Au Cameroun, les apparitions de Marie se multiplient sans convaincre l’Eglise

L’église catholique continue de prendre les nouvelles des apparitions de la vierge Marie avec prudence.

Au Cameroun, la dernière apparition de Marie, mère de Jésus, a été signalée à la Paroisse Saint Michel de Nden, à Sangmélima, le 18 juin dernier. Une mère et son fils ont déclaré avoir assisté à un phénomène semblable à une pleine lune. Rien de surprenant si ce n’est le fait que la scène se déroule dans la journée. De nombreuses personnes ont par la suite affirmé avoir vu la vierge Marie dans ces lieux.

Des foules de personnes ont convergé à Nden après que la nouvelle de cette apparition se soit répandue dans le pays. Les autorités locales de l’Eglise Catholique se montrent prudentes face à tout cela.

« L’Eglise, en ce qui la concerne, garde toujours une certaine prudence, prend toujours un certain temps de discernement dans le but d’observer », expliquait le curé de Nden dans une interview publiée dans la presse publique le 2 juillet 2018.

L’Eglise catholique prend donc un temps d’observation avant de se convaincre de l’authenticité de l’apparition de Marie. Seulement, ce temps n’est pas déterminé. Selon l’archevêque métropolitain la difficulté vient de ce que les témoins supposés de ces phénomènes n’apportent pas toujours toutes les preuves pour les authentifier, comme par exemple les dossiers médicaux réalisés avant et après le miracle.

Au Cameroun, des apparitions ont été signalées à Nsimalen (1986) et à Mvolye, entre autres.  Ces quartiers abritent depuis des sanctuaires à l’honneur de Marie et constituent des lieux de pèlerinage pour les fidèles catholiques. L’Eglise catholique y organise des messes spéciales, favorisant la foi des fidèles aux apparitions de Marie ainsi qu’à la sainteté des lieux concernés par ce phénomène. Elle-même n’y accorde qu’un regard empreint de doutes.

« Nous avons érigé une grotte mariale qui montre que l’Eglise a pris au sérieux les témoignages reçus et la foi des fidèles. L’église croit que Dieu continue à faire des miracles et que la vierge Marie nous obtient efficacement des dons extraordinaires auprès de Christ. Mais pour en donner l’authenticité il faut le prouver. Je continue à dire aux chrétiens que la reconnaissance de l’église suivra un jour. Mais ce qui est important, c’est le lien personnel avec Dieu dans le christ par l’intercession de la vierge Marie. Par rapport à cela les autres phénomènes viennent à côté», déclarait Mgr Jean Mbarga dans une interview publiée dans la presse publique le 13 mai 2016, à l’occasion du 30e anniversaire de l’apparition de Marie à Nsimalen.

Jean Marie Tallet: Le parcours brillant d’un optimiste…

La mission de Délégué France du Gicam, principal Groupement Inter-patronnal du Cameroun, fait de plus en plus sortir de sa discrétion cet expert-comptable installé en France depuis près de 30 ans

Originaire de Bamenkombo dans le département des Bamboutos, il est né en 1967. Après des études primaires au quartier Komkana/Madagascar à Yaoundé, il poursuit sa scolarité à l’école primaire Publique de Bépanda-Garçons à Douala. Il entrera au Collège d’Enseignement Général de Manjo, nouvellement créé, entre Loum et Nkongsamba pour y débuter le 1er cycle du secondaire. Cycle qu’il achèvera au lycée bilingue de Buéa dans le Sud-ouest. Il vogue ainsi au gré des déplacements professionnels de la famille. A 17 ans, il obtient un baccalauréat littéraire et s’inscrit à la faculté de droit de l’université de Yaoundé. C’est pour poursuivre ses études, et se destiner à la carrière d’Avocat ou de Banquier dont il rêvait, qu’il arrive en France en 1987. C’était sans compter sur la rencontre en France avec un cousin (Jean Marc) étudiant en expertise comptable qui va le convaincre de se lancer dans cette voie, en lui vantant les débouchées de ce métier. Il va donc s’inscrire dans la filière expertise comptable à l’Ecole Supérieure de gestion en parallèle avec une Prépa HEC, Sup de Co Paris et intègre l’école normale supérieure de Cachan (option économie). A la sortie de cette dernière, il est recruté en 1992 comme Responsable administratif et comptable de la fondation «Droit de Cité» à Paris, qui s’occupait du financement des projets portés par les jeunes. Après deux ans passés au service de cette structure portée par d’anciens ministres de gauche, il intègre un cabinet d’expertise comptable dans le 16e arrondissement de Paris: «J’y ai beaucoup appris, mais là où j’apprends tous les rouages de l’expertise comptable, c’est à Lens à côté de Lille où j’ai un oncle Expert-Comptable, Thomas, qui y a un cabinet et qui m’a pris en main pour mon stage professionnel et surtout une très bonne formation». Ayant toujours gardé des contacts en Ile de France, notamment à Puteaux (commune de la petite couronne Parisienne, dans le 92), il tombe sur l’opportunité d’enseigner la gestion financière, la comptabilité, le droit fiscal et des sociétés à l’EPF, une école d’ingénieurs : «cette expérience très riche a été rendue possible grâce à un Ami/frère sénégalais Mr Alioune Diouf lui-même enseignant ».

Expertise comptable, le dévouement pour les clients
Après cette expérience professionnelle enrichissante qui s’arrête dans les années 2000, il a déjà à l’esprit de créer un cabinet et d’être indépendant, mais souhaite acquérir encore plus d’expérience, notamment dans une multinationale si possible. C’est ainsi qu’il postule et est accepté chez Siemens Computer France en tant que Directeur adjoint de contrôle de gestion : « J’y suis allé avec des objectifs personnels clairs et précis, je voulais vivre l’expérience pour savoir comment ça se passe dans une grande entreprise, mais j’avais clairement déjà mes projets en tête ». Projets qui prendront le dessus sur la stabilité que peut offrir un emploi de cet acabit : « Au bout de quelques mois de travail, j’avais atteint mes objectifs personnels ». Après 8 mois, il décide de partir et d’installer son cabinet. C’est le début d’une nouvelle vie un peu rude car « Je partais de rien, et c’est la qualité de mon travail, mon sérieux qui ont permis que je trouve des clients. Mon 1er client, l’inoubliable Mr Deflou, gérant d’une Sarl, très satisfait de mes services, m’a trouvé d’autres clients en parlant de moi autour de lui et à d’autres chefs d’entreprises ». Progressivement, il étoffe son portefeuille de clients, parfois recommandé par des organismes bancaires ou via des conférences professionnelles qu’il anime. Il s’installe à Courbevoie, en plein c ur du quartier d’affaires de la Défense, en proche banlieue parisienne où il est toujours. Aujourd’hui, son cabinet compte 13 collaborateurs en Europe et en Afrique. En parallèle de ses missions comptables, il crée une autre société d’Ingénierie Informatique avec laquelle il obtient un prix de l’Anvar/Ministère de la Recherche en 2002/2003.

Jean Marie Tallet, délégué France du Groupement Inter Patronal du Cameroun (Gicam)
Jean Marie Tallet)/n

Le Gicam, responsabilité nouvelle et passionnante
«Sans attendre la délégation du Gicam, j’avais déjà conduit et animé via l’ambassade du Cameroun en France, des missions économiques, c’est donc une continuité». En effet, depuis un an, il est Délégué France du Groupement inter-patronal du Cameroun (GICAM), avec comme mission de couvrir le maximum de pays en Europe. La feuille de route de cette mission que lui a confié Mr André Fotso, Président du patronat camerounais, est celle de pouvoir regrouper la diaspora entrepreneuriale, investisseurs, fonds d’investissements, partenaires industriels divers ainsi que des compétences et expertises multiples éparpillées en Europe, les faire venir au Cameroun via un schéma bien encadré et accompagné qu’est la nouvelle plate forme et vision élaborées par le Gicam afin que ces derniers participent activement à la dynamique «positive qui est en marche en ce moment au Cameroun et globalement en Afrique». Selon lui, «au Gicam, on voudrait une émergence du Cameroun avant 2035». Évoquant les difficultés, il affirme que «la mission qui m’a été assignée est difficile parce qu’elle part de rien. Le but étant d’aller au-delà de la France». C’est donc un homme conscient des difficultés comme celle de la structuration du Gicam France qui a décidé de mener à bien ces objectifs. Depuis son installation, il a monté un fichier de 270 profils d’entreprises, conduit deux voyages d’affaires au Cameroun (Université d’été du Gicam (UG), Journées de l’entreprise (JDE) dont un en présence d’un fond d’investissement francais: «Je suis très heureux d’accompagner la dynamique actuelle impulsée par Mr Fotso avec son équipe Exécutive et j’invite les entrepreneurs camerounais, et tous ceux qui aiment le Cameroun et par-delà l’Afrique, à nous rejoindre».

Jean Marie Tallet en compagnie d’André Fotso, président du Gicam
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Héritier et Chef de Groupement communautaire
Très actif dans les associations professionnelles, il l’est aussi dans la vie associative communautaire. Son statut de successeur d’un chef traditionnel du groupement Bamenkombo (car il succède à son père) a sans doute contribué à l’en préparer davantage. D’autant plus qu’il pense y avoir été préparé par son père, juge-assesseur au tribunal de Mbouda, décédé en 2005. Jean Marie Tallet a tôt fait de comprendre que ses responsabilités sociales dépasseront le cadre de l’éducation de ses 3 enfants à qui je «transmets l’amour du Cameroun ainsi que les valeurs reçues d’une famille bien tenue d’une poigne d’amour et de fer par une généreuse Maman agricultrice très active». En tant que camerounais, Jean Marie Tallet n’a pas dérogé à la passion locale pour le football. Il a été gardien de buts pendant quelques années dans l’équipe de la commune de Puteaux avant de raccrocher les crampons. Il s’est aujourd’hui chaussé d’optimisme et essaie, chaque fois qu’il en a l’occasion, de partager cette vision d’un Cameroun qui bouge, qui avance et doit réussir; Ce qui lui vaut parfois quelques échanges difficiles avec des compatriotes vivant en France et estimant que rien n’est possible au pays avec le régime en place. C’est sans doute cet optimisme qui lui permet d’avancer «simplement et tranquillement» dans un environnement quelque fois difficile. Parlant des difficultés dans son intégration sociale et professionnelle en France, il pense qu’ «elles ne sont pas devenues des tâches inoubliables et insurmontables». Quel optimisme naturel!


Jean Marie Tallet)/n

Le CPJ exige la libération en appel d’un journaliste condamné au Cameroun

Le Comité de protection des journalistes estime que Jean Marie Tchatchouang peut purger ses deux mois de peine avec un sursis

Le Comité de protection des journalistes, une organisation qui défend les droits des journalistes dans le monde entier, a demandé jeudi 28 mars 2013, que soit libéré Jean Marie Tchatchouang, un journaliste condamné au Cameroun lundi 25 mars dernier à deux mois de prison fermes par un tribunal de Douala la capitale économique du pays. « La justice a condamné notre client à deux mois d’emprisonnement fermes, au paiement de 2 millions de FCFA d’amendes à monsieur Jean Ernest Bibehé le Directeur Général de la SOCATUR et au paiement des dépens de l’ordre de 435 910 FCFA », a fait savoir Alain Zogo, l’avocat du journaliste, selon des informations rapportées par le CPJ. Sur ordre des juges, le journaliste a été immédiatement incarcéré à la prison centrale de New Bell, alors même que le droit pénal camerounais donne une possibilité de condamnation avec sursis. Les avocats d’Alain Tchatchouang envisagent d’interjeter appel de la décision avec d’obtenir sa libération conditionnelle. La condamnation de lundi est la conséquence d’une deuxième plainte de monsieur Bibéhé. En 2011, Alain Tchatchouang avait été condamné à 6 mois d’emprisonnement et son journal « Paroles » avait été frappé d’interdiction.

Son avocat décrie la situation qui consiste à accuser systématiquement les journalistes de diffamations lorsque ceux-ci portent à l’attention du grand public des informations sur des malversations qui auraient été commises. Le Directeur général de la SOCATUR avait porté plainte contre Alain Tchatchouang pour des articles dans lesquels le journaliste faisait savoir que celui-ci avait commis des actes de détournement de fonds et de malversation en compagnie de sa femme qui occupe le poste de directrice des ressources humaines. Monsieur Bibéhé et son épouse ont toujours nié ces accusations et ont accusé le journaliste. De toute évidence, ils n’ont pas aussi joui de leurs droits de réponse et obtenu plutôt la suspension du journal. Les rapports entre les journalistes et les responsables d’administration publiques ou parapubliques sont très complexes au Cameroun. Les faits actuels indiquent pourtant que les informations de corruptions et détournement révélées par la presse ne sont pas toujours de la diffamation. A chacun de ses rapports, la Commission nationale anti-corruption a souvent confirmé des révélations faites dans certains médias. Dans le cadre de l’opération dite épervier, près de 70 anciens hauts responsables et cadres du pays sont aujourd’hui en détention ou condamnés pour des faits de détournements publics. Il a souvent été démontré que des journalistes sont manipulés dans le cadre des guerres politiques entre membres du même parti, notamment le RDPC au pouvoir. Mais à chaque fois, lorsqu’il revient à un juge de se pencher sur la question, le journaliste accusé risque la prison. Le procès en appel d’Alain Tchatchouang débute le 04 avril prochain, a fait savoir son avocat.

Le CPJ exige la libération en appel de Jean Marie Tchatchouang, journaliste camerounais
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Reconnaissance: La Russie couronne un camerounais

Jean Marie Tchuissang, consul honoraire de la Fédération de Russie à Douala, élevé au rang de Pouchkine

Une première dans l’histoire de la coopération diplomatique entre le Cameroun et la Russie. Également une innovation sur tout le continent africain. En ce jeudi 24 janvier 2013, la médaille Pouchkine est décernée au consul honoraire de la Fédération de Russie à Douala. Cette distinction honorifique est attribuée aux citoyens qui s’illustrent dans les arts et la culture, l’éducation, les sciences humaines et la littérature. La cérémonie officielle de décoration organisée en l’honneur de Jean Marie Tchuissang est présidée à Douala par Nikolai L. Ratsiborinskiy, ambassadeur de la Fédération de Russie au Cameroun et en Guinée Equatoriale. Elle dure près d’une heure d’horloge. Tout commence par l’exécution des hymnes nationaux de la République du Cameroun et de la Fédération de Russie. Il y a ensuite le propos de circonstance de l’ambassadeur. Nikolai L. Ratsiborinskiy exprime la gratitude de l’Etat Russe à l’endroit de l’élu du jour. Pour le diplomate russe, Jean Marie Tchuissang a beaucoup donné dans le cadre du développement socioculturel entre le Cameroun et la Russie. Il est félicité pour avoir contribué très efficacement dans la coopération et le renforcement des liens d’amitié entre les deux pays. L’ambassadeur en profite pour annoncer des projets de développement au Cameroun. Leur nature ne sera cependant pas définie. Mais dans le cadre de leur élaboration et de leur réalisation, le diplomate russe dit compter sur la compétence et la détermination des hommes comme Jean Marie Tchuissang.

Aux grands hommes, la Russie reconnaissante
13h30 minutes. Juste après le mot de l’ambassadeur, le précieux métal est épinglé sur la poitrine du consul. Le camerounais remercie à son tour la Fédération de Russie, pour la confiance dans le travail accompli, en rapport avec la coopération russo-camerounaise. Jean Marie Tchuissang ne manque pas de remercier sa chère et tendre épouse. Russe d’origine, elle lui apporte un soutien sans faille dans ses nombreuses initiatives. « Ce sont des moments heureux et inoubliables de ma vie », se réjouit- il au moment de la remise solennelle du bouquet de fleur par sa conjointe. La communauté russe à Douala et les diplomates des autres pays accrédités au Cameroun apprécient. A titre de rappel, Jean Marie Tchuissang devient consul honoraire de la Fédération de Russie à Douala en 2004. Depuis lors, il remplit fidèlement les missions qui lui sont attribuées. Ses activités consulaires couvrent les régions du Sud-ouest, Sud et Littoral. Il a ouvert un centre d’apprentissage de la langue russe au quartier Makepe à Douala.

Nikolai L. Ratsiborinskiy, ambassadeur de la Fédération de Russie au Cameroun et Jean Marie Tchuissang
Intégration)/n

Marie Claire Noah: La maman des enfants de la terre s’en est allée

Camerounaise de coeur, la mère du célèbre tennisman Yannick Noah a consacré son séjour terrestre à militer pour la cause des enfants

C’est lundi 1er octobre que la nouvelle est tombée. Dans un communiqué de presse, l’association les enfants de la terre informait du décès de Marie Claire Noah. Enseignante, elle était la mère de 3 enfants et la grand-mère de 10 petits-enfants. Marié à un Camerounais, Zackari Noah, cette française passe une partie de sa vie dans ce pays où elle va s’installer avec sa famille après une blessure grave de son mari à cette époque footballeur. Ceci quand son premier fils Yannick a juste 3 ans, en 1963. Quelques années plus tard elle va retourner en France où elle fonde l’association Les Enfants de la Terre Une association qu’elle a crée en 1988 avec son fils Yannick Noah. Marie-Claire dirige son association avec pour objectif de venir en aide aux enfants blessés par la vie. Il s’agit de venir en aide aux jeunes en difficulté, les enfants dans des situations d’urgence, éloignés de leur famille, grâce à la mise en place de « Maisons-Tendresse » qui les accueillaient et leur permettaient de se sentir dans un foyer. Sans faiblir, la mère et le fils ont tenu bon dans l’accomplissement de leur projet malgré les entraves. [i Nous ne prétendons pas changer la vie de milliers d’enfants : seulement d’une dizaine. Alors, malgré tout ce que l’on entend dire, ce que nous faisons est utile et c’est ce qui me donne envie de continuer], soulignait Yannick Noah lors d’une interview. Financée en grande majorité par les concerts de Yannick, l’association organisait aussi des évènements, des ventes aux enchères et se finançait par des sponsors, de legs ou de dons privés.

Après 24 ans de dur labeur et de combat pour son uvre, Marie- Claire décède lundi le 1er octobre 2012 de suite d’une longue maladie. La grand-mère de Yéléna et Joachim Noah, le pivot des Chicago Bulls en NBA s’en va ainsi à 75 ans. L’annonce de son décès à été faite par son association, puis l’attachée de presse de son fils Yannick qui a précisé que l’inhumation se fera dans la stricte intimité.

Marie Claire et Yannick Noah
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L’association jeunesse verte vient de planter des arbres dans le septentrion

Du 7 au 17 août 2011, la caravane verte a sillonné le grand Nord en passant par Bertoua, Ngaoundéré, Garoua et Maroua

.Le mouvement associatif « Association Jeunesse Verte du Cameroun », qui a pour but la gestion durable de l’environnement et la promotion des droits humains depuis une dizaine d’années plaide pour l’évolution de l’opinion publique sur les questions environnementales au Cameroun et développe des moyens et stratégies visant le renforcement de la contribution des jeunes et des femmes sur les questions environnementales en accroissant leur participation au niveau national, régional et international. L’opérationnalisation de cette vision sur le terrain se fonde sur la méthode inclusive, participative et éducative. C’est ce sens qu’à travers son ingéniosité et son sens de créativité vis-à-vis du phénomène environnemental, la présidente de l’AJVC, Marie Tamoifo, a mis sur pied l’opération Vacances Vertes. Elle a pour objectifs principaux de montrer aux jeunes les contrastes environnementaux existants dans notre pays, les réalités locales et quotidiennes des habitants de la région du Grand Nord pour la première année. Pour la deuxième année, il s’agira de faire descendre des jeunes du Grand Nord vers la réserve du Dja, ce qui leur permettra de connaître leurs conditions de vie, les difficultés et les potentialités de chaque zone écologique afin qu’ils en prennent conscience. Avant la mise en route de la caravane, un travail de sélection à travers l’organisation d’une compétition des participants s’est avéré important et c’est fort de cela que les termes de référence (TDR) fixant les modalités de participation à ce projet ont été élaborés.

Comme critères de participation, il fallait être un jeune acteur appartenant à une organisation environnementale ; être un (e) étudiant(e) appartenant au club environnement ; être un (e) élève appartenant au club des amis de la nature ; être parmi les trois meilleurs de sa région à l’issue de la compétition. La contribution de chacun s’élèvait à 30 000 FCFA pour les membres et 50 000 Fcfa pour les non membres. Chaque équipe régionale sélectionnée était constituée de 2 filles et d’un garçon sélectionnés par un jury composé d’experts jeunes environnementalistes, d’enseignants, des jeunes leaders de la protection de l’environnement et autres experts confirmés. Les 3 meilleurs ont bénéficié d’un voyage écologique et touristique dans le septentrion Camerounais, ce qui leur a permis de découvrir les réalités et les disparités écologiques de notre pays. Aussi, ce voyage a été l’occasion de fournir à ces jeunes participants des outils leur permettant de s’investir dans le combat pour un environnement sain, ceci à travers les différentes activités qui ont meublé le voyage à savoir des causeries éducatives, des formations en foyers améliorés et en agroforesterie, des excursions et bien d’autres. Sur le terrain, de milliers d’arbres ont été plantés tout au long de ce périple septentrional. A Ngaoundéré par exemple, c’est le campus de l’Université de Ngaoundéré qui a eu l’honneur de recevoir ces vacanciers de la caravane verte qui ont mis en terre des milliers d’arbres acquis auprès de l’ANAFOR Ngaoundéré.

En prélude a cette caravane verte, une descente communautaire a été menée ainsi qu’une émission « Jeunesse Parlons en, spécial Anniversaire AJVC » du 17 au 19 Juin 2011 sur le thème de la perception des jeunes leaders des changements climatiques, afin de montrer aux jeunes les contrastes environnementaux existants dans notre pays, les réalités locales et quotidiennes des habitants de la région du Grand Nord et de la réserve du Dja.

L’association jeunesse verte du Cameroun a 10 ans
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Affaire Mebara: Un ancien ministre témoigne en sa faveur

Selon Meva’a Meboutou ancien ministre des finances, l’ordre de payer la somme de 24 milliards venait d’un autre responsable

L’ordre de paiement n’était pas venu de Jean Marie Atangana Mebara
Les déclarations de Michel Meva’a Meboutou, ancien ministre des finances au Cameroun, ont eu un effet remarquable dans l’affaire opposant l’Etat du Cameroun à Jean Marie Atangana Mebara, ancien ministre et secrétaire général de la présidence de la république. Les personnes présentes,ont assisté à un véritable cours sur la dépense publique. Au centre des débats, le tribunal voulait savoir comment on engage la dépense publique : par une correspondance écrite ou oralement? L’ancien ministre a déclaré avoir signé en faveur de GIA International, le principal intermédiaire dans l’acquisition d’un avion présidentiel, un virement de 24 milliards de francs Cfa, sans avoir vu la moindre lettre-commande, simplement parce que l’ordre lui avait été donné de le faire, dans un délai de 72 heures, au cours d’une réunion présidée au palais de l’unité (présidence de la république) par le secrétaire général de l’époque, Marafa Hamidou Yaya. A la question du tribunal de savoir si les autorités camerounaises avaient été obligées de passer par un intermédiaire, monsieur Meva’a Meboutou a répondu qu’il n’avait pas été associé à ce débat. Ce témoignage semble remettre en cause l’implication de Jean Marie Atangana Mebara dans cette affaire dite de l’albatros, et rend encore plus difficile le procès. Ce témoignage de l’ancien ministre reste dans la même ligne que celui du directeur financier de la SNH lors de son passage dans une précédente séance. Mendim Meko’o dans son audition a confirmé le payement à Gia (la société intermédiaire chargée de l’achat de l’avion défectueux) de la somme de 29 millions de dollars et une somme de 2 millions de dollars à la CBC entre le 22 et le 26 août 2001. Or à cette époque, Monsieur Jean Marie Atangana Mebara n’était pas encore secrétaire général de la présidence de la république, tout comme l’a fait remarquer Meva’a Meboutou dans sa déposition.

Une affaire qui devient complexe
Au moins trois chefs d’accusation sont retenus contre Jean-Marie Atangana Mebara. Un concerne la somme de 15 milliards FCFA environ, versée en août 2001 à Gia International pour l’acquisition en faveur de l’Etat du Cameroun d’un aéronef neuf de marque Boeing Business Jet de deuxième génération (Bbj-2). L’ancien ministre d’Etat est accusé, d’une part, d’avoir fait rompre le « contrat » liant la Camair, qui menait l’opération pour le compte de l’Etat, et la société Gia International, le partenaire de la Camair ; et, d’autre part, d’avoir essayé de recouvrer la somme mise en jeu, « à des fins inavouées », par le truchement d’Assett Portfolio Management (APM). Le second chef d’accusation porte sur une somme de 4 milliards FCFA appartenant à l’Etat. Il est ici reproché à l’ancien secrétaire général de la Présidence et à « d’autres individus non encore identifiés » d’avoir essayé d’accaparer frauduleusement ladite somme en enjoignant la Société nationale des Hydrocarbures (Snh) de la transférer à la «Standard Chartered Bank Cameroun de New-York en remboursement des créances de Ansett sur la Camair». Le troisième chef met en cause, une nouvelle fois, Jean Marie Atangana Mebara, Patrick Marie Otele Essomba et « d’autres individus » et porte sur 1,5 milliard FCFA. Cette fois, les prévenus sont accusés d’avoir « obtenu frauduleusement » cette somme virée par la Snh dans le compte de la société APM. Il est indiqué qu’aucune trace de ce montant n’apparaît dans les livres comptables de la Camair, alors que son déblocage devait servir à payer des loyers de la Camair à Ansett. Il se pose le problème des traces de ces transactions. Plusieurs personnes sont impliquées dans cette affaire, dont Yves Michel Fotso ancien directeur de la Camair aujourd’hui en détention.

Jean Marie Atangana Mebara accusé dans l’affaire Albatros
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Marie Barbara Matagnigni est la nouvelle miss Cameroun

Elle a été choisie parmi 21 candidates le week-end dernier à Yaoundé

C’est à 3H du matin, le 11 avril 2010, que la gagnante du concours Miss Cameroun a été connue. Marie Barbara Matagnigni, âgée de 19 ans, étudiante en deuxième année de Droit et deuxième dauphine de la région de l’Ouest est la Miss Cameroun 2010 et succède donc à Anne Lucrèce Ntep. Elle a reçu sa couronne de Rosette Mboutchouang, invitée d’honneur et mère de Chantal Biya, la Première dame du Cameroun. Contrairement aux éditions précédentes, le choix a été fait entre 21 finalistes contre 12 lors des précédentes éditions. Les 21 finalistes étaient représentatives de sept régions du Cameroun, un découpage correspondant aux premières subdivisions territoriales du Cameroun.

La finale a débuté aux environs de 21 heures au Palais des Congrès de Yaoundé avec la présence de nombreuses stars avec notamment un hommage rendu à Marc Vivien Foé et à Julienne Honorine Eyenga Ayissi, Miss Cameroun 1960.

Ingrid Solange Amougou, la présidente du Comité d’organisation de Miss Cameroun explique le rôle dévolu aux reines de beauté. « Miss Cameroun c’est l’intelligence et la beauté au service des victimes de la vie: maladie, violences faites aux femmes et aux handicapés, enfants abandonnés, émigrés, maux qui minent la jeunesse », dit-elle. Celle qui a relancé ce concours en 2002, après plusieurs années de passage à vide, explique que la miss « défendra l’image de notre pays dans des concours de beautés internationaux. Je pense à Miss Naïdes, Miss Fespam, Miss Afrique centrale, Miss Africa Queen et d’autres, où d’autres Miss Cameroun se sont déjà distinguées».

Première dauphine: FARYHA OUMMOUL, Miss Grand Nord: 22ans, 1m80, 2ème Année Histoire Des Relations Internationales.

Deuxième dauphine: NNANGA ATCHAM MURIELLE, Miss CENTRE, 20ans, 1m80, 2ème Année Gestion Université Catholique d’Afrique Centrale

troisième dauphine: ARIMBANA ASSAMBA PAULINE JOELLE, 2ème Dauphine CENTRE, 24ans, 1m70 2ème Année Sociologie Université de Yaoundé I

Miss Cameroun 2010
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