et la concentration qui habitent les uns et les autres. « Moi mon objectif est de passer mon examen et pour cela je mets toutes les chances de mon côté » déclare Maxime qui présentera cette année son probatoire série C. Lui qui avoue n’avoir pas eu de véritables congés. « Je n’ai pas pu me dire que j’étais en congés, j’allais tous les jours étudier avec les camarades ». Pour Sandrine T, élève en classe de Terminale A4 au lycée bilingue de Déido, « c’est le trimestre de la dernière chance, je veux être étudiante l’année prochaine ». Chez les plus petits de la maternelle et du primaire, on est surtout content de retrouver les amis après deux semaines d’absence. On les voit monter et descendre tous ensemble, avec chacun dans son cartable le goûté minutieusement préparé par maman. D’un côté comme de l’autre, chacun a sa petite idée de ce qu’il fera de ce trimestre, même si certains ne comprennent toujours pas pourquoi les « congés de pâques » sont intervenus plus de deux semaines avant ladite fête de pâques. Chose qui s’explique tout simplement par le réaménagement qu’a subit le chronogramme scolaire mis sur pied par le ministère de tutelle.

Pour ce qui est des programmes, tous les dirigeants rencontrés ce lundi s’abstiennent d’avancer un chiffre quelconque en rapport avec le taux de couverture, mais rassurent qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Tout simplement le train a définitivement quitté la gare, les retardataires peuvent encore se rattraper.

C’est parti pour le 3e trimestre
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Coup d’envoi de l’opération «Jouez ! Donnez ! »

L’association «Vaincre l’autisme» organise sa troisième collecte de jouets au profit des petits autistes camerounais, marocains et français

La 3ème édition de la campagne de collecte de jouets Jouez! Donnez! organisée par l’association Vaincre l’autisme démarre ce 5 janvier 2011. Pendant un mois, les donneurs seront accueillis dans différents points de collecte en Ile de France afin de venir y déposer les jouets, qu’ils soient neufs ou pas, l’essentiel étant qu’ils soient en bon état. De ce fait, les mairies, les associations et autres crèches franciliennes ouvriront leurs portes et se transformeront ainsi en dépôt géant de jouets. Sont proscrits peluches ou vêtements.

Cette grande collecte du c ur débutera le 5 janvier 2011 pour prendre fin le 5 février 2011. Pour participer à ce projet qui cette année est destinée au Cameroun, au Maroc et à la France, il suffit de venir nombreux offrir gracieusement des jouets neufs ou anciens à des enfants qui n’ont pas eu la chance de vivre un Noël extraordinaire, ou plus largement encore la chance de recevoir un petit présent, si minime soit-il.

L’autisme au Cameroun
D’après les taux de prévalence reconnus au niveau international, 96 000 personnes dont 48 000 enfants sont atteintes d’autisme et de Troubles Envahissants du Développement au Cameroun, la plupart sans diagnostic. 3 313 enfants naissent par an atteints de cette pathologie. Les enfants autistes et leurs familles font l’objet de discrimination et de rejet. Cette maladie est peu et parfois mal connue. Au Cameroun, la protection de l’enfant handicapé mental est un acte de solidarité nationale, les pouvoirs publics ont voté le décret N° 90/1516 de novembre 1990 qui fixe les modalités d’application de la loi N° 83 /13 du 31 juillet 1983, relative à la protection des personnes handicapées. Mais reste de nombreux facteurs socio-culturels qui font que tous les malades ne sont pas pris en charge de la même façon. Et pire, dans certaines familles, on préfère cacher la maladie pour éviter le regard des autres. Ces campagnes publiques ont donc un effet bénéfique sur la vulgarisation des maladies et surtout des risques liées à une mauvaise prise en charge.


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Mendicité des enfants: Dakar donne l’exemple

Le phénomène des enfants mendiants est accentué au Mali et au Sénégal. Mis en cause, les maîtres d’écoles coraniques

Au lendemain de l’annonce de leur intention de réprimer la mendicité dans les rues de Dakar, les autorités sénégalaises ont fait procéder à l’interpellation de 175 personnes depuis le 28 août, jour d’entrée en vigueur de cette mesure. Parmi les personnes interpellées, figurent majoritairement des enfants mineurs, des jeunes « talibés », qui étudient dans les écoles coraniques. Ces enfants seraient près d’un million à faire la manche dans la rue. La police a également arrêté 7 maîtres coraniques, affirme RFI. On est d’abord interpellé par la nouvelle et puis on se demande si finalement ce n’est pas une option à considérer et à appliquer un peu partout. Un peu à l’instar du proverbe suivant : « La carotte ou le bâton », car chassez le naturel et il reviendra au galop.

Si bon nombre d’associations et ONG s’évertuent à faire du plaidoyer pour le droit des enfants, elles n’arrivent pas à enrayer le phénomène de la marée infantile, répandue dans les artères bamakoises ou dakaroises. Au feux rouges, entre les camions, sur les voies publiques, rien n’empêche ces intrépides gamins de quémander piécettes et nourriture pour ramener leur pitance au Maître. A travers l’interdiction de mendier sur les voies publiques, le gouvernement sénégalais veut surtout résoudre un problème, celui des enfants disciples de maîtres coraniques qui font la manche dans les rues, poursuit l’article de RFI. Oui, les mendiants sont pour la plupart de jeunes enfants soumis aux maîtres coraniques. Au Mali, ils sortent donc des médersas pour mendier toute la journée pieds nus sous la pluie parfois. Ces pauvres erres sont enfermés dans un système qui veut qu’ils rapportent une certaine somme au maître au risque d’avoir des coups de bâton. L’épreuve est terrible pour ces gamins qui devraient plancher sur les bancs de l’école mais qui aujourd’hui, ont fini par prendre goût aux rues et à s’exposer sans crainte à la violence du ciel.

Depuis le 28 août, la police a interpellé 7 maîtres coraniques, qui selon un responsable ont été déférés devant le parquet. C’est un véritable coup de filet, car ces dernières années, peu de maîtres coraniques soupçonnés de violences envers leurs élèves ont été traduits en justice. Une législation, voilà peut être ce qui manquait, car à défaut d’empêcher les marabouts d’envoyer les enfants dans les rues et les parents de les envoyer dans les écoles coraniques, une initiative noble et morale à l’origine, mais très vite détournée par la cupidité des soi-disants adorateurs d’Allah, aussi, la loi et les autorités légifèrent à présent. « Le dernier procès remonte à juin. Un marabout traduit devant les assises avait alors été condamné à un mois de prison ferme pour avoir roué de coups deux mineurs dans son école coranique. En avril un rapport de l’ONG Human Rights Watch avait dénoncé l’exploitation d’enfants maltraités, soi-disant au nom de la religion. Depuis, les bailleurs de fonds étaient devenus plus pressants. Selon le Premier ministre : « Le Sénégal est sous la menace de ses partenaires », qui estiment qu’il ne lutte pas de façon efficace contre la traite des personnes ».


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Rentrée scolaire: Le casse-tête du choix d’un établissement scolaire

Proximité, coût, renommée, offre de formation, discipline. sont quelques critères qui dictent le choix

Le 6 septembre prochain, les carillons de la rentrée scolaire 2010-2011 retentiront sur tout le territoire national. Pour l’instant, élèves et parents d’élèves s’affairent encore à trouver le meilleur établissement à même de fournir des résultats conséquents en fin d’année. La multitude des écoles maternelles et primaires, des lycées et collèges ne facilite pas toujours la tâche aux différents protagonistes. Dans cette recherche acharnée de l’établissement idéal, les principaux concernés utilisent plusieurs critères pour faire leur choix. Un choix qui ne doit en aucun cas être fantaisiste ou hasardeux, mais plutôt le fruit d’une réflexion objective.

Pourtant, il est souvent fréquent que les enfants ne soient pas toujours d’accord du choix effectué par leurs parents. Au nombre des questions que doivent se poser ces derniers, il y a d’abord les offres de formation et la discipline. Et c’est ce qui explique sans doute la ruée souvent perceptible vers les établissements privés confessionnels où l’offre de formation est variée et la discipline de rigueur. Il y a aussi et surtout la renommée de l’établissement concerné, en référence aux résultats obtenus aux derniers examens officiels, à la régularité des enseignants, à leur qualification et à leur nombre. Si ces critères dictent effectivement le choix des parents, il y a parfois les frais de scolarité qui limitent leurs ambitions, chacun ne pouvant faire qu’en fonction de l’épaisseur de son porte-monnaie.

Pour les élèves dont l’avis devrait également être pris en compte, les critères de choix sont purement fantaisistes. On a par exemple la proximité de l’établissement du domicile familial, l’architecture et la qualité des infrastructures d’accueil comme les internats. qui dictent les choix. Il y a aussi et surtout la présence et l’influence des amis qui les pousse à choisir tel établissement scolaire au lieu de tel autre. Des caprices et des foucades auxquelles ne devraient pas céder les parents, car la réussite en fin d’année scolaire en dépend. Car comme le disait Cheik Amidou Kane, nos enfants sont comme nos graines les plus précieuses et nos champs les plus fertiles!


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Une association sonne l’alerte sur la violation des droits de l’enfant au Cameroun

Cette alerte intervient dans le cadre de la célébration de la 20ème édition de la Journée de l’Enfant Africain ce 16 juin

Plusieurs activités institutionnelles au programme
Le gouvernement camerounais célèbre une fois encore la journée de l’enfant africain dans une ambiance très institutionnalisée. Le lancement des activités marquant cette célébration a eu lieu le mardi 8 juin dernier à N’Gaoundéré. Le thème retenu cette année est «Planification et budgétisation pour le bien-être de l’enfant: une responsabilité collective.» Aujourd’hui en clôture d’activité se tiendra au palais des Congrès de Yaoundé, la 12ème session du Parlement des enfants. 180 députés juniors issus de toutes les couches sociales et provenant des dix régions y prennent part. Il sera par ailleurs question d’évaluer le fonctionnement des structures privées d’encadrement des enfants implantés dans la ville de Yaoundé. Aussi au programme de la rencontre des députés juniors ce jour, l’éducation à la citoyenneté, une idée du ministère de la jeunesse. Le ministre Adoum Garoua de la jeunesse devrait prononcer un discours à l’endroit des parlementaires juniors. Ces activités qui se sont désormais inscrites dans la tradition institutionnelle ne contribuent malheureusement pas à l’amélioration de la situation de certains enfants au Cameroun. Nombre d’entre eux, principalement dans les milieux pauvres, souffrent encore de malnutrition, de déficit de soins et n’ont pas toujours accès à l’éducation.

La Cameroun plateforme du trafic des enfants
Les observateurs restent très sceptiques sur la portée effective et l’impact réel des manifestations organisées par l’Etat. La situation camerounaise est assez préoccupante. Une étude menée par le Cercle International pour la Promotion de la Création (CIPCRE) et présidée par Jean Blaise Kemogne a dévoilé dans le cadre d’activités mené du 29 mai au 04 juin dernier, les ravages des réseaux du trafic des enfants au Cameroun. Selon l’étude, la situation géographique du Cameroun en a fait une plaque tournante des trafics d’enfants à des fins d’exploitations domestiques ou sexuelles. Le pays reçoit les personnes mineures venues d’Afrique de l’Ouest et se présente comme un point de départ vers le Gabon et la Guinée Equatoriale considérés comme les principales zones d’accueil. Tous les enfants transitent ou travaillent un moment au Cameroun, a déclaré madame Koh Bela. 40% des jeunes filles camerounaises de 9 à 18 ans sont encore victimes d’exploitation à des fins commerciales. Selon Amély James Koh Béla, une spécialiste des filières africaines de la prostitution en Europe et dans le monde, les Camerounaises représenteraient 46% des prostituées africaines en France. Ce taux dépasse aujourd’hui celui des pays comme le Nigéria ou le Ghana.


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La démission des autorités camerounaises
Il existe au Cameroun un ensemble de lois et de structure que l’Etat a mis en place, pour apporter des solutions aux questions de droit de l’enfant. Ces solutions s’avèrent insuffisantes. Selon les chiffres du dernier récemment général sur la population, 30% des Camerounais ont moins de 18 ans. Pourtant les deux ministères en charge de la gestion du problème des jeunes et de l’enfant ont un budget qui ne dépasse pas les 12 milliards de francs CFA. L’action en faveur de l’enfant a été abandonnée à des organisations non gouvernementales internationales et nationales comme Plan Cameroun. Mais l’ampleur des situations à gérer rend leurs interventions elles aussi inefficaces. Avec l’arrivée des vacances scolaires de nombreux enfants vont se livrer au commerce des produits issus parfois des entreprises dites citoyennes. Bravant tous les dangers, ces enfants se précipitent entre deux feux pour proposer des sucreries, des chocolats ou des mouchoirs. Les autorités ne l’ignorent pas mais les entreprises fabricantes de ces produits n’ont jamais été interpellées. La journée de l’enfant africain est organisée chaque année depuis le 16 juin 1991, en souvenir du massacre de centaines d’enfants lors d’une marche pour leurs droits à Soweto (Afrique du Sud) par le pouvoir de l’apartheid le 16 juin 1976. Aujourd’hui on est plus à cette époque, mais pour de nombreux enfants camerounais, les massacres semblent encore se poursuivre.

Enfants dans une cour
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De mauvais points pour la santé au Cameroun

Lors de sa visite officielle, le Directeur général de l’UNICEF a trouvé que les indicateurs de santé de la mère et de l’enfant étaient trop bas lors

Une évaluation très critique
La visite du Dr Gianfranco Rotigliano, Directeur de la région Afrique de l’ouest et du centre de l’organisation des nations unies pour l’enfance (UNICEF) était une visite d’évaluation. Après un entretien à huis clos avec le premier ministre Philémon Yang, il a été reçu tour à tour par le Ministre Mama Fouda de la santé, et Catherine Bakang Bock des affaires sociales. Dans ces déclarations face à la presse, il ressort en substance que les indicateurs de la santé maternelle et infantile sont très mauvais. Des déclarations qui vont mettre mal à l’aise les autorités de Yaoundé qui ne peuvent prétendre à une campagne de désinformation. En 2004, les dernières enquêtes de santé(EDS) avaient révélé un taux de mortalité maternelle très grave. Toutes les 2 heures au Cameroun, une femme meurt des suites de omplications liées à la grossesse, l’accouchement ou les suites de couches affirmait le rapport.

Les raisons d’une imperfection
Parmi les multiples raisons, on peut en citer trois principales qui expliquent que le décès des femmes figure en première position. Un premier retard causé entre autres par l’ignorance des signes de danger, l’insuffisance de ressources, la faiblesse du pouvoir de décision des femmes et les barrières socioculturelles. En deuxième lieu on retrouve le retard pour arriver jusqu’aux services de santé. Ce retard est souvent le fait de longues distances, du mauvais état des routes, de l’insuffisance de moyens de locomotions, coût des transports. Le troisième est le temps perdu entre l’arrivée à l’hôpital et l’administration des premiers soins. Il dépend de l’attitude du personnel de santé (faible motivation), l’insuffisance en personnel qualifié, faible organisation des services, insuffisance en équipements, médicaments et fournitures adéquats, du coût des soins.

L’Etat indexé
Le secteur public de la santé de la mère et de l’enfant se trouve dans un état déplorable. Ce qu’a d’ailleurs relevé le fonctionnaire de l’UNICEF. Les pouvoirs publics rendent généralement la crise économique responsable d’une telle situation. Des études ont récemment démontré que le problème est plus qualitatif que quantitatif. Tout en admettant que la crise l’a aggravé considérablement comme le montre l’évolution des indices, les observateurs invitent à garder à l’esprit que la mauvaise gestion de l’administration de la santé, comme des autres administrations a toujours existé. L’état sanitaire déplorable du Cameroun, unanimement constaté, ne fait que refléter les dysfonctionnements du système de santé publique. Les documents officiels, les rapports de consultants, les témoignages des professionnels et des usagers convergent pour dénoncer les limites du système.

Le gouvernement invité à des initiatives
Le gouvernement camerounais continue néanmoins de faire des efforts. La visite du Docteur Gianfranco Rotigliano intervient au terme de l’achèvement de la première phase par Le Cameroun mardi 9 mars 2010 d’une campagne panafricaine de vaccination de trois jours contre la poliomyélite à N’Gaoundéré, dans la région de l’adamaoua. Cette campagne, financée à hauteur de 30 millions de dollars par le Rotary Club International cible les trois régions septentrionales du Cameroun: l’Adamaoua, le Nord et l’Extrême- Nord. Certains observateurs ont fait remarquer que le responsable de l’UNICEF n’a pas été satisfait du déroulement de l’opération au Cameroun. D’un autre côté, il n’aurait pas aussi apprécié que le Cameroun ne possède pas de chiffres actualisés sur l’état des indicateurs en matière de santé maternelle et infantile. Les prochaines enquêtes de santé (EDS) sont toujours attendues. Tout est prêt, on attend juste l’accord des autorités, affirme-t-on à l’institut national de la statistique.

Dr Gianfranco Rotigliano
unicef.org)/n

« L’urgence, une période propice au rapt d’enfants; Haïti sera-t-il le nouveau Tchad ? »

Par Jean-Jacques Dikongué, lecteur

«Tout a été détruit sauf les dossiers d’adoption» nous rappellent les médias pour ainsi justifier les arrivées massives d’enfants haïtiens en territoire hexagonal pour ce qui est de la France. L’urgence et les critères humanitaires étant les arguments mis en avant pour couvrir l’insoupçonnable que l’on ne découvre généralement que trop tard. On a eu auparavant le nuage intelligent à Tchernobyl et depuis le 12/01/2010 c’est le séisme intelligent qui aurait frappé Haïti, détruisant tous les dossiers sauf ceux des adoptions. Donc acte ! C’est l’histoire de la magnanimité des éléments naturels à l’endroit du pays présidé par le président Sarkozy. Tenez donc ! Cette phrase qui ne rappelle que trop bien celle prononcée en 1986 «La France n’est pas menacée par ce nuage qui a traversé tous les autres pays» ; lorsque le nuage fou de Tchernobyl a commencé sa course folle pour, à la vue des frontières de la France, s’arrêter net et ne pas troubler la vie paisible des français. Lorsque le pot aux roses fût découvert, on apprenait aussi que le prestidigitateur de ce flou et l’instigateur de cette campagne de désinformation était le délégué interministériel au nucléaire en la personne de Nicolas Sarkozy.

«J’irai chercher ceux qui restent quoi qu’ils aient fait »
En 2007, lorsque l’affaire Arche de Zoé dévoile ses dessous, et qu’il est mis en évidence que cette arche avait pour vocation d’aller extraire des enfants au Tchad et au Soudan au mépris de toutes les règles et les droits des parents, qui est encore là pour extirper des mains de la justice tchadienne les contrevenants par une phrase qui traduit tout le mépris qu’il a de l’Afrique et des africains en général. L’inévitable et sémillant Nicolas Sarkozy. En plus de l’implication de la famille Sarkozy (Le député tchadien Yorongar Ngarléjy ayant fait toute la démonstration avec des preuves à l’appui) dans ce rapt d’enfants maquillé en opération de sauvetage, l’Arche de Zoé sort impunie d’un crime et pour cause, il ne s’agit que d’enfants africains qu’on voulait sauver à l’insu de leurs parents.

Le syndrome de l’Arche de Zoé ne plane t-il pas en Haïti?
Hier nous apprenions que l’UNICEF demandait que toute nouvelle adoption, particulièrement internationale, soit gelée pendant la phase d’urgence. La phase d’urgence, la période propice à tous les crimes possibles sur les enfants ; et pour les familles sans scrupules, assouvir leurs désirs de progéniture sans devoir rendre compte en volant les enfants sous des couverts multiples dont des associations bidons. Aujourd’hui, les premiers contingents d’enfants arrivent en France bien sûr avec toutes les assurances que les procédures d’adoption sont arrivées à leurs termes. Ce que le responsable de l’Unicef annonçait certaines procédures d’adoption internationale d’enfants haïtiens avaient été menées à bien avant le tremblement de terre. Dans ces cas-là, le départ rapide de ces enfants vers leurs nouveaux foyers présente des avantages certains après un réel processus d’identification. Peut-on ou doit-on faire confiance aux actions concernant les enfants sous le sceau de Nicolas Sarkozy à l’aune de l’affaire de l’Arche de zoé et du nuage de Tchernobyl ? Espérons que les Haïtiens ne subissent pas un séisme dans un autre par le vol des enfants que l’on enlève à leurs familles sous le prétexte de l’urgence et de l’humanitaire.

Jean-Jacques Dikongué
Journalducameroun.com)/n

Journée internationale: L’enfance oubliée au Cameroun ?

Aucune manifestation particulière n’a été organisée au Cameroun, pourtant la protection de l’enfance y reste un défi

Une journée pour la protection des droits des enfants
Le vendredi 20 novembre dernier se célébrait à travers le monde, la journée internationale de l’enfance, et avec elle le 20ème anniversaire de la Convention relative aux Droits de l’Enfant (CDE). Une célébration qui concernait aussi le Cameroun. Le 20 novembre 1989, Les Nations Unies ont adopté la CDE, Le premier instrument international ayant force obligatoire a incorporer l’ensemble des droits de l’homme pour les enfants. Dans 54 articles et deux Protocoles facultatifs, la Convention énonce clairement les droits fondamentaux de l’homme qui s’appliquent aux enfants partout dans le monde: les droits à la survie, à la santé, la protection, l’éducation et la participation à part entière à la vie familiale, culturelle et sociale. En septembre 2000, à l’occasion du Sommet du Millénaire, des dirigeants politiques du monde entier sont convenus de huit objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Ils vont de la réduction de moitié de l’extrême pauvreté à l’éducation primaire pour tous, en passant par l’arrêt de la propagation du VIH/sida, et ce à l’horizon 2015. Six des huit objectifs concernent directement les enfants et en atteignant les deux autres, on améliorera aussi leur vie de manière considérable.

Un arsenal juridique remarquable
La journée est passée presque sous silence au Cameroun. Les dirigeants tout comme les instruments juridiques du pays sont rattachés aux objectifs internationaux de protection de l’enfant. Le Cameroun a par ailleurs ratifié la Charte africaine des droits et du bien-être de l’enfant et le président camerounais Paul Biya a promulgué le 29 décembre 2005 une loi relative à la lutte contre le trafic et la traite des enfants. Du fait de l’engagement des autorités camerounaises, plus d’enfants survivent aujourd’hui, plus d’enfants vont à l’école, plus d’enfants ont accès à de l’eau saine et plus d’enfants sont protégés contre les maladies mortelles. Selon les observateurs, la plus grande avancée est la scolarisation massive de la jeune fille. Enfin l’Etat a favorisé l’implantation de nombreuses ONG, dont les vocations sont soit la protection, soit la garantie des droits de l’enfant.

Les nombreux efforts du gouvernement camerounais
Un effort est en train d’être fait, notamment avec les fonds PPTE (liés à l’initiative pays pauvres et très endettés de la Banque mondiale) pour plus d’infrastructures sanitaires et d’écoles pour permettre à un plus grand nombre d’enfants d’accéder à la santé et à l’éducation ». En 2007, le gouvernement a construit près de 3.000 salles de classe et recruté près de 19.000 enseignants. Un recrutement de 10.000 autres vient d’être lancé. A l’occasion de la dernière édition de la Journée de l’enfant africaine le 16 juin dernier, la ministre des Affaires sociales, Catherine Bakang Mbock, a fait état de 52.000 orphelins du SIDA et autres enfants vulnérables pris en charge en 2008, sur 198.000 recensés dans le cadre d’un programme gouvernemental. Avec l’aide des fonds de l’initiative de l’allègement de la dette multilatérale (IADM) accordés au Cameroun, ce ministère a mis en uvre un projet qui a permis l’identification d’un nombre important d’enfants de la rue et d’enfants issues des minorités pygmées.

De nombreux objectifs encore à atteindre
Pour autant, beaucoup de défis restent à relever avant que tous les droits pour tous les enfants ne soient réalisés au Cameroun. Une position qui se dégage d’un récent rapport de la Commission Nationale des Droits et des Libertés (CNDL). « Bénéficiant d’un dispositif spécial textuel et institutionnel au Cameroun, la protection des droits des enfants souffre encore de nombreux problèmes », peut on y lire. Dans un contexte socio économique où certaines familles vivent avec moins de 700 FCFA par jour, il n’est pas toujours évident de respecter et de garantir les droits des enfants. De nombreux enfants sont encore exploités dans le cadre du travail, parfois avec la complicité passive des autorités. La gratuité des enseignements de base promulguée par le chef de l’Etat se heurte à d’autres préoccupations (frais associatifs et autres). Dans le nord du Cameroun, la scolarisation de la jeune fille reste une préoccupation constante. Lors de son voyage au Cameroun l’actrice américaine Mia Farrow, ambassadrice UNICEF, a souligné l’importance de la malnutrition des enfants dans la région du Nord, principalement au sein de nombreuses populations refugiées. Enfin, le principe international qui classe dans la catégorie d’enfance les individus de 0 à 18 ans, est très relativisé dans les campagnes camerounaises. De nombreux jeunes, entre 15 t 18 ans sont parfois incités à devoir subvenir aux besoins des familles.


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Espoir de prévention du paludisme en Afrique, Le Cameroun doit suivre de près!

Le traitement pourrait prévenir la déclaration de 6 millions de cas de paludisme chez les enfants

Des tests effectués sur près de 8000 nourrissons
Un tiers (30 %) des cas de paludisme peuvent être évités chez les nourrissons africains à l’aide du Traitement préventif intermittent du paludisme chez les nourrissons (TPI). Basé sur l’action du sulphadoxine-pyrimethamine (SP), ce traitement peut être mis en place parallèlement aux programmes de vaccination des enfants existants dans les pays concernés. Ces résultats ont été publiés le 17 septembre 2009 à Barcelone en Espagne. Après avoir fait une comparaison avec les résultats d’essais menés pendant neuf ans sur près de 8 000 nourrissons en Tanzanie, en Mozambique, au Ghana et au Gabon, les spécialistes à l’origine de ces travaux ont pu affirmer que la combinaison SP pourrait devenir le traitement de première ligne contre le paludisme, succédant aux produits antérieurs.

Ces résultats viennent confirmer le potentiel de l’IPTi basé sur l’action du SP, un traitement qui peut être aisément et rapidement mis en place à travers les programmes de vaccination existants de l’OMS, sauvant des dizaines de milliers de vie chaque année en Afrique. L’IPTi constitue un outil supplémentaire précieux pour lutter contre le paludisme. Les décideurs politiques du monde entier et les responsables des programmes nationaux de lutte contre le paludisme devraient par conséquent envisager son adoption immédiate ainsi que son intégration aux programmes existants.
Dr Pedro Alonso, investigateur principal et responsable du Secrétariat du centre de recherche international pour la santé de Barcelone (Espagne)

Pour sa part l’organisation mondiale de la Santé (OMS) a recommandé cette solution aux nombreux pays africains victimes de l’endémie. Des chercheurs affirment que l’extension de l’IPTi-SP permettrait d’éviter 6 millions de cas de paludisme par an chez les personnes les plus vulnérables à la maladie.

Des conclusions à suivre de près par le Cameroun
L’IPTi est un traitement qui consiste à administrer aux nourrissons un comprimé antipaludique deux ou trois fois au cours de leur
première année de vie. Il regroupe un réseau de plus de 20 organisations en Afrique, en Europe et aux Etats-Unis. Il bénéficie aussi du soutient de la fondation Bill Gate dont on connaît les engagements dans la lutte contre le paludisme. Les autorités camerounaises qui exécutent un autre programme de lutte contre la maladie, n’ont pas encore réagit à cette annonce. Mais un expert de la lutte contre le paludisme au Cameroun a affirmé sous couvert d’anonymat, que le fait que le Gabon proche ait été un des Etats africains cobayes des essaies rend ces résultats pertinents et intéressants pour le Cameroun. Les deux pays partagent un taux proche de prévalence de la maladie.

« L’UNICEF soutient un large déploiement de l’IPTi en Afrique. Cette nouvelle action dans le traitement du paludisme est en effet synonyme d’une réduction importante du nombre d’enfants malades », a commenté le Dr Alexandra de Sousa, Coordinateur des recherches opérationnelles à l’UNICEF. Le paludisme est un important problème de santé publique au Cameroun comme dans beaucoup de pays africains. Il touche gravement les personnes les plus jeunes et les plus vulnérables. Les nourrissons sont les plus exposés aux formes les plus redoutables du paludisme. Selon l’OMS, un enfant meurt toutes les 30 secondes en Afrique des suites du paludisme.


Journal du Cameroun)/n

L’enfant Africain célébré au Cameroun

Le gouvernement fait-il assez pour les enfants?

L’ampleur du problème est très vaste et pose le problème général d’une politique de l’enfance au Cameroun. Il suffit d’être à bord d’un véhicule dans la plupart de nos grandes villes pour en être édifié. Ils sont nombreux des enfants qui se livrent au commerce alors même que juste avant la journée de l’enfance africaine se célèbre le dixième anniversaire de la Journée mondiale contre le travail des enfants. Au Cameroun dans certaines régions encore, des facteurs culturels et socio-économiques entrent en jeu au moment où une famille décide d’envoyer ou non ses filles à l’école par exemple. Les filles, en particulier lorsqu’elles arrivent à la puberté, peuvent également être limitées par d’autres facteurs, comme un trajet risqué pour aller à l’école, ou le manque de ressources en eau salubre ou d’installations sanitaires dans l’établissement scolaire.

Le ministère en charge des Affaires sociales donne l’impression de s’occuper de tout, mais la prise en charge des enfants reste une vraie préoccupation. Pourtant ce ministère est prompt à superviser la sortie d’une promotion des assistants sociaux, à organiser une tournée nationale de prise de contact, bref à s’intéresser aux maux qui minent la jeunesse. Mais le fait est que même la représentation nationale relègue la question de l’enfance vulnérable au second plan, vu que le budget alloué au ministère est presque inconsistant et couvre à 80% les dépenses de fonctionnement.

La « Journée de l’Enfant Africain » a été instituée par l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA), aujourd’hui Union Africaine (UA), en juillet 1990 en commémoration du massacre des enfants de SOWETO le 16 juin 1976. Depuis lors, cette journée est célébrée par l’ensemble de la communauté africaine autour de différents thèmes de réflexion. Au-delà de la dimension historique de cette journée, il s’agit pour les Etats Africains préoccupés par le bien-être de leurs enfants, et partant du devenir du continent, de marquer un temps d’arrêt pour faire le point sur la situation de l’enfant dans leurs pays respectifs, surtout de l’enfant en situation difficile. Il s’agit également d’approfondir la réflexion sur certains problèmes spécifiques et de prendre les mesures appropriées afin d’assurer le mieux-être de tout enfant.


Au Cameroun, la célébration a été le fait de l’administration publique en collaboration avec des organisations non gouvernementales. Les cérémonies se sont déroulées sur une semaine. Comme le veut la tradition, et en prélude à la commémoration de la Journée de l’Enfant Africain célébrée chaque 16 juin, Plan Cameroon consacre une journée spéciale pour marquer d’une pierre blanche cette journée.
L’organisation reçoit ce 11 juin 2009 à son siège 180 parlementaires juniors de toutes les 10 régions du Cameroun accompagnés de leurs encadreurs. par cette action, Plan Cameroon rejoint de manière particulière le gouvernement Camerounais pour la commémoration conjointe de la 19e édition de la journée de l’enfant africain placée sous le Thème : « Une Afrique digne des enfants; Appel à une action accélérée en vue de leur survie ». Cette journée coïncide également avec la 11e édition du Parlement de enfants au Cameroun.

Les activités de la journée étaient placée sous le thème Accélérer les actions pour assurer la survie des enfants camerounais vers une Afrique digne des enfants. Des études récemment réactualisées ont montré que la survie de l’enfant devrait passer par différents accès: L’accès à la santé et à une nutrition saine. L’accès à l’eau potable et à un cadre de vie assainie. L’exposition toujours effective certes dans une moindre mesure au VIH/SIDA. L’accès relatif à une éducation permanente et suivie. L’absence de protection de certains enfants face aux difficultés de la vie. Pour cette raison, les présentations, les poèmes et les sketches autour de ces 5 domaines essentiels ont été faits par les enfants. Mais de nombreux observateurs locaux jugent l’implication du gouvernement en faveur de l’enfant très limité. Le parlement des enfants organisé depuis peu chaque année, prend aujourd’hui les allures de cérémonie faste plutôt que d’un cadre de concertation effectif. Aucune résolution n’y est prise, et pourtant des enfants chaque jour sont soit lésés dans leurs droits, soit victimes de violence.


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Cameroun: Le Fatéa s’est ouvert à Yaoundé

Le 11ème Festival des Arts et du Théâtre pour l’Enfant Africain a démarré le 10 juin 2009

C’est le Centre culturel français de Yaoundé qui a servi de cadre le 10 juin 2009 à son lancement. Ce moment d’échanges et de partage de culture pour les enfants, les parents, les éducateurs, est une initiative de l’Association Théâtre Bengoula International (TBI), Lauréate en France en 1990. Selon le Président du FATEA, Bienvenu Mbala, le festival sera marqué par les musiques, les danses, théâtres contes, poésies, concours et ateliers de dessin pour enfants. Même si ce festival est placé sous le haut patronage des ministères du tourisme et de la culture, le comité d’organisation affirme n’avoir reçu aucun financement venant de ces départements ministériels. Pendant trois jours, les enfants prendront part à diverses formes d’attractions.

Le festival a démarré par des concours de dessin pour les enfants, suivis de la musique avec princesse Khadizah Oumar jeune artiste musicienne âgée de 17 ans. Elle sort son tout premier album de 08 titres et devient lauréate du concours de lutte contre le Sida. Actuellement elle se trouve en studio pour un autre album de 10 titres. Elle sera donc l’une des attractions de ce 11ème Fatéa. Dans l’après midi, de nombreux enfants qui ont pris d’assaut la salle des spectacles du Centre Culturel Français, ont pu apprécier la pièce de théâtre ABAMIKONO , dite par l’institut de théâtre et des Arts du Cameroun. Un peu plus tard vers 19 heures, heures de Yaoundé, les festivaliers se régaleront avec de la danse, Psalmodia de l’école internationale artistique, exécutée par Véronique Duron de France.


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Ce 11 juin 2009, outre la conférence et les dessins pour enfants prévus à 10 heures au CCF, l’on aura aussi à 13 heures, les contes avec la Compagnie MOOK de André Takou SAA, de la musique avec Liter le pauvre. A 15 heures place au théâtre avec Edika MOTO. La soirée s’achèvera sur un air de musique folklorique avec Pacta Cameroun .L’artiste Kassalikang originaire de la région de l’Ouest Cameroun, est un griot qui présentera un spectacle original Le conchadam qui veut dire conte, chant danses, musique. Pour ce qui est de la journée du 12 juin 2009, le public assistera en matinée à un atelier-concours de dessin pour enfants. C’est à 14 heures qu’est prévue la cérémonie de clôture de la 11 édition du Festival des Arts et du Théâtre pour l’Enfant Africain.

La cérémonie sera marquée par la remise des prix, de la danse avec les Eagles Street qui font du hip pop, la danse classique et d’autres genres. C’est l’un des plus beaux spectacles qui viendra clôturer cette 11 édition du Fatéa, la compagnie Africakuma, la compagnie Djam Ntoma un groupe de danse Afro -contemporaine de Michèle Ndjongui qui donnera un spectacle intitulé Point d’interrogation, de la poésie avec les cinq étoiles et du théâtre avec l’opéra du silence qui sera exécuté par l’école spécialisée pour Enfants déficients Auditifs. Voilà les différentes articulations que réserve aux amateurs de la culture, le Festival des Arts et du Théâtre pour l’Enfant Africain. C’est un évènement qui peut rehausser la culture camerounaise et africaine si les pouvoirs publics s’y impliquent véritablement. Mais le Fatéa a surtout besoin d’une bonne campagne de marketing et de communication pouvant accroitre sa visibilité au Cameroun et dans le reste du continent.

Président du FATEA, Bienvenu Mbala
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Santé de l’enfant: Voici le nouveau vaccin disponible au Cameroun

Le DTC HepB +Hib sera administré gratuitement aux enfants à 6, 10 et 14 semaines

Dès le 1er février 2009, les enfants de 0 à 11 mois vont bénéficier d’un nouveau vaccin. Le DTC HepB +Hib, nom de ce vaccin est un pentavalent qui protège les enfants contre cinq maladies : la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’Hépatite virale B, et les infections à Haemophilus. Ce vaccin vient remplacer le DTC HepB qui est actuellement utilisé par le programme élargi de vaccination (Pev) pour lutter contre quatre des cinq maladies suscitées, en dehors de des infections Haemophilus. C’est donc là l’innovation de ce nouveau vaccin.

Le DTC HepB +Hib est un vaccin contre Haemophilus influenza de type B, un germe qui provoque des infections graves telles que les méningites, les otites, les pneumonies, les infections des articulations et même des os. D’après le docteur Marie Kobela, secrétaire permanent du Pev, « chez les enfants, la plus grave de ces infections c’est la méningite, parce qu’on peut en décéder ou en garder des séquelles telles que la surdité ou la cécité ». Mais, «ce vaccin ne remplace pas l’administration habituelle de la dose contre la méningite. C’est un vaccin qui protège contre l’un des multiples germes qui causent la méningite», précise-t-elle.

A en croire le Dr Kobela, l’introduction de ce nouveau vaccin intervient «quand la prévalence des maladies suscitées va croissante chez les enfants de moins de 5 ans. C’est donc une opportunité d’avoir ce vaccin qui les protège davantage. Dans les pays développés, ce vaccin est déjà utilisé et on a vu avec des études ce qu’il a apporté de bien aux enfants ». Le DTC HepB +Hib était prévu pour entrer dans le Pev dès le 1er janvier 2009, mais la date sera reportée à cause de quelques difficultés. Notamment le retard accusé lors de la venue du vaccin. Et aussi, selon les membres du Pev, « il fallait d’abord finir avec les résultats de la troisième édition de la semaine d’action de santé et de nutrition infantile et maternelle(Sasnim) avant d’entamer le nouveau programme ».

L’utilisation de ce nouveau produit ne va pas changer le calendrier vaccinal. Le pentavalent sera utilisé en lieu et place du DTC HepB aux enfants à 6, 10, et 14 semaines. Les injections peuvent avoir comme effets secondaires, des petites inflammations, des douleurs, ou un peu de fièvre chez certains enfants. C’est un vaccin qui se présente sous forme de deux petits flacons. L’un des tubes contenant la poudre et l’autre le solvant. Le mélange de ces deux produits donne deux doses de vaccin administrées gratuitement à deux enfants.

Le DTC HepB +Hib, nouveau vaccin
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Campagne sanitaire : Une semaine pour la santé et la nutrition infantile et maternelle

Du 16 au 21 Décembre prochain se déroule la troisième édition de la Sasnim.

Le ministère de la santé publique (minsanté) vient d’annoncer la troisième édition de la semaine d’actions de santé et de nutrition infantile et maternelle (sasnim). C’était ce jeudi 11 Décembre 2008 à l’hôtel Hilton de Yaoundé. La Sasnim se déroulera donc du 16 au 21 Décembre 2008 sur l’ensemble du territoire camerounais. La population cible du sasnim est constituée des enfants de 0 à 5 ans, des femmes de 15 à 49 ans, des femmes enceintes et celles qui viennent d’accoucher. Au cours de la semaine de la sasnim, plusieurs services seront offerts : la vaccination, l’administration de la vitamine A, du traitement préventif intermittent contre le paludisme, la distribution des vermifuges, des moustiquaires imprégnées de longue durée aux enfants âgés de moins de cinq ans, la ré imprégnation des moustiquaires et l’éducation pour la Santé notamment celle concernant l’introduction du vaccin contre les infections à Haemophilus influenza type B à partir de Janvier 2009 dans le programme élargi de vaccination de routine. Le ministère de la santé note, à l’endroit des potentiels bénéficiaires, que ces opérations sont gratuites sur l’ensemble du territoire national.


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Les interventions menées dans le cadre de la Sasnim ont pour but de contribuer à la réduction de la morbidité et de la mortalité maternelle et infantile. L’urgence de la Sasnim se justifie amplement car, malgré le développement des interventions isolées, la situation sanitaire de l’enfant et de la mère camerounaise demeure très préoccupante : le taux de couverture vaccinale pour chacun des antigènes est inférieur à 90 %, la supplémentation en vitamine A est faible chez les enfants de 12 à 59 mois est de 19,1%, l’utilisation des moustiquaires d’insecticides est de l’ordre de 14,7% chez les femmes enceintes et de 13 % chez les enfants de moins de 5 ans.
Dans le cadre de cette troisième édition du Sasnim, les opérations de vaccination concerneront les maladies suivantes: la tuberculose, la poliomyélite, la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B, la rougeole et la fièvre jaune. Le Cameroun est appelé, dans le cadre des objectifs du millénaire pour le développement, à réduire de 2/3, la mortalité infantile et de ¾, la mortalité maternelle. La Sasnim est ainsi, l’une des stratégies recommandées par l’Oms/Unicef, et se décline en la mise en uvre d’un paquet intégré d’interventions à haut impact sur la santé de la mère et de l’enfant. La plupart des responsables reconnaissent toutefois que l’atteinte des objectifs reste une gageure.

* A savoir: Quelques interventions du Sasnim 3


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