Covid-19: comment la fermeture des frontières entre le Cameroun et les pays de l’UE affecte la filière avicole

Les œufs utilisés pour la production de poussins proviennent principalement de certains pays de l’Union européenne

 

L’allègement progressif des mesures gouvernementales de lutte contre la pandémie du coronavirus réjouit les éleveurs de poulets de chair au Cameroun. Ces derniers, qui font face à une pénurie d’oeufs pour la production de poussins, espèrent pour bientôt une reprise normale du trafic aérien entre le Cameroun et les pays européens

“Ne pouvant plus recevoir des vols venant de nos principaux fournisseurs des intrants avicoles et œufs à couver, à savoir la Belgique, la Hollande, la France, etc. Il nous est difficile d’importer à la même fréquence qu’avant. En plus, le coût du fret a connu une augmentation importante qui se situe entre 30 et 35%. Ce qui suppose que le peu que nous parvenons à importer coûte très cher”, a relevé le président de l’interprofession avicole du Cameroun (Ipavic), François Djounou, dans la presse publique ce vendredi.

“Nous pensons qu’avec la relative reprise des vols en provenance de l’Europe, la situation devrait s’améliorer positivement. On pourra donc avoir un peu plus d’œufs dans les jours à venir, bien que ce soit cher. Ceci nous permettra de produire assez de poussins pour les fêtes  de fin d’année. Nous comptons beaucoup sur cette reprise de vols”, a-t-il confié.

Cameroun : la filière avicole sous le double choc du Covid-19 et de la grippe aviaire

Selon l’interprofession avicole du Cameroun (Ipavic), la filière ne s’était pas complètement remise de l’épidémie de grippe aviaire qu’une pandémie – le covid-19- est aussi entrée en scène. Après un mois de restriction, elle estime ses pertes à environs 4 milliards de FCFA.

A la suite des mesures de restriction édictées par le gouvernement le 17 mars dernier du fait de la pandémie du Covid-19, la filière avicole a enregistré d’énormes pertes. Le président de l’Interprofession avicole du Cameroun (Ipavic) qui s’est confié au quotidien national Cameroun Tribune estime à près de 4 milliards de FCFA, les pertes enregistrées.

François Djonou explique que « les effets de la crise de grippe aviaire de 2016 sont toujours visibles. La plupart des éleveurs sont toujours endettés. Beaucoup n’ont pas repris leurs activités et nous restons en dessous du cheptel d’avant grippe aviaire. Le Covid-19 est venu s’ajouter à une situation déjà mauvaise. Les aviculteurs cherchent toujours vainement à retrouver le chemin de la prospérité. La situation n’est pas reluisante ».

Plus concrètement, les pertes se résument en la perte de plusieurs sujets et à la baisse des prix des produits sur le marché. « Au début du confinement, beaucoup des poussins ont été détruits, le prix des œufs avait chuté d’une manière drastique, les médicaments vétérinaires ne se vendaient plus, etc. », regrette le président de l’Ipavic.

Toutefois, la situation est aujourd’hui différente avcc la levée par le gouvernement de certaines mesures de restrictions. « il y a tout de même une embellie par rapport à un mois après le début de la pandémie au Cameroun. Les œufs qui stagnaient se vendent mieux aujourd’hui par exemple, bien que le maïs qui est la principale matière première est rare et se vend très cher », constate François Djonou.

La volaille fait partie des viandes les plus consommées au Cameroun. En 2018 par exemple, le ministre de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales a  révélé que sur la période allant de 2011 à 2016, la volaille a représenté « environ 34,38% de la quantité totale de viande produite » au Cameroun.

Filière avicole: il faut soutenir les éleveurs camerounais dans la relance

La prescription a été donnée lundi, 17 octobre 2016, par le Comité de compétitivité pour la relance du secteur, au cours d’une réunion tenue à Yaoundé en présence des acteurs de la filière

Après le phénomène de grippe aviaire qui a frappé le secteur de la volaille au Cameroun depuis mai 2016, le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire (Minepat) avait sollicité un plan de relance auprès du Comité de compétitivité. En effet, des milliers de poulet ont été abattus entraînant la baisse des activités du côté des éleveurs et d’autres acteurs de la filière.

C’est donc au bout de cinq mois de réflexion, que le Comité de compétitivité a rendu sa copie. C’était lundi, 17 octobre 2016, à Yaoundé, au cours d’une réunion de travail qui a réuni autour d’une même table, les membres du Comité, les administrations sectorielles et les acteurs de la filière.

De cette réflexion, trois axes stratégiques ont été dégagés : la solidarité envers les sinistrés recensés, la gestion des fêtes de fin d’année et la mise en place des conditions de relance durable. Pour ce dernier axe, il s’agit de procéder par la redynamisation de la compétitivité et des investissements en intégrant cette filière dans les chaînes de valeurs mondiales avec des appuis spécifiques pour petits éleveurs et l’aviculture traditionnelle dans les zones rurales.

D’après Lucien Sanzouango, secrétaire permanent du Comité de compétitivité, l’élevage de volaille constitue une importante source de revenus dans le pays, d’où l’incursion dans le secteur, d’éleveurs non-qualifiés, le rendant fragile. Cette prolifération d’opérateurs informels explique, d’après lui, la résurgence des maladies. « Il faut des structures d’abattage et de stockage, pour éviter des cas de contagion », a suggéré le secrétaire permanent du Comité de compétitivité.

Bonne nouvelle pour les habitants de l’Ouest où le dernier foyer a été détecté, « l’interdiction de vente du poulet pourrait être levé bientôt », a déclaré François Djonou, président de l’Interprofession avicole (Ipavic).


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Grippe aviaire: les pertes de la filière avicole en hausse

L’Interprofession avicole du Cameroun a revelé lundi que les pertes enregistrées par les éleveurs de volailles ces derniers mois sont élevées à 16 milliards de F

L’apparition de la grippe aviaire ces deux derniers mois au Cameroun à occasionné des pertes d’environ 16 milliards de FCFA aux producteurs de volaille, a révélé lundi, l’Interprofession avicole du Cameroun (Ipavic).

Depuis une épizootie de grippe aviaire qui s’est répandue au Cameroun au mois de juin, la filière avicole avait enregistré accusant désormais des pertes financières de l’ordre de 10 milliards FCFA.

Ces chiffres ont été rendus publics au terme d’une réunion de concertation tenue à Bafoussam, la capitale régionale de l’Ouest, principale zone de production de poulet.

D’après des sources concordantes, cette région qui focalise 80 pour cent de la production avicole nationale fait de nouveau face à une épizootie de grippe aviaire depuis deux semaines, laquelle devrait davantage aggraver les pertes subies par les aviculteurs camerounais ces derniers mois.

Ce retour de l’épizootie a amené le gouverneur de la région de l’Ouest à prescrire la mise en quarantaine de la production avicole suite à une nouvelle interdiction du commerce du poulet.

Cette nouvelle apparition de la grippe aviaire devrait augmenter les besoins récemment exprimés par les producteurs, afin de relancer cette filière de nouveau au bord de l’agonie.

Pour pouvoir approvisionner le marché local pendant les fêtes de fin d’année qui constituent un grand moment de consommation du poulet au Cameroun, l’Ipavic souhaite recevoir des appuis financiers de l’Etat, pour répondre à un besoin estimé à plus de 2 millions de poussins, soit des investissements de l’ordre de 450 millions de francs CFA pour l’achat de produits phytosanitaires et 20 000 tonnes de maïs.


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Le 2e Salon avicole du Yaoundé s’ouvre le 28 octobre

Cette manifestation se déroulera dans un contexte de relance de la filière avicole locale, qui a subi des pertes estimées à environ 10 milliards de FCFA à cause de l’épizootie de grippe aviaire

Le gouvernement camerounais, à travers le ministère de l’Elevage, et l’Interprofession avicole du Cameroun (Ipavic), finalise les préparatifs en vue de l’organisation de la 2ème édition du Salon avicole international de Yaoundé (Savi), qui prévu du 26 au 28 octobre 2016 dans la capitale camerounaise.

Cette manifestation se déroulera dans un contexte de relance de la filière avicole locale, qui vient de subir des pertes estimées à environ 10 milliards de francs Cfa à cause de l’épizootie de grippe aviaire, qui s’est déclarée dans une ferme de la capitale au mois de mai 2016, avant de se répandre dans plusieurs régions du pays. Parmi celles-ci se trouvait la région de l’Ouest, qui pèse 80% dans la filière avicole nationale.

Le Savi est une foire d’exposition des dernières technologies, des innovations et de savoir-faire des professionnels de la filière avicole. Y participent : accouveurs ; fournisseurs de souches ; fabricants d’aliments composés ; céréaliers ; importateurs de matières premières ; producteurs de farine de poisson ; triturateurs ; fournisseurs d’additifs et de prémix ; instituts de formation ; organisations professionnelles camerounaises et étrangères organismes financiers.


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Cameroun: un foyer de grippe aviaire déclaré dans la région Sud

Après Yaoundé, Bafoussam et Bayangam, un nouveau foyer de grippe aviaire a été déclaré à Ebolowa, la capitale régionale du Sud et ses environs. Les dispositions ont déjà été prises

De nouveaux cas de grippe aviaire ont récemment été annoncés dans la région du Sud, au marché de poulet d’Ebolowa. Les autorités sanitaires ont circonscrit le mal en tuant tous les poulets trouvés sur le marché et en brûlant leurs carcasses.

Après Yaoundé, Bafoussam et Bayangam, Ebolowa est le quatrième foyer de grippe aviaire déclaré au Cameroun depuis la mi-mai. Les spécialistes estiment à plus de 66 milliards de FCFA, les pertes enregistrées après l’épidémie de Mvog-Betsi. «Si le poulet et les ufs ne se vendent pas, ce sera une catastrophe pour les producteurs, avec un impact pour l’économie du pays», indique le président de l’Inter-profession avicole du Cameroun (Ipavic), François Djonou, cité dans la presse publique ce mardi 07 juin 2016.

Toutes choses qui poussent l’Ipavic à vouloir mettre en place des marchés témoins pour la vente de poulets à Yaoundé (marché 8e) et à Bafoussam. «Il est question de permettre aux producteurs d’écouler leurs poulets bloqués dans les fermes depuis le début de la crise. Ainsi, les consommateurs sauront exactement où aller pour acheter du poulet sain. Nous sommes en train d’emménager cet espace et nous espérons obtenir l’autorisation du Minepia pour lancer la commercialisation assez rapidement», précise-t-il .

«L’heure est à la gestion de la crise. Néanmoins Il y a des commissions mises en place pour travailler sur les pertes. A l’issue de la crise, on va évaluer l’impact au cas par cas avant d’aller vers les pouvoirs publics pour présenter les pertes et formuler des doléances fondées et claires. C’est très important quand on sait qu’après la crise de 2006, plusieurs producteurs sont morts au propre comme au figuré, à cause des pertes enregistrées», ajoute François Djonou.

Mais avant, «il faut d’abord laisser passer la crise. Il faut s’assurer que les fermes contaminées n’aient plus un seul virus de la grippe aviaire pour envisager une éventuelle reprise». Le gouvernement recommande de ce fait la vigilance.


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Fêtes de fin d’année: L’interprofession veut éviter la pénurie de poulets

L’Interprofession avicole du Cameroun (IPAVIC) va mettre à la disposition des éleveurs plus de 100.000 poussins d’un jour pour éviter une éventuelle pénurie de poulets pendant les fêtes de fin d’année

L’Interprofession avicole du Cameroun (IPAVIC) va mettre à la disposition des éleveurs plus de 100.000 poussins d’un jour pour éviter une éventuelle pénurie de poulets pendant les fêtes de fin d’année 2014, a appris la PANA ce vendredi, de source autorisée.

Selon le secrétaire permanent de l’IPAVIC, Jean-Claude Fouda Ottou, « cette stratégie participe d’un ensemble des mesures prises pour lutter contre les pénuries de poulets et surtout, l’inflation autour du poulet, comme c’est souvent le cas en période de fêtes de fin d’année au Cameroun ».

« Ces livraisons, qui se dérouleront jusqu’au 13 novembre prochain, visent à permettre que les éleveurs puissent respecter le cycle de production de 45 jours et de pouvoir approvisionner le marché dès la mi-décembre prochaine », explique-t-il.

L’opération démarre le 28 octobre prochain et l’IPAVIC promet de mettre ces poussins à la disposition des éleveurs au prix promotionnel de 410 FCFA le poussin, contre 455, voire 500 FCFA actuellement pratiqués par les accouveurs.

On rappelle que depuis 2006, l’IPAVIC, avec le concours du gouvernement camerounais, organise des marchés ponctuels pendant les périodes de fêtes, dans lesquelles les poulets de 2 kg sont généralement vendus au prix unique de 2.500 FCFA.

A la même période en 2013, l’IPAVIC avait mis près de 04 millions de poulets sur le marché pour les fêtes de fin d’année, alors que la filière avicole perdait plus d’un milliard FCFA au mois d’août de la même année.

Toutefois, entre 2011 et 2013, la production avicole camerounaise augmentait de 7 millions de poulets.

L’Ipavic veut approvisionner suffisamment le marché pour éviter des pénuries en décembre
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