Des idées de Microsoft pour les perspectives d’émergence du Cameroun

Le directeur général Afrique de l’Ouest et du Centre de la multinationale spécialisée en informatique a présenté vendredi, 25 septembre, à la presse, l’objet de son séjour en terre camerounaise

La sécurité, la cybercriminalité, l’éducation, l’entreprenariat.voilà quelques-uns des centres d’intérêts qui ont meublé les échanges entre Simon Ouattara, directeur général de Microsoft en Afrique centrale-ouest et les instances camerounaises la semaine dernière (Services du Premier ministre, Contrôle supérieur de l’Etat, entre autres). Le responsable de la firme informatique a présenté l’intérêt de ce séjour vendredi dernier, 25 septembre à Yaoundé, à la presse.

D’après Simon Ouatarra, 80% des métiers de demain nécessiteront une compétence en informatique. «Nous pouvons aider le gouvernement à améliorer les compétences des fonctionnaires en informatique ou sur l’utilisation d’Office. La formation de la jeunesse est un autre volet. Pour l’instant, nous sommes encore à la phase exploratoire. Mais, concrètement, nous avons avancé avec le projet avec l’APME pour aider les PME à devenir plus efficaces avec l’utilisation des Nouvelles technologies».

«Il y a une initiative lancée depuis 22 ans par le Premier ministre pour l’évaluation du parc informatique de l’Etat pour se faire une idée du risque sur l’usage des logiciels non originaux de Microsoft ou de ceux d’autres éditeurs. Nous sommes l’un des acteurs impliqués dans cette initiative. Les travaux que nous avons réalisés jusqu’aujourd’hui montrent la volonté au plus haut niveau de l’Etat d’améliorer les choses dans ce secteur.», a ajouté le représentant de Microsoft. Avec plus d’un milliard d’utilisateurs, Microsoft, en tant qu’acteur technologique, entend donc contribuer à sa manière aux perspectives d’«émergence» du Cameroun.

Des idées de développement

Sur le plan académique, la firme informatique se propose d’évacuer le problème des effectifs pléthoriques. Il suffit, selon Microsoft, d’une mise à jour du fichier administratif d’un campus et la firme informatique s’engage à accorder gratuitement des licences de logiciels aux étudiants. Dès lors, le déplacement pour les amphithéâtres sera facultatif. A partir d’une connexion Internet, les travaux dirigés voire les cours pourront se faire en ligne.

Dans le milieu carcéral, Microsoft estime qu’avec la numérisation du système judiciaire et la mise sur pied d’alertes informatiques, on pourrait décongestionner les prisons, en réduisant notamment les détentions prolongées arbitrairement. En Grande-Bretagne, d’après les explications de M. Ouattara, ce modèle de gestion est déjà opérationnel et l’on parle entre autres d’une réduction du nombre de rames de papier utilisés par an.

Dans le domaine économique, le concepteur de logiciels propose des possibilités de traçabilité des financements entre les PME et des organisations. Le but étant à long terme de garantir une bonne gestion des fonds.

Simon Ouattara, présentant des opportunités de développement accessibles en un clic.
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Le directeur général Afrique de l’Ouest et du Centre de Microsoft a profité de son séjour au Cameroun pour présenter de récents produits mis sur le marché par la société créée par Bill Gates et Paul Allen: Le système d’exploitation Windows 10 est disponible depuis le 27 juillet 2015; et la suite Office 2016, accessible depuis le 22 septembre 2015.

Des logiciels qui visent, selon Simon Ouattara, à «donner des possibilités à chaque individu ou organisation d’être plus performant».

La dernière trouvaille de Microsoft.
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Un camerounais de la diaspora honoré aux Etats Unis

Le Dr. Alain Anyouzoa Njimoluh a été primé par Microsoft pour son travail dans le domaine de la stabilisation des systèmes dynamiques, notamment le système d’exploitation Windows

Le Dr. Alain Anyouzoa Njimoluh, éminent scientifique de la diaspora camerounaise aux États-Unis a été primé par Microsoft pour son travail dans le domaine de la stabilisation des systèmes dynamiques. Cette distinction honore l’Afrique et prouve que les Africains de la diaspora circulent vers les sphères les plus élevées de la connaissance. Après l’échec de Windows Vista, Microsoft a constitué une équipe d’Ingénieurs et de scientifiques dont la mission principale consistait à analyser et améliorer les performances du système d’exploitation Windows. Le problème central que cette équipe était chargée de résoudre consistait en la détection des sources d’instabilité dans le système d’exploitation Windows; l’étude de leurs origines, et surtout la construction d’un système qui permette de les détecter automatiquement. Les pertes liées à ce problème se sont chiffrées pour Microsoft en dizaines de millions de dollars, sans qu’une solution ne soit trouvée jusqu’ici.

Le Dr. Alain Anyouzoa Njimoluh a rejoint l’équipe Performance de Windows en Janvier 2009 et avait été chargé d’investiguer le problème. Après des mois de recherches, il a rédigé un rapport technique explicitant les causes des insuffisances du système. Il y a également développé une approche de résolution dont l’implémentation avait débuté en Septembre 2009. Le produit final ayant, quant à lui, été soumis au groupe de validation de Microsoft au mois de Septembre 2012 est aujourd’hui primé comme « contribution tellement unique et perturbatrice qu’elle ne peut logiquement pas être cataloguée », avec une note de 5 étoiles sur 5. Les résultats du travail du Dr. Anyouzoa sont applicables dans tous les domaines ou l’on veut protéger un système contre des régressions ou des changements incontrôlés, et dans bien d’autres types d’applications. Le système mis sur pied par le Dr. Anyouzoa permettra à terme à Microsoft de réaliser des millions de dollars d’économie tout en rendant le système d’exploitation Windows beaucoup plus robuste.

Pour rappel, le Dr. Anyouzoa était le lauréat du meilleur papier de recherche en intelligence artificielle (Best Paper Award) a la conférence IEEE/WIC/IAT en Octobre 2003 a Halifax au Canada pour le papier intitulé « Dynamic Stochastic Capacity Pricing for Resource Allocation ». Il a aussi été nominé pour le meilleur papier de recherche en intelligence artificielle (Best Paper Award) a la conférence IEEE/WIC/ACM IAT à Beijing en Chine pour le papier intitulé « On the Stability of a Dynamic Stochastic Capacity Pricing Scheme for Resource Allocation in a Multi-Agent environment »; le Dr. Anyouzoa ne put malheureusement pas compétir parce qu’il defendait sa thèse de doctorat dans la même période. Il est par ailleurs « Data Scientist » dans l’équipe de Télémétrie de Windows au siège social de Microsoft, et vit à Redmond dans l’État de Washington.

Le Dr. Alain Anyouzoa Njimoluh, camerounais vivant aux Etats-Unis, a été primé par Microsoft

Jacques Bonjawo: «L’heure n’est plus à des constructions abstraites»

Les années passées chez Microsoft lui ont valu le surnom du Bill Gates Africain. Mais, le Camerounais Jacques Bonjawo refuse de se voir appeler ainsi

Il fait pourtant partie d’une des rares personnalités à rejeter l’idée d’une fracture numérique totale en Afrique. Pour cette édition du DAVOC, il est venu apprendre aux Camerounais de la diaspora que l’heure est venue de s’engager véritablement sur le chemin du développement de leur pays, loin de tout commentaire abstrait.

Pouvez-vous rappeler qui vous êtes en insistant sur vos récentes initiatives de développement en faveur de l’Afrique en général et du Cameroun en particulier?
Si j’ai acquis une certaine réputation internationale, grâce notamment à mes années Microsoft et mon rôle majeur dans la création de l’université virtuelle africaine, je ne me considère pas comme une personnalité accomplie. J’ai beaucoup écrit ou parlé à propos de mon parcours qui fut assez inattendu pour avoir suscité attention et curiosité. Frantz Vaillant m’a consacré récemment une biographie généreuse, intitulée «Frère Jacques», qui a été diffusé sur TV5 et qui résume assez bien mon parcours. Par ailleurs, l’ancien Président de la Banque mondiale James Wolfensohn m’avait demandé en son temps d’«incarner, à travers l’UVA, le projet d’une Afrique numérique». Projet à contre courant, je me suis efforcé, avec d’autres, de le mettre sur pied contre vents et marrées et l’UVA a vu le jour en Afrique et j’en suis devenu le premier président. Plus récemment, j’ai créé une structure de technologie et de télémédecine au Cameroun où je passe désormais beaucoup de temps tout en poursuivant une activité très chargée à l’international. C’est vrai que j’ai écrit également un nombre de livres pour exprimer ma vision du monde. En un mot, je me considère comme un cosmopolite actif qui s’efforce de concilier sa dimension camerounaise et sa vision universaliste.

Vous êtes un des principaux intervenants de cette troisième édition du DAVOC (Draw a Vision of Cameroon) quelle est la thématique sur laquelle vous envisagez d’entretenir les participants?
Mon intervention portera sur le thème: «Management ici et là-bas: clé du succès». Je serai heureux de développer cette thématique en m’appuyant sur l’exemple de Genesis Telecare, ma nouvelle start-up, mais aussi sur mon expérience d’ancien senior manager au siège de Microsoft, de même que celle d’ancien président de l’UVA. Je serai également heureux d’échanger avec de nombreux jeunes que j’ai l’habitude de rencontrer à de tels forums, sans oublier bien sûr de manifester ma gratitude aux organisateurs pour l’honneur qu’ils m’ont fait en me demandant de donner le «keynote speech».

En terme de valeur ajoutée, qu’est-ce que vous voudriez apporter à l’événement dans la perspective du Thème général «Diaspora, Entrepreneuriat et politique d’investissement»?
J’aimerais que les participants retiennent que les idées ne sont pas faites pour être seulement pensées mais aussi vécues. L’heure n’est plus à des constructions abstraites. Si l’on veut vraiment faire bouger les choses, il faut aussi s’engager physiquement en allant sur le terrain. Le monde dans lequel nous vivons est tout sauf abstrait. Je n’ai jamais été en phase avec les intellectuels qui disent ce qu’il faut faire mais pas comment le faire. Comme vous savez, j’écris assez régulièrement des livres et des éditoriaux mais mes écrits portent uniquement sur du vécu et non de l’imaginaire. Mes sujets sont essentiellement tirés de mon expérience en entreprise, de mes voyages et mes rencontres internationales, des projets que je monte en Afrique comme en Inde. Au demeurant, si je réussis à persuader nombre de mes compatriotes réticents à s’investir chez nous, qu’ils ne doivent pas se décourager devant les difficultés, que la perspective du succès reste ouverte, j’aurais fait uvre utile.

Dans l’univers des nouvelles technologies de l’information et de la communication l’on vous considère comme le Bill Gates africain. Au-delà du parallèle qu’est-ce que cela suscite en vous?
C’est sympathique mais je me refuse tout parallèle avec Bill Gates dans la mesure où le talent de celui-ci se situe à un autre niveau. À travers Microsoft, Gates a écrit l’histoire de l’informatique et de la haute technologie. De ce fait, il est à mes yeux la figure emblématique de l’entrepreneur schumpétérien. J’ai la certitude que les historiens lui donneront une place exceptionnelle dans l’histoire de l’humanité et du progrès. Pour ma part, je rejoins Microsoft en 1997 et m’immerge dans la vie mouvementée d’une entreprise extraordinaire. C’est pour moi un formidable apprentissage et une expérience inestimable, car je tombe dans une communauté d’hommes et de femmes si intelligents, si inventifs et si intellectuellement curieux. Je sais gré à Microsoft et singulièrement à Bill Gates de m’avoir accueilli parmi eux. Si j’ai, en septembre 2003, fait un voyage mémorable en Afrique du Sud avec Bill Gates, je garde comme un regret de ne pas avoir fait un autre avec lui au Cameroun, même si j’ai essayé de susciter l’occasion. Mais, on ne récrit pas le passé. Au demeurant, sans rompre avec l’histoire de Microsoft (où j’ai passé près de dix ans) et celui qui l’avait écrite, j’entends construire ma propre légitimité, m’engager dans une nouvelle voie, ouvrir une autre période dans mon existence.

Jacques Bonjawo
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Vous êtes de ceux qui en paroles et actes ne partagent pas l’idée d’une Afrique fatalement astreinte à la fracture numérique, qu’est-ce qui anime une telle conviction chez vous?
Mon expérience de terrain, ma rencontre avec les jeunes, leur intelligence, leur vivacité d’esprit, tout cela me laisse penser que nous ne devons pas nous laisser démoraliser, malgré notre retard. De nombreux jeunes que je croise manient les outils technologiques avec une aisance déconcertante, que ce soit le téléphone portable ou l’outil Internet. La jeunesse me donne de l’espoir, de la confiance en l’avenir, en la perspective d’une renaissance.

Le thème de cette troisième édition du DAVOC cadre avec l’une de vos initiatives au Cameroun, la télémédecine. On sait qu’elle a été favorablement accueillie par les autorités, où en est-on?
C’est vrai que les autorités ont bien accueillie mon projet. Cela s’est matérialisé par une convention que j’ai passé explicitement une avec le ministère de la Santé publique, qui m’autorise à pratiquer la télémédecine à travers tout le territoire camerounais, y compris dans les hôpitaux de district. Cet accord m’a été très utile dans la mesure où il établissait de fait notre structure comme l’opérateur de télémédecine au Cameroun. En termes de réalisations, nous avons fait des avancées considérables et des milliers de patients sont désormais pris en charge par notre système. Nous avons déjà cinq centres à ce jour, le dernier en date étant celui de Yagoua, dans l’extrême nord, qui fonctionne très bien. Le principe est simple: les populations d’une région rurale qui dispose d’un centre Genesis restent sur place et se connectent à notre centre d’opérations de Yaoundé pour accéder à nos cardiologues et autres médecins spécialistes afin d’obtenir des soins de qualité. C’est inédit dans notre pays. Nous entendons poursuivre sur cette lancée et construire davantage de sites à travers le pays.

Un appareil de télémédecine
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Quelles solutions à votre avis permettront de réduire cette fracture numérique dont on parle tant concernant l’Afrique?
J’ai esquissé dans mon premier livre «Internet, une chance pour l’Afrique» une série d’actions qui pouvaient être menées. Rien en effet ne se fait automatiquement en matière de diffusion des technologies de l’information et de la communication. La création d’une véritable Société de l’Information inclusive nécessite un nombre d’actions préalables. Je citerai, entre autres: la création d’un environnement favorable au développement et déploiement des TIC; le vote des lois et l’adoption de cadres législatifs et réglementaires favorables à la compétition, au développement des PME, et à l’implication effective du secteur privé; la mise en place de divers mécanismes de financement adéquats des projets et programmes; la promotion des infrastructures de bases accessibles à tous; le renforcement de capacités de tous; la sélection et le déploiement des applications TIC pouvant aider à accélérer le développement. En dernière analyse, une impulsion forte des autorités politiques doit accompagner la mise en uvre effective de ces politiques et stratégies. C’est la conjonction de tous ces éléments qui pourrait nous conduire à bon port.

Quelles sont les attentes qui sont les vôtres à l’issue de ce forum DAVOC 2010?
Avoir été associé à ce type de rencontres tout au long de mes années d’apprentissage a été une chance pour moi comme pour l’UVA et Genesis. Ainsi aimerais-je que ce forum soit l’occasion d’un dialogue constructif et fructueux entre les Camerounais, et pas seulement ceux de la diaspora, mais aussi ceux arrivant du Cameroun. Pour ma part, si j’arrive à convaincre quelques compatriotes que «se battre au Cameroun, ça vaut le coup», j’aurais le sentiment du devoir accompli.

On sait que vous aimez beaucoup le Cameroun bien que vous vivez en Amérique. Envisagez-vous de vous installer un jour définitivement?
Je passe déjà pratiquement la moitié de mon temps, depuis près de deux ans, au Cameroun. Le reste du temps étant partagé entre les USA, l’Inde et quelques autres pays. Cela n’est pas facile, mais je m’en accommode très bien. Comment serait-ce autrement lorsqu’on a eu la chance de créer une structure sur place et de travailler avec de nombreux jeunes dont on contribue à faire réaliser le potentiel? Oui, je m’installerai définitivement chez nous tout en continuant de voyager pour découvrir et comprendre, et si possible agir dans le monde dans lequel nous vivons et continuerons de vivre, pour mieux regarder le Cameroun. L’intérêt pour la vie de la cité et pour le sort du monde reste à mes yeux une dimension essentielle de la vie d’un homme.


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L’association camerounaise Asafe bénéficie d’un don de Microsoft

Sa présidente, Yitamben Gisèle nous confie ses ambitions et les retombées de ce don

Votre Organisation vient d’être récompensée par MICROSOFT AFRIQUE. Pouvez-vous nous dire ce qu’est ASAFE en quelques mots?
ASAFE est une entreprise sociale créée en 1987, dans laquelle des professionnels soutiennent et assistent la micro et la petite entreprises en général. C’est une structure à but non lucratif d’appui et de développement des programmes en vue du renforcement des compétences et de l’insertion sociale de la femme entrepreneur et des jeunes marginalisés, qui généralement n’ont pas accès ou ont difficilement accès aux services des institutions existantes d’encadrement (structures bancaires, centres de formations professionnelles, etc)

Dans quelle circonstance et comment avez-vous accueilli la récompense de MICROSOFT AFRIQUE?
Nous avons reçu la récompense de MICROSOFT comme un appoint important au moment où nous lancions notre programme d’insertion sociale grâce aux TICs en direction des femmes et des jeunes. Nous l’avons accueillie comme un témoignage de la pertinence de ce programme par un ancien partenaire de KNOWLEGE ACADEMY FOR DEVELOPMENT, communément appelée « ASAFE KNOWLEGE ACADEMY », le centre de formation de ASAFE. Et ceci aux côtés d’autres grands constructeurs comme CISCO, ORACLE, C-TECH. Dès 2004, Microsoft a apporté à Asafe Knowledge Academy, des licences et des logiciels qui ont permis de baisser considérablement les coûts de formation pour les mettre à la portée de notre cible.

Yitamben Gisèle, présidente de l’Asafe
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Pouvez-vous nous dire les éléments qui ont permis de distinguer votre organisme pour recevoir la récompense de Microsoft Afrique?
C’est notre expérience de 22 ans de présence et de résultats sur le terrain à l’écoute des personnes marginalisées. ASAFE Knowledge Academy for Development a été la première académie CISCO en Afrique centrale, la première Gender Academy CISCO en Afrique et détenait le premier centre d’examens TIC en ligne. Les premiers cadres en réseaux informatique opérant au Cameroun et non formé à l’étranger ont été formés chez ASAFE. Et puis, le résultat de notre premier partenariat où nous avons formé plus de 5000 jeunes et femmes ont permis de nous distinguer.

Avez-vous déjà une idée de ce que vous ferez des 60 000 dollars (en logiciels et en chèque) dont vous venez de bénéficier?
Les logiciels serviront comme modules de formations que nous offriront et aussi pour les démonstrations afin d’amener le public à bien cerner l’utilité des formations. Quant à la valeur financière, elle servira à résoudre le problème de ressources humaines, fournitures, logistiques et autre frais administratifs.

Qu’est-ce que les camerounais peuvent attendre de cet te récompense que vous avez reçue?
A l’issue de ces formations, les jeunes et femmes marginalisées pourront être capables d’être des employés ou créer eux-mêmes des activités génératrices de revenus en fournissant des outils de communication moins chère et de bonne qualité à la communauté. Et aussi, pourquoi pas, continuer leurs études pour devenir des grands spécialistes dans le domaine des TIC.

Pendant la remise du don
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Partenariat: Synergies Africaines et Microsoft Afrique liés par un accord

Une cérémonie a eu lieu, cette semaine au siège des synergies africaines à cet effet

Vous allez avoir accès à tous nos logiciels, tous sans exception. Et nos collaborateurs vont venir chaque année pour mettre à jour ces logiciels.
Cheick Modibo Diarra, président de Microsoft Afrique

Il s’adressait ainsi à Jean Stéphane Biatcha, secrétaire exécutif des Synergies Africaines. C’était ce Mardi 3 Février 2009, au siège de Synergies Africaines à Yaoundé. Cette promesse de mettre à la disposition des Synergies Africaines, tous les logiciels de Microsoft Afrique a été doublée d’une autre: Nous allons offrir à nos partenaires – dont Microsoft Afrique – un audit gratuit de leurs systèmes d’information. Cheick Modibo Diarra est au Cameroun. La signature du protocole d’accord entre Microsoft Afrique et Synergies Africaines contre le Sida et les souffrances est la première étape de sa visite de trois jours. Un protocole d’accord dont les principaux points d’ancrage sont: le renforcement des capacités institutionnelles de Synergies Africaines ; les échanges d’informations sur les applications innovantes des TIC et leur intégration dans les stratégies de prévention et de prise en charge du Vih/Sida et des principales endémies en Afrique ; l’amélioration de l’accessibilité des communautés aux solutions informatiques adaptées à leurs besoins.

Siège de Synergies afrcaines, à Yaoundé
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Pour Jean Stépahane Biatcha, secrétaire exécutif des Synergies Africaines, cet acte « est la traduction concrète d’une vision de collaboration forte entre deux partenaires partageant une volonté et des aspirations communes ». Pour lui, la signature du protocole d’accord de partenariat est la suite logique à de nombreux contacts. Dans son allocution, il a en effet revelé que Cheick Modibo Diarra et les synergies africaines avaient déjà noué 3 contacts majeurs : les 14 et 15 Novembre 2007 à Niamey à l’occasion de la 3ème conférence des premières dames des Synergies Africaines, le 13 Décembre 2007 à l’occasion de sa visite au Centre de Référence International Chantal Biya pour la Recherche sur la Prévention et la Prise en Charge du Vih/Sida et lors de la distinction de la première dame camerounaise Chantal Biya comme ambassadrice de Bonne Volonté de l’Unesco.

Cet acte est la traduction concrète d’une vision de collaboration forte entre deux partenaires partageant une volonté et des aspirations communes.
Jean Stépahane Biatcha, secrétaire exécutif des Synergies Africaines

A l’occasion de cette visite, il a réaffirmé sa promesse à l’endroit des étudiants de l’école polytechnique de Yaoundé. « J’ai fais la promesse de venir donner des cours aux étudiants de l’école polytechnique de Yaoundé. Je crois qu’avant la fin de l’année, je vais venir leur donner des cours de mécanique spatiale et de navigation interplanétaire » a-t-il déclaré.

Astrophysicien de renommée internationale directeur de programme d’exploration à la NASA, Cheick Modibo Diarra est malien. Il fonde en 1999 la fondation PATHFINDER pour l’éducation et le Développement. Il devient président de Microsoft Afrique en 2006, année de sa nomination comme ambassadeur de bonne volonté de l’UNESCO. Sa visite au Cameroun se poursuit jusqu’à Jeudi prochain. Il rencontrera plusieurs hauts responsables camerounais dont le premier ministre.

Cheick Modibo Diarra, président de Microsoft Afrique
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