Cameroun : deux morts après un mariage à Mbalmayo

Agnès Mballa, 32 ans, et Louis Marie Nya, 42 ans, ont perdu la vie le 15 août dernier après une cérémonie nuptiale à Nsessougou, deux jours plus tôt.

Les faits sont rapportés par Cameroon tribune. Beaucoup auraient aimé que ce soit un «fake» et que le plus beau jour d’un couple, ne finisse pas par la mort de certains invités. Mais joint hier au téléphone, l’adjudant-chef- Christian Efouba Enying, commandant de la brigade de gendarmerie de Nkolmetet, confirme le drame.

Il y a effectivement eu des cas de décès après un mariage à Nsessougou, village situé à environ 15 kilomètres de la ville de Nkolmetet, dans le département du Nyong-et-So’o, région du Centre. Il s’agit des nommés Agnès Mballa, 32 ans, et Louis Marie Nya, 42 ans. Les deux invités venaient d’assister un mariage. Sans savoir que les réjouissances de samedi, 13 août, jour de célébration, étaient les dernières de leur vie. Après avoir mangé et bu ce jour-là, tout a basculé.

C’est à l’hôpital de district de Mbalmayo qu’ils sont allés chercher de l’aide. Le corps médical a fait savoir aux hommes en tenue que la première victime, Agnès Mballa 32 ans, belle-sœur de la mariée, est arrivée à l’hôpital souffrant de maux de vendre et de céphalées. Elle avait également des vertiges et des pertes de vue.

La seconde victime, Louis Marie Nya, cousin de la mariée est arrivée avec les mêmes  symptômes. Les deux personnes sont décédées lundi 15 août à Mbalmayo. Dans d’autres formations sanitaires de l’arrondissement de Nkolmetet, neuf autres personnes, y compris le marié, Marcelin Zambo Mengue, ont aussi été reçues à cause de soucis de santé.

Notamment, d’atroces douleurs abdominales. D’après notre source, le marié, alité il y a quelques jours, est déjà en famille à Yaoundé. Mais, il serait encore très faible. Son épouse est certes en santé. Son épouse est certes en santé, mais elle très préoccupée par cette situation au lendemain de son mariage.

Sur les causes de ce drame, certains parlent d’un cocktail confectionné à l’occasion de ce mariage. Lequel, avait, entre autres, été fait à base d’eau, de sucre, d’alcool etc. Le mélange par la suite a fermenté pendant de nombreux jours avant dégustation. Ceux qui l’on consomme samedi dernier au mariage font partie des victimes. Pour d’autres, le repas aurait été souillé par un opposant à cette union.

Si la thèse de l’empoissonnement  a précocement été avancée ; le commandant de brigade lui, ne le soutient pas. « On aurait certainement un plus grand nombre de morts s’il s’agissait d’un empoisonnement, car près de trois personnes ont pris part à ce mariage. L’enquête se poursuit », a déclaré l’adjudant –chef Christian Efouba Enying, qui annonce avoir déjà auditionné plusieurs personnes et convoqué d’autres dans le cadre de cette affaire.

Cameroun : Mbalmayo abrite désormais un village artisanal de 950 millions de F CFA

La cérémonie inaugurale de cet édifice a eu lieu le 21 avril 2021 dans le département du Nyong-et-So’o, dans la région du Centre.

Cette infrastructure, dont la construction a couté plus de 950 millions FCFA, va permettre aux artisans d’améliorer la qualité de leur production, a indiqué le ministre.

Selon la page du ministère des PME, Achille Bassilekin III  a indiqué que ce village artisanal est le, « lieu par excellence pour les artisans d’améliorer la qualité de leur production. Il leur a ainsi demandé d’en faire bon usage ». Il a aussi exhorté les populations de même que les autorités de la ville de Mbalmayo et ses environs à faire du Village Artisanal Spécial (VAS) une destination de référence.

Notons que dans la région du Centre, surtout dans le département du Nyong-et-So’o, l’artisanat constitue un vivier important pour les populations. Les six communes de cette unité administrative enregistrent un total de 461 artisans. La vannerie, premier métier artisanal regorge environ 194 artisans.

Puis, viennent les filières élevage/agriculture (63/85), transformation agroalimentaire (24), sculpture (22), recyclage (11) et céramique (05). De toutes ces filières, la filière agroalimentaire rencontre le plus de difficultés en équipements adéquats et en locaux de production, avec notamment la quasi-absence de certification des produits.

Cameroun : les travaux de construction de la gare routière de Mbalmayo évalués à 70%

Elle comprendra entres autres des quais d’embarquement, plusieurs bâtiments constitués de restaurants, d’espaces ventes, et de boutiques.

La Commune de Mbalmayo dans la région du Centre aura bientôt sa gare routière. D’un montant de 914 millions de FCFA, ce chantier capital pour le développement de cette municipalité est financé dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de Décentralisation Feicom villes moyennes (Pdvfm).

À date (20 septembre 2021 Ndlr) selon le Feicom, le projet évalué à 70% comprendra entres autres quatre quais d’embarquement, plusieurs bâtiments constitués de restaurants, d’espaces ventes, et de boutiques.

Boutiques de la gare routière de Mbalmayo

Il faut souligner que le projet de construction de gare routière à Mbalmayo vise à favoriser l’attractivité de la ville, à prévenir le développement des points d’arrêt mal coordonnés et parsemés, et à permettre aux populations de bénéficier d’une offre de transport supplémentaire.

La question de la prise en charge des orphelins du Sida réévaluée au Cameroun

Les travaux relatifs à la redynamisation du comité technique de pilotage des programmes et projets y dédiés se sont tenus à Mbalmayo dans la région du Centre

Les travaux relatifs à la redynamisation du comité technique de pilotage des programmes et projets dédiés à la prise en charge des orphelins du Sida au Cameroun se sont tenus à Mbalmayo, département du Nyong-et-So’o, région du Centre.

Aux dires du directeur de la protection sociale de l’enfance au ministère des Affaires sociales (Minas), Rodolphe Soh, il est question au cours de ces assises de faire un diagnostic de ce comité pour voir quelle nouvelle configuration peut lui être donnée. L’objectif étant de mieux répondre aux défis actuels de prise en charge globale des OEV (orphelins et autres enfants vulnérables).

« Le concept OEV qui au départ n’était limité qu’aux orphelins ayant un lien avec le VIH/Sida s’est étendu à d’autres catégories d’enfants vulnérables tels que les enfants de la rue, les handicapés, les victimes de traite et de trafics, etc.», a confié Rodolphe Soh.

Créé en 2005, le comité technique de pilotage des programmes et projets dédiés à la prise en charge des orphelins et autres enfants vulnérables dans le contexte du VIH/Sida, joue notamment le rôle de coordination et de supervision des différentes activités y relatives.

Les travaux étaient présidés par Orok Samuel Otang, inspecteur général au Minas, représentant du ministre des Affaires sociales.


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08 mars 2015: lancement officiel des activités à Mbalmayo

La ministre de la Promotion de la femme et de la Famille a donné le coup d’envoi des festivités le weekend dernier dans le Centre

Le lancement officiel des activités marquant la 30ème édition de la journée internationale de la femme a eu lieu le weekend dernier à Mbalmayo dans le département du Nyong et So’o, sous la présidence de la ministre de la Promotion de la femme et de la Famille, et en présence du gouverneur du Centre.

Au Cameroun, la femme sera célébrée cette année sous le thème: « Mise en uvre de la plateforme d’action de Beijing au Cameroun: bilan et perspectives ». S’inscrivant dans la logique du bilan de la 4ème conférence mondiale sur les femmes de 1995, le thème choisi vise non seulement à évaluer les progrès enregistrés depuis cette date dans la promotion des droits des femmes, mais aussi à identifier de nouvelles stratégies en vue d’accélérer l’atteinte de l’égalité des sexes et de développement.

A ce sujet, Marie Thérèse Abena Ondoa a fait le point tant au niveau institutionnel que dans les domaines de l’éducation, de la santé et de prises de décision, en évoquant les réformes législatives « qui se sont poursuivies avec l’introduction du genre dans la loi électorale ». « La sensibilisation et la formation politique des femmes se sont intensifiées de même que la lutte contre les discriminations sexistes et les résultats ne se sont pas faits attendre » a déclaré la ministre en citant la présence des femmes à des postes stratégiques et politiques au Cameroun.

Des défis restent tout de même à relever, notamment la lutte contre le VIH/Sida dont le taux de prévalence se situe à 5,6% chez les femmes contre 2,9% chez les hommes. Dans le chapelet de défis, s’inscrivent également, entre autres, la lutte contre la mortalité maternelle, contre les violences faites aux femmes et contre le traitement avilissant des rites de veuvage dans certaines régions du pays.


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Les élèves du Nord dominent les épreuves de la Fenasco ligue A

La région a reçu la palme d’or au cours de ces jeux dont l’édition 2014 aura été ponctuée par de nombreuses plaintes

La région du Nord peut jubiler ! Et avec raison puisqu’elle a décroché la palme d’or à l’issue de la 16e édition des jeux de la Fédération nationale du sport scolaire, Ligue A, qui se sont achevés le samedi 12 avril 2014 à Mbalmayo, le chef-lieu du département du Nyong et So’o, dans la région du Centre. Elle a été sacrée championne avec un total de 39 médailles, soit 16 en or, 10 en argent et 13 en bronze, succédant à la région de l’Extrême-nord, classée troisième lors de cette édition. L’Extrême-nord qui totalise 34 médailles dont 12 en or, arrive juste derrière le Littoral, deuxième avec 28 médailles (13 en or, 6 en argent et 9 en bronze).

Au niveau des récompenses individuelles, le titre de meilleur athlète féminin est revenu à Soreya Mahamat qui a décroché quatre médailles d’or. Hervé N. Mbiandjeu grâce à ses trois médailles d’or s’est vu adjugé le titre de meilleur athlète masculin. Le lycée bilingue de Yagoua est le meilleur établissement de la compétition alors que le titre du Fair-play est revenu à la région du Sud-Ouest.

Au total 150 officiels, 140 encadreurs et 1860 athlètes ont pris part à cette édition des jeux scolaires. Une édition marquée par des difficultés liées à l’hébergement, à la nutrition, à l’absence d’eau et d’électricité. Des difficultés que les organiseurs comptent régler lors de la prochaine édition.

Des difficultés ont été observées au niveau du « logement et des commodités d’hygiène », reconnait Samuel Rigobert Mandeng, le président de la Fénasco Ligue A. Bien que des solutions aient été trouvées, nous allons tirer les leçons de cette édition et à l’avenir, nous améliorerons l’organisation. »

Il est à noter également que la commission de contrôle a exclu de ces jeux 102 athlètes, pour des problèmes d’âge. Outre les athlètes, 24 encadreurs ont été reconnu coupables de fraude et seront « suspendus des jeux pour au moins deux ans ». Au terme des jeux de Mbalmayo, le témoin a été passé à la région du Littoral qui accueillera les prochains jeux scolaires de la ligue A en 2015.

Les jeunes des établissements du Nord ont remporté 39 médailles au terme de la compétition
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Mbalmayo: Un orage occasionne des destructions et tue

Le bilan fait état d’un mort, de nombreux blessés et de plusieurs infrastructures détruites, la mairie est débordée

Un mort et de nombreuses infrastructures détruites
Un orage d’une violence peu habituelle s’est abattu sur la petite localité de Mbalmayo, située à 45 kilomètre au sud de Yaoundé, la capitale camerounaise. Cela a commencé en début de matinée comme des blagues et puis tout est allé trop vite. En 30 minutes on a constaté les dégâts, a fait savoir un habitant de la localité joint par téléphone. Le bilan est important. De vieux bâtiments dans l’hôpital de district ont été sévèrement endommagés, de nombreuses habitations vétustes n’ont pas résisté et de nombreux toits sont arrachés, une église qui était encore en construction a subi elle aussi de nombreux dégâts. Au lycée public de Mbalmayo, c’est toute une classe qui a été ravagée. Depuis hier la localité s’organise comme elle peut pour venir en aide aux sinistrés. Vous le constatez vous-mêmes, les dégâts sont importants et maintenant nous devons d’abord trouver une solution pour ceux qui ont perdu leur logements et ensuite il va falloir nettoyer la ville, en espérant que d’autres orages d’une violence analogue ne vont pas se manifester entre tempsa déclaré Dieudonné Zang Mbah Obele, le maire de la localité. L’orage a aussi fait un mort, un jeune élève de 18 ans. Selon les témoignages, il essayait de s’abriter derrière un mur, lorsque celui-ci s’est effondré sur lui. Dans l’hôpital, un malade a échappé de justesse à la mort, il était absent de son lit, lorsque la violence de l’orage à fait s’abattre un morceau de planche qui a transpercé son lit. Le coût financier de ce désastre n’est pas encore connu, mais les premières estimations parlent déjà de centaines de millions de francs CFA. L’orage qui s’est poursuivi jusqu’à la localité de Nsimalen à 20 kilomètres de Yaoundé, a renversé des poteaux électriques et aussi quelques maisons.

La protection civile et les services de météorologie mis à l’épreuve
Après la consternation, des observateurs s’interrogent sur l’efficacité des services camerounais de météorologie. Des experts estiment qu’un orage aussi violent ne se forme pas brusquement et que les populations auraient du être informées en temps réel de la situation. Il existe pourtant un poste de météorologie dans la zone parcourue par l’orage, à Yaoundé Nsimalen, non loin de Mbalmayo. La dernière information rendue publique par cette structure, remonte au 03 février dernier, et elle faisait état des amas parfois orageux qui devaient s’activer par endroits à l’Est, au Sud et dans la plaine littorale durant la seconde moitié de la nuit. De toute évidence, les services météorologiques avaient des informations sur la situation. Il reste difficile de comprendre pourquoi les populations n’ont pu être informées des risques qu’elles courraient. Le service de météorologie s’est refusé à tout commentaire sur la situation. La deuxième administration dont la capacité sera mise à rude épreuve, est celle de la protection civile. Le gouvernement se défend toujours d’avoir mis sur pied un cadre légal solide, pour régir la gestion des catastrophes. Ces textes sont la loi du 6 décembre 1986, le décret du 6 novembre 1995 et le décret du 12 mars 1996. Plusieurs structures interviennent aussi dans la gestion et la prévention des catastrophes. On y répertorie la Croix rouge, des ONG nationales et internationales et sur le plan purement médical le Service d’aide médical d’urgence (SAMU). Une volonté politique présente et renforcée par des initiatives que des spécialistes estiment louables. Cependant, les résultats demeurent en deçà des attentes. Plus précisément sur le terrain de l’intervention d’urgence, où se posent constamment les problèmes d’insuffisance des ressources humaines, matérielles et financières. La réaction des autorités face à la catastrophe de Mbalmayo est donc très attendue.

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Nécrologie: Marthe Moumié, la femme du leader indépendantiste camerounais retrouvée morte ce vendredi

Marthe Ekemeyong Moumié, l’épouse de Roland Felix Moumié, l’un des leaders historique de l’Upc a été retrouvée assassinée dans son domicile à Mbalmayo ce vendredi 9 janvier. Selon le médecin légiste qui a confirmé le décés, la victime a été violée, puis étranglée. Elle avait également une dent cassée. D’après les voisins, la femme agée de 78 partageait son domicile avec un homme depuis quelques jours. Ce dernier avant de commettre son forfait a pris la peine de se débarraser de la petite fille qui habitait aussi dans la maison. Il lui aurait demandé dès 5h du matin de se rendre à l’école. Son fils aprés avoir toqué longtemps à la porte de sa maman décide de defoncer la porte. C’est alors qu’il découvre le corps sans vie de la victime dans la chambre. Une enquête est ouverte afin de faire la lumière sur cette histoire

Marthe Ekemeyong Moumié
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Marthe Moumié est née le 4 septembre 1931 au Cameroun. Elle a milité toute sa vie contre le colonialisme et pour les indépendances africaines. Son combat symbolise le sacrifice des femmes pour la liberté et la dignité de l’Afrique. Elle était la veuve du nationaliste camerounais Félix Roland Moumié, assassiné à Genève en 1960. elle a d’ailleurs écrit un livre préfacé de Ahmed Ben Bella et grâce à sa petite fille un documentaire sur son défunt mari a été réalisé: L’Afrique sous contrôle. Ce documentaire revient sur les derniers jours de l’indépendantiste. Genève 1960: Félix Moumié, un des leaders de l’Union des populations du Cameroun (UPC), déjeune avec William Bechtel, un pseudo-journaliste. Quelques heures après, il décède dans une clinique. Empoisonnement au thallium, communément appelé  » mort aux rats « .

Pour fuir les persécutions de l’administration coloniale, le couple Moumié a dû vivre dans la clandestinité, avant de se réfugier au Soudan puis en Egypte, où ils sont accueillis par le président Nasser. Leur fille Hélène suit sa scolarité en Chine, séparée de ses parents.

Félix Roland Moumié
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Après l’assassinat de son mari, Marthe Moumié tente de reconstruire sa vie : elle rencontre un militant nationaliste équato-guinéen, Athanasio Ndong, qui lutte contre les colons espagnols dans son pays. La vie de Marthe Moumié bascule à nouveau lorsque Athanasio est à son tour assassiné en 1969 alors qu’il est à la tête d’un parti politique en Guinée. Elle est aussitôt arrêtée, battue et torturée. Alors qu’elle demande d’être exilée en Guinée Conakry où repose le corps de son mari, les autorités équato-guinéennes décident de la renvoyer au Cameroun où elle sera à nouveau emprisonnée et maltraitée. Marthe Moumié passera encore cinq ans en prison et sera libérée le 14 juillet 1974.
Malgré toutes ces années de souffrance, Marthe Moumié ne garde ni haine ni rancune contre la France. Elle souhaite que son témoignage aide la jeunesse à connaître l’histoire du colonialisme telle que l’ont vécu les peuples colonisés. Ce témoignage qu’elle raconte dans son livre. Dans cet oeuvre, Victime du colonialisme français, Marthe raconte comment, après la mort de son mari, elle a été torturée dans les géôles de la Guinée Equatoriale voisine puis du Cameroun, son pays, pendant plus de 5 années.

C’est une vie de privation qui part du Cameroun et qui finit au Cameroun. Une vie de résistante, de Yaoundé à Conakry en passant par Pékin.


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