Plusieurs personnalités clés du régime déchu d’Ali Bongo Ondimba ont été mises en examen et transférés à la prison de Libreville.
C’est un coup de tonnerre au Gabon. Noureddin Bongo Valentin a passé sa première nuit à « Sans famille », le surnom de la prison centrale de Libreville. Le fils d’Ali Bongo avait été coordinateur à la présidence, puis conseiller stratégique de son père au parti PDG, et certains le présentaient comme un successeur potentiel. Le voilà donc derrière les barreaux. Il a été mis en examen et placé en détention provisoire notamment pour « haute trahison » et « corruption active », a annoncé le procureur de Libreville André-Patrick Roponat.
Selon le procureur de la République, André Patrick Roponat, 12 personnes ont été déférées au parquet mardi. 7 ont été placées sous mandats de dépôt, rapporte le correspondant de Rfi à Libreville, qui a assisté ce mercredi au point de presse du procureur. Parmi elles, il y a Noureddin Bongo Valentin, fils d’Ali Bongo, Ian Ngoulou directeur de cabinet de Noureddin ainsi que deux frères Oceni dont un était directeur de cabinet adjoint du président déchu. Jessye Ella Ekogha, ancien porte-parole de la présidence, est également sur la liste des personnes jetées en prison.
Les chefs d’accusation retenus contre eux sont encore plus lourds que ceux annoncés par le porte-parole des militaires le jour de leur arrestation le 30 août dernier. Il s’agit entre autres des faits de troubles des opérations d’un collège électoral, contrefaçon et usage d’imprimés officiels d’une institution, falsification de la signature du président de la République, complicité de détournement de fonds, corruption, blanchiments de capitaux, association de malfaiteurs et bien d’autres accusations.
Sur les 12 prévenus, deux ont été mis hors de cause. Il s’agit des personnels de maisons et 3 ont été assignées à résidence pour insuffisances de preuves. Les enquêtes se poursuivent et d’autres interpellations sont en cours a prévenu le procureur de la République.
Des liasses de billets de banque découvert chez eux
Auditions en série
A en croire Rfi, une dizaine de hauts responsables ont été entendus hier, mardi, par le procureur. Ils avaient été arrêtés après le coup d’État du 30 août. Parmi les auditionnés, l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo, Ian Ghislain Ngoulou , le directeur de cabinet adjoint de l’ancien président déchu Mohamed Ali Saliou et son frère Abdoul Océni, Jessye Ella Ekogha, ancien porte-parole de la présidence, Steeve Nzegho Dieko qui était secrétaire général du PDG, ou encore Cyriaque Mvourandjami, directeur de cabinet politique d’Ali Bongo…
Déférés une première fois le 15 septembre, leurs gardes à vue avaient été prolongées. Hier, ils ont tous été de nouveau entendus par le procureur, de même que Kim Oun, proche conseiller de Sylvia Bongo ou encore une directrice financière de la mairie de Libreville. Le procureur les a réinterrogés sur les faits, avant de prendre un réquisitoire et de saisir la juge d’instruction qui les a reçus le même jour.
La magistrate, Leïla Biam, les a donc tous auditionnés jusque tard dans la soirée. La plupart ont été placés sous mandat de dépôt et incarcérés. Toutefois, selon une source judiciaire, Steeve Nzegho Dieko a, lui, été assigné à résidence.
Le vice-président de l’Assemblée nationale, Hilarion Etong, est au Gabon où il participe à la conférence internationale du Réseau des parlementaires sur l’écosystème…
Près de 250 experts dont des députés et sénateurs de la sous-région Afrique centrale sont réunis depuis le 27 février à Libreville,Gabon. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la troisième Conférence internationale du Réseau des parlementaires pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale.
La délégation camerounaise est conduite par l’honorable Hilarion Etong, vice-président de l’Assemblée nationale du Cameroun et l’honorable Jean Jacques Zam, coordinateur régional du Réseau des parlementaires pour la gestion durable des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale (Rapar-AC).
A travers ces rencontres, les parlementaires de la sous-région s’engagent à lutter pour la préservation de la nature. Cela se traduit pas des consultations et la formulation de propositions adressées aux gouvernements des pays d’Afrique centrale afin d’améliorer les actions menées jusqu’à présent.
Le Premier ministre Rose Christiane Raponda du Gabon en compagnie du président de la commission de la Cemac, Pr Daniel Ondo Ona, ont procédé hier mardi, à l’ouverture officielle des premiers états généraux de la Cemac, question de faire un bilan et d’envisager des nouvelles perspectives.
C’est sous le thème « consolidation des acquis et perspectives », que les différents travaux ont été lancés dans la ville de Libreville, capitale du Gabon le 30 août dernier. Au cours de cette rencontre qui aura lieu jusqu’au jeudi 1er septembre 2022, il sera question de faire un bilan complet sur le fonctionnement des organes, institutions spécialisées et agences d’exécution de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), 15 ans après la mise en œuvre du programme de Réformes Institutionnelles (PRI).
Les participants vont débattre sur des thématiques permettant d’aboutir à des recommandations, qui vont améliorer la Cemac. Lors de son discours au lancement de cette rencontre, la Première ministre gabonais, Rose Christiane Raponda, a exhorté « chaque participant à mettre pleinement son expertise, ses expériences et ses compétences à la réussite des présentes assises. « Je souhaite voir éclore de vos discussions, réflexions et analyses, des propositions pertinentes, innovantes, réalistes et opérationnelles, à l’effet d’optimiser davantage les mécanismes de fonctionnement de nos institutions communautaires », souhaite-t-elle.
Le président de la Commission de la Cemac Pr Daniel Ona Ondo, a, pour sa part, insisté sur l’intégration régionale, et dont l’atteinte nécessitera « un travail institutionnel précis, appuyé par un engagement résolu des responsables des institutions communautaires que nous sommes, pour une concrétisation constante de l’élan donné par les instances décisionnelles de la Communauté » explique-t-il.
Rappelons que ces assises qui ont débuté mardi, vont s’achever jeudi 1er septembre 2022, avec pour objectif de se projeter sur le fonctionnement futur de cette entité sous régionale.
Deux Présidents à Libreville, au lendemain de la décision de la Cour Constitutionnelle, dont l’un dit « élu », et l’autre, dit « proclamé »: situation ubuesque, s’il en est, mais avec déjà des tueries à déplorer !
« Le genre de nègreries auquel l’Afrique finit par nous habituer. », se gaussent sans doute certains, mais la crise est là, sans que personne à ce jour ne puisse en prédire, ni l’intensité, ni la durée. Difficile d’éviter de se demander pourquoi les lendemains d’élections se ressemblent-ils toujours tous, particulièrement en Afrique Centrale!?…
S’il est un enseignement à tirer dès à présent de la crise consécutive à ce scrutin, il serait le suivant, me semble-t-il : A moins que celui-ci tire sa force d’urnes justes, transparentes, équitables et adossées à des règles consensuelles, aucune cohabitation n’est possible entre un Homme dit « fort », et des institutions fortes.
Les Institutions mises en place par un Homme dit fort, se révèleront toujours être taillées sur mesure, pour lui permettre de prolonger indéfiniment un règne, se drapant de simples dehors démocratiques. Vivement que la proclamation de résultats puisse se faire un jour dans nos pays, sans nécessiter une forte présence armée, et quel que soit l’issue du scrutin; tel que nous le voyons dans des pays ou la démocratie a définitivement acquis droit de cite.
Seule la démocratie est garante d’une paix civile réelle et pérenne, qui ne nécessite de présence armée qu’aux frontières pour la préservation de l’intégrité territoriale, ou en cas de menace grave pour la sécurité intérieure. Le principal challenge des pays africains, est de gagner le combat contre le sous-développement. Or ce que les difficultés à y parvenir 60 ans après les Indépendances révèlent à suffisance, ce sont les limites de systèmes dont la marche au quotidien autant que la stabilité reposent sur un individu juge providentiel, et qui a ce titre est objet de tout un culte!
Verbatim: des institutions fortes, et/ou de l’homme fort.
A la question de savoir si l’Afrique a besoin d’hommes fort plutôt que d’institutions fortes, ma réponse est clairement NON. Cette réponse ne variera pas, quant à savoir si oui ou non des institutions fortes ont besoin d’hommes forts pour fonctionner, gagner en solidité et devenir pérennes! En réalité, institutions fortes et homme fort sont une antinomie fondamentale, celle-ci aggravée par les exigences d’un siècle, plus demandeur en compétences cognitive: Partout où la force avance, c’est le droit qui recule, à proportion au moins égale !
Or le Gabon autant que tous les pays de la sous-région, dont le Cameroun, plutôt que d’évoluer en suivant l’air du temps, est resté sous le paradigme quelque peu attarde et anachronique de l’homme fort. Si la présence d’un homme fort pouvait être d’un apport bénéfique quelconque aux institutions, sans doute aurions-nous au Cameroun par exemple, une architecture institutionnelle d’une force inégalée, au bout de 35 ans d’un Magistère ininterrompu. Le Cameroun ne vivrait pas dans l’inquiétude consécutive à une transition qui tarde à se dessiner! La force des Institutions ne saurait être liée à l’homme qui les dirige, mais davantage à leur nature consensuelle, qui elle en garantit l’autorité.
Bien que les institutions soient le fait des hommes, elles sont par la suite sensées les transcender, être au-dessus de tous. Ce n’est donc pas l’homme-Dirigeant qui fait les institutions ou leur force, mais plutôt l’inverse, c’est-à-dire les institutions qui font la force de cet homme. De plus, les institutions fortes ont besoin d’intelligence, et non de force pour fonctionner et jouer pleinement leur rôle. Certes, il peut arriver qu’un homme dit fort se trouve à la tête d’institutions fortes. Mais dans ce cas, la force de cet homme ne proviendra jamais d’un décret, ni de sa brutalité physique; et donc pas de la crainte qu’il pourrait inspirer: seule, une légitimité authentique fera sa force, non pas pour opprimer son peuple, mais afin qu’en compagnie ainsi qu’au nom de ce dernier, il soit en mesure de défendre pleinement les intérêts de ce peuple. La légitimité authentique sous-entend un scrutin libre, juste, transparent; aux règles connues et fixées d’avance, de manière consensuelle.
Mais le consensus doit se chercher et se trouver suffisamment en amont, tant en ce qui concerne les règles applicables, que la façon de gérer le contentieux inévitable. Le Nigeria vient de nous donner une illustration grandeur nature, en matière d’organisation et d’anticipation. Ainsi, tout ce qui pourrait être conçu hors ce cadre relèverait du bricolage dangereux, qui ne nous mènerait guère plus loin que nous ne sommes aujourd’hui, au cas peu probable, ou nous réussirions à éloigner de nous la relégation. Autant le savoir, autant se le dire dès à présent. Mais déjà, par ces temps difficiles qui s’ouvrent, la France en critiquant sévèrement la décision rendue par la Cour Constitutionnelle, se positionne dans le jeu, comme le meilleur protecteur de la volonté du peuple, donc de la démocratie. Pour lui avoir permis de réaliser combien les mentalités des masses ont évolué, l’expérience du Burkina n’y est sans doute pas étrangère.
Or la démocratie véritable, seule permettrait à nos pays une Indépendance véritable. Si l’on admet que le déficit de légitimité de nos dirigeants est un des principaux moyens de perpétuation du système néo-colonial, une telle indépendance serait-elle réellement compatible avec l’intérêt de la France?
Parmi les combattants attendus dans la capitale gabonaise du 17 au 18 juin, ceux du Cameroun détenteurs du titre de champion de la zone IV en amateurs
Le championnat d’Afrique des nations de kick-boxing professionnel se déroulera du 17 au 18 juin à Libreville, capitale du Gabon, a annoncé mercredi la Fédération gabonaise de kick-boxing.
Après deux reports dus au manque de fonds, la compétition sera finalement lancée, le 17 juin prochain à Libreville.
Douze des meilleures nations de kickboxing du continent seront représentées à ce premier challenge professionnel, que le Gabon organise pour la première fois.
La formule retenue pour cette compétition professionnelle présente le pays organisateur comme challengeur de ses hôtes.
Parmi les combattants attendus à Libreville figurent ceux du Cameroun détenteurs du titre de champion de la zone IV en amateurs et ceux des pays du Maghreb, redoutés pour leur force mentale.
Le Gabon présentera 11 compétiteurs qui ont subi une préparation intensive de trois mois.
La Commission des frontières entre les deux pays organise, du 17 au 20 décembre 2015, des travaux en vue d’une gestion harmonieuse des zones frontières
Si 39 ans après sa création, la Commission des frontières entre le Gabon et le Cameroun ne s’était jamais réunie, elle organise à Libreville, du 17 au 20 décembre 2015, des travaux en vue d’une gestion harmonieuse des zones frontières.
Parce qu’elles sont sensibles et surtout parce que le contexte de crise sécuritaire qui prévaut sur le continent touche l’un des deux pays, la gestion harmonieuse des frontières entre le Gabon et le Cameroun est, plus que jamais, une nécessité.
Selon le ministre de l’Intérieur, une réflexion doit être menée pour établir des limites officielles et parfaitement définies. «Comme chacun le sait, nos deux pays sont séparés mais en même temps sont unis par une frontière naturelle, au sens géographique, matérialisée par des cours d’eau communs dont la Kyé, le Ntem, le Kom et l’Ayina. Cette frontière naturelle issue de la convention franco-allemande du 9 avril 1908 et de son annexe du 18 avril de la même année, n’a malheureusement pas encore fait l’objet d’une véritable démarcation», a-t-il fait savoir, avant d’ajouter : «Cette situation s’explique par le fait que les sites de référence pour la détermination de la frontière énumérés par la convention du 9 avril 1908, bien que connus et admis par les deux parties, n’ont jamais été ni reconnus ni identifiés, ni marqués conjointement».
Si Pacôme Moubelet-Boubeya a exhorté les experts à trouver des stratégies en vue de répondre aux préoccupations liées à la délimitation des frontières, rappelant les menaces qu’encourent les deux pays, René Emmanuel Sadi a fait savoir que les travaux de Libreville offrent aux experts l’occasion d’échanger sur les problèmes d’intérêt commun. «Nos deux pays partagent une frontière commune de plusieurs centaines de kilomètres qui, non seulement n’est pas à l’abri des menaces qui pèsent sur toutes les frontières internationales, mais requiert une gestion concertée et contrôlée pour le plus grand bien de nos deux peuples en général et singulièrement pour les populations de la zone frontière. Les experts devront proposer des mesures concrètes et pertinentes visant à finaliser les opérations de démarcation de cette frontière, précisément dans sa partie terrestre. Ils devront également profiter de ces assises pour se pencher d’ores et déjà sur les problèmes relatifs aux négociations devant porter sur la détermination du point triple Cameroun-Gabon-Guinée équatoriale, dans la perspective des négociations tripartites entre nos deux pays et la Guinée équatoriale», a indiqué le ministre camerounais de l’Administration territoriale et de la Décentralisation.
Les travaux, qui devraient s’achever le 20 décembre prochain, portent essentiellement sur l’évolution de la question des frontières depuis la réunion de la grande commission mixte de coopération organisée à Libreville en juillet 1997. Le programme des missions conjointes de terrain, les problématiques de gestion de la frontière, de la circulation des personnes et des biens ainsi que de l’utilisation de la rivière Ayina, la gestion de la frontière dans la zone des parcs nationaux, la sécurité et l’insécurité transfrontalières, sont aussi au centre des préoccupations des participants à ces travaux. Cette première session devrait servir de cadre à l’élaboration et l’adoption d’une feuille de route de la commission ad hoc. Elle devrait aussi permettre aux participants d’arrêter une périodicité pour la tenue des sessions de cette instance.
Un moment de la cérémonie de lancement des travaux, le 17 décembre 2015 à Libreville.
C’est l’une des recommandations de la récente conférence des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), tenue le 25 mai dernier à N’Djamena
Libreville, la capitale du Gabon, a été choisie par les chefs d’Etats de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), pour abriter le siège de l’institution sous régionale. La résolution a été prise le 25 mai dernier à N’Djamena, à l’issue de la 16ème session ordinaire de la conférence des chefs d’Etat de la CEEAC. Le secrétariat général a été invité à concevoir le plan d’aménagement et l’évaluation du coût de la réalisation de ce siège «en vue de la mobilisation des ressources nécessaires».
Dans la même optique, le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, a été désigné pour assumer la présidence de la CEEAC, en remplacement du président tchadien, Idriss Déby Itno, jusqu’à la prochaine session ordinaire.
Parmi d’autres actes importants, les chefs d’Etat et les délégations des pays de la sous-région présents à N’Djamena le 25 mai, ont autorisé la prolongation technique de la transition en Centrafrique afin de permettre aux autorités de ce pays d’organiser des «élections crédibles et transparentes avant la fin de l’année 2015, conformément aux recommandations du Forum de Bangui».
Toujours sur le chapitre de la sécurité, la Conférence a désigné l’ancien chef d’Etat tchadien, Goukouni Weddeye, en qualité d’envoyé spécial pour les pays des grands lacs en général et du Burundi en particulier, où la candidature du président sortant à un troisième mandat présidentiel crée des remous.
Sur le volet financier, le budget de la CEEAC sur l’exercice 2015 a été arrêté à 42 milliards de F CFA (42.425.665.169 F CFA dans le détail).
Le Rwanda, suspendu de la CEEAC depuis huit ans, a été autorisé à réintégrer l’outil communautaire. Ce qui devrait porter ainsi à 11 le nombre de pays membres, en prenant en compte: l’Angola, le Burundi, le Cameroun, la République centrafricaine, la République du Congo, la République démocratique du Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, le Tchad, Sao Tomé-et-Principe.
Photo de famille prise le 25 mai à N’Djamena. Le Cameroun était représenté par son chef de gouvernement, Philémon Yang (extrême droite)tchadpages.com)/n
Fanz en mauvaise passe chez les hommes après trois défaites successives; FAP assure pour sa part
Le Cameroun affiche un bilan mitigé au Championnat d’Afrique des clubs vainqueurs de coupe de handball. La compétition a démarré le 15 mai dernier pour les 22 équipes (catégories dames et hommes) qui s’affrontent dans les gymnases de Oloumi et du Prytanée militaire de Libreville, au Gabon.
Chez les hommes, Fanz (Fondation André Nziko, Cameroun) a perdu ses trois premiers matches respectivement face au club égyptien Al Ahly vendredi (26-31), au club africain de Tunis samedi (23-35), et au club congolais Inter-club dimanche (21-22).
Les joueurs des Forces armées et police (FAP) ont pour leur part réalisé une belle performance avec deux victoires et un nul au cours des journées du 15, 16 et 17 mai.
Chez les dames, les Camerounaises du Tonnerre Kalara Club (TKC) n’ont pas brillé sur le terrain, elles ont encaissé trois défaites sur les trois premières journées. Les handballeuses des FAP ont réussi à sauver l’honneur du Cameroun en remportant leurs rencontres.
Ce lundi, 18 mai, est journée de repos pour tout le monde. Les équipes représentées poursuivent les rencontres les 19 et 20 mai.
La finale de la compétition se déroulera le 24 mai 2015.
Les résultats du Cameroun et les matches à venir:
Hommes Journée du 15 mai 2015
Fanz (CMR) vs Al Ahly (Egypte): 26-31
FAP (CMR) vs Diables Noirs (Congo): 28-27
Journée du 16 mai 2015
Fanz (CMR) vs Club africain de Tunis: 23-35
FAP (CMR) vs Flowers du Bénin: 25-25
Journée du 17 mai 2015:
Fanz (CMR) vs Inter-club (Congo): 21-22
FAP (CMR) vs Scorpion (Congo): 37-24
Journée du 19 mai 2015:
FAP (CMR) vs JSM (Gabon)
Stade Mandji (Gabon) contre Fanz (CMR)
Journée du 20 mai 2015:
Espérance de Tunis (Tun) vs FAP
JSK (COD) vs Fanz (CMR)
Femmes Journée du 15 mai 2015:
FAP vs Etoile du Congo : 23-29
TKC vs Heritage (RDC) : 17-18
Journée du 16 mai 2015:
TKC vs Abo Sport (Congo): 25-27
Journée du 17 mai 2015:
FAP (CMR) vs Saltingue (Sénégal): 35-23
Progresso (Angola) vs TKC (CMR): 22-17
Journée du 19 mai 2015:
TKC (CMR) vs Phoenix (GAB)
FAP (CMR) vs Primero (Angola)
Journée du 20 mai 2015:
FAP (CMR) vs Africa Sport (CIV)
Les chefs d’Etat de la sous-région, réunis à Libreville les 05 et 06 mai, ont décidé de renoncer au projet d’Air Cemac. Obiang Nguema nouveau président de la Cemac, la libre circulation autorisée
12ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat de la Cemac – Communique final.
Convoquée en session ordinaire par Son Excellence Monsieur Ali Bongo Ondimba, Président de la République Gabonaise, Président en Exercice, la Conférence des Chefs d’Etat de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) s’est réunie le 06 Mai 2015 à Libreville (République Gabonaise).
Ont participé à ces importantes assises, outre le Président Ali Bongo Ondimba, hôte du sommet:
. Son Excellence Denis Sassou N’guesso, Président de la République du Congo; . Son Excellence OBIANG Nguema Mbasogo, Président de la République de Guinée Equatoriale; . Son Excellence Idriss Deby Itno, Président de la République du Tchad; . Son Excellence Mahamat Kamoun, Premier Ministre, Représentant Son Excellence Catherine Samba-Panza, Présidente de Transition de la République Centrafricaine; . Son Excellence Luc Ayang, Président du Conseil Economique et Social, Représentant Son Excellence Paul Biya, Président de la République du Cameroun.
Ont également pris part, en qualité d’observateurs :
. Monsieur Ahmad Alam-Mi, Secrétaire Général de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) ; . Madame Christina Martins Barreira, Ambassadeur, Chef de la Délégation de l’Union Européenne au Gabon ; . Monsieur Ali Mahaman Lamine Zeine, Représentant Résident de la Banque Africaine de Développement;
Monsieur Pierre Moussa, Président de la Commission de la CEMAC, rapportait les affaires inscrites à l’ordre du jour.
Outre les membres du Conseil des Ministres de la CEMAC, ont assisté aux travaux de la Conférence la Vice-Présidente et les Commissaires de la CEMAC, le Gouverneur et le Vice-Gouverneur de la Banque Centrale (BEAC), le Président du Parlement Communautaire, le Premier Président de la Cour de Justice Communautaire, le Président de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC), le Secrétaire Général de la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC) ainsi que les premiers responsables des Institutions Spécialisées de la Communauté.
La douzième Conférence des Chefs d’Etat a été précédée par la vingt-huitième session ordinaire du Conseil des Ministres de l’Union Economique de l’Afrique Centrale (UEAC), tenue le 22 décembre 2014 à Libreville.
La cérémonie officielle de la Conférence a été marquée par l’allocution du Président de la Commission et le discours d’ouverture des travaux du Président en exercice de la CEMAC.
Dans son allocution de circonstance, le Président de la Commission a présenté le contexte sous régional dans lequel se tient la présente Conférence. Celui-ci est caractérisé par la crise politico-sécuritaire en République Centrafricaine ayant entraîné notamment une situation d’errance pour la Commission de la CEMAC. Il est aussi marqué par le développement du terrorisme avec, en particulier, la menace de la Secte Boko Haram. Il est enfin influencé par l’effondrement du cours du baril de pétrole, principal pourvoyeur des recettes budgétaires de la quasi-totalité des pays de la CEMAC. Faisant l’éloge du renforcement de l’intégration, dont une étude montre qu’elle génère 2 à 3 points de croissance supplémentaires, le Président de la Commission a énuméré les acquis enregistrés tout au long du processus de construction d’un espace intégré. De ce point de vue, il a souligné les résultats des réformes au plan de l’intégration monétaire et économique, des politiques sectorielles communes, du Programme Economique Régional (PER) ainsi que du mécanisme de financement de la Communauté, la Taxe Communautaire d’Intégration (TCI). Achevant son propos, le Président de la Commission a relevé la nécessité d’un renforcement du processus d’intégration, dans les domaines susmentionnés et espéré qu’au cours de leurs assises, les Chefs d’Etat, de gouvernement et de délégation donneraient des signaux forts pour un nouvel élan au dit processus, lequel reste tributaire d’une volonté politique soutenue ainsi que d’un environnement rasséréné et sécurisé.
A l’entame de son discours d’ouverture officielle des travaux de la Conférence, le Président en exercice de la CEMAC a souhaité la bienvenue à ses Pairs. Après avoir rappelé que la présente session s’ouvre dans un contexte sécuritaire sous régional préoccupant, dominé par la crise centrafricaine, il a rendu un vibrant hommage au Médiateur de ladite crise ainsi qu’à toutes les parties prenantes, pour leurs actions dans le processus de règlement de celle-ci. Il a appelé à la mise en place urgente d’un mécanisme de sécurité et de défense communes et loué les initiatives du Cameroun et du Tchad dans la lutte contre les massacres barbares de la Secte Boko Haram.
Poursuivant son propos, le Président en exercice s’est appesanti sur le contexte économique sous régional marqué par l’effondrement brutal du prix du baril du pétrole, principal levier de la plupart des économies de la CEMAC. Il a invité à une diversification structurelle de ces économies, autant qu’à un approfondissement de l’Intégration. Au regard des conséquences de la signature envisagée d’un Accord de Partenariat Economique global, il a formulé le v u de voir instituer un nouveau mécanisme qui garantisse un financement pérenne de la Communauté et de son Programme Économique Régional (PER).
La Conférence a débuté l’examen des points inscrits à l’ordre du jour par les questions de paix et de sécurité. Dans ce registre, les Chefs d’Etat, de gouvernement et de délégation ont salué les efforts consentis par la Communauté internationale, les pays-frères de la CEMAC ainsi que le peuple centrafricain pour le rétablissement de la paix et de la sécurité dans ce pays, en proie à une grave crise sécuritaire et humanitaire aux conséquences dramatiques. Se félicitant de la normalisation progressive de la situation en République Centrafricaine, la Conférence a décidé de la relocalisation immédiate et sans conditions du siège de la Commission de la CEMAC, de l’Ecole Inter-Etats de Douanes (EIED) et de la Carte Rose à Bangui d’une part, du Groupe d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique Centrale (GABAC) à Libreville d’autre part. Pour accompagner cette mesure, la Conférence a pris acte de l’engagement des Autorités centrafricaines à renforcer la sécurité des personnels et des infrastructures des structures communautaires ayant leurs sièges à Bangui.
Les Chefs d’Etat, de gouvernement et de délégation ont une fois de plus rendu un hommage appuyé à leur frère, Son Excellence Denis Sassou N’guesso, Président de la République du Congo, pour son rôle de Médiateur dans la crise centrafricaine et l’ont encouragé à persévérer et à ne ménager aucun effort, jusqu’au terme de cette mission. Ils ont émis le souhait que le forum national de réconciliation en cours à Bangui, soit conduit avec sérénité et détermination et éclose d’un processus irréversible vers la sortie définitive de crise et le retour à la paix.
Echangeant sur la question sécuritaire en Afrique Centrale, les Chefs d’Etat, de gouvernement et de délégation ont exprimé leur profonde préoccupation quant à l’ampleur et au caractère récurrent des attaques de la Secte Boko Haram ainsi qu’aux incursions d’autres éléments armés sur les frontières et dans les Etats de l’Afrique Centrale. Ils ont décidé de soutenir les Etats de la ligne de front, le Cameroun et le Tchad, en souscrivant aux engagements financiers des Chefs d’Etat de la CEEAC lors du dernier Sommet de Yaoundé. En outre, ils ont décidé d’appuyer le projet du Sommet CEEAC/CEDEAO.
Examinant la question de la libre circulation des personnes, la Conférence a décidé de l’application immédiate de l’Acte additionnel y relatif sur l’ensemble du territoire de la CEMAC. A cet effet, les ressortissants des pays de la CEMAC sont autorisés à circuler sans visa, à l’intérieur du territoire communautaire, munis soit de la carte d’identité biométrique, soit du passeport biométrique, soit du passeport CEMAC biométrique homologué.
Tout en saluant l’élan de solidarité qui s’est exprimé au travers d’une avance à la République Centrafricaine décidée lors de leur Sommet du 25 juillet 2012 à Brazzaville et financée par prélèvement sur le compte «Financement des Projets Intégrateurs de la Zone CEMAC», les Chefs d’Etat, de gouvernement et de délégation ont décidé du remboursement immédiat de cette avance, en s’appuyant sur les mécanismes de débit automatique en vigueur à la Banque Centrale.
Au sujet du financement du budget de la Communauté, la Conférence a rappelé l’obligation faite aux Etats d’apporter sans entrave leurs contributions audit budget et de reverser les produits de la Taxe Communautaire d’Intégration (TCI), en déconnectant ce mécanisme des Trésors nationaux.
Sur la politique commerciale, les Chefs d’Etat, de gouvernement et de délégation se sont appesantis sur la situation actuelle des négociations de l’Accord de Partenariat Economique (APE) entre l’Afrique Centrale et l’Union Européenne. A cet effet, ils ont chargé Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA de jouer le rôle de parrain des négociations, assurant le leadership dans le dialogue politique en vue de la conclusion d’un APE régional, complet et équilibré. Ils ont adopté le projet de texte portant création, organisation et fonctionnement du Fonds Régional de l’Accord de Partenariat Economique (FORAPE).
Les Chefs d’Etat, de gouvernement et de délégation ont pris acte de l’état des lieux du Programme Économique Régional (PER), et soutenu sa relecture en vue de son adaptation au contexte actuel.
Dans sa traditionnelle communication aux Chefs d’Etat, après avoir fait un bref aperçu de l’évolution économique de la CEMAC en 2014 et des prévisions pour l’année 2015, le Gouverneur de la BEAC a préconisé aux Etats de la CEMAC d’accélérer la diversification économique déjà amorcée, d’améliorer l’environnement des affaires, de mettre en uvre le PER et de favoriser l’intégration sous régionale. Citant les actions entreprises depuis son installation, le Gouverneur a évoqué l’exécution : de la feuille de route fixée par les Chefs d’Etat de la CEMAC, du Plan d’Action de la BEAC et du FMI, du Plan de réforme et de modernisation de la BEAC à l’horizon 2014, des mesures destinées à renforcer la COBAC et à améliorer le financement des économies de la CEMAC. Sur ce dernier point, il a souligné la récente augmentation du niveau des objectifs monétaires et de crédits de tous les pays de la CEMAC.
A la suite de cet exposé, la Conférence a demandé au Gouverneur de réfléchir sur les mesures d’accompagnement à mettre en uvre par les Etats pour le financement des économies.
Sur la préoccupante question de l’épidémie de la maladie à virus Ebola, les Chefs d’Etat, de gouvernement et de délégation ont été informés des dispositions communautaires prises pour lutter contre cette épidémie. Ils ont soutenu l’initiative de l’adoption d’un budget spécial destiné au financement du Plan Sous Régional de prévention et de préparation à la riposte face à cette maladie et invité chaque Etat à contribuer à l’exécution de ce Plan. Enfin, les Chefs d’Etat, de gouvernement et de délégation ont validé le projet de Décision conjointe CEEAC/CEMAC portant adoption du Programme Régional de Sécurité Alimentaire de l’Afrique Centrale (PRSA – AC).
En matière de transport aérien, au regard des difficultés de démarrage de la Compagnie communautaire Air CEMAC, les Chefs d’Etat, de gouvernement et de délégation ont décidé de renoncer à ce projet.
Au titre des mesures individuelles, la Conférence a procédé aux nominations aux postes ci-après :
1. Président de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC) : Monsieur ABBAS MAHAMAT TOLLI, de nationalité tchadienne; 2. Vice-Président de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC): Monsieur Armand Guy ZOUNGUERE- SOKAMBI, en remplacement de Monsieur André NZAPAYEKE, pour la durée du mandat de la République Centrafricaine restant à courir; 3. Secrétaire Général de la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC): Monsieur BOUBAKARY YERIMA HALILOU, de nationalité camerounaise; 4. Secrétaire Général Adjoint de la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC): Monsieur Maurice Christian OUANZIN, de nationalité centrafricaine; 5. Secrétaire Général du Parlement Communautaire: Monsieur Parfait ETONG ABENA, de nationalité camerounaise, à compter du 07 Juin 2015.
Par ailleurs, la Conférence a demandé à la Commission de la CEMAC de mener une réflexion approfondie sur les modalités d’application de la rotation, en tenant compte de la sauvegarde des équilibres entre les pays.
La Conférence a salué le travail accompli par l’ensemble des responsables sortants dans l’exercice de leur mandat.
Au titre des Divers, la Conférence a approuvé les conclusions de la concertation prescrite entre le Président du Conseil des Ministres, le Président de la Commission de la CEMAC et le Président du Parlement Communautaire, quant aux conséquences de l’article 17 du Règlement Intérieur dudit Parlement. En outre, les Chefs d’Etat, de gouvernement et de délégation ont, à l’unanimité, soutenu la candidature de Monsieur Kordjé BEDOUMRA, actuel Ministre des Finances et du Budget de la République du Tchad, au poste de Président de la Banque Africaine de Développement. Ils ont enfin décidé de prendre toutes les dispositions pour renouer avec la régularité des Sommets, conformément aux dispositions en vigueur dans la Communauté.
La Conférence a pris connaissance, avec satisfaction, des résultats atteints par la Communauté sous la très haute inspiration de Son Excellence Ali Bongo Ondimba.
Au terme de leurs travaux, les Chefs d’Etat,de gouvernementet de délégation ont exprimé leurs sincères remerciements à leur Frère, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, Président de la République Gabonaise, pour ses actions multiformes en sa qualité de Président en Exercice de la Conférence. Ils ont aussi manifesté leur reconnaissance au Gouvernement et au Peuple Gabonais, pour l’accueil hautement chaleureux et fraternel, pour les délicates attentions dont chacun a été l’objet en terre gabonaise ainsi que pour l’hospitalité généreuse qui leur a été réservée tout au long de leur séjour à Libreville.
La Présidence de la Communauté sera assurée, pour compter de ce jour, par Son Excellence Obiang Nguema Mbasogo, Président de la République de Guinée Equatoriale, à qui la Conférence souhaite d’emblée pleins succès à la tête de la Communauté et assure son entière disponibilité. A cet effet, une passation des charges a été effectuée avec Son Excellence Ali Bongo Ondimba.
La 13ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat de la CEMAC se tiendra à Malabo, République de Guinée Equatoriale.
Les travaux de la douzième session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat de la CEMAC se sont déroulés dans une atmosphère de sérénité, de compréhension réciproque et d’entente cordiale. /-
Fait à Libreville, le 06 Mai 2015 Pour la Conférence des Chefs d’Etat, Le Président en exercice, Ali Bongo Ondimba.
Photo officielle de l’auditorium réservé aux chefs d’Etat à Libreville les 05 et 06 mai 2015. Le drapeau du Cameroun, dont le chef d’Etat s’est fait représenter, ne figure pas sur la phototwitter.com/PresidenceGA)/n
Par Ali Bongo Ondimba, Président de la République du Gabon, Président en exercice de la CEMAC
L’intégralité du discours prononcé par Ali Bongo Ondimba, président de la République gabonaise et Président en exercice de la Cemac à la séance plénière d’ouverture de la Conférence des chefs d’Etat. Libreville, le 06 mai 2015.
Excellences Messieurs les chefs d’Etats et chers frères, Monsieur le Président du Conseil des Ministres, Mesdames et Messieurs les Ministres, Monsieur le Président de la Commission de la CEMAC, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Chefs de Missions diplomatiques, Messieurs les premiers responsables des organes et institutions de la CEMAC, Madame le Maire de la Commune de Libreville, Distingués invités, Mesdames et Messieurs,
Permettez-moi d’abord de vous réitérer combien le Gabon et l’ensemble des Gabonais se sentent honorés de vous recevoir.
Votre présence à Libreville est l’illustration de la foi que vous inspire notre Communauté. Elle témoigne de notre engagement pour les idéaux qui la sous-tendent, comme elle démontre votre disponibilité pour l’accomplissement de notre oeuvre Communautaire.
C’est donc avec toutes les ressources du coeur que je vous exprime ici ma gratitude et vous souhaite un agréable séjour en terre gabonaise.
Excellences Messieurs les chefs d’Etats et chers Frères, Distingués invités, Mesdames et Messieurs,
La 12ème Session Ordinaire de notre conférence s’ouvre dans un contexte sécuritaire sous régional préoccupant.
La crise centrafricaine, si elle s’est atténuée à la faveur d’une action politique intense et par l’effet de concours financiers et militaires considérables, n’est pas pour autant terminée. La complexité des enjeux ne facilite guère la tâche des acteurs engagés pour la résoudre, notamment le Médiateur dont l’action mérite ici d’être saluée.
Hommage dans tous les cas doit être rendu aux efforts des Autorités de Transition, aux forces françaises ainsi qu’aux troupes de l’Union Européenne dont nous savons l’implication aux côtés des Casques Bleus dans le processus de règlement de cette crise.
Toutefois, à la situation que vit la République Centrafricaine s’est désormais ajouté un intégrisme dévastateur et meurtrier, véhiculé par la Secte Boko Haram. Terrorisme et barbarie occupent maintenant l’actualité de notre sous-région en raison des menées meurtrières répétitives et irrationnelles de ce mouvement.
Rien n’est plus clair : l’obscurantisme de la secte est un péril manifeste aussi bien pour le fondement de nos Etats que pour la civilisation elle-même.
Partout dans le monde, ces forces rétrogrades font preuve d’une radicalité inouïe dans leurs actes et leurs ambitions, qui mettent à mal nos civilisations.
Pour les leaders politiques que nous sommes, l’heure est à la prise de conscience : nous ne pourrons pas vaincre ces forces d’un autre âge si nous ne faisons pas preuve de détermination dans nos réformes.
Nous devons montrer à nos peuples que la voie de la justice et de la prospérité partagée réside dans nos modèles de développement et nos institutions basées sur le respect de la vie humaine et du droit séculier ; pour cela, nous devons redoubler d’efforts pour que nos réformes soient couronnées de succès, sur le plan sécuritaire, économique et social.
Au plan sécuritaire, la mise en place d’un mécanisme de sécurité et de défense commune s’avère indispensable en pareille circonstance.
La CEMAC doit parvenir à assurer la sécurité de ses populations. L’initiative du Tchad au Nord-Cameroun est un excellent indicateur qui mérite les compliments de toute la Communauté.
La CEMAC, par solidarité mais aussi par devoir pour sa survie, ne saurait tourner le dos aux efforts que déploient le Cameroun et le Tchad pour contrer les ambitions d’extension du terrorisme dans notre sous-région.
Dès lors, manoeuvres militaires communes, consultations réciproques, stages de nos officiers autour de thématiques de missions de paix seraient autant d’approches susceptibles d’asseoir un projet de sécurité et de défense communes.
Quoi qu’il en soit, l’expérience de mobilisation de nos soldats ces vingt dernières années sur différents théâtres d’opérations nous donne un appréciable point de départ.
Excellences Messieurs les Chefs d’Etat et chers Frères, Distingués invités, Mesdames et Messieurs,
Le contexte économique sous-régional nous interpelle. En effet, la diminution de la demande mondiale en pétrole a entraîné ces derniers mois un effondrement brutal du prix du baril.
Ce principal levier de la plupart de nos économies perturbe nombre de prévisions budgétaires de nos Etats. De même qu’il hypothèque la réalisation de nombreux projets de développement, et les subventions sociales en faveur de l’emploi, de la santé et de l’éducation.
Plus que jamais, la diversification de nos économies se révèle être une nécessité absolue.
La quasi-totalité des Etats membres de la CEMAC s’est dotée de plans de développement ambitieux pour la mener à bien et assurer ainsi, une prospérité durable à nos populations.
Ces plans qui ont fait naître des attentes importantes et légitimes chez nos concitoyens ne sauraient être différés.
C’est pourquoi, je souhaite que cette session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État soit l’occasion d’évoquer des réformes structurelles.
Réformes qui devraient permettre de soutenir nos efforts de développement économique, tels que décrits dans le Programme Economique Régional ainsi que dans nos plans de développement nationaux, à l’instar, dans mon pays, du Plan Stratégique Gabon Emergent.
Au titre de ces réformes nous notons l’évolution du rôle de la Banque des Etats d’Afrique Centrale qui ajouterait à sa mission de maîtrise de l’inflation, celle de financer le développement, comme le fait la FED aux Etats-Unis, ou plus récemment, la Banque Centrale Européenne.
Ce financement de l’économie pourrait transiter via des lignes de crédit directes à la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale.
Celle-ci a été brillamment restructurée. C’est pourquoi, ses capitaux propres doivent être davantage renforcés, qu’elle puisse remplir au mieux sa mission, au regard des innombrables besoins de financement en infrastructures dans nos pays.
En effet, le succès de nos ambitieux plans de développement repose en grande partie sur notre capacité à mobiliser suffisamment de ressources financières pour soutenir sur une longue période un investissement annuel équivalent au moins 30% de nos PIB.
A titre d’illustration, notre Programme Economique Régional a été évalué ; son état d’avancement a été décrit et les contraintes majeures qui limitent son action ont été présentées, parmi lesquelles l’absence de ressources.
Même si la dimension de ce Programme requiert un financement extérieur, il reste qu’une mobilisation de ressources internes, tout aussi indispensables, soit absolument nécessaire.
La relecture du Programme Economique Régional qui est en cours appelle ainsi, non seulement à l’adapter aux programmes nationaux de développement, mais aussi à rendre plus pertinents les mécanismes de son financement.
Au-delà de cette réforme se pose également celle relative à notre politique commerciale commune, en lien notamment avec les accords de Partenariat Economique, les APE, avec l’Union Européenne.
Approfondir notre intégration, devient, tout le monde l’aura compris, un impératif pour le développement soutenu de notre communauté.
L’objectif de la création d’un marché commun au sein de notre espace reste conditionné, je le rappelle, par la mise en application de l’Acte Additionnel pris lors de la dernière Conférence des Chefs d’Etat de la CEMAC en juin 2013 à Libreville.
Aussi, l’intégration Economique et Monétaire Régionale. Repose sur un impératif de sécurité dans notre sous-région. A cet égard, nous devons trouver le bon mécanisme pour l’autonomie financière de notre institution.
Car, la communauté pour laquelle nous uvrons, et que nous léguerons à nos enfants et aux générations futures, doit pouvoir disposer des ressources nécessaires à l’exécution de ses missions.
Le président en exercice de la CEMAC, le 06 mai 2015 à Librevilletwitter.com/PresidenceGA)/n
Excellences Messieurs les Chefs d’Etat et chers Frères Distingués Invités, Mesdames et Messieurs,
Je ne puis passer sous silence la question primordiale de l’environnement. Les travaux du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du Climat, le GIEC, ont révélé les menaces que fait peser le dérèglement climatique sur la planète.
Ne rien faire à cet égard entraînerait un désastre irrémédiable pour l’humanité toute entière, et plus particulièrement pour notre continent.
En effet, le rapport du Programme des Nations Unies pour le Développement 2014 démontre que la fréquence accrue des catastrophes naturelles ces dernières années représente une alerte qui exige, de la part de tous, de véritables actions de lutte contre le changement climatique.
Celles-ci, que nous devons impérativement mettre en place, constituent, pour ma part, autant d’opportunités d’adapter nos économies, de réajuster nos habitudes, d’inventer de nouveaux modes de production et d’adopter des modes de consommation compatibles avec les enjeux environnementaux actuels.
La participation de nos Etats à la prochaine Conférence sur le Climat à Paris, requiert dès maintenant l’élaboration d’une stratégie communautaire, afin de faire valoir les intérêts de notre sous-région, au regard du fabuleux potentiel qu’offre notre patrimoine forestier dans la lutte contre le changement climatique.
C’est pourquoi, je vous propose donc de concentrer nos efforts de négociation sur les modalités de transferts de ces technologies propres qui seront bénéfiques à nos projets industriels et énergétiques. Tout le monde s’accorde dans le contexte environnemental actuel, à dire, que « sans énergie propre, disponible et accessible, il n’y aura point de développement durable possible ».
La Commission devrait par conséquent se charger d’initier des rencontres préparatoires afin d’optimiser nos chances de réussite pour notre sous-région, à cette conférence dite de la dernière chance.
Excellences Messieurs les Chefs d’Etat et chers Frères, Distingués Invités, Mesdames et Messieurs,
Je dois à votre confiance l’exercice de mon mandat que j’ai rempli avec passion, engagement et détermination pour la poursuite de la construction d’une Communauté solidaire.
L’accompagnement dont j’ai bénéficié de la part du Conseil des Ministres de l’Union Economique de l’Afrique Centrale et du Comité Ministériel de l’Union Monétaire de l’Afrique Centrale m’aura été précieux.
L’inestimable appui et la disponibilité constante du Président de la Commission, Chef de l’Exécutif de la Communauté, Pierre Moussa, que je tiens ici à féliciter et à remercier.
A l’heure d’ouvrir la 12ème Session Ordinaire de nos travaux, je mesure toute l’intensité du rêve et des espérances qui ont porté les pères fondateurs de notre Communauté, il y a cinquante ans. La passation de charges prévue à l’issue des présentes assises témoigne de la continuité de l’idéal d’Intégration en Afrique Centrale.
Excellences Messieurs les Chefs d’Etat et chers Frères, Distingués Invités, Mesdames et Messieurs,
Je déclare ouverts les travaux de la 12ème Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale.
Vive l’intégration de l’Afrique Centrale ! Vive la CEMAC ! Je vous remercie.
Le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, s’est fait représenter à Libreville par le président du Conseil économique et social du Cameroun, Ayang Luc (à l’extrême droite).twitter.com/PresidenceGA)/n
Les ministres de la Défense et de l’Intérieur ont présenté mardi à la presse une importante quantité d’armes de guerre, qui aurait été découverte sur une île au nord de Libreville
Les ministres gabonais de la Défense et de l’Intérieur, Ernest Mpouoho et Guy Bertrand Mapangou ont présenté mardi à la presse une importante quantité d’armes de guerre « découverte » sur une île au nord de Libreville.
Les armes ont été débarquées mardi après-midi sur la plage du cap Estérias en présence du procureur de la République, Sidonie Flore Ouwé, qui a annoncé l’ouverture d’une enquête pour déterminer l’origine et retrouver les propriétaires de ces armes, ont-ils informé.
Les armes ont été découvertes, au lendemain du déploiement de toutes les forces de sécurité dans le cadre d’une vaste opération de sécurisation du territoire national.
Le ministère de la défense nationale a déclenché l’opération Nguené après avoir été informé de l’existence de caisses d’armes de guerre aux frontières du pays.
Depuis l’annonce du décès de l’opposant André Mba Obame, le 12 avril dernier, la tension est montée d’un cran dans le pays.
Deux femmes activistes, du parti du défunt opposant sont gardées à vue à la police judiciaire. Elles seraient soupçonnées d’avoir commandité l’incendie de l’ambassade du Bénin à Libreville.
Quelques heures après l’annonce du décès de Mba Obame, des personnes non encore identifiées ont incendié le chancellerie béninoise dans la capitale gabonaise.
Le rapatriement de la dépouille du Cameroun vers le Gabon est prévu le 28 avril. Le pouvoir a dès lors sortie l’armée dans les rues pour prévenir toute éventualité.
Le ministre gabonais de la Défense, Ernest Mpouoho (photo d’archives)portalangop.co.ao)/n
Le tirage au sort a eu lieu samedi, 18 avril à Libreville au Gabon. Le Cameroun sera représenté à cette compétition, prévue du 13 au 25 mai prochain, en dames et messieurs
Le président de la Confédération africaine de handball (CAHB), Mansourou Aremou, et son homologue de la fédération gabonaise, Nicole Christiane Assele, ont procédé samedi 18 avril, à Libreville, en présence des représentants du corps diplomatique, au tirage au sort du 31e Championnat des clubs vainqueurs de coupe de handball, prévu du 13 au 25 mai prochain.
Cette opération, aux dires du responsable de l’instance continental du handball, vient innover de ce qui se faisait par le passé. «Il nous souvient que les tirages au sort se tenaient à la veille du démarrage des compétitions», a souligné Mansourou Aremou, avant de saluer cette nouvelle démarche. «Elle permet à chacune des parties de s’approprier les résultats du tirage au sort dans un délai raisonnable et de peaufiner le travail des équipes en conséquence. Parce que le tout n’est pas de s’entrainer mais c’est de s’entrainer en tenant compte des adversaires».
Ce sont 10 nations (Angola, Bénin, Cameroun, Congo, Congo démocratique, Côte-d’Ivoire, Egypte, Gabon, Sénégal et Tunisie) représentées par 12 clubs hommes et 10 dames qui prendront part à l’évènement. Les 22 challengers ont été répartis en deux poules chez les dames et les messieurs. Pour la sélection des équipes, les organisateurs ont tenu compte du classement africain et celui de la dernière compétition pour équilibrer les groupes afin que la compétition se joue du début à la fin sur un bon niveau. «Nous avons tout fait pour éviter aux équipes du même pays de tomber dans la même poule», a souligné un membre de la CAHB.
Le pays hôte, le Gabon avec le club Phoenix chez les dames a hérité du groupe A et jouera contre, le Progresso (Angola), TKC (Cameroun), Abo Sport (Congo), Héritage (République démocratique du Congo). Chez les hommes, le Stade Mandji a été logé dans le groupe A avec Al Ahly (Egypte), Club africain (Tunisie), JSK (République démocratique du Congo), Fanz (Fondation André Nziko, Cameroun), Inter club (Congo). La JSM, quant à elle affrontera dans le groupe (B), l’Esperance (Tunisie), FAP (Cameroun), Scorpion (République démocratique du Congo), Flowers HC (Bénin) et le Diable noir (Congo). La compétition se disputera sous le système classique. Tour préliminaire aller simple à l’issue duquel les quatre premiers iront en quarts de finale pour jouer en système croisé, poule A contre poule B. Les deux vainqueurs accéderont ensuite aux demi-finales, et les vaincus disputeront la cinquième et huitième place.
Dans la même ambiance se disputera la Super Coupe Babacar Fall, à l’issue de laquelle le vainqueur, ira représenter l’Afrique au prochain Super Globe 2015 qui se jouera au Qatar. Elle se déroule en une journée, sur un seul match, entre le vainqueur de la Ligue des champions d’Afrique et celui de la Coupe d’Afrique des vainqueurs.
Malgré un quatrième report, les chefs d’Etat de la sous-région n’ont pas pu se retrouver à Libreville le 02 mars. Le sommet des chefs d’Etat, attendu depuis avril 2014, a été renvoyé sine die
Le sommet des Chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), prévu pour le lundi 2 mars à Libreville, a été une fois de plus reporté à une date ultérieure, a annoncé la présidence de la République gabonaise.
Le Sommet a été reporté plusieurs fois à cause du calendrier des chefs d’Etat de cette institution d’intégration sous-régionale.
Le chef de l’Etat camerounais par exemple, Paul Biya, a quitté son pays dimanche, à la veille du sommet, pour un « court séjour privé en Europe », selon une formule consacrée par le Cabinet civil de la présidence de la République et les médias publics camerounais.
Il s’agit d’un cinquième report du Sommet des chefs d’Etat de la Cemac après les rendez vous manqués d’avril et décembre 2014 ainsi que les dates avancées en 2015 (07 et 08 janvier 2015; 02 mars 2015).
Les raisons de ce nouveau report du sommet des chefs d’Etat de la CEMAC n’ont pas été communiquées. Mais la capitale gabonaise Libreville était déjà pavoisée aux différentes couleurs des drapeaux des six Etats membres.
Les six pays membres de la CEMAC sont le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad.
Le Sommet a été reporté plusieurs fois à cause d’un calendrier très chargé des chefs d’Etat de cette institution d’intégration sous régionale
Le 12e Sommet des chefs d’Etat de la Communauté Economique et Monétaire d’Afrique Centrale (CEMAC) se tiendra à Libreville le 2 mars prochain, a annoncé mardi la présidence gabonaise.
Le Sommet a été reporté plusieurs fois à cause d’un calendrier très chargé des chefs d’Etat de cette institution d’intégration sous régionale.
Les questions relatives à l’intégration sous régionale mais aussi des problématiques d’intérêt commun, avec en bonne place pour la sécurité inter-Etats, figurent parmi les points inscrits à l’ordre du jour du Sommet.
Le projet avorté de la libre circulation des personnes et des biens dans la sous-région dès janvier 2014 devrait aussi être au centre de cette rencontre.
Les six pays membres de la CEMAC sont le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale et le Tchad. La présidence tournante de l’institution est assurée depuis deux ans par le Gabon.
Les cours ont repris mardi, après un mois d’arrêt total d’activités académiques. Des menaces de perturbations demeurent toutefois
Les cours ont effectivement repris mardi à l’Université Omar Bongo (UOB) de Libreville au Gabon, après un mois d’arrêt total d’activités académiques, mais il existe toujours des menaces de perturbations tant par les enseignants que des étudiants mécontents.
Dans l’enceinte du campus de l’UOB, l’ambiance est studieuse et les petits commerçants qui exploitent des photocopieurs ont plus de clients. Les couloirs du complexe grouillant de monde, l’UOB revit de nouveau après un mois d’arrêt des cours observé par par les enseignants réunis au sein du Syndicat national des enseignants et chercheurs du Gabon (SNEC).
Les enseignants sont entrés en grève le 20 mai dernier pour punir les étudiants qui avaient la veille agressé puis séquestré le doyen de la Faculté de droit, le Pr Jean Claude James. Ces étudiants avaient exigé le départ du doyen et étaient rentrés en grève.
Depuis le 20 mai, l’UOB est complètement paralysée. Le conseil de discipline a confirmé, entretemps, l’exclusion définitive ou temporaire des étudiants présentés comme les meneurs de la violente contestation au département de droit.
Hier, mardi, plusieurs groupuscules d’étudiants menaçaient de relancer les manifestations dans le campus pour exiger à nouveau la réhabilitation de leurs camarades.
Le SNEC a pour sa part décidé en assemblée générale le week-end passé de reprendre la grève si les doléances des enseignants ne trouvent pas satisfaction. Il s’agit de la revalorisation de leurs salaires et le paiement de diverses primes.
L’Université Omar Bongo de Libreville est paralysée depuis le 20 mai 2014Droits réservés)/n
Dans le classement 2014 de ECA International, concernant l’Afrique, on retrouve Libreville, Pointe Noire, Brazzaville, Luanda, Abidjan et Lagos
Aucune ville du Cameroun ne figure dans le classement 2014 des villes les plus chères au monde pour les expatriés. Il faut plutôt voir chez d’autres voisins de la CEMAC. La capitale gabonaise, Libreville, qui était la 30ème ville la plus chère au monde en 2013, a progressé au 14ème rang (4ème en Afrique), selon le dernier rapport publié par le cabinet de consulting ECA international. Pour les auteurs de ce classement, la position de Libreville est à rechercher du côté des coûts de la vie, notamment les importations telles que l’alimentation avec les épiceries, les produits laitiers, le poisson, les fruits et les légumes frais.
Au niveau africain, si la capitale gabonaise est moins chère que Luanda (3e), Juba (10e), et Brazzaville (12e), elle est plus onéreuse que bien d’autres villes comme Dakar (33e) ou Lagos (45e), perçue comme la citée la moins chère d’Afrique par les expatriés. Le classement établi par ECA International se base sur un panier de biens et services couramment utilisés par les expatriés, qui comprend les dépenses liées aux produits alimentaires basiques comme l’alcool ou le tabac, et les dépenses générales (habillement, appareils électriques).
ECA International fournit chaque année une base de données à quelque 1.500 entreprises pour les aider à déterminer les primes relatives au coût de la vie qu’elles versent à leurs salariés expatriés.
La ville de Yaoundé n’est pas citée dans le classement 2014 de ECA Internationalafricavolontour.com)/n
Organisé par le Centre des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique centrale et le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale basé à Libreville
Le Centre des Nations Unies pour les Droits de l’Homme et la Démocratie en Afrique centrale (CNUDHD-AC) et le Bureau régional des Nations Unies pour l’Afrique centrale (UNOCA) basé à Libreville (Gabon), organisent un atelier sous-régionale sur l’éducation à la paix et aux droits de l’homme à l’intention des professionnels de l’information, du 26 au 28 novembre 2013 à Douala, la capitale économique du Cameroun, selon un communiqué de l’UNOCA parvenu mercredi à l’AGP. Une trentaine de journalistes de 9 pays (Burundi, Cameroun, République Centrafricaine, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République démocratique du Congo, Rwanda, et Tchad) y sont attendus.
L’activité, qui bénéficie de l’appui technique de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), permettra aux participants d’accroître leur niveau de compréhension des normes et principes régionaux et internationaux en matière de droits de l’homme. Ils seront également sensibilisés sur les enjeux et les mécanismes de prévention et de gestion des conflits en Afrique centrale. Par ailleurs, dans une approche interactive, ils débattront de leur rôle dans la promotion des droits de l’homme, de la paix et de la démocratie. De même, ils partageront leurs expériences dans le domaine de la couverture des sujets relatifs à ces valeurs et évoqueront leur implication éventuelle dans les reportages dans les pays en situation de crise politique ou de conflit.
Les questions liées au respect de l’éthique et de la déontologie professionnelle seront aussi abordées au cours de cette session. Elle sera animée, entre autres, par des spécialistes et experts du Haut-commissariat aux Droits de l’Homme, de l’UNOCA, de la CEEAC, de l’Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC), etc.
Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale et Chef de l’UNOCA, M. Abou Moussa, le Représentant régional de la Haut-commissaire des Nations Unies aux Droits de l’Homme, M. Ahowanou Agbessi et le Ministre camerounais de la Communication, M. Issa Tchiroma Bakary, présideront la cérémonie d’ouverture de cet événement. Le Secrétariat général de la CEEAC y a été également convié.
Le Bureau Régional des Nations Unies pour L’Afrique Centrale (UNOCA) à LibrevilleUNOCA )/n
Pouvoir, rebelles et opposition se retrouvent à Libreville pour des négociations de paix sur la crise centrafricaine. Quelques acteurs
Rebelles
Michel Djotodia (chef de délégation). Agé d’une soixantaine d’années, le président du Séléka a une longue expérience de la rébellion. D’abord fondateur d’un groupuscule, il a été à l’origine de la création de l’UFDR (l’Union des forces démocratiques pour le rassemblement), fusion de plusieurs petits groupes en 2005 et qui a donné naissance à une des rebellions les plus actives du pays. L’UFDR semble être aujourd’hui la composante principale de la coalition du Séléka. M. Djotodia avait perdu les rênes de l’UFDR lors de son arrestation et exil au Bénin en 2007 au profit de Damane Zakaria mais semble s’en être rallié les éléments en 2012.Avant son passé de rebelle, il a été fonctionnaire du ministère du Plan, puis des Affaires étrangères. Il avait été nommé consul de la Centrafrique à Nyala au Soudan par François Bozizé peu après son accession au pouvoir en 2003.
Eric Neris Massi: Porte-parole et coordonnateur du Séléka, il est le beau-fils de Charles Massi, ancien ministre devenu rebelle, fondateur de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP). Celui-ci avait refusé d’intégrer le processus de paix de 2008 et est donné pour mort par sa famille qui accuse le régime du président Bozizé de l’avoir tué en 2010. Fin communicateur vivant en France, Eric Massi se présente comme l’héritier de son beau-père. Le régime le qualifie d' »usurpateur » n’ayant pas la nationalité centrafricaine.
Florian Ndjadder, importante figure du Séléka. Fils d’un général mort en 2001 lors du coup d’Etat manqué contre le régime d’Ange-Félix Patassé, il a été sous-officier des forces armées centrafricaines. Emprisonné pour un braquage mais libéré par M. Bozizé, il a pris le maquis et a fondé la rébellion de l’Union des forces républicaines (UFR), dans les régions de l’Ouham Péndé et de l’Ouham (nord-ouest). Son mouvement a signé les accords de paix mais a intégré le Séléka.
Djouma Narkoyo. Ce « colonel » était inconnu jusqu’aux attaques du Séléka. Toutefois, il est très présent sur le terrain et est incontestablement un des chefs militaires du mouvement. De l’avis de certains observateurs, il ne s’agit pas de son vrai nom.
Michel Djotodia, chef de guerreafp)/n
Pouvoir
Jean Willybiro Sako (chef de délégation): Si son portefeuille ne semble pas de premier plan (Enseignement supérieur), il est un des trois ministres d’Etat et est un des poids-lourds du régime alors qu’il ne fait pas parti du parti Knk du président Bozizé. Réputé rigoureux, compétent et intègre, criminologue de formation, il a été ministre des présidents André Kolingba, d’Ange-Félix Patassé et de François Bozizé. Il était jusqu’en en avril 2011 ambassadeur en France.
Cyriaque Gonda: Ancien ministre, ancien fonctionnaire des Nations unies, membre de la majorité présidentielle, c’était un proche du chef de l’Etat mais il est tombé en disgrâce à la suite d’une accusation de détournements de fonds publics destinés au programme Désarmement, Démobilisation, Réinsertion (DDR) des rebelles. Il revient sur la scène sans doute parce qu’il a été le principal artisan du Dialogue politique inclusif de 2008, qui avait réuni toutes les parties et s’était soldé par un succès.
Josué Binoua. Ministre de l’Administration du territoire (Intérieur), il n’a fait son entrée au gouvernement qu’au mois d’avril mais il en est devenu une des voix les plus écoutées et un des seuls autorisé à parler depuis le début de la crise. Pasteur, issu de la société civile, ayant fait ses études en France (dont il a la nationalité), il a été candidat à la présidentielle de 2005 contre M. Bozizé.
Jean Willybiro Sakoafp)/n
Opposition
Me Nicolas Tiangaye (chef de délégation). Ce célèbre avocat qui a défendu l’ex-Empereur Bokassa en 1986-1987 est aussi connu pour avoir été président de la ligue centrafricaine des droits de l’homme. En 2003, lors de la prise de pouvoir de François Bozizé, il a présidé le parlement de transition. Il est porte-parole du Front pour l’annulation et la reprise des élections (de 2011), le FARE-2011.
Martin Ziguélé. Le principal opposant. Ancien Premier ministre d’Ange-Félix Patassé, il était en fonction lorsque M. Bozizé a pris le pouvoir. Président du Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC) qui fait partie de l’internationale socialiste, il a été deux fois candidat à la présidentielle. En 2005, il a été battu au 2e tour par M. Bozizé et en 2011 il s’est classé 3e derrière MM. Bozizé et Patassé.
Me Henri Pouzère: Avocat candidat aux présidentielles de 1999 et 2005. Très critique à l’égard des régimes Patassé et Bozizé, il dirige l’association politique Löndö (debout). Il est respecté parce qu’il n’a jamais été aux affaires.
Martin Ziguélé (à gauche) et Nicolas Tiangaye (à droite)afp)/n
150 cas suspects de chikungunya ont déjà été dénombrés à Libreville
Le ministère gabonais de la Santé a annoncé dans un communiqué publié mercredi 12 décembre 2012 soir, que 150 cas suspects de chikungunya, ont été enregistrés à l’hôpital régional de Melen dans la périphérie de Libreville. C’est une maladie transmise par des moustiques et provoquant de graves douleurs. Dans une déclaration lue sur le plateau de la télévision gabonaise par le conseiller en communication du ministère de la Santé, Marie Josée Ndombi, du point de vue clinique, cette affection laisse fortement suspecter une épidémie de chikungunya. Selon le texte, des prélèvements sont en cours d’examen pour établir avec certitude l’origine de l’épidémie de fièvre, céphalées, courbatures et douleurs articulaires qui sévit à Libreville.
Déjà en fin novembre dernier, le ministère de la Santé avait reconnu l’existence d’une épidémie de chikungunya dans la ville de Mouila, à 444 km au sud de Libreville. A Mouila comme à Libreville, les malades se plaignent des mêmes symptômes. Paralysie partielle des membres inférieurs, douleurs abdominales, fièvre, grippe et maux de tête. C’est la seconde fois que chikungunia touche le Gabon. La première épidémie est survenue en 2007. Plus de 21 000 Gabonais étaient contaminés. Des comités de crise étaient mis en place dans les aéroports comme dans les centres de santé. Pour cette dernière résurgence par contre, le Gabon ne panique pas. Contrairement au paludisme, chikungunya transmis aussi par les moustiques n’est pas aussi mortel. La maladie se soigne sans complications. Le gouvernement conseille de porter des vêtements longs le soir, de dormir sous une moustiquaire imprégnée, dès les premiers symptômes se rendre rapidement dans un centre de santé, et détruire tous les gites à moustiques comme les eaux stagnantes au tour des habitations.
Le président Ali Bongo a durci le ton au lendemain des violents heurts lors d’une manifestation interdite du parti d’André Mba Obame à Libreville
A l’occasion de son traditionnel discours à la nation, à la veille de la fête nationale de son pays qui se célèbre ce 17 août, le président Ali Bongo a fermement condamné la manifestation interdite organisée par l’Union Nationale (UN) d’André Mba Obame. Et qui s’est terminée mercredi 15 août par de violents heurts. « Je ne vais pas laisser notre pays entre les mains de ceux qui, après avoir été aux affaires et s’être illustrés par la trahison, la manipulation, l’enrichissement personnel, l’intolérance et le mépris des populations, veulent aujourd’hui casser et détruire le Gabon » A-t-il fait savoir. Avant de conclure « Force doit rester à la loi et force restera à la loi» Dans son discours, il fait une allusion à peine voilée à André Mba Obame, principal opposant et leader de l’UN récemment revenu d’exil, qui avait dénoncé « l’acharnement » du pouvoir à l’égard de sa formation politique.
Mercredi 15 Août, au moins dix personnes ont été blessées dans de violents affrontements entre policiers et partisans du parti dissout Union nationale (UN), dans la capitale gabonaise, Libreville. L’UN, de l’opposant André Mba Obame, récemment revenu d’un exil de quatorze mois, avait appelé à cette manifestation pour réclamer une conférence nationale. La police avait procédé à au moins une dizaine d’interpellations. Dans un premier bilan, l’opposition faisait état de 3 morts, avant de se ressaisir 24heures plus tard en avançant le chiffre d’un seul mort. Du coté du pouvoir, le président gabonais salue la « réaction mesurée » de la police, et avance qu’il y’a aucune victime recensée par le ministère de l’intérieur. M. Mba Obame a notamment lancé un vibrant appel à ses partisans: « Ou c’est la violence politique ou la conférence nationale. C’est le seul moyen de sortir le pays de la crise sans verser de sang». M. Mba Obame avait contesté la victoire à la présidentielle d’Ali Bongo, le fils de l’ancien président Omar Bongo, mort en 2009, et s’était autoproclamé président de la République en 2011, avant de se réfugier plus d’un mois dans une agence Onusienne, d’où il a été évacué en France pour suivre des soins médicaux.
La manifestation a dégénéré à Libreville et fait de nombreux blessés au moins.Rtbf.be)/n
L’ex-président de la Commission de surveillance du marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf), n’a pas respecté les options proposées par la Bad
Les options de la Bad
«La Conférence, suite à l’intervention du président de la Cosumaf, a réaffirmé l’importance du marché financier pour l’ensemble des pays membres et ta nécessité de mettre fin à la cohabitation des deux marchés de la zone. Elle invite toutes les parties prenantes au dossier de trouver rapidement des solutions tirées de l’expertise obtenue de la Banque africaine de développement». Voilà la décision des chefs d’Etat de la Cemac, au sujet du projet de fusion de la Douala stock Exchange (Dsx) et la Bourse des valeurs mobilières d’Afrique centrale (Bvmac), soumis à nouveau par le président de la Cosumaf, quelque heures avant son limogeage. Pendant les travaux de la 11e session ordinaire de la conférence des Chefs d’Etat de la Cemac tenue le 25 juillet 2012, à Brazzaville, au Congo, Alexandre Gandou a demandé l’unification séance tenante des deux marchés boursiers opérant dans la Cemac. Malheureusement, le Gabonais a été désavoué par les membres de la conférence, qui n’ont pas prononcé l’unification des deux places boursières dare-dare, comme le souhaitait le Gabonais. La première option proposée par la Bad est une fusion croisée qui suppose le rapprochement des deux bourses en une seule, dont le siège serait à Douala, avec une plateforme de cotation principale. Alors que Libreville abriterait le back-up de la plateforme de la Bourse unifiée d’Afrique centrale (Buac), le regroupement des deux régulateurs en un seul régulateur régional dont le siège serait à Libreville et la mise en place d’un dépositaire central régional unique basé aussi à Libreville.
Maintien de la spécialisation des structures existantes
La deuxième option, quant à elle, parle du maintien de la spécialisation des structures existantes (régulateurs et bourses). Elle prévoit la constitution d’un Groupement d’intérêt économique (Gie), la Buac, la création d’un Collège de régulateurs d’Afrique centrale (Coregac), la spécialisation sur la base de l’existant. Il s’agit de la Buac pour les actions à Dsx et pour les obligations à Libreville, et la création d’un dépositaire central unique avec l’ouverture d’un compte espèces à la Beac. Les deux options vont dans le sens de l’intégration sous régionale. «Les sociétés de bourses appartiennent aux privés. Ce sont les sociétés anonymes dont les actionnaires principaux sont les banques et les compagnies d’assurances, pour ce qui est du Cameroun notamment. Elles peuvent fusionner sans toutefois attendre un accord politique. Il suffit seulement que le marché soit porteur, qu’il y ait des sociétés qui veuillent lever les fonds ou qui soient listées sur ces bourses», confie une source imbriquée dans le marché financier, sous le sceau de l’anonymat. «Dsx, par exemple peut demander l’adhésion à la Cosumaf pour couvrir un champ sous régional, la Bvmac peut faire pareil à la Cmf», poursuit la même source. D’après elle, la question de rapprochement ou de la fusion concerne essentiellement les régulateurs. «Le régulateur national et supra étatique de la Cemac doivent trouver soit un mode de fonctionnement, soit s’unifier. Ces deux possibilités existent, dans la mesure où il y a une possibilité de coopération entre les régulateurs du monde.»
Fusion ou rapprochement des régulateurs
Le président de la Cosumaf ne s’est-il pas tromper en parlant de fusion ou de rapprochement des bourses au lieu de parler de fusion ou rapprochement des régulateurs? Aujourd’hui, si on admet qu’il y ait fusion ou rapprochement, et qu’une place unifiée existe, est-ce que la pérennité du marché financier sous régional sera garantie? Là encore, Alexandre Gandou est accusé de n’avoir pas posé le bon diagnostic. «Il faut demander aux Etats un engagement à introduire en bourse les sociétés de manière à arriver à un niveau de capitalisation boursière qui permette au marché d’exister. Pour que ce marché existe, il faudra également qu’il y ait plus d’emprunts obligataires de la part des Etats, des entreprises publiques et privées», déroule notre source. Dans l’ensemble, le problème est celui d’une réflexion objective sur le mode de financement de l’économie de la sous région, de manière à permettre le financement par le marché monétaire (banques et bons de trésor) et celui financier (emprunts obligataires). Malheureusement, Alexandre Gandou n’a pas vu les choses de cette manière. Le Gabonais a passé son temps à psalmodier le problème de fusion des deux bourses, au point d’en faire un problème personnel. Dans l’ensemble, son passage à la tête de cette structure est un échec. Il a été limogé à Brazzaville et le poste de président revient désormais à un Equato-Guinéen. Cet échec trace une feuille de route au futur président qui devra surtout composer avec les chefs d’Etat.
Alexandre Gandou, Président sortant de la COSUMAF lesafriques.com)/n
L’affiche inédite de la finale opposera ce dimanche à Libreville deux équipes qui ne s’étaient jamais rencontrées à ce stade de la compétition
La Zambie et la Côte d’ivoire ont un point en commun: chacune de ses deux équipes disputera ce dimanche 12 février, sa troisième finale de Can. Mais les points de ressemblance s’arrêtent là, puisque les Eléphants ivoiriens ont un titre continental, alors que les Chipolopolo n’en ont aucun. L’affiche de la finale de la 28ème Can propose également un choc de culture, entre le jeu collectif des Anglo-Saxon, Zambiens, et les grosses individualités francophones ivoiriens. Grand favori de la Can 2012, la Côte d’ivoire, après une courte mais méritée victoire contre le Mali (1-0), sera bel et bien au rendez-vous de la finale dimanche à 19h30 TU Libreville face à la Zambie, invitée surprise qui a terrassé (1-0) le Ghana, finaliste de l’édition 2010. De l’avis de tous les Eléphants, cette demi-finale face au Mali a été un combat, une lutte de chaque instant. Ça a été très difficile, a reconnu Didier Drogba l’attaquant ivoirien. Il faut tirer un grand coup de chapeau à cette équipe malienne qui a très bien joué, qui a fait un grand tournoi. Nous, on n’était pas surpris de les voir là, car on avait joué en amical contre eux. On avait déjà gagné 1-0 dans la douleur. Le scénario s’est répété avec, dans le rôle du buteur, un Eléphant dribbleur de génie, en état de grâce Gervinho. C’est celui qui avait été critiqué ces derniers jours pour sa soi-disant « maladresse » qui nous a délivrés, a insisté son capitaine. La vie est ainsi faite. On tient à lui rendre hommage, à le remercier. C’est toujours celui qui se crée le plus d’occasions, il fait un grand boulot pour nous tous. C’est lui qui est à l’origine de pratiquement tous nos buts. Nous, on sait l’importance qu’il a.
Par ailleurs, Hervé Renard est un entraîneur heureux et le fait de rencontrer la Côte d’Ivoire, qui n’a pas encore encaissé de but, en finale ne l’effraie pas: Je pense être le plus heureux des coaches. J’ai eu la chance de venir en Zambie, grâce à mon président, Kalusha Bwalya, qui m’a fait confiance. J’ai eu droit à beaucoup de critiques lorsque je suis revenu (il avait quitté son poste en 2010) car les gens n’avaient pas compris pourquoi j’étais parti. La meilleure des réponses, c’est de faire ce qu’on vient de faire et de gagner la coupe. On ne peut pas aller en finale et la perdre. En effet, la Zambie, deux fois finalistes, en 1974 défait par l’ex-Zaïre et 1994, vaincu par le Nigeria, va effectuer un voyage émouvant, à Libreville, où a disparu une génération dorée du pays, le 27 avril 1993. Dix-huit membres de l`équipe avaient, alors, péri, dans le crash de l’avion (30 morts au total) qui devait les mener au Sénégal. Les Chipolopolo boys joueront donc en pensant à leurs illustres prédécesseurs. Je pense que 12 millions de Zambiens attendaient cela. Nous allons jouer pour eux, pour la Zambie. Car c’est un pays fantastique(.). Si nous perdons la finale, nous regretterons cela toute notre vie, a déclaré le coach zambien Hervé Renard hier, lors de la conférence d’après match.
Le goaléaor ivoirien Didier Drogba
Si la Zambie est une formidable machine collective, la Côte d’Ivoire ne l’est pas moins. Et surtout, elle a gagné en solidité défensive. Comme l’a relevé Kolo Touré, après la victoire face au Mali Ce qui a fait la différence ce soir, c’est la détermination que l’on a affichée, on a été très solides». Depuis 2006, cette équipe a mûri, observe le remuant Gosso Gosso. On a su se servir de nos échecs. En finale, on s’attend à un match difficile face à la Zambie, mais on a vraiment à c ur de ramener cette Coupe à Abidjan. On veut le faire. François Zahoui conclu: Avec les événements en Côte d’Ivoire, on a à c ur de ramener le trophée. Le pays est derrière nous. Il y a beaucoup de prières et d’attente autour de cette équipe. Depuis 20 ans, la Côte d’Ivoire est à la recherche d’un second sacre continental. La vérité du terrain nous le dira dimanche soir, qui de la Zambie ou de la Côte d’Ivoire montera sur le toit d’Afrique. Suspense rassuré.
La cérémonie a eu lieu mardi 16 août à Libreville au Gabon
Le siège de la Commission bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC) a été inauguré mardi 16 août dernier à Libreville par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, en présence du Gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), Lucas Abaga Nchama, par ailleurs président de cette institution financière de l’Afrique centrale. Plusieurs ministres en charge des finances dans les pays de la sous-région Afrique Centrale étaient eux aussi présents, dont le camerounais Lazare Essimi Menye ministre des finances. Depuis sa création, l’institution occupait des locaux provisoires au siège de la banque des Etats d’Afrique Centrale (BEAC), dont elle est l’un des démembrements. Les nouveaux locaux de l’institution ont été offerts par l’Etat du Gabon. Le nouveau siège de la COBAC occupe aujourd’hui une superficie de 9700 m2. Il est réparti entre un sous sol et 7 étages, dans lesquels on peut retrouver des bureaux et les salles de réunion. L’immeuble occupe une surface de près de 1700 m2. Les appartements situés en étage s’étendent sur une aire de 1000 m2. Le sous sol comporte des aires de stationnements fermés. Enfin, pour avoir accès aux différentes salles, on y a installé des escaliers, trois ascenseurs et un monte-charge. Donnant son avis de circonstance, Lucas Abaga Chama parlant de ce nouveaux siège fait savoir que l’édifice pouvait être considéré comme « une pierre supplémentaire dans l’immense chantier de construction du Gabon émergent » qu’à initié le président Ali Bongo Ondimba, engagé dans la consolidation de l’intégration sous régionale.
Le gouverneur de la BEAC a aussi profité de la circonstance pour revenir sur la création de l’institution et son évolution. La COBAC est créé le 16 octobre 1990, dans un contexte marqué par une crise bancaire généralisée qui touchait l’ensemble des Etats de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC). Au début des années 1990, le système bancaire de la zone était dans une situation très critique. « Sur les 40 banques que comptait la zone, 9 étaient tombées en faillite, une seule respectait l’ensemble des normes réglementaires en vigueur, 20 étaient dans une situation financière précaire et 10 étaient de fait insolvables dont plusieurs parmi ces dernières ont été depuis liquidées », a rappelé le gouverneur de la BEAC. La COBAC était donc venue en réponse à cette situation qualifiée de dramatique. La COBAC a ainsi renforcé le dispositif de contrôle individuel des établissements de crédits et de micro finance, tout en élargissant son intervention à la prévention des crises systémiques pour préserver la stabilité financière, dans l’optique d’une approche macro prudentielle, a expliqué le patron de la BEAC. Si les officiels se réjouissent du bilan satisfaisant de l’institution, les professionnels des établissements de crédit eux, ne partagent pas toujours le même avis. On reproche à la COBAC son maque d’expertise dans le management des crises qui sont souvent survenues dans des établissements financiers. La présence de l’institution n’a pas empêché la faillite de certaine banques et établissements de micro finances en Afrique Centrale. Le coût de ces restructurations pour les Etats est jugé énorme. Peut-être des locaux neufs permettront à l’institution de se relancer avec plus d’efficacité.
Ali Bongo, Sylvia Bongo et Lucas Abaga Nchama, le 16 août à LibrevilleGabonnews)/n
Le déplacement de Libreville aussi délicat soit-il, a logiquement tourné en faveur des lions indomptables
Le Gabon à l’unisson derrière son équipe nationale
Makoun en larmes après le décès de son père la veille, plus de 17 000 gabonais chantant l’hymne nationale en ch ur avec Ali Bongo le président nouvellement élu, le match Cameroun-Gabon a tenu toutes ses promesses. Le Gabon a mis de coté pour quelques heures ses querelles politiques pour s’unir derrière leur équipe de football. Ali Bongo, réputé fan de football, était dans la tribune officielle, vêtu en maillot de footballeur et casquette. En sa compagnie plusieurs autorités gabonaises, dont le Premier ministre Paul Biyoghé Mba et le ministre des Sports, René Ndemezo’o Obiang. Un petit bémol à cette ambiance d’unité momentanément retrouvée, des huées ont été entendues dans le stade lorsque MM. Biyoghé Mba et Ndemezo’o Obiang sont allés saluer les deux équipes.
Des lions sous pression
La partie était très délicate pour les lions qui devaient à tout prix se redonner confiance. Deux joueurs dans l’équipe vivent un drame personnel. Achille Emana vient d’enterrer son papa. Jean II Makoun qui a perdu le sien. L’équipe elle aussi vit aussi un changement majeur. Pour la première fois depuis très longtemps, les lions indomptables débutent un match officiel avec sur le banc de touche l’emblématique Rigobert Song Bahanack. Malgré une entame de match assez confuse, les panthères du Gabon n’auront véritablement pas été dangereux face aux camerounais. La première mi-temps est assez équilibrée avec des occasions dangereuses de part et d’autre. Le véritable temps fort de cette partie de match est doté camerounais, la sortie de Bassong blessé et l’entrée de Rigobert Song. La fin de la première partie intervient aussitôt sur un score nul et vierge (0-0).
Jean Jacques Ewong)/n
Une victoire importante, des améliorations à faire
De retour des vestiaires le match prend une forme nouvelle. Le Cameroun s’installe dans la partie Gabonaise. Achille Emana écrase un tir sur le poteau, créant la panique au sein de l’équipe gabonaise. Vingt minutes après sur une passe bien placée par Eto’o Fils, Achille Emana se retrouve cette fois seul face à Didier Ovono, le gardien gabonais. Il marque le premier but de la rencontre. Un but qu’il jubile le doigt levé au ciel, en mémoire à son père enterré la semaine dernière. Lui aussi avait porté les couleurs des lions il y’a bien longtemps. Quelques minutes plus tard Eto’o sur un tir bien placé récidive pour le Cameroun (2-0). De nombreux gabonais commencent à quitter le stade. C’est sur ce score que va se terminer la rencontre.
Grace à cette victoire les lions se repositionnent à la deuxième place de ce groupe A. les supporters ont pu eux, voir les lions version Le Guen à l’ uvre. De l’avis de nombreux commentateurs sportifs, la victoire cache mal quelques retouches qui devront être faites, notamment au niveau des relais. Le ballon a mieux circulé en seconde période, mais le problème de relais entre les compartiments est resté. Paul Le Guen technicien de réputation saura faire les réglages nécessaires avant le match retour de mercredi prochain.
Ce sujet et bien d’autres seront abordés lors du sommet de la CEMAC qui s’est ouvert à Libreville au Gabon
Ce sommet extraordinaire qui enregistre la participation des présidents Omar Bongo Ondimba du Gabon, Paul Biya du Cameroun, Denis Sassou NGuesso du Congo, Téodoro Obiang Nguema de la Guinée Equatoriale, François Bozize de la Centrafrique et président en exercice de l’Institution ainsi que le premier ministre du Tchad, Youssouf Saleh Abbas évoquera la crise financière internationale et les moyens pour y faire face. La rencontre de la capitale gabonaise devrait servir de rampe de lancement pour une réponse concertée de la sous-région d’Afrique Centrale à cette crise financière, née aux Etats-Unis, et qui bouleverse déjà les économies de la sous région. Il sera également question, selon des sources de la CEMAC à Bangui du Programme économique régionale (PER) et la réforme de la CEMAC.
A l’approche du sommet, le chef de l’Etat gabonais Omar Bongo Ondimba, a reçu en audience le 27 janvier dernier à Libreville le ministre congolais en charge des Transports, Emile Ouossou, pour faire le point sur l’avancement de la mise en place de la compagnie aérienne sous régionale «Air Cemac». Initié en 2001, ce projet qui tarde à se mettre en place attend des actes concrets et devrait figurer en bonne place dans l’agenda du sommet des chefs d’Etats de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC).
Le vol inaugural de la compagnie aérienne communautaire était prévu pour mars 2008, mais pourrait encore être retardé en raison de la dégradation de la conjoncture économique mondiale, qui a affecté le marché sous régional, et du climat tendu des transports aériens en Afrique.
Le dernier sommet de la CEMAC, en juin dernier à Yaoundé, avait donné mandat à la commission en charge du dossier de négocier avec les compagnies existantes dans les pays membres des modalités de mise en place d’un système transitoire de desserte et de capital.
La commission de la CEMAC travaille à Bangui sur ce dossier. Nous les ministres, avons été priés d’assister à ce débat pour apporter des lumières sur certains points, a rapporté le ministre congolais des Transports, Emile Ouossou. Le projet est en place depuis 2001 et la réunion du 30 janvier attend des actes de décisions pour mettre en place la compagnie, a-t-il ajouté.
La tenue de ce Sommet extraordinaire a été, au départ, suggérée par le président Joseph Kabila Kabangué de la RDC, compte tenu de l’instabilité sociopolitique qui persiste dans son pays. Autre enjeu de la rencontre, la réforme de l’institution sous-régionale, à travers, notamment, les 10 propositions présentées, en son temps, par le chef de l’Etat centrafricain, François Bozizé, alors président en exercice de la CEMAC. Ainsi que l’instauration d’une commission de paix, de sécurité et de défense communautaire, et la création d’un Etat- major, forces CEMAC en vue de consolider la paix dans la région, et enfin l’examen de la situation économique de la sous-région à l’épreuve de la crise financière internationale. Il serait surtout question à Libreville, pour le président gabonais de proposer un autre nom pour remplacer Phillibert Andzembe, à la tête de la banque centrale depuis juillet 2007. Il est accusé selon des sources proches de la Beac d’avoir effectué des placements spéculatifs qui auraient fait perdre à la banque 327 milliards de Fcfa