Camair-Co envisage de porter sa flotte à 11 avions en août 2015

Actuellement dotée d’une demi-dizaine d’avions, la compagnie aérienne du Cameroun s’apprête à mettre en uvre son plan de relance qui prévoit l’ouverture de nouvelles lignes

Camair-Co, compagnie aérienne nationale du Cameroun, envisage de porter sa flotte à 11 avions d’ici août 2015, dans le cadre de la mise en uvre de son plan de relance, d’après les assurances de son directeur général, Jean-Paul Nana Sandjo.

«Les financements sont déjà disponibles. C’est Ecobank qui s’en occupe. Ils seront mis à notre disposition d’ici deux à trois semaines. A partir de là, nous allons dérouler notre plan de relance qui consiste à acquérir six avions, qui s’ajouteront aux deux MA 60. Ce qui portera la flotte de Camair-Co à11 avions, d’ici juillet août», prévoit le DG de Camair-Co, dans une interview accordée au quotidien gouvernemental lundi, 14 avril.

La compagnie aérienne a récemment acquis deux MA 60 fabriqués par la chine, d’une capacité d’environ cinquante places chacun. Ces aéronefs s’ajoutent au Boeing 767-300, «Le Dja» qui assure les vols long-courriers, ainsi que deux autres avions, dont un autre «Boeing 767», selon le DG de Camair-Co.

«Nous allons en même temps, avec le deuxième 767, ouvrir la ligne de Dubaï en y allant trois fois par semaine. Toute la flotte que nous avons-nous permettra de densifier le réseau existant et d’ouvrir de nouvelles destinations, notamment Dakar et rouvrir Bangui et Malabo», explique Jean-Paul Nana Sandjo.

«L’objectif que nous poursuivons est d’avoir une flotte suffisante pour que quand nous programmons par exemple un vol lundi à 10h, qu’il se fasse (.) Camair-Co et Air-France sont les seuls par exemple à faire la ligne Douala-Paris en direct. Vous voyez que certains préfèrent aller faire quatre à six heures dans une escale parce qu’ils sont sûrs que leur vol va se faire. C’est ça le problème. Dès que la flotte est là, je pense que le gros handicap de Camair-Co sera réglé», assure-t-il.

Ces perspectives n’empêchent pas tout de même pas au DG de Camair-Co de relever que la compagnie «n’est pas du tout en bonne santé», avec des dettes de 30 milliards de F CFA. «Camair-Co a démarré dans des conditions qui ont créé beaucoup de dettes et aujourd’hui, nous sommes en redressement, parce que nous avons 30 milliards de dettes. Conclusion, ça va mal. Les mesures que nous sommes en train de prendre visent l’équilibre progressivement. A la phase II, on parlera d’envol», explique Jean-Paul Nana Sandjo. La compagnie vit actuellement sous «la dépendance» du ministère des Finances, avec des recettes «inférieures aux charges».

Avec les «30 milliards de financements» que la Camair-Co attend, elle prévoit également de mobiliser une partie pour mettre sur pied des ateliers de maintenance de certains équipements de ses avions, à Douala. «Quand nous avons une crevaison, la roue va à l’étranger pour être réparée et son transport seulement coûte énormément cher», illustre le DG, faisant reférence à la Camair, qui, de son temps, disposait de ce type d’ateliers.

Le 28 mars 2015, Camair-Co, qui a hérité des activités de la défunte Camair, célébrait sa quatrième année dans le ciel camerounais. Jean-Paul Nana Sandjo, qui s’apprête à exécuter le plan de relance de cette compagnie qui a démarré ses activités le 28 mars 2011, est son quatrième DG en moins de quatre ans, après le limogeage, le 20 juin 2014, de Frédéric Mbotto Edimo.


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Jean Paul Tchomndou: Le communicateur qui fait bouger le Cameroun

Chef de la division de la communication chez le pétrolier TRADEX SA, ce diplômé de l’Esstic a des idées pleines-la tête

De prime abord affable et avenant, le sourire charmeur, Jean Paul Tchomndou est l’un des professionnels de la communication des plus en vue du moment au Cameroun. Le plus inspiré aussi. Ses campagnes de communication, alliance parfaite entre les états d’âme d’un ancien journaliste à la plume acérée et la tradition publicitaire adoptée après un long et riche parcours professionnel, brille d’un éclat de diamant brut. C’est le cas de Vacances sans accident et de Noël sans accident. En trois ans seulement, JPT, comme l’appellent ses proches, a réussi à inscrire le nom de TRADEX SA, son employeur au fronton des entreprises qui communiquent. Un pari prométhéen. Quand on sait le mutisme dans lequel ce géant du trading, d’importation et d’exportation du pétrole brut et des produits pétroliers était plongé. A peine l’on se souvenait de son lieu d’implantation à Douala. Encore moins du nom de son directeur général. Grâce aux actions ciblées et chirurgicales de cet homme de 40 ans, cette entreprise, filiale de la Société nationale des hydrocarbures (SNH) a changé de visage. Au point de gagner à répétition des Etoiles de marketing, un concept imaginé par Ferdinand Nana Payong pour primer les entreprises qui se distinguent dans le domaine du marketing et de la communication. Son secret, c’est d’abord le travail. JPT a toujours un agenda chargé. Son programme journalier est quasi-identique de lundi à vendredi. Passage en revue du programme de la journée, lecture des journaux et consultation de ses E-mails professionnels et personnels, revue des divers dossiers et demandes de sponsoring, rédaction des recommandations et diverses correspondances au directeur général.

Lui arracher une minute n’est pas chose aisée. Ce mercredi 9 mars 2011, c’est à peine qu’il quitte des yeux son ordinateur portable qui constitue son principal outil du travail. excuse-moi je dois boucler un dossier rapidement à envoyer chez le DG, souffle-t-il, en continuant à taper sans arrêt sur son clavier. JPT ne passe pas inaperçu dans l’entreprise. Non pas seulement à cause de ses cheveux courts constamment frisés, mais surtout de son style d’habillement simpliste, pour un cadre de sa dimension. JPT n’aime pas porter les costumes. Quand c’est nécessaire, j’en porte un. Compte tenu du climat généralement très chaud, il m’est impossible de porter constamment le costume pour des raisons de transpiration. Je transpire énormément. Même le simple fait de manger me fait transpirer, explique-t-il, le sourire en coin..

Membre d’honneur de Marcom
JPT sait manier la langue de Molière que ce soit en entreprise ou en dehors. C’est d’ailleurs lors d’un de ses numéros au cours d’une édition des Etoiles du Marketing que les étudiants du club Marketing et communication (MARCOM) de l’Université catholique d’Afrique centrale (UCAC) l’ont identifié, au point de le solliciter en février 2011 comme membre d’honneur de leur club. Ma forte personnalité, mes prises de parole lors des Etoiles du marketing, la soirée lancement TRADEX Lubrifiants, ma participation à différents débats sur la Com et le Marketing au Cameroun et surtout le travail réalisé sur le terrain à travers nos différentes campagnes de com: vacances sans accident, Noel sans accident, lancement de TRADEX lubrifiants sont, entre autres, arguments qui ont guidé le choix de ces étudiants, ajuste le responsable de la communication de TRADEX SA, en opinant sur ce métier au Cameroun. C’est un métier passionnant, fatiguant et parfois décourageant aussi, résume-t-il. Pour lui, la Com n’a pas encore pleinement acquis ses lettres de noblesse. C’est pourquoi le choix du responsable de la Com n’obéit pas souvent aux exigences de formation, de compétence et d’efficacité. Le fait donc qu’on retrouve toutes sortes de profils à cette place donne l’impression que tout le monde peut assumer cette responsabilité, d’où le peu d’estime ou de considération qu’on accorde au Responsable de la Com. Or pour pleinement faire ce métier, il faut avoir la totale confiance du management. Moi j’ai la chance de bosser dans une entreprise dont le Directeur général est un passionné de la Com. Grâce à sa confiance et à son soutien, notre tâche devient plus aisée. Malheureusement, ce n’est pas le cas dans toutes les entreprises, déroule JPT.

Jean Paul Tchomndou, le communicateur qui fait bouger le Cameroun
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Son parcours académique et professionnel
Un véritable coup de gueule qui vise aussi le fonctionnement du marketing en général. A mon avis, il manque encore au Marketing d’exprimer la richesse de son offre. Nous baignons tous dans un classicisme décourageant. Pas de concept nouveau, rien que du réchauffé ou du déjà vu. Il faut quand même reconnaître que quelques techniciens font de leur mieux pour faire avancer la profession, déplore-t-il, malheureusement impuissant face à cette situation. Toutes ses positions prises dans le cadre de l’association des professionnels du marketing au Cameroun n’ont pas changé grand-chose. Mais, JPT est loin de se décourager. Il a toujours des projets pleins-la tête. Chez TRADEX SA, il compte y mettre tout son avoir acquis à l’ESSTIC. En effet, JPT est diplômé en communication, option Publicité de la promotion 1994-1997. Avant de déposer ses valises à TRADEX en septembre 2007, JPT a travaillé respectivement comme Corporate Communication manager à AES Sonel (Août 2005-Sept 2007), consultant en communication à la Commission Technique de Privatisation et des Liquidations du Cameroun (CTPL) en mai 2000, chef du département Communication à International Media, Conseil and Services, IMCS, (octobre 2000-octobre 2001), Directeur général de GLOBOUR REGIE, (Septembre 1999 – Octobre 2000), Directeur Communication du Bureau pour la Promotion de l’Economie Sud Africaine en Afrique Centrale, BUPESAAC, (1997-1998), Responsable Marketing du Bureau Régional Afrique Centrale de Agence Panafricaine d’Information, PANAPRESS, (Mai 2002-septembre 2003), entre autres. C’est cette dernière position qui lui a permis à ce tennisman professionnel né le 04 août 1971 à Penja, d’imprimer ses marques au Cameroun. Penja, localité située dans le département du Moungo, avant Nkongsamba, est sa deuxième ville pratiquement. Quand il n’est pas en mission le week-end, il est dans cette localité où réside une partie des membres de sa famille.

Tennisman professionnel, JPT a un secret: Le travail
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Cameroun: Ouverture du procès SDF-Lozenou ce 23 juillet à Douala

Jean Paul Lozenou doit s’expliquer sur le défilé d’une centaine de jeunes sous les couleurs du Sdf le 20 mai alors que le parti boycottait le défilé

La première audience de cette affaire est annoncée pour ce jeudi, 23 juillet 2009 au tribunal de première instance de Bonanjo à Douala. Jean Paul Lozenou est poursuivi par le social democratic front pour déclarations mensongères. M. Lozenou doit s’expliquer sur le recrutement de près d’une centaine de jeunes qui ont défilé sous les couleurs du parti lors du défilé du 20 mai, date de la célébration de fête nationale du Cameroun, à la place de l’Udéac. Une initiative qui n’a pas manqué d’être suivie de quelques conséquences, à l’instar de cette citation directe devant le tribunal de première instance de Douala. Jean Paul Lozenou assure qu’il sera bel et bien présent à la barre pour justifier son acte, donc, pas question pour lui de prendre la poudre d’escampette. Il a d’ailleurs prédit le verdict de l’affaire avant même son démarrage. On ne me condamnera pas, assure-t-il dans les colonnes du quotidien privé La Nouvelle Expression de ce mercredi, 22 juillet 2009. Le 20 mai vers 07h30, il dit avoir décidé de mobiliser les jeunes pour le défilé. J’ai donné 4 000F CFA, contrairement à ce que les gens disent, je n’ai consulté personne. J’ai fais cela de moi-même, poursuit-il dans le même journal. Cette initiative selon lui, a été motivé par son désir de bannir les frustrations qu’il a trop longtemps ressenti au sein du parti leader de l’opposition du temps où il était encore à la tête de la mairie de Douala 2é. Selon l’ex maire, le SDF est un parti anti patriote, contrairement à lui qu’il estime être un véritable patriote.

Le SDF réagit
Dans les rangs du SDF, même si on ne délie pas les langues pour le moment, l’on semble en tout cas vexé par la démarche de M. Lozenou. Le parti assure que son action sera sanctionnée, car l’on ne saurait cautionner le fait que l’ancien militant qui a quitté le parti, se soit subitement décidé à mobiliser les jeunes pour aller défiler sous les couleurs de ce même parti, alors qu’il n’y milite plus. C’est ce qui a alors contraint le SDF à traîner Jean Paul Lozenou à la barre, apprend-on. Outre l’acte à problème, l’ex maire est également accusé d’avoir fait des déclarations mensongères, d’usurpation d’un titre, d’uniforme et de décoration.

Pour mémoire, le 20 mai, le social democratic front de John Fru Ndi avait décidé de boycotter le traditionnel défilé qui marque la célébration de la fête nationale, afin de protester contre la désignation des membres d’Elecam (Elections Cameroon). Mais à la grande surprise de tous, des jeunes étaient apparus sur le site du défilé à Douala, abhorrant les couleurs du parti et brandissant des banderoles qui indiquaient leur appartenance à la section de Wouri. Immédiatement, Jean Michel Nintcheu, le président régional du SDF du littoral avait réagi en martelant que les jeunes en questions ne sont pas les militants SDF mais du RDPC. Le but de la man uvre était de de faire croire que le SDF avait bel et bien pris part au défilé. Quoi qu’il en soit, on en saura plus au cours de l’audience qui s’ouvre ce jeudi, 23 juillet au TPI de Douala à Bonanjo.

John Fru Ndi, chairman du Sdf
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