Cameroun : 85 suspects interpellés, 90 motos saisies dans la Haute-Sanaga

Les équipes de la gendarmerie nationale ont effectué des opérations de bouclage dans les arrondissements de Nanga-Eboko et de Minta.

 

Les forces de maintien de l’ordre et de sécurité viennent de frapper un grand coup dans le département de la Haute-Sanaga. Les éléments de la compagnies de gendarmerie de Nanga-Eboko et Minta, appuyés par deux escadrons de gendarmerie en provenance de Yaoundé ont procédé au bouclage dans les deux arrondissements. Le bilan est évocateur. Les gendarmes ont saisi plusieurs objets dangereux tels des machettes, des armes de chasse, le cannabis. Des biens supposés volés en font aussi partie : bouteilles à gaz, tronçonneuses, téléviseurs, ordinateurs, groupes électrogènes, entre autres, ont été saisis.

Se trouvent aussi désormais entre les mains du commandant de compagnie de gendarmerie de Nanga-Eboko et de Minta, 90 motos dont 60 saisies à Nanga-Eboko et 30 à Minta. Une soixantaine de personnes dépourvues de pièces d’identité ont été interpellées à Nanga-Eboko et 25 autres à Minta, a confié le capitaine Siewe Keyo, commandant compagnie de gendarmerie de Nnanga-Eboko.

Ce bouclage simultané de deux arrondissements s’inscrit dans le cadre de la campagne d’éradication du grand banditisme dans les villes périphériques des grandes métropoles. Cette action en cours dans la Haute-Sanaga porte le nom de baptême « opération Tentacule ».

Cameroun : la Gendarmerie appuie la gâchette de la répression contre les discours haineux

L’objectif est de lutter avec efficacité contre l’apologie de la haine tribale au sein de l’opinion et à travers plusieurs canaux.

La Gendarmerie nationale met la machine de la répression en marche pour lutter contre les discours haineux qui s’élèvent au Cameroun. Ce discours se manifeste par « l’apologie de la haine menée par certains leaders d’opinion et certains individus malveillants dans les réseaux sociaux et autres plateformes communicationnelles. Ils tiennent des discours d’incitation à la haine et autres outrages sur identité ». Ce qui, selon le secrétaire d’Etat à la défense chargé de la Gendarmerie, « constitue une préoccupation socio sécuritaire majeure susceptible de fragiliser l’unité et la cohésion nationales ».

Désormais, pour y faire face, le patron de la Gendarmerie nationale donne le feu vert à la sanction selon le procédé légal. Ses collaborateurs vont « procéder systématiquement à l’interpellation et à l’ouverture d’une procédure judiciaire à l’encontre de toute personne se rendant coupable de propos ou d’apologie de la haine tribale », instruit Galax Etoga dans un message radio porté. Ce document est signé au lendemain des tensions tribales survenues à Sangmélima dans le Sud, faisant un mort et de nombreux blessés.

Ainsi, les contrevenants n’ont qu’à bien se tenir. Le gouvernement dans son ensemble est mobilisé pour tordre le cou à ce phénomène grandissant. Dans le sillage de la célébration de la 51è édition de la fête de l’Unité nationale, le ministre de la Communication, celui de l’Administration territoriale et le président de la Commission nationale pour la Promotion du bilinguisme et du multiculturalisme ont tenu une conférence de presse à ce sujet.

Leur objectif commun étant de sensibiliser, mettre en garde et annoncer la répression contre ceux qui incitent à la haine tribale. Reste maintenant attendue, la mise en œuvre de ces différentes mesures en conformité avec la loi N°2019/020 du 24 décembre 2019.

Cameroun : huit personnes arrêtées en possession de drogue

Leur interpellation est l’œuvre de la Compagnie de gendarmerie de Mbalmayo, ville située à 50km de Yaoundé.

Les huit suspects sont âgés de 22 à 44 ans. Les éléments du capitaine Michel Atangana, commandant de cette Compagnie ont mené cette opération de balayage le 7 mai dernier à Mbalmayo, chef-lieu du département du Nyong et So’o. Ils ont interpellé les présumés trafiquants de drogue au lieudit « Derrière Cheval Blanc », et passé au peigne fin leur base.

A l’issue de cette fouille, plusieurs objets ont été saisis. Ce sont entre autres « un gros stock de cannabis », des appareils électroniques, une moto, des tiges de béton et divers autres articles. La gendarmerie nationale a annoncé leur déferrement devant les juridictions compétents une leur interrogatoire effectué. L’interpellation de ces personnes s’inscrit dans le cadre de la suite des opérations sur le terrain que la gendarmerie nationale mène pour lutter contre le trafic et l’utilisation des drogues.

Cameroun-Nord : saisie d’importants matériels de guerre dans un domicile privé

La Gendarmerie nationale confirme avoir mené cette opération avec la collaboration de la population locale.

Plus de 1000 munitions, des grenades, des chargeurs de AK44 et de M21, des gilets et casques balistiques, des tenues militaires, des fours pour obus, des caisses à munitions et bien d’autres accessoires militaires. C’est le contenu du stock saisi par les éléments de la compagnie de Gendarmerie de Guider le mardi 02 mai 2023. Ce matériel était dissimulé dans la chambre d’un domicile privé inhabité au quartier Sanguéré, dans la ville de Guider, département du Mayo Loti, région administrative du Nord.

C’est grâce à la recherche, au renseignement et surtout à la collaboration avec la population que l’information a été donnée. « Immédiatement, la Gendarmerie nationale à travers le commandant de compagnie de Guider avec ses hommes, sous la supervision du général de brigade commandant la 3è région de gendarmerie, est descendue sur le terrain et a mené cette opération au cours de laquelle une perquisition a été faite dans ce domicile. Au cours de cette perquisition, d’importants matériels militaires ont été trouvés », explique le colonel Henri Tchinda Mbouzikeu commandant de la légion de gendarmerie du Nord.

A la suite de cette saisie, la Gendarmerie entend aller au bout des investigations. « Nous allons savoir la provenance de ce stock de matériels, nous allons savoir à quoi il est destiné, comment il a été transporté pour arriver jusqu’ici. La hiérarchie a mis les moyens à notre disposition (…) », assure le colonel Henri Tchinda Mbouzikeu.

Cameroun : plus de 4,5 tonnes de chanvre indien saisies et détruites

Le produit illicite contenu dans 155 sacs est tombé entre les mains de la sûreté nationale dans la région du Nord.

4 500kg de chanvre indien viennent d’être saisis par la sûreté nationale sur la base des renseignements, a relayé la radio d’Etat. Selon le délégué régional à la sûreté nationale pour  le Nord, Jean-Apôtre LE NYE, des quantités de chanvre ont été  saisis à trois reprises dont 20 sacs le 22 novembre 2022, 135 sacs dans la nuit du 21 au 22 décembre 2022 et deux autres sacs la même nuit. Le contenu des 155 sacs a été détruit dans l’arrondissement de Garoua 1er, en présence du gouverneur de la région du Nord.

Jean Abate Edi’i en a profité pour saluer la collaboration entre la population et  les pouvoirs publics, laquelle a permis de mettre fin à ce « trafic dangereux ». Mais pour l’autorité  administrative, il faut aller plus loin. « Nos renseignements nous déterminent à aller jusqu’au bout, en collaboration avec nos collègues des autres régions, où ce chanvre  est cultivé, parce qu’il ne suffit pas seulement d’éradiquer, il faut aller dessoucher. Donc que ceux qui se livrent à cette activité, les planteurs, les intermédiaires et autres n’ont qu’à bien se tenir », a prévenu le gouverneur sur la Crtv radio.

Cette collaboration entre collègues permettra sans doute d’avoir plus de lumière sur la circulation de cette drogue qui prend de l’ampleur. Journal du Cameroun a appris le 28 décembre que la légion de gendarmerie de l’Ouest a procédé à la saisie de 24 sacs de chanvre indien dans la localité de Koutaba, département du Noun, région de l’Ouest, pour un volume d’environ 450 kg. 13 sacs ont été saisis dans un bus de transport interurbain alors que les trafiquants les acheminaient à Yaoundé. D’autres sacs ont été saisis au domicile du fournisseur après  enquête approfondie.

Cameroun : 24 sacs de chanvre indien saisis, le fournisseur identifié

C’est l’œuvre des éléments de la légion de gendarmerie de l’Ouest qui ont par ailleurs identifié le fournisseur suspect.

Ce  sont au moins 450kg de chanvre indien. Le butin est tombé entre les mains des éléments de la légion de gendarmerie de l’Ouest dans la nuit du 12 au 13 décembre 2022 dans la localité de Koutaba, département du Noun, région de l’Ouest. Le produit interdit par la loi sur le territoire camerounais était dissimulé dans des sacs de voyages et transporté par un bus de transport interurbain comme le précise le chef d’Etat-Major de la légion de gendarmerie de l’Ouest.

« Dans la nuit du 11 au 12 décembre 2022, aux environs de 23h. Le bus de l’agence de voyage Premium a été conduit ici à l’Etat-Major légion, transportant 13 sacs de chanvre indien. Sur instruction du chef de corps, une enquête a été ouverte. Cette enquête nous a permis non seulement d’identifier le propriétaire des 13 sacs ; il s’agit bien du nommé Sali Aladji ; Ce bus était en partance pour Yaoundé en provenance de Koutaba », a relayé l’autorité. Dans cette affaire, deux suspects ont été interpellés.

Et ce n’est pas tout. L’enquête approfondie a conduit les autorités à découvrir la cachette à domicile. Elle « nous  a permis d’effectuer une descente à Koutaba pour interpeller le fournisseur. La perquisition effectuée à son domicile nous a permis de trouver 11 sacs de chanvre indien prêts à être écoulés dans les villes de Yaoundé et dans les pays de la sous-région, et notamment dans les pays comme le Tchad, le Soudan et la Lybie », précise le chef d’Etat-Major. Ce sont  au total 24 sacs du produit stupéfiant qui ont été saisis.

Cameroun-fêtes de fin d’année : la gendarmerie en guerre contre l’alcool au volant

L’institution de Défense met en garde contre  la conduite en état  d’ébriété pendant la période des fêtes de Noël et de nouvel an.

La communication de la gendarmerie nationale faite le 2 décembre dernier sur les réseaux sociaux va à l’encontre des pratiques pouvant entrainer des accidents de la route. Le motif ciblé est la consommation d’alcool à laquelle des conducteurs de véhicules ou de motos peuvent se livrer durant la période dédiée aux festivités de la nativité ou de la Saint Sylvestre. Pour l’institution en charge de la sécurité  et de la Défense, l’alcool est dangereux au volant.

Il « agit directement sur le fonctionnement du cerveau. Il rétrécit le champ visuel, augmente l’effet d’éblouissement, altère  l’appréciation des distances, mais encore et surtout diminue les réflexes en augmentant le temps de réaction, car le conducteur ivre sous-évalue le danger (…) Dès 0,5g d’alcool par  litre de sang ou 0,2mg d’alcool par litre d’air expiré, le risque d’accident  mortel est multiplié », prévient l’autorité militaire qui rappelle les dispositions légales en cas de conduite en état d’ivresse.

« La conduite  en état d’ivresse ou d’intoxication est un délit prévu et réprimé au Cameroun par l’article 228 alinéas 3 et 4, ainsi que l’article 290 alinéa 1(a) dont les sanctions vont des amendes et peines d’emprisonnement, au retrait du permis de conduire, ou l’interdiction de l’obtenir pour une durée de deux ans », peut-on lire dans la publication de la gendarmerie nationale.

Cette campagne de sensibilisation s’ouvre à une période où les accidents augmentent sur la voie publique. En raison des fêtes de fin d’année, le trafic routier est plus intense. Par ailleurs, au Cameroun, de manière générale, la moyenne des accidents de la circulation atteint au moins 16 000 cas chaque année. De ces accidents, au moins 1 200 personnes meurent par an selon les chiffres officiels. Cette campagne vient renforcer l’opération « Control Surveillance Répression » que l’institution mène sur les grands axes routiers.

Cameroun : l’armée démantèle un atelier de fabrication d’armes à Buea, plusieurs personnes arrêtées

L’armée camerounaise a annoncé, ce lundi 17 octobre, le démantèlement d’une fabrique clandestine d’armes à feu artisanales à Mokunda, un village situé à la périphérie de Buea.

La crise anglophone n’a pas fini de faire parler d’elle. Douze personnes ont été interpellées suite à l’opération menée par la gendarmerie nationale. Les suspects ont été mis à la disposition de la légion de gendarmerie du Sud-Ouest pour besoin d’enquête, rapporte la télévision nationale. La fabrique en question a été scellée, soupçonnée de fournir des armes aux séparatistes et d’entretenir la guerre.

« La brèche nous a été offerte par un renseignement que nous avons reçu. Avec la collaboration de la population, nous sommes donc tombés sur cette usine », a déclaré le commandant de la 21e brigade d’infanterie motorisée, le colonel Louis Onambele à la CRTV-télé.

L’opération a abouti à la saisie d’un important stock de matériels de guerre, en l’occurrence 2 ceinturons, 8 batteries, 25 munitions de pistolet de 7,37mm, 01 commande à distance, 22 téléphones portables, 01 sac de tramadol, 01 paquet de chanvre indien, 06 fusils de chasse manufacturés, 03 PA artisanaux, 40 canons et crosses pour armes de chasse artisanales et 03 paires de jumelles.

Cameroun : des produits cosmétiques et pharmaceutiques contrefaits saisis au marché Mokolo

Au cours du point de presse que Manaouda Malachie donnait à la faveur du décret présidentiel du 01 septembre 2022 portant création et organisation de l’hôpital général de Garoua, ce dernier a annoncé la détermination de son département à lutter contre les faux produits nocifs à la santé.

« Le Minsanté ne compte pas reculer », disait-il à l’occasion. Des médicaments, des produits cosmétiques et des compléments alimentaires ont été saisis hier 14 septembre 2022 au marché Mokolo.

« Nous voulons vraiment lancer un appel à nos populations pour leur dire que la consommation des faux produits entraîne beaucoup de dégâts tant sur le plan sanitaire, économique, social et même sécuritaire. Sur le plan sanitaire, nous voyons une recrudescence des insuffisances hépatiques, cardiaques, rénales. Nous voyons beaucoup d’intoxications, d’accidents cardio-vasculaires », a déclaré l’inspecteur général des services pharmaceutiques et des laboratoires au Minsanté, Solange Kouakap.

Cette saisie s’inscrit dans le cadre d’une campagne d’assainissement du marché du médicament et des produits blanchissants pour la peau menée par le ministère de la Santé publique (Minsanté), avec l’appui de la gendarmerie nationale.

Manaouda Malachie a dit la détermination du ministère qu’il préside de continuer ce combat et de ne pas se laisser décourager nonobstant les pressions diverses. C’est donc dans l’optique de réduire les conséquences liées à l’utilisation de ces produits nocifs que le Patron de la Santé et ses équipes comptent poursuivre la sensibilisation auprès des populations et des opérateurs économiques afin de les amener à se conformer.

L’objectif est de saisir les produits illicites et nocifs, mais également de sensibiliser sur leurs dangers à l’effet de protéger la santé des populations. Cette opération qui se poursuit dans les régions du Centre, de l’Est, du Littoral et de l’Ouest va s’étendre sur toute l’étendue du territoire.

Yaoundé : deux faux promoteurs d’une micro finance arrêtés par la gendarmerie

Après avoir arnaqué des clients à Douala, ils ont été mis sous les verrous alors qu’ils poursuivaient leurs manœuvres à Yaoundé.

Ce sont les éléments de la brigade de gendarmerie de Nlongkak (Yaoundé) qui vont mettre la main sur « deux faux promoteurs d’une micro finance dénommée ‘Global Crédit’, qui recrutaient des agents pour collecter les fonds de leurs clients, au rond-point Nlongkak », informe la Gendarmerie nationale du Cameroun sur sa page Facebook.

D’après les pandores, les deux hommes étaient recherchés par la Brigade de gendarmerie d’Akwa à Douala, où « ces présumés arnaqueurs étaient en fuite après avoir collecté des dizaines de millions de francs CFA auprès de commerçants dans différents marchés de la capitale économique ».

A Yaoundé, ils vont être pris dans les mailles du filet de la gendarmerie. « La perquisition de leur domicile a permis de saisir la somme de 1,5 millions de francs CFA, des fiches de collecte journalière d’argent, des registres d’épargne des usagers et deux laptops contenants des données d’épargne », indique la Gendarmerie nationale.

Cameroun : la gendarmerie tend la main aux victimes des arnaques téléphoniques

La gendarmerie nationale est désormais outillée pour traquer les auteurs des arnaques par téléphone. Elle regrette cependant d’être moins sollicitée par les victimes.

Le reportage ci-dessous, diffusé sur la télévision nationale la CRTV, présente le dispositif récemment acquis pour mener la guerre contre ces arnaqueurs d’un genre nouveau.

 

 

Gendarmerie nationale : un nouveau commandant au Camp Yeyap

Le colonel Jean-Paul Yebo a été installé le 15 mars 2018 par le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense chargé de la gendarmerie nationale, Yves-Landry Etoga.

Le nouveau commandant des écoles du centre d’instruction de la gendarmerie nationale (Cecig), a pris fonction ce 15 mars. Nommé par décret présidentiel le 1er mars dernier, le colonel Jean-Paul Yebo a été installé dans ses nouvelles fonctions par Yves-Landry Etoga, le tout nouveau secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense chargé de la gendarmerie nationale (Sed), lui aussi nommé lors du réaménagement du gouvernement du 2 mars dernier.

 

Dans son discours, le Sed a salué un homme dévoué à la tâche. A 54 ans, le colonel Jean-Paul Yebo est issu de la promotion « Ouverture et démocratie » de  l’Ecole militaire interarmées (Emia). Il est par ailleurs un ancien de ce centre d’instruction, où il aura désormais la charge de former les hommes.

Ses nouvelles fonctions impliquent la mise en œuvre de la politique de formation des gendarmes. A ce titre, il assurera la programmation des activités pédagogiques, la coordination des évaluations et les inspections académiques.

Au sein de cet établissement, deux types de stages sont offerts aux officiers. Il s’agit des stages de formation initiale, destinés aux officiers issus de l’Emia et des écoles militaires étrangères, ainsi que les Camerounais recrutés directement du civil pour être formés sous-officiers ou gendarmes. Les stages de formation qualifiante, quant à eux, permettent aux personnels d’améliorer leurs connaissances professionnelles pour une éventuelle évolution dans la carrière.

Avant sa nomination, le colonel Jean-Paul Yebo officiait comme directeur des personnels à la gendarmerie nationale. Il remplace à ce poste le colonel Benjamin Bogmis, désormais conseiller juridique du chef d’état-major des armées.

 

 

 

Cameroun : Paul Biya nomme de nouveaux généraux

Le président de la République a promu onze officiers supérieurs dans les corps de la gendarmerie nationale, de l’armée de terre et de l’armée de l’air.

Onze nouveaux généraux ont été nommés ce jeudi 29 juin 2017 par décret présidentiel. Dans la gendarmerie nationale, six colonels ont été promus. Il s’agit de Loubal Zal Pierre, Esso Jules César, Housseini Djibo, Ekongwese Divine, Toungue Elias et Bitote André Patrice.

Avant sa promotion au grade de général, Loubazal Pierre était commandant de la deuxième région de gendarmerie dans la ville de Douala. Esso Jules César, lui, occupait le même poste à Garoua, dans la région du Nord.

Dans l’armée de terre, les colonels Melingui Nouma Donatien, Nouma Joseph, Assoualai Blama et Agha Robinson montent en grade. Melingui Nouma Donatien était jusqu’alors, commandant de la brigade du quartier général. Il y a été nommé en janvier 2016 pour un mandat de trois ans, après deux semaines de retraite.  Le général de Brigade Melingui a longtemps travaillé à la présidence de la République du Cameroun, notamment à la direction de la sécurité présidentielle. D’après nos sources, il était pressenti au commandement de la Garde présidentielle.

Le général Nouma Joseph, quant à lui, est présenté comme l’un des officiers supérieurs camerounais les plus craints sur le front contre la secte Boko haram. Camarade de promotion du défunt général Kodji, il dirige, en ce moment l’opération Alpha dans la région de l’Extrême-nord. Il a combattu dans le cadre  à Bakassi dans le cadre de l’opération Delta, laquelle a contribué à éradiquer la piraterie maritime. Le général Nouma est, par ailleurs, l’un des premiers formateurs de la compagnie anti-terrorisme de la Garde présidentielle.

Assoualai Blama, autre officier supérieur de l’armée de terre promu général, est issu de la force spéciale Bataillon d’intervention rapide (Bir). Il y a gravi tous les échelons, jusqu’au grade de colonel. Avant sa nomination, il était en fonction à la 31ème Brigade d’infanterie motorisée à Ngaoundéré.

Agha Robinson, lui, commandait les Commandements territoriaux régions militaires interarmées – deuxième région militaire interarmées, 22e brigade d’infanterie motorisée. Il avait été nommé par décret présidentiel le 23 novembre 2015.

Dans l’armée de l’air, le président de la République a nommé Eba Eba Benoît .