Le SDF prépare son 25ème anniversaire

Le principal parti d’opposition du Cameroun célèbrera son quart de siècle d’existence le 26 mai 2015

Le Social democratic front (SDF), principal parti d’opposition au Cameroun, célèbrera dimanche, 26 mai, sa 25ème année d’existence.

Le Chairman de ce parti, Ni John Fru Ndi, a présidé à cet effet le 17 avril dernier à Ntarinkon, dans le nord-ouest du Cameroun, une session du Comité exécutif national (NEC) pour évaluer l’état des préparatifs.

L’on a appris, à l’issue de cette session du NEC, que le SDF compte célébrer son jubilé en revisitant les moments forts de l’histoire récente du Cameroun. Plusieurs manifestations seront organisées: conférences, débats, activités sportives et culturelles entre autres. Le parti en profitera également pour évaluer le chemin parcouru et les défis à venir.

John Frun Ndi a annoncé qu’il se rendra ces jours aux Etats-Unis d’Amérique pour recevoir pour recevoir un prix de l’organisation African Focus, «Lifetime Peace Award» à lui décerné pour son «engagement à préserver la paix au Cameroun.» La cérémonie est programmée pour le 25 avril, a-t-il indiqué.

Sur son site web, African Focus se présente comme une organisation non gouvernementale à but non lucratif basée en Californie, et qui promeut la croissance et le bien-être des Africains partout à travers le monde. Elle est essentiellement composée d’afro-américains avec des patronymes aux sonorités anglophones.

Lancé au début des années 1990 par Ni John Fru Ndi dans le cadre de l’ouverture au multipartisme, le SDF a marqué pendant de nombreuses années le seul probable challenger au Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), parti au pouvoir. On se rappelle que l’unique élection où le candidat du RDPC, Paul Biya, failli accuser la défaite fût l’élection présidentielle de 1992, deux ans après la création du SDF. A l’issue du vote, Fru Ndi, qui avait bénéficié d’une coalition de partis politiques et d’organisations de la société civile, s’en sortit avec 35,9% des voix (son meilleur sore à ce jour) contre 39,9% pour Paul Biya. Cette élection d’octobre 1992 est restée polémique, certains estimant que ce fut une victoire volée au SDF.

Lors de la dernière élection présidentielle de 2011, le candidat du RDPC a récolté 77,99% des voix contre 10,71% pour celui du SDF.

Le parti de John Fru Ndi est représenté à l’assemblée nationale du Cameroun avec 18 députés, ce qui fait de lui le premier parti politique d’opposition au Cameroun. Le second, l’UNDP, siége avec 5 députés. Ces deux formations politiques sont toutefois loin du RDPC qui est représenté avec 148 députés, sur les 180 qui siègent à l’hémicycle de Ngoa-Ekelle.

Le Chairman du SDF, John Fru Ndi, leors d’une conférence de presse, le 11 décembre 2014 à Yaoundé
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John Fru Ndi rend visite aux blessés de guerre

Le Chairman du premier parti politique de l’opposition a effectué une visite à l’Hôpital militaire de Yaoundé jeudi. Il a, à l’occasion remis un don, pour ces soldats qui ont combattu Boko Haram

Le chairman du Social democratic front (SDF), Ni John Fru Ndi, s’est rendu au chevet des soldats camerounais blessés sur le front contre Boko Haram, jeudi, 19 mars, rapportent les médias privés locaux ce vendredi.

Le président du premier parti politique d’opposition au Cameroun (18 députés sur 180), a profité de la session ordinaire du mois de mars, en cours, pour se rendre à l’Hôpital militaire de Yaoundé, en compagnie de certains sénateurs et députés du SDF.

La délégation a été reçue par le médecin-chef de l’Hôpital militaire de Yaoundé, le colonel Emile Abeng Mbozo’o, et le secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense, en charge des anciens combattants, Koumpa Issa.

«Depuis que la guerre contre Boko Haram a commencé, je vois des gens se mobiliser en organisant des marches de soutien à l’armée camerounaise et en offrant des dons aux soldats encore au front, mais personne ne pense à ceux qui sont blessés. J’ai déjà été invité à plusieurs marches de soutien à l’armée camerounaise, ces marches n’ont pas d’importance pour moi», a déclaré le Chairman, cité dans les colonnes du quotidien privé Le Jour.

Le SDF a à l’occasion remis un don composé de «deux b ufs, 20 sacs de riz de 50 Kg, 10 sacs de sel de cuisine, et 10 bidons de 20l d’huile», pour les soldats camerounais blessés au front et actuellement sous soins à l’hôpital militaire de Yaoundé.

C’est cet établissement hospitalier qui accueille également les blessés tchadiens, ainsi que certains soldats de la force des Nations-Unies en Centrafrique (Minusca). Le 16 février dernier, en marge du Sommet Extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC, le chef de l’Etat tchadien, Idriss Deby, avait rendu visite à ses soldats. Depuis lors, certains observateurs et commentateurs de l’actualité, estiment que le chef de l’Etat camerounais devrait faire pareil.

«Après la dernière attaque de Fotokol dans l’Extrême-Nord, (survenue le 04 février 2015, ndlr), 62 soldats tchadiens et une centaine de soldats camerounais ont été internés à l’Hôpital militaire de Yaoundé», informe Le Jour.

John Fru Ndi, Chairman du SDF
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Démission de la Secrétaire générale du Social democratic front (SDF)

Elisabeth Tamajong, qui a occupé le poste de Secrétaire générale du Social democratic front pendant 19 ans, a remis sa démission au chairman du parti, vendredi dernier

Elisabeth Tamajong, qui a occupé le poste de Secrétaire générale du Social democratic front (SDF), parti leader de l’opposition camerounaise, pendant 19 ans, a remis sa démission au chairman du parti, Ni John Fru Ndi, vendredi dernier.

Mme Tamajong, qui dit démissionner de son poste et non du parti, a expliqué cette décision, dans une vingtaine de pages qu’elle a écrites.

«J’ai remarqué, malheureusement, au cours des quinze dernières années, que notre parti a dévié de sa vision initiale de mener ce pays vers une démocratie véritable.Nous avons perdu les valeurs et les principes fondamentaux qui nous guidaient dans les années 90», a-t-elle écrit.

Et de citer, entre autres, «la justice sociale, l’égalité des chances, la transparence et la responsabilité dans la gestion des affaires du parti» qui, de son avis, n’existent plus dans sa formation politique.

Soutenant que toutes instances du parti sont concentrées entre les mains du seul chairman à savoir Ni John Fru Ndi, elle a indiqué avoir, à plusieurs reprises, attiré l’attention de la hiérarchie du parti sur ce phénomène, sans que cela ne produise aucun effet.

Par ailleurs, elle propose quelques pistes de solutions pour que son parti redore son blason, notamment la séparation du pouvoir entre le National Executive Committee (NEC), le National Advisory Committee (NAC) et le National Investiture Committee (NIC).

Elle souhaite également que le poste de Secrétaire général du SDF redevienne électif, comme avant la Convention de 2006, du fait que les subventions de l’Etat au parti servent au fonctionnement des différents organes du parti, dans le souci de les réorganiser et de revitaliser le parti.

Elle dénonce, entre autres, la gestion floue et calamiteuse des subventions reçues de l’Etat, notamment la gestion des fonds des dernières élections municipales et législatives de 2013 et l’attribution des prérogatives importantes au premier vice-président au détriment de certains organes du parti.

Fondé en 1990, le parti leader de l’opposition camerounaise, le SDF dont le chairman est Ni John Fru Ndi depuis sa création, compte 18 députés sur 180 à l’Assemblée nationale et 14 sur 100 sénateurs à la Chambre Haute du Parlement.

Elisabeth Tamajong a occupé le poste de SG du SDF pendant 19 ans
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D’après le SDF, le régime prépare «d’autres coups électoraux»

Le plus grand parti politique d’opposition a donné une conférence de presse à Yaoundé pour exprimer son point de vue après l’adoption récente de la loi portant répression des actes terroristes

Le chairman du Social democratic front (SDF), Ni John Fru Ndi, a accordé une conférence de presse hier, jeudi 11 décembre, au bureau de son parti à Yaoundé pour donner son point de vue après l’adoption récente par le Parlement de la loi portant répression des actes terroristes. Ladite loi prévoit la peine de mort pour les personnes qui seraient convaincus de préparer ou d’être des auteurs d’actes terroristes par le Tribunal militaire. «C’est un mensonge de nous faire croire que l’objectif de cette loi draconienne est en réalité d’éradiquer le terrorisme. Nous y voyons un moyen de préparer le terrain pour d’autres coups électoraux et d’éviter ce qui est arrivé récemment au Burkina Faso», a indiqué le chairman, cité par le journal Mutations de ce vendredi.

Le président plus grand parti politique d’opposition représenté à l’Assemblée nationale du Cameroun (18 députés sur les 180) a toutefois assuré qu’il ne demandera pas aux populations de descendre dans la rue. «Je ne veux pas appeler les populations à descendre dans la rue. Mais si d’aventure elles manifestaient, je serais à leurs côtés», a-t-il indiqué.

L’Union des populations du Cameroun (UPC), parti d’opposition également représenté à l’Assemblée nationale, a indiqué, par la voix de l’honorable Bapooh Lipot, que ses avis n’ont pas été pris en compte lors des débats du fait de sa faible représentativité (3 députés sur 180). Le parti, qui réunissait le bureau de son Comité directeur jeudi, dit s’en tenir au respect des institutions étant donné que la loi a déjà été votée.

Ni John Fru Ndi, le Chairman du SDF
AFP)/n

Le SDF juge « inacceptable » l’arrestation de Ahoua Don Mello au Cameroun

John Fru Ndi, a qualifié d’abus, l’arrestation, dans la nuit de mercredi à jeudi, de l’ancien porte-parole du gouvernement ivoirien sous Laurent Gbagbo

Le président du Front social démocratique (SDF), le premier parti de l’opposition parlementaire au Cameroun, John Fru Ndi, a qualifié de «totalement inadmissible», «illégale» et d’«atteinte au droit international» et d’«abus flagrant», l’arrestation, dans la nuit de mercredi à jeudi, dans un aéroport du pays, de l’ancien porte-parole du gouvernement ivoirien sous Laurent Gbagbo, Ahoua Don Mello.

Joint au téléphone par APA depuis la ville de Bamenda (Nord-Ouest), il s’est dit indigné que les autorités camerounaises aient décidé d’interpeller un individu jouissant d’un statut international de réfugié. John Fru Ndi s’étonne d’autant plus de cette arrestation qu’elle intervient, alors que l’intéressé avait déjà séjourné au Cameroun, sans être inquiété, en mars dernier, au moment où le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, effectue une visite de travail au Cameroun.

«Les autorités camerounaises savaient que M. Don Mello se trouvait dans leur pays depuis des jours, elles savaient également qu’il a assisté à une réunion au cours de laquelle notre parti a décidé du boycott de la visite de M. Soro au Cameroun», explique-t-il, s’étonnant de la coïncidence de ces deux séjours avec l’interpellation du proche de l’ancien chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, aujourd’hui en délicatesse avec la Cour pénale internationale (CPI) qui vient de décider de le juger pour crimes contre l’humanité.

Sur la situation de l’ex-porte-parole du gouvernement ivoirien, John Fru Ndi martèle que le Cameroun «n’a jamais signé de convention d’extradition avec la Côte d’Ivoire», et estime que cette arrestation «est bien la preuve que le Cameroun se laisse instrumentaliser par le discours enjoliveur et démagogique de Guillaume Soro, qui n’apporte rien au Cameroun». Le pays devra donc assumer les conséquences catastrophiques de l’arrestation d’Ahoua Don Mello sur son image et son rayonnement à l’international, ajoute le leader du SDF.

Aux dernières nouvelles, l’ex-dignitaire du régime Gbagbo, jusque-là réfugié au Ghana et arrêté dans la métropole économique, Douala, alors qu’il s’apprêtait à embarquer sur un vol de Royal Air Maroc à destination de Casablanca, était, vendredi en milieu d’après-midi, détenu dans un lieu secret de la ville.

Pour le ministre camerounais de la Communication et porte-parole du gouvernement, Issa Tchiroma Bakary, cette interpellation est la conséquence de la réactivation d’un mandat d’arrêt international qui pèse sur M. Don Mello.

John Fru Ndi, le Chairman du SDF
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Paul Yamga Tientcheu: «Le Sdf risque de devenir un vulgaire parti d’opposition»

Extrait du livre: « Le Social Democratic Front se meurt-il ? Le mal des oppositions africaines, exemple du Cameroun »

Journalducameroun publie un extrait du livre de Paul Yamga-Tientcheu: « Le Social Democratic Front se meurt-il ? Le mal des oppositions africaines, exemple du Cameroun » publié à Paris aux Editions Biblieurope en 1999.

Libres propos
« Le Sdf aujourd’hui ne rassure plus ni les Camerounais, ni la communauté internationale, et risque si rien n’est fait de devenir un vulgaire parti d’opposition dont le rêve est de grignoter sa part du gâteau. Lors de la visite surprise du Chairman Ni John Fru Ndi en France du 22 au 26 octobre 1996, l’un des membres de sa délégation me fit une confidence : Le parti c’est comme une secte, son président le gourou, et on doit se plier à ses ordres sinon. Les excommunications des membres du parti démontrent que le Sdf s’écarte des principes qui ont présidé à sa création, à savoir rassembler. Loin d’être une structure de débats et de stratégies pour la construction nationale, le parti devient une machine à écraser tous ceux qui désormais pensent à haute voix pour toute critique interne de la stratégie de conquête du pouvoir. L’une des maladies infantiles du Sdf c’est la précoce « présidentialisation du leader ». Ce chef de parti qui pense avant toute chose à son avenir politique sans toutefois rassurer sur ses aptitudes à diriger. Les vides progressifs autour de lui illustrent parfaitement les traits de sa personnalité. Il supporte mal les critiques portées à son égard par les soi-disant « intellectuels du parti ». Persuadé qu’il est sur l’échiquier national, seul en mesure de défier le régime de Mr Biya, il est de moins en moins ouvert aux débats constructifs et considère les cadres du parti comme ses simples sujets et non comme des collaborateurs. Il est intolérant. Il est prêt-à-porter atteinte à l’intégrité physique des dissidents. A Maroua par exemple, Siga Asanga devient Sida Asanga. En novembre 1998, quand M. Mahamat propose la tenue d’un congrès avant la fin de l’année conformément aux résolutions du congrès de Buea, il demande aux militants et élus de l’en empêcher par tous les moyens. Il est lui-même présent sur les lieux. En janvier 1999, ces derniers vont être poursuivis jusqu’à leur domicile privé. Cette attitude, nous la retrouvons fréquemment au sein des partis extrêmes. Après plusieurs années à la tête du parti, il n’est même pas conseiller municipal de sa ville. Voilà un homme politique ambitieux qui ne peut être invité que comme chef de parti, alors qu’une position de maire ou de député lui ouvrirait grande d’autres portes et d’autres expériences aussi. Le cas du Sdf est tout de même unique ! La légitimité de tout homme politique doit être celle du peuple. Si le Sdf veut garder son rang de leader d’opposition, une véritable révolution d’hommes et d’idéologie doit s’opérer. Un retour aux valeurs originelles s’impose. L’une des difficultés de John Fru Ndi à diriger le Sdf vient d’un manque de préparation. Le rôle qu’il a joué dans les années 1990 pour tenter de libérer le peuple camerounais de l’oppression est historique, Mais par la suite.»

Précision : Ce livre dont un extrait a été publié ci-dessus a été rédigé avant les élections sénatoriales de 2013. Effectivement, Depuis la création du SDF en 1990, celui qu’on présente comme étant le chef de l’opposition camerounaise a toujours refusé de se présenter à une élection autre que la présidentielle. Cependant, il s’est laissé tenter par les premières sénatoriales organisées au Cameroun en 2013. Dans son fief de la région anglophone du Nord-Ouest, le SDF détenait 499 conseillers municipaux contre 500 pour le RDPC, soit un électeur de différence. C’est donc dire qu’il y croyait. Malheureusement le parti au pouvoir a fini par l’emporter avec, en chef de campagne, Paul Atanga Nji, ministre chargé de mission à la présidence et adversaire local de Fru Ndi.

John Fru Ndi, 73 ans, président du SDF depuis sa création en 1990
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Cameroun: Fru Ndi veut la tête de certains maires!

Le leader du Sdf veut la tête des maires de Bafoussam Ier, Ndu, Nkambe, Babessi et Njinikom

Une rencontre inattendue par ces temps de discorde sur les nominations à ELECAM a eu lieu entre John FRU NDI, président du principal parti d’opposition le SDF et MARAFAT Hamidou Yaya ministre en charge de l’administration du territoire et de la décentralisation. D’après des sources proches du journal anglophone The Post, la rencontre entre ces deux personnalités de la politique nationale a été l’occasion pour John FRU NDI de soumettre une doléance au ministre MARAFAT. Celui ci souhaiterait en effet sanctionner des maires appartenant à sa faction politique

Le leader du Front social démocrate demande au Minatd d’entériner la décision de la commission d’investiture et partant du Comité exécutif national (Nec en Anglais) du principal parti de l’opposition. Laquelle décision révoquait cinq maires Sdf pour activités anti parti. Il s’agit respectivement des maires des communes de Bafoussam Ier dans la région de l’Ouest, de Ndu, de Nkambe, de Babessi et de Njinikom dans la région du Nord-Ouest. John Fru Ndi a plaidé pour leur disgrâce et la reprise des élections de l’exécutif de ces municipalités. Et pour cause, plusieurs de ces mairies n’ont toujours pas, depuis 2007, accordé leurs violons sur le vote du budget. Par conséquent, le développement de ces collectivités territoriales décentralisées en pâtit. Le leader du Sdf a dressé l’état des lieux à MARAFAT Hamidou Yaya, avant de solliciter son coup de force pour les débarquer comme il l’a fait récemment avec trois maires Rdpc.

John Fru Ndi, président du SDF
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On se souvient qu’au lendemain du double scrutin de juillet 2007, l’exécutif actuel de ces communes s’était fait élire par les conseillers sans l’aval de la commission d’investiture du Sdf. Laquelle commission avait jeté son dévolu sur d’autres conseillers pour occuper la tête des mairies citées plus haut. L’appel sans cesse à la démission de ces maires s’était soldé par un échec. Face à cette insubordination notoire, le Nec les avait frappés du fameux couperet de l’Article 8 alinéa 2, synonyme de leur déchéance du parti. Depuis lors, rien n’a bougé d’un cran. Ces maires sont restés, malgré tout, en poste.

Il faut dire que le SDF se lance dans des guerres internes qui ne sauraient lui être profitable. De même on se demande bien si pour des raisons de discipline interne l’État a le pouvoir de destituer un maire sur demande du président du parti qui l’a investit. On assiste certainement au début d’une longue bagarre politico judiciaire sans grands intérêts comme le sont souvent les disputes partisanes au Cameroun.

Marafat Hamidou Yaya, ministre de l’administration territoriale
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Intégralité de la déclaration (en anglais) du leader du SDF à la presse

John Fru Ndi: « Le Sdf invite les camerounais à se lever et lutter pour une commission électorale crédible »

The Minister of External Relations recently summoned the Head of Diplomatic Missions and International Organizations accredited to Cameroon to present the Biya government’s position following the disappointment expressed by the International Community with regards to the appointment of CPDM stalwarts at the helm of ELECAM. Mr. Eyebe Ayissi opined that the pronouncements of members of the diplomatic corps tantamount to interference in the domestic affaires of Cameroon and constitute a gross disregard of its sovereignty.

In announcing in advance the results of the yet to be held Presidential election of 2011, Mr. Eyebe Ayissi told the diplomats that the Kenyan and Zimbabwean experiences will never be tolerated in Cameroon , thereby declaring war on the Cameroonian electorate. In order words, the Biya government is resolute in its determination to force the results of the 2011 presidential election down the throats of Cameroonians. This justifies the sudden increase in the training of the rapid intervention battalion which usually is unleashed to crush political dissent and social upheavals.
Be that as it may, the diplomatic missions only reacted to the actions of a government reputed for violating their own laws and excelling in deceit. Their reaction following the appointment of ELECAM members, the Director General and his assistant, underscored their disgust with a government known for non-respect of commitments over the years.
It would be recalled that on admission into the Commonwealth, President Biya promised his peers to fully comply with the Harare Declaration which constituted conditions sine qua non for admission.
Unfortunately, since admission:
– The human rights abuses have continued unabated.
– There has been no improvement in the constitutional reforms or respect of the present constitution drafted by them.
– Civil liberties have been suppressed.
– Dissent in any manner is ruthlessly silenced or crushed.
– The political forum for political parties represented in the National Assembly has been suppressed on CRTV and declarations of the SDF Chairman are censured by the Biya regime.
The appointment of members of ELECAM was supposed to reflect the Biya government’s good faith and determination to advance the democratic process through the organization of free, fair and transparent elections which would ensure its continuous membership in the Commonwealth and thus merit respect in the comity of Nations. This explains the frustration of Cameroonians and the International Community aptly expressed by the Presidency of the European Union in these words;  » . the European Union regrets the delay that has preceded these nominations and the fact that the overwhelming majority of the nominees have affiliations to one and the same political party, notwithstanding the consultations with stakeholders that preceded the appointments. The European Union calls on the government of Cameroon to take all necessary steps to create the necessary legislative and administrative environment for electoral reform to guarantee the operational independence of ELECAM . »
It is discernable from this declaration that ELECAM in its present outfit is not credible and our electoral system needs reform. The pertinent criticisms of these friendly countries are intended to make us better and not bitter. Their reaction, which is within the framework of the political dialogue envisaged in Article 8 of the Cotonou ACP- EC agreement of June 2000, cannot therefore be considered or termed interference in domestic affairs nor disregard for sovereignty. On the contrary, it is a magnificent demonstration not only of their friendship but their commitment to assist us in our development efforts which are being compromised by the inept and corrupt regime of Mr. Paul Biya. Unlike Minister Ayissi and the Biya government, these diplomats know that institutions, and not persons, are at the center of democracy and good governance. It is only through solid institutions that we can guarantee long term stability, which is a pre-requesite for foreign investment and job creation for the youths.
Furthermore, if the representatives of the diplomatic community are openly expressing their views, this is because they are not oblivious to the lamentable history of elections mismanagement in Cameroon since 1992 and the numerous unfulfilled promises made by the Biya government following their various good offices to bring about change in the Cameroon Electoral process.
Silence on their part in the name of diplomacy would have been politically unsound and morally wrong having regard to the consequences of mismanaged elections to regional peace, stability and economic development for; Injustice anywhere, is a threat to Justice everywhere.
The SDF wishes to salute the position adopted by the International Community and call on them not to relent in their quest for assisting Cameroon in putting in place credible and acceptable democratic institutions which guarantee good governance and accountability. In the same vein, the SDF invites all Cameroonians to stand up and fight for an electoral organ that will install a computer program which, on registration, produces the voter’s card containing the photograph, the polling station and the voter’s registration number.
Thank you for your kind attention.
Ni John Fru Ndi, National Chairman SDF

Ni John Fru Ndi , National Chairman SDF
journalducameroun.com)/n