Cameroun : Jean Michel Nintcheu met à nu les méthodes du SDF

Le député vient d’adresser une correspondance au secrétaire général de l’Assemblée nationale dans laquelle il demande suspendre les versements prélevés sur son salaire pour le compte du SDF. 

 «Faisant suite à mon exclusion des rangs du Social Democratic Front, parti politique dans lequel je milite depuis près de trois décennies  et pour lequel j’étais, jusqu’alors député à l’Assemblée nationale, je viens par la présentes vous remercier d’arrêter avec effet immédiat, tous les prélèvements qui étaient effectués par vos soins pour le compte du dudit parti sur mes derniers », indique cet exclu du SDF.

Nous apprenons à travers cette note que tous les élus du SDF versent mensuellement une partie de leurs salaires au SDF. Cet argent serait géré directement par le président du parti, John Fru Ndi. Le chairman et son protégé Joshua Osih pourraient être les grands perdants de cette exclusion « aveugle ».

Puisqu’il appelle à examiner juridiquement la situation au sein du bureau de l’Assemblée nationale auquel il est membre : « De même, conformément au règlement intérieur de l’assemblée nationale, je vous prie de tirer de cette exclusion, toutes les conséquences de droit relativement à la composition du bureau de l’Auguste chambre pour la session qui s’ouvre en mars ».

Cette exclusion n’est pas sans conséquence. Le SDF n’aura donc plus le nombre de députés nécessaires pour offrir le poste de questeur à Joshua Osih. Du coup, il devrait sortir du bureau de l’Assemblée nationale. Pour Joshua Osih, l’impact financier d’une sortie du bureau est énorme, puisque ses indemnités pourraient passer de presque 8 millions de F mensuels à désormais 1 million F, que son crédit véhicule pourrait chuter et que le protocole autour de lui disparaîtrait.

Lors de la constitution du bureau actuel, les tractations avaient pris du temps pour convaincre Cabral Libii, tout juste arrivé de laisser ce poste à Joshua Osih alors que leurs deux partis politiques avaient le même nombre de députés : 5. Maintenant, si malgré cette lettre, le président de l’Assemblée nationale le maintien au bureau, politiquement, cela confirmerait les reproches de collusions entre lui et le RDPC contre la démocratie.

A titre de rappel, Jean Michel Nintcheu, et 33 autres membres du SDF, ont été exclus samedi dernier par le 8.2. Un article du SDF qui sanctionne les militants indisciplinés de cette formation politique.

Cameroun : Jean Michel Nintcheu répond à son exclusion du SDF

Le député vient d’adresser une correspondance au secrétaire général de l’Assemblée nationale.

Le Social democratic front (SDF) réuni en Comité exécutif national ce samedi 25 février à Yaoundé a exclu 34 militants de ses rangs. Jean Michel Nintcheu et cie sont victimes du 8.2, un article du SDF qui sanctionne les militants indisciplinés de cette formation politique.

En réponse, Jean Michel Nintcheu a fait une sortie. Le député vient d’adresser une correspondance au secrétaire général de l’Assemblée nationale dans laquelle il demande suspendre les versements prélevés sur son salaire pour le compte du SDF.

Par ailleurs il appelle à examiner juridiquement la situation au sein du bureau de l’Assemblée nationale auquel il est membre.

 

Voici ci-dessous le liste des exclus avec leurs fonctions :

 

  1. Hon Nkeze Émilia- sénatrice
  2. Parfait Mbvoum – Vice-président, région du Centre
  3. Emmanuel Ntonga – président régional Centre
  4. Hon Awudu Cyprien- ancien député, ancien questeur à l‘Assemblée nationale.
  5. Charles Kouasseu Secrétaire national à l’interprétation

6- Sukam Tchandjui Pierre

7- Jean Pierre Wanko

8-Carlos Ngoualem – ancien Maire adjoint Dla 5eme, conseiller à la communauté urbaine de Dla.

9- Hon Nji Tumassang – ancien député, ancien président du groupe parlementaire SDF à l‘assemblée Nationale.

10- Fopoussi Fotso Evariste – ancien député

11- Luc Ouandji – Conseiller municipal, Bafoussam 1er.

12- Augustin Tatsinkem- premier adjoint au maire, Bafoussam 1er.

13- Arouna Mfam

14- Edmund Sadefo

15- Ngapna Abdoulaye

16- Sidiki Mohkong

17- Hon Jean Michel Nintcheu- député président régional SDF Littoral

18- Hon Paul Tchatchouang- 2eme vice-président National, ancien VP Assemblée nationale, ancien vice-président Sénat

19- Scholastique Major- 3eme vice-président SDF

20- John Kumase – Ancien Maire DLA 4eme secrétaire national à l’organisation

21- Dénis Nkemlemo- secrétaire nationale à la communication

22- Emmanuel Yoyo- Ancien député/ questeur à l’assemblée nationale, secrétaire aux affaires financières nationales

23- Hon Sonkin Étienne- Ancien maire de Dschang, ancien sénateur, trésorier national

24- Chantal Kambiwa- vice-présidente mondiale des femmes socialistes. Coordonnatrice Régionale des femmes

25- Jean Tsomelu- Ancien député, ancien sénateur et président du groupe parlementaire des sénateurs du SDF, ancien SG SDF

26- Jean Robert Wafo – ancien maire adjoint Douala 2eme

27- Florent Tchangop Président Régional Ouest

28- Siroma Aboubakar – ancien sénateur, président régional adamaoua

29- Toko Raphaël, président SDF France

30- Cyrille Ngnang- Maire Bafoussam 1er

31- Mouaffo- 1er adjoint Maire Bafoussam

32- Ndive Kofele Kale.

33-Ngouana Mustaphan, Conseiller juridique national

34- Tsapy Lavoisier, conseiller juridique national

 

Cameroun : le SDF en crise exclu 34 de ses membres

Le Social democratic front (SDF) réuni en Comité exécutif national ce samedi 25 février à Yaoundé a radié 34 militants de sa formation politique.

Au SDF on ne badine pas avec la discipline du parti. Les nouveaux exclus sont des militants qui ont été victimes du 8.2, un article du SDF qui sanctionne les militants indisciplinés de cette formation politique. Avec comme figure emblématique, Jean Michel Nintcheu, député de la nation, président régional du SDF dans le Littoral.

Il a ainsi perdu le premier round de la rude bataille dans la lutte de succession qui l’oppose à Joshua Osih. Dans les faits, au fil du temps, le chairman du SDF, John Fru Ndi, a été incapable de fédérer tous esprits autour de lui ou de gérer les  dissensions qui interviennent dans la vie et l’évolution de toute organisation sociale.

Mais que valaient encore ces nouveaux exclus du parti depuis trois ou quatre élections ? Tous étaient en déclin. Incapable d’apporter des victoires significatives au parti. Maintenant, ils représentent plus des boulets que des atouts. Pour le président du SDF, il fallait faire une lourde chirurgie pour bloquer l’avancée de la gangrène. Limiter la casse. C’est ce que le chairman a essayé de faire.

La deuxième étape pour le chairman est de trouver des jeunes loups affamés qu’il peut injecter dans le circuit pour déclencher un renouveau du parti. Il a déjà débuté avec le renouvellement de la NEC. Il doit poursuivre avec les cadres de terrain.

Voici ci-dessous le liste des exclus avec leurs fonctions :

 

  1. Hon Nkeze Émilia- sénatrice

 

  1. Parfait Mbvoum – Vice-président, région du Centre

 

  1. Emmanuel Ntonga – président régional Centre

 

  1. Hon Awudu Cyprien- ancien député, ancien questeur à l‘Assemblée nationale.

 

  1. Charles Kouasseu Secrétaire national à l’interprétation

 

6- Sukam Tchandjui Pierre

 

7- Jean Pierre Wanko

 

8-Carlos Ngoualem – ancien Maire adjoint Dla 5eme, conseiller à la communauté urbaine de Dla.

 

9- Hon Nji Tumassang – ancien député, ancien président du groupe parlementaire SDF à l‘assemblée Nationale.

 

10- Fopoussi Fotso Evariste – ancien député

 

11- Luc Ouandji – Conseiller municipal, Bafoussam 1er.

 

12- Augustin Tatsinkem- premier adjoint au maire, Bafoussam 1er.

 

13- Arouna Mfam

 

14- Edmund Sadefo

 

15- Ngapna Abdoulaye

 

16- Sidiki Mohkong

 

17- Hon Jean Michel Nintcheu- député président régional SDF Littoral

 

18- Hon Paul Tchatchouang- 2eme vice-président National, ancien VP Assemblée nationale, ancien vice-président Sénat

 

19- Scholastique Major- 3eme vice-président SDF

 

20- John Kumase – Ancien Maire DLA 4eme secrétaire national à l’organisation

 

21- Dénis Nkemlemo- secrétaire nationale à la communication

 

22- Emmanuel Yoyo- Ancien député/ questeur à l’assemblée nationale, secrétaire aux affaires financières nationales

23- Hon Sonkin Étienne- Ancien maire de Dschang, ancien sénateur, trésorier national

 

24- Chantal Kambiwa- vice-présidente mondiale des femmes socialistes. Coordonnatrice Régionale des femmes

 

25- Jean Tsomelu- Ancien député, ancien sénateur et président du groupe parlementaire des sénateurs du SDF, ancien SG SDF

 

26- Jean Robert Wafo – ancien maire adjoint Douala 2eme

 

27- Florent Tchangop Président Régional Ouest

 

28- Siroma Aboubakar – ancien sénateur, président régional adamaoua

 

29- Toko Raphaël, président SDF France

 

30- Cyrille Ngnang- Maire Bafoussam 1er

 

31- Mouaffo- 1er adjoint Maire Bafoussam

 

32- Ndive Kofele Kale.

33-Ngouana Mustaphan, Conseiller juridique national

34- Tsapy Lavoisier, conseiller juridique national

 

Cameroun : la crise au sein du SDF continue

Réunis au sein du G27,groupe de 27 du SDF, des cadres du parti contestent les décisions de John Fru Ndi depuis juillet 2022.

Le G27 était face à la presse à Douala le 22 février 2023.  Les membres constitués entre autres de Jean Michel Nintcheu et de Robert Wafo contestent les décisions de John Fru Ndi depuis juillet 2022. Ils ont évoqué au cours de cette conférence de presse, la situation actuelle du Social Democratic Front et les raisons de la saisine du tribunal face aux actes qu’ils qualifient d’illégaux pris par le président du parti.

« Depuis la dernière élection présidentielle, nous nous battons en permanence pour que le SDF retrouve sa vitalité des années 90. Ce combat n’a pas été facile en interne car la hiérarchie actuelle tente désespérément de freiner des quatre fers pour transformer progressivement le SDF en une coquille vide dans le seul et unique dessein de bénéficier de certains privilèges du régime en place », a souligné le G27 en conférence de presse.

Les acteurs du G27 ont dévoilé leur intention de boycotter la prochaine réunion du bureau politique prevue à Yaoundé. « Au moment où nous parlons, nous apprenons que le président national a convoqué une autre réunion du NEC ce week-end à Yaoundé. Nous voulons informer le grand public par le biais de vos respectables organes de presse que nous ne participerons pas à cette réunion du NEC pour ne pas légitimer davantage les violations de texte et autres illégalités ».

 

Cameroun-SDF : les nominations de John Fru Ndi annulées lors de la réunion du Nec

Le Comité exécutif national du Social Democratic Frund a tenu une réunion le 23 juillet 2022 au siège du parti à Yaoundé.

Ce fût une dure journée pour les membres du Comité exécutif national du Social Democratic Frund (SDF). Regroupés lors de la réunion du NEC à Yaoundé, ils avaient comme point de discussion principal les dernières nominations faites par le président du parti, Ni John Fru Ndi. A cette occasion, les participants ont présenté la Déclaration de Mbouda pour régler la question.
Le document signé le 22 juin 2022 demande que le président annule ses nominations au sein du parti qui ont été faites le 16 juin 2022. Selon les initiateurs de la déclaration de Mbouda, les décisions de Fru Ndi n’ont pas respecté les textes du parti.
C’est en s’appuyant sur l’article 18.5 de la constitution du parti, que les 27 signataires de la déclaration de Mbouda ont utilisé pour demander au chairman de présenter d’abord ses nominations au comité exécutif national pour validation.
Clôturant la rencontre, Ni John Fru Ndi a profité de l’occasion pour inviter les membres du parti à mettre de côté leurs diverses différences et à se concentrer sur la construction d’un SDF plus fort.

Cameroun : Joshua Osih accusé dans le SDF de connivence avec le RDPC

Le Comité exécutif régional du SDF dans le Littoral,  se désolidarise de tous les actes et « comportements anti-parti » du député Joshua OSIH Nabangui. C’est ce qui ressort de sa réunion tenue le 21 mars à Douala.

L’Honorable Jean Michel Nintcheu, président régional du SDF das le Littoral, a présidé une réunion hier à l’effet de constater les « activités anti-parti » de l’Hon. Joshua OSIH Nabangui, 1er Vice-président national.

Il est reproché au candidat du parti à la présidentielle 2018 : la signature  d’une pétition des députés RDPC, désavouée par le NEC ; des soupçons graves de collusion avec le régime ; la gestion calamiteuse de la campagne de l’élection présidentielle de 2018 par I’Hon. Joshua OSIH Nabangui assortie d’une lettre de félicitation à son adversaire candidat du RDPC alors que le parti dénonçait et continue de dénoncer les fraudes massives qui ont émaille le processus ; sa participation à la cérémonie de prestation de serment du candidat du RDPC ; sa rébellion contre les résolutions du NEC du 13 mars 2021 à travers l’organisation d’une campagne médiatique pour démontrer qu’il a eu raison de signer cette pétition en défiance du NEC et au grand mépris de la base.

Par conséquent, le Comité exécutif régional du SDF dans le Littoral se désolidarise de tous les actes et comportements anti-parti ci-dessus évoqués posés par I’Hon. Joshua OSIH Nabangui. Il constate l’auto exclusion de l’Hon. Joshua OSIH Nabangui du parti conformément aux dispositions de l’article 8.2 des statuts du SDF.

Le concerné n’a pas réagi à ces accusations comme ce fut le cas récemment lorsqu’il a reçu des piques de son camarade Jean Michel Nintcheu avec qui les rapports ne sont pas au top.

Cameroun : Ni John Fru Ndi ne sera plus candidat à la présidence du SDF

Le Chairman ne briguera plus un nouveau mandat à la tête de son parti. Il l’a annoncé le 11 février 2021 au cour d’une conférence donnée à son domicile à Yaoundé.

John Fru Ndi ne sera plus candidat à la présidence nationale  du Social démocratic (SDF) front au prochain congrès du parti.  Lui qui a occupé ce poste pendant plus de 30 ans,  pense qu’il est temps de laisser place à une autre génération. Il l’a déclaré le 11 février 2021 à son domicile de Yaoundé durant une conférence de presse.

Fru Ndi crée le SDF en 1990 quand souffle le vent de démocratie. Deux ans plus tard, il participe à l’élection présidentielle et s’en sort avec 36% de suffrages. Déçu par ce résultat, il décide de ne pas se présenter à la présidentielle de 1997. Mais en 2004 et 2011 il y prend part et termine toujours deuxième derrière Paul Biya le candidat du RDPC.

Lors des dernières élections en 2018, il laisse l’occasion au vice-président de son parti,  Joshua Osih, de se présenter pour le compte du SDF. Malheureusement, celui-ci obtient à peine 3%, classé 4ème.

Au moment où Fru Ndi s’apprête à laisser les commandes du parti, il déplore le faible niveau des libertés au Cameroun, notamment celle d’expression qui,  selon lui, fragilise la presse privée.

Dialogue national : Dion Ngute parle de décentralisation, Fru Ndi maugrée

Le chairman du SDF a maugréé ce lundi à l’énoncé des différents points inscrits à l’ordre du jour des assises du palais des congrès.

La réponse du gouvernement camerounais n’est visiblement pas au goût du président national du Social democratic front (SDF), le principal parti d’opposition au Cameroun. John Fru Ndi l’a manifesté par son attitude lors du discours inaugural prononcé ce lundi par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute.

Le leader du SDF a maugréé alors que le chef du gouvernement énonçait les sujets inscrits aux débats dans le cadre du grand dialogue national, notamment la décentralisation.

Le parti de John Fru Ndi  prône le retour au fédéralisme au Cameroun. La formation politique a ainsi adopté une position pondérée dans un contexte marquée par  des velléités séparatistes dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.

Face à ces deux positions, Yaoundé s’est montré catégorique. Pas de débat sur la forme de l’Etat. C’est donc naturellement que la commission décentralisation se penchera sur la mise en œuvre du processus  attendue depuis 1996.

John Fru Ndi, le Cardinal Christan Tumi, l’avocat Nkongho Agbor Balla prennent part au dialogue national qui s’est ouvert à Yaoundé sous la présidence du Premier ministre Joseph Dion Ngute.

Cameroun: Ni John Fru Ndi victime d’un bref kidnapping, libéré par ses ravisseurs

Le leader du Social democratic front (SDF)  Ni John Fru Ndi, a été libéré ce samedi après un bref « kidnapping » qui aurait été perpétré par des présumés combattants séparatistes ambazoniens .


Ni John Fru Ndi a été enlevé le  matin à  Wainama alors qu’il dirigeait une délégation partie pour enterrer l’honorable Joseph Banadzem à Kumbo. Il a été brièvement interrogé par ses ravisseurs  avant d’être relâché a  indiqué une source.

Cependant, des sources proches du parti ont écarté l’idée selon laquelle le président avait été victime d’un rapt, affirmant plutôt qu’il s’agissait d’un « malentendu » entre Ni John Fru Ndi et les forces de l’ordre qui a  immédiatement été réglé.

Denis Nkemlemo, responsable de la communication du SDF de son côté  a déclaré que les médias ont déformé les faits. Par ailleurs, le responsable de la communication du SDF a rassuré que Ni John Fru Ndi se porte bien.

Avant le départ du cortège à Kumbo, une messe en l’honneur du député disparu a eu lieu ce matin dans la résidence du président à Ntarinkon ( Bamenda).

A en croire certaines informations, John Fru Ndi aurait promis de diriger la délégation partie pour enterrer l’honorable Banadzem à Bui, sa localité natale,  malgré les menaces des séparatistes.

Plusieurs sources ont aussi indiqué que des combattants séparatistes de cette circonscription avaient permis que la dépouille du député disparu  soit enterrée dans  sa localité natale, dans la stricte intimité familiale.  Cette permission avait été soutenue par une interdiction formelle de voir des étrangers débarquer dans le village pour la circonstance.

Après l’enlèvement de John Fru Ndi, les autorités du parti dans la région du Centre ont convoqué une réunion d’urgence  à Yaoundé.

Il faut relever que l’incident d’aujourd’hui survient une semaine après l’enlèvement du  jeune frère du Chairman à Bafut. Ce dernier jusqu’ici demeure  en captivité en attendant le paiement d’une rançon de 6 millions de FCFA qui avait été demandé par ses ravisseurs.

Crise anglophone : Kingsley Azeh, le petit frère de Fru Ndi, reste en captivité

L’infortuné a été capturé le 19 avril dernier alors qu’il se trouvait dans un ranch de son frère aîné, Joh Fru Ndi.

L’on est sans nouvelles de Kingsley Azeh Ndi, le petit frère de John Fru Ndi, enlevé le 19 avril 2019 dans la localité de Bafut (département de la Mezam, région du Nord-Ouest).

Kingsley Azeh Ndi a été enlevé dans un ranch appartenant au chairman du Social Democratic Front, l’un des partis de l’opposition à avoir pris des positions fermes contre le gouvernement dans le cadre de la crise anglophone. Il s’y était rendu pour récupérer le bétail que des séparatistes présumés avaient ravi et en échange duquel ils réclamaient la somme de 200 000 Francs CFA.

Les ravisseurs ont également capturé deux employés du ranch. Ils demandent une rançon de 6 millions de francs CFA en échange de leur libération.

John Fru Ndi et des membres de sa famille ont souvent été pris pour cible dans les violences qui secouent les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis près de trois ans. Sa sœur Christy Akum avait été enlevée le 16 octobre 2018 avant d’être relâchée cinq jours plus tard. Les auteurs de cette prise d’otage avaient également incendié le domicile de John Fru Ndi à Ntakariton.

Cameroun: la soeur de John Fru Ndi libérée de captivité

Elle avait été enlevée mardi par des hommes armés non identifiés.

Christy Akum aurait été relâchée tard samedi soir et aurait été reçue dimanche matin à la résidence du président du Social democratic front (SDF) à Ntarikon. Cependant, les circonstances ayant conduit à sa libération ne sont pas claires.

Elle a été enlevée mardi par des hommes armés non identifiés, qui ont également incendié la résidence de John Fru Ndi.

L’incident est survenu quelques jours à peine après que les forces de sécurité ont tiré sur le chauffeur du chairman. Il avait été pris pour un sécessionniste pour avoir violé le couvre-feu en vigueur dans la région du Nord-Ouest.

Cameroun : incendie de la résidence de John Fru Ndi

La résidence de Chairman a été  incendiée mercredi à Baba II, son village natal dans le Nord-Ouest.

La résidence du président du Sdf, John Fru Ndi, a été incendiée après que des hommes présumés armés y aient mis le feu dans la nuit de mercredi à jeudi. Ils se seraient enfuis après leur forfait. Les riverains ont réussi à éteindre le feu, même si une bonne partie de la maison était déjà touchée et plusieurs objets brûlés.

Il est encore difficile de déterminer la valeur exacte du sinistre surtout parce que John Fru Ndi n’a pas encore réagi à cette information. La sœur du Chairman, Chrity Akum, aurait été enlevée par les hommes armés au cours de cet incident.

Ce n’est pas la seule attaque dont il est victime cette semaine. Son chauffeur a été la cible d’une attaque dimanche soir vers 18h lorsqu’il rentrait chez lui. Il aurait été pris pour un séparatiste par les forces de sécurité. Toutefois, les responsables du parti ont confirmé que le chauffeur de Ni John Fru Ndi est sous traitement.

Le Sdf a publié mardi un message dans lequel il a rejeté des accusations selon lesquelles la résidence du président avait été attaquée à Bamenda. Il convient également de rappeler qu’en mars de cette année, un incendie s’est déclenché dans une partie de la cuisine du Président lors. Néanmoins, cet incendie qui a été décrit comme criminel a été rapidement maîtrisé.

Cameroun: le chauffeur de John Fru Ndi blessé par balle à Bamenda

Salifu Waziru a été pris pour un sécessionniste parce qu’il a violé le couvre-feu en vigueur dans la ville.

Salifu Waziru, le chauffeur de John Fru Ndi, le président du Social democratic front, est pris en charge, depuis hier dimanche, dans une formation sanitaire de la ville de Bamenda. Il a reçu une balle, alors qu’il se trouvait encore dehors après 18h, malgré le couvre-feu en vigueur dans la ville. Il aurait été pris pour un sécessionniste par les forces de sécurité.

L’infortuné venait pourtant de déposer son patron à sa résidence à Ntarikon et rentrait chez lui quand l’incident est survenu. Il a été immédiatement conduit à l’hôpital pour recevoir des soins appropriés. Sa vie ne serait pas en danger.

 

L’inaperçue célébration du 28ème anniversaire du SDF

Cette commémoration a été éclipsée, entre autres, par les événements de Menka-Pinyin, où John Fru Ndi s’est rendu samedi dernier.

Le samedi 26 mai 2018, le Social democratic front (SDF), parti politique de l’opposition camerounaise dirigé par John Fru Ndi célébrait son 28ème anniversaire. C’est, en effet, le 26 mai 1990 que la formation politique est née.

Cette année, la célébration s’est déroulée sans en tambours ni trompettes. Dans le Nord-ouest, elle a d’ailleurs été éclipsée par les événements de Menka-Pinyin, où au moins 22 personnes, présentées comme des criminels, ont été tuées par l’armée camerounaise le vendredi 25 mai.

Une délégation du SDF conduite par son président s’y est rendue le samedi 26 mai. John Fru Ndi a d’ailleurs fait quelques déclarations à ce sujet. « Les forces de sécurité auraient pu encercler l’hôtel et utiliser leurs tactiques militaires et leurs renseignements pour arrêter ces garçons soupçonnés d’être des voleurs armés. La méthode qu’ils ont utilisée a entraîné la mort de nombreux civils qui ont rejoint le gang et de ceux qu’ils ont enlevé (…) Les sécessionnistes ne volent pas les chèvres, les poules, les cochons et les vaches, et je n’ai jamais entendu dire qu’ils aient violé une femme. C’est une lutte de libération, mais, malheureusement, les voleurs ont infiltré leurs rangs. Biya doit descendre de son grand cheval et résoudre ce problème qui s’intensifie chaque jour avec plus de tueries qui radicalisent les jeunes», a affirmé le chairman.

Message de condoléances

John Fru Ndi a tout de même glissé un mot sur les 28 ans de la formation politique qu’il dirige. « J’ai profité de ce 28ème anniversaire du SDF pour visiter tous les villages et arrondissements où nos compatriotes ont été tués. J’ai condamné à plusieurs reprises les meurtres des deux côtés. Personne n’a le droit de prendre la vie d’un autre. J’étais à Pinyin; J’ai visité des endroits comme Belo, Njinikom et Fundong. Dans ces endroits, j’ai transmis les messages de condoléances du SDF aux chefs traditionnels et aux victimes affectées. Le SDF ne peut pas être indifférent aux massacres et aux souffrances de notre peuple », a-t-il déclaré.

La seule véritable manifestation liée au 28ème anniversaire du SDF  a eu lieu à Dschang. Etienne Sokin, ancien sénateur, ancien maire et trésorier du parti, y a organisé un meeting populaire, le dimanche 27 mai.

Il reste que cette commémoration, habituellement médiatisée, est presque passée inaperçue.

 

 

Sénat 2018 : John Fru Ndi n’a pas été nommé !

Le chef de l’Etat a  publié, jeudi, la liste des 30 sénateurs nommés et leurs suppléants. Les grands absents de cette liste sont les militants du SDF et surtout de leur chairman.

La nomination du leader du Social democratic front (SDF) au sein de la chambre basse du Parlement a fait l’objet de persistantes rumeurs, tant et si bien que le très réputé magazine Jeune Afrique a consacré un article sur une audience accordée à John Fru Ndi à la présidence de la République sur ce sujet. Ce que le chairman du SDF a évidemment démenti.

Les contours de cette affaire restent flous, même après que John Fru Ndi a déclaré que «la dernière fois qu’il s’est retrouvé dans la même pièce que Paul Biya» c’était en février 2017.  Le chef de l’Etat qui a procédé, jeudi, à la désignation des 30 sénateurs restant a, à sa manière, tranché sur la question en ne nommant ni John Fru Ndi, ni aucun autre militant du SDF.

Pour la deuxième mandature de ladite institution, le principal parti camerounais de l’opposition conservera ses sept sénateurs élus dans le Nord-Ouest au terme du scrutin du 25 mars. Ce sont notamment Nkeze Emilia Kalebong, Vanigansen Mochiggle, Henry Gamsey Kemende, Buh Sule Tegha, Ajuoh Ngam Honoré, Kinyang Nyang Georges, Kumbongsi Dyx Meten Alim.

Ils sont suppléés par Kengo Manaseh Acha, Cecilia Manka Songwe, Ngobe Neng Patricia, Ketchem Gladys Ashie, Presenta Nangeh Nchi, Meyeh Eugene Barah, Sadjoh Amidu Yerima.

 

 

Cameroun : John Fru Ndi dit n’avoir pas été reçu par Paul Biya pour une nomination au Sénat

Le magazine Jeune Afrique a révélé lundi que le leader du SDF s’était rendu au Palais de l’Unité pour négocier sa nomination comme sénateur par le président Paul Biya. John Fru Ndi, lui, dit qu’il n’en est rien.

Jeune Afrique est de nouveau sous le feu des projecteurs au Cameroun. Après le poisson d’avril insinuant une candidature de Samuel Eto’o à la présidentielle 2018, l’hebdomadaire revient avec un article polémique sur John Fru Ndi, le Chairman du Social democratic front (SDF). Ledit article affirme qu’en ce moment, John Fru Ndi négocie une nomination comme sénateur et que, pour ce faire, il a été reçu discrètement au Palais de l’Unité le 04 avril 2018.

Dans le détail, le texte en question, paru lundi dans les colonnes dudit hebdomadaire, indique que «si les élections sénatoriales ont été largement remportées par le parti présidentiel, John Fru Ndi pourrait bien compter parmi les sénateurs nommés par le chef de l’Etat. Le 4 avril, il a été discrètement reçu au Palais d’Etoudi, au moment où le Conseil constitutionnel proclamait les résultats des sénatoriales du 25 mars. Conformément à la loi, Paul Biya nommera 30 sénateurs supplémentaires. Alors que les anglophones revendiquent  la présidence d’une institution majeure, Fru Ndi obtiendra-t-il celle du Sénat ?»]

Le principal concerné dit qu’il n’en est rien. John Fru Ndi se dit d’ailleurs surpris de ces allégations, lui qui affirme n’avoir pas été contacté par l’équipe de Jeune Afrique pour des besoins de vérification de l’information. Selon lui, la dernière interview qu’il a accordée au magazine remonte à environ  18 ans. L’homme politique ajoute que la dernière fois qu’il s’est retrouvé dans la même pièce que Paul Biya, c’était en février 2017, lorsque les Lions indomptables ont été reçus par le chef de l’Etat et son épouse après leur performance à la Coupe d’Afrique des Nations.

Présidentielle 2018 : les primaires du SDF reportées au samedi 24 février

Initialement prévue ce vendredi, l’élection primaire devant départager Joshua Osih, Joseph Mbah Ndam et Simon Fobi Nchinda aura plutôt lieu demain 24 février, dernier jour du congrès électif du parti.

Jusqu’à il y a quelques heures, l’élection du candidat du Social democratic front (SDF) à la présidentielle 2018 était programmée pour ce vendredi.  Celle-ci a été reportée à demain samedi 24 février, dernier jour du congrès de la formation politique.

Les raisons de ce report n’ont pas été dévoilées de manière officielle. Mais, il est fort probable qu’elles soient liées au couvre-feu instauré dans le Nord-Ouest. En effet, toute circulation dans les rues de la région est interdite entre 20h et 06h du matin. Cependant, Adolphe Lele Lafrique, le gouverneur, a pris une mesure spéciale à l’occasion du congrès du SDF.

L’autorité administrative a permis aux délégués et autres cadres du parti de tenir leurs travaux jusqu’à 22h. Etant donné la densité des dossiers inscrits à l’ordre du jour, la tenue des primaires n’aurait peut-être pas pu sereinement avoir lieu dans ce créneau horaire.

On en saura donc plus demain samedi, sur lequel de Joshua Osih, Joseph Mbah Ndam et Simon Fobi Nchinda aura le vote des délégués pour une candidature à la présidentielle 2018.

 

Présidentielle 2018 : John Fru Ndi ne sera pas candidat

Le chairman du Social democratic front (SDF) l’a fait savoir dans le cadre du congrès électif qui se déroule en ce moment à Bamenda.

John Fru Ndi ne sera pas candidat à l’investiture du SDF pour la présidentielle 2018 au Cameroun. Si l’information ne produit pas un effet de surprise, elle restait attendue de la bouche du chairman. C’est désormais chose faite. Ce jeudi 22 février, il a déclaré : « J’ai décidé de permettre aux cadets du parti de faire acte de candidature pour la présidentielle. Je ne serai pas candidat mais, je soutiendrai la personne que vous choisirez ».

Le chairman du SDF vient ainsi confirmer les informations qui circulent depuis plusieurs jours. Plusieurs fois contacté par journalducameroun.com sur la question, John Fru Ndi est resté constant dans ses réponses, invitant les journalistes à plus de patience. Il promettait alors que sa position serait connue au cours du congrès électif de son parti qui se tient du 22 au 24 février 2018 à Bamenda.

Trois cadres du SDF sollicitent l’investiture du parti pour la présidentielle 2018. Joshua Osih, Joseph Mbah Ndam et Simon Fobi Nchinda, tous députés, souhaitent représenter le parti à la présidentielle 2018. A l’issue de la convention en cours, l’on saura  lequel des trois ira à la conquête des votes du peuple camerounais.

Fru Ndi, lui, entend rester à la coordination du parti. Il est candidat à sa propre succession au poste de président du SDF.

 

Présidentielle 2018 : John Fru Ndi pourrait ne pas être candidat

Il reste néanmoins en course pour la présidence du Social democratic front (SDF).

John Fru Ndi aurait décidé de ne pas présenter sa candidature à la présidentielle 2018 au Cameroun. L’information n’est pas encore officielle. Mais, il aurait fait la déclaration le week-end dernier lors d’une réunion de son parti, le SDF. Contacté par Journal du Cameroun, le chairman n’a pas exprimé une position claire sur la question. Il a suggéré d’attendre l’issue de le congrès de son parti pour savoir quelle sera sa position.

En effet, une réunion du Comité national exécutif (Nec) du SDF a eu lieu le 9 février dernier. Les résolutions restent attendues, tout comme la convention élective de la formation politique prévue du 22 au 24 février 2018 à Bamenda. A l’issue de cette importante rencontre du parti, l’on saura qui de Joshua Osih, Fobi Nchinda et Mbah Ndam remportera l’investiture du SDF pour la présidentielle 2018. Tous trois sont des candidats déclarés à ce jour.

Jusqu’à ce week-end, John Fru Ndi, ne s’était pas encore prononcé sur l’éventualité de sa candidature à la prochaine présidentielle. En revanche, le samedi 20 janvier, il a été désigné par l’antenne régionale SDF du Nord-Ouest pour la présidence du parti. Il a accepté cette désignation et s’est d’ailleurs dit honoré du choix de ses militants.

Cameroun : Joseph Wirba s’est rendu à l’Assemblée nationale ce mercredi

Le député Sdf du Bui était absent lors de la session parlementaire de mars. Certaines informations l’annonçaient en fuite hors du pays.

Joseph Wirba se trouve actuellement à l’Assemblée nationale où se tient une plénière de la session ordinaire de juin. Le député Sdf du Bui (région du Nord-ouest) refait ainsi surface, après avoir manqué la session de mars 2017. Certaines informations l’annonçaient en fuite à l’étranger, après l’émission d’un mandat d’arrêt émis contre lui, alors que son immunité parlementaire n’avait préalablement pas été levée. Les débats avaient été houleux à l’Assemblée nationale après l’émission dudit mandat, de nombreux députés du groupe parlementaire Sdf dénonçant son côté illégal.

Le député Sdf du Bui craignait aussi pour sa vie en disparaissant de la scène politique et médiatique pendant ces longues semaines, lui qui avait ouvertement pris fait et cause pour les sécessionnistes du Nord-ouest et du Sud-ouest. En novembre 2016, au plus fort de la crise dite anglophone ayant secoué lesdites régions, Joseph Wirba avait pris la parole en session plénière pour critiquer vertement l’attitude du gouvernement, qui semblait minimiser l’ampleur de la crise et la « pertinence » des revendications des populations de ces zones.

A la suite de cela, Joseph Wirba avait quelque peu été mis en minorité, notamment par John Fru Ndi, le chairman du Sdf. A l’issue d’une réunion du comité national exécutif de son parti tenue le 25 mars à Bamenda, John Fru Ndi avait déclaré: «J’aurais entendu que ce député n’est pas fier de moi. Mais alors que voulez-vous que je fasse ? Le Sdf doit-il suivre les membres lorsqu’ils prennent des orientations personnelles ? Et vous voulez que j’intervienne ? Nous voulons faire du Sdf un parti responsable. Je crois personnellement que ce problème doit être résolu par le Nec et non par ma personne ».

Le retour inattendu de Joseph Wirba suscite de nombreuses interrogations, notamment sur une éventuelle arrestation. Le député, lui, ne semble pas inquiet. Il a d’ailleurs pris la parole ce mercredi 21 juin, lors de la session plénière.

Investiture au sein du Sdf : John Fru Ndi va avoir de la concurrence

Felix Teche Nyamusa veut prendre la présidence du parti, parce qu’estimant que « le temps où Fru Ndi était utile est révolu ».

Felix Teche Nyamusa veut l’investiture de son parti, le Social democratic front (Sdf), dont le congrès a été annoncé pour le mois d’octobre prochain. A l’issue de ce congrès, l’on saura, par exemple, qui représentera le principal parti d’opposition à l’élection présidentielle de 2018. John Fru Ndi, le chairman du Sdf, ne s’est pas encore prononcé sur une éventuelle candidature. Mais, c’est lui que le parti investit depuis 1992.

Rappelons que cette année-là, au lendemain de l’instauration du multipartisme au Cameroun, John Fru Ndi, (président du Sdf créé deux ans plus tôt) avait été candidat à la présidentielle et avait recueilli 35,9% des voix contre 39,9% pour Paul Biya. Un score aussi historique que l’élection elle-même. Celle-ci est restée polémique, d’aucuns estimant que la victoire avait été volée à John Fru Ndi. Depuis, le chairman n’a pas fait mieux. En 2011, par exemple, lors de la dernière élection présidentielle, il a notamment récolté 10, 712% des voix contre 77% pour Paul Biya.

Felix Teche Nyamusa croit pouvoir faire mieux car, « le temps où Fru Ndi était utile est révolu ». Il a versé, depuis le mois de février 2017, la somme de 100.000 francs Cfa, comme frais de candidature à la présidence du parti. Le journaliste de formation a également produit une biographie qui résume sa vision pour le Cameroun. La candidature de Felix Teche Nyamusa pour la présidence du Sdf est la seule enregistrée pour le moment.

Cameroun : le congrès du Sdf annoncé pour octobre prochain

C’est l’une des décisions prises à l’issue de la réunion du Nec du 27 mai à Bamenda

Le comité exécutif national du Social democratic front s’est réuni samedi dernier à Bamenda autour de son chairman, John Fru Ndi.  Parmi les résolutions qui découlent de cette rencontre, figure l’annonce du congrès du parti pour le mois d’octobre 2017. Un premier congrès programmé au mois d’avril dernier avait fait l’objet d’un report. Cette grand-messe du parti de John Fru Ndi est déjà très attendue. C’est à l’issue de celle-ci que devrait être connu le nom du candidat investi pour briguer un mandat présidentiel lors des élections de 2018.

Bien d’autres résolutions ont été prises au cours des travaux de Bamenda, notamment la mise sur pied d’une commission spéciale chargée « de faire une rapport exhaustif sur les meurtres et les violations des droits de l’Homme dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest » depuis le début de la crise dite anglophone. A ce propos justement, le Sdf constate que « le régime de M. Biya mène une guerre non déclarée contre les citoyens des régions du Nord-ouest et du Sud-ouest ». De ce fait, le parti de John Fru Ndi « condamne avec les termes les plus forts, les procédures intentées par les forces des ténèbres entièrement contrôlées par le régime de M. Biya, contre les autorités religieuses chrétiennes dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest ».

S’agissant de la lutte contre le terrorisme qui continue de faire des victimes dans l’Extrême-nord du Cameroun, le Sdf porte une accusation assez forte sur le régime. Le parti « note avec consternation que le régime de Paul Biya négocie régulièrement avec des terroristes connus de la secte Boko haram, déboursant d’importantes sommes pour la libération d’otages alors que les membres de la société civile avec lesquels son régime était en négociation et devrait maintenir le dialogue ont été enlevés, déportés et enfermés à Yaoundé et sont accusés de terrorisme ».

Sdf : John Fru Ndi se désolidarise de Joseph Wirba

Le chairman du principal parti d’opposition a estimé, pendant la réunion de son comité national exécutif (Nec), que le député a engagé des positions personnelles au sujet de la crise anglophone

Le comité national exécutif du Social democratic front (Sdf) s’est réuni le samedi 25 mars à Yaoundé. Au cours de ce rassemblement, John Fru Ndi, le chairman du parti, s’est exprimé sur les positions de Joseph Wirba, le député Sdf, actuellement en exil. En décembre dernier, au plus fort de la crise anglophone, le parlementaire avait pris la parole à l’hémicycle de Ngoa-Ekellé pour dire, entre autres, que « ceux qui affirment que le Cameroun doit être divisé en deux parties ont raison ». Joseph Wirba s’était ensuite indigné du silence du chairman de son parti à propos de ladite crise. A ce sujet justement, John Fru Ndi a répondu : « J’aurais entendu que ce député n’est pas fier de moi. Mais alors que voulez-vous que je fasse ? Le Sdf doit-il suivre les membres lorsqu’ils prennent des orientations personnelles ? Et vous voulez que j’intervienne ? Nous voulons faire du Sdf un parti responsable. Je crois personnellement que ce problème doit être résolu par le Nec et non par ma personne », a relayé le quotidien Le Jour de ce 27 mars 2017.

Bien d’autres points étaient à l’ordre du jour de cette réunion du Sdf, notamment la crise anglophone. Un problème pour lequel John Fru Ndi est venu discuter avec les autorités comme il l’a lui-même déclaré lors de son passage au Tribunal militaire pour l’audience des leaders anglophones, le 23 mars.

Le Nec devait aussi régler la question du renouvellement des organes du parti qui n’a pas été observé dans certaines régions : le Centre, l’Adamaoua, le Sud et l’Est. Toutes choses qui auront favorisé le report de la convention élective du parti prévue en avril prochain. Dès lors, « Il est difficile pour l’instant, de donner une date précise. L’essentiel n’est pas d’organiser des élections alors que les populations ont des problèmes », a déclaré John Fru Ndi.

Cameroun: Résultat de la présidentielle attendu sur fond d’enchères pacifiques

La victoire du candidat Biya est quasi certaine, la réaction de l’opposition est attendue, mais l’opinion elle semble conquise aux messages d’appel à la paix

Paul Biya assuré de remporter une fois encore

Sauf surprise de dernière minute, la Cour suprême camerounaise pourrait déclarer ce vendredi 21 octobre 2011, le président sortant et candidat à sa propre succession Paul Biya, vainqueur de l’élection présidentielle qui vient de se tenir dans le pays. C’est à 11 heures que devrait débuter la proclamation officielle des résultats. Mais dans le milieu de la presse locale, des chiffres circulent et créditent Paul Biya de plus de 75% des voix. Il serait suivi de son challenger de longue date, John Fru Ndi, puis de Garga Haman Adji qui selon des indiscrétions a fait une grande percée dans le nord. Viennent après Ndam Njoya et la nouvelle Kah Wallah Edith. La proclamation ce jour des résultats confirme aussi la fin de tous recours juridiques contre ces élections. Lors du contentieux aucun des 20 recours introduits devant le Conseil Constitutionnel, n’a obtenu une issue favorable. Toutes les prétentions des candidats requérants ont été rejetées. Dans la ville de Yaoundé la capitale du pays, les populations n’attendent pas vraiment les résultats, pas plus qu’elles ne semblent pas disposées à manifester pour protester contre. Depuis le début de la journée, plusieurs d’entre elles vaquent normalement à leurs occupations. « Mon frère, est ce que tu vois que les résultats là il faut les suivre, on sait déjà qui a gagné et on ne va pas en plus perdre du temps pour aller voir des confirmations, de toute façon cela ne change rien pour moi » déclare Eric N. qui gère des photocopieuses au quartier Bonamoussadi, à Yaoundé.

La réaction de l’opposition attendue

Les regards sont désormais tournés vers l’opposition. Lundi dernier, une coalition de 7 partis a déclaré publiquement leur intention de manifester pour protester contre des résultats qu’ils jugent « injustes ».Une déclaration qui a eu l’effet d’un tonnerre, se déportant même dans le contentieux électoral. « Si vous voulez sauver le Cameroun d’un chaos prenez le courage messieurs les membres du conseil de déclarer ces élections nulles », a à chaque fois plaidé les avocats du Social Democratic front (SDF) de John Fru Ndi. Un appel qui a reçu ce jour là des réponses fortes du Rassemblement démocratique du Peuple camerounais (RDPC), parti du candidat Paul Biya. « Nous n’avons pas peur au RDPC, nous saurons répondre si le Cameroun est menacé. Nous ne pouvons nous permettre de céder au chantage et à la manipulation » déclarait pour sa part Grégroire Owona, un des responsable de ce parti et représentant son candidat. Dans la mise en forme de la manifestation, les différents acteurs de la coalition ne semblent pas concertés. Quittant le tribunal, Bernard Muna candidat de l’Alliance des Forces Patriotiques(AFP) se disait prêt à soutenir la volonté du peuple. « Je n’ai demandé à personne de sortir dans la rue, je suis un républicain, mais si ce peuple là estime qu’il doit montrer son mécontentement, je serai de son côté » a-t-il déclaré. John Fru Ndi lui a une autre position. « Je n’ai demandé à personne de sortir, j’ai dit que moi Jonh Fru Ndi je vais protester, je mettrai une pancarte et je marquerai mon mécontentement » a-t-il fait savoir jeudi 20 octobre à trois heures lorsque s’achevait le contentieux.

La population semble conquise à l’option pacifique

De nombreuses réunions ont été organisées jeudi 20 octobre pour lancer un appel à la paix. Association, hommes d’église, hommes politiques sont tous entrés dans la danse. A la chaîne de télévision Canal 2, l’une des plus regardées du pays, deux spots montrant des images de guerres et leurs ravages et aussi des appels à la paix, passent en boucle après chaque série télévisée ou bulletin d’information. Dans les éditions d’information, la paix semble mise aux premières lignes. « Nous invitons les populations à ne pas suivre les démons de la division, car il n’ya que dans la paix que les choses peuvent se régler » a déclaré Victor Tonye Bakot, l’archevêque de Yaoundé. « S’ils veulent marcher qu’ils y aillent avec leurs enfants et leurs familles, nous ne devons pas les suivre pour servir de chair à canon » a fait savoir Ateba Eyene le président du club Ethique. Le musicien Lapiro de Mbanga a lui aussi fait une déclaration pour inviter les gens à ne pas suivre le mot d’ordre de manifestation populaire. Pour sa part le préfet du Wouri, le département qui abrite Douala la capitale économique, a interdit toute manifestation jusqu’au 03 novembre prochain. On a aussi appris de source non confirmée que d’importants régiments de militaire font des déplacements dans le pays, prêts à toute éventualité. Dans les principaux carrefours et axes de la capitale Yaoundé, un dispositif militaire est présent, bien que discret. Les populations elles semblent avoir choisi leur camp, même si dans le fond beaucoup d’entre elles se montrent insatisfaites du déroulement des élections, tout en rejetant le tort sur toute la classe politique.