Cameroun : les fidèles musulmans expliquent comment vivre le mois de Ramadan

Parés pour entamer le mois de Ramadan, les fidèles musulmans du Cameroun scrutent le ciel ce vendredi espérant apercevoir le croissant lunaire. Mais comment vivre le Ramadan ?

 

C’est le neuvième mois du calendrier musulman. Adoration, invocations, prière, pardon ou partage, sont des actions qui vont meubler la foi des fidèles durant ce mois dit béni. Selon la Commission nationale du Croissant lunaire, la communauté musulmane scrute le ciel ce vendredi soir  sur l’étendue du territoire national. « Si le croissant lunaire fait sa parution au Cameroun, demain samedi 02 avril sera in cha Allah, 1er jour de Ramadan ». Dans le cas contraire, le jeûne débutera le dimanche 03 avril 2022.

 Pour les musulmans, ce  mois est considéré comme le mois d’extrême adoration où les vœux sont exaucés. A la veille du début de cette période d’intense activité spirituelle qui dure environ 30 jours, de nombreux fidèles sont prêts sur les plans physiques : matériel, psychologique et surtout religieux.

« Je suis apte sur le plan mental à accueillir le mois de Ramadan. J’ai déjà mis en tête que le jeûne fait partie intégrante des actes d’adoration au même titre que la prière et le pèlerinage. Le matériel n’est pas à négliger. J’ai fait le marché nécessaire en achetant les aliments comme le lait, le sucre, l’huile, le riz », déclare Habiba, fidèle musulmane qui a déjà dressé la liste de ses résolutions. « Je prévois accentuer la lecture du Coran, faire la sadaka, partager avec les nécessiteux, multiplier les prières et les invocations », assure-t-elle.

Cette préparation matérielle ne compte que pour 20% pour Hamadou, un autre croyant musulman. Pour lui, 90% de la préparation reste spirituelle. Elle est centrée autour de l’examen de conscience, la réconciliation avec ses proches et connaissances, la paix avec Allah. Au-delà de de cette réconciliation, ce mois est l’occasion pour lui de se rapprocher de son créateur à travers quatre actions : « donner plus de temps à la lecture du saint Coran, multiplier les invocations, pratiquer le partage et beaucoup jeûner », précise-t-il.

De l’avis des croyants, ces différentes résolutions devraient aussi s’accompagner de l’abstinence de tout ce qui est mauvais conformément aux saintes écritures. Durant cette période considéré comme la meilleure pour revenir à Allah, le musulman devrait aussi passer beaucoup de temps à la mosquée. Cela lui permettra d’écouter les sermons, les prêches, et d’apprendre plus à propos l’Islam.

Plan triennal spécial Jeunes: la «carte jeune biométrique» entre en vigueur

Annoncée le 4 juillet dernier à Maroua par le ministre de la Jeunesse et de l’Education civique, Mounouna Foutsou, cette carte profitera aux jeunes inscrits à l’Observatoire national de la Jeunesse.

Ce mercredi 11 juillet 2018, le gouvernement procède, au lancement officiel de la « carte jeune biométrique ». En effet, cette cérémonie de lancement représente une phase importante, en ceci qu’elle offre la possibilité aux jeunes de bénéficier du financement que le président de la République, Paul Biya, a dégagé dans le cadre du Plan triennal d’urgence en faveur de la jeunesse camerounaise.

Ainsi, grâce à cette carte, les jeunes auront la possibilité d’avoir accès à des services préférentiels et à divers appuis sociaux de base, offerts par les différents acteurs publics et privés.

 

«Biya intime»: un pamphlet perfide

Par Marie-Claire Nnana

Pour son édition Afrique subsaharienne de cette semaine, l’hebdomadaire Jeune Afrique propose en cinq colonnes à la Une, un Biya intime de huit pages à la fois intéressant et curieux. Intéressant parce que s’inscrivant dans l’actualité politique de la commémoration de 34 ans d’accession au pouvoir du chef de l’Etat camerounais. Jeune Afrique ne fait d’ailleurs pas uvre originale dans cette initiative car d’autres médias, allumés par cet anniversaire ont entrepris quelques jours auparavant d’interroger cette longévité exceptionnelle, à travers des portraits de l’homme, des analyses, ou des tables rondes.

Au-delà de l’intérêt, cette logorrhée verbale inédite autour de l’intimité du président camerounais apparaît à tout le moins curieuse, par l’intention même. S’agit-il d’une enquête journalistique, dans les standards professionnels usuels, sur un homme d’Etat qui a marqué, et continue de marquer son pays et son époque ? Selon toute vraisemblance, c’est ce que notre confrère parisien croit proposer, car il affirme « vouloir percer le secret de ce président ». Soit. Mais dans ce cas-là, le lecteur s’attendrait à juste titre à plus d’équilibre dans le traitement des informations, plus de circonspection dans la validation des sources, plus de distance avec les poncifs éculés et la rumeur. Peut-être aussi plus d’humilité et moins de certitudes de la part de l’auteur. Ce qui n’est pas vraiment le cas.

A la base, il y a donc de toute évidence une terrible méprise. Ce dossier n’est ni une enquête, ni un portrait, mais un pamphlet perfide et torride d’autant plus mordant qu’il se présente comme une enquête. Sous couvert d’informations recueillies auprès de « proches », il ne nous fait grâce d’aucun préjugé : la fainéantise : ce président est « désespérant d’inactivité » ; le pays en pilotage automatique ; une épouse omnipotente, qui codirige, pour ainsi dire, le Cameroun. L’auteur de cette publication ne craint pas d’inscrire sa production dans le registre du ramassis de ragots : président radin, palais hanté, dédain des réunions de l’Union africaine.

Tout cela relève, évidemment, de l’affabulation. Une véritable enquête aurait sans aucun doute permis à notre confrère de nuancer certaines affirmations et d’en disqualifier de nombreuses autres. A titre d’exemple, en consultant le livre récemment paru d’un ancien secrétaire général de la présidence de la République, il aurait appris que le président Biya ne laisse aucun dossier dormir sur sa table. Par ailleurs, en échangeant avec certains Camerounais, y compris des responsables de l’opposition, il aurait entendu que Paul Biya prend régulièrement à sa charge, sur ses deniers personnels, un bon nombre de factures d’hôpital et d’obsèques de personnalités politiques, de la société civile, ou d’anciens dignitaires démunis.

En réalité, la question n’est même pas là. Si le parti pris du rédacteur est de jeter le discrédit, il le fera quels que soient les faits à sa connaissance. Ainsi, s’il avait appris que le chef de l’Etat se faisait distinguer par une distribution frénétique d’enveloppes aux visiteurs, il lui aurait certainement reproché une prodigalité outrancière sur le dos du contribuable.

Mais à la vérité, la plus grande preuve de malveillance de ces écrits sur Biya intime réside dans le manque d’élégance qui consiste à aborder des sujets que les journalistes éprouvent habituellement des scrupules à évoquer sur les hommes politiques : le physique, la santé, les enfants.

De quel intérêt journalistique sont les détails foisonnants livrés ici sur les ravages des années sur le physique, sur la vie des enfants du couple présidentiel abordée sous le seul prisme des polémiques et des réseaux sociaux, sans compter les insinuations sur la santé du prince, et celles sur son parcours de lycéen ? L’art de la malveillance consiste ici à égrener quelques informations neutres, pour les noyer ensuite dans un océan de rumeurs dégradantes. Si jamais l’auteur concède quelque qualité à l’objet de son étude, c’est pour mieux le broyer ensuite à travers des pseudos informations qui ont toutes, étrangement, un caractère sulfureux.

A cette allure, seuls les naïfs pourraient désormais croire que l’objet de ce dossier était de montrer aux lecteurs un président qu’ils ne connaissaient pas. En l’occurrence, nous n’avons rien appris que nous ne sachions déjà sur l’homme qui gouverne le pays depuis 34 ans, régulièrement réélu par les Camerounais sur la base d’un contrat de confiance. Nous avons en revanche compris que le véritable objectif du dossier était non pas de cerner l’intime, mais de jeter à la face du Cameroun et du monde des « affaires » et des « scandales » dans un but que nous n’essaierons même pas d’élucider.

Sans donner de leçon de journalisme à qui que ce soit, on peut penser que pour se mettre à l’abri des soupçons de partialité, notre confrère aurait pu, puisque ce portrait intime englobait aussi, manifestement, des affaires d’Etat, nous parler d’un sujet, le sujet-clé : les véritables ressorts de la longévité de Paul Biya au pouvoir. Qui croira sérieusement qu’il s’y maintient depuis 34 ans en étant paresseux, superstitieux, et coupé du reste de l’Afrique ? Autre suggestion : la botte secrète du président pour maintenir en équilibre et en paix un pays dont tous, ici et ailleurs, reconnaissent la complexité.

Ou, mieux encore, comment se comporte Paul Biya en commander-in-chief, lui qui a déclaré une guerre sans merci à Boko Haram. A-t-il une « situation room », comme Obama, et qui y a accès ? Prend-il les décisions stratégiques en solo, ou entouré de son état-major ?

Enfin, il nous semble que même si un journaliste basé à Paris croit, avec raison, connaître le Cameroun, il y a toujours un risque de voir fausser toute analyse et toute critique sur notre pays, si en observateur de bonne foi, il ne se pose pas cette vaste question : qu’y a-t-il entre Paul Biya et ce peuple camerounais, dont Jeune Afrique rappelle fort à propos qu’il est le seul en Afrique subsaharienne à avoir fait la guerre à l’ancienne puissance coloniale, la France ? Les seuls réseaux sociaux ne peuvent donner la mesure de la popularité d’un président.

En somme, ce « Biya intime » campe bien le prototype de « République bananière » sous les traits duquel les médias occidentaux peignent volontiers l’Afrique noire. Le Cameroun a certes ses tares, mais il n’en est pas une.

Le président de la République du Cameroun, Paul Biya.
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Les musulmans entament le jeûne du Ramadan jeudi

Les fidèles de la communauté musulmane du Cameroun et du monde entier entament dès ce 18 juin le jeûne du Ramadan. Prières, interdits et piété au menu

Les musulmans entament jeudi 18 juin 2015 le jeûne du Ramadan. Mardi, ils se sont assurés que le croissant lunaire qui marque le début d’un mois n’est pas apparu, «parce que nous étions au 26e jour du mois de Châbane. Selon les dires du prophète Muhammad, lorsque le croissant n’apparaît pas au 29e jour, alors on complète le mois à 30 jours», a expliqué un imam de Yaoundé.

Ainsi, les fidèles musulmans se préparent à débuter leur mois de pénitence demain jeudi. Au cours de cette période, il est question pour eux de se priver de nourriture dès le lever du soleil, jusqu’au coucher, d’éviter des paroles blâmables, la médisance, les injures, etc. Il est également interdit aux fidèles d’avoir des rapports charnels durant la journée de jeûne, ou de se livrer à des actes pouvant les entraîner à commettre des péchés.

D’après les fidèles musulmans, le Ramadan n’est pas seulement un mois d’interdits et de répréhension mais aussi une période pendant laquelle les actes d’adoration ont beaucoup de valeur. Ceci permettrait aux croyants d’atteindre la piété.

Ainsi, citant Allah, les imams recommandent aux fidèles de multiplier des invocations, de bonnes uvres à l’endroit des nécessiteux, des membres de la famille et du voisinage.


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Cameroun : Un Forum contre le chômage des jeunes à Douala

Le Gicam et l’Université de Douala ensembles pour mieux agir contre le chômage des diplômés de l’enseignement supérieur

Le GICAM et l’Université de Douala sont en croisade contre le chômage des jeunes. Ils expérimentent les 30 et 31 octobre 2013 un antidote au chômage des diplômés, à travers le Forum Université- Entreprise, dont l’objet consiste à mieux insérer les nouveaux diplômés universitaires dans le marché de l’emploi. Ce programme, d’après le président du Gicam, est « une manière de donner un contenu solide et durable au processus enclenché en 2010 par la charte de partenariat Université- Entreprise ». Et le chef des patrons camerounais d’ajouter : la tenue annuelle de l’Université du GICAM est venue consolider cette symbiose, en faisant naître une véritable dynamique entre le monde entrepreneurial et le milieu universitaire. Le forum Université-Entreprise se situe ainsi résolument dans cette nouvelle dynamique. La naissance du projet part du fait que le Cameroun connait une augmentation préoccupante du chômage des diplômés de l’enseignement supérieur, alors qu’au milieu des années quatre-vingts, ceux-ci étaient massivement recrutés dans la fonction publique, parce que l’État était alors considéré comme le moteur du développement économique et social. La mondialisation et la globalisation des économies ont changé la donne. Le libéralisme économique, qui est consubstantiel à cette réalité, a poussé l’État à se désengager des secteurs économiques et sociaux, au profit d’autres acteurs que sont le secteur privé et les organisations de la société civile, justifie le comité d’organisation du Forum Université- Entreprise.

La rencontre entre les chefs d’entreprises du secteur privé et les étudiants veut contribuer de façon concrète à l’émergence du Cameroun en 2035. Notre crédo au GICAM est de mobiliser tous les acteurs autour de l’accélération de la croissance. Cette croissance doit être forte, durable et inclusive pour générer des emplois de qualité, résorber le déficit social et engager une amélioration irréversible des conditions de vie de nos populations, renchérit André Fotso, le 8 octobre au cours d’un point de presse présentant l’évènement à l’immeuble siège de l’institution dont il a la forte charge. Le tissu économique camerounais est caractérisé par une prépondérance de petites et moyennes entreprises (PME) dont la plupart sont réfugiées dans l’informel, secteur dont le caractère erratique des performances ne peut soutenir les ambitieux objectifs du GICAM. En effet, le forum sera une occasion pour les diplômés des écoles camerounaises de prendre acte des réalités et des attentes des entreprises. Il sera également question de mettre en place une meilleure interrelation entre l’Université et l’Entreprise. Dieudonné Oyono, le Recteur de l’Université de Douala s’est dit prêt à intégrer des disciplines qui répondent aux besoins des entreprises dans l’enseignement supérieur afin de faciliter l’insertion des nouveaux diplômés dans le monde professionnel

Un Forum contre le chômage des jeunes sera orgainsé à Douala
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Cameroun: Trente jeunes aveugles formés à l’auto emploi

A la fin de la formation, chaque participant a reçu un don de 80 litres de miel destiné à la commercialisation, pour allier la théorie à la pratique

«Quel Cameroun pour les jeunes diplômés aveugles à l’horizon 2035: Enjeux, défis et perspectives » est le thème qui a réuni à Yaoundé il ya quelques jours au cours d’un séminaire, trente jeunes aveugles Camerounais, membres du comité national des jeunes non voyants du Cameroun (Conajac). Selon un constat de l’Association nationale des aveugles du Cameroun (Anac), et conformément à la loi de 90 portant sur la liberté des associations, la formation des jeunes leaders des mouvements des non voyants s’avère indispensable dans le contexte économique actuel, car d’après le constat de l’Anac, plusieurs Camerounais rêvent de devenir président d’une association même s’il n’ya pas de membres. Les grosses difficultés qui entravent la bonne marche de ces associations, même celles qui sont très bien structurées sont le manque de capacité et le non respect des canevas de rapport narratifs ou finaux.

Au regard de ce besoin, des jeunes aveugles venus des régions de l’Ouest, Centre et Littoral ont reçu des formations notamment sur la méthodologie de rédaction d’un rapport narratif à mi-parcours d’un projet ; le gestion des microprojets: économique, individuelle ou collective dans un environnement hostile aux aveugles, acteurs du développement ; la commercialisation du miel naturel, méthode d’embouteillage, achat en gros, système de stockage, recherche des points focaux de vente dans les grandes métropoles économiques et politiques du Cameroun. Au terme de la formation, chaque participant a bénéficié d’un bon de 80 litres de miel destiné bien évidemment à la vente pour allier la théorie acquise pendant la formation, à la pratique. Les jeunes bénéficiaires se sont dits satisfaits de ce coup de pouce, tout en promettant un meilleur rendement.

Au cours de ce même séminaire, il a aussi été rappelé que Monsieur Paul Tezanou, président national de l’ANAC, a été élu au prestigieux poste de Président de l’Union francophone des aveugles pour un mandat de quatre ans. Il est le tout premier africain à présider aux destinées de cette union depuis sa création en 1996.

Paul Tezanou et les jeunes participants
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Ramadan 2013: Le jeûne commence ce mercredi au Cameroun

L’annonce a été faite par Cheikh Ahmadou Banoulfe, le porte-parole de la commission du croissant lunaire du Cameroun

Les musulmans du Cameroun ont entamé ce mercredi 10 juillet aux premières heures de la matinée le mois de jeûne du ramadan, un des cinq piliers de la religion. La confirmation du début du jeûne a été faite par Cheikh Ahmadou Banoulfe, le porte-parole de la commission du croissant lunaire du Cameroun. C’est donc parti pour la période durant laquelle tout croyant doit vivre dans l’abstention. Il doit se purifier, contenir ses passions et ses désirs, et éviter tout ce qui peut blesser son prochain, a expliqué un fidèle à Yaoundé. Les fidèles musulmans vont observer ce jeûne, entre 5heures 30 et 18 heures35. Le mois du ramadan, basé sur le calendrier lunaire, dure entre 29 et 30 jours. La fête de l’aïd el-fitr 2013/1434, qui marque sa fin, devrait être célébrée cette année autour 8 août. Selon la tradition, c’est l’observation à l’ il nu de la nouvelle lune qui signale le début du mois. Comme le premier croissant n’est pas toujours visible partout et au même moment, il est souvent arrivé que le mois de ramadan commence ou se termine avec un jour d’intervalle suivant le lieu où l’on se trouve. Et au Cameroun, l’information du début a été confirmée pour ce mercredi 10 juillet 2013.

Vertus du jeûne
Les vertus du jeûne du ramadan sont immenses pour les musulmans. Au plan spirituel il permet à l’homme d’atteindre la piété. Il est aussi un moyen de purification du corps. Le fidèle qui jeûne avec foi et croyance est expié de ses fautes intérieures. Selon des sources bien introduites, le prophète Mohamed a dit dans l’un des versets du Cora’ an qu’il ya au paradis huit portes dont seuls les jeûneurs pénétreront la huitième. Le jeûne permet donc au croyant d’augmenter sa piété, de s’éloigner de l’enfer et d’obtenir une récompense incommensurable de la part d’Allah le miséricordieux. Au plan moral, le jeûne cultive chez l’homme des vertus telles que la patience et le pardon, l’endurance, le désintéressement, la transcendance, l’obéissance et la soumission. Le ramadan permet aussi à l’homme de dominer ses passions afin de faire triompher le spirituel sur le matériel. C’est aussi pendant la période du ramadan que le saint coran fut révélé au prophète Mohamed.

Vertus sociales
Mais au-delà du spirituel, le ramadan a des vertus considérables tant sur le plan social, physique et économique. Au plan social par exemple, le jeûne augmente la compassion du riche vis-à-vis du pauvre, car le mois du ramadan est aussi et surtout un mois de charité, d’entraide et de partage, de fraternité, d’unité, d’amour et d’égalité devant Dieu et devant la loi. C’est le mois où l’on partage avec autrui. Au plan physique et hygiénique, le jeûne du ramadan impose à l’homme une discipline alimentaire qui permet de respecter scrupuleusement les heures de repas. C’est la raison pour laquelle des experts soutiennent que le jeûne améliore considérablement la santé de l’homme. Sur le plan économique, le croyant évite ses dépenses superfétatoires et ses revenus augmentent. Cependant, il faudrait savoir comment rompre le jeûne chaque soir à la tombée de la nuit. Au lieu de commencer par la bouillie ou de l’eau, vaudrait mieux commencer par des sucres rapides comme des dattes avant d’entamer une alimentation solide et achever par une bonne réhydratation. S’il est donc un mois qui soit le plus favorable au musulman, c’est bel et bien le mois du ramadan.

Le jeûne du ramadan a débuté ce mercredi 10 juillet 2013
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Sammy Ndjock : Son heure aurait sonné

Titulaire à Antalyaspor, à 23 ans, ce nouveau candidat au poste de gardien de but des Lions a eu un parcours semé d’embûches

Convoqué pour la première fois en équipe fanion du Cameroun par Jean Paul Akono, en prélude aux matches a face à l’Ukraine, le 2 juin Kiev en amical, contre le Togo le 9 juin à Lomé et face à la RDC, le 9 juin à Kinshasa, Sammy Ndjock ne peut être qu’un gardien de but heureux. Lui qui a déjà connu beaucoup de galère sur sa trajectoire footballeur. Au Cameroun, mon oncle m’interdisait de jouer au football, il trouvait que c’était trop physique. C’est à Nantes, après mon arrivée en France à l’âge de huit ans que j’ai commencé à jouer, au quartier des Dervallières. Je jouais d’abord attaquant puis, un jour qu’on manquait de gardiens, je me suis mis dans les buts. J’ai été repéré FC Nantes, où je suis resté jusqu’à l’âge de 15 ans. J’ai ensuite passé six mois à Angers, puis je suis parti à Lille, où je suis resté de 2005 à 2009, indique t-il aujourd’hui.

Le départ de Claude Puel de Lille pour Lyon fut un moment douloureux dans sa vie. Dommage que Claude Puel soit parti l’année où je devais passer professionnel. Rudi Garcia est arrivé et m’a demandé de reprouver encore un an. Pourtant, j’avais battu tous les records, en jouant neuf matches de suite sans prendre de but et en étant finaliste du Championnat des réserves. On avait battu Bordeaux en demies, mais on perd contre Monaco en finale. C’était une grosse équipe monégasque, avec Nicolas Nkoulou, qui s’affirmait déjà, précise t-il sur le site footafrica365.com. En, 2009, ses performances avec la réserve de Lille n’ont pas échappé au sélectionneur de l’équipe junior du Cameroun qui le convoque pour disputer le tournoi de la Francophonie au Liban. Mais de cette première expérience internationale, il en garde un souvenir amer : J’avais un contrat de stagiaire pro, et je voulais passer professionnel, comme j’étais le troisième gardien du club (avec le numéro 33 que j’ai par la suite gardé, pour rappeler à Lille que je suis toujours là). On m’appelle pour les Jeux de la Francophonie, alors qu’il était prévu que je fasse la Coupe du monde U-20. Je rentre en retard, parce que la Fédération camerounaise ne voulait pas me payer mon billet retour. Je me suis fait licencier. Bonjour la galère.

Sammy Ndjock, la relève de gardiens de but au Cameroun
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Après six mois de misère à s’entrainer avec Carquefou en Division d’honneur (l’équivalent ailleurs de la septième division), il tombe sur deux agents de joueurs (Zafer Topdemir et Baghdad Sehla) qui vont changer sa vie. J’aurais pu signer quatre ans à Dijon ou à Brest. Mais j’ai choisi la Turquie. J’ai demandé un club moyen pour pouvoir progresser. J’ai été très bien accueilli. J’étais le premier jeune gardien étranger de mon âge à signer à Antalyaspor en Turquie. Ils m’ont fait faire cinq mois d’essai. J’ai signé deux jours avant mon premier match contre Trabzonspor. Les gardiens devant moi avaient 7, 8 ou 15 ans de plus. Depuis que j’ai pris la deuxième place, je ne l’ai plus quittée. Le gardien de but camerounais parle là de la saison 2011-2012. A force de patienter, il a va finir par chiper la première place lors de l’exercice 2012/2013. Pour cette saison qui s’achève, le natif de Yaoundé, né le 25 février 1990, a disputé 25 matches et contribué à maintenir son club parmi l’élite.

Très bon sur sa ligne, il est courtisé par la Turquie et le Qatar : le Qatar fait le forcing pour me naturaliser, avec une grosse somme à la clé. La Turquie aussi veut me naturaliser, clame t-il sa fanfaronnade. En bon patriote, il a toujours repoussé ces offres, en attendant l’appel du sélectionneur camerounais. L’heure de la reconnaissance nationale a enfin sonné. A Sammy Ndjock de savoir saisir sa chance.

Sammy Ndjock
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Ramadan 2012 au Cameroun: Célébration pour un islam de tolérance

Dans les différents points de prière, les guides spirituels ont dans l’ensemble eu un sermon invitant le musulman à conserver les valeurs de justice

Pour les milliers de musulmans du Cameroun, dimanche 19 août 2012 a été jour de fête de fin de Ramadan, période de la région islamique durant laquelle les fidèles se soumettent à des contraintes de jeûnes et de plus de prières. L’imam de la mosquée centrale de Yaoundé dans le quartier de Tsinga, la plus grande du pays, a rappelé le devoir de tolérance, de miséricorde et de pardon qu’impose l’Islam. « L’islam est aujourd’hui associé à de nombreux drames, or Dieu le très grand à travers les enseignements de ses prophètes, nous invite à être miséricordieux. Le jeûne qui s’achève doit vous permettre de poursuivre cette mission de paix et de miséricorde », a indiqué en substance le guide spirituel, venu spécialement d’Arabie Saoudite. Autre point de prière, message analogue, c’était dans le champ de prière de circonstance au quartier omnisport. « Durant le jeûne qui vient de s’achever vous avez développé plus d’actes de piété, ne les perdez pas. Continuez de respecter la parole du Dieu unique, parole de paix, de pardon et de tolérance », indiquera pour sa part le Modibo, dans son homélie. Le guide spirituel de l’esplanade de l’hôtel de ville est revenu sur le mérite du mois sacré qui vient de s’achever. « Aujourd’hui, si vous avez observé sincèrement le jeûne, Dieu le très grand vous a pardonné tous vos pêchés, à condition que vous n’y retombiez plus. De plus n’oubliez pas de vous livrer à des actes de jeûne supplémentaire, il y a là un grand bénéfice pour vous auprès de Dieu », a-t-il indiqué

Un message qui a été bien reçu par de nombreux fidèles. « Le Ramadan est fini c’est vrai, mais ce n’est pas la fin de l’adoration. Pour ma part je sais que je dois continuer de faire mes prières, de faire preuve de générosité envers le pauvre, et de craindre le Dieu tout puissant », explique Rahzak Abdoul, un jeune musulman venu pour la prière à Tsinga. Les femmes étaient aussi nombreuses dans les mosquées. « C’est en fait une recommandation du prophète Mahomet. La prière de fin de Ramadan est tellement importante que même les femmes qui sont dans une période de menstruation sont exceptionnellement autorisées à s’approcher des lieux de prières », explique El Hadj Abdallah, imam d’une petite mosquée dans le quartier Obili à Yaoundé. Chose rare pour être relevé, le jour de fin de ramadan chez les musulmans est tombé un dimanche, jour de messe pour les différentes communautés chrétiennes. Dans les rues de la capitale camerounaise, on pouvait ainsi voir marcher ensemble des adeptes du Christianisme et ceux de l’Islam, marcher tous à la recherche de la protection divine, signe de l’effectivité de la tolérance des religions au Cameroun. Les célébrations se sont achevées pour de nombreux musulmans dans les maisons où les réjouissances se sont poursuivies, autour d’un repas préparé selon les bourses des uns des autres. Les chrétiens n’étaient pas en reste. Invités de choix lors des célébrations religieuses, ils n’ont pas manqué cette occasion de plus de goûter au mouton ou à la sauce de b uf. Le prochain rendez-vous sera celui de la fête du mouton, dans un peu moins de trois mois.

Quelques scènes de prière, le 19 août 2012 au Cameroun
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Ramadan: Faut-il jeuner à tout prix?

Faut-il se résigner à rompre le jeûne ou résister à l’épreuve en cas de maladie pendant le ramadan? La question fait débat…

Faut-il se résigner à rompre le jeûne ou résister à l’épreuve en cas de maladie pendant le ramadan? La question fait débat, dans la mesure où certains malades refusent de prendre leurs médicaments.

Malgré la maladie, certains musulmans mettent un point d’honneur à bien faire leur ramadan. Dans les hôpitaux, les malades souhaitant jeûner sont ceux qui posent le plus de problèmes. « Il est assez difficile de leur faire cerner les dangers qu’ils encourent, car la plupart veulent vivre leur foi, et souffrent de ne pouvoir faire comme les autres musulmans », nous indique-t-on. Il arrive que malgré l’avis du médecin, ils jeûnent tout de même. Dans ce cas, ils ne prennent pas leurs comprimés, et refusent de s’alimenter, ce qui peut avoir des conséquences fâcheuses (complications, opérations…) sur leur état de santé.

Bras de fer entre médecins et malades
Selon les médecins, il existe différents types de malades, donc diverses approches. «Ceux qui souffrent de diabète ne jeûnent pas. Il arrive que des personnes diabétiques ne suivent pas nos consignes, et nous obligent à intervenir pour des cas d’hypoglycémie. De même, ceux devant subir une opération sont exemptés de ramadan. Les malades en réanimation et sous perfusion ne se posent pas la question, car ils sont pleinement conscients des dangers qu’ils encourent. Les personnes hospitalisées pour une jambe cassée, par exemple, peuvent jeûner, mais dans certaines conditions, et en prenant soin de ne pas oublier leurs médicaments à la fin de la journée».

Les malades qui jeûnent pendant le ramadan doivent consulter régulièrement leur médecin et respecter les posologies réadaptées et autres indications médicales. Généralement, la prise de comprimés est répartie à raison de deux heures d’intervalle, une fois l’heure de rompre passée. Cela se fait généralement en deux ou trois prises. Il est conseillé, de respecter les prescriptions du médecin, mais surtout de ne pas faire bombance, afin d’éviter tout risque de complications.

Selon le Coran…
Selon le Coran, il existe deux formes de malades: les malades passagers, et les malades incurables. «Si vous êtes malade durant la période du Ramadan, et que vous vous trouvez dans l’incapacité d’accomplir le troisième pilier de l’Islam, il vous est possible de ne pas jeûner, à condition de rattraper les jours manqués. Par contre, si vous êtes atteint d’une maladie incurable qui nécessite la mise à disposition de toutes vos forces, le Coran vous permet de ne pas jeûner. Vous devez, en revanche, assurer un repas par jour à des personnes nécessiteuses, en leur donnant l’équivalent du prix d’un repas», conseille un Imam.

Que dit exactement le Coran ? Sourate Al-Baqarah (La vache), verset 184 : «(…) Quiconque d’entre vous est malade ou en voyage, devra jeûner un nombre égal d’autres jours. Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter (qu’avec grande difficulté), il y a une compensation : nourrir un pauvre (…)». Selon le texte sacré, il n’y a donc aucun souci à se faire quand on rate une partie du ramadan, puisqu’on peut récupérer les jours perdus en jeûnant ultérieurement en conséquence. Les personnes étant dans l’incapacité de vivre pleinement leur foi y trouveront, non pas une disgrâce ou un remord coupable, mais une miséricorde supplémentaire.

Ramadan: Faut-il jeuner à tout prix?
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Ramadan: Les musulmans du Cameroun débutent le jeûne ce vendredi

La perception de la lune dans la région septentrionale du pays a été l’annonce du début effectif de cet acte de piété qui devra durer une trentaine de jours

Les musulmans du Cameroun ont entamé ce vendredi 20 juillet, très tôt le matin, le mois de jeûne du ramadan, un des cinq piliers de leur religion. L’information a été donnée hier par de nombreux médias, notamment officiels, qui annonçaient l’apparition de la lune dans la partie septentrionale du pays. C’est donc parti pour la période durant laquelle tout croyant doit vivre dans l’abstention. « Il doit se purifier, contenir ses passions et ses désirs, et éviter tout ce qui peut blesser son prochain », a expliqué l’imam d’une petite mosquée, au quartier Ngoa Ekele à Yaoundé la capitale du pays. Ils sont près de 4 millions de camerounais qui, appartenant à cette religion, vont observer ce jeûne, entre 5heures 30 et 18 heures35. Le mois du ramadan, basé sur le calendrier lunaire, dure entre 29 et 30 jours. La fête de l’aïd el-fitr, qui marque sa fin, devrait être célébrée entre le 17 ou le 18 août, après l’observation de la nouvelle lune. Selon la tradition, c’est l’observation à l’ il nu de la nouvelle lune qui signale le début du mois. Comme le premier croissant n’est pas toujours visible partout et au même moment, il est souvent arrivé que le mois de ramadan commence ou se termine avec un jour d’intervalle suivant le lieu où l’on se trouve. Ainsi, l’Arabie Saoudite, pays de référence du Cameroun, a annoncé le début du ramadan pour ce vendredi. Mais les autorités religieuses d’Oman ont décidé qu’il commencerait samedi, le croissant de lune n’ayant pas été observé dans ce vaste sultanat du sud-est de la péninsule arabique. Il y a quelques années, certains musulmans du Cameroun originaires d’autres pays, notamment d’Afrique de l’ouest, suivaient leur pays d’origine.

Désormais, le Conseil islamique prenant l’exemple sur d’autres pays laïcs, synchronise de manière à avoir une opération d’ensemble. A la grande mosquée de Tsinga, le grand Imam a invité les fidèles à faire vivre l’esprit d’un mois, que le Coran, le livre saint de l’Islam, considère comme étant empli de solidarité et de générosité. Il les a invité à « tendre la main aux plus démunis en apportant leur secours à ceux qui subissent partout dans le monde l’épreuve de la faim et de la soif au quotidien » Mais si le jeûne est observé de la même façon par les membres de la communauté, chaque groupe ethnique la vit différemment, notamment sur le plan alimentaire. Mais la période reste caractérisée par une forte consommation de sucre et de lait, aliments de base pour de nombreuses familles. Dans les quartiers à forte population musulmane comme la briqueterie à Yaoundé et les autres « quartiers haoussa » dans le Cameroun, les restaurants modifient les menus, les boutiques proposent des produits spéciaux Ramadan comme les dattes et le nombre de mendiants augmentent aux abords des mosquées. Lieu où plus qu’à l’ordinaire, les fidèles musulmans sont nombreux à se rendre pour y assister à des « Tarawhih », prières supplémentaires durant lesquelles ils doivent écouter l’imam récitant chaque soir de grandes parties du Coran.

Le jeûne du ramadan a débuté ce vendredi 20 juillet 2012
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Ramadan: Le Cameroun en fête

Ce mardi est férié sur toute l’étendue du territoire, afin de permettre aux musulmans de célébrer cette fête qui marque la fin du mois de jeûne

Des millions de musulmans camerounais célèbrent ce mardi 30 août 2011 l’Aïd-el-Fitr, la fête qui marque la fin du Ramadan, le mois sacré du jeûne et de réflexion spirituelle chez les musulmans. Tôt le matin, les fidèles des divers groupes et quartiers de la capitale camerounaise Yaoundé ont revêtu des costumes de fête afin de se rassembler en masse dans les mosquées pour écouter les prêches des imams. Les grandes mosquées des quartiers Tsinga et de la Briqueterie, mais aussi l’esplanade de l’hôtel de ville et du quartier Omnisport sont les principaux lieux de prière. Après, ce seront les agapes dans les familles. De nombreux non musulmans sont souvent invités à célébrer cette fête.

Durant le Ramadan, qui a lieu lors du neuvième mois lunaire du calendrier islamique, les musulmans camerounais et du monde entier se sont abstenus de manger, de boire, de fumer et d’avoir des relations sexuelles de l’aube au crépuscule. Cependant, les enfants, les personnes âgées et les malades ne sont pas obligés de jeûner. Le nombre de musulmans camerounais reste incertain. Mais avec les fidèles originaires des autres pays (Nigéria, Mali et Sénégal), on compte près de 7 millions de fidèles. Comme l’a noté l’année dernière l’imam Abdoul Karim de la mosquée du complexe islamique de Tsinga, la fin du Ramadan ne marque pas la fin de l’effort religieux. Pour capitaliser les bénéfices acquis lors du mois de sacrifice qu’ils viennent de vivre, les musulmans doivent faire en sorte de ne plus revenir sur les mauvais actes. Vous devez continuer à respecter la religion et observer la prière a suggéré le religieux.

Les musulmans du Cameroun célèbrent l’Aïd-el-Fitr, la fête qui marque la fin du Ramadan
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Religion: C’est parti pour les Journées Mondiales de la Jeunesse 2011

La 26ème édition des JMJ se tient du 16 au 21 août 2011 et est placée sous le thème: «Enracinés et fondés en Christ, affermis dans la foi»

Le Cameroun sera représenté
Un million de personnes au minimum sont arrivés et attendus dans la capitale espagnole. Qui pendant quelques jours, vibrera au son des concerts, prières, catéchèses et animations des jeunes. Plus d’une centaine de jeunes camerounais sur les deux milles inscrits iront à Madrid. Les conditions de participations se sont durcies depuis 2000. Cette année là, sur 260 jeunes retenus pour représenter le Cameroun à Rome, seulement 60 sont rentrés. Pour cette année, il y aura un match de bienfaisance qui aura lieu le 21 Août où le camerounais Thomas N’Kono prendra part. Ce match qui se disputera au stade de Vicente Calderon opposera les anciens joueurs espagnols contre une sélection de joueurs étrangers. Initié par la fondation Atletico de Madrid et le comité d’organisation des JMJ, la recette de cette rencontre sera réservée à un projet solidaire de la fondation. Les Journées Mondiales de la Jeunesse sont le plus grand rassemblement de jeunes au monde. Les JMJ sont d’abord un temps d’échange et de rencontre entre jeunes d’horizons divers, qui permet à chacun de « développer son propre dialogue avec le Christ ». Cette rencontre, essentielle, est au c ur de la JMJ : pendant trois jours, les jeunes sont appelés à vivre des temps de catéchèse et à participer au festival de la Jeunesse, qui est une expression culturelle, actuelle et dynamique de la foi. De plus, les jeunes sont invités à rencontrer les habitants du pays hôte lors des journées en diocèse, dans la semaine qui précède les JMJ. Les JMJ sont un pèlerinage de la foi : les jeunes quittent leur pays, leurs habitudes, pour prendre un temps de partage et de réflexion sur le sens de leur vie et leur relation avec Dieu. Elles culminent lors du rassemblement de tous les jeunes pour la veillée avec le Pape et la Messe finale, au cours de laquelle les jeunes sont envoyés dans le monde pour y partager les fruits de leur expérience. Le thème de cette année est tiré de l’épître de Paul aux Colossiens chapitre 2 verset 7.

Historique des JMJ
Les Journées Mondiales de la Jeunesse (« JMJ »), organisées par l’Église catholique depuis 1986 et ouvertes à tous, réunissent tous les deux ou trois ans les jeunes du monde entier dans une grande métropole, en présence du Pape. Jean-Paul II a toujours manifesté une attention particulière pour les jeunes, lui qui leur avait lancé au soir de son élection : « Vous êtes l’avenir du monde et l’espérance de l’Eglise ». En 1984, Jean-Paul II invitait les jeunes à se rassembler, à Rome, afin de célébrer un jubilé spécial pour la jeunesse. Ce premier rendez-vous rassembla près de 300 000 jeunes. A cette occasion, Jean-Paul II leur confia la Croix de l’Année Sainte. Celle-ci est aujourd’hui le symbole des JMJ et a parcouru tous les pays où elles ont été organisées. En 1985, déclarée année internationale de la jeunesse par l’ONU, 450 000 jeunes participent à un rassemblement sur le thème : « Soyez toujours prêts à rendre compte de votre espérance ». Le succès de ces deux grands rassemblements a encouragé Jean-Paul II à créer officiellement les JMJ. Le logo des JMJ 2011 a été par conçu José Gil-Nogués, graphiste espagnol qui a expliqué que le fond du dessin représentait des jeunes du monde entier qui s’unissent pour célébrer leur foi aux côtés du pape, au pied de la Croix, et forment la couronne de la Vierge d’Almudena, sainte patronne de Madrid. Sur la couronne, il a ajouté, le « M » de Marie se détache, qui est aussi l’initiale de Madrid, lieu de la rencontre. La Croix, signe du chrétien, préside la rencontre du pape avec les jeunes, qui rendent visible par leur témoignage le thème des JMJ.

La rencontre du pape avec les jeunes aura lieu le 20 août au soir
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Cameroun: Début du jeûne du mois de ramadan dimanche 31 juillet 2011

L’apparition du croissant lunaire dans l’extrême-Nord a donné le coup d’envoi du jeûne du mois de ramadan de l’an 1432 du calendrier musulman

Il est des évènements dont la réalisation ne dépend pas toujours de la volonté des hommes, mais d’un simple fait de la nature. C’est le cas par exemple du jeûne du ramadan chez les fidèles musulmans dont le début et la fin dépendent de l’apparition du croissant lunaire. Pour cette année 2011, la lune a été aperçue à Maroua et la tradition sera une fois encore respectée. Tout naturellement, les milliers de fidèles musulmans du Cameroun en général et de la partie septentrionale du pays en particulier vont prendre d’assaut les mosquées tous les jours pour suivre les prédications des Imams. Placé sous le sceau de la prière, de la maîtrise de soi, du partage, de la pénitence, de la réconciliation, de l’interdiction des rapports sexuels, de l’abstinence de manger et de boire avant le coucher du soleil, le ramadan qui est le 4e pilier de l’Islam donne souvent l’occasion aux imams d’axer leurs messages sur ces thèmes. Pour cela, ils indiqueront les voies et moyens pour y parvenir et surtout pour garder les bonnes habitudes acquises même après la fin du ramadan pour ne plus tomber dans le péché.

Un début de ramadan à plusieurs vitesses
Le moins que l’on puisse dire c’est que le début du jeûne se fait parfois à plusieurs vitesses. Cette année encore, beaucoup de fidèles ont raté le début du jeûne du moins de Ramadan. A la question de savoir si tous les musulmans ont effectivement commencé le jeûne ce dimanche, Hamidou Mana, un fidèle musulman de Ngaoundéré déclare que la nouvelle est tombée très tard dans la nuit. On se disait qu’on devait commencer le jeûne lundi. C’est pourquoi la première journée a été un peu surprise. Certains n’ont pas commencé le jeûne parce qu’ils ne savaient pas que la lune avait déjà été aperçue la veille dans l’extrême-Nord. Comme le veut la tradition musulmane, celui qui a vu le croissant lunaire a l’obligation de jeûner. Idem pour celui qui ne l’a pas vu mais qui a été informé par un musulman sain d’esprit. Il est donc interdit d’être en déphasage avec la masse des musulmans. Mais qu’à cela ne tienne, c’est ce lundi 1er août que le reste de la communauté musulmane est entrée de plain pied dans le carême. Une discordance qui créera forcément un décalage le jour de la fête de fin du jeûne.

Un ramadan apaisé par la météo
Selon la majorité des croyants rencontrés à la sortie des mosquées à la fin de ce premier jour de privation, les débuts ne sont pas faciles. A Ngaoundéré, certaines activités nécessitant des efforts physiques vont au ralenti. C’est le cas des restaurants qui perdent progressivement une part de leurs clients durant tout ce mois. Les cinq premiers jours sont très difficiles et ce n’est qu’après une semaine qu’on va s’y habituer. Pour l’instant on a encore beaucoup de tentation, mais on essaye aussi de faire des sacrifices pour pouvoir résister jusqu’à la fin, déclare Ousman, jeune musulman rencontré à l’esplanade de la grande mosquée de Ngaoundéré. Pour les plus âgés par contre, tout a bien commencé comme d’habitude et les conditions sont même meilleures depuis quelques années parce que le carême coïncide désormais avec la saison des pluies. Quand le ramadan tombait en saison sèche, on souffrait beaucoup avec la chaleur affirme un autre fidèle. Puissent ces conditions climatiques favorables être un atout et une motivation supplémentaire pour les pratiquants de cette religion!

Le mois de Jeûne du ramadan est aussi un mois de prière
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«Voici Comment vont Paul Biya et Le Cameroun». Par Dr Fall Aboubakar

Contrairement aux allégations allusives et profusément mensongères contenues dans Jeune Afrique qui vient de publier un dossier

Séditieux, « Comment va le Cameroun ? » Au c ur duquel il y est dressé un réquisitoire infamant contre le Président de la République, SEM Paul Biya, en sus d’un diagnostic provocateur sur le Cameroun, l’universitaire Fall Aboubakar, à l’instar de nombreux compatriotes offusqués, s’insurge contre la mauvaise foi des rédacteurs du pamphlet aux allures d’appels à sédition.

Dans son édition n°2614 du 13 au 19 février 2011, le panafricain Jeune Afrique basé Rue d’Auteuil à Paris consacre avec des desseins inavoués sa couverture et un épais dossier d’une huitaine de pages sur le pays du Président Paul Biya. Le Cameroun, non pas tel qu’il va en réalité, mais tel que le perçoivent les yeux vindicatifs des journalistes pyromanes que sont François Soudan et Alain Faujas. Chacun y tient son rôle dans leurs desseins conjugués d’incendier la « case » Cameroun. Le premier, le bûcher, le second, la futaille de carburant. Le résultat semble aussi incendiaire que leur attentat médiatique. Il s’agit, ni plus ni moins, d’une diatribe intentionnellement intitulée « Comment va le Cameroun ? » Le chapeau de la « Une » suffit à aiguiller les lecteurs dans un labyrinthe sinueux où l’angle et le but dudit dossier sont ostensiblement incommodants et nocifs : « A neuf mois de la présidentielle, le pays de Paul Biya peine à sortir de sa torpeur politique, économique et sociale. Enquête sur un lion endormi ». C’est tout dire. Le dossier de JA sur le Cameroun paraît à une date bien pensée, le jour anniversaire de Paul Biya. De plus, on est chronologiquement à une huitaine de mois de la Présidentielle brandie comme l’arme du chantage éditorial. Le magazine de la rue d’Auteuil a fait ses calculs, pour frapper quand ça fait mal. Mais mal lui en a pris. Le Cameroun entame lentement et sûrement sa marche vers l’émergence. À son rythme, celui qui sied à sa sociologie culturelle, bien que les rédacteurs de JA soient jalousement fripés par l’embellie qui se profile au Cameroun depuis le mémorable Cinquantenaire des armées du mois de décembre 2010 à Bamenda, jusqu’au mirifique Comice agropastoral d’Ebolowa pour lequel seuls les néophytes eurent un temps soit peu douté des capacités du Cameroun à tenir son pari. C’est comme ça le Cameroun : déroutant comme son Président, et imprévisible comme l’avenir… François Soudan qui a suffisamment épuisé son encre à écrire sur ce pays le sait mieux que quiconque. Mais la décence est un mot dont se passent volontiers de leur vocabulaire les âmes cupides. Des fois, l’argent inhibe la vertu. Le dossier sur le Cameroun est à classer dans le paradigme de la mauvaise foi, tant c’est précisément au moment où le Cameroun se place sur la piste de décollage, en route pour l’émergence et une croissance indéniable que deux professionnels de la manip choisissent de décréter que le pays somnole et fait du surplace. Pour le reste, tout est mis en uvre par Soudan et Faujas pour que le Cameroun aille mal. L’iconographie est autant expressive sur la « Une », qui exhibe un portrait peu reluisant du Président Paul Biya, qu’à l’intérieur où un florilège de photographies triées sur le volet de la nuisance, traduisent à la fois le délabrement pantois d’une jeunesse hébétée dans un chantier de misère, l’insécurité ambiante d’un Cameroun sans perspective, la désuétude des amphithéâtres dépeuplés, un chef de service de ministère qui se tourne les pouces, le dos tourné à son bureau, et le regard interrogatif qui scrute l’horizon d’incertitudes. Voilà le Cameroun que dépeignent les plumes de F. Soudan et A. Faujas. Une mise-en-scène soigneusement montée sur les tréteaux de l’indigence, l’essentiel étant que le fardeau des images conforte l’idée construite sur la mauvaise santé du Cameroun.

Du début à la fin des folios qui agrémentent ledit dossier, le Cameroun et son Chef d’Etat y sont constamment présentés sous des airs moribonds frisant le pessimisme, si ce n’est l’incertitude : un calendrier électoral relégué aux calendes grecques, un président de 78 ans époumoné, selon JA, par 28 ans de règne, mais assuré d’un énième septennat, et dont l’unique obstacle est sa santé, « Or, écrit François Soudan, de ce côté-là, tous ceux qui l’ont vu à la mi-janvier lors du comice agropastoral d’Ebolowa jouer les Jacques Chirac d’autrefois, en déambulant pendant des heures de stand en stand sous un soleil de plomb, au cul des vaches et au groin des porcs, peuvent en témoigner : le chef de l’Etat est en forme. (Sic)». Du bon sarcasme que retourne F. Soudan pour prédire les résultats de la Présidentielle viciée d’octobre 2011 perçue comme le couloir d’abattoir où se rue une opposition émiettée. En face, il y a le RDPC en rouleau compresseur qui ne veut rien laisser à la jeunesse. A côté, l’enfer ici, c’est désormais John Fru Ndi dont l’image s’est considérablement étiolée du fait de son goût subit pour les audiences présidentielles, une mauvaise fréquentation qui fait duchairman un figurant à la solde des postes ministériels. Face au désespoir que véhicule l’élection à venir, les collaborateurs de Béchir Ben Yahmed croient dur comme fer que l’autre adversaire du système est le taux d’abstention, tant le peuple ne croit plus, de leur avis vicié, au miracle électoral comme source d’alternance. Fort à propos, La Présidentielle de 2011 est sous hypothèque. La victoire annoncée de Paul Biya tétanise l’opposition. À condition qu’elle se tienne, cette élection. Soudan ponctue son propos en pensant que les dauphins plébiscités ou auto proclamés ne sont pas les seuls qui soient livrés à une infinie patience. Octobre 2011 sera torride. si le contexte camerounais ne vire pas au scénario à la mode, celui d’une contagion tunisienne ou égyptienne. Un pouvoir inamovible, de fortes inégalités sociales, une société civile sans syndicat, un pays sans classe moyenne, « ni jeunesse diplômée suffisamment développés, vigoureux et conscients pour transcender les clivages régionaux et communautaires. ce ne sont pas les sujets de mécontentement qui font défaut, ce sont les munitions (Sic) ».

La longévité est la volonté du peuple
Au total, l’article malveillant de Soudan a pour but de réveiller l’atonie de la jeunesse et l’indolence du peuple, « des élites adeptes du statut quo », et de les inciter à la Révolution, tant, le pays est un lion endormi qu’Alain Faujas décrit à son corps défendant comme une nation pourtant dotée d’un remarquable potentiel humain et naturel. 20 millions d’habitants, le grenier de l’Afrique centrale, des richesses minières et pétrolières. malgré ces richesses le pays fait du surplace, au moment où le monde entier connait un boom économique. A qui la faute si le fauve somnole ? À son Président. Ainsi tranchent les deux pyromanes d’Auteuil. Leurs spéculations sentencieuses s’emploient dans le reste du dossier, à extrapoler sur l’inertie ambiante, la mauvaise gouvernance, la corruption qui perdure, l’insécurité endémique, des transports lents et couteux. Des projets structurants comme mirage du Renouveau, pourquoi ne s’y être pas attelé plus tôt ? La faute au manque de vision et au conservatisme à outrance. Quid du venin des rédacteurs de JA, un mensonge qui n’émeut personne, pour qui est de bonne foi, et pour qui connaît les efforts consentis par le Chef de l’Etat, le gouvernement et son peuple pour vaincre la pauvreté et se mettre sur les rails de la croissance. En guise de rappel, est-il besoin de préciser et de rafraîchir la mémoire des rédacteurs de JA que le Président Paul Biya est l’artisan des projets cité dans les colonnes du même dossier ? Il s’agit sans exhaustivité, du long programme de gouvernance annoncé depuis novembre 1982 sous les précieux leitmotivs de « rigueur et moralisation », des thèmes anciens qui lui ont valu la tentative d’assassinat de 1983, et le putsch manqué de 1984, pour ne pas parler des coups de freins et d’une inertie entretenus par des opposants essaimés dans le sérail. La lutte contre la corruption ne date donc pas de l’Opération Epervier. Biya la mène depuis son accession à la Magistrature suprême, la CONAC, L’ANIF n’étant que des agrégats d’une longue croisade qui est loin d’être terminée. Au plan politique, la confusion contextuelle faite avec les pays arabes d’Afrique est loin d’être pertinente pour que les mêmes causes produisent les mêmes effets dominos. Toute comparaison ici, n’est pas raison. Les conservatismes politiques culturels et cultuels ne font pas partie du quotidien de la laïcité de l’Etat du Cameroun. Le pays a longtemps tourné la page du monolithisme, en proclamant sa rentrée dans le multipartisme, et en signant pareillement l’abolition de la loi d’exception à la date du 19 décembre 1990. La démocratie camerounaise est palpable et évidente. Plus de 200 partis politiques sont enregistrés au Minatd. Une dizaine parmi les plus représentatifs, a siégé à l’Assemblée nationale, une huitaine a participé aux gouvernements d’ouverture progressivement formés par le Président Paul Biya. Il n’existe plus de prisons politiques, les exils sont plus fantaisistes que réels. Y a-t-il meilleure preuve pour une démocratie d’apaisement, tant il est vrai que la longévité au pouvoir n’est pas synonyme de dictature. Un dictateur n’a pas besoin de passer trois ans au pouvoir pour asseoir la scélératesse et les crimes, tout comme on peut gouverner cent ans sans crimes odieux. Paul Biya gouverne le Cameroun par la volonté des suffrages universels. Qu’importe le temps, la volonté du peuple est l’expression de la démocratie. L’alternance en soit ne saurait être l’équivalent absolu de la vertu politique. F. Soudan et compagnie, le savent. La démocratie a aussi ses effets indésirables.La Cameroun croit à son émergence.

Au plan social, la liberté d’expression est une réalité camerounaise, autant que la liberté de la presse y est très avancée. Sinon, l’édition de JA incriminée, serait par exemple frappée de censure. Plus de 200 titres paraissent régulièrement au Cameroun, et des entreprises de presse se montent sur une simple déclaration de dépôt chez les gouverneurs de Région. La censure est depuis longtemps censurée. Et le président de la république est le personnage le plus invectivé par la presse. Plus d’une dizaine de télévisions et une centaine de radios privées constituent un univers médiatique solidement bâti par le Président Biya dont les encouragements pour les NTIC sont créateurs de la révolution cybernétique au Cameroun. Le pays possède un fort taux de pénétration Internet et la Fibre optique est en extension, pour ne pas dire le moins, en pleine expansion. La politique de l’emploi reste l’une des préoccupations majeures du gouvernement, et de son chef. A cet effet, le Président Paul Biya a annoncé lors de son discours du 10 février 2011 adressé à la jeunesse, le recrutement de 25.000 jeunes diplômés à la Fonction Publique pour l’année en cours, ainsi que la gratuité des soins du paludisme primaire. La prime de recherche a été améliorée dans les universités, ainsi que la prime d’excellence qui passe de 3 milliards à 3,9 milliards FCFA. Pour toutes ces attentions envers sa jeunesse, les étudiants multiplient des marches dans les rues de Yaoundé pour dire « Merci » au Chef de l’Etat qui vient également de créer l’Université de Bamenda et l’Ecole polytechnique d’Obala. Les secteurs énergétiques et miniers sont également prospères du fait de la politique gouvernementale qui n’en a pas fait un gâchis. Sur ce plan, le Cameroun a de quoi ravitailler des générations futures. Reste que les constructions des barrages hydroélectriques de Memve’ele, Mekin, et Lom Pangar additionnés aux trois barrages d’Edéa, Song-Loulou et Lagdo portent à six les potentialités énergétiques du Cameroun, et ses possibilités de booster le secteur industriel qui n’attend que d’être exploité à l’instar des importantes réserves de bauxite, d’or et de fer existant à Minim Martap, Bétaré Oya et Mbalam, en sus de l’usine à gaz naturel et du port en eau profonde en gestation à Kribi. Des projets d’exploitation existent dans ces domaines. La prospection pétrolière est encore en cours. Tout montre que le Cameroun n’est pas un « lion endormi », encore moins que le Président Paul Biya qui impulse toutes ces réalisations et tous projets structurants se tourne les pouces à Etoudi. Nous pouvons mettre au crédit du Chef de l’Etat, des actions inédites telles que l’emprunt obligataire international qui a permis au Cameroun, d’engranger pas moins de 200 milliards de FCFA en l’espace de deux semaines, pour enclencher une politique industrielle sérieuse. C’est un gage de confiance et de crédibilité internationale.

Le secteur primaire, on l’a vu à Ebolowa, n’est pas en reste dans les priorités du Chef de l’Etat, qui prêche lui-même par l’exemple. Ebolowa a été une précieuse occasion de démonstration de force de vitalité du monde rural. Le président Biya encourage sa mécanisation, gage de sa production intensive. Pour cela il a encouragé la mise sur pied d’une usine de montage des tracteurs et moissonneuses, d’une usine d’engrais, la recherche scientifique au profit du monde agricole. Les cinq heures passés dans les stands et aux bords des étangs sont autant de témoignages du primat accordé aux seigneurs de la terre. C’est encore la Présidence de la République qui a encouragé la réalisation de la politique « Zéro produit importé au Comice » mise en place par la COSAC. Ebolowa a émerveillé toute la sous-région CEMAC par le dynamisme, la diversité et l’existence d’une agriculture et d’un élevage à « large spectre » : produits de consommation courante ou produits de rentes, ovins, bovins.

Face à tout ce qui précède, alors, « Comment va le Cameroun ? » Il n’y a pas d’équivoque : Tout n’est pas parfait, mais le Cameroun se porte bien, et pourrait se porter mieux si notre paix sociale est préservée. La preuve de cette santé est traduite par la réussite de l’atteinte du Point d’achèvement de l’initiative PPTE, sous l’impulsion personnelle du Président Paul Biya, de l’arrangement à amiable du conflit frontalier avec le Nigéria sur la péninsule de Bakassi, and last but not the least, l’allant diplomatique du Cameroun et sa notoriété au plan international, toutes choses qui valent au Président Paul Biya de prendre la parole lors des grands forums mondiaux : Paris, Montreux, Copenhague, Tripoli, New-York.

Une de Jeune Afrique N°2614 du 13 au 19 février sur le Cameroun
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Emplois au Cameroun: Le gouvernement fixe des orientations pour les offres

Le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle a signé une note qui invite les acteurs des offres d’emplois à plus de transparence

Le gouvernement camerounais envisage de porter une attention plus grande à la gestion des offres d’emploi. Ces dernier temps, le ministre Zacharie Perevet en charge de l’emploi et de la formation professionnelle intervient dans les médias pour expliquer le sens d’une circulaire signée par lui en début d’année, relative à la gestion des recrutements dans les organisations présentes au Cameroun.

Il m’a été donné de constater que la plupart des chefs d’entreprises publiques ou privées, ainsi que les promoteurs des organismes de placement tant publics que privés ne publient pas à travers les canaux légaux de communication les informations relatives aux postes vacants au sein de leurs structures ou aux offres d’emploi dont ils sont connaissance.
Zacharie Perevet, ministre de l’emploi et de la formation professionnelle

Selon lui, cette absence de publication va à l’encontre de la prescription du président de la république, qui invite à gérer les recrutements sur la base de l’égalité des chances. La note ministérielle instruit ainsi aux personnes concernées à plus de transparence et d’objectivité dans les processus de recrutement. Dans le même temps il indique les offres devraient se faire dans des délais suffisants pour permettre un examen sérieux des dossiers, soit 45 jours au moins.

Je vous invite dorénavant à bien vouloir publier vos offres d’emplois à travers les canaux légaux de communications que sont la CRTV radio et télévision, Cameroon-tribune, et le cas échéant la presse écrite privée et audio visuelle pour une large diffusion.
Zacharie Perevet, ministre de l’emploi et de la formation professionnelle

Le népotisme et le clientélisme dans les recrutements des entreprises n’est pas une cause, mais un effet. Il résulte d’une conjonction de facteurs, dans lesquelles on retrouve la pauvreté, la pseudo solidarité africaine, qui veut que lorsqu’on a une position, on soit obligé d’abord d’aider les « siens ». L’exemple commence dans de nombreuses administrations publiques. Lorsqu’on entre dans un ministère, on peut aisément savoir de quelle partie du pays est originaire le ministre, rien qu’en regardant ses collaborateurs dont la présence dépend de lui. A Yaoundé où se trouvent la majorité des entreprises à capitaux publics, le clientélisme et le clanisme sont les plus répandus. On est rarement informé sur les offres d’emplois. L’autre facteur de mauvaise gestion des recrutements est parfois celui de l’incompétence ou l’ignorance des responsables des ressources humaines. Les personnes qui en ont la responsabilité n’intègrent pas parfois que leurs actions doivent intervenir dans le cadre d’une stratégie d’ensemble avec pour objectif la croissance et la création des richesses. Du coup on recrute très facilement un membre de la famille ou du clan ou même du groupe spirituel pour des raisons très subjectives. Certaines autres entreprises suivent au moins la démarche logique et légale, mais en amont, elles pipent les dés. Leurs proches sont toujours favorisés. La structure des employeurs camerounais est de plusieurs ordres. Il y a les entreprises étrangères, ensuite l’Etat (public et parapublic) et enfin les entreprises familiales. Le ministre Perevet aura donc fort à faire car le recrutement au Cameroun est aussi un instrument politique très puissant.

Zacharie Perevet, ministre camerounais de l’emploi et de la formation professionnelle
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Chômage des jeunes: Les solutions de Paul Biya diversement appréciées

Le président a invité les jeunes à s’intéresser à l’agriculture, et promis la création de 25 000 emplois

25 000 recrutements envisagés dans la fonction publique en 2011
Le discours du président Biya du Cameroun à la jeunesse continue d’animer les discussions. Un des points les plus discutés de son allocution reste celui de ses solutions face au problème du chômage. Une situation qui frappe de nombreux jeunes camerounais. Trois axes de solutions ont été présentés aux jeunes. Le premier axe concerne l’agriculture. Si notre agriculture se révèle capable de faire ce bond en avant, elle offrira une gamme importante d’emplois, allant des plus simples aux plus qualifiés. C’est la raison pour laquelle j’engage nos jeunes à ne pas se détourner du travail de la terre qui est garant de stabilité et d’épanouissement a-t-il dit. Il a ensuite annoncé l’engament des projets structurants, comme étant aussi une des solutions pour le recrutement de nombreux jeunes. Il a fait une annonce sur des recrutements directs cette année, dans la fonction publique. L’entrée en activité des grands projets structurants évoqués plus haut va générer de nombreux emplois. En attendant, j’ai instruit le Premier Ministre de procéder, cette année, à un recrutement spécial, dans la Fonction publique, de 25 000 jeunes diplômés a déclaré Paul Biya. Une annonce reprise par de nombreux médias publics qui en font un des points majeurs de la déclaration du président de la république. Selon de nombreux commentateurs proches du pouvoir, cela marque la preuve incontestable de l’intérêt du président de la république pour sa jeunesse. De nombreux observateurs restent cependant sceptiques sur cette annonce, et se montrent critiques. L’expérience des discours passés semble leur donner raison.

La politique du recrutement devra être indiquée pour éviter les dérives
En 2009, le président de la république avait annoncé la mise sur pied imminente d’un plan d’action pour l’emploi des jeunes, financé à hauteur de 160 milliards de FCFA. La structure était supposée débuter dans son fonctionnement la même année. 2 ans après, aucun bilan de mi-parcours n’est disponible. Sur l’ensemble des solutions proposées par le président Biya, il y a de manière évidente de réelles limites. 25 000 jeunes diplômés peuvent effectivement être recrutés, mais la portée réelle d’une telle action ne peut se mesurer que si on possède au final les chiffres réels de la fonction publique. Des chiffres qui présenteraient clairement les départs à la retraite, les invalidités, les doubles emplois et autres causes de sureffectifs. Si ces recrutements venaient à compenser ces situations, ce ne serait ni une action pertinente, ni exceptionnelle, parce qu’il n’y aura pas à proprement parler de création de richesse supplémentaire. Enfin, la catégorie de jeunes diplômés concernés n’a pas été spécifiée et fera l’objet à coup sûr de manipulations. Les autres secteurs évoqués par le président Biya comme générateurs d’emploi à moyen terme sont aussi très nuancés. Certes l’agriculture et l’ensemble des projets structurants sont fondamentalement créateurs d’emploi. Mais compte tenu de la réalité camerounaise, tout devient relatif. Si on prend l’exemple des projets structurants, déjà pour un bon nombre d’entre eux les dates de démarrage ne sont pas connues, on ne remarque pas une effervescence particulière d’embauche autour de ces projets et le système d’attribution des marchés aux PME associées reste très opaque. La stratégie d’emploi et de croissance tel qu’inscrit dans le DSCE, document cadre de l’économie camerounaise, prévoit des solutions dans un contexte de croissance portée à 5% pour la période 2010-2015. Or malgré la reprise le Cameroun atteindra difficilement les 3,8% de croissance escompté cette année.

Paul Biya a promis le recrutement de 25 000 jeunes en 2011 au Cameroun
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Beauté: Baran Agang Olive, 20 ans, est la Miss jeunes Cameroun 2011

Elle a accepté de nous parler de sa participation à cette compétition et aussi de ses ambitions

Vous avez été élue Miss jeune 2011 le 11 février dernier, quel a été votre sentiment lorsqu’on a prononcé votre numéro comme étant celui de la gagnante ?
Lorsqu’on a prononcé mon numéro j’étais très surprise, parce qu’il faut avouer que la concurrence était rude. Le jury je l’imagine a eu beaucoup de difficultés à se prononcer, parce qu’après bien évidement il y a eu beaucoup d’avis divergents, et donc vous voyez je ne peux être qu’heureuse parce que cela n’aura pas été facile. J’ai d’ailleurs un peu pleuré, j’avais du mal à contenir ma joie.

Qu’est ce qui selon vous, a fait pencher la décision du jury en votre faveur ?
Je dirai que l’aspect de moi qui m’a démarqué des autres c’est que je suis restée naturelle. Les autres je me l’imagine un peu était très concentrées ce qui pouvait les crisper alors que moi je suis restée moi-même et je pense que cela a dû marquer le jury. Dans ma tête effectivement je n’étais pas venue pour gagner à tout prix mais d’abord et avant tout pour me faire le plaisir d’une aventure différente. Je pense donc cela a dû plaire au jury d’avoir une candidate comme moi qui ne se prenait pas la tête, après il faut dire qu’il est souverain et que cela reste difficile à expliquer.

Est ce que vous aviez déjà une expérience de ce genre d’évènement, concours de beauté ou défilé de mode ?
Oui j’ai débuté il y a quelque peu avec l’association Frankie Créa, j’ai fait quelques défilés pour eux cela fait moins d’un mois. C’est par la suite que je me suis intéressée au concours de beauté Miss jeune Cameroun, j’ai pu être sélectionnée parmi les 24 finalistes et puis voila au final j’ai été élue.

Un mot sur vous pour nos lecteurs.
Je suis étudiante à l’école supérieure de sciences de gestion des entreprises à Yaoundé. Je suis âgée de 20 ans, je suis une fille assez simple et plutôt agréable à vivre, j’aime faire régner la bonne humeur, je ne me prends pas trop la tête. Malheureusement, je n’ai pas de petit ami alors qu’on fête les amoureux.

Quelque chose a changé ? Ou rien du tout ?
Je n’ai pas changé; c’est juste que je porte aujourd’hui un titre, mais je reconnais que le regard des gens a changé. On me reparle de ce concours et bien sûr cela fait énormément plaisir ; mais en même temps cela m’inquiète un peu. Je crains aussi les situations où je pourrais attirer de mauvaises intentions.

Quel est votre avis sur l’organisation du concours ?
C’est vrai que pour les concours de beauté, il y a toujours des histoires pas très positives, parce que sans doute ceux qui sont entrés les premiers dans l’organisation ont été convaincus de gestion peu transparente ou pas claire. Je n’en sais rien, mais pour ce qui est de l’organisation du concours auquel j’ai participé, je suis assez satisfaite de la manière dont les choses ont été faites. Le concours miss jeune Cameroun me semble géré par des gens honnêtes, qui savent ce qu’ils font, et où ils vont. Tout au long du concours j’ai relevé que leur souci était de mettre constamment la jeune fille camerounaise en avant. A aucun moment je n’ai eu l’impression que ce sont plus leurs intérêts qu’ils poursuivaient. Il ne m’a pas semblé qu’ils voulaient nous exploiter ; ou bien pour les autres, profiter de la circonstance pour nous faire des avances je trouve à mon niveau qu’ils ont été corrects.

Qu’avez-vous gagné finalement en participant à ce concours ?
La première chose que je pense avoir reçu c’est une assurance et une confiance en moi encore plus grande. De nature je suis assez discrète. Parler devant des gens et même marcher devant le public n’étaient pas facile pour moi jusqu’ici. Mais là je surmonte déjà bien cette difficulté. C’était la première fois que je participais à ce type de concours. Il est vrai que déjà comme mannequin, j’assistais à de nombreux défilés ; mais jamais je n’avais été obligée de sourire devant les gens, marcher devant eux sachant qu’ils me regardaient. Donc j’ai dû surmonter cela et c’est un grand apport pour moi. Ensuite, l’ambiance dans les vestiaires était bonne. Avec les autres candidates il y a un esprit de groupe qui est né et qui m’a beaucoup touché. Je garde un bon souvenir de toutes les autres filles, on s’est soutenues mutuellement et c’était bien. Et évidemment, il y’a eu des cadeaux matériels promis.

A quoi vous servira cette couronne? C’est quoi votre plan d’action?
Je me suis proposée de mener mon action sur le terrain de la lutte contre la corruption. A propos de la corruption je réalise qu’elle est devenue un fléau pour toutes les tranches d’âge et donc les jeunes aussi. Donc en ma qualité de miss jeune cameroun je pense que mon principal défi sera de sensibiliser les jeunes sur la question de la corruption. Je souhaite donc profiter de mon nouveau statut pour influencer les jeunes à avoir à l’esprit qu’ils ne doivent pas ériger la corruption en règle.

Comment comptez vous vous y prendre pour faire comprendre aux jeunes votre message?
D’emblée, je ne peux rien faire en dehors du cadre de l’association dont je suis un membre. Là nous sommes en train de travailler sur la question de façon plus pragmatique. Et c’est avec eux que je vais arrêter notre plan d’action. Nous espérons que nos sponsors qui nous ont soutenus jusqu’ici, continuerons à nous soutenir sur ce deuxième volet. Mais effectivement au-delà de cet accompagnement, je pense qu’il est important de parler aux jeunes. Je crois que mieux et plus on informe, et plus on a des chances que le message passe. Maintenant on va structurer tout cela et on le mettra en forme avec l’association pour une action plus efficace.

Un mot pour terminer
Je vais remercier une fois encore l’équipe des organisateurs de ce concours de l’opportunité qu’ils m’ont offerte et surtout des moments que j’ai vécus et aux jeunes comme moi je dirais il faut qu’on se prenne en main, c’est difficile, c’est vrai mais il faut d’abord faire le tour de notre part de responsabilité avant de voir ce que les autres doivent faire pour nous.

Ramadan: Les musulmans du Cameroun en célébration

Plusieurs fidèles ont participé à la traditionnelle prière, les imams eux encouragent l’esprit de tolérance qui règne

De millions de fidèles pour la prière de rupture de jeûne
Des millions de musulmans camerounais ont célébré l’Aïd-el-Fitr ce vendredi 10 septembre 2010, la fête qui marque la fin du Ramadan, le mois sacré du jeûne et de réflexion spirituelle chez les musulmans. Tôt le matin, les fidèles des divers groupes et quartiers de la capitale camerounaise Yaoundé ont revêtu des costumes de fête et se sont rassemblés en masse dans les mosquées pour écouter les prêches des imams. Les grandes mosquées des quartiers Tsinga et de la Briqueterie, mais aussi l’esplanade de l’hôtel de ville et du quartier Omnisport étaient prises d’assaut. Durant le Ramadan, qui a lieu lors du neuvième mois lunaire du calendrier islamique, les musulmans camerounais et du monde entier se sont abstenus de manger, de boire, de fumer et d’avoir des relations sexuelles de l’aube au crépuscule. Cependant, les enfants, les personnes âgées et les malades ne sont pas obligés de jeûner. Le nombre de musulmans camerounais reste incertain. Mais avec les fidèles originaires des autres pays (Nigéria, Mali et Sénégal), on compte près de 7 millions de fidèles. L’imam Abdoul Karim de la mosquée du complexe islamique de Tsinga a insisté sur le fait que la fin du Ramadan ne marque pas la fin de l’effort religieux. Pour capitaliser les bénéfices acquis lors du mois de sacrifice qu’ils viennent de vivre, les musulmans doivent faire en sorte de ne plus revenir sur les mauvais actes. Vous devez continuer à respecter la religion et observer la prière a suggéré le religieux.

Les imams ont encouragé l’esprit de tolérance qui règne au Cameroun
Cette année encore, la fin du ramadan est un ouf de soulagement pour les ménages. Sur le marché des vivres, des hausses de prix du sucre, du riz, des céréales, des fruits et des légumes allant jusqu’à 30% selon les endroits et davantage pour la viande ont été rapportées par les médias et les consommateurs. L’obligation d’organiser les repas quotidien de rupture de jeûne a contraint de nombreuses familles à s’endetter pour affronter cette situation couplée à celle de rentrée scolaire. Dans les familles où les deux parents travaillent, on se partage les endettements. Moi, je prends des petites sommes d’argent pour pouvoir les rembourser rapidement. Cette année, je me suis occupée des frais scolaires des enfants et mon mari s’est occupé du reste, affirme Zakiatou, une infirmière de Yaoundé. Les caravanes de lutte contre la vie chère du ministère du commerce sont arrivées trop tard, de nombreuses dépenses avaient déjà été effectuées. Du coup, les fêtes d’après prières sont assez simples et dans certains cas les familles se regroupent pour faire des économies. Cette célébration de la fête du ramadan au Cameroun se passe en marge de l’actualité internationale. Partout dans le pays, les imams ont prescrit la tolérance sans vraiment indiquer le conflit qui oppose au sein de la communauté internationale, les musulmans extrémistes et l’Amérique. Alors que les mises en garde se multiplient dans le monde, le pasteur américain Terry Jones, chef d’un groupuscule religieux de l’Etat de Floride aux Etats-Unis d’Amérique, a continué de souffler le chaud et le froid. Il a indiqué jeudi renoncer à son idée de brûler des exemplaires du Coran, le livre sacré des musulmans avant de menacer de mettre finalement son projet à exécution.

Des fidèles au champ de prière et l’imam de la mosquée de la Briqueterie à Yaoundé
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Cameroun: Les pluies annoncent un ramadan doux

La baisse des températures provoquée par les pluies rendent le jeûne moins difficile

Il est des évènements dont la réalisation ne dépend pas toujours de la volonté des hommes, mais d’un simple fait de la nature. C’est le cas par exemple du jeûne du ramadan chez les fidèles musulmans dont le début et la fin dépend de l’apparition du croissant lunaire. Pour cette année 2010, la lune a été aperçue à Garoua et la tradition a une fois encore été respectée. Tout naturellement, les milliers de fidèles musulmans de Ngaoundéré ont pris d’assaut la grande mosquée pour suivre la prédication de l’Imam Mahmoud Ali. Réconciliation, interdiction des rapports sexuels, abstinence de manger et de boire avant le coucher du soleil ont constitué l’essentiel de son message. Pour cela, il a indiqué les voies et moyens pour y parvenir et surtout pour garder les bonnes habitudes acquises même après la fin du ramadan pour ne plus tomber dans le péché.

L’on peut juste remarquer que le début du jeûne se fait parfois à plusieurs vitesses. A la question de savoir si tous les musulmans ont effectivement commencé le jeûne ce mercredi, Yaya Bachirou déclare que certains n’ont pas commencé le jeûne parce qu’ils disent qu’ils n’ont pas encore vu la lune. Vous savez qu’il y a des personnes compliquées et même si on leur dit que la lune a été aperçue à Garoua, ils préfèrent la voir eux-mêmes avant de commencer le jeûne. Une discordance qui créera un décalage le jour de la fête de fin du jeûne. Moi j’étais sûr et certain que le jeûne allait commencer ce mercredi et effectivement le Lamido qui est notre chef traditionnel et le guide spirituel de la communauté musulmane a confirmé l’apparition de la lune, affirme Baba Haman Yadji un fidèle.

Selon la majorité des croyants rencontrés à la sortie des mosquées ce premier jour de privation, les débuts ne sont pas faciles. A Ngaoundéré, certaines activités nécessitant des efforts physiques vont au ralenti. C’est le cas des restaurants qui perdent progressivement une part de leurs clients durant tout ce mois. Les cinq premiers jours sont très difficiles et ce n’est qu’après une semaine qu’on va s’y habituer. Pour l’instant on a encore beaucoup de tentation, mais on essaye aussi de faire des sacrifices pour pouvoir résister jusqu’à la fin, déclare Ousman, jeune musulman rencontré à l’esplanade de la grande mosquée de Ngaoundéré. Pour les plus âgés par contre, tout a bien commencé comme d’habitude et les conditions sont même meilleures depuis l’année dernière parce que le carême coïncide désormais avec la saison des pluies. Quand le ramadan tombait en saison sèche, on souffrait beaucoup avec la chaleur affirme un autre fidèle. Puissent ces conditions climatiques favorables être un atout et une motivation supplémentaire pour les pratiquants de cette religion!

Mosquée de Ngaoundéré à l’heure de la prière
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Cameroun: Début ce jour du jeûne du mois de ramadan

Mois d’abstinence, le mois de ramadan est aussi un mois de tolérance de piété et d’adoration de Dieu

S’abstenir des dérives et adorer Dieu
Le jeûne du mois de ramadan a débuté ce mercredi dès l’aube au Cameroun, comme dans de nombreux autres pays dans le monde. La confirmation en a été faite par la commission du croissant lunaire mardi dans la soirée, dans un communiqué diffusé à la radio nationale. La date du mercredi 11 août a été déterminée en fonction de la confirmation de la vision lunaire. Durant les trente prochains jours, les musulmans ayant atteint la puberté et jouissant de leurs facultés mentales et d’une santé normale, ne pourront ni manger, ni boire, ni fumer, ni avoir de relations sexuelles entre le lever et le coucher du soleil. Mais bien plus que le fait de se priver de nourriture et de boisson durant les journées de ce mois, le jeûne du ramadan a une signification plus profonde chez les musulmans pieux, il est un acte d’adoration profonde des hommes envers leur Dieu. Selon des théologiens de l’islam, le jeûne ne débute pas ou n’est pas une spécifié de l’ère musulmane. Il est difficile de savoir qui le premier a débuté le jeûne depuis l’apparition de l’homme sur terre, mais le jeûne a toujours été prescrit comme un acte d’adoration suprême et les musulmans le considèrent comme tel. Le jeûne est destiné à être un acte exigeant de foi personnelle et profonde dans lequel les musulmans recherchent une prise de conscience accrue de leur proximité avec Allah.

Des circonstances particulières autorisent parfois à ne pas jeûner
Bien qu’il soit d’ordre divin, le jeûne du mois de ramadan se caractérise par un certain nombre de dérogations, qui se justifient par la souplesse de la religion. L’acte de jeûne est censé éloigner le croyant des activités quotidiennes, son but étant de nettoyer son âme intérieure et de la libérer de tout mal. Il permet aussi aux musulmans de pratiquer l’autodiscipline, le contrôle de soi, le sacrifice et l’empathie pour ceux qui sont moins fortunés, encourageant ainsi des actions de générosité et de charité. Toutefois, un certain niveau de maîtrise de soi peut être perdu par ceux qui souffrent de troubles de l’alimentation. Les personnes âgées, les malades chroniques ainsi que les malades mentaux sont exemptés de jeûne, bien que les deux premiers groupes doivent chercher à nourrir les pauvres en remplacement de leur jeûne manqué. Sont également exemptées les femmes enceintes, les femmes en période de menstruation et les femmes allaitant leurs nouveau-nés. Une différence d’opinion existe cependant parmi les théologiens de l’islam, quant à savoir si dans le cas de ces femmes, elles se doivent de rattraper les jours manqués à une date ultérieure, ou nourrir les populations pauvres en guise de remplacement. Alors que le jeûne n’est pas considéré comme obligatoire dans l’enfance, de nombreux jeunes s’efforcent de jeûner le plus grand nombre de jours possibles en guise de préparation pour leur pratique future. Sont exemptés enfin les voyageurs, mais ils doivent rattraper les jours qui leur manquent. Une personne peut rompre le jeûne par inadvertance, en raison d’un oubli. Dans un tel cas, elle doit régurgiter la nourriture consommée ou cesser immédiatement l’activité proscrite. Cela peut généralement se produire dans les premiers jours du jeûne car la personne pourrait ne pas être encore acclimatée à celui-ci.


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Les étapes importantes du mois
En plus du jeûne, les musulmans sont encouragés à lire la totalité du Coran. Certains procèdent à la récitation, par le biais de prières spéciales appelées Tarawih, qui sont effectuées dans les mosquées chaque soir, au cours desquelles une partie du texte est récité. Par conséquent, la récitation de la totalité du livre est généralement achevée à la fin du mois. Le ramadan est aussi une période où les musulmans ralentissent le rythme des affaires du quotidien et se concentrent sur l’autocritique, la purification spirituelle et l’illumination, établissant un lien entre eux et Dieu, par la prière, la supplication, la charité, les bonnes actions, la gentillesse et l’entraide. Comme il s’agit d’un mois de don et de partage, les musulmans préparent des aliments particuliers et achètent des cadeaux pour leur famille et leurs amis, pour les pauvres et les nécessiteux qui ne peuvent pas se le permettre ; cela peut inclure l’achat de nouveaux vêtements, de chaussures ou d’autres articles. Il existe aussi un aspect social impliquant l’invitation faite pour le repas clôturant le jeûne journalier. Un des moments importants de ce mois est la nuit du Laylat al-Qadr (Nuit du destin), considérée comme la nuit la plus sainte de l’année, qui est une commémoration observée au cours de l’un des dix derniers jours impairs du mois. Sur la base du Coran, les musulmans croient que cette nuit est « meilleure que mille mois » de prières, de bonnes actions et d’invocation: prier tout au long de cette nuit est ainsi autant récompensé que prier durant mille mois. De nombreux musulmans passent donc la nuit entière à prier, notamment durant les dix derniers jours. Le mois se termine par une fête, l’Aïd al Fitr, qui dure trois jours et clôture un mois de jeûne et d’abstention. Le ramadan est l’un des cinq piliers de l’islam, avec la croyance en un Dieu unique, la prière, l’aumône et le pèlerinage à la Mecque.

Prières et jeûne au programme de ce mois de ramadan
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Sida : Les mauvais points de la maladie au Cameroun

Alors qu’on enregistre à l’échelle mondiale un recul global du taux de prévalence chez les jeunes, au Cameroun la situation de cette couche de la population préoccupe

Les bonne performance de l’Afrique subsaharienne
De manière globale, l’épidémie de sida continue de reculer en Afrique. Cette année c’est la tranche des 15-24 ans qui a une fois encore bénéficié de cette baisse dans de nombreux pays notamment grâce à une utilisation accrue du préservatif. L’annonce a été faite ce mardi 14 juillet 2010 par l’ONUSIDA, la structure des nations unies en charge de la lutte contre le SIDA. Cette information intervient à la veille de la 18e conférence internationale sur le sida qui se déroulera du 18 au 23 juillet 2010 à Vienne en Autriche. Les résultats de l’enquête menée par cette institution, montrent que la prévalence du VIH a baissé de 25%, parmi les jeunes. Un constat effectué parmi les quinze pays les plus durement touchés par cette maladie. Ce chiffre est très encourageant, lorsqu’on sait que 8 jeunes contaminés sur 10, soit 4 millions d’individus vivent en Afrique subsaharienne.Le résultat se justifie aussi par un changement de comportement qui semble s’amorcer dans certains pays de ce continent.Sont concernés aux premiers rangs par cette baisse, des pays comme le Botswana,la Côte d’Ivoire, Éthiopie, le Kenya, le Malawi,la Namibie et le Zimbabwe qui ont déjà atteint l’objectif international de réduction de la prévalence à 25%. Quant au Burundi, au Lesotho, au Rwanda et au Swaziland ils pourraient l’atteindre d’ici la fin de l’année en cours.

Le sida reste un problème de santé majeur au Cameroun
Si l’épidémie a reculé globalement en Afrique subsaharienne, un rapport récent sur la maladie montre qu’elle semble en revanche légèrement en hausse chez les jeunes camerounais, comme dans certains pays d’Europe de l’est d’ailleurs. Une situation qui au premier regard est paradoxale. Face à la menace de la maladie, les pays avaient pris la résolution en 2001 lors de l’Assemblée générale des nations unies à New-York, de mettre en uvre une stratégie appropriée pour éradiquer la maladie. S’inscrivant dans cette dynamique, le gouvernement camerounais a mis sur pied un plan national de lutte contre le sida. Le rapport indique une augmentation constante de l’implication du gouvernement et de ses partenaires nationaux et internationaux. Mais le résultat reste très décevant. Après un succès relatif obtenu dans les périodes 2005-2007, l’année 2009 a été marquée par une légère augmentation du taux de prévalence de manière général, et sur la population jeune en particulier. Des indices et une analyse de plusieurs rapports permettent de parvenir à cette conclusion. On utilise pour cela les dernières statistiques globales et fiables sur le Sida au Cameroun qui datent de l’enquête démographique et de santé (EDS) de 2004. D’un autre côté, on examine aussi le rapport 2009 de la surveillance sentinelle VIH et Syphilis du ministère de la santé publique.

De nombreuses campagnes de communications ont contribué aux bons resultats de l’Afrique
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Revoir le plan de lutte pour plus d’efficacité
Une étude comparative des deux rapports détermine que le taux d’existence du virus du sida chez les femmes qui se font consulter avant l’accouchement, est passé de 7,3% en 2002 à 7,37% en 2009. Ce taux a aussi augmenté chez les travailleurs de sexe (prostitués et autres), dont on sait qu’ils sont pour la plus part de plus en plus jeunes. De 26,4% en 2004, le taux de prévalence chez eux est passé à 36, 7%. Le gouvernement justifie ces contre-performances par les difficultés financières rencontrées par le secteur de la lutte contre le Sida au Cameroun entre 2008 et fin 2009. L’autre justification apportée est aussi celle du comportement de certaines personnes à risque, comme les homosexuels, qui existent au Cameroun et qui sont pour la plus part des jeunes eux aussi. 48,3% d’entre eux seulement, ont admis utiliser un préservatif, ce qui est grave compte tenu du taux d’infection dans cette couche de la société. Le gouvernement a aussi indexé le comportement encore reprochable de certaines communautés, qui continuent de pratiquer une éducation sexuelle différenciée entre les jeunes filles et les jeunes hommes. Cela explique en partie selon le gouvernement, la plus forte prévalence chez la jeune femme camerounaise. Mais pour de nombreux observateurs, la lutte contre le Sida au Cameroun souffre tout simplement du problème général de toutes les politiques au Cameroun. Les stratégies mises sur pied restent inadapté et dénué de réalité. Par exemple dans le plan national de réponse au sida. Le gouvernement a choisi de concentrer ses efforts de prévention auprès des jeunes scolarisés, laissant les jeunes non scolarisé les plus nombreux entre les mains des organisations non gouvernementales. Plus de 70% de la population camerounaise est jeune (15-39) et au moins 60% d’entre eux ne sont pas scolarisés, soit parce qu’ils ne vont pas à l’école(les moins nombreux), soit parce qu’ils ont terminé leurs études(les plus nombreux) et n’ont aucune occupation fixe. Un nouveau plan de réponse au Sida 2010- 2015 est en principe en cours d’élaboration. Les observateurs et autres acteurs de la société civile espèrent de voir que les financements soient plus orientés vers les objectifs de lutte et de prévention effectives contre le sida, plutôt que dans les budgets de fonctionnement.

Cameroun: Malgré les efforts des autorités le succès sur la maladie reste relatif
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Emeutes de février 2008 au Cameroun: Peu de choses ont changé

Des jeunes camerounais étaient descendus dans la rue pour ce que des observateurs avaient qualifié de protestation contre la vie chère

Manifestations de souvenir interdites
Pour la célébration des émeutes dits de la faim, le gouvernement aurait interdit toute marche commémorative. Pourtant l’opposition rappelle que quelques soient les évolutions qu’ont connu ces émeutes, de nombreux camerounais jeunes et aimant leur pays sont morts. De nombreux jeunes avaient envahi les rues du Cameroun. Le président Biya visiblement mal conseillé, prononce un discours dur et fustige les apprentis sorciers tapis dans l’ombre. Luc Magloire Mbarga Atangana, le ministre du commerce fait bloc. Un camerounais qui vient vivre en ville doit savoir que cela coute cher déclarera-t-il face à la demande populaire de baisser le prix des produits de première nécessité. Quelques jours plus tard Paul Biya change le jeu. Le président de la république réactualise un décret pris en 2007 qui anticipaient sur la hausse des cours et exonérait de toute charge (TVA et Douanes), les produits de première nécessité. Et le ministre du commerce de déclarer nous devons nous unir derrière le chef de l’Etat qui dans sa vision voudrait permettre à tous les camerounais de pouvoir bien vivre.

Les mesures prises par le gouvernement
Dans la foulée, le prix du carburant baisse à la pompe, les émeutiers arrêtés sont libérés, les instigateurs retenus et il y’a augmentation du salaire des fonctionnaires. Mais sur le problème de fond, rien ne change. La constitution est modifiée, le président peut se représenter en 2011. Dans son discours de fin d’année, le président Biya déclarera que cette modification intervenue à la demande du peuple, ouvre désormais toutes les options. Le gouvernement prend d’autres mesures, sur instruction du chef de l’Etat. Outre l’augmentation effective des salaires des fonctionnaires, il annonce un plan d’urgence de relance de l’agriculture et de la pêche. Entre autres mesures annoncées se trouvent la création d’un fonds spécial destiné au financement d’un programme d’urgence d’accroissement de la production agro-pastorale à très court terme. Le chef du gouvernement camerounais d’alors (Inoni Ephraïm), encourage ses concitoyens à privilégier la consommation des produits locaux. Le Fonds Monétaire International apporte son soutien à cette vaste politique.

Douala ville la plus chère d’Afrique
Deux ans après, la situation n’a pas vraiment évolué. La vie continue d’être chère au Cameroun. Le ministre du commerce a signé depuis lors plusieurs protocoles d’accord avec des partenaires économiques et la société civile dans le but de stopper ou de ralentir la flambée des prix. Ainsi, les prix de certains produits de première nécessité ont été revus à la baisse. Cependant, cette volonté du gouvernement d’améliorer les conditions de vie donne des résultats à peine perceptibles, à cause de nombreux facteurs, tels ceux de l’emploi et du logement. Les produits continuent d’être inaccessibles pour de nombreux camerounais. Dans un récent rapport, le cabinet Mercer a classé la ville de Douala (capitale économique) au rang de première ville d’Afrique la plus chère. En 2008, elle était deuxième derrière la ville de Lagos au Nigéria. Ainsi, deux ans après les émeutes de février 2008, les problèmes qui sous-tendaient la crise demeurent.

Moins de 1000 francs par jour pour 40% des camerounais
Une situation qui n’est pas prête de s’améliorer. Le nombre de pauvres -vivant avec «moins de 738 FCFA par jour a augmenté de près d’un million au Cameroun entre 2001 et 2007, selon un récent rapport officiel. Le nombre de pauvres serait passé de « 6,2 millions en 2001 à 7,1 millions (39,9% de la population) en 2007, soit 900.000 personnes, d’après une enquête réalisée par l’Institut national des statistiques (INS) du Cameroun. Cette hausse d’après un des enquêteurs, se justifie par le fait que la population a augmenté de 2,7% par an durant la période de l’enquête alors le taux de croissance moyen est resté compris entre 3 et 3,4%. «Le Cameroun doit porter sa croissance au moins à 5,7% par an pour espérer ramener son taux de pauvreté à 25% d’ici à 2015, conformément aux Objectifs du millénaire pour le développement », soulignent-ils. Le gouvernement vise une croissance annuelle de 5,5% pour les dix prochaines années, selon sa nouvelle feuille de route. Babissakana un expert et ingénieur Financier a rappelé récemment les contradictions entre cette volonté et un budget artificiellement déficitaire et au profit du fonctionnement. Ses observations ont été rejetées, comme l’avaient été celles sur le Document de stratégie de réduction de la pauvreté(DSRP). L’an dernier, le gouvernement a reconnu son échec.

Emeutes de février 2008
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Cameroun: Fin de ramadan difficile pour de nombreuses familles

Intervenu en même temps que la rentrée scolaire, le ramadan a laissé de nombreuses familles sur le rouge

De nombreuses familles sur la paille
La fin du mois de jeûne de ramadan s’est terminée dimanche dernier. Un mois durant lequel de nombreux musulmans du Cameroun rejoignent ceux du monde, pour louer Dieu. Bien que consistant en la privation, principalement de boisson et de nourriture en journée, le ramadan qui se termine a laissé de nombreuses familles dans des difficultés financières. Si les musulmans ne mangent pas pendant la journée, ils compensent la nuit et en quantité avec des produits de qualité. Lorsqu’on fait le bilan du mois de jeune auprès de nombreuses familles le constat majoritaire est que le porte monnaie est vide, et parfois redevable. On dépense tellement pendant le jeûne que maintenant c’est très difficile affirme Nina Zénabou qui habite la Briqueterie, un des quartiers en majorité musulman de Yaoundé. Sur les raisons de ces dépenses, la recommandation de ne pas manger en journée, amène les familles à consommer du lait, de la bouillie enrichie, des fruits et autre confie Abdou Sidiki.

Contraintes du marché
Avec le maigre revenu de nombre de ces familles, plusieurs d’entre elles s’apprêtent à passer des mois trop difficiles. Pour les experts, la situation est un vrai paradoxe. Normalement avec l’obligation d’abstinence, la consommation devrait baisser dans ces familles. Mais on a remarqué que durant cette période, les familles s’approvisionnent plus. Avec la maitrise des coûts au Cameroun la difficulté n’est pas le fait de l’inflation. Seulement les ménages se retrouvent à consommer des produits qui en eux même coutent assez cher, des commerçants qui trouvent en cette circonstance un moyen de réaliser plus de profit et qui n’hésitent pas à augmenter les prix. Le même constat est fait lors des achats effectués en vue de la fête. Les viandes blanches et le poisson ont connu des hausses importantes, le moindre petit poulet coûtait trois mille francs à la veille des festivités, explique une ménagère qui s’approvisionnait pour les festivités.

Le piège de l’endettement
Pour faire face à ces dépenses qui ont été gonflées cette année en raison de la coïncidence avec la rentrée scolaire au Cameroun, de nombreuses familles ont eu recours à des crédits. Au Cameroun les institutions financières n’offrent que très limitativement les crédits à la consommation. Les familles sont parfois contraintes de se tourner vers des tontines ou chez des usuriers. Pour de nombreuses personnes, peu importe le taux d’intérêt ou la durée de remboursement car le plus important pour elles, c’est de trouver de l’argent nécessaire pour faire face aux dépenses. Dans les familles où les deux parents travaillent, on se partage les endettements. Moi je prends des petites sommes d’argent pour pouvoir les rembourser rapidement. Cette année, je me suis occupée des frais scolaires des enfants et mon mari s’est occupé du reste, affirme Oumoul, agent du trésor.
En attendant, il y a ceux qui ont opté de jeûner et de fêter sans grand chose.


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Cameroun: Ramadan 2009, ouf! Quel bon débarras!

Billet d’humeur sur les mauvaises habitudes à la fin du jeûne.

La piété, la pénitence, la prière et les bonnes pratiques du ramadan s’achèvent-elles avec la fin du jeûne? En tout cas, c’est le moins que l’on puisse dire au regard des scènes d’hystérie et de débordement de tout genre que l’on a pu observer ça et là à la fin de ce long mois de carême que les Mahométans viennent d’observer. Et ce ne sera pas faute d’avoir reçu le bon enseignement ou de ne s’être pas abreuvé à la source de la bonne parole pourtant prêchée à longueur de journées par les imams dans les mosquées et même dans des tranches religieuses spécialement aménagées dans les médias audiovisuels . Pureté, crainte d’Allah avant et après le Ramadan, voilà pourtant la quintessence du message de la quasi-totalité des imams.

Mais que n’a-t-on pas vu le jour de la fête ? La majorité de ceux qui écumaient les mosquées hier (lendemain de ramadan) pour prier et se purifier ont laissé leurs mauvaises habitudes reprendre droit de cité avec au premier rang, la jeunesse qui s’est livrée à des ripailles, des orgies et des beuveries de toutes sortes le jour de la fête. Quelques adultes se sont aussi livrés à des excès indescriptibles. Au point où l’on en est à se demander si les imams se sont donnés tant de peine pendant tout un mois pour rien ? Oui, diront peut-être les extrémistes de tous bords. Mais que non ! Tous les musulmans ne se salissent pas les mains après la rupture du jeûne. Et le moment venu, Allah reconnaîtra les siens et c’est justement cette catégorie là qui pourra servir demain de guide à tous ceux qui pensent que une fois la fête passée, à Dieu le Saint. Mais à quoi servirait-il à un homme de gagner le monde s’il venait à perdre son âme ? S’interrogent les Saintes écritures.


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Cameroun: Les jeunes s’initient au journalisme radiophonique

Ils ont envahi les radios de la capitale dans le cadre des émissions de vacances

Depuis le début des vacances à Yaoundé, la plupart des radios urbaines sont envahies par les jeunes vacanciers qui font leurs premiers pas dans la communication audiovisuelle, notamment la Radiodiffusion. Il s’agit en majorité des jeunes des lycées et collèges, les étudiants qui apprennent les notions de base du journalisme radiophonique. Parmi les Radios sollicitées par ces jeunes  » journalistes et animateurs  » on peut citer Radio Tiemeni Siantou (RTS) ou encore la toute la jeune Radio DEMENTI FM où l’affluence se fait encore plus ressentir. A la RTS, une tranche a été aménagée pour ces jeunes.  » RTS Vacances  » offre ainsi à chacun de s’exprimer et de faire valoir son savoir faire, surtout de réveiller le génie qui sommeille en eux. Mais la tranche est coordonnée par un journaliste professionnel qui s’occupe de l’encadrement et de la formation de ces jeunes qui ont pour la plupart pour modèle Charles Ndongo, Alain Belibi etc. Bernard Atangana, jeune journaliste de la RTS, estime que cette formation permet à Radio Tiemeni Siantou de détecter de jeunes talents qui peuvent, demain resserrer les rangs de cette radio située au quartier Mvog Mbi. Il faut d’ailleurs rappeler que la plupart des grandes voix de cette Radio privée, sont passées par  » RTS vacances  » avant d’être affectés à l’émission  » Futuroscope  » qui permet au » plus compétents d’être recrutés à la rédaction Centrale. L’ancien chef de chaine de cette radio, Benjamin Fouda Effa, le rédacteur en chef Emanuel Jules Ntap ou encore Paulin Mbala, le présentateur du magazine dominical « Zap Presse » sont des purs produits de cette « école de journalisme ».

A la Radio DEMENTI FM, c’est la même ambiance qui règne.les jeunes, étudiants en majorité, grimpent tous les matins les marches de l’immeuble shell jusqu’au 5è étage où se trouve le siège de cette jeune Radio pour prendre part à la conférence de rédaction qui se tient tous les matins à 8heures. Leur arrivée dans cette structure de communication a été motivée par une étude de dossier et une demande manuscrite dans laquelle est clairement indiqué le but du  » stage « . Si certains ont opté pour les programmes d’animation, d’autres par contre ont eu un faible pour l’information, ou les deux. Ainsi apprennent-ils la rédaction d’un « papier », la collecte, le traitement et la diffusion des informations, les problèmes liés à la déontologie, la tenue à l’antenne.

Ils apprennent aussi, au travers des descentes sur le terrain (avec un journaliste de la radio), le reportage en direct du site d’un évènement. Parmi les apprenants, on retrouve également ceux qui ont opté pour la technique Radio. Ici, ils s’initient au langage technique et à l’utilisation des bancs de montage, la prise de son, les enregistrements hors antenne(en off) etc. D’autres Radios de la capitale Camerounaise, offrent aussi aux jeunes vacanciers, des espaces d’expression. Même si dans ces autres radios ces émissions tardent à démarrer, on peut toutes fois dire que la Radio Magic FM, TBC, la FM94, chaine urbaine du réseau CRTV et le Poste National font partie des Radios où les jeunes s’expriment pendant les trois mois de vacances. C’est une expérience que les plus passionnés renouvellent chaque année, et se forment ainsi sur le tas comme la plupart de leurs ainés en service à la Radio Télévision nationale.


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Des jeunes camerounais à la tête d’un projet de webzine ethnique

Paola, Laura et Patrick nous parle de fashizblack et du Cameroun. Interview!

Etudiants, jeunes et ambitieux. depuis 2007, ils ont lancé le magazine en ligne Fashizblack.com; focus mode et beauté ethnique. JDC a rencontré Laura, Paola et Patrick, camerounais à l’origine du concept

Présentez nous fashizblack
Fashizblack Fashion Is Black est un magazine de mode en ligne dédié aux personnes de couleur. C’est surtout un projet porté par de jeunes étudiants entrepreneurs, pleins d’ambitions, avides de culture et désireux de bousculer beaucoup de préjugés au passage.

A l’origine du projet, quelques amis, présentez-vous?
Paola: Paola-Audrey Ndengue, bientôt 20 ans, étudiante en Lettres
Modernes, passionnée de mode, de littérature et curieuse d’à peu près tout.
Laura: Pour ma part, je m’appelle Laura Eboa Songue, 22 ans, étudiante en école de commerce. Férue de Mode, de Philosophie et de nouvelles technologies.
Patrick: Patrick Privat, le geek du groupe, 21 ans. Actuellement en 3eme année de European Business.

[b Des camerounais certes, mais d’autres nationalités aussi?
Du Mali au Congo, en passant par le Bénin ou Haïti. Le groupe est la preuve vivante que ce concept est d’abord un trait d’union.

Comment est née cette idée de webzine?
Le processus a été progressif. A l’origine, c’était un blog de mode black où l’on pouvait retrouver des street styles, puis quelques articles. De fil en aiguille, aux vues du succès grandissant du blog, l’idée a germé et fait son chemin… D’où la naissance du magazine en ligne, qui d’ailleurs se rapproche de notre idéal qui est le magazine en papier glacé.

Beaucoup de travail quand on regarde le produit fini, qui fait quoi?
Nous nous sommes répartis les tâches selon 3 pôles principaux. Patrick s’occupe de tout ce qui est webmastering et manage le graphisme. Paola, rédactrice en chef se charge du contenu rédactionnel et artistique du magazine. Quant à moi,(Laura) je suis à la communication. Et on coordonne le tout ensemble pour avoir un tel produit fini.

Et avec vos autres activités, notamment les cours, comment ça se passe?
Il y a un rythme à prendre. Certes, ça parait et c’est d’ailleurs assez délicat de coupler deux activités intenses. A force de volonté et d’organisation, on y arrive. Quelques nuits blanches, beaucoup de
périodes de rush… Mais, on s’en sort assez bien!


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Quels sont vos projets pour fashizblack?
Une notoriété nationale puis internationale. Des collaborations avec des créatifs et des professionnels de tous bords, et surtout à long terme, avoir une présence en Afrique (pourquoi pas commencer par le Cameroun?). Il s’agit surtout de faire en sorte que ce concept s’ancre dans les habitudes et perdure dans le temps!

Vous savez qu’il y a beaucoup de camerounais dans les médias en France. Petite colle, citez tous ceux que vous connaissez?
Paola: Les premiers noms qui me viennent en tête sont Gaston Kelman (les Grandes Gueules sur RMC), Patrick Fandio (TF1), Elisabeth Tchoungui et Marie-Roger Biloa… Je dois en oublier d’autres mais voilà ceux à qui je pense en premier.
Laura: Euh… Aucune idée !
Patrick: L’un des gérants du magazine Lady Caprice dont je n’ai pas le nom exact, le rappeur Ménélik qui est à la tête de BEAU Magazine…

Qu’est ce qui vous manque du Cameroun?
Paola: Je dirais l’air, vous savez,cette impression d’être « à la maison » au sens même du terme. Et pour le reste, je vais être totalement banale mais je dirais la nourriture, la famille, le soleil, la terre, la poussière, les odeurs, l’argot…
Laura: Absolument tout. C’est une carence constante qu’on porte dans son c ur mais sans doute aussi une motivation pour être meilleur.
Patrick: Le taxi, la nourriture, l’ambiance..

Vous y retournez souvent?
Paola: Tous les ans généralement.
Laura: Tous les ans, pour les fêtes de Noël.
Patrick: Non pas souvent, mais environ tous les trois ans.


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