Fraude fiscale : 8 ans de prison requis contre Shakira en Espagne

La chanteuse est accusée par le parquet d’avoir maintenu sa résidence fiscale aux Bahamas, un paradis fiscal, alors qu’elle vivait en Espagne.

Accusée de fraude fiscale en Espagne, la star colombienne Shakira, qui clame son innocence, risque désormais la prison. Selon l’AFP, le parquet a requis ce vendredi une peine de huit ans de prison pour des accusations d’une fraude fiscale de 14,5 millions d’euros sur les années 2012, 2013 et 2014.

Selon l’accusation, Shakira vivait en Espagne depuis 2011, année où sa relation avec le footballeur du FC Barcelone Gerard Piqué a été rendue publique, mais avait maintenu sa résidence fiscale aux îles Bahamas, considérées comme un paradis fiscal, jusqu’en 2015. Le couple, qui a deux enfants, a annoncé sa séparation en juin.

Les avocats de Shakira estiment pour leur part que jusqu’en 2014 la plus grande part de ses revenus provenait de ses tournées internationales et qu’elle ne vivait pas plus de six mois par an en Espagne, condition requise pour établir sa résidence fiscale dans le pays.

En mai, un tribunal de Barcelone avait rejeté un recours de la chanteuse qui réclamait un abandon des poursuites. Le nom de Shakira figure parmi ceux cités dans les Pandora Papers, une vaste enquête publiée fin 2021 par le Consortium international des journalistes d’investigation, accusant plusieurs centaines de personnalités d’avoir dissimulé des avoirs dans des sociétés offshore, notamment à des fins d’évasion fiscale.

Cameroun-Fraude fiscale : le cas Samuel Eto’o en débat au Tas

Après sa condamnation en Espagne, la légitimité de Samuel Eto’o comme président de la Fecafoot est contestée par certains membres de l’Acfac.

Les adversaires de Samuel Eto’o n’abandonnent pas la bataille. Au lendemain de la condamnation par la justice espagnole de Samuel Eto’o pour fraude fiscale, ils sont  montés au créneau pour appeler le Tribunal arbitral du sport (TAS) à activer ses mécanismes pour déchoir le nouveau président de la Fecafoot de son poste, pour des raisons éthiques.

Dans une correspondance qui date du 21 juin 2022, le TAS a été saisi après la condamnation à 22 mois de prison par un tribunal espagnol. «Nos mandats souhaitent attirer votre attention sur les derniers développements concernant la présidence de la Fecafoot. Par un jugement d’un tribunal espagnol rendu le 20 juin 2022, M. Samuel Eto’o Fils vient d’être condamné à 22 mois pour fraude fiscale », peut-on lire dans la correspondance.

Les adversaires du président de la Fecafoot dans la procédure de Balla Ongolo, représentant de l’Association des clubs de football amateur du Cameroun   (Acfac), veulent convoquer l’éthique sportive. « En vertu des statuts de la Fecafoot, il semble donc que M. Samuel Eto’o Fils, signataire unique du mandat de représentation dans le contexte du litige, ainsi que de la Convention signée avec certains membres de l’Assemblée générale de 2009 qui doit faire l’objet de la sentence d’accord – parties du TAS, n’est plus éligible à la présidence de la Fecafoot »

L’instance arbitrale Suisse s’est saisie de l’affaire et se prononcera dans les prochains jours. Affaire à suivre…

Cameroun : la famille d’une footballeuse arrêtée en Albanie crie à l’aide

Les proches de Marie Estelle Atiock, la joueuse soupçonnée d’appartenir à un gang opérant dans la fraude fiscale et la cybercriminalité, ne savent à quel saint se vouer.

Elle a été arrêtée le weekend dernier ainsi que trois albanais et un nigérian présenté comme le cerveau de la bande. Marie Estelle Atiock clame son innocence,  dit ne  rien savoir de ces activités criminelles pour lesquelles elle est interpellée.

L’affaire est pendante devant le Tribunal de Première Instance de Tirana. Toute en larmes lors de la première audience, elle affirme qu’elle s’est rendue dans une banque pour servir d’interprète à l’un des prévenus à la demande du seul ami qu’elle avait dans cette bande.

Selon la presse albanaise, plusieurs preuves matérielles ont été saisies par les enquêteurs. A savoir  : un véhicule de marque Hyundai, trois accessoires pour ordinateur portable, 11 téléphones portables, 20 cartes SIM, deux accessoires pour tablette, trois sceaux de sujet, huit cartes de crédit/débit, neuf cartes mémoires. Divers autres documents tels que certificats bancaires, reçus bancaires, photocopies de passeports de citoyens albanais et étrangers, invitations à des titres de séjour, divers contrats notariés, procuration ont également été emportés.

Surplace au pays, la famille de l’ancienne joueuse de Canon de Yaoundé est tout aussi en larme. « On ne sait quoi faire, d’autant qu’elle est en rupture avec son dernier club. Nous avons eu Marie au téléphone, elle dit qu’elle est innocente. Certes la justice s’est saisie de l’affaire, mais nous sommes gênés de ne pouvoir l’assister, de lui porter secours », sanglote un proche  qui regrette que l’affaire survienne alors que l’athlète de 31 ans  avait une piste de recrutement dans un autres club étranger.