Cameroun : 802 jeunes formés aux métiers du numérique à Lolodorf

Rendue à sa sixième édition, cette initiative nommée « Camp de vacances TIC » vise à accompagner les jeunes dans l’apprentissage du numérique.

« Les vacances TIC » sont un programme de vulgarisation des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) auprès de la jeunesse rurale et sémi-urbaine, avec pour objectif, non seulement d’encourager et de développer l’apprentissage des TIC, mais également d’en promouvoir une utilisation responsable.

Organisés avec l’appui technique de l’IAI Cameroun, ces camps regroupent dans une localité, pendant la période des vacances scolaires, des jeunes pour des ateliers d’imprégnation et des causeries éducatives.

Cette sixième édition s’est tenue sous thème, « les jeunes, mobilisés pour un sursaut patriotique dans l’utilisation des réseaux sociaux » et sur 900 jeunes inscrits âgés de 10 à 18 ans, 802 enfants ont effectivement participé aux activités de ce Camp.

De façon concrète, le camp a été organisé sur deux sites hébergeant chacun deux camps, à savoir : le Lycée bilingue de Lolodorf et le complexe « Ecole maternelle francophone, Ecole maternelle bilingue et Ecole du Centre. Le site du Lycée bilingue dénommé Site « ART » regroupait les enfants âgés de 9 à 14 ans, avec les camps YOUTUBE et SNAPCHAT scindés en 08 familles chacun.

Le site du complexe « Ecole maternelle francophone, Ecole maternelle bilingue et Ecole du Centre » baptisé « ANTIC », regroupait les enfants de 15 à 18 ans, avec les camps FACEBOOK et TIKTOK scindés en 08 familles chacun.

Et pendant 5 jours, encadrés par 90 moniteurs, les enfants auront participé aux activités ci-après : des ateliers d’imprégnation en TIC, animés par les formateurs de l’Institut Africain d’Informatique (IAI) Cameroun ; des causeries éducatives et conseils pratiques sur l’utilisation responsable des réseaux sociaux ; des activités socioculturelles et autres animations de loisirs sains et éducatifs

Elle se fait arrêter après avoir traversé la frontière à la nage pour se marier

Krishna Mandal a traversé le Bangladesh à la nage pour rejoindre l’Inde afin de s’envoler en noce avec Abhik Mandal.

La scène se déroule au Bangladesh et l’Inde. C’est entre deux amoureux qui se sont rencontrés sur facebook. Mais, ils sont de deux nationalités différentes. La dame, Krishna Mandal est du Bangladesh et le monsieur, Abhik Mandal de l’Inde.
Mais comme on le dit très souvent, l’amour n’a pas de frontière et encore moins de limite. Et puisqu’il est de tradition qu’une relation amoureuse se concrétise par un mariage, Krishna et Mandal ont décidé de s’unir. Pour le faire, il a été convenu entre les deux que Krishna Mandal doit joindre son fiancé en Inde.
Il s’est alors posé une embûche. Elle n’a pas de passeport valide pour se rendre légalement en Inde. Elle a alors décidé d’emprunter la voie terrestre. Ce qui lui a fait traversé la forêt de Sunderbans qui est réputée pour servir d’habitat aux Tigres. Plus dur encore, elle a traversé la rivière Malta. Son amour pour Abhik Mandal aussi fort lui a permis de ne pas se décourager. Elle s’y est lancée pour une heure de nage.
Arrivée dans un village du nom Kaikhali, son futur époux l’attendait déjà. Le repos n’étant pas au programme, ils ont directement pris la route pour la ville de Kolkata pour s’unir au sein du temple de Kalighat.
Cette union et tout ce qu’elle a connu comme aventure a rapidement été relayée sur le réseaux sociaux. Et elle n’a pas échappé aux oreilles des forces de sécurité. Krishna ayant traversé la frontière illégalement a été interpellé lundi dernier et quelques jours après, elle a été remise au Haut-Commissariat du Bangladesh en Inde.

Cybercriminalité : le Cameroun perd 12 milliards de F en 2021

L’agence nationale des TIC du Cameroun (Antic) a récemment publié des données révélant la perte de 12 milliards de FCFA dues à la cybercriminalité, soit deux fois plus que l’année 2019.

Par définition, la cybercriminalité est l’activité qui consiste à utiliser les systèmes et réseaux informatiques en général et l’Internet en particulier pour poser des actes criminels ou proscrits par la loi.

Pourtant, les pertes financières dues aux intrusions dans les systèmes informatiques des administrations publiques et privées se chiffrent à 2,5 milliards de FCFA. Les pertes financières dues au Scamming (email dont l’objectif est d’abuser de la confiance du destinataire pour obtenir de l’argent) et phishing (technique utilisée par des fraudeurs pour obtenir des renseignements personnels dans le but de perpétrer une usurpation d’identité) s’établissent à 6 milliards de FCFA.

Concernant les pertes financières dues au skimming, elles s’établissent à 3,7 milliards de FCFA. Le skimming est une escroquerie reposant sur le détournement des informations de cartes bancaires d’un consommateur, pendant qu’il utilise un distributeur automatique qui a préalablement été piégé dans ce but. En somme, 12,2 milliards de FCFA perdus en une année contre 6 milliards en 2019 observe l’ANTIC.

Au Cameroun, pour lutter contre la cybercriminalité grandissante, le pays a déboursé pas moins de 14 milliards de FCFA entre 2016 et 2017. En dépit des efforts notables, les pertes pécuniaires causées sont encore plus importantes. Des campagnes de sensibilisation sont menées un peu partout dans le pays pour arrêter ce fléau.

Les cybercriminels sont à l’origine de fausses informations, de piratage de sites web, de comptes Facebook des personnalités du pays qui portent parfois atteinte à la sécurité nationale dans un pays enclin à des attaques terroristes.

Cameroun – Oswald Baboke : « Facebook, Telegram, Twitter, WhatsApp… les néo-rings sociaux « 

 En 2014, Patrice Duhamel et Jacques Santamaria publient un sacré ouvrage intitulé Les Flingueurs [1]. L’essai rédigé sous la physionomie acrimonieuse d’un film western plante le décor anarchique digne du Far West, l’arène où les édiles et édits des lois ne font plus foi, pour faire-valoir le droit. La déco des Les Flingueurs évoque l’univers amphorique d’une enceinte bestiale amorale si ce n’est le diktat du colt. Ce livre d’une huitaine d’années, demeure d’une incroyable actualité. Et d’une congruente universalité.

Les effets pervers du persiflage et les techniques triviales de la calomnie gratuite qu’évoquent les auteurs des Les Flingueurs ne datent pas de nos jours. Qu’importe la chronologie des délations recensées, ce Best-seller décrit et décrie le jeu de massacres sociopolitiques entre les élites, via de pseudos « lanceurs d’alertes» et « influenceurs », quand bien même ce titre tonitruant ne renvoie à rien d’illustre et de concret…

Depuis lors, la chienlit a trouvé refuge dans nos mœurs. Au point d’y élire domicile. Qui douterait encore de l’expérimentation tous azimuts, du jeu de massacres politiques que nous vivons chez nous, entre pseudo-collègues et vrais concurrents. La même déloyauté se vit et sévit entre faux-homologues et certains autres pseudo-camarades, qui se réclament pourtant d’un même bord politique.

Très souvent, les auteurs de la chienlit et les victimes ciblées par la manigance et l’hypocrisie humaine sont logés à la même enseigne, guidés par une idéologique commune. Mais divisés, « chacun pour soi, Dieu pour tous », dans une ambition concurrentielle larvée…Chaque militant fantasmant de frénétiques ambitions individualistes…

Tant pis, si l’impétrant n’en possède ni l’étoffe ni la mensuration. Ni l’appétence ni la compétence… Tout le monde brigue les sommets de l’État – via la médisance – un épiphénomène « d’ascension-calomnie » ayant cours dans les antichambres des cours royales.

L’ambition est si forte dans la psychologie sociétale de l’ homo-politicus , qu’il finit par négliger les codes et modes d’ascensions sociopolitiques. Duhamel et Santamaria vilipendent les tares et les défaillances d’incompétences qui s’installent et s’enracinent au cœur de la République, des siècles après avoir contaminé et détruit de solides monarchies impériales…

Le constat de Patrice Duhamel et Jacques Santamaria est aussi constant que persévérant. En tous lieux, l’endurance dans l’ascèse politique est loin d’être un long fleuve tranquille. Bien au contraire : « Le monde politique est cruel. Il l’a toujours été, parfois [hier] plus encore qu’aujourd’hui », mentionnent-ils dans Les Flingueurs.

Mais le développement des médias et la déferlante des réseaux sociaux ont, depuis des années, un effet dévastateur : pour être entendus dans le brouhaha de l’information permanente, les responsables politiques doivent, à tout moment, se distinguer, trouver la phrase qui fait mouche, le mot qui tue, l’expression qui sera reprise et amplifiée. Et à ce jeu, c’est le plus cruel qui l’emporte… »[2]

Facebook, Telegram, Twitter, WhatsApp… les néo-rings sociaux

Depuis les temps très anciens, repérables dans la lointaine antiquité gréco-romaine, des siècles avant Jésus-Christ, les duels politiques d’Athènes et de  Rome étaient publics et impudiques. Jadis, la cruauté des escrimes s’écrivait en lettres de sang, au gré des violences bestiales frisant l’horreur.

Au moins, sous Néron, on se battait pour l’honneur. Les gladiateurs les plus coriaces (endurcis par la force herculéenne des biceps, l’intelligence qui l’accompagne, la ruse empirique et la double stratégie offensive et défensive des combats), les victoires, les trophées et les palmarès accumulés permettaient d’accéder aux postes et fonctions les plus élevés. (Un cran en dessous des oligarchies héréditaires de César).

En ces temps, là, il fut établi que le Peuple aimait les jeux, du vin et du pain, autant qu’il leur plaît. Aux citoyens d’aujourd’hui, nos compatriotes et contemporains, s’empressent d’assouvir leur fringale bestiale en assistant à la disgrâce des actants et leaders politiques, et à la chute vertigineuse des opérateurs économiques…

Dans la Grèce antique, berceau de la démocratie hellénique… Au moins les conflits d’ascension sociopolitique étaient ouverts. Et les protagonistes identifiés… Aujourd’hui, les réseaux sociaux, les médias-sociaux et les multiples applications sous-jacentes ont créé de nouveaux gladiateurs. Ceux de l’impertinence, de l’isolation et de l’insolence.

Les professionnels de la médisance ostensible, et leurs frangins flingueurs, les amateurs de la calomnie gratuite s’occupent enfin. Ici et loin d’ici, la course au pouvoir ne se fait plus grâce au Savoir-faire intrinsèque, mais par l’entremise du Savoir-défaire. L’occasion faisant le larron, les applications frondeuses des réseaux sociaux occupent la scène. Les TIC ont engendré de nouveaux métiers niais, ceux de l’imposture…

Les hackers et autres maîtres-chanteurs ne déchantent plus. C’est à travers les réseaux sociaux que les rivalités politiques et socio-économiques se déploient. Tout autant qu’Internet a créé des emplois en CDD, les emplois, aussi modiques que triviaux : les « pseudos lanceurs d’alertes».

Il s’agit des professionnels ignobles de la calomnie gratuite. Sauf que dans ce jargon neuf, les pseudos lanceurs d’alertes, érigés en maîtres-chanteurs, sont également devenus des rapaces du Net, pas très nets et pas très honnêtes.

Ces agents stipendiés, approchés par les commanditaires des articles infamants, reçoivent de l’argent, beaucoup d’argent, des montants exorbitants, défiants toute imagination normale et normatives. Et pan ! Les rapaces appuient sur la gâchette ! Et pan ! Ils tirent et titrent sur la prétendue légèreté de la victime calomniée dont il faut briser la carrière !

Les batailles sociopolitiques pullulent désormais sur la Toile. En croyant se mettre au dessus de tout soupçon, les hommes politiques affrontent leurs camarades du même parti, à travers la divulgation des documents d’État, censés relever de la plus haute confidentialité. Dans ce jeu de massacres systémiques, les secrets d’État classés « Top Secret » se retrouvent dans la rue, via les réseaux sociaux. Le but étant de calomnier les dirigeants, aux affaires, et la supposée trivialité des Gouvernants que n’importe qui s’offre le loisir de critiquer.

Les pseudos lanceurs d’alertes « mangent » à plusieurs râteliers

Les documents frappés du sceau de l’État s’échappent des cabinets par des serviteurs déloyaux. Les virements financiers indirects qui nourrissent les fameux « influenceurs » des réseaux sociaux, dont bon nombre vit en Europe et aux Etats-Unis, sont connus… Les nouvelles autoroutes de la communication sont transformées en laboratoires clandestins de fausses accusations, et usines de photomontages, délivrant de fausses-vraies pièces à conviction… Tout ça pour nuire. Pour créer le doute et la zizanie, la dysharmonie et la méfiance à la tête de l’État, et dans les plateformes insulaires qui soutiennent le Chef de l’État.

Les grands boulevards de la diffamation et de la médisance automatique sont habités, pour certains, par des pseudos lanceurs d’alertes payés pour salir les adversaires, dans l’intention inavouée de briser des carrières, et pour éliminer toutes les barrières humaines qui se dressent comme des digues ambulantes devant les marionnettistes aux abois. Ainsi, plusieurs millions d’euros et de francs CFA qui auraient pu servir à construire des industries locales, des écoles, des routes, voire des hôpitaux, ces pactoles servent à alimenter les pseudos lanceurs d’alertes, qui, bien évidemment « mangent » à plusieurs râteliers.

La technique des rapaces et maîtres-chanteurs est bien connue. Le lanceur d’alerte reçoit des documents et des détails chiffrés dans une fausse boite mail ou un faux compte créé quelque part, en même temps que les virements y afférents, qui transitent sur trois pseudos adresses. Puis, en bon rapace, le même lanceur d’alertes saisit la personne visée pour négocier un montant de « retour à l’expéditeur, TTC… ». Riche des deux virements, le pseudo lanceur d’alertes relance le plus offrant, et s’enrichit triplement…

Ainsi de suite, parfois le contact local au Cameroun reçoit les faux articles et l’argent… L’engrenage des cartels maffieux ne prend jamais fin. Surtout pas en ce moment, devant l’impatience impertinente d’un remaniement ministériel, cent fois annoncé, et cent fois ajourné…

En attendant que les commanditaires soient assurés de leur maintien aux postes ou de leur promotion, les pseudos lanceurs d’alertes s’engraissent. Il ne se passe pas une journée sans que des fausses informations alimentent les réseaux sociaux. Attention à l’effet boomerang. Va-t-on laisser des morveux prendre tout un pays en otage ?

L’espace politique, un panier à crabes où on dit tout sur tout le monde

Le pays ne vit qu’au rythme des publications mensongères des rapaces et chasseurs de primes. Et pan ! Ils tirent sur tout le monde. Il suffit d’entrer en politique pour être une proie. Ici comme ailleurs, le mérite se doit davantage à la lâcheté des calomnies gratuites des flingueurs plutôt qu’à la compétence intrinsèque des acteurs: « Une anthologie des cruautés politiques, c’est l’occasion de mesurer combien l’idéologie, la dialectique, les grands débats de société ont aujourd’hui laissé le plus souvent la place à l’invective, à la formule toute faite et soigneusement préparée, au jeu des petites phrases. Les Flingueurs c’est, au choix, la comédie ou la tragédie du pouvoir.» [3].

L’arène politique s’appuie sur une société d’intrigue où l’inculpation, la calomnie et la diffamation ignominieuse sont érigées en sport favori des flingueurs. Il s’agit d’une arène d’invectives et de médisances, où, hélas, la rumeur prend le pas sur la vérité. Tandis que l’illogisme infamant l’emporte sur la vertu du vrai.

Duhamel et Santamaria tiennent le mérite d’avoir éventré les combines et les complots qui se trament dans toutes les Nations. La réalité est perspicace. La sphère politique est comparable à un ring de diabolisation et d’instrumentalisation. L’espace politique cesse d’être l’agora des performances et des compétences, pour devenir un panier à crabes où on dit tout sur tout le monde. Autrement dit, une arène vénale, vandale et banale où on ment sur tout, où on ment sur tous. On dénigre tout le monde, sans distinction de chapelles politiques. Sans distinction de rang ni de sang. À la trappe !

« À partir de portraits, de mises en perspective et de mots clé (Mensonge, Haine, Bashing, Littérature politique, Face à face, Religion…), on [voit] aussi comment la férocité envahit le débat politique. On revivra les duels, contemporains ou plus anciens, marqués par la violence verbale et psychologique »

Bien souvent, dans ce jeu de diffamations tous azimuts, la presse se presse de se positionner en arrière-cour, au fond d’un décor de cannibalisme où les ténors et les tenants du pouvoir s’étripent, se martyrisent, se flagellent et se dynamitent sans élégance ni bienséance. C’est pour indexer les péripéties de ce monde immonde, bestial et brut que les auteurs des Les Flingueurs ont choisi comme sous-titre instructif, l’« Anthologie des cruautés politiques ».

Le mal de la diffamation est là. Il est total. Il est cynique, inique et universel. À l’instar d’une métastase que véhicule la gangrène maline, *le mal du persiflage est chez nous, au Cameroun, au nom du fric, et du vrac, souvent pour un rien, on flingue tout le monde, sans pitié ni piété. L’écume du mensonge et de la médisance souffle partout.

Personne n’est à l’abri, tout le monde est dans le viseur des hackers. Les valeurs de l’honneur si chères au classicisme sont en berne. Les radiotrottoirs ont le vent en poupe. « La vérité ne vient [plus seulement] d’en haut, et la rumeur d’en bas, comme disait le Président Paul Biya, lui-même, placé, malgré lui, à son corps défendant, au centre de moult mensonges, la rumeur trouve ses repères dans les milieux de jactance. Quand les mégots de ragots et le magot font bon ménage.

Désormais les potins des malins n’épargnent plus personne ; ni le sacré, ni le profane. La famille présidentielle n’est-elle pas trainée dans la gadoue de la calomnie ? L’entourage présidentiel n’en est pas épargné. Le contexte s’y prête, peut-être.

Le mélange trivial de genres aboutit à une confusion de rôles frisant l’anarchie. Le drame est d’enterrer le Renouveau vivant… La campagne d’outrage orchestrée par les pourfendeurs trouve justification dans la chronique d’un règne plus viable que jamais que l’on croyait à la dérive…

Dites, qui lynchons-nous ce soir ?

La fin justifie-t-elle les moyens ? La nuit des longs couteaux s’inaugure-t-elle par le clabaudage et le chantage ? Décidément, les « on dit » ont la cote. À chacun son déballage sans ambages. Dans une sorte de cartels organisés, on choisit la proie à diffamer parmi ceux qui bénéficient des grâces du Prince, on la dégonfle. Et pan ! On tire ! Le milieu est loin d’être dératisé. Les jours qui viennent vont amplifier l’impatience des flingueurs.

Les duels ont déjà commencé. Le rouleau compresseur de la médisance est d’ores et déjà en branle. C’est une question de temps. « La trahison est une question de date », disait Talleyrand. Tout le monde peut y passer. Pourquoi flingue-t-on l’autre ? Désir de vengeance, ou simple méchanceté ? Le mérite intrinsèque est à la dérive. N’y survivront que ceux qui savent lyncher. Non ! Élevons le débat. Notre beau pays a encore de belles vertus à préserver.

Certes, l’Anthologie des cruautés politiques se généralise. Mais l’anthologie ne saurait s’ériger en pathologie. Sachons raison garder.

 *Par Oswald Baboké, Ministre plénipotentiaire 

Facebook va changer de nom pour devenir « Meta »

Le changement de nom concernera la maison mère pour des raisons de clarté, mais le nom des différents réseaux, dont Facebook, restera inchangé.

Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, a annoncé jeudi que la maison mère allait désormais s’appeler Meta, pour mieux représenter toutes ses activités, mais le nom des différents réseaux restera inchangé. Le fondateur du géant des technologies, accusé de faire passer les profits avant les humains par une lanceuse d’alerte et de nombreux élus, a choisi « meta » – « au-delà » en grec ancien – pour montrer qu’il y a « toujours plus à construire ». « Nous avons beaucoup appris en nous confrontant à de nombreux problèmes », a-t-il déclaré, jugeant qu’il est désormais temps de tirer les leçons pour « construire le prochain chapitre ». Cette annonce a été faite au terme d’une heure et demie de présentation du « metaverse », « métavers » en français pour méta-univers.

Selon lui, le métavers représente l’avenir de l’Internet, après les ordinateurs et les téléphones portables, auquel le public aura accès pour interagir, travailler ou se divertir via les technologies (lunettes de réalité augmentée, casques de réalité virtuelle, etc.). Ce changement de nom est interprété comme une manœuvre de distraction par les critiques du groupe californien, empêtré dans les scandales et controverses, de la désinformation à la confidentialité des données en passant par le respect du droit de la concurrence.

Facebook « pense qu’une nouvelle marque peut l’aider à changer de sujet »

La firme « pense qu’une nouvelle marque peut l’aider à changer de sujet », a déjà réagi la semaine dernière une ONG de militants anti-Facebook, ironiquement baptisée « le vrai conseil de surveillance de Facebook » (The Real Facebook Oversight Board), quand des rumeurs de changement de nom circulaient. La colère des autorités et de la société civile s’est amplifiée ces dernières semaines à la faveur des révélations d’une lanceuse d’alerte, Frances Haugen, qui montrent que Facebook a choisi d’ignorer une partie des dangers – contenus toxiques sur Instagram pour les adolescents, désinformation qui nuit à la démocratie, etc. – par souci de préserver ses profits.

Pour autant, Mark Zuckerberg parle du métavers depuis quelques mois. Il a déjà annoncé des investissements de plusieurs milliards pendant les années à venir et le recrutement de 10 000 personnes en Europe pour ce projet. Il a donné plus détails jeudi, peignant un futur digne de la science-fiction tout en offrant des perspectives aux marques en termes de marketing.

Facebook, Instagram et WhatsApp touchés par une panne sans précédent

D’après les premières constatations, le problème semble concerner une infrastructure majeure qui permet d’« orienter » le trafic Internet.

 

 

 

Des milliers d’utilisateurs de Facebook, d’Instagram – son application de partage de photos – et de WhatsApp – son application de messagerie – n’ont plus accès à leurs services, rapporte le site spécialisé downdetector.com, lundi 4 octobre, ainsi que de très nombreux messages d’utilisateurs de ces services sur les réseaux sociaux. La panne, sans précédent par son ampleur et sa durée, a été détectée peu avant 18 heures (heure de Paris) et se poursuivait dans la soirée.

Downdetector dit avoir reçu plus de 50 000 rapports d’incidents de la part d’utilisateurs incapables de se connecter aux différentes applications, ainsi qu’à Facebook Messenger, notamment depuis Washington et Paris.

Cet incident touche également les employés de la plate-forme. « C’est la pagaille ici, tous les systèmes internes sont en panne aussi », a déclaré une source anonyme à un journaliste d’Associated Press. « Les employés n’ont pas pu entrer dans les bâtiments ce matin pour commencer à évaluer l’étendue de la panne parce que leurs badges ne fonctionnaient pas pour accéder aux portes », ajoute une journaliste du New York Times.

A Wall Street, le cours de Facebook, déjà en baisse en début de séance, a vu ses pertes s’accélérer et avait chuté de près de 6 % lundi soir.

Les DNS ne répondent plus

Facebook n’a pas immédiatement pu expliquer l’origine de la panne, ni donner une estimation de temps avant un retour à la normale. « Nous nous efforçons de rétablir la situation aussi rapidement que possible et nous vous prions de nous excuser pour tout désagrément »a déclaré l’entreprise sur Twitter.

D’après les premières constatations, le problème semble toucher une infrastructure majeure qui permet « d’orienter » le trafic Internet. Les Domain Name Servers (DNS) utilisés par ces trois applications, qui traduisent une adresse URL (« facebook.com ») en adresse IP compréhensible par une machine (« 216.239.32.107 »), ne répondent plus, ce lundi soir. Une panne qui pourrait trouver son origine dans une panne des serveurs BGP de l’entreprise – des machines dont le rôle, crucial, est d’orienter le trafic sur Internet.

Selon le responsable technique de l’hébergeur Cloudflare, John Graham-Cumming, les serveurs BGP de Facebook ont « disparu d’Internet » peu avant 18 heures (heure de Paris). Un problème rare qui pourrait notamment être lié à une erreur de configuration.

Dans la tourmente

La plate-forme aux près de 3 milliards d’utilisateurs mensuels traverse l’une des pires crises concernant sa réputation depuis deux semaines, à cause des révélations d’une lanceuse d’alerte.

Ancienne ingénieure et cheffe de produit chez Facebook, Frances Haugen a fait fuiter de nombreux documents internes puis témoigné à visage découvert dans un entretien diffusé par la chaîne CBS dimanche. Avant son départ de l’entreprise, en mai, Frances Haugen avait emporté avec elle des documents issus de recherches menées dans l’entreprise, qu’elle a confiés notamment au Wall Street Journal.

Dans un article publié mi-septembre, le quotidien a révélé, sur la base de ces informations, que l’entreprise effectuait des recherches sur son réseau social Instagram depuis trois ans pour en déterminer les effets sur les adolescents. Les études évoquent notamment les liens entre le mythe du corps féminin idéal véhiculé par de nombreux contenus sur les réseaux et les risques pour la santé mentale des adolescentes complexées.

La lanceuse d’alerte est aussi revenue sur le scrutin présidentiel américain de novembre 2020, quand Facebook avait modifié ses algorithmes pour réduire la diffusion de fausses informations. Selon Frances Haugen, « dès que l’élection a été terminée », le groupe les a reconfigurés comme avant, « pour donner la priorité au profit plutôt qu’à la sécurité », a-t-elle soutenu dans son entretien à l’émission « 60 Minutes », sur CBS.

Elle doit être interrogée mardi par les sénateurs américains lors d’une audition consacrée à l’impact de Facebook et Instagram sur les jeunes utilisateurs, quelques jours après une longue séance de questions adressées à Antigone Davis, responsable de la sécurité et de l’enfance au sein de la firme.

Cameroun – Calixte Beyala : « ces influenceuses qui risquent amener nos jeunes vers les dérives »

Par Calixte Beyala
On les voit ça et là, vanter leurs vie de richesses et d’abondances dans les réseaux sociaux. Elles ne voyagent qu’en First, ne dînent qu’au Fouquet’s, ne s’habillent qu’en Prada ou Hermès, du moins le font-elles croire.
Leurs moult compagnons leur offrent des 4/4 à dix milles chevaux, ultra chics et perfectionnés, des sacs Dior en Croco pour leurs pauvres anniversaires, du moins, le racontent-elles sur leurs comptes Facebook et autres Instagram, images à l’appui.
Leurs amants titulaires leur offrent les  millions de CFA par mois et voire plus ; elles se font filmer dans les villas et suites des hôtels de luxe pour étaler leur réussite. Et elles ont des followers ! Des millions  des jeunes filles suivent leurs si magnifiques vies en salivant d’envie, rêvassant de devenir elles aussi des stars du vide, ignorant que ces influenceuses vendent du vent, que personne ne gagne autant d’argent sans travailler.
Et les voilà, véritables fléaux pour nos jeunes gens qui vont oublier sous leur influence, l’importance du travail, des études et du devoir bien accompli seuls garants d’un bon destin.
Il convient de le dire : ces influenceuses sont dangereuses pour l’équilibre  de jeunes filles fragiles qui auraient – sans la présence de ces influenceuses, – étudié, rencontré un compagnon normal avec qui elles  auraient bâti une  belle vie dans un univers réel  ! 
Et nos jeunes filles oublieuses de la réalité face à la déferlante du faux charrié par nos influenceuses, se laissent happer dans cet univers cybernétique si factice.
Oui, dans la vraie vie, – en dehors de quelques milliardaires-, personne n’offre autant de luxe à une femme. Les hommes et les femmes travaillent dur pour gagner leur pitance, pour se construire une maison et élever leurs enfants.
Dans la vraie vie en dehors d’enfants d’ultra riches, personne n’offre des voitures supersoniques à son fils pour son anniversaire….
Dans la vraie vie, les vrais riches cachent l’étendue de leurs richesses/
Les influenceuses vous veulent du mal,  pour la vraie vie.
Texte publié par l’écrivaine ce 28 juillet 2021 sur son compte Facebook

Facebook : les données personnelles de près de 2 millions de Camerounais piratées

Ces informations peuvent utilisées pour des arnaques ou encore du marketing.

Le Cameroun n’a pas échappé au vaste piratage des données personnelles lancé contre le réseau social Facebook dans le monde. Le piratage a été opéré en 2019, mais lesdites données peuvent être actuellement consultées gratuitement sur la Toile.

Ainsi, les informations personnelles de près de 2 millions de Camerounais sont en exploitation libre le net. En fait de données, il s’agit notamment des numéros de téléphone, noms complets, dates de naissance et, pour certains comptes, adresses e-mail. Pour certains experts, ces données peuvent utilisées par des personnes mal intentionnées pour des arnaques, du piratage et du marketing.

Au total, c’est plus de 530  millions de personnes dont les  données personnelles ont été piratées. Plus de 105 millions d’Africains sont concernés.

Julie Owono cooptée au sein du tout nouveau conseil de surveillance de Facebook

Originaire du Cameroun, la directrice exécutive de l’association française “Internet sans frontières” figure parmi les 20 premières personnalités sollicitées par l’entreprise américaine pour l’assister dans ses instruments de modération du réseau social

 

Facebook a rendu public, le 06 mai, une première liste de 20 personnalités choisies pour siéger au sein de son conseil de surveillance. Parmi ces personnalités, figure Julie Owono (33 ans), Camerounaise d’origine qui assume les fonctions de directrice exécutive de l’association française “Internet sans frontières”.

Titulaire d’un master 2 en Administration internationale de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, formée à l’Ecole de formation des barreaux de la Cour d’appel de Paris et boursière depuis 2019 du centre de recherche Berkman Klein Center for Internet & Society de l’Université Harvard, Julie Owono ainsi que les 19 autres personnalités présentées le 06 mai assisteront Facebook dans ses instruments de modération de contenu.

Des célébrités se retrouvent parmi les 20 premiers membres du conseil, à l’instar de l’ancienne Première ministre du Danemark et présidente de l’ONG “Save the Children”Helle Thorning-Schmidt; ou encore la Yéménite Tawakkol Karman, Prix Nobel de la paix et militante des droits humains. En Afrique, outre Julie Owono, deux autres personnalités ont été recrutées parmi les 20 premiers membres de l’instance: Afia Asantewaa Asare-Kyei (Ghana-Sénégal) qui assume les fonctions de gestionnaire de programme à l’Open Society Initiative for West-Africa, et Maina Kiai, ancienne responsable des partenariats de Human Rights Watch. 

Dans le mode de sélection, Facebook a choisi les quatre premiers membres, qui font office de coprésidents. Ces derniers, en accord avec l’entreprise américaine, ont choisi les 16 autres. Ces derniers et les quatre coprésidents choisiront 20 autres membres car le conseil doit compter en tout 40 membres.

Un fonds de 130 millions de dollars a été créé pour assurer le fonctionnement du conseil. La structure, dont la mission est de prendre des décisions en toute indépendance, se penchera sur des questions relatives à la vie privée, la protection des individus, les discours de haine, le harcèlement et d’autres sujets au cœur des usages du réseau social aux près de trois milliards d’utilisateurs.

Attentat de Tchakamari: Paul Biya adresse son réconfort aux victimes

Le chef de l’Etat camerounais a adressé mercredi ses condoléances aux personnes durement éprouvées par l’attaque de Boko Haram dans la localité de Tchakamari survenue le 19 avril. Il a choisi les réseaux sociaux pour le faire.

 Le président Paul Biya, élu à la dernière élection présidentielle pour un nouveau septennat allant jusqu’en 2025, a posté mercredi, son message de condoléances aux victimes de l’attentat du 18 au 19 avril  à Tchakamari (Extrême-Nord).

«Suite aux dernières attaques perpétrées par le groupe terroriste « Boko Haram » dans l’Extrême-Nord Cameroun, j’adresse mes sincères condoléances aux familles des victimes, mes vœux de prompt rétablissement aux blessés, ainsi que mes souhaits de réconfort aux sinistrés», peut-on lire sur sa page officielle.

Ce message, qui arrive près de six jours après le drame, rompt avec le silence habituellement observé par le président de la République lors des tragédies au Cameroun. Le nom de la localité où le drame s’est produit, Tchakamari, tout comme le nombre de victimes et les circonstances de leur mort, ne figurent pas dans le message de condoléances. Des éléments, selon des internautes, qui auraient pu donner un ton plus personnel au message présidentiel. Ils ne manquent d’ailleurs pas l’occasion de dire ce qu’ils pensent.

-De vives critiques montent sur la toile-

«Quand la pression de la communauté internationale monte le peuple camerounais devient subitement considéré», a commenté un internaute à la suite du post présidentiel. Comme lui, nombreux sont les followers du chef de l’Etat à poser un regard critique sur son message de réconfort. «Ils n’ont pas d’Internet pour lire ton soi-disant message de réconfort, alors… Il faut envisager un déplacement sur les lieux…question de proximité», écrit un second internaute. «Pour une fois il se soucie du sinistre qui arrive aux Camerounais? Bref, c’est pas lui qui a écrit», lit-on encore.

«La lette de réconfort doit être faite de manière officielle comme toute autre lettre adressée aux gouvernements pour compatir aux différents drames qui les frappent. Sur ce, Président, permettez-moi de vous dire que nous n’allons pas marcher dans la rue en faveur de la non-intervention des casques bleus. Si la rue ne peut rien face au BIR [Bataillon d’intervention rapide], ce n’est pas face aux casques bleus qu’elle pourra résister», appui un autre followers de Paul Biya.

En rappel, les éléments de la secte terroriste Boko Haram ont mené une incursion dans la nuit du 18 au 19 avril, aux environs de 22h, dans la localité de Tchakamari. Ils ont mis le feu aux habitations faisant ainsi onze morts et plusieurs blessés. Cet attentat est le deuxième enregistré dans ladite localité après les premiers attentats en 2015 au terme desquels une dizaine de personnes avait péri.

 

 

Au Cameroun, la prostitution aussi se digitalise

Depuis l’avènement du numérique, on n’assiste plus seulement à une montée en puissance de start-up. Non loin de celles-ci, on peut observer la flambée de nouveaux réseaux de prostitution et de proxénétisme, qui bientôt s’établiront en des entreprises à profit.

L’un des réseaux qui monte actuellement en puissance se dénomme « Les Pimentières 237 ».  Ici, le mode opératoire consiste à se faire enregistrer en contactant une « pimentière » (nom donné à des jeunes filles qui offrent des faveurs sexuelles contre rémunération) sur leurs pages officielles affiliées sur les principaux réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram et Snapchat). Une fois enregistré, il est demandé au « client » d’effectuer un virement dans un compte Mobile money précis.

Ces deux étapes franchies, le client va choisir une fille à son goût parmi celles qui sont mises en vitrine. A défaut d’un album photo présentant les portraits de ces « sex-girls », comme catalogue de produits, ces réseaux utilisent leurs comptes Twitter ou Snapchat.

Sur ces comptes, à une fréquence régulière, une nouvelle « vendeuse de plaisir » est présentée en train d’exhiber ses parties intimes à travers une publication sous la forme d’une mini vidéo ou d’une image.

Le nombre de vues de ces publications sur Snapchat est le plus important. Une mini-vidéo de sept secondes peut parfois cumuler près de 2000 vues en moins de 5 heures, ce qui prouve qu’il y a une forte demande, et que les clients potentiels se comptent par milliers.

A ce jour, seuls le trafic et l’audience que captent leurs comptes sur Snapchat permettent d’apprécier la rentabilité de cette activité. Savoir qu’ils peuvent frôler près de 8 000 vues par jour montre tout de même la forte capacité de prospection qu’ont ces réseaux grâce au digital.

Par ailleurs, il faut observer que les marchandes de sexes, localement appelées « vendeuses de piment » ont un âge compris entre 18 et 27 ans. Celles-ci se retrouvent dans ce monde le plus souvent par avidité, convoitise ou encore par mauvaise compagnie.

Malgré les efforts de « discrétion » dans l’enregistrement des clients, le système requis pour garder l’anonymat dans ces groupes reste faillible. Comme autre faille, la santé des partenaires. En effet, rien n’est fait pour garantir que les filles ou alors les clients sont en bonne santé or ces derniers peuvent à tout moment exiger un rapport non protégé moyennant des bonus.

Pour tirer la sonnette d’alarme à ce phénomène qu’est la « prostitution digitale », Maahlox, un artiste local très populaire y a même consacré un tube à succès intitulé « tu as combien ».

Il est aussi à préciser que le code pénal camerounais, à travers l’article 343, réprime la prostitution sous toutes ses formes.

Richard Bona perd sa mère

Le bassiste camerounais l’a annoncé ce jeudi matin sur son compte Facebook

« Ma mère est partie tôt ce matin après beaucoup d’années de combat contre la maladie…Une maman vous apprend tout. Sauf de vivre sans elle…Mais à présent elle danse avec les anges. J’essaie de contenir mes larmes comme je peux sur ce vol…Love you Mama ». C’est en mots que Richard Bona a annoncé le décès de sa mère sur son compte Facebook, il y a un peu plus de quatre heures.

Depuis ce post, le bassiste camerounais, l’un des meilleurs au monde, a reçu des milliers de messages de ses fans à travers le monde qui compatissent à sa douleur. « Cher Richard Bona, je suis très triste pour vous et votre famille. Que vos larmes puissent être un peu de baume sur votre douleur. Oui, votre maman danse avec les anges, elle est infiniment heureuse là où elle a été accueillie bras ouverts. L’amour de Dieu, vous est encore et toujours partagé, offert, malgré son départ en ce jour, à chaque instant, et dans l’avenir. Veuillez, cher Richard Bona, recevoir mes sincères condoléances. Amitiés », a essayé de consoler un des followers du bassiste.

Certains de ses collègues artistes, à l’instar de Lokua Kanza ont également réagi.« Nonnnnnnnnnnn…..frangin….Assia. Toutes mes condoléances, et reçois toute mon affection, je me rappelle encore d’elle venant nous écouter au studio…Sad», a posté le coach de The Voice Afrique francophone.

Marcel Niat Njifenji n’a pas de compte Facebook

C’est la quintessence d’un communiqué publié par le directeur de cabinet du président du Sénat

Justin Njomatchoua, le directeur du cabinet du président du Sénat du Cameroun a publié un communiqué hier pour mettre les internautes en garde. « Certains individus mal intentionnés ont entrepris de créer et d’exploiter un compte sur le réseau social Facebook au nom de S.E.M Marcel Niat Njifenji, président du Sénat. Le profil de cette haute personnalité est illustré par l’une de ses photos où elle arbore l’écharpe de sénateur aux couleurs nationales », introduit la note du chef de cabinet du président du Sénat.

Celui-ci note qu’un des usurpateurs a été identifié comme étant M. Owona Assoumou, qui « utilise cet espace pour faire des vaines promesses aux personnes de bonne foi dans le but de leur extorquer de l’argent sous le couvert de monsieur le président du Sénat ». Contacté ce jeudi 04 mai par journalducameroun.com, M. Owona Assoumou dont le numéro figure dans le communiqué de Justin Njomatchoua, semble ne pas être au courant de la sortie du directeur de cabinet du président du Sénat. Sur les accusations portées contre lui, M. Owona Assoumou ne nie pas.

Le communiqué de Justin Njomatchoua précise par ailleurs que son patron, Marcel Niat Njifenji « n’entretient, en propre ou par personnes interposée ou mandatée, ni un compte ni un profil sur le réseau Facebook ou sur tout autre réseau social connu ».

Ce n’est pas la première fois qu’une personnalité est obligée de mettre les internautes en garde contre les profils qu’on leur prête sur les réseaux sociaux. En 2015, par exemple, Edgard Alain Mebe Ngo’o a dû faire publier un communiqué au journal de 13h pour informer le public qu’il ne tenait aucun compte sur le réseau social Facebook.  Facebook est devenu le terrain de jeu préféré d’usurpateurs qui, le temps que l’alerte soit donné, arnaquent de nombreuses personnes du fait de leur « supposée » position dans la société.

A ce titre, Marcel Niat Njifenji, par la voix de son directeur de cabinet, « en appelle à la vigilance des uns et des autres et invite toute personne approchée par ces cyber-déliquants, d’une part à s’abstenir de donner suite à leurs sollicitations et, d’autre part, à les dénoncer auprès des autorités compétentes ».

Elyon’s, la Camerounaise qui lança une BD avec le soutien des internautes

Son projet a été refusé par plusieurs éditeurs de bande dessinée. Puis, elle a créé une page Facebook et a pu regrouper une communauté qui lui a permis d’imprimer ses dessins en français et en anglais

Avant d’être une bande dessinée sur papier, La vie d’Ebène Duta (LVDD) n’était qu’un ensemble de bribes en ligne sur une page Facebook. Elyon’s alias Joëlle Ebongue travaillait pourtant sur son projet depuis 2009 à l’École supérieure des arts Saint-Luc Liège, en Belgique. Quant à son rêve de publier un jour une BD, il remonte à l’enfance.

Quand elle termine ses études en 2011, elle présente, toute confiante, son projet à plusieurs éditeurs de BD. Mais c’est la désillusion. Elle n’en trouve pas un seul pour éditer les aventures de son héroïne Ebène Duta. Téméraire et aussi entêtée que son personnage principal, elle crée une page facebook et commence à y publier ses planches. Progressivement, son public s’intéresse au quotidien de cette fille noire qui raconte son vécu loin de son pays d’origine. La page finit par dépasser dix mille abonnés.

Elle lance un crowndfunding et récolte plus de 15 000 € (environ 10 millions francs CFA). Ce qui lui permettra d’imprimer le premier tome, en français et en anglais.

Une sauce bien épicée

La Vie d’Ebene Duta raconte l’histoire d’une jeune camerounaise qui débarque en Belgique pour suivre ses études et qui n’a rien de l’Africaine telle que son nouvel entourage l’imagine. Surtout physiquement : «Pas de fesses, pas de seins». Elle est loin de la vision que l’imaginaire européen a de la «vraie Africaine».

«Prenez une cuillère à soupe de « ndem » (poisse), ajoutez une pincée de quiproquos, remuez puis mélangez dans un demi-litre de « nguémè » (dèche). Chauffez, et vous obtenez la vie d’Ebène Duta, le quotidien d’une jeune fille à la peau noire, qui vit à l’étranger», explique l’auteure.

Toujours aussi drôle et résolument engagée

La jeune Bédéiste camerounaise sort le Tome II de sa bande dessinée ce 23 mars en Afrique, en europe et au Canada. Gags, quiproquos et textes « légers » parfois piquants… Joëlle Ebongue s’intéresse cette fois-ci aux mots et expressions souvent utilisés mais qui sont parfois interprétés comme racistes.

« Je me suis tournée vers une BD de divertissement. Mais aucun divertissement n’est vraiment innocent. Il y a toujours une prise de position, exprimée d’une façon ou d’une autre. Je voulais créer une œuvre dont l’héroïne ne répond pas aux standards physiques de ce qu’on voudrait d’une héroïne noire« , précise Joëlle Ebongue.

En attendant la sortie officielle du Tome II, des extraits sont publiés sur la page facebook où tout a commencé. Et si tout se passe comme prévu, le Tome III de La Vie d’Ebène Duta est annoncée pour début 2018.

 

 

Cameroun: le ministre des Sports parodié pour une courbette devant Paul Biya

La révérence de Bidoung Mkpatt lors d’une réception donnée le 08 décembre a donné lieu à un concours appelé «le courbeDosChallenge». Sur la toile, les images rivalisent d’imagination

« Nous sommes tous des créatures ou des créations du président Paul Biya, c’est à lui que doit revenir toute la gloire dans tout ce que nous faisons. Personne d’entre nous n’est important, nous ne sommes que ses serviteurs, mieux, ses esclaves », avait déclaré, en 2010, l’actuel ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo.

Cette déclaration a reçu un écho favorable chez le ministre Camerounais des Sports Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt, il en a fait la démonstration le 08 décembre 2016 au Palais de l’Unité, en faisant une révérence jugée accentuée pour saluer le président.

La scène s’est déroulée au Palais de l’Unité alors le couple présidentiel donnait une réception en l’honneur des Lionnes indomptables sorties vice-championnes de la coupe d’Afrique des Nations féminines de football.


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Tête baissée, les pieds écartés, à un mètre de Paul Biya, Bidoung Mkpatt a ainsi salué le président. Le cliché diffusé sur les réseaux sociaux a suscité l’hilarité des Camerounais qui rivalisent d’imagination sur la toile pour parodier ce ministre. Le concours est connu sur les réseaux sociaux Twitter et Facebook sous les noms : #Bidoung challenge ou #CourbeDosChallenge.


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L’on compte à ce jour plus d’une dizaine d’images y relatives sur la toile, à l’instar de celle d’un homme faisant la révérence pour saluer un poisson, un homme couché à même le sol saluant son chien ou même des basketteurs qui font une file pour saluer un autre joueur.


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TIC: le numérique au service de la langue bassa

Stéphie Rose Nyot, jeune française d’origine camerounaise, est à l’initiative de la plateforme « Je parle le bassa 2.0 », pour vulgariser cette langue parlée par près de 800 000 personnes

Stéphie Rose Nyot est à l’initiative de la plateforme «Je parle le bassa 2.0», dédiée à l’apprentissage du bassa sur internet. Son objectif: préserver les langues africaines en utilisant les nouvelles technologies. Lancée en décembre 2013, la page Facebook de la plateforme rassemble déjà plus de 6 000 personnes qui apprennent le bassa, cette langue bantoue, parlée par environ 800 000 personnes au Cameroun.

«A la fin de mes études, je me suis rendue compte que je ne comprenais plus le bassa. Pour moi, ça devenait un peu vide de dire que je suis Camerounaise sans comprendre ma langue», lance Stéphie Rose Nyot, 27 ans, qui revient sur l’origine de son projet. Cette jeune Française, d’origine camerounaise, n’est pas néophyte en matière de préservation de la culture.

Après avoir travaillé pour l’Unesco, l’Usaid et obtenu un diplôme en communication et développement international au Canada, elle est actuellement consultante indépendante en communication et se consacre à plein temps à son projet: l’apprentissage en ligne du bassa.

Une quête personnelle
Stéphie Rose Nyot ne s’est cependant pas immédiatement lancée dans ce projet. Alors qu’elle est encore étudiante, elle cherche un moyen d’apprendre sa langue maternelle sur internet, sans grand succès. Elle décide alors de lancer, dans un premier temps, une page Facebook intitulée «Je parle le bassa 2.0», avec l’aide de ses parents, qui parlent et écrivent le bassa, pour donner des cours basiques et gratuits.

L’accueil positif qu’a reçu la page pousse la jeune femme à envisager un site en ligne afin de satisfaire une demande sans cesse grandissante. Une demande provenant aussi bien de la diaspora que de personnes vivant au Cameroun qui ne parlent plus ladite langue.

La méthode de Stéphie pour les réconcilier avec le dialecte? Un thème choisi avec ses parents, très impliqués dans le projet, un court temps de réponse des abonnés et ensuite un corrigé vidéo. «Un projet participatif et interactif avant tout», martèle Stéphie Rose Nyot. Toute la différence avec les forums ou les livres d’apprentissage.

Stéphie Rose Nyot
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Disparition des langues africaines
Elle rappelle qu’il s’agit aussi d’une réponse à la catastrophe que représente la disparition des langues africaines car «plusieurs langues africaines sont en train mourir à cause de la mondialisation». Stéphie Rose Nyot, qui a protégé et déposé son concept, rejette également toute critique de communautarisme: «On veut s’ouvrir à toutes les langues africaines, à long terme», précise-t-elle. D’ailleurs, «plusieurs langues africaines ont la même racine, l’apprentissage est donc plus facile» ajoute-t-elle. Sur les 2 000 langues que compte l’Afrique, quelques-unes seulement jouissent d’un effort littéraire.

Cependant, le projet n’est pas sans embûches. Les apprenants n’ayant pas le même niveau, certains n’arrivent pas à suivre le rythme et d’autres souhaiteraient plutôt se perfectionner. Pour répondre à ce problème, la fondatrice souhaite développer d’autres outils pédagogiques, mais fait face à des difficultés financières. Elle a donc décidé de lancer une campagne de financement participatif sur internet.

Le logo de la page Facebook de «Je parle le bassa 2.0» à l’initiative de Stéphie Rose Nyot, jeune française d’origine camerounaise.
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Des initiatives existantes pour d’autres langues
Dans le même sillage, et moins connue, les applications mukazali et linguarena permettent d’apprendre respectivement le lingala et le wolof. En Afrique anglophone, il est aussi possible d’apprendre le swahili avec Learn Swahili, une initiative lancée en 2013 et qui comptabilise plus de 500 000 vues sur Youtube. Dans le monde, des plateformes comme Coursera ou Babbel permettent d’apprendre des langues étrangères comme l’anglais, l’allemand ou encore l’espagnol.

Quelques phrases en bassa, disponibles sur la page Facebook «Je parle bassa 2.0».
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Facebook et Twitter: rendez-nous Eto’o Samuel et Afrique media

Par Hector Flandrin

Le cyberespace est un champ de bataille comme la terre, l’air, l’eau et l’espace. Voici que l’époque de la géostratégie s’emmêle à une nouvelle ère, celle de l’infostratégie. La géostratégie, qui est d’ailleurs fille de la géopolitique, s’est longtemps conçue comme une étude de la préparation et de la confection des espaces par la guerre, avec les rapports de force et de pouvoir y afférant.

Mais Voici donc venu le «temps» d’un autre «temps»: le temps inouï de l’infostratégie, le temps d’une autre guerre dans un nouvel espace. Temps au cours duquel les politiques averties ont compris les enjeux des communautés virtuelles. Lesquelles communautés s’assurent d’être d’abord les possesseurs de l’information digitale (idéologisée), ensuite les constructeurs des identités numériques prisonnières, les naufrageurs de ces mêmes cyberidentités, et donc les éventuels maîtres de cette grande topographie virtuelle qu’est le cyberespace.

L’artiste et homme d’état Paul Vaillant-Couturier déclarait: «Je ne sais pas comment sera la troisième guerre mondiale, mais je sais qu’il n’y aura plus beaucoup de monde pour voir la quatrième.» Hélas s’il vivait encore, je lui dirais que voici la troisième guerre et que la quatrième se fera sans qu’il y’ait mort d’hommes, mais morts d’Esprits.

Car, qui dit maître, dit assujettissement. Qui dit assujettissement dit captif, voire captif virtuel. Le maître semble toujours exploiter l’esclave à partir des bêtises de ce dernier: et il gagne la belligérance.

Et les Camerounautes dans tout ça.
Certains sont dans ce que Narmer Fokoua (un camerounaute qui fait l’exception) appelle le «confort virtuel» de Facebook et de twitter.

En effet, l’identité numérique camerounaise construite dans le camp des réseaux sociaux (Facebook en particulier), présente dans son ensemble une majeure agrégation dans des activités ludiques de divagation, d’accusation, de rejet collectif: une sorte d’exposition discursive ostracisant majoritairement quelques personnalités. (Je fais un baiser vert rouge jaune virtuel à ceux qui font la Règle par l’Exception). En dehors d’eux, on est dans une autre république: une «rue publique» virtuelle sans lois, là où mesdames Rumeurs se contemplent de violer madame Intimité dans les auberges pornographiques et rebattus de mesdames Diffamations.

Ce n’est qu’en étant ami avec certains camerounautes qu’on risque d’ouvrir sa page Facebook en plein boulot et de tomber sur une photo pornographique dans laquelle il vous a identifiés, le con. Peu importe le contenu du message rattaché à la photo, le boss et les collègues ne verraient que le caractère impudique de la jeune dame qui est vêtue de tenue d’Adam et qui aurait accepté de vendre son corps à l’industrie abjecte de l’obscénité. Et bienvenue le licenciement.

Dans leur grande opulence, ils veulent se sentir originaux avec des sujets vieillots, pour ainsi mendier les 100 «j’aime», les «100» partages, les 100 tweets devant un peuple de folkloriques followers, prêts à tout aimer, à tout commenter et à tout partager, pour manifester aussi leur présence numérique, et montrer aux autres que leurs téléphones «prennent aussi Facebook» et les captures d’écran.

Quels rapports avec Samuel Eto’o?
.C’est dans les réseaux sociaux que certains «pissaient», «grondaient» et tapaient même sur Samuel Eto’o.

.C’est dans les réseaux qu’une bande vandale et suspecte d’humoristes bouffons ont fait diffusé des blagues à la con pendant les moments difficiles d’Eto’o Samuel dans la tanière des lions indomptables du Cameroun. Les camerounais l’ont vendu au prix de 10 «j’aime» et de 10 «tweets». Au prix du buzz, au prix du «.pour être réaliste»: cerveaux éteints, en panne de sagesse et d’amour fraternel.

.C’est dans ces réseaux sociaux que certains pour se montrer «originaux» ont fait savoir qu’ils connaissaient une certaine N.K qui aurait publié des photos d’intimité du héros.

.C’est dans les réseaux sociaux que pendant la période allant de mai à Aout 2014, des images pernicieuses ont fondé une identité numérique pictographique préjudiciable et manifestement funeste contre un héros: un héros tué à vif par ses contemporains, un héros noyé dans le sang impénitent de la rage d’une rue-publique virtuelle sans emblèmes. Un héros renié, dénué, et exténué, crucifié, bêtifié, acidifié, agonisé et décamerounisé. A cause de l’information «familiale» avec laquelle on se marrait devant les inconnus.

.C’est dans les réseaux sociaux qu’il y’a un an, en Aout de l’an 2014, que Samuel Eto’o, par Facebook et par Twitter, crée le désarroi, le coup de tonnerre bruyant et désagréable en annonçant son départ de la tanière. Et pourquoi il sort? Non pas seulement par l’influence nocive des internautes volubiles et perturbants, mais aussi et toujours par amour, pour libérer les internautes: les libérer de leur haine insensée. Par ce coup fort, on comprend la défaite: nous sommes tués par nos propres informations?

Et Afrique-media?
Des internautes qui semblent vouloir s’exprimer au nom de la grande majorité l’ont vendu.

Il y’a une semaine que Mark Zuckerberg signalait que Facebook a atteint un record d’un milliard de connectés dans le monde.

En tentant par amusement des approximations un peu plus logiques, un grand analyste pourrait montrer les probabilités de chance (de malchance) qu’il puisse exister pour que des photos que des gens ont maladroitement publiés sur Facebook à propos de cette chaine, pour «s’amuser», aient pu atteindre les plus proches et même les plus éloignés. Eloignement non en terme de distance, car le net se moque des frontières géographiques, mais éloignement en termes des relations entretenues entre les internautes: les amis des amis des amis du petit frère des amis des amis de l’ami d’un frère de l’ami d’une tante Européenne qui a épousé un Asiatique qui vit en Océanie et qui travaille en Amérique: et voilà la chaine vendue au monde virtuel, voilà Afrique média crucifié par les afronautes et les camerounautes, surtout dans un contexte où les maitres exploitent l’information qui provient de l’esclave pour l’assujettir: le philosophe l’aurait appelé un auto-assujettissement inconscient.

Nous avons perdu la guerre du cyberespace et voilà deux de nos otages pris par l’ennemi que nous avons engendré et nourri: A.F et S.E.F.
Facebook et twitter: les Tombeaux de deux héros vivants
Afrique média et Eto’o Samuel s’en vont pendant un même mois de deux années distinctes : celui d’Août. Dieu merci, à son époque, Roger Mila n’avait pas de comptes Facebook, des gens auraient cherché à.. oui n s’attend à ça quand on a réussi en Afrique. Que ceux qui ont la clé de cet ensevelissement fassent libérer deux repères, deux orgueils, deux espoirs, deux étoiles: UN AVENIR..

Libérez Samuel Eto’o des chaines de jalousie haineuse, de bestialité et du «j’ai son mal, il se vante trop». Que la jeunesse camerounaute retire de son c ur frisquet et austère, l’image imputrescible d’un fils qu’ils ont vendu dans un espace virtuel, pour qu’il revienne, accepter notre pardon, et la réconciliation fraternelle. Facebook et Twitter enterrent maladroitement nos héros et nos personnalités. Stanley Enoh, a failli périr dans les flammes chaudes d’une diffamation dans les réseaux sociaux, à partir d’un groupe virtuel.
Son excellence Paul Biya dont l’image est victime de toutes les distorsions et de toutes les astuces qu’il puisse exister dans Photoshop, est un cas particulier. Et pour de vrai, comme l’aurait dit quelqu’une, toujours par l’intermédiaire d’un internaute, «le président Paul Biya est la seule république au monde que quand on l’insulte, il ne rembourse pas».


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Dominique Cardon: «  »Internet met en scène nos opinions, pas notre engagement »

Le sociologue des réseaux sociaux parle de la faible mobilisation sur le terrain pour retrouver les lycéennes de Chibok, malgré les nombreux appels au rassemblement lancés sur le web

Plusieurs manifestations ont été organisées mardi 14 avril, partout dans le monde, en hommage aux lycéennes enlevées il y a un an au Nigeria. A Paris, la mobilisation a été très faible malgré les nombreux appels au rassemblement sur les réseaux sociaux.

Pourtant, la campagne en ligne #BringBackOurGirls (Rendez-nous nos filles) de soutien aux lycéennes mobilise depuis un an des milliers d’internautes du monde entier. Michelle Obama, Angelina Jolie, Hillary Clinton, Malala Yousafzai… De nombreuses personnalités ont posté des photos d’elles avec une pancarte réutilisant ce hashtag en signe de ralliement. Sur Facebook, la communauté BringBackOurGirls a très vite pris de l’ampleur. Comment expliquer cette différence entre l’engagement virtuel et la « vraie » vie ? Francetv info a interrogé Dominique Cardon, sociologue des réseaux sociaux.

Comment expliquer cette différence de mobilisation pour les lycéennes enlevées au Nigéria, sur internet et sur le terrain?
Il faut arrêter de différencier les réseaux sociaux de la vie réelle. Au quotidien, lorsque l’on est avec ses amis, on parle de sujets qui nous indignent, de choses que l’on trouve injustes ou révoltantes… Les réseaux sociaux permettent juste de rendre publiques ces opinions, ce qu’on ne faisait pas avant. Il faut les voir comme un état d’esprit, mais pas comme un indicateur d’engagement. Toutes les pages que l’on « like », les événements que l’on suit, servent surtout à construire notre image et notre réputation en ligne, mais pas au point de nous pousser à aller dans la rue.

Par ailleurs, les valeurs soulevées par l’enlèvement des lycéennes sont aussi très consensuelles: l’opposition au terrorisme, à la torture, à l’exploitation des femmes, c’est facile d’être d’accord!
Aujourd’hui, la baisse de mobilisation pour les lycéennes a sans doute été liée à un manque de communication de la part des organisateurs ou de célébrités. Sur internet, plus il y a de personnalités et d’associations connues, plus la mobilisation pour une cause est grande. Le dernier exemple en date qui montre bien qu’un relais fort est important, c’est l’assassinat des étudiants au Kenya le 2 avril. La communauté internationale a mis du temps à réagir et la mobilisation s’est faite plus tard. Je pense aussi que la culpabilisation a joué avec le hashtag #147NotJustaNumber, qui soulignait l’indifférence générale par rapport à l’événement.

Qu’est-ce qui détermine le passage vers l’engagement sur le terrain?
Il faut que l’événement ait une tonalité émotionnelle suffisamment forte et collective, comme les attentats de Paris, pour que les gens descendent dans la rue. Dans certains contextes, comme lors des révolutions arabes en 2011, les gens sont allés au-delà des réseaux sociaux, parce que l’enjeu dépassait l’intérêt individuel, il s’agissait d’une révolution politique. D’autres sujets, comme le bijoutier de Nice en 2013, sont aussi très concernants, car clivants. Il s’agissait là de questionner la légitime défense. Près de 1 000 personnes s’étaient réunies à Nice pour témoigner de leur solidarité au bijoutier. Ce qu’on dit sur les réseaux sociaux dessinent au final très bien les rapports de force qui existent au sein de l’opinion.

Dominique Cardon
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Les réseaux sociaux ont-ils affaibli notre engagement?
On parle souvent de « clic-activisme » pour désigner l’engagement en ligne. Le fait de cliquer pour une pétition, une manifestation, un événement… Souvent, on ne va pas plus loin, mais ce n’est pas nouveau. Ce n’est pas internet qui a diminué ou changé notre façon de s’engager. Les gens n’étaient pas plus mobilisés ou syndiqués avant l’arrivée de Facebook et de Twitter. Internet a juste permis à certains de mettre en forme et de relayer leurs intérêts et de pouvoir attirer les autres. C’est une mise en scène de nos opinions, mais pas forcément le point de départ d’un activisme.

La communauté BringBackOurGirls a très vite pris de l’ampleur
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Connecter l’Afrique à moindre coût, le nouveau pari de Marc Zuckerberg!

Le Patron de Facebook a l’ambition sans limites. Avec la saturation des réseaux sociaux en Occident, il se tourne désormais vers le continent noir… Grâce au projet Internet.org

Pour le fondateur du géant du Net, Mark Zuckerberg, connecter l’Afrique est désormais une priorité. Le jeune et talentueux patron du réseau social le plus couru d’Afrique a annoncé vouloir offrir aux pays émergents des moyens de connexion moins chers. Après le boom de la téléhonie mobile, celui des smartphones oblige tout un chacun à avoir un accès à une connexion internet. « Si vous pouvez vous offrir un téléphone, je pense qu’il est bon pour vous également d’avoir accès à Internet », a estimé Mark Zuckerberg en prenant fait et cause pour l’Afrique dans un article du New York Times. Ce qu’il faut savoir c’est qu’avec la saturation des marchés européens et occidentaux, l’Afrique pourrait devenir un terrain favorable, voire juteux pour le géant des réseaux sociaux.

Connecter 5 milliards de personnes
Le projet de Facebook, baptisé [LINK=http://internet.org/]Internet.org[/LINK], vise à élargir l’accès à Internet à 5 milliards de personnes, sur une population mondiale de 7 milliards. Pour cela, il s’agira notamment de réduire le coût des services internet de base sur les téléphones mobiles dans les pays en voie de développement de manière drastique. « Il y a de gros freins dans les pays en voie de développement pour se connecter et rejoindre l’économie du savoir. Internet.org est un partenariat global destiné à rendre internet accessible à ceux qui ne peuvent pas se l’offrir », a expliqué Mark Zuckerberg.

La téléphonie mobile sollicitée
Le fondateur de Facebook poursuit : « Les pays en voie de développement représentent la plus grande opportunité d’obtenir de nouveaux clients, si les entreprises trouvent les moyens de mettre ces gens en ligne à bas prix ». Certaines grandes marques ont déjà commencé à aller dans ce sens. C’est notamment le cas de Nokia qui offre un accès gratuit à Facebook via Telcel, un opérateur de téléphonie mobile. Fort de son succès en Afrique, où la population se connecte à internet en passant essentiellement par le mobile, cette offre est désormais proposée via Bharti Airtel, un opérateur indien et africain.

Mark Zuckerberg fondateur de facebook
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Facebook: Des messages privés se retrouvent sur la place publique

Depuis que l’affaire a été dévoilée, facebook n’a pas encore confirmé s’il s’agit d’un bug, d’une défaillance ou d’un piratage. En attendant, prudence…

C’est le journal français Métro qui, lundi 24 septembre 2012, se rend compte que des messages internes, échangés entre 2007 et 2009 sont visibles sur la timeline (historique) et même sur le wall (mur) de certains utilisateurs. Dans la journée, de nombreux autres utilisateurs (toujours en France) se rendent compte de la même réalité. Facebook a démenti lundi soir toute atteinte à la vie privée sur sa plateforme. Dans une réaction officielle, la firme déclare : Un petit nombre d’utilisateurs ont fait part de leurs préoccupations concernant ce qu’ils ont pris par erreur pour des messages privés apparaissant sur leur ‘journal’ (mur) ». « Nos ingénieurs ont étudié ces cas et constaté que ces messages étaient en réalité d’anciens messages postés sur les murs qui ont toujours été visibles sur les profils des utilisateurs. Facebook affirme qu’il n’y a aucune atteinte à la vie privée des utilisateurs. En attendant, c’est bien sur le réseau social particulièrement et sur twitter que se sont déchaînés les membres. Parlant de trahison, de manque de sérieux, de marchandage et évoquant les différents problèmes auxquels les ont livré ces erreurs.

L’affaire a pris un tour politique car ce mardi matin en France, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, et la ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, Fleur Pellerin, ont demandé à la direction de Facebook de s’expliquer auprès de la commission nationale de l’informatique et des libertés au sujet d’une possible défaillance survenue sur le réseau social. Car selon leur communiqué : cet incident souligne une fois de plus l’importance de la protection de données personnelles dans l’univers numérique et le manque de transparence quant au traitement de ces données par un acteur tel que Facebook. Il est déjà arrivé au réseau social de souffrir de ce genre de gros soucis de respect de la confidentialité: en mai 2010 déjà, une faille de sécurité avait rendu public les discussions des utilisateurs et les demandes d’amitié.

En attendant, si vous constatez ce problème, il existe plusieurs tactiques pour protéger sa vie privée. La première comme l’explique le Huffington Post cliquez sur l’icône « crayon », modifier ou retirer, et choisissez « ne plus afficher dans le journal ». Mais ça n’est pas tout, il faudra aussi nettoyer votre profil, message après message. Le Monde propose une autre méthode : Pour empêcher que vos « amis » voient vos messages privés : Cliquer sur la petite flèche à côté d’accueil -> Paramètres de confidentialité -> journal et identification -> dans le détail mettre ces paramètres : 1re ligne : personne, 2e ligne : moi uniquement, 4e ligne : moi uniquement. Reste un problème : les messages, une fois supprimés sur votre compte, semblent être toujours affichés sur celui de votre interlocuteur dans la discussion privée. La solution la plus radicale serait alors, de quitter Facebook !

Facebook n’a pas encore confirmé s’il s’agit d’un bug, d’une défaillance ou d’un piratage
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Un jeune camerounais en justice pour avoir laissé un message sur le compte facebook d’Alain Juppé

Sa menace a été classée fausse alerte et l’auteur n’a pas le profil terroriste selon les enquêteurs, mais il répondra de ses actes

Un étudiant de 26 ans d’origine camerounaise répondra de ses actes devant la justice française. Motif : Il a laissé un message sur le compte facebook d’Alain Juppé, ministre des affaires étrangères. Cette ingérence à Abidjan est intolérable ! Après ça, faudrait pas s’étonner qu’il y ait des attentats en France ! C’est en substance ce commentaire, qui a déclenché, début avril, à Paris, une enquête judiciaire au plus haut niveau et concrétisée cette semaine à Montpellier. Saisie par le parquet de Paris pour « association de malfaiteurs en vue d’une entreprise terroriste », la brigade criminelle a aussitôt mobilisé ses experts informatiques, afin d’identifier l’auteur de ces menaces virtuelles à peine voilées. Car la période était sensible : les propos visaient l’intervention des troupes françaises, agissant sous mandat de l’Onu en Côte d’Ivoire, afin de capturer Laurent Gbagbo et d’établir au pouvoir le président élu Alassane Ouattara. Dans les semaines suivantes, le contexte international n’a fait que continuer à exposer le ministre des Affaires étrangères avec l’intervention militaire française en Libye et l’attentat tuant des Français à Marrakech.

Mercredi, au lendemain de l’annonce de la mort de ben Laden, des policiers de la section anti-terroriste (SAT) de la brigade criminelle, arrivés depuis peu à Montpellier, passent donc à l’action, assistés de la PJ de Montpellier. À l’aube, ils investissent le domicile d’un couple, qui est placé en garde à vue. Car c’est depuis leur ordinateur qu’a été posté le commentaire litigieux.Très vite, la jeune femme est mise hors de cause, tandis que son compagnon passe aux aveux. Âgé de 26 ans et originaire du Cameroun, cet étudiant reconnaît être l’auteur des propos controversés. « Il dit avoir agi sur un coup de colère », précise une source proche du dossier. Pendant deux jours, il est longuement interrogé sur son parcours, ses convictions politiques, ses relations. Jusqu’à ce que les enquêteurs conviennent qu' »il n’a pas le profil d’un « terro » : pas de réseau, de passé et de connections ». Hier après-midi, le parquet anti-terroriste de Paris s’est donc dessaisi de cette enquête retombée dans le droit commun, pour la confier au parquet de Montpellier. « Cela s’est emballé pour des raisons de sécurité que l’on peut comprendre dans le contexte actuel, mais cela s’est dégonflé très vite, nuance Me Sabine Ngo, qui a assisté l’étudiant pendant sa garde à vue. C’est un garçon avec un bon niveau d’étude, une réflexion politique, mais qui n’a pas mesuré les conséquences d’un tel acte.»

L’étudiant devrait être présenté ce 6 mai au parquet de Montpellier, qui devrait décider des suites à donner à cette enquête désormais reclassée en « fausse alerte ». Une comparution immédiate ? « On est dans le domaine de la liberté d’expression, peut-être qu’un rappel à la loi suffirait pour ces propos malheureux », soupire l’avocate montpelliéraine. Réponse aujourd’hui.

Le jeune camerounais a laissé un message jugé menaçant sur le compte de Alain Juppé
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Faits divers: Un jeune camerounais recherché par les autorités américaines retrouvé au Mexique grâce à Facebook

Il encourt une peine d’emprisonnement de 30 ans

Maxi Sopo, 26 ans, né au Cameroun et arrivé aux Etats-Unis en 2003 vivait à Seattle. Premier petit boulot: vendre des roses dans les boites de nuit. Mais rapidement, il est soupçonné d’avoir participé à une fraude bancaire, avec un complice, récoltant plus de 200.000 dollars. Il s’enfuit alors, raconte la BBC.

Sans nouvelles de lui, les autorités américaines ont réussi à retrouver sa trace, à Cancun, au Mexique, grâce à Facebook. Maxi Sopo décrivait dans ses statuts sa merveilleuse vie. Il a par exemple indiqué «vivre dans un paradis», étant «ici juste pour s’amuser». Des statuts qui n’ont pas beaucoup plu à la police, Michael Scoville, de la justice américaine, considère qu’«il ne vivait pas du tout de la façon dont nous voulions qu’il le fasse, vu les charges qui lui sont reprochées».

Maxi Sopo s’est fait griller en acceptant comme ami sur Facebook un ancien employé du département de justice américain, qu’il avait croisé à plusieurs reprises dans les boites de nuit. Ce dernier, qui ignorait que Maxi Sopo était en fuite, a pu ainsi avoir accès à toutes les informations mises en ligne par le jeune homme. Il a commis deux erreurs majeures sur le site de socialisation Facebook: vanter son plaisir de vivre la grande vie et accepter un ancien officiel du Département de la Justice comme ami.

Ce dernier l’avait rencontré à peine quelques fois dans des nightclubs de Cancun et ne se doutait pas à la base qu’il était en cavale. Contacté par les autorités américaines sur la piste de Soppo, il a accepté de trouver et transmettre l’adresse exacte du criminel. Parti pour le Mexique en février dernier avec une voiture de location, il sera prochainement extradé vers les Etats-Unis. Il encourt une peine d’emprisonnement de 30 ans.


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