Cameroun: Les vainqueurs des finales nationales de basket-ball sont connus

Les rencontres se sont déroulées dimanche 3 juillet au Palais des sports de Yaoundé

Les finales de la coupe du Cameroun de basket-ball, c’est d’abord l’histoire d’un homme. Le Coach Mouelle. A lui seul, il engageait deux équipes dans la compétition et elles arriveront en finale. En junior, il endosse la casquette de président du club Freindship Basket. En Senior, il endosse celle d’entraineur du club BEAC de la capitale camerounaise. Dans la finale des juniors, l’équipe entrainé par le jeune Nsangou a prend le dessus très difficilement sur la formation venue de Bertoua et entrainée par une jeune dame sortie de l’Institut national de la jeunesse et des sports du Cameroun(INJS). La rencontre s’emballera très vite et les visiteurs prendront le dessus. Finalement, une plus grande expérience et surtout le potentiel individuel des joueurs de Freindship l’emportera sur le jeu discipliné et enthousiasmé de l’équipe de Bertoua, mais les deux équipes auraient toutes les deux mérité la victoire. Les gars se sont donnés à fond, mais ils manquent d’expérience dans la compétition et je suis sûre qu’avec le temps, ils seront encore plus forts, je vais y contribuer, a déclaré Carine Yatcha, l’entraineuse de Bertoua basket Club. Je suis absolument content de cette finale remporté, c’est ma première et j’espère que j’en aurai d’autres. Sur mon adversaire du jour, je dirais tout simplement qu’elle m’a surpris, à un moment, j’ai même cru que l’équation devenait difficile. Mais les gars ont tenu bon et c’est une belle victoire, exulte M. Nsangou, l’entraineur de Freindship. En arrière plan, Le coach Mouelle exulte. C’est sa première victoire en tant que président de club. «Nous avons été bien soutenus et je suis content de n’avoir pas trahi la confiance des nos sponsors», dira-t-il simplement.

La deuxième grande finale du jour, celle la plus attendue, opposait le célèbre club de la BEAC à la surprenante équipe de Ph nix d’Ebolawa. Mais c’est aussi la rencontre entre deux amis. Le coach Mouelle sur le banc de la BEAC et son ami dirigeant l’équipe adverse. Dès l’entame de la rencontre, Phoenix prends les choses en main. 12 points d’écarts séparent les deux équipes après seulement cinq minutes de jeu et un gros dunk sur la tête des défenseurs de BEAC. «Il avait réussi à lire ma défense de zone. J’ai mis du temps à le comprendre. Mes joueurs avaient du mal à faire le déplacement approprié» expliquera le coach Mouelle à la fin du match. Phoenix mène mais c’est sans compter sur la botte sécrète de l’équipe de BEAC et l’adresse de ses tireurs à distance. Quatre tirs à trois points, l’écart est couvert et BEAC prend une avance. Lorsqu’on revient de mi-temps, je dis à mes joueurs de ne plus tenter les actions individuelles, je supprime ma zone qui était découverte et j’insiste sur la nécessité de tirer à trois points, mes joueurs en étaient capables, ils l’ont démontré, c’est comme cela que nous avons pris le dessus a-t-il dit. Au terme de cette finale BEAC l’emporte et Ph nix n’a pas démérité.

L’entraîneur Nsangou (G) et l’entraîneur Carine Yatcha (D): Une nouvelle génération
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Chez BEAC, c’est une joie contenue. Personnellement je ne suis pas d’une joie explosive, mais, c’est bon de renouer avec la victoire, l’an dernier on a perdu et c’était difficile à gérer, aujourd’hui on gagne donc ce n’est que le juste ordre des choses affirmera le capitaine de l’équipe victorieuse. Le coach Mouelle a les mains pleines de coupe. Il est vainqueur de la coupe junior et vainqueur avec les séniors. Mais surtout avec ces victoires, c’est une nouvelle fois une bataille gagnée par des encadreurs non formés à l’INJS. Dans le milieu du basket camerounais cet éternel conflit existe. Confier les équipes nationales à des professionnels non formés à l’INJS ou alors la remettre à des cadres du ministère qui malheureusement n’ont plus de résultats depuis un certain temps. Les planchers semblent avoir décidé. Ibama formateur du camerounais Mbah à Moute évoluant au championnat professionnel américain est champion du Cameroun et Mouelle vainqueur de deux coupes. La messe est vraiment dite. Au passage Phoenix vétéran club d’Ebolawa a remporté la coupe chez les vétérans et l’INJS a remporté la coupe chez les dames

Le staff des vainqueurs avec le coach Moelle et les deux coupes
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Le joueur camerounais Jean Patrick Abouna appartient au club Astres de Douala

La Fécafoot a tranché le litige opposant le club actuel du défenseur à la Friendship Foot Academy

Le défenseur, récemment appelé en sélection A par Paul Le Guen se trouvait au centre d’une bataille entre son club actuel et la Friendship Foot Academy basée à Douala. Formé à Friendship, le joueur portera plusieurs maillots avant d’atterrir en début du championnat d’élite en cours, chez les Astres. La Fécafoot a finalement tranché et Jean Patrick Abouna appartient bien aux Astres de Douala. On se rappelle que les deux clubs étaient en litige à propos du statut du joueur. Friendship disait l’avoir cédé seulement en prêt à Astres, alors que ce dernier assurait l’avoir définitivement recruté pour un contrat de trois ans. Afin de trancher cette affaire qui défraie la chronique au Cameroun depuis deux semaines, la Fécafoot avait convoqué en son siège les responsables des deux clubs.

Contrat entériné et à remplir
Dans cette affaire, il y aura fallu convoquer beaucoup de monde. Au banc des témoins, les parents du joueur et Authentic FC, le dernier club employeur du prometteur footballeur avant son arrivée chez les Astres. Après avoir écouté toutes les parties et au vu des pièces versées dans le dossier, les juges de la Fécafoot ont décidé que la paternité du joueur revient désormais aux Astres. Par conséquent, le contrat de trois ans qu’Abouna a paraphé en début de championnat avec ce club est homologué. Les parents du joueur, qui jusqu’alors affirmaient avoir confié leur fils encore mineur à Friendship, ont eux aussi paraphé des documents pour transférer à l’équipe des Astres la responsabilité de leur enfant. En contrepartie, ils ont reçu en fin de semaine dernière une somme de 3 millions de FCFA.

Une affaire de sous
Dans son verdict, la Fécafoot a également précisé qu’en cas de transfert du joueur à l’international durant la période de son contrat de trois ans, Astres bénéficiera de 40% des retombées, 30% iront à Friendship foot, Authentic FC et aux parents du joueur. Les autres clubs et centres de formation par où Abouna est passé se partageant le restant. Si Joseph Nguekam, le président des Astres s’est déclaré satisfait de ce verdict qui restitue la vérité, Jacques Essombé Ndoumbé s’est en revanche dit très déçu. Je ne suis pas d’accord avec cette décision de la Fécafoot mais, je l’accepte à contre c ur parce qu’il faut sauver la carrière du joueur, a précisé le dirigeant de la Friendship Academy.

Jean Patrick Abouna, le défenseur
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