La fille du premier président du Cameroun nommée à la présidence du Palais des congrès

Aminatou Ahidjo, militante du parti au pouvoir depuis 2013, a été nommée président du Conseil d’administration du Palais des congrès par un décret présidentiel publié mercredi

Il ne s’agit plus d’une rumeur cette fois, Aminatou Ahidjo – communicatrice politique – vient d’obtenir une gratification officielle du pouvoir en étant désignée présidente du Conseil d’administration du Palais des congrès de Yaoundé. La nomination est contenue dans un décret signé par le président de la République, Paul Biya, et lu au journal de 17h00 ce mercredi, 29 juin 2016, sur la radio publique nationale.

Une forme de récompense donc pour celle dont l’engagement en politique, comme militante du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), à la veille des élections municipales et législatives de septembre 2013, avait suscité beaucoup de débats dans l’opinion publique camerounaise. Beaucoup de sympathisants de l’ancien président Ahmadou Ahidjo (chef d’Etat de mai 1960 à novembre 1982) ne comprenant pas en effet à cette époque comment la fille d’un président dont les restes avaient été enterrés au Sénégal, pouvait revenir embrasser le régime qui l’avait oppressé…ou l’inverse.

Si Germaine Ahidjo, l’épouse du premier président de la République du Cameroun, estime qu’il n’est pas question pour elle de rentrer au Cameroun sans le corps son mari – inhumé au cimetière de Yoff à Dakar comme il l’a « lui même décidé », sa fille, quant à elle, semble clairement avoir choisi sa voie et elle n’est pas la première dans la famille Ahidjo.

Le fils ainé de l’ex-chef d’Etat, Mohamadou Badjika Ahidjo, a été député à l’Assemblée nationale du Cameroun sous les couleurs de l’Undp, un parti naguère de l’opposition aujourd’hui proche du pouvoir. En décembre 2011, Mohamadou Badjika Ahidjo a été nommé ambassadeur itinérant par un décret présidentiel et en janvier 2013, porté par un autre décret présidentiel à la tête du Conseil d’administration de la société hôtelière du Littoral (Sohli), propriétaire de l’hôtel Sawa à Douala.

Aminatou Ahidjo
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Issa Tchiroma: «Madame Ahidjo fait preuve d’une petite amnésie»

Le porte-parole du gouvernement revient sur la récente sortie médiatique de l’ex-première dame.

Germaine Ahidjo a accordé une interview à Radio France internationale (RFI) lundi, 24 octobre 2014. La veuve de Ahmadou Ahidjo, le premier président de la République du Cameroun, inhumé à Dakar depuis 1989, a déclaré que l’Etat camerounais n’a rien fait pour le retour de la dépouille de l’ex-chef d’Etat depuis 25 ans. L’ex-Première dame a par ailleurs indiqué que Ahmadou Ahidjo devrait être réhabilité du fait d’une condamnation à mort par contumace survenue après le putsch manqué de 1984 contre l’actuel président, Paul Biya. Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement camerounais, Issa Tchiroma Bakary, a contesté de nombreuses déclarations de l’ex-Première dame, dans une interview accordée mercredi, 26 novembre, à la radio publique nationale. L’intégralité de cet entretien.

Monsieur le ministre de la Communication, une querelle rebondit en surface depuis ces dernières heures, celle qui concerne le rapatriement des restes de l’ancien président du Cameroun: Ahmadou Ahidjo. Une interview accordée par sa veuve à RFI, à la veille du sommet de la Francophonie à Dakar, semble faire problème. Est-ce que le gouvernement ne se sent pas gêné aux entournures par le moment qui a été choisi pour cette interview ?
Le gouvernement est parfaitement à l’aise, on se demande si Madame Ahidjo ne fait pas preuve d’une petite amnésie parce que Madame Ahidjo est en train de défoncer des portes largement ouvertes. Je voudrais, avec le respect qui lui est dû, rappeler que c’est en 1991 que le président de la République, Monsieur Paul Biya, a promulgué une loi d’amnistie de portée générale et inconditionnelle et a gracié tous les héros nationaux de notre pays, ceux-là qui, à un moment donné ou à un autre de notre histoire, ont donné de leur sang, ont donné de leur vie, pour que nous accédions à l’indépendance. Tous ceux-là, qui, au lendemain des indépendances ont accédé aux affaires, et ont gouverné notre nation, tous ceux-là, qui à un moment donné ou à un autre de leur histoire se sont trouvés en porte à faux, se sont trouvés en rupture de ban avec les institutions de la nation ; à la faveur de cette loi d’amnistie, promulguée par le chef de l’Etat, leur mémoire a été réhabilitée et tous ont été graciés. Lorsque Madame Ahidjo demande qu’on réhabilite la mémoire du président Ahidjo, j’annonce, conformément à cette disposition de la loi, que le président Ahidjo, comme tous les autres, ont été graciés, amnistiés, ils ont donc été réhabilités. Ce discours de Madame Ahidjo ne gêne nullement le gouvernement, le gouvernement se sent parfaitement à l’aise parce que ce discours ne l’interpelle nullement à ce niveau.

Mais il se trouve que les restes du président Ahidjo, comme le dit sa veuve, ne sont toujours pas rentrées au Cameroun. Qu’est-ce qui fait problème ? Madame Ahidjo estime que le gouvernement fait obstruction, fait obstacle
C’est parce que Madame Ahidjo ne consulte pas l’histoire. Madame Ahidjo ne réalise pas que le président Biya est un homme d’Etat, un chef qui gère l’Etat sans états d’âmes. Le président Biya, en accédant au pouvoir en 1982, a hérité de l’histoire, il a hérité de l’histoire de ces Camerounais qui ont donné de leur vie et de leur sang pour qu’on accède à l’indépendance dont la mémoire a été disqualifiée et dont les corps, pour ceux qui sont tombés hors de nos frontières, se trouvent encore à l’extérieur. Je me rappelle qu’au lendemain de son accession à la magistrature suprême, il a invité les Upécistes à venir l’aider à construire la nation. Les Upécistes avaient répondu favorablement en posant une condition : la réhabilitation de la mémoire de ces héros, et le rapatriement des corps pour ceux qui sont aujourd’hui hors de nos frontières. Je voudrais donc vous rappeler que cette demande de réhabilitation de la mémoire et du rapatriement des corps avait été adressée effectivement aussi au président Ahidjo sauf que jusqu’à la fin de son règne, il n’a pas réhabilité leur mémoire, et les dépouilles n’ont pas été ramenées au Cameroun. Vous vous posez la question maintenant du corps du président Ahidjo, je voudrais également dire deux choses à ce sujet : A la faveur d’une interview que le président Biya a accordé à France 24 en 2007, le président Biya a dit que l’Etat camerounais était à l’écoute, était à la disposition de la famille du président Ahidjo, qui seule a le droit sur la dépouille. Il l’a dit et je pense que cette interview peut être consultée.

Donc, le gouvernement n’a pas de problème en tant que tel. La deuxième chose que je voudrais dire: mais tous ces gens-là qui ont donné de leur sang, le président Biya, héritier de cette histoire doit la gérer avec responsabilité et avec équité. C’est donc pour cette raison que nous disons, en suivant les propos du chef de l’Etat, que le rapatriement de la dépouille du président Ahidjo ne pose aucun problème. Sauf que le président Biya, héritier de l’histoire, doit gérer l’histoire avec équité. Et je vous disais tout à l’heure que : quand on veut consulter les pages de l’histoire, quand on veut ouvrir les pages de l’histoire, il faut faire attention, parce qu’il s’en dégage parfois des odeurs suffocantes.

L’ainé de la famille du président Ahidjo, Mohamadou Ahidjo, est aujourd’hui ambassadeur itinérant, président du Conseil d’administration d’un grand hôtel au Cameroun. Dr. Aminatou Ahidjo, la fille du président Ahidjo, la fille de Madame Ahidjo, est militante du RDPC. Voilà deux respectables dignes fils du président Ahidjo, qui sont aux côtés du président Biya, et qui au quotidien l’aident par leurs conseils, par leur sagacité intellectuelle, lui apportent ce dont il a besoin pour qu’il s’acquitte de sa mission avec maestria. Si vous avez affaire à des mineurs, ceux-là qui ne sont pas capables de faire la différence entre l’ivraie et la graine, on aurait compris.

Mohamadou Ahidjo appartient déjà au troisième âge ; Madame Aminatou est une femme mûre, ce sont des gens qu’on ne manipule pas, ils savent exactement ce qu’ils veulent. Peut-être que c’est mon commentaire : à un moment donné de l’existence, il faut avoir le courage de se remettre en cause, de mettre les idées en ordre. Tout homme politique qui ne se remet pas en cause devient donc une proie qui sera décorée par l’obsolescence et je présume que c’est fort de ces vérités politiques, que ces brillants camerounais ont accepté de se mettre aux côtés du président Biya et de lui apporter ce dont il a besoin, pour la bonne marche de notre nation.

Pour résumer vos propos : Pour le gouvernement camerounais, aujourd’hui comme hier, l’initiative revient à la famille Ahidjo pour le rapatriement du corps de l’ancien président ?
Non seulement vous avez raison, mais vous avez, à l’entame de notre propos, posé la question: «pourquoi RFI ?» RFI le fait de manière récurrente. Pourquoi RFI ne dit pas du bien de notre armée qui, au front, livre une bataille avec honneur, avec dignité ? Nous en sommes fiers. J’ai écouté RFI : on disait que deux chefs traditionnels très importants au Nigéria, avaient dénoncé le comportement de l’armée nigériane. Ça ne vient pas de moi, ça vient de RFI qui cite le sultan de Kano et le sultan de Sokoto. Mais, vous avez affaire au Cameroun à une armée, nos frères et s urs au front sont en train de sacrifier leur sang, leur vie pour que nous vivions dans des frontières sûres. Pourquoi est-ce que RFI n’en parle pas suffisamment ? Je ne voudrais pas ouvrir une polémique avec RFI, je dis simplement qu’à un moment donné, il faudrait qu’ils réalisent que le peuple camerounais est suffisamment mûr, pour découvrir ces stratagèmes tout à fait cousus de fil blanc et qui ne sauraient nullement induire notre nation, déterminée à soutenir son chef, dans une quelconque aventure ou une quelconque erreur.

Issa Tchiroma Bakary, ministre de la Communication du Cameroun
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On reparle du retour de la dépouille du premier chef d’Etat camerounais

Germaine Ahidjo, l’ex-première dame, qui vit au Sénégal, estime toujours que les restes de Ahmadou Ahidjo doivent revenir au Cameroun officiellement, avec «honneur»

Germaine Ahidjo n’en démord pas. La veuve du premier chef d’Etat camerounais, Ahmadou Babatoura Ahidjo, veut une cérémonie officielle pour le retour des restes de feu son époux. Interviewée ce lundi matin sur Radio France Internationale, RFI, Germaine Ahidjo, au Sénégal depuis 1984, a déclaré que la dépouille de son époux fait partie du patrimoine national. Le 30 novembre prochain, cela fera le 25ème anniversaire du décès de Ahmadou Ahidjo, enterré depuis lors au cimetière de Yoff à Dakar. «Nous, sa famille, c’est-à-dire moi et ses enfants, nous sommes toujours là auprès de lui pour garder le patrimoine camerounais. J’attends que l’on réhabilite mon mari. J’ai entendu dire au Cameroun que je ne voulais pas rendre le corps de mon mari. Ce n’est pas que je ne voulais pas rendre, j’ai dit que je voudrais qu’on le réhabilite et que je le ramène officiellement avec sa dignité et son honneur. C’est tout ce que je demande, c’est tout ce que j’ai demandé», a-t-elle expliqué.

L’ex-première dame, dont le mari a été président de la République du Cameroun du 5 mai 1960 au 4 novembre 1982 – date de la passation de pouvoir avec Paul Biya, Premier ministre à l’époque – reconnait toutefois que les autorités camerounaises ne sont pas formellement opposées au retour des restes de feu Ahmadou Ahidjo. «Le président Biya ne nous a pas dit formellement qu’il refuse son retour mais il n’a rien fait pour qu’il rentre», déclare-t-elle.

Aujourd’hui âgée de près de 83 ans, Germaine Ahidjo dit exiger la réhabilitation de l’ex-président du fait d’une condamnation à mort par contumace survenue après le putsch manqué de 1984 contre l’actuel président. «Il paraît que, en 1991, on a gracié les Camerounais qui étaient responsables de je ne sais pas quoi, de leur faux procès, tout ça en 91 je crois, par l’Assemblée soit disant. Mais je n’ai pas entendu dire que Biya avait gracié Ahidjo parce que c’est Biya qui a condamné Ahidjo, lui à qui on a donné le pouvoir», a-t-elle indiqué.

«Il n’est pas question que je rentre au Cameroun sans que le corps de mon mari soit devant et moi derrière pour accompagner ces restes, comme lui-même l’a désiré», a-t-elle poursuivi. «Je sais que ça se fera, même d’ici des décennies après Biya peut-être. Quelqu’un qui viendra, qui comprendra, le fera. Fera ce que j’attends. Mais j’en suis persuadée. Je ne serai peut-être plus là pour le voir mais même si je ne suis pas là, lorsque que ça se fera, je suppose que parmi mes enfants qui sont là, qui ont vécu ce que nous avons vécu ici, l’un d’eux le fera ou mes petits-enfants, ou peut-être mes arrières petits-enfants. Mais je sais qu’un jour ça se fera, qu’Ahidjo rentrera dans son pays», assure l’ex-Première dame.

La position de Paul Biya
Interrogé sur ce sujet le 30 octobre 2007 sur la chaine de télévision France 24, l’actuel chef d’Etat avait répondu: «Il y a eu des événements malheureux, sur lesquels je ne reviendrais pas, en 1984, et l’Assemblée nationale, sur ma proposition, a voté une loi d’amnistie. Ceux qui ont vécu ces tristes événements ont retrouvé leurs droits, il y en a même qui sont au gouvernement. Le problème du rapatriement de la dépouille de l’ancien président, est, selon moi, un problème d’ordre familial».

Paul Biya avait relevé que les rapports avec la famille du premier président de la République du Cameroun étaient au beau fixe. «Je dois dire que le fils de mon prédécesseur est député. Je n’ai pas de problème avec la famille de mon prédécesseur. Ses filles et ses fils vont et viennent et personne ne les a jamais inquiétés. Si la famille de mon prédécesseur décide de faire transférer les restes du président, rapatrier Ahidjo, c’est une décision qui ne dépend que d’eaux. Je n’ai pas d’objection, ni d’observation à faire», avait déclaré Paul Biya.

Le fils ainé de l’ex-chef d’Etat, Mohamadou Badjika Ahidjo, a été député à l’Assemblée nationale du Cameroun sous les couleurs de l’Undp, un parti naguère de l’opposition aujourd’hui proche du pouvoir. En décembre 2011, Mohamadou Badjika Ahidjo a été nommé ambassadeur itinérant par un décret présidentiel et en janvier 2013, porté par un autre décret présidentiel à la tête du Conseil d’administration de la société hôtelière du Littoral (Sohli), propriétaire de l’hôtel Sawa à Douala.

On a même vu l’une des filles du couple Ahidjo, Aminatou Ahidjo, la cadette, battre campagne pour le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), actuel parti au pouvoir, à travers les différentes régions du Cameroun pour les dernières élections législatives et municipales tenues le 30 septembre 2013.

Ahmadou Ahidjo repose au cimetière de Yoff à Dakar depuis son décès survenu en 1989
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La dépouille d’Ahidjo bientôt de retour au Cameroun

Des émissaires du président de la république seraient en train d’ uvrer sur la question

D’après une information que rapporte le journal Mutations, le conseiller spécial du chef de l’Etat, Martin Belinga Eboutou, s’est rendu à Dakar au cours de la semaine du 08 au 14 juin dernier. il aurait eu pour mission de discuter avec les autorités sénégalaises, des modalités du rapatriement de la dépouille d’Ahmadou Ahidjo, le premier président camerounais, mort et enterré dans ce pays le 30 novembre 1989. Selon des sources que rapportent le même organe de presse, en plus d’avoir reçu les assurances du chef de l’Etat sénégalais sur la perspective du retour au Cameroun de la dépouille d’Ahmadou Ahidjo, l’émissaire de Paul Biya a été rassuré quant à l’intervention de la famille Ahidjo par Abdoulaye Wade. Germaine Ahidjo la veuve du défunt président aurait aussi été approchée. Elle ne serait pas défavorable à ce rapatriement dont la date de principe de mars 2010 a été retenue.

L’idée que cette intention annoncée se matérialise effectivement en mars prochain ne ravit pourtant pas tout le monde. Il en est ainsi de Shanda Tonme, intellectuel camerounais et promoteur du Comicodi qui, le 30 mai dernier à Genève, à la faveur d’une cérémonie organisée par la Fondation Félix Moumié, et dans une communication spéciale portée sur le thème: L’exigence de vérité et de justice comme conditionnalité dans la validation du processus de réconciliation nationale, déclarait qu’un rapatriement du corps d’Ahidjo devrait se faire dans une démarche globale de réhabilitation de la mémoire de tous les ancien leaders politiques camerounais. Vu sous cet angle, le retour des restes d’Ahidjo avec les honneurs dus serait compromis
Une autre analyse veut qu’il faille nuancer une pareille position. Parce que, malgré ce que certains ont décrit comme des dérives totalitaires de l’ancien président, malgré une tentative malheureuse et peu inspirée de retour aux affaires après sa démission du 04 novembre 1982, Ahmadou Ahidjo aura été pendant un quart de siècle le principal responsable politique du pays, d’abord comme Premier ministre, puis comme président de la République. Bien plus nombreuses sont les personnes qui admettent volontiers qu’avec lui le Cameroun a vécu son âge d’or. L’idée de rapatrier sa dépouille mortelle et de lui consacrer des obsèques nationales serait un juste retour des choses pour un hommage qu’il mérite bien.

Ahmadou Ahidjo
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Le président Paul Biya quant à lui a toujours déclaré ne pas être défavorable à cette initiative. Lors d’une interview accordée à la chaine de télévision France 24, le 30 octobre 2007. Paul Biya avait notamment indiqué que le rapatriement de la dépouille de son prédécesseur « est une affaire familiale ». En guise de réaction à cette sortie, Germaine Ahidjo avait indiqué que le retour au Cameroun des restes de son époux est « une affaire d’Etat » et qu’il appartenait aux autorités camerounaises de l’organiser. Sur la même lancée, Mme Ahidjo soutenait que la famille pouvait « en tant que de besoin, être associée ». De son côté, Badjika Mouhamadou Ahidjo (fils aîné et parlementaire), faisait savoir que pour « les services rendus au Cameroun, le pays doit un hommage au président Ahidjo ».

Reste que tout n’a pas encore été dit sur les motivations qui animent les uns et les autres. En particulier le chef de l’Etat en fonction, Paul Biya, à qui on prête un calendrier politique passablement chargé et stratégique en 2010. Nombreuses sont déjà les personnes qui associent cette nouvelle dynamique du président Biya à des man uvres de calculs politiques. Lui qui volontiers se représenterait en 2011 pourrait à la veille de cette échéance mener des actions d’éclats, qui ferait oublier au camerounais leurs soucis économiques pour un temps.

Ahmadou Ahidjo
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