Cameroun : la 2ème édition de la Fiac annoncée pour novembre 2023

Prévue pour ce mois d’avril 2023la 2 e édition de la Foire internationale des affaires et du commerce (Fiacde Douala est renvoyée du 1 er au12 novembre 2023.

Après 4 reports, pour diverses raisons, cette fois-ci c’est la bonne. De concert avec l’Etat du Cameroun représenté par le ministre du Commerce (Mincommerce), Luc Magloire Mbarga Atangana, la fondation Inter Progress et sa branche Afrique organiseront du 1er au 12 novembre prochain à Douala la deuxième édition de la Foire internationale des affaires et du commerce (Fiac).

Initialement prévue pour se tenir en 2020, l’organisation de cet évènement vient de connaître un énième report. En effet, la 2e édition du Fiac était annoncée pour avril 2020, avant d’être repoussée aux mois d’octobre et novembre de la même année pour une première fois. A cette époque l’on avait annoncé les mois de janvier et février 2023. Et l’avant dernière annonce fut pour avril 2023.

A en croire Ecomatin, plusieurs causes sont à l’origine de ce renvoi à plusieurs reprises de ce rendez-vous des affaires de la capitale économique. Il s’agit de : la pandémie du coronavirus et des inondations enregistrées sur les espaces d’expositions préparés pour cette deuxième édition.

Placée sous le thème : « Le commerce, le levier de la relance économique, de l’industrialisation et de l’intégration régionale », cette activité majeure pour le renforcement de l’intégration économique et des échanges commerciaux intra-régionaux va se décliner en trois objectifs.

Il s’agit : des expositions-ventes, des rencontres B to B, de coaching et de mentorat. Outre cela, l’évènement à venir dans les prochains jours se veut donc d’être un lieu d’échanges entre les producteurs, les vendeurs grossistes ou détaillants et les consommateurs.

La Foire internationale des affaires et du commerce faut-il le rappeler est une plateforme dynamique du commerce national, régional et international. Elle a pour mission principale de valoriser toutes les filières de production et de commercialisation. Ce en mettant l’accent sur la promotion des produits et services valorisants les labels « Made in Cameroon ».

Cameroun : « le prix de la bière reste inchangé sur toute l’étendue du territoire national »

Alors que, le syndicat des bars, a adressé une lettre au ministre du Commerce pour aviser sur l’augmentation du prix de la bière, le membre du gouvernement annonce le maintien desdits prix.

Le gouvernement que le prix de la bière reste inchangé jusqu’à nouvel ordre. En effet, dans une lettre au ministre du Commerce ce mercredi 11 mai 2022, Hervé Nana, président du Syndicat des bars du Cameroun indiquait « le secteur des Bars et des débits de boissons du Cameroun va mal. Depuis trois mois d’affilé, il est difficile à un bar d’atteindre le quart de ses objectifs journaliers en vente de boisson,  au motif de la raréfaction des produits brassicoles chez les distributeurs », peut-on lire dans sa correspondance.

« Les distributeurs qui sont nos principaux fournisseurs sont jusqu’à date, incapable de nous donner une explication sur cet état de fait. Plus grave, certains en profitent pour nous vendre quand ils en ont en majorant les prix du cassier pratiquement de 1000 FCFA », poursuit le président du Syndicat des bars.

La nouvelle grille proposée par le syndicat met les prix des bières entre 800 et 2000 F selon la typologie des débits de boissons. Concrètement, la bière à 1500 F dans les night-clubs, 2000F dans les cabarets, 1000F dans les Lounges, 900 F en supérettes et 800 dans les ventes emportés.

Les jus vont selon le syndicat, suivant la typologie suscitée, couter 1000F, 1000F, 700F 700F et 600 F. suivant le même ordre le syndicat indique que les prix de l’eau seront : 500F, 500F, 500F, 500F et 400F. Le syndicat insiste sur le fait que, ces prix doivent entrer en vigueur le 1er juin 2022.

Face à cette menace, la réaction du ministère du Commerce ne s’est pas faite attendre. En effet,  Luc Magloire Mbarga Atangana rassure les consommateurs que le prix de la bière reste inchangé sur toute l’étendue du territoire national.

Mais, il prend note de « la double préoccupation » exprimée par le syndicat. A savoir : « la raréfaction des produits brassicoles cez les distributeurs » et la « majoration des prix par ces derniers en violence flagrante de la loi »

Cameroun : une usine de faux whiskys démantelée au quartier Simbock à Yaoundé

C’est le résultat d’une opération menée ce 5 mai 2022  par Joseph Pierre Zambo Manga, Délégué Départemental du Commerce du Mfoundi et ses équipes, accompagné des Forces de Maintien de l’Ordre.

L’opération qui intervient à la suite d’une dénonciation a permis de démanteler une usine de fabrication de faux whiskys dans un domicile privé au lieu dit carrefour Edima. Elle permettra ainsi de mettre la main sur un important stock de whisky, des emballages vides de certaines marques de whiskys connues des consommateurs, des bidons d’alcool à bruler ainsi que des plaquettes de timbres.
Dans cas comme celui-ci sont légions. Cependant, les faussaire ne cessent d’opérer au détriment de la santé des populations. Les autorités appellent les populations à plus de vigilance.
D’ailleurs, Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce appelle les consommateurs à dénoncer au travers du 1502 toutes pratiques commerciales illicites dont ils seraient victimes ou témoins.

Cameroun : face à la flambée des prix, le gouvernement propose la tontine

Lors d’une conférence de presse hier 30 mars, Luc Magloire Mbarga Atangana, ministre du Commerce a recommandé aux ménages de serrer la ceinture. Et pour cause, l’inflation n’est pas encore maitrisée.

Crise de coronavirus et crise en Europe de l’Est. Ce sont ces deux facteurs qui selon le ministre du Commerce cause l’inflation au Cameroun.

Ce dernier a indiqué que, suite au Covid-19, le prix de la tonne de blé sur le marché international a augmenté de 27,77% entre 2020 et 2021. Le maïs de plus de 56%, l’huile de palme de 53,8% ; l’huile soja plus de 65,35%. Par ailleurs, les prix des matériaux de construction et les prix des engrais ont également connu une hausse vertigineuse.

Face à cette inflation, le ministre du commerce annonce une série de mesure d’accompagnement.

Le gouvernement va supporter 672 milliards de F en termes de subventions annuelles pour ce qui est du super, du gazoil et du pétrole lampant. 70 milliards pour ce qui est du gaz domestique. Selon ce dernier même si les ménages achètent le gaz de 12.5kg à 6500 F, le prix réel est de 13,277 F.

A côté, Luc Magloire Mbarga Atangana a explicitement indiqué que la fin de l’inflation n’est pas demain. Par conséquent, il recommande de se réadapter et d’adopter l’économie solidaire. Les achats groupés par exemple au profit des commerçants qui peuvent acheter à des prix préférentiels et revendre dans les mêmes conditions.

Les tontines spécialisées, notamment dans le secteur de l’alimentation avec la constitution des greniers. « Le contexte nous impose de revoir notre manière de vivre en attendant de donner du sens au concept d’import-substitution ».

Cette réunion du Mincommerce survient alors que l’Institut national de la Statistique (INS) a  commis une note sur l’évolution des prix à la consommation finale des ménages à Yaoundé et à Douala en février 2022.

A Yaoundé, en février 2022, l’Indice des Prix à la Consommation finale des ménages (IPC) augmente de 0,5% après +0,1% au mois de janvier.

Pour ce qui est de Douala, pour la même période, l’Indice des Prix à la Consommation finale des ménages (IPC) a augmenté de 0,4% après +0,1% le mois précédent.  Par rapport à la même période en 2021, le niveau général des prix augmente de 3,3%.

En moyenne sur les douze derniers mois, les prix à la consommation finale des ménages ont affiché une hausse de 2,1%.

Cameroun : le délégué régional du ministère du Commerce saisie une centaine de marchandises

Alain Romuald Ombede Nama, le délégué régional du ministre du Commerce du Centre a effectué des visites inopinées dans certains marchés de Yaoundé, le vendredi 04 mars.

Le gouvernement camerounais lutte contre l’inflation des produits de première nécessité. C’est sur instruction du ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana qu’une visite dans ces espaces marchands,  a été faite par le délégué régional du ministre du Commerce du Centre, afin de s’assurer du respect des prix homologués par les commerçants.

En compagnie de ses équipes de la  brigade de contrôle et du président de la ligue des consommateurs, ils ont fait un premier arrêt dans un magasin de vente de ciment au quartier Nkozoa. De ce côté-là, plus d’une centaine de sacs de ciment ont été saisis et le magasin a été mis sous scellé.

Au marché d’Etoudi, un autre arrêt a été fait. Toutes les boutiques visitées par le délégué régional du ministre du commerce n’étaient pas conformes. Les prix  des produits de premières nécessités sont vendus en hausse, par rapport aux différents prix homologués par le ministre du Commerce.

Le sac de riz qui coûte normalement,  selon le prix homologué à 9250 est vendu au prix de 9500, et le sac de 50 kg, dont le prix était affiché à 16500 dans cette boutique,  coutait réellement dans leur machine au prix de 19500. La palette d’eau de 1400 F CFA est vendue à 1500 F CFA.

Le délégué du commerce a donc par la suite ordonné la saisie de toutes ces marchandises. «  Depuis que nous avons commencé ce tour avec monsieur le ministre,  nous avons constaté que nous devons aller dans les machines de ces boutiques, pour prendre les prix réellement pratiqués. Et nous nous sommes rendu compte qu’il y’a tromperie sur les prix et cette publicité mensongère nous a amené à sanctionner tous ces opérateurs », explique-t-il.

Pour ce qui est du prix  du ciment, le délégué invite les consommateurs à dénoncer tout commerçant qui augmente le prix car, pour un sac de ciment de  42.5 kg, le prix revient à  4900 Fcfa, et pour celui de  32.5 kg  le prix  est fixé à 4600 F cfa.

En dehors du marché d’Etoudi, des descentes dans les marchés Mvog-Mbi, Mendong et Mokolo, ont été faites. Et des produits de grande consommation tels que : l’huile, beurre, les sacs de farine et de riz, des cartons de savons et biens d’autres ont été saisis et des boutiques mises sous scellés.

L’opération va se poursuivre dans tout le Mfoundi et également dans les neufs autres départements du Centre afin que les prix soient respectés et que le consommateur soit rassuré.

 Notons que cette descente effectuée par le délégué du commerce se fait à la suite de celle du ministre du Commerce, en personne, il y’a quelques jours. Afin de poursuivre les opérations de répression dans les marchés, en ce qui concerne la hausse illicite des produits de premières nécessités.

Cameroun : la mise en garde du gouvernement à l’entreprise Cimencam

Dans une lettre transmise le 29 juin 2021 au DG de Cimencam, le ministre du Commerce menace d’apposer les scellés sur les installations du doyen de la cimenterie au Cameroun, suite à une tendance à l’augmentation des prix.

« J’apprends de différentes sources, que vous vous apprêtez à procéder à une énième augmentation unilatérale de vos prix, au mépris de mes mises en demeure antérieures et de ma main tendue pour une concertation », écrit le ministre au Directeur général de la Cimencam. .

Luc Mbarga Atangana prévient que si l’augmentation du prix du sac de ciment venait à être acté, il considérera que l’entreprise du groupe français Lafargeholcim, se livre  à la défiance et la provocation. « je me verrai dans l’obligation d’ordonner la pose des scellés sur vos installations », avise-t-il.

Le membre du gouvernement rappelle que le ciment figure toujours parmi les produits soumis à la procédure d’homologation préalable des prix.

Pour rappel, Cimencam est une filiale du Groupe Lafargeholcim. Il  exerce ses activités dans le secteur des matériaux de construction (ciment, béton) depuis 1963. Avec sa nouvelle usine de production de ciment opérationnelle à Nomayos, près de Yaoundé, Cimencam a porté sa production annuelle à 2 millions de tonnes par an.

Cameroun : Luc Magloire Mbarga Atangana fait interdire l’eau de marque Sano au Gabon

Le ministre du Commerce a saisi les autorités gabonaises pour les mettre en garde sur  la qualité jugée impropre de cette eau minérale suspendue localement pour une durée de six mois.

C’est le principal quotidien gabonais l’Union qui en fait l’annonce. Le ministre camerounais du Commerce,  Luc Magloire Mbarga Atangana a saisi début mars son homologue du Gabon  pour lui signifier la suspension des activités de la Société Sano SA. Précisant,  qu’elle a été sanctionnée pour non-respect des normes d’exploitation et de conditionnement des bouteilles et des bonbonnes destinées à la consommation du public.

Ainsi, , la Direction générale de la Concurrence et de la consommation (DGCC) et l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) viennent de retirer l’eau de marque Sano du marché à Bitam et à Oyem, dans la province du Woleu-Ntem, où elle était commercialisée.

Rappelons que c’est le 4 mars que le ministre en charge de l’Industrie (Minmidt), Gabriel Dodo Ndoké, a signé un arrêté portant suspension, sur une durée de six mois, les activités du producteur d’eau dite « minérale » Sano. A la base de cette suspension, des vidéos qui ont circulé sur la toile,  où l’on pouvait voir des agents de cette entreprise en train de manipuler, à mains nues, dans un espace insalubre et à même le sol, de l’eau pompée dans des bonbonnes. C’est d’ailleurs dans ce sens que Gabriel Dodo Ndoké a enjoint l’entreprise de changer sur l’étiquette, la dénomination « Eau minérale » en « Eau Sano ». Ce qui sous-entend que la marque Sano ne peut plus se prévaloir d’être dans la gamme des eaux minérales.

Le Minmidt avait déploré « le non-respect des normes d’exploitation et de conditionnement des bouteilles et des bonbonnes d’eau destinées à la consommation du public ». L’entreprise a eu un délai de six mois pour se conformer.

Cameroun : le ministère du Commerce annonce la saisie de 600 bouteilles siphonnées

Invité au micro de la CRTV, Luc Magloire Mbarga Atangana  révèle que sous son instruction  la police a démantelé un entrepôt clandestin spécialisé dans le siphonage des bouteilles de gaz domestique, au quartier Yassa à Douala.

L’image des fraudeurs de gaz domestique a fait le tour des réseaux sociaux, suscitant ainsi la curiosité du ministère en charge du commerce.  Sur cette vidéo  on voit des fraudeurs en train de siphonner le gaz domestique par des individus dans des camions stationnés dans un entrepôt. Sur hautes instructions du ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, le Délégué départemental du Mincommerce dans Wouri et ses collaborateurs vont se lancer à la recherche du site sur la base des quelques indications fournies  dans ladite vidéo.

Résultat des premières  enquêtes, deux personnes sont interpellées  ce mardi 23 février 2023. Selon la police nationale, ces présumés bandits interpellés  étaient non seulement spécialisés dans le trafic du gaz mais aussi dans le tripatouillage du carburant. La fouille des lieux permettra une saisie réelle de plus de 600 bouteilles de gaz de marques MRS et Total, ainsi qu’une multitude de tuyaux. L’entrepôt a été mis sous scellé et reste sous surveillance.

De sources concordantes, les personnes interpellées ont pour noms : Dipanda Patrice et Deffo Anatole. D’après nos confrères d’Equinoxe Télévision, leur sale besogne consistait à diminuer la quantité de gaz contenue dans les bouteilles de 12 kg avant de procéder ultérieurement à leur vente sur le marché. L’ensemble du stock de gaz domestique présent sur le site a été saisi par la délégation régionale de l’Eau et de l’Énergie. Il sera revendu aux enchères après un contrôle minutieux initié afin d’évaluer la qualité du produit contenu dans les bouteilles. Quant aux deux malfrats appréhendés, ils vont rester entre les mains de la Police judiciaire pour exploitation.

Le démantèlement de ce réseau de siphonage de bouteilles de gaz à Douala n’a pas seulement un enjeu économique (pertes des recettes chez les opérateurs et escroquerie des usagers). Il pose en effet aussi des problèmes de sécurité. Selon le ministère en charge des Mines, ce type de manipulation peut créer des explosions avec pertes en vies humaines.

Cameroun: assurant 1/4 de la production nationale, le Mbam-et-Kim veut améliorer la qualité de son cacao

Les cacaoculteurs du département disposent désormais d’un centre de traitement post-récolte

 

La Société coopérative des planteurs et entrepreneurs de cacao (Socopec) a installé, avec l’appui du gouvernement, un centre d’excellence de traitement post-récolte de cacao à Ntui, chef-lieu du département du Mbam-et-Kim, dans la région du Centre.

Le centre a été inauguré le 22 octobre dernier par le ministre camerounais du Commerce (Mincommerce), Luc Magloire Mbarga Atangana.

La Socopec s’est réjouie de la venue de ce site – sixième du genre au Cameroun -, remerciant dans la foulée le gouvernement pour la stabilisation du prix d’achat du kilogramme de cacao à 1 640 F CFA.

Selon les données du Mincommerce, Le département du Mbam-et-Kim est le premier bassin de production du cacao au Cameroun, avec un volume annuel de 60 000 tonnes, représentant un quart de la production nationale.

Cameroun : Promote 2021 se tiendra du 24 avril au 2 mai au palais des Congrès de Yaoundé

Initialement annoncé en février 2021, c’est finalement entre les mois d’avril et mai que va se tenir le Salon international de l’entreprise de la PME et du partenariat de Yaoundé en abrégé Promote.

Le changement de date vient d’être notifié par La Fondation Inter-progress, mandataire du gouvernement camerounais pour l’organisation de Promote. La 8e édition se tiendra donc du 24 avril au 2 mai 2021 au palais des Congrès de Yaoundé.

Le thème retenu à cette occasion est : « l’industrialisation de l’Afrique, une clé de l’émergence du continent ». L’’innovation de la 8e édition de Promote sera la tenue d’une conférence qui va s’étaler sur quatre jours.

Cette foire industrielle vise à mettre en lumière le savoir-faire des entrepreneurs, les offres des entreprises nationales et étrangères, à faciliter les partenariats d’affaires et à  booster la production nationale et les activités génératrices de revenus. Plus de 1000 exposants y sont régulièrement attendus.

Cameroun : des commerçants justifient la hausse du prix du plantain

Depuis le mois de mai, les consommateurs de cette denrée constatent la flambée des prix. Situation qui pourrait encore durer jusqu’en août prochain.

Cinq doigts de plantain à 1000 FCFA dans la plupart des marchés de Yaoundé. Il faut parfois débourser entre 6000 et 8000 FCFA pour obtenir un régime. Plusieurs raisons sont évoquées par les vendeurs pour justifier cette flambée qui dure depuis le mois de mai.

Les vendeurs expliquent qu’il s’agit de la basse saison de production du plantain. Ajouté à cela,  les pluies qui rendent difficile l’accès aux bassins de production et donc renchérissent les coûts de transport.

« Le prix du transport a doublé depuis la pandémie. Pour arriver à Yaoundé, il faut louer le véhicule (15 000 F, contre 10 000 F maximum). Ce n’est non plus aisé avec la pluie qui sévit actuellement. Pour que le véhicule arrive dans nos plantations, ce n’est pas évident. On tient compte de ces paramètres avant de fixer les prix», a l’une des grossistes à nos confrères de Cameroun Tribune.

Le Cameroun produit plus de ciment que la demande nationale (Mincommerce)

L’offre des producteurs évaluée en juin 2020 par le ministre du Commerce à 4,5 millions de tonnes, sur une demande d’environ 3 millions de tonnes

 

La “capacité installée” de production de ciment au Cameroun est estimée à 4,5 millions de tonnes, sur une demande nationale “d’environ 3 millions de tonnes”, a indiqué le ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, sur la radio publique nationale ce 29 juin.

Le marché camerounais du ciment compte actuellement cinq opérateurs : Cimencam, filiale locale du groupe LafargeHolcim-Maroc Afrique; Dangote Cement Cameroon, du nigerian Dangote; Medcem Cameroun, du turc Eren Holding; Cimaf Cameroun, du marocain Cimaf; et Mira Co de l’entreprise camerounaise Mira Company.

Outre le ciment, qui valorise le potentiel du “made in Cameroon”, le ministre du Commerce a également indiqué que le pays est un important fabricant de fer à béton “de qualité”, côtoyant, en Afrique subsaharienne, la Côte d’Ivoire

La contrefaçon fait perdre chaque année au Cameroun plus de 100 milliards de F CFA de recettes fiscales

Données disponibles au ministère du Commerce et émanant d’un rapport publié par le ministère des Finances

 

Le Cameroun perd chaque année, à cause de la fraude, “plus de 100 milliards de F CFA” de recettes fiscales, explique un responsable du ministère camerounais du Commerce citant un rapport publié en 2017 par le ministère des Finances.

D’après le chef de la brigade nationale des Contrôles et de la Répression des fraudes au Mincommerce, Barbara Elemva-Amana, interviewée dans le quotidien gouvernemental ce lundi, cette fraude se pose dans tous les secteurs mais avec plus d’acuité dans quelques-uns; notamment “les secteurs des boissons alcoolisées (les vins et les spiritueux), l’eau minérale, le textile (pagnes), les téléphones portables, les chaussures, les produits cosmétiques, certains matériaux de construction (le ciment) et les médicaments”.

Le ministère camerounais du Commerce réalise souvent des saisies de produits contrefaits.

“A titre illustratif, entre 2017 et 2019, les opérations menées dans ce cadre ont donné lieu aux saisies suivantes : plus de 8 000 pagnes d’une valeur marchande estimée à environ 400 millions de F, en provenance de la Chine et de la Côte d’Ivoire; plus de 30 000 bouteilles de vins et spiritueux; environ 1 000 sacs de ciments de marques diverses ; et des téléphones portables. Outre ces opérations de saisies, les équipes ont procédé au démantèlement et à la fermeture de plus de 15 structures de fabrication de vins frelatés”, a-t-elle détaillé.

Cameroun/Covid-19: “je n’étais plus capable de savoir si j’avais une femme ou des enfants”, raconte un responsable du Mincommerce

Simon Omgba Belinga, délégué régional du ministère du Commerce pour le Littoral, a été infecté au nouveau coronavirus. Il affirme être pratiquement guéri aujourd’hui

 

Le délégué régional du ministère du Commerce pour le Littoral, Simon Omgba Belinga, affirme être “un exemple patent des contaminés du Covid-19”, après avoir vivement éprouvé les symptômes de l’infection et recouvré la santé.

 

“C’est une instance de santé pratiquement déstabilisante. On a une compilation de paludisme, de fièvre à 40 degrés, des maux de tête et de ventre, des diarrhées, des douleurs d’articulations, c’est une compilation de douleurs qui fait en sorte que la personne soit incapable de maîtriser ses dispositions. Moi par exemple, je n’étais plus capable de reconnaître mon nom, de savoir si j’avais une femme ou des enfants. j’étais dans un état de délabrement psychologique et mental total. Ce n’est pas une situation à souhaiter même à son pire ennemi. C’est dramatique pour un individu”, a-t-il témoigné auprès d’un cadre de la cellule de communication du Mincommerce qui a partagé le témoignage en ligne.

 

 

Cameroun-Covid 19 : les marchés fermeront désormais à 16 heures

Pour éviter la propagation de la pandémie meurtrière du Coronavirus, le ministre du Commerce vient d’édicter un nouveau fonctionnement des marchés de la République.

Dans le prolongement des  mesures gouvernementales, le ministre du Commerce (Mincommerce), fixe de nouvelles règles pour la gestion des flux dans nos marchés.

 Luc Magloire Mbarga décide que désormais entre  5 heures à  7 heures, les lieux de commerce subiront un nettoyage complet. Dans cet espace horaire, précise-t-il, les ventes sont interdites.

L’ouverture du marché est prévue à 7 heures, et ce, jusqu’à 16 heures. A cet instant de l’après-midi, tous les comptoirs doivent  systématiquement fermés  au grand public.

Parce que, entre 16 heures et 18 heures, la deuxième et dernière phase du nettoyage de la journée doit s’effectuer.  Ainsi,  de 18 heures à 5 heures, tous les marchés restent fermés

Cameroun : Les prix des vins, liqueurs et spiritueux resteront intactes

Assurance donnée le 13 janvier au ministre du Commerce, lors d’une réunion de concertation avec les opérateurs de l’agroalimentaire.

Les acteurs des différentes filières de l’agroalimentaire étaient en concertation le 13 janvier à Yaoundé dernier avec Luc Magloire Mbarga Atangana le ministre camerounais du Commerce.

Les opérateurs du secteur des boissons hygiéniques, vins, alcools, liqueurs et spiritueux ont fait l’état des lieux dans leur domaine d’activités. D’après le compte rendu fait par les confrères de Cameroun Tribune,  les responsables ont indiqué que tout semble aller pour le mieux dans ces secteurs.

Ils ajoutent que  l’approvisionnement du marché est bien assuré de même que la stabilité des prix sur le marché. Dénonçant cependant encore le problème de l’assainissement du marché des produits illicites. Il est connu que plusieurs marques de boissons non reconnues inondent le marché, non sans mener une concurrence déloyale aux opérateurs agréés.

Commerce: un important stock de bière de contrebande saisi à Yaoundé

La Brigade nationale de contrôle du ministère du Commerce a saisi dimanche près de 350 cartons de Guinness et Heineken contrefaits.

La saisie s’est déroulée le 16 juin au quartier Cité verte, à Yaoundé. La Brigade nationale de contrôle, alertée par un anonyme, a intercepté un important stock de bouteilles de Heineken et de Guinness emballées dans des cartons en lieu et place des casiers.

Lesdits produits étaient différents à bien des égards des bières habituellement commercialisées au Cameroun. Notamment, la couleur des bouteilles et des capsules ainsi que la couleur de la bière elle-même.

Ces 350 cartons étaient stockés dans un local privé. Le propriétaire ne possède pourtant aucun document administratif justifiant cette possession,

Le ministère du Commerce a annoncé lundi que ces produits seront bientôt détruits.

Cameroun: les couches jetables importées interdites

C’est la résolution d’une concertation ce jour entre le ministre du Commerce et des opérateurs économiques.

Les couches jetables importées sont définitivement interdites sur l’ensemble du territoire camerounais. Ceci est la résultante d’une réunion entre ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana et des opérateurs économiques.

Cette décision fait suite à une alerte lancée par l’Agence de la norme et de qualité (ANOR).

Le Directeur de l’ANOR, Charles Booto à Ngon, en date du 31 janvier, a attiré l’attention du ministre du Commerce (MINCOMMERCE) et de ses services techniques au sujet de «couches jetables pour bébé en provenance de France [qui] représentaient un risque pour la santé des bébés».

Lire aussi: Couches jetables au Cameroun: les produits importés d’Asie et locaux plus toxiques

L’ANOR listait alors un nombre de substances néfastes, présentes dans les couches suscitées et appelait à la vigilance des agents du MINCOMMERCE, tout en rappelant que «ledit produit n’est pas soumis au Programme d’évaluation de la conformité avant embarquement (PECAE) des marchandises importées en République du Cameroun».

Cameroun : le gouvernement dénonce les dérives d’associations de défense des droits des consommateurs

Le 22 mai dernier, le ministre du Commerce a publié un communiqué dans lequel il met en garde des associations qui arnaquent certains usagers.

Le ministère du Commerce a constaté des abus de certaines associations de défense des droits de consommateurs. Celles-ci procèdent à des descentes sur le terrain, parfois accompagnées d’un homme en uniforme de police. Ces « défenseurs » des droits des consommateurs se présentent à des commerçants dans les marchés pour leur faire croire qu’ils effectuent des contrôles de qualité sur les marchandises. S’il arrive -comme souvent- que certains produits aient dépassé leur date d’expiration, les « défenseurs » des droits des consommateurs imposent des amendes négociables. Un commerçant approché par le quotidien Cameroon tribune affirme avoir payé la somme de 25.000 francs Cfa, alors que les arnaqueurs réclamaient le double.

Des écueils qui ont contraint le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, à signer un communiqué, pour rappeler les dispositions de la loi-cadre du 6 mai 2011 portant protection du consommateur au Cameroun. L’article 23 de ladite loi précise les axes d’intervention des associations de protection des droits des consommateurs. Ces associations ont, entre autres, le droit de promouvoir et protéger les intérêts du consommateur, de représenter les intérêts individuels et collectifs des consommateurs auprès de l’Etat et des fournisseurs et prestataires des secteurs publics et privés. Elles peuvent également assurer la collecte et le traitement des informations objectives sur les biens et services disponibles sur le marché et la mise en œuvre des programmes de formation et d’éducation du consommateur.

Certaines de ces associations sont visiblement sorties de ce cadre, pour arnaquer les populations, usurpant parfois le titre d’inspecteurs des prix, poids et mesures. Toutes choses ayant motivé les poursuites judiciaires engagées par le ministère du Commerce. « Au ministère du Commerce, il y a déjà eu des actions qui ont été engagées devant le parquet contre certains responsables des associations de défense des droits de consommateurs et je crois que le communiqué du Mincommerce est assez explicite. Ceux qui seront pris la main dans le sac seront traduits devant les juridictions », prévient Valentin Mbarga Bihina, le directeur du commerce intérieur au Mincommerce.

 

 

 

 

 

 

Chute des cours du cacao : le Mincommerce rassure

Pour le membre du gouvernement, les conséquences provoquées par la baisse du prix de cette denrée ne doit pas décourager les producteurs.

Le prix du kilogramme au mois de mai 2017 se situe à environ 800 FCFA contre 1600 FCFA au cours de la même période en 2016. Une chute qui n’est pas sans conséquences sur l’économie du Cameroun, pays producteur de la denrée. « Au cours des six-huit derniers mois, les cours de ce produit sur le marché international ont chuté de l’ordre de 30 – 40%, c’est un phénomène qui préoccupe les pays producteurs au point où une réunion dite de crise, une réunion d’urgence de haut niveau s’est tenue le 24 avril dernier à  Abidjan », explique Luc Magloire Mbarga Atangana, le ministre du Commerce.

Pour le membre du gouvernement, il est important que les producteurs ne renoncent pas pour autant car, le marché se portera mieux. « Il ne faut ne pas reproduire ce qui s’est  passé au début des années 90 qui a consisté à renoncer à la production, parce que quand le marché repart, il repartira. Quand il repartira, le temps que vous remettiez la  main à l’ouvrage, vous arriverez avec un, deux trains de retard », conseille-t-il.

En ce moment, l’offre de cacao est supérieure à la demande, constate le Mincommerce. « L’offre s’est accrue de 15% alors que la demande n’a augmenté que de 1,1% il y a eu un déséquilibre. Est-ce de la faute des producteurs ? Pas forcément. C’est une conjoncture internationale qui a été celle de crise. Il y avait des attentes légitimes fondées sur les nouveaux marchés  de la Chine, la Russie, les pays émergents, etc. Malheureusement, ils ont été affectés par cette crise au point où les  projections qui ont été faites de la croissance  n’ont pas pu être réalisées », explique Luc Magloire Mbarga.

« Il faut inciter les gens à consommer  il faut créer les conditions d’une consommation locale et c’est en cela que vous parlez de la transformation locale. Oui, il faut transformer pour  pouvoir exploiter ce marché africain à présent approvisionné à partir de l’Europe. Le marché existe. Les fondamentaux pour une économie cacaoyère africaine sont bons, ne nous arrêtons pas à ce qui pourrait ressembler à  un épiphénomène pour commencer  à tirer des conclusions alarmistes, nous sommes dans un moment  de correction du marché et le marché repartira », conseille le ministre camerounais du Commerce.

Cameroun : Le site Internet du Mincommerce piraté

L’auteur du hacking a laissé un message qui n’a pas dû plaire à l’institution.

C’est sur Facebook que l’alerte a été donnée vers 13h ce 07 avril. Le site Internet du ministère du Commerce a été piraté. Et ce n’est pas beau à voir. Le hacker a laissé un message d’assez mauvais goût. « Uh oh, on a un problème, cher gouvernement du Cameroun », annonce le texte rédigé en anglais. L’auteur du piratage va plus loin : « Cher  gouvernement du Cameroun, je suis heureux de vous rencontrer, mais je doute que ce soit le cas pour vous. Depuis plusieurs années, nous avons infiltré et consulté et contrôlé tous vos informations. Aucune fuite, nous les contrôlons tous. N’aimez-vous pas les gays ? Okay, voici quelques vidéos porno gays, je suis sûr que vous aimez ça secrètement ».

Quelques heures après, le site du Mincommerce a été bloqué. Le message a disparu de la plate-forme sur laquelle on peut désormais lire « Page not found ». Les services de l’institution que Journalducameroun.com a tenté de joindre en vain, ont sans doute été alertés de cette attaque pirate.  De nombreux commentaires ont moqué l’insolence de l’auteur du hacking, qui se sera payé la tête d’une telle institution.

Au Cameroun, des produits de première nécessité en vente promotionnelle

Lesdites opérations de vente se déroulent du 27 février au 01er mars, dans le cadre des Journées de la consommation organisées par le ministère du Commerce

Les Journées de la consommation s’ouvrent ce lundi, 27 février 2017, comme initialement annoncé par le ministère  camerounais du Commerce (Mincommerce). Elles visent la vente promotionnelle des produits de première nécessité. Les activités y relatives se tiendront jusqu’au 01er mars à l’esplanade de l’Immeuble rose de Yaoundé.

L’initiative du ministre du Commerce vise la mise sur pied d’une plateforme de vente promotionnelle des produits de première nécessité. Objectif : assurer une animation permanente de l’espace commercial national camerounais chaque mois.

L’institution des Journées de la consommation avait été annoncée le 11 janvier dernier, à l’issue de deux jours de rencontres du Mincommerce avec les opérateurs des filières alimentaires (poisson, sucre, riz, lait, farine, volaille, tomate, sel, viande de porc et de boeuf.), de produits de construction (ciment, fer à béton.) et de distribution de masse.

La création des Journées de la consommation est adossée à la mise sur pied d’un Comité interministériel de régulation des produits de consommation de masse.

 

 

Cameroun: lancement d’une Journée de la consommation dès février

L’initiative du ministre du Commerce vise la création d’une plateforme de vente promotionnelle des produits de première nécessité

Dans l’objectif d’assurer une large et permanente animation de l’espace commercial national camerounais chaque mois, le ministre du Commerce (Mincommerce), Luc Magloire Mbarga Atangana, vient d’annoncer le lancement de la Journée de la consommation dès février prochain.

La création de cette nouvelle plateforme de vente promotionnelle des produits de première nécessité a été annoncée au cours de la série de rencontres du Mincommerce avec les opérateurs des filières alimentaire (poisson, sucre, riz, lait, farine, volaille, tomate, sel, viande de porc et de b uf.), de produits de construction (ciment, fer à béton.) et de distribution de masse, le 10 et 11 janvier 2017 à Yaoundé.

À l’occasion, le patron du Commerce au Cameroun a aussi annoncé la mise sur pied bientôt d’un Comité interministériel de régulation des produits de consommation de masse, organe prévu par l’arrêté du Premier ministre d’octobre 2016.

D’après le membre du gouvernement, il s’agit de «réguler le marché en associant toutes les parties prenantes». Notamment, les acteurs du secteur de production, de la distribution, de la commercialisation, de la société civile (associations des consommateurs), des organisations patronales.

Manifestement, les pouvoirs publics camerounais mettent le cap sur la professionnalisation des circuits d’approvisionnement des produits de grande consommation. Afin de mettre définitivement le pays à l’abri d’éventuelles pénuries des produits et de spéculations ayant pour conséquence la hausse vertigineuse des prix.


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En 2014, la cuisson à base de charbon a fait 11 400 décès au Cameroun

Près de 75% des populations rurales en Afrique de l’Ouest utilisent encore le bois pour produire de l’énergie, alors que les chiffres des décès liés à la fumée qui s’y dégage sont inquiétants

Les gouvernants africains s’emploient à convaincre les populations d’abandonner l’usage des bois de chauffe ou encore le charbon de bois pour la cuisson. Mais, ces efforts n’ont toujours pas abouti, bien que le danger soit imminent, selon Séna Alouka, directeur de l’ONG « Jeunes Volontaires pour l’Environnement ».

Les chiffres ayant trait aux conséquences néfastes de ces produits sont édifiants. En 2014, la cuisson à base de charbon et ou de bois a fait 95300 décès au Nigéria, 75600 en RDC , 16000 au Burkina faso,15300 au Mali, 14300 au Kenya, 12700 à Madagascar, 12500 en Côte d’Ivoire, 11400 au Cameroun, 7500 au Bénin, 7300 au Liberia, 6500 au Ghana, 3000 en RCA, 1000 au Congo, 600 en Gambie, 200 au Lesotho et 100 décès au Gabon.

A l’échelle régionale, « près de 75% des populations rurales en Afrique de l’Ouest utilisent encore le bois pour produire de l’énergie, alors que les chiffres des décès liés à la fumée dégagée sont inquiétants », confirme Joseph Kogbe, directeur exécutif de l’Organisation pour l’environnement et le développement durable (Oped).

Conscients de l’ampleur du danger, les ministres de l’Energie de la sous-région, réunis en octobre 2012 à Accra (Ghana), ont adopté deux politiques régionales rentrant dans le cadre du développement des énergies renouvelables dans l’espace Cedeao (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest).

Ces politiques prévoient une hausse de la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité dans la région Cedeao, à raison de 35% à l’horizon 2020 et de 48 % à l’horizon 2030.

Lesdits projets visent également à augmenter la production des énergies renouvelables comme l’énergie solaire, éolienne et les petites centrales hydroélectriques de 10 % en 2020 et de 19% en 2030.

Dans le même sens, Past Edoh Komi, président du Mouvement Martin Luther King (association de défense des droits de l’homme), préconise aux gouvernants africains de subventionner le gaz butane, afin de le rendre à la portée de tous les ménages.

« Les pauvres dans les milieux ruraux pensent que le gaz butane est une affaire de riche. Il faut les amener à un changement de mentalité, pour qu’ils comprennent qu’ils sont la cause de leur propre mort et qu’ils doivent faire le choix d’assainir leur environnement », plaide-t-il.

Au Cameroun par exemple, une bouteille de gaz domestique coûte 6500 F CFA, prix homologué par le ministère du Commerce (Mincommerce).

« Hier les énergies fossiles ont permis le développement des grands pays du monde, mais ils ont surtout accéléré le réchauffement climatique. Aujourd’hui, pour le développement de l’Afrique, nos pays n’ont qu’à se tourner vers les énergies renouvelables afin de booster leur développement, dans le respect d’un environnement sain », conclut Ambroise Kpondzo, président de l’Observatoire Ouest-africain de l’Environnement.


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Saisine de riz avarié au Cameroun: la Comicodi félicite le Mincommerce

Shanda Tonme, président de la Commission indépendante contre la corruption et la discrimination (Comicodi)

Monsieur le Ministre, la Commission indépendante contre la corruption et la discrimination a pris connaissance avec une immense satisfaction, de la dernière action menée par vos équipes sur le terrain, notamment la saisine des quantités importantes de riz avariés reconditionnées dans de nouveaux sacs avec des dates frauduleuses par un commerçant.

La Commission vous félicite infiniment et loue à sa juste hauteur, le travail louable de protection des consommateurs que vous menez dans tous les sens du terme, face à des criminels sans foi ni loi.

Toutefois, la commission vous demande instamment, de compléter les informations parues dans le quotidien « Cameroon Tribune » du mardi 31 mai 2016, en rendant public le nom, la localisation, et les lieux de vente de la société trafiquante, si possible le nom complet de l’opérateur économique.

Il s’agit d’un crime lourd de conséquences pour la survie des populations. Ne pas livrer le nom, renvoi à des man uvres que nous assimilons à la corruption, une tricherie supplémentaire et une complicité avec des criminels.

Comptant sur votre prompte diligence, la commission saisit l’occasion pour vous renouveler son soutien citoyen, et sa haute considération.

Shanda Tonme.
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SCTM: le Mincommerce met en vente 1500 bouteilles de gaz samedi à Yaoundé

Au prix homologué, soit 6500 F, le précieux sésame sera commercialisé à la délégation régionale du Mincommerce pour le Centre

Une nouvelle opération spéciale de vente d’un lot de 1500 bouteilles de gaz domestique de marque SCTM est prévue samedi 28 mai 2016, dès 10 heures à Yaoundé, la capitale camerounaise.

Au prix homologué, soit 6500 F CFA, le précieux sésame sera commercialisé dans les locaux de la délégation régionale du Mincommerce pour le Centre.

Le ministère du Commerce, qui communique l’information ce vendredi, indique qu’une opération similaire aura simultanément lieu à Sangmélima dans le Sud. Là-bas, 1000 bouteilles de gaz SCTM seront mises à la disposition des ménages.

Cette nouvelle formule de vente rentre dans le cadre de la gestion de la crise du gaz domestique de cette marque.

Le 22 mai déjà, 1600 bouteilles de 12,5 kg avaient été vendues dans les locaux de la délégation régionale du Commerce pour le Centre.


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Cameroun: promotion de la bière pour « lutter contre la vie chère »

C’est le sens d’un communiqué signé par le ministre du Commerce sur deux marques des Brasseries du Cameroun, qui subiront une réduction de 100 F CFA du 18 avril au 18 juillet 2016

Il ne s’agit pas d’un canular. Le ministère du Commerce (Mincommerce) annonce des mesures de lutte contre la vie chère au Cameroun. en passant par la bière. «Le ministre du commerce, M. Luc Magloire Mbarga Atangana, a l’honneur d’informer le public intéressé du lancement à compter du 18 et 25 avril jusqu’aux 18 et 25 juillet 2016, d’une campagne promotionnelle sur les bières Beaufort et Amstel», annonce un communiqué publié ce lundi dans la presse publique.

Il s’agit d’une réduction de 100 FCFA sur les marques Beaufort et Amstel, deux marques des Brasseries du Cameroun, leader le plan national avec plus de 80% des parts de marché. « Les prix passeront de 600 à 500 FCFA par bouteille de 50 cl sur la période du 18 avril au 25 juillet 2016, communique le Mincommerce.

«Cette campagne promotionnelle s’inscrit dans le cadre de la politique de lutte contre la vie chère mise en uvre par le gouvernement, en partenariat avec le secteur productif», souligne Luc Magloire Mbarga Atangana.


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Cameroun: l’importation du ciment interdite

Le gouvernement a réitéré la décision prise en janvier 2016 portant interdiction de l’importation du ciment en vue de permettre aux entreprises locales de maximiser leur capacité de production

Le gouvernement camerounais a réitéré, la décision prise en janvier 2016 portant interdiction de l’importation du ciment en vue de permettre aux entreprises locales de maximiser leur capacité de production. Le ministère du Commerce (Mincommerce) annonce par la même occasion la répression vis-à-vis des contrevenants.

La décision des autorités camerounaises se traduit par la présence de plusieurs cimenteries au Cameroun, en l’occurrence, la construction de quatre usines à Douala par quatre multinationales, dont deux européennes et deux africaines.

Au port de Douala, des sources concordantes indiquent que le gouvernement a finalement opté pour l’interdiction momentanée du ciment importé au Cameroun.

Une mesure qui a pris effet en janvier 2016, mais « par deux fois déjà, le Mincommerce a dû réitérer cette interdiction au niveau du port notamment, où des entrées de ciment ont été constatées », précise-t-on au Port autonome de Douala (PAD).

Par ailleurs, des sources douanières rapportent que «des saisies de sacs de ciment, en provenance du Nigéria sont récurrentes dans l’Extrême-Nord du pays».

Dans un récent rapport de perspectives de l’évolution des activités économiques au Cameroun, la direction nationale de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) estime, à propos du ciment, que la concurrence sera très rude au cours du 2e trimestre 2016.

La capacité installée de production de ciment au Cameroun est comprise entre 3,7 et 4 millions de tonnes l’an, alors que les besoins tournent autour de 2,5 à 2,8 millions de tonnes par an.

Le turc Medcem, dernier-né des producteurs, d’une capacité de 600 000 tonnes par an a rejoint le groupe français Lafarge, qui produit actuellement 1,6 million de tonnes à travers sa filiale locale les Cimenteries du Cameroun (CIMENCAM). Le marocain Addoha, à travers la marque Cimaf produit 500 000 tonnes et le groupe nigérian Dangote, également 500 000 tonnes par an.

Malgré la présence de plusieurs acteurs sur le marché, les prix n’ont pas véritablement baissé, puisque le sac de 50 kg de ciment se vend entre 4350 francs CFA et 4500 francs CFA.


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Bientôt un logiciel pour lutter contre la contrebande au Cameroun

Une convention permettant de vérifier l’origine et le circuit des produits de grande consommation a été signée entre le Mincommerce et le Dg de la société AMLA Metrics

Le ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, et le directeur général (Dg) de la société AMLA Metrics, Marc Moulen, ont signé fin février, une convention permettant de vérifier l’origine et le circuit des produits de grande consommation au Cameroun.

Ladite convention concerne l’exploitation d’une application numérique, à partir de l’installation d’un serveur au Mincommerce et de certains éléments d’identification du produit comme le code-barre et la vignette pour s’assurer de sa traçabilité depuis son origine jusque sur les étals.

« Il est question simplement de mettre des outils numériques qui existent au service du commerce », a précisé Marc Moulen. Il affirme, par ailleurs, que les premiers résultats seront visibles dans trois mois et que la plateforme n’aura pas d’impact sur les coûts des produits.

A en croire les explications du directeur du Commerce intérieur, Valentin Bihina Mbarga, le Mincommerce a fait appel à ce cabinet privé pour l’aider dans sa mission de contrôle de l’authenticité des produits mis sur le marché camerounais, afin de lutter contre la contrebande et la contrefaçon.

Ainsi, dans la convention, l’on débutera par le secteur des vins et spiritueux, lequel connaît un pourcentage très élevé de la contrebande et de la contrefaçon de près de 60.

Progressivement, les produits tels que le manuel scolaire, les huiles végétales, les produits cosmétiques, le gaz domestique, etc, seront intégrés. Dans trois mois, chaque consommateur pourra vérifier par lui-même, à partir de son téléphone portable, la traçabilité de certains produits de grande consommation.

La signature de cette convention intervient deux mois après l’entrée en vigueur de la nouvelle loi régissant le commerce au Cameroun promulguée en décembre 2015 lors de la dernière session parlementaire. Cette loi met l’accent sur la traçabilité des produits mis sur le marché, de son origine jusque sur les étals.


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Campagne caféière 2015-2016 lancée au Cameroun

Le Mincommerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, a lancé officiellement la campagne caféière dans la localité de Ngoulmedouka située à l’Est du Cameroun

Le Mincommerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, a lancé officiellement la campagne caféière dans la localité de Ngoulmedouka située à l’Est du Cameroun.

Sur les 23 865 tonnes de café produits au Cameroun au cours de la campagne 2014-2015, les exportations ont culminé à 23 672 tonnes, en hausse de 8,24%, selon le bilan de fin de campagne élaboré par l’Office national du cacao et du café (ONCC). La production caféière aurait baissé de 27 %.

La tendance baissière de la production s’expliquerait par une offre insuffisante des semences et des intrants (pesticides et engrais), le vieillissement des producteurs – la moyenne se situant entre 60 et 65 ans – et leur faible organisation.

Pourtant les prix aux producteurs n’ont pas considérablement varié. Ils se situent entre 500 F CFA et 775 F CFA le kilogramme pour le robusta et oscillent entre 800 F CFA et 1400 F CFA pour l’arabica.

Le Mincommerce a saisi l’occasion pour annoncer les ambitions du gouvernement à aider les agriculteurs à stimuler la production de café qui est l’un des principaux produits d’exportation du Cameroun. Tout comme il a encouragé les agriculteurs à produire dans les meilleures conditions pour espérer tirer profit de l’augmentation du prix du café sur le marché mondial.

Pour ce faire, le gouvernement aurait pris des mesures pour mettre un terme aux années de stagnation dans le secteur du café. C’est dans une structure de production de café du Cameroun qu’a eu lieu la cérémonie officielle de lancement.


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