Covid-19: comment la fermeture des frontières entre le Cameroun et les pays de l’UE affecte la filière avicole

Les œufs utilisés pour la production de poussins proviennent principalement de certains pays de l’Union européenne

 

L’allègement progressif des mesures gouvernementales de lutte contre la pandémie du coronavirus réjouit les éleveurs de poulets de chair au Cameroun. Ces derniers, qui font face à une pénurie d’oeufs pour la production de poussins, espèrent pour bientôt une reprise normale du trafic aérien entre le Cameroun et les pays européens

“Ne pouvant plus recevoir des vols venant de nos principaux fournisseurs des intrants avicoles et œufs à couver, à savoir la Belgique, la Hollande, la France, etc. Il nous est difficile d’importer à la même fréquence qu’avant. En plus, le coût du fret a connu une augmentation importante qui se situe entre 30 et 35%. Ce qui suppose que le peu que nous parvenons à importer coûte très cher”, a relevé le président de l’interprofession avicole du Cameroun (Ipavic), François Djounou, dans la presse publique ce vendredi.

“Nous pensons qu’avec la relative reprise des vols en provenance de l’Europe, la situation devrait s’améliorer positivement. On pourra donc avoir un peu plus d’œufs dans les jours à venir, bien que ce soit cher. Ceci nous permettra de produire assez de poussins pour les fêtes  de fin d’année. Nous comptons beaucoup sur cette reprise de vols”, a-t-il confié.