Les forces de l’ordre ont interpellé samedi deux présumés coupables, un enseignant dans un centre de correction pour jeunes et son assistant, au quartier haoussa dans le chef-lieu de l’Adamaoua
Mohammadou Moctar, maître dans une l’école coranique à Ngaoundéré, chef-lieu de la région de l’Adamaoua dans le Grand-Nord du Cameroun, et son assistant Ibrahim Souleymane ont été mis aux arrêts depuis le samedi, 08 août 2015. Les deux hommes arrêtés par les forces de l’ordre au cours des opérations de rafle menées dans la ville sont accusés de torture d’enfants.
Cette école coranique située au quartier Haoussa s’était vu transformer en centre de détention où les jeunes subissaient des sévices corporels de toutes sortes. 71 jeunes au total, soit 69 garçons et 2 filles, tous vêtus de haillons, souligne-t-on à la radio nationale ce lundi 10 août 2015.
Le patron de la bande, Mohammadou Moctar, était assisté dans son activité illégale d’Ibrahim Souleymane, qui arborait une tenue de la police. Ce dernier avait pour mission de mettre en exécution les ordres du marabout, lorsqu’il s’agissait de torturer les enfants. Sur les corps des victimes, des stigmates étaient assez visibles.
A la suite de cette découverte, les mis en cause ont nié les faits qui leurs sont reprochés. Mais selon le quotidien privé Mutations, édition de ce lundi 10 août 2015, huit décès ont été enregistrés dans ledit centre de redressement.
Les victimes conduites dans un centre de santé de la place, ont été soumis à des examens médicaux appropriés. Les deux prévenus quant-à

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