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Lac Tchad : plus de 800 jihadistes tués en deux mois
Du 28 mars au 4 juin plus de 800 jihadistes ont été tués sur des îles du Lac Tchad, aux confins du Nigeria, du Niger, du Cameroun et du Tchad, dans des opérations de la Force conjointe (FMM) de ces pays.
La Force multinationale mixte a conduit une opération conjointe dénommée « Lac Sanity » (Intégrité du Lac) dans les îles du Lac Tchad et des localités voisines en vue de « neutraliser » des « terroristes de Boko Haram et de l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap) », explique un rapport de la FMM.
La FMM a annoncé avoir neutralisé plus de huit cent (800) combattants de Boko Haram lors d’une opération menée dans le Lac Tchad, du 28 mars au 4 juin 2022.
« Dans le but de créer un environnement sûr et sécurisé dans la région du bassin du Lac Tchad et contribuer à stabiliser la situation dans les zones touchées par les activités terroristes, la Force multinationale mixte (FMM) a conduit du 28 mars au 4 juin 2022, une opération conjointe dans les îles du Lac Tchad et les localités voisines », a indiqué le communiqué.
« Il s’agissait de neutraliser par air, terre et sur les eaux du Lac Tchad, les terroristes de Boko Haram/État islamique en Afrique de l’ouest (BH/EIAO) », a ajouté la même source, précisant que près de trois mille (3000) soldats ont été engagés dans l’opération.
Selon la FMM, l’opération a été « un succès retentissant (avec) sur l’ensemble de l’opération (avec) 805 terroristes neutralisés (tués), la destruction ou la capture de 44 véhicules, 22 motos et une multitude d’armes lourdes et légères ».
Près de 3.000 soldats ont été engagés dans ces actions aériennes, terrestres et navales, lancées dans un premier temps par le Cameroun, le Niger et le Nigeria qui ont été rejoints par le Tchad « 45 jours » après son déclenchement, précise le document.
La Force multinationale mixte est composée d’éléments des forces armées du Bénin, du Cameroun, du Nigeria, du Niger et du Tchad. Depuis 2015 elle participe à la lutte contre le groupe terroriste Boko Haram dans ces pays.
Cameroun : l’armée déjoue une attaque de Boko Haram et lui inflige des pertes
Les forces de défense et de sécurité ont violement riposté à une incursion du groupe djihadistes dans la soirée du lundi 26 avril 2021. Le responsable de la communication du ministère délégué à la présidence chargé de la Défense fait le bilan dans un communiqué publié ce jour.
« La localité nigériane de Wulgo, non loin de l’arrondissement camerounais de Fotokol tenue par les éléments des Forces de Défense camerounaises dans le cadre des opérations de lutte contre la secte terroriste Boko Haram conduites par le secteur n°1 de la Force Multinationale Mixte de la Commission du Bassin du Lac Tchad, a fait l’objet d’une attaque de la secte islamiste Boko Haram dans la soirée du lundi 26 avril 2021, attaque menée par une horde de combattants lourdement armés et à bord de plusieurs véhicules tactiques légers. Après de violents affrontements, les insurgés ont été mis en déroute, et plusieurs de leurs armes et équipements récupérés », écrit dans un communiqué le colonel Cyrille Atonfack.
Dans le détail, le responsable de la communication au ministère de la Défense indique qu’aucun mort, ni blessé ou encore moins dégât matériel n’a été enregistré du côté de l’armée. Or du côté ennemi, les pertes sont nombreuses. Il fait savoir que plusieurs assaillants ont été neutralisés dont 02 corps abandonnés et les autres emportés pendant le repli des terroristes ; 06 véhicules tactiques immobilisés ; un important arsenal de guerre, notamment des mitrailleuses lourdes et des fusils d’assaut récupérés.
Et pour terminer, le colonel Cyrille Atonfack rassure que les troupes restent en état d’alerte maximale pour continuer à faire face aux assauts de l’hydre terroriste Boko Haram dont les menées sont récurrentes.
Cameroun : un militaire et deux civils ont été tués dans l’attaque de Dabanga (Mindef)
L’incursion des éléments de la secte terroriste Boko Haram dans la localité de Dabanga, département du Logone et Chari a fait des victimes chez les civils comme les militaires. Un communiqué de Cyrille Atomfack, responsable de la communication du ministère chargé de la Défense fait le point du triste évènement de la nuit du samedi 27 au dimanche 28 Mars 2021.
Plus de doute, c’était bien des terroristes de Boko Haram qui ont attaqué la localité de Dabanga, située sur la nationale N1, plus précisément sur le tronçon Waza-Kousseri. Selon le département communication du ministère de la Défense (Mindef), les assaillants étaient plusieurs centaines, lourdement armés et évoluant à bord de véhicules tactiques légers et de motocyclettes. Ils ont fait incursion dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 Mars 2021.
Le Mindef révèle qu’au terme de plusieurs heures de combat acharné, les assaillant ont été mis en déroute, et plusieurs de leurs équipements et armements récupérés. Le bilan que dresse l’armée fait état de : 03 morts dont 01 militaire et 02 civils tués; 02 militaires blessés dont un évacué à l’Hôpital de la Renaissance de Ndjamena au Tchad pour une prise en charge neurochirurgicale d’urgence ; 01 véhicule blindé partiellement endommagé ; 10 boutiques et 01 camion de transport de marchandises incendiés.
Du côté ennemi, les forces de défense et de sécurité disent avoir neutralisé plusieurs assaillants dont 03 corps ont été abandonnés et les autres emportés pendant le repli des terroristes. Par ailleurs, 06 véhicules tactiques des éléments de Boko Haram ont été immobilisés, tout comme plusieurs armes et accessoires d’armement récupérés.
Le ministère camerounais de la Défense rassure que : « les troupes restent en alerte maximale dans toute la Région de l’Extrême-Nord pour continuer à faire efficacement face aux assauts de l’hydre Boko-Haram dont les manifestations sont récurrentes ».
Cameroun : six présumés éléments de Boko Haram tués à Dabanga, dans l’Extrême-Nord
Après une attaque du camp militaire de la localité, ils ont été rattrapés au moment de leur fuite par les tirs des soldats de la Force multinationale mixte présents sur les lieux.
Un correspondant du poste national de la CRTV, a rendu compte le 28 mars au journal de 13 heures, du bilan d’une attaque survenue la veille, des personnes soupçonnées appartenir à la secte Boko Haram dans la localité de Dabanga à l’Extrême-Nord.
« Bilan de l’attaque, six éléments de Boko haram tués. Des assaillants dans leur fuite, ont abandonné des véhicules avec leurs munitions et une moto. Le calme est revenu à Dabanga, les populations ont pu regagner leur domicile» a décrit le journaliste.
Les témoignages recueillis sur place révèlent que tout est parti d’une offensive des assaillants qui ont notamment ouvert le feu sur le camp du Bataillon d’intervention rapide (BIR). Les militaires camerounais et leurs compagnons de la Force multinationale mixte, ont immédiatement répliqué pour mettre en déroute les combattants rebelles.
Des informations non encore authentifiées indiquent qu’un élément du BIR et trois civils ont aussi perdu la vie dans cette attaque terroriste.
Des membres de Boko haram se sont-ils livrés à l’armée camerounaise?
Certaines informations affirment qu’ils ne supportaient plus la famine à laquelle ils étaient confrontés dans les brousses où ils se réfugiaient.
Selon l’agence de presse Xinhua, le lundi 15 mai, « des dizaines de fidèles présumés de Boko haram ont fait défection pour se rendre aux autorités camerounaises, qui les ont accueillis en les regroupant à Kousseri, ville de la région de l’Extrême-nord frontalière de Ndjamena ».
La même source explique que les présumés islamistes se sont rendus parce que ne pouvant plus supporter la famine qui les rongeait dans les coins où ils étaient retranchés sous la menace permanente de l’armée camerounaise, soutenue par alliés du Nigeria, du Tchad et du Niger, sous la bannière de la Force multinationale mixte.
Xinhua croit savoir que parmi les déserteurs de la secte Boko haram, on compte des femmes et des enfants dont le nombre n’a pas été précisé.
Cependant, selon des sources proches de l’information, la Force multinationale mixte n’a reçu personne. Le Cameroun ne disposant pas de protocole consignant le traitement de terroristes qui se livrent, s’ils se trouvent vraiment en terre camerounaise, ils devraient être emprisonnés, au meilleur des cas. De plus, des organismes internationaux déployés dans l’Extrême-nord du Cameroun n’ont pas eu vent de telles informations, eux qui sont censés veiller au respect du droit international humanitaire dans pareille circonstance.
S’il est avéré que des membres de la secte Boko haram se sont livrés à l’armée camerounaise, on en saura certainement plus dans quelques heures.
Cameroun: La Force multinationale mixte attaquée par Boko Haram à Soueram
Le groupe terroriste a attaqué la base du sous-secteur nord du secteur n°1 de la Force multinationale mixte vendredi (17 mars) dans la nuit, à Soueram, dans le Logone et Chari, région de l’Extrême-Nord. Deux blessés à déplorer au cours de cette attaque repoussée par les militaires
Selon nos sources, il était minuit quand les assaillants en grand nombre et surarmés ont tenté leur intrusion au poste de commandement de la 2ème compagnie du sous-secteur nord. Boko Haram voulait s’en emparer. Une réaction des militaires a repoussé l’attaque. Deux blessés sont à déplorer. Les matelots Arnaud René Mekongo Ntouda et Christian Ayissi Ngono ont été blessés par balles à la jambe et au bras respectivement.
Cette attaque intervient au lendemain d’une vidéo dont se serait procurée l’AFP. Une vidéo dans laquelle Shekau, leader de la secte, battait en brèche les affirmations du gouvernement camerounais sur la libération de 5000 otages civils séquestrés par Boko Haram.