Cameroun-plan triennal jeunes : 20 milliards de F, 11 000 projets et 35000 emplois en 7 ans

L’annonce a été faite par Paul Biya, président de la République lors dee son adresse à la jeunesse le 10 février 2023.

A l’occasion de la fête de la jeunesse, le président camerounais s’est adressé à la jeunesse du pays et les a appelé à faire preuve de résilience et d’audace. Il a enjoint ses jeunes compatriotes à saisir les opportunités numériques sans pour autant se perdre dans le monde virtuel. Aussi, d’explorer l’auto-emploi dans plusieurs domaines comme les mines et l’agriculture. Aussi, à éviter lex comportements déviants.

« C’est malheureusement le cas en milieu scolaire où l’incivisme, la consommation des stupéfiants, les agressions diverses et bien d’autres dérives, sont de plus en plus récurrents. De tels agissements sont à proscrire, car ils ne peuvent vous profiter. Il faut également éviter de céder à la tentation de chercher refuge dans le monde virtuel, avec l’usage abusif d’Internet et des plateformes numériques, au risque de vous couper des réalités« , a-t-il déclaré.

Concernant l’emploi qui semble être l’une des plus grandes préoccupations des jeunes, le chef de l’Etat a cité ses efforts. »Dans le souci de favoriser votre insertion dans le marché de l’emploi, l’Etat mène des actions qui visent à promouvoir la culture entrepreneuriale, nécessaire à l’autonomisation de la population jeune. C’est le sens du Plan Triennal Spécial Jeunes, que j’ai prescrit en 2016. Ce mécanisme a déjà permis de financer plus de 11 mille projets en faveur des jeunes et généré près de 35 mille emplois directs, pour un coût global d’environ 20 milliards de FCFA », a révélé Paul Biya dans son discours », a-t-il souligné.

Il a par ailleurs, instruit le gouvernement d’accélérer la mise sur pied du Fonds de garantie aux jeunes entrepreneurs, en y intégrant un guichet spécial dédié au financement des projets des jeunes de la diaspora.

 

 

Cameroun : voici le thème de la fête de la jeunesse du 11 février 2023

Le ministre de la Jeunesse et de l’Education civique l’a dévoilé par voie de communiqué ce 24 janvier 2023.

A 18 jour de la célébration de la fête de la jeunesse, le gouvernement rend public le thème de la 57è édition qui se prépare. « Le ministre de la jeunesse et de l’Education civique Mounouna Foutsou, a l’honneur d’informer la communauté nationale et internationale que le thème retenu par le président de la République (…) Paul Biya, pour la célébration de la 57è édition de la fête de la jeunesse est  jeunesse, réarmement moral, civique et entrepreneurial, gage de discipline pour l’édification d’un Cameroun uni et prospère », écrit le ministre.

La 56è édition célébrée en février 2022, a eu pour thème « Jeunesse et participation volontaire aux grands défis du Cameroun ». Ce sujet selon les analyses, avait trait à l’éducation civique, à la vie associative, au volontariat, à l’insertion socio-économique des jeunes camerounais.

Cameroun : 56è fête de la jeunesse, des innovations annoncées

Les festivités autour du 11 février 2022 seront marquées par des nouveautés telles que la mise en œuvre des conseils municipaux jeunes et la création d’une chambre des sénateurs juniors.

A un mois de la célébration de la 56è édition de la fête de la jeunesse au Cameroun, le ministère de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec) accélère les préparatifs. Au cours de la deuxième réunion préparatoire à cet événement tenue le 11 janvier à Yaoundé, Mounouna Foutsou et ses collaborateurs ont dévoilé la panoplie des innovations liées à la célébration.

D’abord, ces nouveautés sont d’ordre pratique. Elles concernent à cet effet la parade du 11 février dans l’hypothèse où le défilé est autorisé. Ainsi, pour cette édition, le nombre de carrés des défilants est en réduction, passant de 144 à 49. Le nombre de personnes aussi sera de 49 au lieu de 121 comme par le passé.

Ensuite, le ministre envisage lancer le projet national d’éducation civique de réarmement moral (Pronec-Reamorce). Cette initiative vise à lutter contre l’incivisme dans tous les secteurs de la vie. Pour sa mise en œuvre, l’option des « Aprèm-jeun » a été retenue pour les jeunes. Elle servira de plateforme d’échange entre les jeunes et les responsables du Minjec autour des thématiques variées. Il s’agit de l’éducation civique, le volontariat, la vie associative, l’innovation, l’insertion socio-économique, etc.

Enfin, sur le plan de la représentation au sein des institutions républicaines, le Minjec entend opérationnaliser les Conseils municipaux jeunes en 2022. De plus, Mounouna Foutsou veut parachever la mise sur pied du Parlement junior. Le ministre envisage la création d’une chambre des sénateurs juniors. Ce projet fera du Parlement jeune le reflet du pouvoir législatif, selon la configuration constitutionnelle.

Par ailleurs, les chants patriotiques retenus ont été dévoilés au cours de la rencontre, les messages et les cadences aussi. Les élèves du secondaire et les étudiants prendront part au défilé. Cependant, au regard de la persistance de la pandémie à coronavirus, l’incertitude plane sur la tenue ou non du défilé. Et dans la première hypothèse, la participation des élèves du primaire et de la maternelle est en étude.

 

Cameroun : Paul Biya annonce la création de 500 000 emplois pour des jeunes en 2021

Le chef de l’État s’est exprimé le 10 février à l’occasion de la fête de la Jeunesse qui se célèbre ce jour sur l’ensemble du territoire national. Ci-dessous l’intégralité de son message qui intervient au lendemain du 6e Championnat d’Afrique des nations que le pays vient d’organiser avec 16 équipes nationales du continent.

Mes chers jeunes compatriotes,

La célébration de la Fête de la Jeunesse cette année intervient peu après le déroulement réussi de la 6ème édition du Championnat d’Afrique des Nations de Football, CHAN Total Cameroun 2020, que notre pays a eu le privilège d’abriter du 16 janvier au 07 février 2021.

Ce fut une belle opportunité de communion avec l’ensemble de la jeunesse sportive africaine et une vitrine pour exposer la vitalité du peuple camerounais.

A cette occasion, le Cameroun, pays à l’hospitalité légendaire, a su y tenir son rang, grâce notamment à la forte mobilisation de sa jeunesse, dynamique, talentueuse et enthousiaste.

En accueillant le CHAN Total 2020, notre pays a pu offrir aux autres jeunes d’Afrique et du monde, une belle fête sportive et culturelle, ainsi qu’un agréable moment de divertissement, dans le contexte sanitaire plutôt contraignant du moment…

Comme on peut le constater, le respect des mesures barrières édictées par le Gouvernement et des autres dispositions souhaitées par les organisateurs du tournoi, a permis que la première compétition internationale, dans un monde qui lutte contre le Coronavirus, se déroule de manière convenable au Cameroun, pays de fraternité et de paix.

Avec le succès de cette compétition sportive, j’ai envie de dire que l’année 2021 commence sur une note positive pour notre jeunesse. Et je souhaite que cette bouffée d’oxygène ravive durablement l’espoir en chacun d’entre vous.

En 2022, un autre rendez-vous est fixé : la Coupe d’Afrique des Nations de Football, CAN Total Cameroun 2021. Je ne doute pas un seul instant que ce sera encore pour vous l’occasion d’exprimer votre dynamisme, votre talent et votre enthousiasme.

En dépit d’une conjoncture économique difficile, notre pays s’est bien préparé pour ces deux événements. En effet, nous nous sommes dotés d’infrastructures ultramodernes, dont quelques-unes ont été mises en service pour la première fois à l’occasion du CHAN qui vient de s’achever. Sachons les préserver.

La jeunesse sportive du Cameroun, de par ses multiples exploits, mérite bien les sacrifices consentis pour ces grands investissements. Ce doit être un réel motif de fierté pour tous et un encouragement à remporter de nouvelles victoires.

C’est le lieu pour moi d’inviter les instances faîtières du football camerounais à se ressaisir et à ramener la sérénité dans leur organisation. Ce n’est qu’ainsi qu’il nous sera possible de créer les meilleures conditions de l’épanouissement constant de notre football.

Mes chers jeunes compatriotes,

Comme je vous l’ai souvent répété, vous ne devez jamais désespérer de votre pays. Vous devez garder foi en l’avenir d’un Cameroun qui gagne et où chacun se met volontiers au service de l’intérêt de tous. Vous devez demeurer à l’avant-garde pour mener les combats vitaux de votre temps.

Le dire n’est pas négliger les difficultés auxquelles vous êtes confrontés. Mais, rappelez-vous, il y a deux ans, dans les mêmes circonstances, je vous disais à peu-près qu’à chaque génération correspond une mission historique à accomplir pour le devenir de la Nation.

Il est clair que la vôtre aujourd’hui est en rapport avec la préservation de la paix, de l’unité et de la prospérité de notre pays, par-delà les contrariétés inéluctables liées aux mutations du monde.

La paix est une condition indispensable au progrès. Et comme vous le savez, celle-ci est, depuis quelques années, menacée dans notre pays par des bandes armées qui sèment la terreur à la frontière-ouest de l’Extrême-Nord, à certains endroits du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Notre frontière-est, est également sujette à des faits d’insécurité.

La jeunesse camerounaise, vaillante et patriote, assure, heureusement avec efficacité, son rôle de fer de lance dans la défense de la Patrie sur ces différents fronts.

Avec détermination, professionnalisme et sens élevé du sacrifice, nos jeunes soldats s’activent de manière décisive à ramener la paix dans notre pays.

De même, dans le cadre du diptyque armée-nation, les jeunes sont les plus actifs au sein des comités de vigilance qui apportent un appui précieux aux forces de sécurité et défense.

Cette jeunesse qui s’implique et s’engage, fait la fierté de notre pays. Elle constitue un modèle d’abnégation, de conscience patriotique, de service pour l’intérêt général, de préservation de la souveraineté et de l’unité nationales.

Puisse leur exemple vous inspirer dans divers autres domaines de la vie nationale.

S’agissant de l’unité nationale, certains d’entre vous ont fait le choix malheureux de faire alliance avec les démons de la haine et de la division. Mus par un fanatisme barbare, souvent conçu et alimenté depuis des pays étrangers ou par un usage pervers des réseaux sociaux, ils tentent de saborder les bases de la Nation.

Ceux-là sont des « anti-modèles ». Je vous exhorte à vous en éloigner. Ils ne contribuent pas à la construction d’un Cameroun prospère et uni dans sa diversité, un Cameroun exemplaire que nous souhaitons de tous nos vœux.

Mes chers jeunes compatriotes,

Notre pays vient de parachever la mise en place de ses institutions démocratiques telles que prévues par la Constitution. De nombreux jeunes ont intégré les diverses instances parlementaires, municipales et régionales. C’est de cette manière que se prépare la transition générationnelle dans la gestion des affaires publiques.

La propagande politicienne est donc terminée. C’est le temps maintenant de se remettre résolument au travail.

Les collectivités territoriales décentralisées constituent une pépinière d’opportunités que je vous invite à saisir.

Le Gouvernement, pour sa part, va poursuivre ses efforts de développement de l’ensemble du pays. La participation effective des jeunes à la vie socioéconomique de la Nation restera au cœur de son action. Pour cela, il veillera à les impliquer davantage dans la prise des décisions les concernant.

Les grandes lignes de la marche de notre pays vers l’émergence à l’horizon 2035 ont été redéfinies dans notre Stratégie Nationale de Développement, récemment adoptée. Il convient de s’en imprégner profondément afin de déceler toutes les opportunités qu’elle offre.

Mais avant cela, j’avais déjà instruit la mise en place de plusieurs programmes d’accompagnement des jeunes. Ces initiatives sont en cours de réalisation dans plusieurs secteurs productifs.

J’invite, une fois de plus, le Gouvernement à faire tout pour que ces programmes connaissent un plein succès. Car de leur mise en œuvre dépend en grande partie la résolution de l’épineux problème de l’emploi des jeunes dans notre pays.

Parmi ces programmes, je pourrais citer :

– Le Plan Triennal « Spécial Jeunes » qui, en 2020, a financé environ 5.500 projets, pour un montant global de près de 15 milliards de francs CFA, et permis ainsi l’installation d’un peu plus de 16 mille jeunes dans 66 villages pionniers de la deuxième génération.

– Le Programme de Promotion de l’Emploi Décent qui compte atteindre le cap de 500.000 emplois créés au titre de l’exercice 2021.

Mes chers jeunes compatriotes,

La construction nationale est une affaire de tous. Elle exige un esprit de concorde et de tolérance entre les citoyens. Je vous invite donc à cultiver cet esprit en tout temps, et à prendre fait et cause pour la paix afin de ne pas gaspiller les opportunités que votre pays met à votre disposition.

En tant que composante sociologique majoritaire, mobilisez-vous pour le devenir de votre pays, le Cameroun. Un Cameroun stable, uni et prospère. C’est votre précieux héritage.

Soyez positifs et persévérants. Ne cédez pas au pessimisme et au découragement. Rejetez les chemins aventureux et ceux de la recherche du gain facile.

Si vous allez à la conquête du monde, revenez construire votre pays. Faites rayonner le Cameroun, à l’instar de vos compatriotes :

– le physicien Arsène Stéphane TEMA  BIWOLE à la General Atomics,

– le mathématicien et informaticien Thystère Djob MVONDO qui vient de soutenir avec brio sa thèse de doctorat à 22 ans,

– l’écrivaine Djaïli AMADOU AMAL qui a remporté, comme vous le savez, le Prix Goncourt des Lycéens 2020,

– et bien d’autres que je ne saurais tous citer ici.

C’est en agissant ainsi, chers jeunes compatriotes, que vous apporterez efficacement votre contribution à la construction d’un Cameroun fort, uni, démocratique, décentralisé et émergent à l’horizon 2035. Je sais que vous en êtes capables. Et je compte sur vous.

Bonne Fête de la Jeunesse à chacun de vous !

Vive la jeunesse camerounaise !

Vive le Cameroun !

S.E Paul Biya, président de la République du Cameroun 

Cameroun – Fête de la jeunesse : pas de défilé du 11 février en raison de la Covid-19

Un communiqué du ministre de la Jeunesse, président du Comité National d’organisation de la Fête de la Jeunesse, indique que seules les activités du Village Jeunesse à mobilisation réduite vont se dérouler en partie en présentiel, dans le strict respect des mesures barrières.

Il n’y aura pas de parade du 11 février cette année. Décision de Mounouna Foutsou,  ministre de la Jeunesse et de l’Education civique (Minjec) qui fait savoir dans un communiqué publié ce jour que  le souci est d’éviter la propagation du coronavirus et de préserver la santé des populations, notamment des jeunes.

« Seules les activités du Village Jeunesse à mobilisation réduite continueront à se dérouler en partie en présentiel, dans le strict respect des mesures barrières. Toutes les autres activités de la Onzaine de la Jeunesse se tiendront essentiellement en mode virtuel tel que prévu dans le Programme National Harmonisé », écrit le membre du gouvernement.

Le Minjec appelle les jeunes au civisme et à continuer à participer activement aux activités de célébration disponibles sur les plateformes virtuelles créées pour la circonstance, notamment à l’adresse www.villagejeunesse.cm.

A noter que la célébration de la fête de la jeunesse cette année sera rendue à sa 55ème édition.

Discours à la jeunesse-Paul Biya : « 500.000 emplois ont été créés en 2019 »

En plus de la question des emplois, le président de la République parle entre autres dans son discours de ce 10 février à la jeunesse, des opportunités qu’offre le nouveau code général des collectivités, du système éducatif camerounais, de la performance des sportifs dans les compétitions internationales, et le récent scandale de l’assassinat d’un professeur de mathématique par son élève.

Ci-dessous le discours complet de Paul Biya.

Mes chers jeunes compatriotes,

Il n’y a pas si longtemps, m’adressant à la Nation, je vous disais que le septennat en cours devait être décisif. Je pensais bien entendu à notre accès à l’émergence à l’horizon 2035 qui validerait nos avancées dans le domaine de la démocratie et du progrès économique et social. Eh bien, je crois que les faits sont en train de me donner raison. Il fallait en priorité régler  le problème, depuis longtemps pendant, de la mise en œuvre de la décentralisation. Le Grand Dialogue National a ouvert la voie à l’adoption, par le Parlement, du Code Général des Collectivités Territoriales Décentralisées et d’une loi qui assure l’égalité de l’usage du français et de l’anglais. Ces textes ont été promulgués par mes soins dans les meilleurs délais. Rien ne s’oppose donc plus à leur application. Il s’agit en réalité d’une véritable révolution pacifique qui répond aux aspirations de nos concitoyens à une meilleure participation à la gestion des affaires locales. A quoi s’ajoutent les dispositions d’un statut spécial pour les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, qui tient compte de leurs particularités sociales et culturelles. Mais, me direz-vous, pourquoi nous parler d’un problème qui ne nous concerne pas spécifiquement ? Il y a, à cela, deux raisons : – D’une part, vous serez la première jeune génération à bénéficier des opportunités qui vont se présenter à ceux qui voudront s’investir dans la gouvernance locale. Et je vous engage vivement à le faire. – D’autre part, le nouveau processus de décentralisation a valeur d’exemple. Il apporte la preuve que les problèmes liés à l’évolution de notre société peuvent se régler par la concertation sans recourir à la violence. ·      

   Mes chers jeunes compatriotes,

Je voudrais insister sur ce point, car il n’y a que trop d’endroits dans le monde – et notamment en Afrique – où la violence fait le malheur des peuples. Nous ne voulons pas de cela au Cameroun. Notre objectif demeure l’établissement d’une société pacifique, démocratique, juste et prospère. C’est pourquoi nous poursuivrons nos efforts pour avancer dans cette voie, en mettant l’accent sur le développement de notre système éducatif.  Déjà parvenu à un niveau de qualité reconnu, il continuera de faire l’objet d’une attention particulière du Gouvernement. A titre d’exemple, tous types d’enseignement confondus, ses dotations budgétaires représentent, en 2020, environ le septième  des dépenses de l’Etat. Des jeunes ayant reçu une bonne éducation et une bonne formation auront naturellement les meilleures chances de se comporter en citoyens responsables et d’accéder à l’emploi. Ce dernier problème reste préoccupant, surtout s’agissant des jeunes. Il n’y a pas en effet, pour le moment, adéquation entre la demande et l’offre d’emplois. L’Etat et le Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle font tout ce qu’ils peuvent pour apporter des réponses. Le premier par ses recrutements dans la fonction publique et l’armée. Le second par la mise en œuvre de différents programmes d’aide à l’emploi. Mais, il faut bien reconnaître  que ces efforts, même s’ils sont appréciables, ne sont pas de nature à régler un problème qui tient au fait que notre économie ne crée pas suffisamment d’emplois. Malgré ce handicap, on peut toutefois se réjouir de ce que, selon les statistiques, un peu plus de 500.000 emplois ont été créés l’an dernier dans le secteur moderne de notre économie. La situation actuelle de celle-ci est la résultante des différentes crises qui se sont produites au cours des vingt dernières années. J’ai évoqué récemment cette question dans mon message de fin d’année à la Nation. J’ai dit en substance que notre économie évoluait de façon plutôt satisfaisante et que notre croissance était repartie à la hausse. Mais je précisais aussi que le contexte international demeurait incertain et que nous devions faire des efforts supplémentaires pour rester sur la trajectoire de l’émergence. Antérieurement, j’avais eu l’occasion de déplorer notre dépendance excessive   vis-à-vis de l’extérieur et de suggérer de l’alléger. C’est tout le sens de notre politique de développement qui vise à moderniser notre agriculture, à stimuler notre industrialisation, notamment en transformant nos matières premières agricoles et minérales, et à développer le numérique. Nous pourrons ainsi faire baisser nos importations, augmenter nos exportations et créer de nouveaux bassins d’emplois. C’est à vous, mes chers jeunes compatriotes, que reviendra cette tâche exaltante au cours des prochaines décennies. Par ailleurs, le Ministère de la Jeunesse et de l’Education Civique poursuivra ses activités au bénéfice des jeunes dans les domaines de l’éducation civique et de l’intégration nationale, de leur insertion économique et de l’application du Plan Triennal Spécial Jeunes. C’est le cas avec l’initiative Youth Connekt Cameroon, récemment lancée à Yaoundé. Ces différents programmes concernent plusieurs centaines de milliers de jeunes. Au registre des satisfactions que nous pouvons légitimement éprouver, je mentionnerai les succès remportés par nos jeunes sportifs sur la scène internationale. Qu’il s’agisse : – du 2ème titre de champion d’Afrique des Nations de notre équipe de football messieurs des moins de 17 ans en avril 2019, – du 2ème titre de championne d’Afrique de notre équipe nationale de volley-ball dames en juillet 2019 et – de la consécration, en janvier 2020, de notre équipe nationale féminine de football comme meilleure équipe du continent, Je crois que nous pouvons être fiers de notre jeunesse sportive qui fait flotter très haut les couleurs du Cameroun. ·   

      Mes chers jeunes compatriotes,

Il n’y a pas si longtemps, lors d’un Conseil Ministériel, j’avais demandé au Gouvernement d’envisager la mise en place d’un plan national de lutte contre la consommation des drogues et de l’alcool. Celle-ci avait alors atteint la côte d’alerte au sein de la jeunesse camerounaise. J’invite encore aujourd’hui le Gouvernement à se mobiliser davantage pour lutter contre ce fléau. Je saisis également l’occasion de cette Fête de la Jeunesse pour, une fois de plus, lancer un appel à nos jeunes compatriotes du Nord-Ouest et du          Sud-Ouest. Ceux qui se sont laissé enrôler dans des bandes armées et qui continuent d’entretenir un climat d’insécurité dans ces deux régions doivent déposer les armes, à l’exemple de ceux, nombreux, qui l’ont déjà fait et qui vivent tranquillement au sein de nos communautés. Je continue de les exhorter à sortir de la brousse et à retrouver leurs autres jeunes concitoyens qui mènent une vie normale au sein de la société.

·         Mes chers jeunes compatriotes,

Je ne peux pas ne pas évoquer, avant de conclure, un événement récent qui bouleverse nos consciences : le meurtre, à Yaoundé, d’un jeune professeur de mathématiques par un de ses élèves. Cet acte, à peine croyable, en dit long sur les dérives de nos sociétés modernes. J’en appelle aux parents, aux hommes de religion et aux enseignants pour que, grâce à l’éducation qu’ils dispensent, de tels faits ne puissent se reproduire. Je vous demande également de réfléchir à ce qui s’est passé, d’en mesurer la gravité et de prendre l’engagement de ne jamais commettre de tels actes. Je saisis cette occasion pour exprimer de nouveau aux malheureux parents concernés mes très sincères condoléances. ·         Mes chers jeunes compatriotes, Il y a soixante ans – j’avais alors votre âge, le Cameroun accédait à l’indépendance. Les jeunes de l’époque en avaient rêvé et elle est devenue réalité. La tâche était immense. Nous en étions conscients. Il aura fallu beaucoup d’efforts, mais aussi de sang et de larmes, pour arriver où nous en sommes. Ce sont des générations de jeunes comme vous qui y ont consacré leur vie. Nous n’avons pas à avoir honte de ce qu’ils ont fait. Aujourd’hui, les Camerounaises et les Camerounais, dans leur grande majorité, peuvent manger à leur faim, se faire soigner, aller à l’école, au collège, au lycée, à l’université, ont le droit de s’exprimer et de voter librement. Bien sûr, il reste encore beaucoup à faire. Nous le ferons ensemble. Nous bâtirons ensemble la société juste et prospère que nous appelons de nos vœux. ·        

Mes chers jeunes compatriotes,

Pour le bien de notre pays, j’ai besoin de vous. Bonne Fête de la Jeunesse ! Vive la jeunesse camerounaise ! Et vive le Cameroun !

Fête de la Jeunesse : Paul Biya félicite les sportifs, évite le sujet du CHAN

Dans son traditionnel discours à la jeunesse le 10 février, le Président de la République  salue les performances des sélections nationales de foot et de volleyball, et ne juge pas nécessaire d’évoquer  le Championnat d’Afrique des nations que le pays accueille  en avril prochain.

Cela faisait bien longtemps que le chef de l’Etat n’avait plus cité en exemple les performances des sportifs camerounais. Les récentes prouesses de nos sélections nationales durant l’année 2019 lui ont encore données l’occasion.   « Je crois que nous pouvons être fiers de notre jeunesse sportive qui fait flotter très haut les couleurs du Cameroun », a-t-il salué.

Le Président de la République les a énumérés.  «  Je mentionnerai les succès remportés par nos jeunes sportifs sur la scène internationale. Qu’il s’agisse du  2ème titre de champion d’Afrique des Nations de notre équipe de football messieurs des moins de 17 ans en avril 2019, du 2ème titre de championne d’Afrique de notre équipe nationale de volley-ball dames en juillet 2019 et de la consécration, en janvier 2020, de notre équipe nationale féminine de football comme meilleure équipe du continent ».

Alors que le Cameroun, notamment sa jeunesse, a rendez-vous avec l’Afrique en avril prochain en marge du sixième Championnat d’Afrique des nations, Paul Biya n’en a pas fait cas. Ce fût également les cas le  31 décembre dernier lorsqu’il s’adressait à la Nation. Or il y a quelques  années, alors que ces compétitions étaient encore lointaines (le CHAN 2020 et la CAN 2021), il ne manquait de rappeler à la jeunesse qu’elle a bientôt rendez-vous avec le continent.

Un acte de prudence  qui pourrait laisser penser que le glissement de date de la CAN 2019 à 2021,  a quelque peu douché son enthousiasme.

54e Fête de la jeunesse : lancement des festivités ce samedi à Mintom

Mounouna Foutsou, le ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique procède le 1er février à l’ouverture officielle des manifestations marquant  l’édition 2020 de la fête de la jeunesse.

Le ministère de la Jeunesse et de l’éducation civique (Minjec) a choisi la ville de Mintom dans la région du Sud pour l’évènement. Le patron de ce département ministériel y est accompagné de ses homologues sectoriels et des autorités administratives de la ville.

Il sera question pour Mounouna Foutsou et tous les acteurs impliqués dans la réussite de l’évènement, de vulgariser les différents pans du Programme triennal spécial jeunes, de poursuivre l’inscription des jeunes à l’Observatoire national de la jeunesse, de les sensibiliser à l’adoption des comportements civiques.

Dans un contexte de montée des déviances en milieu scolaire,  le ministre insistera le  réarmement  moral des jeunes. A Mintom localité d’une superficie de 11 235 Km2  située dans le Dja et Lobo, les médiateurs communautaires et les volontaires seront formés. Ensemble avec les populations, il est prévu une session d’information sur les projets et programmes favorisant leur insertion socio-économique. Des appuis sont annoncés pour les groupes de jeunes les mieux organisés.

Toutes ces activités seront ponctuées par des prestations culturelles. Cela s’inscrit dans le volet de  promotion de la culture de la localité de lancement.

A noter que l’innovation de cette 54e édition   est la célébration est l’initiative  Youth Connekt.

Un projet en droite ligne des Objectifs de développement durable (ODD) pour un monde plus juste, plus durable, et pacifique en 2030.

Fête de la jeunesse : l’initiative Youth Conneckt, innovation de 2020

Confirmation du ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique (Minjec) au cours de la deuxième réunion préparatoire à lévènement tenue ce 21 janvier à Yaoundé.

Le ministre  Mounouna Foutsou avait autour de lui ce 21 janvier les responsables de son ministère, les administrations partenaires, des associations et mouvements et les experts du secteur jeunesse. « L’innovation majeur qu’est le Youth Connekt Cameroon est au cœur de l’organisation de cette 54eme édition de la Fête de la jeunesse », a-t-il soutenu.

Lancée du 06 au 09 décembre 2019 à Yaoundé et sur l’ensemble du territoire national, l’initiative «Youth Connekt Cameroon» est une réponse aux Objectifs de développement durable (ODD) pour un monde plus juste, plus durable, et pacifique en 2030. Elle est constituée de six composantes. Il s’agit de : «Youth Connect Hangout», une plateforme virtuelle interactive où les jeunes sont mis en réseau, puis le «Youth Connect Convention» qui est un forum physique et en même temps un cadre de concertation pour les jeunes entrepreneurs, décideurs, bailleurs de fonds.

Au ministère de la Jeunesse, l’on explique que : « Il s’agit  de mobiliser des partenariats afin de booster l’insertion économique des jeunes et leur participation effective au développement. »  

Six grands pôles d’activités guideront les manifestations de la Fête de la Jeunesse 2020 : Les activités préparatoires; Les activités de lancement ; Les activités de référence dans les Villages Jeunesse ; Les activités de référence hors des villages Jeunesse ; Les activités délocalisées et les activités d’évaluation.

Entrepreneuriat: le MINJEC accompagne davantage de micro-projets jeunes

C’est l’une des paroles prononcées par le ministre de la Jeunesse et de l’Education civique, dans son adresse au Réseau parlementaire Espérance jeunesse. Le groupe des députés jeunes était rassemblé ce 8 février à l’Assemblée nationale, dans le cadre de la semaine à eux consacrée.

Le ministre de la Jeunesse et de l’Education civique (MINJEC), Mounouna Foutsou, s’est voulu encourageant et rassurant, dans son adresse au parterre de jeunes rassemblés à l’hémicycle de Ngoa-Ekelle ce jour.

Le ministre a basé son discours sur le thème de la 53ème édition de la fête de la jeunesse: «Développement de l’entrepreneuriat et des opportunités d’emploi jeunes».

Un thème qui comprend deux volets d’après lui: «le renforcement des capacités des jeunes déjà engagés dans l’entrepreneuriat» et «l’encadrement, l’accompagnement des microprojets jeunes». La réalisation de ces objectifs, précise-t-il, passe par la promotion de l’entrepreneuriat jeune.

Les jeunes, invités à oser

La mise en place du Plan triennal spécial jeunes est une preuve que les pouvoirs publics sont déterminés à accompagner les jeunes dans leur quête d’un mieux-être.

Une détermination qui est appuyée par le septennat actuel, celui des grandes opportunités. Cependant, elle ne peut être effective que si les jeunes osent comme «l’a réitéré le président Paul Biya, dans son allocution à la jeunesse le 10 février 2017», affirme Mounouna Foutsou.

Enfin, le ministre fait appel à la solidarité gouvernementale et au soutien des partenaires au développement, dans le but d’obtenir les résultats escomptés au bout des actions menées en faveur des jeunes.

Préparatifs de la fête de la jeunesse: le talent camerounais exposé

Entre expositions de produits «made in Cameroon», attractions et promotions diverses, le village de la jeunesse, à Yaoundé attire beau monde.

Installée sous un hangar blanc, mama Angèle responsable de l’association Aggi, a sur sa table, des objets recouvert de tissus: barrettes, bracelets, sacs à main, etc. Une créativité qui suffit à attirer les curiosités et séduire les passants.

Son association s’occupe des orphelins et elle a décidé d’exposer à l’occasion de cette foire, le talent de ces derniers, auteurs de ces œuvres «ce sont les orphelins qui les ont fabriqués. On leur donne le matériel, on les forme à l’art d’habiller les objets et ils le font».

Une initiative appréciée et encouragée par les visiteurs. L’un d’entre eux confie: «C’est très bien et en plus c’est bien fait.» Outre cela, elle expose des œuvres faites à la main, à l’aide de perles, de boutons de chemises, etc.

l’Espace échanges socio-éducatifs au village de la jeunesse (c). Droits réservés

La foire de la jeunesse baptisée «Salon des opportunités socio-économiques pour les jeunes» donne l’opportunité aux entrepreneurs de valoriser leur savoir-faire, mais aussi de rencontrer de potentiels partenaires d’achat ou d’encadrement.

Un tour entre les stands permet de découvrir les potentialités des uns et des autres, et même de susciter des vocations. L’évènement est organisé par le ministère de la Jeunesse et de l’Education civique (MNJEC) en prélude à la 53ème fête nationale de la jeunesse. Le thème retenu cette année est «Jeunesse, grandes opportunités et participation à la construction d’un Cameroun en paix, stable et émergent».

Fête de la jeunesse : l’Ouest va abriter le lancement national de la 53e édition

La localité de Babadjou va abriter le 31 janvier prochain le lancement officiel des activités de la 53e Fête nationale de la jeunesse.

L’annonce a été faite lors de la première réunion préparatoire de cette célébration nationale qui s’est tenue le 15 janvier à Babadjou. L’arrondissement de Babadjou, non loin de Santa dans le Nord-Ouest abrite des milliers de déplacés internes venant des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. La cérémonie était présidée par François Etapa, secrétaire général du gouverneur de la région de l’Ouest, en lieu et place de ce dernier. Le comité d’organisation a été installé par la même occasion et appelé à se mettre au travail.

Selon le Sg, l’édition 2019 de la fête de la jeunesse sera une occasion pour les jeunes de “mettre en exergue leurs valeurs et surtout de célébrer le vivre ensemble”. Un programme a été adopté pour la “Onzaine de la jeunesse” qui constitue l’une des innovations récentes de cette manifestation populaire des jeunes.

Au “village de la jeunesse”, lieu opérationnel pendant 11 jours, les jeunes vont organiser diverses activités, notamment les conférences-débats et expositions. La “foire de la créativité” sera une occasion pour les jeunes opérateurs économiques de présenter leurs réalisations et ceux qui ont des projets pourront participer au “Business challenge”. Les 20 meilleurs projets retenus au niveau régional se frotteront à ceux des autres régions lors d’un challenge national et des financements seront octroyés aux plus méritants.

Cinq jeunes de l’Ouest ont bénéficié de ces financements lors de l’édition de 2018. Les jeunes dont les problèmes n’ont pas été solutionnés pourront les poser lors du “Parlement de la jeunesse”.

 

Fête de la jeunesse : quelques clichés de la célébration dans les régions anglophones

Si à Buea et Bamenda le défilé a eu lieu sans incident, dans des villes comme Mundemba, les élèves se sont fait attendre. A Tombel, les manifestations du 11 février ont été annulées pour des raisons de sécurité.

La célébration de la fête de la Jeunesse dans les régions anglophones s’annonçait tendue. Certaines autorités administratives avaient pris des dispositions pour éviter des débordements. Dans le Sud-Ouest, par exemple, le gouverneur a demandé que les écoliers des maternelles soient exemptés de la parade du 11 février. En outre, des responsables d’institutions administratives avaient même signé des notes pour imposer à leurs collaborateurs d’assister aux parades prévues dans les différentes villes des régions anglophones.

Si cette dernière consigne a été suivie, dans des localités comme Mundemba (Sud-Ouest), ce sont les élèves qui se sont fait attendre. Journal du Cameroun a appris que les élites de la ville, installées à la tribune, ont attendu en vain. Les populations ne sont pas sorties de chez elles. Il n’y a donc pas eu défilé. A Tombel, toujours dans la région du Sud-Ouest, la parade a été annulée, pour des raisons de sécurité.

En revanche, à Buea, capitale régionale du Sud-Ouest, la parade a eu lieu sans incident. A Bamenda, dans le Nord-Ouest, les jeunes ont défilé sous haute surveillance. Certaines sources ont signalé à Journal du Cameroun que des hélicoptères ont sillonné le ciel de la ville, même longtemps après le défilé. En outre, des enseignants ont dénoncé avoir été brutalisés par des militaires.

 

 

Crise anglophone : L’Etat prendra les mesures

Dans son message à la jeunesse de ce 10 février 2017, le président de la République a assuré que tout sera fait pour que le droit à l’éducation soit respecté dans le Nord-ouest et le Sud-ouest

Paul Biya n’a pas tari d’éloges pour la jeunesse conquérante qui, en accord avec ses précieux conseils, a remporté de belles victoires. Référence évidente aux Lions indomptables et à leur brillante performance à la Can 2017 au Gabon. Référence également à la coupe manquée d’un cheveu par les Lionnes indomptables lors de la Can féminine 2016 à Yaoundé. Un rappel qui n’a pas occulté le reste de l’actualité, notamment celle liée à la crise anglophone, sujet sur lequel il était déjà fort attendu dans son discours de fin d’année dernière.

Cette fois, le président de la République a dit la détermination de l’Etat à prendre « toutes les mesures » pour que le droit à l’éducation soit respecté. Car, a-t-il constaté, malgré la levée du mot d’ordre de grève, certaines organisations contraignent, par la violence, les citoyens à la fronde. Une attitude qu’il qualifie d’ « inacceptable », si l’on prend en compte les efforts consentis par l’Etat qu’il a mentionné. Allons-y lire entre les lignes. Certains observateurs ont tôt fait d’y voir l’annonce d’un durcissement de ton face à la crise persistant dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.

Hormis les déclarations liées à l’actualité sus-évoquées, Paul Biya n’aura pas fait d’annonce particulière. En revanche, il a réitéré le soutien de l’Etat aux jeunes entrepreneurs à travers le plan triennal financé à hauteur de 102 milliards de francs Cfa. En outre, il a souhaité l’implication des jeunes dans la mise en place prochaine de la commission nationale du bilinguisme et du multi-culturalisme dont la nomination des responsables est annoncée pour bientôt.