Au Cameroun quatre soldats du BIR ont été tués dans l’explosion d’une mine

Une voiture du Bataillon d’intervention rapide (BIR) a sauté sur une mine mardi matin entre Amchidé et Sabon Gari, sur la route menant à Kolofata (Extrême-Nord).

Selon le bilan de l’explosion communiqué par les forces de sécurité, quatre morts sont enregistrés dans leur rang ainsi que plusieurs blessés. Quant au véhicule du BIR, un pick-up il a été complètement endommagé.

L’engin explosif a été posé dans la nuit du 20 mars sur cette route menant à Kolofata par des présumés membres de la secte islamiste Boko Haram, relaye le journal L’Oeil du Sahel.

La pose de mines est un mode opératoire du groupe terroriste dans le Nord-Est du Nigéria et dans la région du Lac Tchad. En 2017, près de 22 soldats avaient trouvé la mort au Cameroun dans des explosions de mines posées par le groupe terroriste Boko Haram, selon le ministère camerounais de la Défense.

Cameroun : l’éboulement tue quatre jeunes à l’Est

Ils ont été surpris par l’effondrement d’une galérie dans un chantier minier.

Ils sont partis à la recherche de l’or, mais la terre les a engloutis et ils ne reviendront  plus jamais vivants. Abdoul Bangui 32 ans, Ayouba Hamidou 27 ans, Gbakogo Pentos 27 ans et Wijife Goltra sont les quatre jeunes qui ont perdu la vie dans un chantier  minier appartenant à la société chinoise Huanting. C’est dans la localité de Belekoubou département de la Kadey, région de l’Est.

De sources médiatiques, la galérie principale d’un trou du chantier minier a chuté lorsque les quatre jeunes et trois autres étaient  déjà à l’intérieur dudit trou à la recherche de l’or. Ils ont eu accès au chantier de manière frauduleuse et leur aventure a été stoppée dans la nuit du 12 au 13 avril 2022 par la violence de la terre. Le village a été alerté par le bruit de l’effondrement avant de ruer vers le lieu du drame. Sur les sept jeunes qui étaient présents dans le chantier, seuls trois sont rescapés.

Alerté, le préfet de la Kadey a fait une descente sur le terrain en compagnie d’autres autorités de la localité. Une enquête a été ouverte par  le ministère public pour tirer au clair les causes exactes de l’incident, informent nos confrères de camer.be.

Par ailleurs, ce n’est  pas la première fois que des personnes perdent la vie dans des chantiers miniers en cours d’exploitation ou abandonnés. En 2017, l’organisation non gouvernementale Forêt et développement rural a dénombré 43 morts sur les sites miniers exploités puis abandonnés par les sociétés minières. En dehors des cas de décès, les jeunes ont tendance à abandonner les études pour aller chercher de l’or sur ces sites dangereux afin d’assurer leur survie.

Extrême-Nord: un soldat tué dans une attaque de Boko Haram

Trois autres ont été blessés dans l’explosion d’une mine posée par des éléments du groupe terroriste nigérian jeudi, 14 juillet 2016, dans une localité de la région camerounaise

Un soldat camerounais a été tué et trois autres blessés dans l’explosion d’une mine posée par des éléments de Boko Haram dans une localité de l’Extrême-Nord camerounais, a-t-on appris vendredi, 15 juillet 2016, auprès du commandant du premier secteur de la Force Multinationale Mixte (FMM), le Général Bouba Dobekréo.

« Un camion transportant des soldats camerounais de la Force Mixte Multinationale (anti-Boko Haram) a explosé, jeudi (14 juillet, Ndlr) en début d’après-midi, en passant sur un mine posée par des éléments de Boko Haram sur l’axe Limani -Waliyassi près de la frontière entre le Cameroun et le Nigeria », a précisé la même source.

« Un soldat de la FMM a été tué et trois autres blessés dans l’explosion », a-t-il ajouté sans préciser le nombre total de soldats que transportait le véhicule en question.

L’Extrême-Nord camerounais, frontalier avec le Nigéria où sévit le groupe terroriste Boko Haram est constamment ciblé par les attaques du groupe terroriste Boko Haram qui s’en prend aussi bien aux civils qu’aux militaires en diversifiant ses modes opératoires.

Cette nouvelle attaque contre des militaires camerounais survient alors que l’ONG Amnesty International a accusé dans un rapport publié jeudi l’armée camerounaise de violation des droits de l’Homme dans sa lutte contre Boko Haram.

Réagissant à ce rapport, le porte-parole du gouvernement camerounais, Issa Tchiroma Bakary, a noté dans une déclaration qu’il était à la fois « partial » et « partiel ».


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Cinq morts dans l’explosion d’une mine antipersonnel au Cameroun

L’explosion a eu lieu samedi 27 février 2016 à l’Extrême-Nord du pays, alors que ces victimes se rendaient dans la localité de Boungour

Cinq personnes ont été tuées samedi matin, 27 février 2016, suite à l’explosion d’une mine antipersonnel dans l’Extrême-Nord du Cameroun, survenue au passage de leur véhicule, a-t-on appris de sources communautaires.

L’incident a eu lieu alors que ces personnes, dont un chef de village, se rendaient à Boungour, localité située à environ 30 km de la ville de Makary, qu’ils avaient désertée depuis plusieurs mois pour fuir les violences commises par la secte islamiste nigériane Boko Haram, selon les mêmes sources.

Leur Peugeot 504 a sauté sur une mine antipersonnel.

L’engin a tué sur le coup deux passagers du véhicule, a renseigné l’une de ces sources.

« Les trois autres passagers, blessés grièvement, sont morts après avoir été transportés à l’hôpital », a-t-elle ajouté.

Depuis 2014, de tels drames causés par les mines antipersonnel posées par Boko Haram pour rendre impraticables les routes dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun sont monnaie courante.

Un nombre important de victimes ont été enregistré au sein des forces de défense et de sécurité camerounaises.


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Stratégies: BMCE Capital pour conseiller le gouvernement sur le projet de fer de Mbalam

Le responsable de la filière camerounaise a signé un accord avec le ministère des mines, relativement au projet de Mbalam

Serges Yanic Nana, responsable de la filiale camerounaise du groupe marocain BMCE Capital, et le ministre camerounais des mines, ont signé jeudi 30 août à Yaoundé, un accord en vue de conduire le conseil de la partie camerounaise dans les négociations avec les australiens sur le projet d’exploitation du fer de Mbalam. Le Contrat fait aussi de BMCE Capital, le chef de file des conseillers (Lead Advisor) du gouvernement aux côtés du sud-africain SRK pour la chaîne de valeur minière et du cabinet américain Patton Boggs, pour les aspects juridiques. « Mbalam sera le lieu d’un projet de près de 7 milliards de dollars, c’est un très gros projet pour l’Afrique et certainement le plus gros projet que le Cameroun aura jamais connu jusqu’ici, il est donc optimal et pertinent, que le gouvernement camerounais ait jugé nécessaire de s’entourer d’une bonne qualité d’experts pour défendre ses intérêt sur ce dossier », a expliqué en substance monsieur Yanic Nana aux médias après la signature. Pour BMCE Capital c’est un positionnement majeur, il empoche une rémunération importante, un peu plus d’un milliard de FCFA selon des sources proches du gouvernement, mais surtout se positionne dans un domaine en pleine expansion au c ur d’une Afrique riche de matières premières ayant la côte au niveau mondial. Chez BMCE, on se dit prêts à relever le défi. « Nous avons une bonne expérience dans tout ce qui est partenariat public privé. Il y existe un certain nombre de standards dont nous avons de la maîtrise. Nous avons aussi une bonne expertise dans le conseil des Etats et nous mettrons tous ces atouts ensemble au profit du gouvernement camerounais », font-ils savoir savoir.

Avec ce contrat, BMCE Capital conclue finalement un processus qui a mis plusieurs mois à se construire. Les responsables de l’entreprise ont une explication de ce qui aura été leur avantage. « Je pense pour ma part que le gouvernement avait besoin dans ce dossier d’une expertise locale qui ait une réputation internationale et nous étions là, nous les avons accompagné jusqu’ici », explique Heubo Willy, un des ingénieurs financiers chez BMCE. Même si BMCE est une entreprise marocaine, sa filiale camerounaise est entièrement dirigée et conduite par des camerounais. Le groupe a déjà conseillé le gouvernement sur de nombreux montages financiers relatifs à des projets comme le programme thermique d’urgence (PTU). Il aura aussi été un des premiers à proposer des formules efficientes de prêts syndiqués au profit du gouvernement ou d’une de ses entreprises. « Nous avons au sein du groupe, suffisamment de qualifications pour répondre aux besoins du projet », explique ses responsables. Ce n’est pas la première fois que l’ingénierie financière d’un projet minier est confiée à l’expertise locale. Dans le cadre d’une révision des accords du projet d’exploitation du cobalt à Nkamouna avec Geovic, le gouvernement via la Société Nationale des Investissement (SNI), a eu recours aux services du cabinet Prescriptor, du très connu Babissakana. Un choix qui avait permis de consolider la position camerounaise. Le projet reste cependant stoppé, les partenaires américains et leurs financements étant aujourd’hui portés disparus. Un gros défi pour BMCE Capital, sera aussi de conduire les travaux d’un géant de la consultation juridique comme Patton Boggs. Le groupe fait du lobbying pour le Cameroun depuis des années, mais aussi pour le gouvernement chinois, dans son expansion commerciale aux États-Unis. Or le partenaire Sundance Ressources engagé sur le projet de Mbalam, est en passe de se faire intégrer par le géant chinois de l’aciérie Hanlong. L’assistance de BMCE Capital devrait prendre fin avec la signature de la convention minière sur Mbalam, une finalité que toutes les parties espèrent voir aboutir d’ici fin 2012.

Serges Yanic Nana ADG BMCE Capital Cameroun