Cameroun: Jean-Claude Tsila, préfet du département du Mfoundi, n’est plus

L’administrateur civil a rendu l’âme à Yaoundé mercredi 12 août en soirée des suites de maladie

 

JournalduCameroun.com a appris le décès, ce mercredi soir à Yaoundé, du préfet du département du Mfoundi Jean-Claude Tsila. Il s’en va à l’âge de 64 ans (né le 05 septembre 1956 à Yaoundé).

Administrateur civil principal, Jean-Claude Tsila avait été nommé à la tête de la préfecture du Mfoundi (dont la capitale politique Yaoundé est le chef-lieu) en 2010, par le président de la République. Il remplaçait alors Joseph Beti Assomo, qui allait prendre la tête de la région de l’Extrême-Nord en qualité de gouverneur.

 

Cameroun/prévention du Covid-19: le préfet du Mfoundi engage une vaine bataille

L’opération de traque que Jean Claude Tsila lance ce 14 mai contre les personnes réfractaires aux mesures barrières, reflète un combat perdu d’avance.

Faisant le constat que certains habitants du département du Mfoundi ont déserté les rangs du combat commun contre le Covid-19, le préfet du Mfoundi lance l’assaut. Dès demain, Jean Claude Tsila engage une guerre sans merci pour ramener les éléments égarés dans les rangs.

Ses cibles : les citoyens sans masques de protection, les débits de boisson, les taxis, les motos et les lieux de culte où la mesure de distanciation sociale n’est pas respectée.

Le préfet du Mfoundi pense comme sa hiérarchie qu’il est possible de consommer dans un débit de boisson ou dans une boite de nuit en arborant un masque facial. Une pilule dure à avaler sur le terrain des faits. Jean Claude Tsila qui va combattre la surcharge dans les transports en commun pense aussi qu’il suffit  de n’être que cinq dans un taxi pour éviter une infection. Quid donc de la distanciation sociale d’un mètre que prône le gouvernement ?

L’opération que va engager l’autorité administrative étonne en effet  plus qu’elle ne convainc. Mais le Préfet du Mfoundi n’est nullement à plaindre dans cette histoire. Car, les errements observés aujourd’hui sont le fruit des décisions du gouvernement. Celles d’autoriser notamment aux débits de boisson de fonctionner au-delà de 18 heures,  aux taxis de porter plus de deux personnes à la banquette arrière des taxis et aux cars de transports de reprendre les chargements d’autrefois.

Le gouvernement semble aujourd’hui surpris du relâchement dans l’observance des mesures barrières.  Les forces de maintien de l’ordre qui  veillaient à leur respect  ont baissé la garde. A tel point que le préfet du Mfoundi se sente contraint de lancer une opération coup de poing, somme toute surréaliste.

Cameroun/Covid-19: les contrôles liés au port du masque démarrent à Yaoundé dès le 14 mai (préfet)

Ces contrôles porteront sur l’obligation de port du masque dans les débits de boisson, les lieux de culte, les taxis et motos, selon une décision prise par le préfet du Mfoundi le 12 mai

 

L’obligation de port du masque dans le département du Mfoundi – dont le chef-lieu Yaoundé est la capitale du Cameroun – sera suivie dès le 14 mai, a décidé le préfet dudit département, Jean-Claude Tsila ce mardi.

Dans le texte lu à la radio publique nationale en soirée, le préfet dit avoir constaté que certains habitants, croyant que la Covid-19 est finie, ne respectent plus les mesures barrières préconisées contre la pandémie; à l’instar de la “distanciation sociale” dans les débits de boisson, les taxis, sur les motos et dans les lieux de culte.

Dès jeudi, a-t-il prévenu, les sous-préfets et responsables des forces de l’ordre seront chargés de veiller au respect du port de masque dans les lieux publics. Les débits de boisson et lieux de cultes n’appliquant pas la mesure pourront faire l’objet de fermeture temporaire, tandis que les taxis et motos seront mis en fourrière.

Le gouvernement, qui avait exigé le respect des distances dans les transports publics (chaises vides entre passagers) et interdiction de port de plus de deux personnes sur les motos, a levé cette restriction le 30 avril; au moment où il permettait aussi la réouverture des bars au-delà de 18h. L’exigence a toutefois été faite de continuer à respecter les mesures barrières (port du masque de protection, distanciation sociale) dans ces cadres.

Cameroun-Yaoundé: Jean Claude Tsila débute sa réforme de la police municipale

Le préfet du Mfoundi, Jean Claude Tsila dans un communiqué signé du 06 mai a par ailleurs interdit aux conducteurs de moto-taxis de circuler dans plusieurs axes de la ville de Yaoundé.

La police municipale sera désormais identifiable par un uniforme avec la «mention police municipale et ne s’apparentant à aucun point de vue de celle de la gendarmerie et de la police nationale». C’est la substance d’un communiqué du 06 mai du préfet du Mfoundi, Jean Claude Tsila. Une identité remarquable pour sans doute éviter les abus perpétrés par ces agents. Ils sont accusés d’outrepasser leurs missions en procédant à des interpellations, à l’identification des individus ou encore en faisant usage de la force contre les citoyens.

Des situations qui ont souvent conduit à des altercations entre agents de la police municipale et des commerçants ou «moto-taximen». On se souvient d’ailleurs qu’en date du 13 février 2019, des affrontements entre un «benskinneur» et la police municipale au marché Elig-Edzoa qui a entraîné plusieurs dégâts matériels. Quelques jours plus tôt, 08 février, le marché central de Yaoundé a également été le théâtre d’une pareille scène. Ce qui fera suite à la suspension de la police municipale de 30 jours (a pris fin le 13 mars 2019).

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Pendant cette période de latence, le préfet va procéder à la sensibilisation des conducteurs de moto-taxi et des agents de la police municipale. En mars 2019, il disait à propos des agents de la police municipale «nous nous sommes réunis au niveau du gouvernement et nous avons reconnu l’importance de cette police. Côté profils, il y aura une minutieuse sélection. Ils vont recevoir une formation de qualité des agents de la police et de la gendarmerie qui maîtrisent mieux le maintien de l’ordre public. Ils seront soumis également à une enquête de moralité».

Dans le communiqué du 06 mai, l’autorité restreint également la circulation des conducteurs de moto-taxis. Dorénavant, ces deniers n’ont plus le droit de circuler dans les axes principaux de ville de Yaoundé. Le document contient des détails sur les quartiers et points à ne pas franchir par ces conducteurs. Ces restrictions marquent également la fin de la suspension de 30 jours formulée par le préfet contre les «moto-taximen».

Pour s’assurer du respect de toutes ces mesures, Jean Claude Tsila ressuscite le Comité national de lutte contre le désordre urbain qu’il présidera. En rappel, la police municipale au Cameroun, ce sont des agents municipaux rémunérés par la Commune ou communauté urbaine, ayant la charge de la lutte contre le désordre urbain.

Mfoundi : les maires appelés à rationaliser la collecte des impôts

Le préfet du Mfoundi, Jean Claude Tsila, appelle les maires à mieux organiser le processus de collecte des impôts dans le secteur du transport interurbain.

Les élus locaux sont appelés à trouver d’autres moyens pour contrôler le paiement des impôts par les mototaximen en service dans la ville de Yaoundé. Pendant trente jours, renouvelables si nécessaire, les brigades qui assuraient ce service dans les rues de la ville n’exerceront pas. Décision du préfet du Mfoundi, Jean Claude Tsila. »Après cette suspension de la police municipale, il y aura une évaluation dans un mois. Si les moto-taxis ne paient pas, nous prendrons une autre décision. D’autre part, nous demandons aux maires de rationaliser les méthodes de recouvrement des impôts »

« La police municipale en elle-même n’est pas une mauvaise chose« , soutient Jean Claude Tsila dont la décision est conséquente à des scènes de violence enregistrées ces derniers jours entre des éléments de ladite police et des opérateurs économiques de la ville.

« Certains se cachent sous le couvert de cette police municipale pour poser des actes qu’on ne peut ne pas sanctionner. C’est vrai qu’il n’y a pas eu mort d’homme hier à Yaoundé, mais nous ne pouvons pas tolérer de tels comportements« , a indiqué le préfet du Mfoundi cité dans la presse publique, édition de ce jeudi 14 février.

Allusion est ainsi faite aux affrontements ayant opposé mercredi les agents de la mairie de Yaoundé Ier à des conducteurs de motos-taxi après des sévices infligés à un chauffeur au Carrefour Elig-Edzoa. Il aura fallu l’intervention de la brigade anti-émeute pour un retour au calme.

Cameroun-Yaoundé : le préfet interdit la police de Tsimi Evouna

Dans un arrêté préfectoral rendu public ce jour, Jean-Claude Tsila suspend les activités de la police municipale pour une durée de 30 jours.

Ils ont 30 jours d’inactivités dans le département du Mfoundi. Le préfet, Jean-Claude Tsila vient d’interdire toutes activités des polices municipales dans les arrondissements du département du Mfoundi. Un délai qui d’après la note, est susceptible d’être reconduit en cas de besoin.

Le chef de terre instruit par ailleurs les maires et le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé (Cuy), Gilbert Tsimi Evouna à prendre des dispositions pour le respect de cet arrêté préfectoral.

Une nouvelle qui devrait réjouir les commerçants de la ville de Yaoundé. Ce 13 février, les populations ont assisté à un affrontement entre les éléments de la police municipale et des usagers au quartier Elig-Edzoa, à Yaoundé. Une rixe a également éclaté le 8 janvier dernier au marché central de Yaoundé.

L’interpellation d’un marchand par la police municipale à tourner en un affrontement entre ceux communément appelés «Awara» et les vendeurs. Ces derniers se plaignent généralement de la destruction de leurs marchandises ou de l’extorsion de fonds perpétrés par ces agents qui ont pour mission entre autres de combattre le désordre urbain.

Yaoundé : le préfet du Mfoundi interdit la « Grande marche » du MRC

Jean Claude Tsila rappelle, dans un communiqué du 24 janvier, que les toutes manifestations à « caractère vindicatif » restent interdites.

Le préfet du département Mfoundi prend les devants, à 48h de la « Grande marche » annoncée par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Dans un communiqué rendu public ce 24 janvier, Jean Claude Tsila met en garde : « les manifestations à caractère vindicatif demeurent interdites sur l’ensemble du département du Mfoundi ».

Le patron du département qui abrite la ville de Yaoundé, capitale siège des institutions, réagit ainsi à l’annonce par le président national du MRC Maurice Kamto, d’une « Grande marche pacifique sur l’ensemble du territoire national » le 26 janvier prochain pour protester contre le « hold-up électoral ». Maurice Kamto estime en effet être le vainqueur de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018, qui a vu la victoire du président Paul Biya.

Le préfet Jean Claude Tsila invite les habitants de la capitale « à faire montre comme par le passé, de maturité, de patriotisme et de civisme et à ne point prêter le flanc à ces mots d’ordre à tous le moins irresponsables et séditieux ». Le MRC prévoit une autre marche de protestation le 23 février.

Ligue 2: Interdit d’activité à Yaoundé, le TKC veut jouer ses matchs à Mbalmayo

Désormais sans domicile fixe suite un arrêté préfectoral, le club de Mvog-ada veut trouver refuge dans le département du Nyong-et-So’o.

Le Tonnerre Kalara club, club du championnat de deuxième division au Cameroun, est interdit de toute activité dans le Mfoundi, a-t-on appris auprès du préfet dudit département.

«Pour des nécessités de préservation de l’ordre public, les rencontres de football concernant le Tonnerre kalara club, toutes factions confondues, sont pour compter de la date de signature du présent arrêté, suspendues sur toute l’étendue du département du Mfoundi », a annoncé Jean-Claude Tsila dans un arrêté préfectoral.

« La présente mesure court jusqu’au règlement définitif du conflit entre les deux factions par les instances nationales de gestion du football », a-t-il ajouté.

Cette sortie du préfet fait suite aux incidents graves survenus au stade militaire de Yaoundé le dimanche 12 mars 2017 lors d’une rencontre du championnat de Ligue 2 opposant le Tonnerre kalara club à Botafogo FC.

Ce jour-là, des échauffourées ont éclaté entre les partisans des deux factions du Tkc de Yaoundé, une dirigée par Achille Mani Essomba (soutenue par Pierre Semengue, Ndlr) et l’autre appartenant à Emile Onambele Zibi.

Alerté, le Sous-préfet de l’arrondissement de Yaoundé 3ème, a débarqué au stade militaire où il a organisé une rencontre expresse dans la salle des conférences dudit stade. Après avoir écouté les deux parties, Nestor Dym avait recommandé le report de la rencontre.

Une recommandation balayée du revers de la main par le prédisent de la Ligue de football professionnel du Cameroun (Lfpc),  Pierre Semengue. Celui-ci, organisateur du championnat de Ligue 2, décide de faire jouer le match, bafouillant ainsi l’autorité du chef de terre. D’où cette sortie du préfet.

Dans son arrêté, Jean-Claude Tsila qui a alors décidé de prendre le taureau par les cornes, invite les Sous-préfets des arrondissements de la ville de Yaoundé, le commandant de groupement de gendarmerie territoriale du Mfoundi, les commandants de compagnie de gendarmerie de la ville de Yaoundé, et les commissaires centraux de la ville de Yaoundé à exécuter cet arrêté qui fait désormais du TKC un « sans domicile fixe ».

Face à cette décision du Préfet, les dirigeants de la faction dirigée par Achille Mani Essomba envisagent de recevoir leurs matchs de championnat à Mbalmayo, dans le département du Nyong-et-So’o.