La Camerounaise Ernis remporte le prix littéraire « Voix d’Afriques » 2022

Le prix littéraire « Voix d’Afriques », co-fondé par RFI et les éditions JC Lattès en partenariat avec la Cité Internationale des Arts a révélé le nom de l’auteur qui remporte cette troisième édition.

La Camerounaise Ernis a remporté, ce mercredi 21 septembre 2022, la troisième édition du prix littéraire « Voix d’Afrique » avec son premier roman « Comme une reine ».

À l’image de son texte intitulé « Comme une reine », où Ernis met en scène une jeune Camerounaise dont l’existence se dilue à Douala et qui revient dans son village natal ; un retour aux sources qui s’accompagne d’une redécouverte des coutumes ancestrales et d’une histoire d’amour avec le roi du territoire.

Son roman est tendu entre modernité et tradition, avec au cœur la liberté des femmes. Par exemple, Ernis pose la question de la polygamie, de l’avortement, de la sorcellerie, de la maternité, du sida. Autant de thèmes sensibles abordés ici sans détour, la marque d’une écrivaine qui fait ses premiers pas en littérature.

Ernis, c’est son nom d’artiste. Celui sous lequel elle slame et publie son premier roman aujourd’hui. Née au Cameroun à Bafoussam en 1994. Clémence, de son prénom d’origine, a été élevée par une mère célibataire avec trois enfants. Une expérience qui a nourri la jeune auteure d’abord pour ses poèmes puis ses textes de slameuse jusqu’au concours du prix « Voix d’Afrique » dont elle est la troisième lauréate et la première voix féminine.

Écrivaine (poétesse et dramaturge) et slameuse, Ernis (Clémence Lontsi à l’état civil) n’en est pas à sa première récompense. En 2017, elle a remporté le concours littéraire national jeunes auteurs, organisé par le ministère des Arts et de la Culture (Minac. Ce concours a été créé afin d’inciter et de favoriser la création chez les jeunes et à renforcer la production nationale en qualité et en quantité. Elle est déjà l’auteure de « L’héritage des autres », une pièce de théâtre publiée l’année dernière.

Initié par les éditions JC Lattès et RFI, en partenariat avec la Cité internationale des arts, « Voix d’Afrique » est un prix littéraire destiné à faire émerger les jeunes auteurs et auteures de langue française du continent africain, âgés de moins de 30 ans.

Le Cameroun célèbre la 40è édition de la fête de la musique

Des prestations musicales sont au rendez-vous sur l’ensemble du territoire national ce mardi 21 juin 2022 sous l’impulsion des artistes et du ministère des Arts et de la Culture.

Du Bikutsi au Makossa en passant par l’Assiko, le Makunè, le Bens-kin, et bien d’autres, les dix régions du pays vont vibrer ce  mardi au rythme des sonorités locales. Des concerts et autres prestations musicales sont organisés à cet effet. Différents spectacles s’offrent au public camerounais à l’occasion de la 40è édition de la fête internationale de la musique qui connait son apothéose ce mardi 21 juin 2022. En prélude à cet événement, les artistes de la chanson ont organisé une série d’activités depuis jeudi 16 juin 2022.

Ce mardi marque le retour triomphal des manifestations après une suspension busque imposée par la pandémie du Covid-19. Deux années se sont ainsi écoulées sans que la guitare, les percussions, le solfège, le tambour ou les balafons ne résonnent en chœur le 21 juin. Une pandémie qui a par ailleurs affecté l’environnement musicale à travers la suspension des prestations publiques. Le virus SarCov2 n’a pas manqué d’éteindre à jamais la lumière de certaines icones du domaine, à l’instar de Manu Dibango.

Pour sortir de cette période noire, le pôle art musical du ministère des Arts et de la Culture a organisé des manifestations dans les 10 chefs-lieux des régions. A Yaoundé, principale ville de la région du Centre, deux grands concerts sont annoncés. Un au Musée national à partir de 20h et l’autre au Palais des sports de Yaoundé. Le premier réunit les artistes venus des 10 régions pour représenter les quatre aires culturelles du pays.

Ce concert est « un moment convivialité, de solidarité, où les Camerounais viendront de tous les coins du monde pour pouvoir se donner la main, célébrer leur fraternité. Les artistes des dix régions vont se retrouver pour faire de cette fête un moment de célébration mais aussi un moment de questionnement sur ce qui a été déjà fait et ce qui pourra se faire à l’avenir », explique Léandre Tamba, directeur de l’Ensemble national au Minac.

Dans la région du Littoral notamment dans la principale ville Douala, un spectacle de musique urbaine et de gospel prend ses quartiers à Akwa au boulevard de la liberté. Ce concert musical est organisé par l’Institut français. Selon le maire de la ville Roger Mbassa Ndine, la circulation sera perturbée sur les lieux à partir de 12h aujourd’hui sur un sens de la rue et à partir de 19h sur l’autre sens.

La fête de la musique c’est aussi l’occasion de rendre hommage aux grands noms de la musique au Cameroun. Anna Marie Nzié, Manu Dibango, André Marie Talla, Jean Bikoko Aladin, François  Nkotti, Nkembe Pesauk, Maurice Njoumé, Nkoko Si-Tony et bien d’autres encore qui continuent de vivre grâce à leurs œuvres.

Cameroun : l’Etat apporte son soutien au Nguon

Le festival traditionnel du peuple Bamoun bénéficie de l’accompagnement du gouvernement pour son inclusion à l’échelle internationale.

Le festival Nguon est devenu au fil des années, l’un des principaux instruments d’identification et de rassemblement du peuple Bamoun. Au delà, chaque manifestation de cet héritage culturel ne cesse de faire courir bon nombre et permet de vendre la destination Cameroun.
Une délégation du ministère en charge de la culture s’est rendue à Foumban. Elle était conduite par son Directeur du patrimoine culturel, Suzanne Pulchérie Nnomo Ela.
La délégation venant de Yaoundé a été reçu par le Sultan, roi des Bamouns Nabil Nforrifoum Mbombo Njoya. À ses côtés, le coordonnateur général du comité local d’organisation du Nguon, Njingoumbe Jean Emmanuel.
Les discussions entre les deux s’articulent autour de la signature d’un accord entre le ministère des Arts et de la Culture et le palais Bamoun. Cet accord garanti la promotion du Nguon. Un festival qui selon Suzanne Pulchérie est un catalyseur de valeurs culturelles.
L’inclusion du festival à l’échelle internationale comme instrument de diversité culturelle couplé à une reconnaissance par l’UNESCO fait parti des autres éléments au centre des discussions. C’est à cet effet, qu’un projet de rédaction d’un document qui harmonise et présente les mesures qui encadrent le Nguon comme un pilier dans le fondement de la culture est déjà en gestation.
«L’accord entre le Minac et le royaume Bamoun est centré sur la promotion et le renforcement de la coopération culturelle avec d’autres pays. Mais également des acteurs du secteur public et privé » dixit le directeur du Patrimoine culture du Minac.

 

Cameroun – droits d’auteur : 112 millions de FCFA en répartition entre 1500 artistes

Les montants à percevoir varient entre 50 000 et 150 000 FCFA par artiste.

112,714 millions de francs CFA, c’est le montant collectés qui va être répartis à 1483 artistes sur les 2800, au titre de l’exploitation des œuvres des artistes courant 2019-2020.

Dans le détail, ce sont 55 adhérents, 652 stagiaires, 685 sociétaires et 91 sociétaires honoraires qui vont percevoir entre 50 000 et 150 000 FCFA par artiste. Ils recevront 76% des 112,714 millions de francs CFA collectés,  tandis que 20%  seront alloués aux artistes non réglementés et  4% affectés au fonds social et culturel.

C’est la première répartition engagée par le nouvel exécutif  de la Société nationale camerounaise de l’art musical (Sonacam).

Alors que le président du conseil d’administration de la Sonacam,  Francis Ateh Bazore et ses membres, envisagent une manifestation pour exiger l’adoption d’une loi sur le statut de l’artiste au Cameroun,  le ministre des Arts et de la culture, Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt, les a rassurés ce 21 juin 2021, que la situation de l’artiste demeure une préoccupation du  gouvernement.

Non organisée en 2020, l’élection de la future Miss Cameroun prévue le 19 décembre 2021

Information du Comité d’organisation du concours national de beauté. Audrey Nabila Monkam toujours titulaire de la couronne

 

La remplaçante d’Audrey Nabila Monkam (vainqueur de l’édition 2019 de la finale nationale Miss Cameroun) comme reine de beauté de “l’Afrique en miniature” sera connue… peut-être en fin 2021, ont informé mardi le comité d’organisation de l’élection Miss Cameroun (Comica) et le ministère des Arts et de la Culture (Minac) au cours d’une conférence de presse conjointe.

Généralement décrié pour la qualité de l’organisation de l’élection de la plus belle femme du Cameroun, le Comica espère offrir un spectacle de meilleure facture à la 15e édition du concours de beauté, qui se tiendra sous le thème: “la beauté au service de la santé”.

Pour arriver à porter la couronne nationale, les candidates devront d’abord être les meilleures au niveau des régions. Le Comica a organisé le processus de sélection en quatre grandes zones: le Grand Nord, dont la finale régionale est prévue du 25 février au 05 mars 2021 à Garoua; le Grand Ouest, qui gèrera sa finale régionale du 13 au 23 mai 2021 à Dschang; le Grand Littoral, où la finale régionale est prévue à Douala, du 15 au 25 juillet 2021; et le Grand Centre, qui départira ses prétendantes du 16 au 26 septembre 2021 à Yaoundé; avant la finale nationale à Yaoundé le 19 décembre 2021.

Le concours Miss Cameroun, initié par Ingrid Solange Amougou, est soutenu par le gouvernement, et reçoit généralement le parrainage de la Première dame du Cameroun, Chantal Biya.

Cameroun – Soutien à Marthe Zambo : l’artiste Chantal Ayissi tance l’aide du ministre Bidoung Mkpatt

La chanteuse Bikutsi déclare dans un post sur Facebook que le ministre des Arts de la culture a  envoyé 200 000 FCFA pour soutenir la diva de la musique Marthe Zambo malade. Chantal Ayissi juge cette enveloppe minable et regrette qu’elle ait laissé penser que le gouvernement a pris en charge la totalité ou une bonne partie des frais médicaux.

Le ministre des Arts et de la culture a récemment envoyé une délégation au chevet de l’artiste Marthe Zambo malade à Douala. La dite délégation était porteuse d’une enveloppe  d’aide à l’artiste qui connait de multiples soucis de santé. Le montant n’avait cependant  pas été révélé.

Mais dans un post sur Facebook ce 1er septembre 2020, l’artiste musicienne Chantal Ayissi lève le mystère et exprime son désaccord.  « Aide du ministre 200.000 FCFA. Pourquoi filmer pour que les gens pensent qu’elle a eu les millions? Il faut dire la somme! Il faut arrêter d’utiliser les malheurs des gens » a-t-elle écrit.

L’auteur de la chanson «  ma yi kom » ne s’est pas arrêté là. Pour elle,  l’appui du ministre Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt devant caméra a brisé  la chaîne de solidarité au profit de Marthe Zambo.  « Honteux l’enveloppe d’aide du ministre de la culture. 200.000 Francs et vous filmez sans dire la somme? Quand j’appelle certaines personnes pour venir en aide à maman Marthe Zambo ils me disent que le ministère a déjà donné l’argent. Et je demande à Maman Marthe Zambo elle m’a dit la vérité: 200.000 Francs. Honte à vous!! », ajoute-t-elle.

Dans la foulée, Marthe Zambo a reçu la visite de la députée Nourane Fotsing. L’artiste dit vivre des moments difficiles. Entre problèmes de santé et incapacité à résoudre ses charges.

Le gouvernement reprend le contrôle du concours Miss Cameroun

Le ministre des Arts et de la Culture a pris ce jeudi la décision de retirer le label Miss Cameroun à Mme Ingrid Amougou, ainsi que l’évènement annuel s’y rapportant.

Le concours Miss Cameroun sera dorénavant organisé et détenu par l’Etat du Cameroun, a-t-on appris jeudi, à la suite d’une décision du ministre des Arts et de la Culture (Minac). Cette mesure survient conséquemment aux nombreux scandales ayant entaché les précédentes éditions dudit concours de beauté. L’on pourrait citer à titre illustratif la destitution de Julie Cheugueu Nguimfack, Miss Cameroun élue de 2016 ; la polémique ayant opposé la plus belle femme du pays en 2017 au comité  d’organisation devant la justice.

Miss Cameroun existe depuis 1960, année au cours de laquelle a eu lieu la toute première édition dudit concours. Il était aussi connu sous le nom de Miss indépendance et était organisé par le ministère de la Culture. La formule de Miss Cameroun telle qu’elle est connue aujourd’hui  a lieu depuis 2002, sous l’organisation du Comica (Comité d’organisation de Miss Cameroun). Lequel comité, est dirigé par Madame Ingrid Solange Amougou. Le ministre Mouelle Kombi lui retire le label.

« Le concept Mis Cameroun sur lequel l’Etat du Cameroun a un droit de préemption, ne saurait faire l’objet d’une appropriation collective.  Dans ce contexte, le ministre informe le public qu’il désavoue toute initiative relative à l’organisation par une quelconque association privée de l’élection Miss Cameroun sous tel ou tel habillage dénominatif. Les nouvelles modalités d’organisation de cet important évènement culturel, en étude, seront communiquées en temps opportun au public », indique un communiqué du Minac lu jeudi sur la radio publique.

Cette décision survient alors que vient d’être lancé dans le pays une nouvelle saison de Miss Cameroun. Le Comica a officiellement ouvert le concours en novembre sur le thème : « La beauté au service du sport et de la paix ». De grandes innovations étaient prévues dans le cadre de ce rendez-vous, notamment, un  lot de  5 millions de Francs CFA,  une voiture 4 X 4, un salaire mensuel et un appartement de fonction pour la nouvelle reine de beauté. 

 

Le vainqueur du concours de la « Stèle du souvenir d’Eséka » est connu

Son œuvre a été présentée au public ce 3 mai 2018, au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée au musée national de Yaoundé.

Fridolin Ndzinga Nga est le gagnant du concours de la stèle du souvenir d’Eséka, le monument qui sera construit en hommage aux victimes de l’accident ferroviaire du 21 octobre 2016. Le lauréat et son œuvre ont été présentés au public hier, au cours de la cérémonie de proclamation des résultats de cette compétition artistique nationale.

Dans son discours de circonstance, le ministre des Arts et de la Culture (Minac), Narcisse Mouelle Kombi, est revenu sur le déroulement de ce concours. Il a ainsi rappelé qu’un jury pluridisciplinaire, comprenant 26 membres et 03 rapporteurs, avec à leur tête  le secrétaire général du Minac, Mouhtar Ousmane Mey, avait été désigné pour remplir la tâche et désigner l’œuvre qui se dressera bientôt à la gare d’Eseka.

Ainsi, sur les 60 propositions de maquettes reçues, seuls quatre projets ont retenu l’attention du jury. Celle du vainqueur représente l’Unité nationale et les quatre grands piliers qui symbolisent les quatre points cardinaux. Chaque point cardinal a un message de réconfort aux personnes éprouvées au niveau de sa base, disposé en  français et en anglais. Des rails d’une longueur de 18 mètres parcourent également la sculpture.

Selon le ministre des Arts et de la Culture, la proclamation de ces résultats annonce l’imminence de la réalisation effective de ce monument commémoratif. En rappel, ladite compétition avait été ouverte le 20 juin 2017 avec pour titre : «Concours artistique national pour la conception de la maquette d’une stèle du Souvenir à Eséka ». Le ministre Narcisse Mouelle Kombi affirmait à cette date que « la construction de ce monument a pour but de faire en sorte que la tragédie d’Eséka soit à jamais commémorée par la Nation, et que la mémoire des victimes soit célébrée par le pays tout entier à travers cette œuvre d’art ».

Les lauréats des quatre projets retenus ont reçu des récompenses. Le premier est reparti avec la somme de deux millions de francs CFA, le deuxième a empoché un million, le  troisième 700 000 francs CFA et le quatrième la somme de 500 000 francs CFA.

 

 

Cameroun: Bangangté vibre au rythme du Festival Medumba

La 13e édition de cet événement culturel a été officiellement ouverte le samedi 16 juillet 2016, lors d’une cérémonie présidée par le ministre des Arts et de la Culture

L’édition 2016 du Festival des arts et de la culture (Festac) Medumba a été officiellement ouverte le samedi 16 juillet 2016. La cérémonie y relative tenue à la maison du parti de Bangangté a été présidée par le ministre des Arts et de la Culture (Minac), Pr Narcisse Mouelle Kombi. A ses côtés plusieurs autres membres du gouvernement, à l’instar de Jean Claude Mbwentchou et d’Emmanuel Nganou Djoumessi, ont répondu présents. Dans son propos, Narcisse Mouelle Kombi a non seulement encouragé les organisateurs dans l’ uvre de préservation des acquis de la tradition, mais les a aussi exhortés à uvrer davantage pour leur transmission aux jeunes, afin de les pérenniser.

Le Minac a également démontré qu’une gestion efficiente des acquis de la tradition peut être un vecteur d’émergence.

Le Festac permettra de mettre en vitrine la diversité culturelle, artistique et culinaire du département du Ndé. Outre les expositions permanentes, les visiteurs auront également droit quotidiennement, aux prestations des danses patrimoniales de chacun des groupements du Ndé.

L’évènement sera également marqué par des manifestations artistiques et culturelles, sans oublier des rencontres thématiques articulées autour du thème principal à savoir : « Medumba et culture nationale », une élection Miss, une caravane…

Selon Martin Yankwa, président du comité d’organisation du Festac, le choix de ces activités vise à combattre l’inculturation linguistique, vestimentaire et musicale, « facteurs majeurs du déficit structurel de notre balance commerciale », a-t-il martelé.

Créé en 1995 sous l’impulsion du Kum Tsi Medumba dont le président national est Marcel Niat Njifenji, le Festac Medumba a, au fil des années, gagné en notoriété.

La 13e édition qui a été lancée samedi dernier s’achève le 24 juillet prochain.


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Le festival Mbog-liaa bat son plein dans le Littoral

La 5ème édition du rendez-vous traditionnel et coutumier des peuples de la grotte de Ngog-Lituba s’est ouvert le 25 juin au Complexe Camtel de Bépanda à Douala

Le Complexe Camtel de Bépanda à Douala, la métropole économique camerounaise, a abrité samedi, 25 juin 2016, la 5ème édition du festival traditionnel et coutumier des peuples de la grotte de Ngog-Lituba : le festival Mbog-liaa.

Pendant neuf jours, les peuples Bassa-Bati-Mpo’o du Cameroun vont célébrer leur culture à travers, entre autres, des journées gastronomiques, foire, exposition, défilé, caravane des festivaliers, danses traditionnelles, concerts, élection de la miss Mbog-liaa et conférences scientifiques.

Il s’agit également pour les participants de revisiter leurs us et coutumes afin de « maintenir leurs repères dans un monde moderne en pleine mutation », a déclaré Jérôme Minlend, le président général de cette association.

A en croire Joseph Antoine Bell, président du comité d’organisation, « pour chaque peuple, l’appropriation des valeurs apparaît comme un impératif catégorique car un peuple sans histoire est comme un arbre sans racine à en croire ».

A l’ouverture du festival le 25 juin 2016, le groupe X- Maleya a donné un concert spécial sur scène à Douala. D’autres artistes sont programmés jusqu’à la clôture du festival prévue le 03 juillet 2016. Il s’agit notamment de Belka Tobis, Petit Pays, Coco Argentée, Nguea Laroute, Yvette Bassega, Aladine Bikoko, Adela Bikim, etc.

Selon le ministre des Arts et de la Culture (Minac) Narcisse Mouelle Kombi, ce festival se tient au moment où le pays a engagé l’inventaire culturel du Cameroun. Les peuples devraient mieux connaître leur passé, afin de transmettre aux générations présentes et futures, leurs richesses et leurs spécificités.


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Ouverture de la 2e édition du Salon international du livre de Yaoundé

Le Silya 2016 s’étendra du 02 au 06 juin sous le thème: «Le livre, vecteur d’intégration et de développement». Il sera permettra aux opérateurs du secteur d’avoir des échanges ou des cessions de droit

Le Salon international du livre (Silya) est à sa deuxième édition cette année. Selon les organisateurs à savoir le ministère de la Culture (Minac), l’événement placé sous le thème : «Le livre, vecteur d’intégration et de développement» attend des méga vedettes des lettres. Il sera une bonne opportunité pour les opérateurs du secteur du livre, d’avoir des échanges ou de cessions de droits.

Pendant que les auteurs auront l’occasion de proposer des manuscrits aux éditeurs, les éditeurs indépendants vont capitaliser la présence de nombreux professionnels, pour favoriser le développement de leurs entreprises.

À cette attractivité culturelle, le ministre des Arts et de la Culture (Minac), Narcisse Mouelle Kombi, poète et essayiste, fait venir des auteurs et critiques littéraires de grande renommée tels que Gaston Paul Effa, Kébir Moustapha Ammi, Sami Tchak, Florent Couao-Zotti, Pascale Kramer, Anne Pitelloud et Janet Ekaney.

Joignant l’utile à l’agréable, de nombreux prix littéraires camerounais seront à l’honneur. Sont attendus, les lauréats du Grand prix littéraire d’Afrique noire : Victor Bouadjio (lauréat en 1989), Calixthe Beyala%u2028 (lauréat 1994), Gaston Paul Effa (lauréat 1998), Eugène Ebodé (lauréat 2014) et Hemley Boum (lauréat 2016). Avec leurs congénères, ces derniers vont animer les rencontres pendant le Salon dont le Comité d’organisation, d’après des sources bien introduites, a articulé le programme en hommage aux icônes des Lettres camerounaises.

Et chaque journée sera dédiée à un grand homme de lettres camerounais disparu. C’est ainsi que les journées du 2, 3, 4, 5 et 6 juin seront consacrées respectivement à Mongo Béti, au Sultan Njoya, à Bernard Fonlon, à Ferdinand Léopold Oyono et à Francis Bebey.

Au regard des innovations apportées, Silya 2016 va certainement prendre un tournant décisif pour, du v u des organisateurs et des auteurs invités, devenir une manifestation annuelle autour de laquelle va se consolider la politique volontariste de développement du secteur du livre et de la lecture au Cameroun.

Plus de 15 000 visiteurs sont attendus pendant les cinq jours de l’évènement qui pour objectif de faire du livre un produit industriel.
En rappel, la 1ère édition du Silya a lieu du 05 au 07 décembre 2013. Elle aura enregistré plus de 3000 visiteurs. Et Gaston Kelman a été la plus grande attraction de la rencontre placée sous le thème : «Le livre : Instrument de paix et de développement».


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Cameroun: Le Minac rend hommage à Anne Marie Nzie

Dans un message, le ministre des Arts et de la Culture, Narcisse Mouelle Kombi, a témoigné du talent de la chanteuse décédée à l’âge de 84 ans. Il adresse des condoléances à la famille

Le ministre camerounais des Arts et de la Culture (Minac), Narcisse Mouelle Kombi, rend hommage à la musicienne, Anne Marie Nzie, décédée le 24 mai 2016 à l’hôpital central de Yaoundé des suites de maladie.

« Anne Marie Nzie, c’était l’éclat d’une voix magnifique dans le ciel de la chanson camerounaise. Sa voix ne s’éteindra jamais, elle vivra dans longtemps dans le c ur de ses milliers d’adorateurs et mélomanes. Elle mérite l’hommage de la nation. Sa famille mérite les condoléances lesplus attristées de la communauté artistiques et culturelle nationale», a déclaré Narcisse Mouelle Kombi dans un message publié par la presse publique ce jeudi, 26 mai 2016.

Pour lui, Anne Marie Nzie ne se contentait pas de faire de belles chansons, elle transmettait des messages de fraternité, d’amour, de solidarité, de liberté et de patriotisme. «La qualité et l’immensité de son uvre laissent une marque indélébile dans l’histoire de la musique et de l’art dans notre pays», a-t-il indiqué.


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Paiements des droits d’auteur de l’art musical: plus de 1000 artistes à la caisse!

Ils doivent entrer en possession de leur dû dès ce lundi, au ministère des Arts et de la Culture, selon la répartition à titre exceptionnel décidée par le chef de l’Etat la semaine dernière

Les paiements des droits d’auteur de l’art musical doivent en principe démarrer ce lundi, 28 septembre 2015, au ministre des Arts et de la Culture (Minac). La liste des artistes bénéficiaires affichée, ceux qui y trouveront leurs noms, passeront à la caisse. Ceux dont les noms n’y figurent pas pourront introduire des requêtes.

Les membres du Comité ad-hoc, chargés de cette répartition à titre exceptionnel décidée par le chef de l’Etat, demandent d’ailleurs aux artistes de ne prendre en compte que la liste publiée ce lundi au Minac, et non les documents mis à la disposition de la presse la semaine dernière.

Mercredi dernier déjà, de nombreux artistes, notamment Marthe Zambo, Yombo Paul, Ange José-Claude, Lynda Raymonde, Fun-Kiss, se sont rendus au Minac pour percevoir leur dû, selon le communiqué du ministre qui annonçait le paiement pour le 23 septembre 2015. Ils avaient alors été renvoyés à aujourd’hui, sous prétexte que la liste n’avait pas encore été publiée.

«Nous étions encore en pleine transactions bancaires. Deuxièmement, nous procédons au toilettage du fichier, à cause des requêtes introduites par certains artistes après la première répartition. Il fallait donc bien les évaluer pour savoir qui est artiste et qui ne l’est pas»], a indiqué le rapporteur du Comité ad-hoc chargé de la répartition exceptionnelle, Boniface Ebozoa, dans le quotidien national ce lundi. «C’est ainsi que certains artistes confirmés ont été repêchés. L’ancienne liste avait 1159 ayants-droits et après analyse des requêtes, plus de 60 autres ont été ajoutés», a-t-il ajouté.

Distribution de 102 guitares aux musiciens en présence du Minac Ama Tutu Muna, le 30 août 2014 à l’esplanade du musée national.
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Spectacle: des artistes honorent les forces de défense camerounaises

A l’occasion de la fête de la musique, de nombreux artistes ont donné un concert de soutien aux forces de défense engagées dans la lutte contre le terrorisme, dimanche 21 juin à Yaoundé

Il était gratuit le concert du dimanche, 21 juin 2015, à l’esplanade du Musée national. Les spectateurs, venus par milliers, ont répondu « présents » à ce rendez-vous organisé en l’honneur des forces de défense camerounaises. Un concert pour dire « Stop à Boko Haram ». A travers cette initiative, les artistes camerounais ont tenu à apporter leur soutien aux soldats engagés au front.

Une centaine d’artistes pour plus de 12 heures de spectacle
Venus des dix régions du Cameroun, ils sont plus d’une centaine à avoir participé au « show » organisé à l’occasion de 34ème édition la fête de la musique. Le spectacle a duré plus de 12 heures.

Dans le répertoire des chants, échos du Makossa, du bikutsi, de la musique urbaine et même du gospel, entre autres rythmes joués par les musiciens. Ceci, grâce au nouveau matériel de sonorisation offert en 2014 par le chef de l’Etat, Paul Biya, et mis à la disposition des artistes, par le ministère des Arts et de la Culture (Minac), pour la circonstance.

Sur scène, de « grands » noms de la chanson camerounaise. Henri Njoh, Ai-jo Mamadou, Ama Pierrot, Nicole Mara, Ze Bella du groupe « zangalewa », Mani Bela, Mbale Mbale, le groupe Fada Kawtal, etc.

Contribution volontaire à l’effort de guerre
Entre les prestations, la levée de fonds au profit des forces de défense a eu lieu. Les volontaires ont déposé des dons dans la cagnotte. «L’argent collecté ira dans le compte créé par le chef de l’Etat», avait déjà assuré le président du comité d’organisation, le général Ama Pierrot.

Ce concert géant s’est tenu sous la présidence de la Minac, Ama Tutu Muna, en présence de la ministre des Affaires sociales (Minas), Catherine Bakang Mbock, et du ministre du travail et de la sécurité sociale (Mintss), Grégoire Owona. Le footballeur Nicolas Nkoulou, venu soutenir les organisateurs, était également de la partie, sans oublier de nombreuses autres personnalités.

Avant de quitter le musée national, Ama Tutu Muna a annoncé en exclusivité l’organisation en décembre prochain au Cameroun, d’un autre concert « grandeur nature » avec au rendez-vous de grands noms de la musique africaine.


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Droits d’auteur: no money no money pour Douleur…

Par Abdelaziz Mounde

Comment une grande figure de la musique camerounaise et africaine a été humiliée pour 500.000 Fcfa. Ses droits au Cameroun. Ho shame! Une annonce à attirer les plus sceptiques! C’était en août 2014, dans les colonnes du quotidien national, un article en donnait alors la substance: « Les artistes musiciens recensés comme ayants-droit passeront sous peu à la caisse. Cette opération se fera dans le cadre d’une opération spéciale envisagée dans le secteur de la musique par le ministère des Arts et de la Culture (Minac). La responsabilité de cette mission a été remise au comité de répartition spéciale, avec pour président Esso Essomba. Jeudi, au siège du Minac à Yaoundé, de nombreux artistes sont venus scruter les listes communiquées par le Comité ad hoc de redressement de l’organisme de gestion collective du droit d’auteur et des droits voisins. Stylo et carnets en main, les artistes présents notent les matricules inscrits à la suite de leurs noms (…) ».

Douleur l’a lu. Le « travailleur immigré », se rend dans la foulée au Cameroun. Entre visites familiales et rendez-vous professionnels, il trouve un moment pour franchir le pas du ministère de la Culture.

Trente ans de carrière plus tard, ponctués de tubes, de succès et de lauriers, dont un retentissant Kora en 2003 en Afrique du Sud, il a droit à 500. 000 f.cfa, soit 770 euros environ… Il connait aussi la valeur de l’argent. Mêmes des sommes les plus contestables, bizarres, sans logique. Fixées sans critères, barèmes et s’affranchissant de toute rationalité. Il suffit d’écouter un des couplets du tube Gloire aux femmes: « no money, no money, no chigui chuigui… ». En clair, sans argent, rien de possible. Tout au moins, pour un séjour au Mboa. La terre de ses ancêtres Sawa, de son illustre homonyme Douala Manga Bell et de ses pères du Cameroun.

Au téléphone, pas de « Allo Mademoiselle », mais Esso Essomba. Le chef. Le patron de la répartition spéciale. Il s’enquiert de la situation. Les deux vocalistes ne causent pas des sages paroles de « Nfie Yob » , « les lumières de firmament », tube mémorable, où Esso Essomba pourfend la vanité des richesses et la puissance dérisoire de l’argent. Ou de « Lambo la Tamba », pépite de makossa de Alexandre Douleur Douala, prisé de l’ancien président du Conseil d’administration de la Socinada, rythme auquel il s’est essayé, avec le doucereux « Muna Iyo », portant en filigrane la griffe d’Ekambi Brillant.

Celui qui a chanté « Obog Oyili », le temps de l’entente, sait que les caisses ont profité aux « privilégiés » du système. Il ne veut pas fâcher l’auteur de « Nkunkele », le chagrin. Il le renvoie vers les services du ministère de la Culture. Vers M. Eyenga. A Yaoundé, non pas à la Délégation à Douala, pourtant mentionnée comme point de paiement, pour une partie des 1159 artistes concernés par la répartition dite spéciale.

Comme André-Marie Tala, il prend le chemin de la capitale. Il sonne à une porte en vain. Avant qu’une matrone aux gestes amples dans son boubou de broderie nigériane, ne le rabroue: « Vous cherchez qui? Il n’y a personne ici! » Il a beau chanter « Nguea Wumsè », le chemin du repos, il sait que les dédales du département des Arts et de la Culture ne sont pas une sinécure.

Il fonce. Il faut retrouver M. Eyenga. Tiens, il est là! Dans un bureau d’homme bien de là-bas.
-Bonjour Monsieur, je suis artiste. Mon Nom est sur ma pièce d’identité. Je m’appelle Alexandre Douala Douleur. Je suis venu percevoir mes droits.
-Monsieur, ne me dérangez pas. Il n’y a plus d’argent. On a réparti et versé l’argent aux artistes. Il faut aller attendre.
-Je vous reprécise que je n’ai rien perçu, mon nom figurant pourtant dans la liste que voici. Je ne comprends donc pas
-M. sortez de ce bureau, je n’ai plus rien à vous dire…
-Je suis juste venu percevoir mes droits et je souhaiterai rencontrer Mme la Ministre pour l’en informer
-Faites ce vous voulez, je n’ai plus rien à vous dire
Un défi ouvert. L’air de lui dire: « Peux maintenant! ».

Comme « Mamadou », plus aucun comprimé ne pouvait calmer le courroux feutré de l’artiste de renom. Il prend le couloir du cabinet de la ministre. Scénario à l’approchant. « Impossible de la voir. Elle n’est pas en place ».

Contraint par la validité de son billet d’avion, il doit retourner en France. Avant, il contacte Roméo Dika, « le distributeur de guitare », l’un des hommes liges du système. La clé est cassée dirait encore Tala. Pas de solution. Une manière de dire comme dans Ja na mba du fils Bonébéla à Deido: « si tu n’es pas content, va le dire à Obama ».

Il y’a une loi non-écrite qu’aurait dû comprendre l’excellent Douleur. Quand on n’appartient pas à la caste, comme Guy Lobé, il faut mourir pour avoir une médaille à titre posthume et bénéficier d’un montant chiche que l’on a réclamé en vain pendant sa maladie.
Comme Toto Guillaume, bénéficiaire sur la liste de la mystérieuse répartition d’un million de f.cfa, sans jamais avoir perçu cette somme, quand on ne fait pas de salamalecs, on n’est pas invité à la scène des rois. On aura beau appeler Esso Essomba, remettre une procuration à M. Angoula, rien n’y fera.

Toguy et Douleur ont la double peine. Sans médailles, sans droits. En attendant la mort. Ce que Alexandre Douala appelle le chemin du repos. Nguea Wumse…

Il est temps d’enterrer ce mépris des virtuoses!

L’artiste camerounais Douleur
Droits réservés)/n

Le Musée national rouvre ses portes le 16 janvier

Ce sera au cours d’un gala culturel qui verra la présence d’artistes et de groupes venus des Etats-Unis et du Cameroun. Au programme également: Une «exceptionnelle» vente aux enchères

L’ancien palais présidentiel du Cameroun, baptisé Musée national en 1988, rouvrira solennellement ses portes au grand public le 16 janvier 2015, d’après une note d’information communiquée par la Harts Foundation et le ministère des Arts et de la Culture (Minac) à Journalducameroun.com.

«Le Musée, trésor national emblématique, est le gardien de l’histoire camerounaise et abrite de précieuses traces du passé: costumes et instruments locaux, archives nationales, pièces artisanales uniques dont certaines datent de 50 ans avant JC», détaille cette note.

D’après le programme officiel, la réouverture du Musée national, le 16 janvier, se fera concomitamment avec une «exceptionnelle» mise aux enchères. On retrouvera par exemple ici la raquette personnelle de la tenniswoman américaine Serena Williams, n°1 mondiale. «Grande admiratrice du Cameroun, de sa culture et de son peuple, Serena Williams a porté les couleurs du Cameroun en 2002, lors du tournoi de Roland Garros», expliquent les organisateurs. De nombreuses autres surprises sont au rendez-vous.

Le menu de cet événement solennel, présenté comme «l’événement culturel à ne pas manquer en 2015» prévoit aussi un spectacle qui sera agrémenté par des artistes venus des Etats-Unis et du Cameroun. Les bénéfices de la soirée de gala iront aux programmes culturels mis en uvre par la Harts Foundation. «Les offres de sponsoring et réservation de tables VIP sont disponibles sur demande», relève la Harts Foundation et le Minac.

Le Musée national avait été fermé au public en 2009 pour réfection. Le Coût des travaux, initialement évalué par l’Unesco à 15 milliards de F CFA, oscillait autour de 3 à 4 milliards de F CFA au début du mois de novembre 2014, d’après des données du ministère de la Culture. Le Musée a été ouvert au public le 6 novembre dernier à l’occasion du 32ème anniversaire de l’accession à la magistrature suprême de Paul Biya. On y retrouve plus de 5000 m2 d’espace d’exposition et une trentaine de salles comprenant des collections originales.

Lire le communiqué de presse.

Parterre du Musée National du Cameroun – Yaoundé
Harts Foundation)/n

Droits d’auteurs: Les artistes passent à la caisse le 02 septembre

Le Comité Ad-Hoc chargé de la Répartition des droits de la catégorie B a publié la liste des artistes concernés: 1159 bénéficiaires

Esso Essomba, qui préside le Comité Ad Hoc chargé de la Répartition spéciale des Droits d’auteur et droits voisins de l’art musical, a publié le 27 août dernier la liste des musiciens bénéficiaires de la Répartition spéciale. Elle sera payée, officiellement, le 02 septembre 2014 aux 1159 bénéficiaires recensés.

Dans une note précisant les modalités de cette opération, Le Comité Ad Hoc informe les bénéficiaires qu’ils devront se munir de l’original et la photocopie de la carte nationale d’identité pour le paiement. La liste des concernés peut être consultée dans les délégations régionales du ministère de la Culture et sur le site web de l’art musical camerounais. Pour cette opération, le recensement a été effectué du 1er décembre 2012 au 31 mai 2013.

«Tout ayant droit détenant la preuve de l’exploitation de ses uvres sur la période concernée et dont le nom aurait été omis, est invité à fournir les pièces justificatives au Comité de Redressement jusqu’au 9 septembre 2014, pour examen, conseille Esso Essomba.

«Les comités de redressement et de normalisation (de la Société camerounaise de l’art musical, ndlr) mis en place par le ministre des Arts et de la Culture ont dû revoir le fichier des artistes suite à de nombreuses plaintes faites auprès du ministère, selon lesquelles beaucoup de personnes ont été introduites dans les listes sans véritablement être des artistes. Vérifications faites par la commission et à l’appréciation de tous, nous avons sorti la liste actuelle, qui est transmise à nous et au ministère. Le Minac publiera en temps opportun le chiffre réel des véritables artistes que comporte le Cameroun, promet le président du Comité Ad Hoc chargé de la Répartition spéciale des Droits d’auteur et droits voisins de l’art musical, dans un entretien accordé à la presse publique ce vendredi.

Les artistes qui s’estiment lésés ont jusqu’au 09 septembre pour faire des requêtes
journalducameroun.com)/n