Economie et faits divers à la une des journaux camerounais

Les sujets à caractère économique, mais également des faits divers occupent une place de choix dans les journaux camerounais parus lundi 25 janvier 2016

« Cameroun-FMI : au-delà des fausses polémiques », affiche à la une le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune qui s’en prend aux « esprits en mal de controverse », qui ont vu dans les conseils de la directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, une forme d’injonction au pays alors que ses rappels sur la discipline budgétaire, ou encore la bonne consommation des crédits, participent simplement des missions d’assistance technique et de conseil de l’organisme.

Tout ceci pour préciser que le Cameroun, désormais libéré des contraintes de l’ajustement structurel, « mène sa politique économique en toute autonomie », note le journal.

La même publication salue l’entrée en service, samedi dernier, de deux avions de fabrication chinoise dans la flotte de la Cameroon Airlines Corporation (Camair-Co) après des mois de vive controverse quant à leur fiabilité.

Et comme pour rassurer le public, le vice-président du constructeur International Holding Corporation (AVIC), Xu Bo, a rappelé que l’armée camerounaise utilisait déjà ces MA-60 avec plus de 1500 heures déjà couverts sans incident, 6 autres compagnies régionales les ayant par ailleurs acquis tandis que 21 opérateurs étrangers détiennent 57 de ces avions pour plus de 345.789 heures de vol.

Analysant pour sa part la récente sortie médiatique du ministre de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Louis Paul Motaze qui annonce l’accélération des grands projets de développement, l’hebdomadaire Intégration n’y voit qu’un simple « coup de poker ».

En voulant rassurer l’opinion publique, ce membre du gouvernement est plutôt apparu comme excellant dans « l’euphémisme, les omissions, l’esbroufe et les contrevérités ».

Dans un dossier spécial intitulé « Cameroun : les 100 jours du gouvernement Yang III », le bihebdomadaire La Météo s’est embarqué dans une revue des actions de l’Exécutif depuis le 2 octobre 2015, une revue des troupes où il apparaît que l’équipe aux affaires « essaie (enfin?) de suivre le tempo fixé par le président de la République ».

Sur un autre sujet, la même publication révèle que l’Association internationale des maires francophones (AIMF) et le Réseau des femmes élues locales d’Afrique du Cameroun (Refela-Cam) viennent de signer une convention cadre et d’engagement financier de plus de 1,1 milliard FCFA destiné à la mise en uvre d’un projet d’électrification à base des énergies renouvelables dans 17 communes du pays.

Le même journal annonce la baisse, comprise entre 100 et 25 FCFA, de certaines boissons gazeuses décidée par les opérateurs économiques du secteur marchand en général, et ceux du secteur brassicole en particulier, en concertation avec le ministère du Commerce.

D’autres opérateurs économiques du secteur marchand, apprend-on, s’apprêtent à emboîter le pas à la Société anonyme des brasseries du Cameroun (SABC) et aux Cimenteries du Cameroun (Cimencam), qui ont librement baissé les prix de leurs différents produits à la grande satisfaction des consommateurs.

Sur le terrain des faits divers, Le Jour se fait l’écho d’émeutes et du saccage, la veille à Wum (Nord-Ouest), d’un camp militaire par des populations après l’assassinat d’un jeune moto-taximan par un caporal de l’armée.

Ce sont finalement deux morts et onze blessés graves qui ont été enregistrés dans cette localité désormais en état de siège, renchérit The Guardian Post qui explique que le drame est survenu à la suite d’une scène de jalousie autour d’une jeune demoiselle que convoitait le soldat et sa victime.

Loin du théâtre de ces tragiques événements, le bihebdomadaire régional L’ il du Sahel relaie l’arrestation du chef de canton de la localité de Kalakafra (Extrême-Nord) et de ses notables, accusés de collusion avec la secte terroriste Boko Haram qui mène des assauts meurtriers dans cette zone frontalière avec le Nigeria.


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Cameroun-Transport: Un bus de Garantie Express crée la panique

Les passagers du dernier bus de cette agence de transport interurbain qui reliait Douala à Yaoundé ont cru que le pire était arrivé

Des passagers assaillis par la fumée
Un bus de l’agence camerounaise de transport interurbain, Garantie Express, a créé la panique parmi ses passagers dans la nuit de mercredi à jeudi. Alors que l’autocar venait de quitter la localité de Pouma, située à une trentaine de minutes d’Edéa, un bruit anormal s’est fait entendre à l’arrière du véhicule, et de grosses quantités de fumées sont rentrées dans la cabine des passagers, provoquant la panique chez la cinquantaine de passagers à bord. Plusieurs d’entre eux craignant d’être surpris par un incendie se sont bousculés vers l’unique porte de sortie du véhicule, située à l’avant. Le problème, une des pièces mécanique d’une des roues arrières aurait connu un dysfonctionnement. Il a fallu la rapidité d’un passager pour se saisir de l’extincteur, et éviter que le feu qui semblait se dégager des pneus usagés, ne s’aggrave. De nombreux passagers accusent la négligence du chauffeur et de son assistant mécanicien. Depuis que nous sommes partis de Douala, nous avons entendu un bruit suspect, nous avons signalé au chauffeur, qui nous a trouvé une explication incomprise déclare une dame qui était encore toute paniquée et en larmes. Lorsque j’ai vu la fumée, j’ai cru que nous allions mourir brulés. Je ne comprends pas qu’on mette des bus qui ont des problèmes sur des voyages de nuits a-t-elle ajouté. Le commentaire de la dame a été confirmée par plusieurs autres passagers qui disent avoir perçu une odeur inhabituelle et un comportement anormal de la roue arrière du bus. L’incident étant survenu aux environs de 23 heures dans la nuit, entre deux zones de brousse, les passagers se sont trouvés confrontés cette fois à une autre insécurité. Celle de se faire surprendre par des éventuels agresseurs. L’agence Garanti Express ne semble pas avoir un service de veille qui s’assure de l’arrivée des passagers partis dans la nuit. J’ai appelé Yaoundé, personne ne répond, j’ai appelé Douala, le chauffeur dormait ils sont allés le chercher, il viendra avec un bus d’ici peu a fait savoir le chauffeur. Deux heures se sont écoulées entre temps.

Les passagers sans recours
Cette situation permet de constater que l’insécurité routière n’est pas seulement le fait du mauvais état des routes. Le comportement des agences de voyages qui ne respectent pas toujours les règles élémentaires de transport sont à l’origine de nombreux accidents et incidents graves sur les routes camerounaises. Après la bousculade pour sortir du bus, certains passagers sur la pression des autres se sont retrouvés par terre avec des égratignures, pour certains très sérieuses. Le chauffeur et son aide mécanicien seuls membres de l’équipage n’étaient pas capable de fournir des premiers soins à ceux qui en avaient besoin. L’incident de cette nuit n’est pas un cas isolé. De nombreux passagers habitués de la ligne Douala-yaoundé, ont affirmé que plusieurs fois, ils ont été confrontés à des situations de pannes analogues. Le gouvernement a très récemment suspendu de nombreuses agences de transports interurbains. Mais la solution s’avère inefficace. Les sanctions interviennent dans la majeure partie des cas lorsque survient un incident avec morts. Les passagers eux se sentent pris en otages par des agences qui ont l’agrément de transport. Au-delà de l’insécurité de la plupart des voyages au Cameroun par transport public, la qualité du service est très déplorable. Et tout le monde semble se résigner au fait que lorsqu’on arrive vivant c’est déjà un acquis. Ces mauvaises conditions sont malheureusement répétitives chez Garantie Express. Il y a quelques jours nous avons pris un bus prestige de Garantie, supposé offrir un meilleur service, le voyage normal de 3 heures et 30 minute a mis 7 heures finalement, a commenté un autre passager qui dans la bousculade a perdu son téléphone GSM (Portable). Le premier ministre a prescrit un audit des agences de transport. Les conclusions de l’audit sont attendues vers début décembre. Mais entre temps d’autres passagers continueront d’être les victimes de la mauvaise foi des transporteurs qui se préoccupent plus de faire des recettes, face à des passagers sans autres recours parfois. Suite à l’incident survenu cette nuit, aucune excuse du transporteur, aucun remboursement consenti aux passagers, ni même geste commercial.

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Cameroun: 4 blessés après un accident causé par un arbre à Douala

La scène s’est passée hier lundi, 1er juin à Akwa

On n’a pas l’habitude d’assister à un tel scénario : En plein après-midi ce lundi, 1er juin, au lieu dit carrefour Tif à Akwa dans l’arrondissement de Douala Ier, un grand arbre se balance dans les airs avant de terminer sa chute sur le goudron, heureusement sans faire de victimes graves. Mais, les dégâts sont considérables. Une jeune femme, gérante de call box comme on qualifie communément la cabine de téléphonie mobile, peut remercier sa bonne étoile. Elle se trouvait en effet sous l’arbre au moment où celui-ci a perdu son équilibre, et elle a eu juste la présence d’esprit de prendre ses jambes à son cou lorsque celui-ci est finalement tombé. Plutôt dans la matinée, il y a eu des signes annonciateurs, car une branche s’est détachée de l’arbre selon le témoin qui s’en tire avec une légère blessure au front.

Dans sa chute, l’arbre a également blessé deux conducteurs de voitures, dont un qui conduisait une L200 immatriculée LT 0019 I avec un passager à son bord, et le conducteur de la 4X4 immatriculée LT 2733 U qui transportait deux femmes. Dans la foulée, le chauffeur d’une moto taxi communément appelée « bend skin », a été blessé au dos tout comme son client qui s’en tire avec une blessure au front. L’engin a subi aussi des dommages considérables. Appelés au secours, les sapeurs pompiers se sont immédiatement rendus sur le site de l’accident, afin de s’assurer qu’il n’y a pas eu effectivement de perte en vie humaine. Par mesure de sécurité, ils ont ordonné le tronçonnage de l’arbre en question. Ce qui a permis d’extraire les débris des engins qui se trouvaient encore sous l’arbre. Comme il fallait s’y attendre, l’incident a fortement perturbé la circulation, notamment sur l’axe ancien Dalip – carrefour Tif.
Est-ce que nos arbres sont solides?

Cet accident bien que n’ayant tué personne relance le débat de la solidité des arbres qu’on retrouve dans la cité économique. Il y a plusieurs mois, le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala, Fritz Ntoné Ntoné, a lancé l’opération de plantation de 10 000 arbres dans les différents arrondissements de Douala. L’objectif assez louable est celui d’embellir la cité, de la rendre plus belle, mais après ce qui s’est passé ce lundi, 1er juin, l’on se demande si des dispositions ont été réellement prises pour entretenir ces arbres. L’inquiétude est d’autant plus grande que la saison pluvieuse approche à grands pas, et l’on craint les dégâts qui pourraient alors être plus graves.

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L’écrivain camerounaise Calixthe Beyala assigne Michel Drucker en justice

L’animateur de télévision est accusé de fausse promesse pour travail réalisé

Calixthe Beyala, dit avoir écrit un livre d’entretiens avec Régis Debray, à la place de Michel Drucker. Elle aurait rédigé les réponses de l’animateur aux questions de Régis Debray, puis envoyé un premier manuscrit aux éditions Albin Michel, en 2006. Informations données dans le magazine français l’Express. Si ce livre n’est finalement jamais sorti, Calixthe Beyala a tout de même décidé d’assigner Michel Drucker pour rupture de contrat: Il m’avait promis 200.000 euros en échange de mon travail, mais il a refusé de me les donner quand on s’est séparé en 2006, témoigne l’auteure. Le livre n’est jamais sorti. Il n’a pas tenu son engagement, se plaint cette dernière. Il m’a juste dit: « Depuis la nuit des temps, les hommes ont toujours fait des promesses aux femmes qu’ils ne tiennent jamais ». J’ai travaillé pour lui alors que l’on vivait ensemble, affirme aujourd’hui l’écrivaine française d’origine camerounaise âgée de 48 ans qui affirme avoir eu une liaison avec Michel Drucker entre 2004 et 2006. De son côté, Michel Drucker, par la voix de son avocat dément catégoriquement le bien fondé de la plainte sans infirmer ni confirmer les déclarations de l’auteur. Il n’y a aucun élément dans le dossier sur un accord financier, a plaidé lundi son avocat Me Jean-Pierre Mignard, dénonçant la stratégie perverse et sournoise de Mme Beyala.

Michel Ducker, animateur français
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En 2007, Calixthe Beyala avait offert le fiel à l’homme qui lui offrait le ciel dans un livre à peine voilé. l’histoire? Un homme qui a voué sa vie à sa réussite professionnelle, qui se considère comme un « athlète de haut niveau du petit écran », qui vit dans l’ascétisme et la peur de tomber malade, découvre la passion et les délices du sexe sur le tard. Il se veut alors un autre homme, rêve à voix haute de quitter la télé pour ouvrir une école en Afrique, se transforme dans les dîners en ville en défenseur acharné des « minorités visibles ». Ses amis ne le reconnaissent plus. Certains hommes politiques de premier plan s’en inquiètent d’ailleurs… Négligeant sa légendaire prudence, François Ackerman s’affiche au bras de sa conquête dans les meilleurs restaurants et les avant-premières. Naturellement, cet amour d’adolescent tardif prend fin brutalement le jour où l’épouse légitime sonne la fin de cette récréation et exige le retour du mari au bercail, sous la menace d’un suicide. François Ackerman cède et délaisse son amante.

Michel Drucker qui au temps de la parution de l’homme qui m’offrait le ciel n’avait pas réagi, se contentant de présenter à la France sa vie de couple accomplie, restera t-il muet face à cette attaque plus directe?

La décision de justice a été mise en délibéré le 30 juin. Un des feuilletons de l’été a commencé!

Calixthe Béyala
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Cameroun: Trafic d’ossements humains à Douala

Deux personnes actuellement aux arrêts!

Amadou Mouhamadou, 5O ans et Alexandre Yakwe, 3O ans, viennent d’être interpellés par les éléments de la police judiciaire du Littoral à Bonanjo. Ils ont été pris en flagrant délit de trafic des os humains, selon nos confrères du quotidien privé Le Jour. Leader de la communauté Haoussa à Obala dans la région du centre, M. Mohamadou et son complice M. Yakwe détenu à la prison centrale de Kondengui à Yaoundé depuis environ 7 ans, ont été interpellé au quartier Bonabéri dans l’arrondissement de Douala IVe, au lieu dit « ministère du soya », par les éléments de la brigade antigang. D’après les premières informations qui ont abouti à l’arrestation des deux trafiquants, il ressort que quelques jours plutôt, Alexandre Yakwe est entré en contact avec son cousin, résidant dans la cité économique Douala, pour avoir le nom d’un potentiel acheteur intéressé par les ossements humains. Une demande assez curieuse et effrayante qui suscite chez le cousin dont l’identité n’a pas été révélé, une véritable interrogation et suspicion, compte tenu du fait que Alexandre Yakwe croupi en cellule et qu’il est d’ailleurs sur le point de retrouver sa liberté dans quelques semaines.

Le cousin va alors saisir un proche parent de la famille qui officie à la brigade antigang de la division régionale de la police judiciaire. Les deux hommes décident alors d’élaborer une stratégie, mieux de tendre une embuscade au trafiquant. L’on lui fait comprendre qu’il y a quelqu’un intéressé par la marchandise et qui est disposé à débourser jusqu’à 80 millions de F CFA pour les squelettes humains. Le lieu du rendez-vous est fixé jeudi dernier à 14h à Bonabéri. Rendez-vous respecté puisque Alexandre Yakwe arrive, en compagnie également d’un cinquantenaire qui n’est autre que Ahmadou Mouhamadou. La marchandise est empaquetée dans un sac de voyage porté par ce dernier. Après s’être assuré de l’authenticité de l’article, les deux parties n’ont pas encore procédé à l’échange que les antigangs sortent de leur cachette pour se ruer sur les deux trafiquants. Ils n’ont pas le temps de comprendre ce qui leur arrive et qu’ils sont tombés dans un piège, puisqu’ils sont immédiatement menottés et embarqué à bord du véhicule de brigade pour Bonanjo. Une fois sur place, les éléments de la brigade obligent M. Mouhamadou à sortir la marchandise du sac, et à la présenter aux personnes présentes dans la cour de la police judiciaire. Tout le monde est stupéfait et préfère se tenir à distance, l’inspection d’un médecin va vite confirmer les pires craintes : il s’agit bel et bien des ossements humains. Ceux-ci sont acheminés à la morgue de l’hôpital Laquintinie suivant la procédure. Sur la provenance du squelette humain, M. Mouhamadou affirme d’abord qu’il l’a acheté au niveau de la frontière avec le République Centrafricaine, et plus l’interrogatoire se faisait insistant, il va passer finalement aux aveux et avouer à la police, que le squelette humain a été déterré du cimetière d’Obala dans le centre.

Son jeune complice devait exclusivement se charger de trouver un acheteur, il n’y ait pour rien dans l’histoire, va tenter de persuader le sieur Mouhamadou. Démarche qui n’abouti pas au résultat escompté puisque les deux trafiquants sont actuellement détenus à la police judiciaire à Bonanjo. D’après certaines informations, ce ne serait pas la première fois qu’ils se livrent à la vente illicite des ossements humains. De même, ce n’est pas la première fois qu’une telle activité est interceptée par les forces de l’ordre au Cameroun. On se rappelle encore que dans la nuit du 26 au 27 décembre 2007, le nommée Jean Ernest Nankop avait été appréhendé par la police alors qu’il s’apprêtait à vendre des ossements et des organes humains à Yaoundé. Très souvent, la police n’écarte pas la piste d’un réseau de personnes, qui ont décidé de se mettre ensemble pour déterrer les squelettes et de les revendre ensuite à prix d’or, qui se chiffre généralement en millions de F CFA, sans aucun respect pour la mémoire des disparus.


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Visite papale: Des Feymen tentent d’arnaquer les fidèles

Des rumeurs faisant état de l’accès payant au stade omnisports de Yaoundé lors de la messe papale circulent…

50.000 francs CFA, c’est la somme que coûterait l’accès au stade Omnisport de Yaoundé pour assister à la messe pontificale que le pape célèbrera le 19 mars prochain à 10 heures. L’information circule en effet depuis quelques temps à Yaoundé. Le sujet est d’autant plus préoccupant que les autorités religieuses de l’Archidiocèse de Yaoundé ont tenu à tirer la sonnette d’alarme. Cela s’est fait le 09 février 2009, au cours d’une réunion de concertation que l’archevêque de Yaoundé a eu avec les représentants des mouvements et associations à la basilique de Mvolyé.

Devant une assistance studieuse, Mgr Victor Tonye Bakot a tenu à préciser avec force que l’accès au stade Omnisport de Yaoundé sera gratuit. Toutefois, du fait de la capacité d’accès au stade, et vue le nombre de place limité, seules les personnes détentrices d’un badge auront accès au stade. Ces badges dont l’octroie est gratuit sont retirés auprès des curés des paroisses après inscription sur une liste, des inscriptions qui faut-il le préciser sont déjà ouverte. S’agissant de la célébration des vêpres par le Pape à la basilique de Mvolyé, le nombre des places est également limité car le comité d’organisation attend 2.500 personnes. Dans cette perspective chaque diocèse du Cameroun est tenu d’envoyer 30 délégués.

Benoî XVI
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Préparation spirituelle
En vue de donner un cachet particulier à l’évènement, l’archevêque de Yaoundé a demandé à ses fidèles de s’impliquer à fond dans la préparation de la visite du Pape Benoît XVI. A la suite de la lettre pastorale des évêques du Cameroun du 02 janvier 2009, Mgr Victor Tonye Bakot a publié le 09 février dernier une lettre pastorale dans laquelle il rappelle à toute la communauté chrétienne de l’archidiocèse de Yaoundé l’importance que l’église accorde à la visite du Souverain pontife au Cameroun.
En demandant à ses fidèles de préparer cette visite dans la prière, le recueillement et un effort personnel à se tourner vers Dieu, il recommande vivement à ces derniers d’organiser : une neuvaine de prières et des confessions dans toutes les paroisses du 9 au 16 mars 2009 ; des prières quotidiennes en famille aux intentions du Saint père, pour le Cameroun et l’Afrique ; des espaces de dialogue et de réconciliations au sein des familles. Il recommande également des inscriptions en grand nombre afin de participer massivement à la messe solennelle du 19 mars. Il demande enfin à chaque famille chrétienne d’acheter le pagne (8000Fcfa), fabriqué pour l’occasion, ainsi que la photo du Pape (250Fcfa). Ces derniers sont vendus à la procure diocésaine.

Yaoundé
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Nkongsamba: Un homme meurt après avoir consommé quinze sachets de whisky

Agongang Arnaud avait empoché 5000 Fcfa après un pari

Il était en train de boire dans un bar au niveau du carrefour jean 23 avec des amis dans la nuit du 19 au 20 décembre. Un homme est arrivé et a proposé le pari. Il s’est proposé et a avalé les quinze sachets de « fighter ». La soirée s’est poursuivie sans problème, mais le matin, on l’a ramassé presque inconscient au bord de la route toujours dans ce secteur
Eric, voisin

Un conducteur de moto taxi meurt après avoir consommé quinze sachets de whisky: la nouvelle, plutôt incroyable a fait le tour de la capitale du département du Moungo durant les fêtes de fin d’année. Selon des voisins du jeune homme qui était conducteur de moto taxi, tout est parti d’un pari passé dans un bar avec un autre monsieur. « Il était en train de boire dans un bar au niveau du carrefour jean 23 avec des amis dans la nuit du 19 au 20 décembre. Un homme est arrivé et a proposé le pari. Il s’est proposé et a avalé les quinze sachets de « fighter ». La soirée s’est poursuivie sans problème, mais le matin, on l’a ramassé presque inconscient au bord de la route toujours dans ce secteur », révèle Eric, le voisin. La maison où louait l’infortuné avec sa femme vidée de son contenu.

Au domicile de son père sis toujours au quartier 8 bis Terre blanche, la porte est fermée. Un tableau donnant le programme des obsèques est disposé devant la porte. « Ils sont encore au village pour l’enterrement », révèle un autre voisin ce dimanche 28 décembre 2008. Ce voisin nous indique toutefois le salon de coiffure où la femme du conducteur de moto taxi de 28 ans décédé peut se trouver. Là aussi, malheureusement, on nous apprend qu’elle n’est pas encore revenue du village Bamena. Toutefois, Carole, une collègue, semble bien informée sur le sujet: « le docteur a fait une autopsie de son corps. Il a diagnostiqué la présence du poison dans son corps. On dit que trois des quinze sachets contenaient de la cide. C’est ça qui l’a tué. Parce que je connais bien des gens qui boivent plus de whisky que ça et n’en meurent pas », dit-elle. Et de préciser: « la police a appréhendé le gars qui a passé le pari avec lui. Il se dit même que c’était un ancien prisonnier qui venait de sortir de taule. Et qu’il a fait ça à une autre personne avant. Seulement, le gars remarquant que sa gorge chauffait trop, il a bu de l’eau. Ce qu a estompé les effets de la cide. Mais cette fois, il a exigé que le gars reste devant lui et ne boive rien après ».

Quels étaient les mobiles de cet acte macabres? La question continue de tarauder les esprits des populations consternés de Nkongsamba. Certains s’avancent qu’i voulait le tuer pour le dépouiller, d’autres qu’il l’a fait par méchanceté. Mais le fait qu’il ait attendu dans la ville après son forfait réfute ces thèses. Quoi qu’il en soit, la justice permettra bientôt de faire la lumière sur cette affaire.

Nkongsamba, département du Moungo
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