Plat traditionnel ancestral de la région du Littoral, issu de traditions et de savoirs lointains a conquis le monde.
Met séculaire du peuple Sawa, le ndolè est très vite devenu un plat national et a depuis traversé les frontières du Cameroun. Le ndolè vient d’être classé 47ème meilleure cuisine au monde. Le plat traditionnel camerounais est parmi les 50 meilleurs plats de la planète. Taste Atlas a dévoilé le Top 95 des meilleures cuisines au monde en 2022, dans lequel ne figurait aucun mets camerounais. Et cette année le ndolè est le seul plat d’Afrique francophone figurant dans le dit classement.
Le ndolè est élaboré avec les feuilles vertes bouillies à l’eau deux à trois fois avec du sel gemme pour leur faire perdre leur amertume. Dans une préparation cuite à base de pâte d’arachides fraîches et d’épices écrasées, on ajoute de la viande cuite en morceaux, du poisson fumé ou des crevettes fraîches ou fumées.
Ce célèbre plat camerounais a un goût étonnant. Il n’a pas d’équivalent. Préparé avec art, il cesse d’être cette plante endémique aux vertus médicinales mais quasi toxique, la vernonia, que les sawa s’en vantent d’avoir dompté. S’il est connu au Bénin (Amanvivè) et au Togo (Aloma), seul le Cameroun lui associe viande, crustacés et arachide, et exhale la magie d’un plat où s’entremêlent saveurs sucrées, salées et amères.
L’emblématique plat camerounais se passe de mots. Il envoûte les esprits, analyse le restaurateur Gaston-Paul Effa. Il le considère comme un mets miracle, peu coûteux et aux déclinaisons multiples – simple (ndolè viande), mixte (viande et poisson fumé), royal (viande, poisson fumé et crevette) – renseignant sur la catégorie sociale de la famille. Il s’accompagne aisément avec le plantain (frite ou bouillie), du manioc ou du riz.
La chanteuse Tina Turner, « la reine du rock’n roll », est morte « paisiblement » mercredi à 83 ans des suites d’une longue maladie dans sa maison près de Zurich, a annoncé son agent.
Celle qui affirmait n’avoir pas peur de vieillir, disait en avril au Guardian qu’elle espérait qu’on se souvienne d’elle comme de la « reine du rock’n roll ». Un pari largement gagné, tant ce surnom revient dans les nombreux hommages.
Magic Johnson, l’un des meilleurs basketteurs de l’histoire, s’est par exemple ému de la perte de la « légendaire reine du rock ». Mick Jagger, chanteur des Rolling Stones, a partagé sa tristesse après le décès de sa « merveilleuse amie ». Une artiste « tellement talentueuse », mais aussi « chaleureuse, drôle et généreuse », a-t-il dit. Le guitariste du groupe, Ronnie Wood, a également déploré la perte de la « reine du rock et de la soul », une « amie chère de notre famille ».
« Les termes « légendaire », « icône », « diva », et « superstar » sont souvent utilisés à tort et à travers, pourtant Tina Turner les incarne tous et tant d’autres », a rendu hommage Mariah Carey, soulignant en outre son talent sur scène et son rôle de « pionnière ». Une autre superstar de la chanson, Gloria Gaynor, a rappelé que Tina Turner avait « ouvert la voie à tant de femmes dans le rock, qu’elles soient noires ou blanches ».
La chanteuse béninoise Angélique Kidjo rappelle, sur RFI, aussi le côté humble de la superstar américaine. « J’ai fait une chanson avec elle [« Easy as Life », Ndlr] ou j’ai fait les chœurs et elle en parle dans une interview. Ça me touche énormément. C’est dingue quoi, cette humilité qu’elle a. C’est une claque qu’on doit tous prendre en se disant pour être grand, il faut être petit en même temps. » Le chanteur malien Salif Keita témoigne simplement son admiration par tweet avec quelques photos.
Hommage des présidents suisses et américains
L’émotion est partagée jusqu’aux sommets de l’État tant aux États-Unis qu’en Suisse. Le président Joe Biden a salué dans un communiqué « la seule femme à gagner dans les catégories pop, rock, et RnB » aux Grammy Awards, « signe de sa polyvalence, de sa créativité, et de sa vaste popularité » auprès de différents publics. Pour le président de la Confédération suisse Alain Berset, « avec la mort de Tina Turner, le monde a perdu une icône ». « Mes pensées vont aux proches de cette femme impressionnante qui avait trouvé en Suisse une deuxième patrie », a-t-il ajouté dans un tweet.
Le joueur des Sixers Philadelphie est devenu à 29 ans le deuxième Africain de l’histoire à être élu meilleur joueur (MVP) de la saison régulière en NBA.
Le Camerounais Joël Embiid est seul au monde. Il domine outrageusement la planète basket. Il est devenu 29 ans après une de ses idoles, le Nigérian Hakeem Olajuwon, le deuxième Africain de l’Histoire désigné MVP (« Most valuable player ») de la saison régulière, symbolisant la domination des basketteurs étrangers en NBA et de l’ère des géants ultra-polyvalents.
« Je ne sais pas par où commencer, le chemin a été long, je suis passé par tant de choses, il y a eu beaucoup de travail d’accompli. Et je ne parle pas que de basket. Ca fait du bien d’être là où je suis », a réagi le pivot dans l’émission « NBA sur TNT ».
La troisième fois aura été la bonne pour le pivot des Sixers, finaliste dans cette course au trophée, nouvellement baptisé Michael Jordan, en 2021 et 2022, à chaque fois devancé par Nikola Jokic.
Deuxième, le Serbe des Denver Nuggets n’intègrera finalement pas le club fermé des joueurs élus MVP trois années d’affilée, composé de Bill Russell, Wilt Chamberlain et Larry Bird. La troisième place est revenue au Grec Giannis Antetokounmpo, double lauréat en 2019 et 2020.
33 points de moyenne cette saison
Cet accomplissement vient récompenser la progression constante d’Embiid, qui a fini meilleur marqueur du championnat lors des deux dernières saisons. En 2022/2023, il a tourné à 33,1 points à 54,8% de réussite, 10,2 rebonds, 4,2 passes et 1,7 contre de moyenne, améliorant ses statistiques dans presque chaque secteur par rapport à l’exercice précédent.
Au-delà des chiffres, il est récompensé pour son impact considérable sur les Sixers, qui ont fini troisièmes de la saison régulière. Or le pivot (2,13 m et 127 kg) ronge son frein actuellement, car une entorse au genou droit l’empêche d’aider son équipe en play-offs, même si un retour sur les parquets pourrait intervenir cette semaine en demi-finale de conférence Est contre Boston (1-0).
Des débuts à 16 ans
Son entrée au palmarès de cette prestigieuse distinction consacre pour la cinquième année consécutive un joueur non-américain et prolonge l’hégémonie des intérieurs polyvalents, précédemment incarnée par Jokic et Antetokounmpo.
Le Camerounais de 29 ans, ultra-dominant en attaque et force dissuasive en défense, est souvent comparé à Hakeem Olajuwon, un des meilleurs pivots de l’histoire. Et pour cause : l’ancienne star des Houston Rockets, qui brillait par sa technique, ses mouvements, son agilité, sa dureté, sacré champion en 1994 et 1995, a été son modèle dans son apprentissage du basket, au gré d’un parcours atypique.
Alors qu’une carrière de volleyeur lui tendait les bras, il a débuté le basket tardivement, à l’âge de 16 ans. Et quelques mois plus tard, en 2010, il quittait Yaoundé pour la Floride où il intégra un lycée, sans professionnel que deux années plus tard, la faute à une blessure au pied droit. Pas de quoi abattre « Jojo » qui a depuis imposé sa carcasse (2,13 m et 127 kg) et son immense talent, pour mieux replacer l’Afrique sur la carte de la NBA, même si ce continent fournit de plus en plus de talents.
« Je voudrais que les gens sachent à travers mon parcours que tout est possible dans la vie, qu’il faut beaucoup de travail, un peu de chance, mais que tout est possible, quoiqu’on on veuille faire à partir du moment où on croit en ce qu’on fait », a-t-il dit.
L’an passé Embiid a été naturalisé Français puis Américain. De quoi susciter les convoitises de ces deux sélections à un an des Jeux olympiques de Paris. Il a promis de prendre une décision sur cette nationalité sportive à venir, que le Cameroun attend aussi fébrilement.
Après la Coupe du monde 2022, l’Observatoire du football CIES a dévoilé son classement des 10 joueurs les plus chers du monde.
Ce classement se base sur un modèle statistique, qui prend en compte plusieurs critères comme l’âge ou encore la durée du contrat en cours. Et au sommet, on retrouve le milieu de terrain du Borussia Dortmund Jude Bellingham (19 ans, 15 matchs et 3 buts en Bundesliga cette saison), valorisé à 208,2 millions d’euros !
Sur le podium, l’international anglais devance son compatriote, l’ailier de Manchester City Phil Foden (200,5 M€), et l’attaquant du Paris Saint-Germain Kylian Mbappé (190,7 M€). Dans le Top 10, on note ensuite dans l’ordre : Vinicius Junior (190,5 M€), Erling Håland (174,9 M€), Pedri (170,2 M€), Gavi (147,6 M€), Jamal Musiala (145,1 M€), Josko Gvardiol (125,8 M€) et Federico Valverde (123,5 M€).
Le Top 10 des joueurs les plus chers selon le CIES :
Le plus grand joueur de l’histoire du foot s’est éteint à l’âge de 82 ans. Il a marqué à jamais l’histoire du sport le plus populaire de la planète.
Il est, déjà, le seul à avoir gagné trois Coupes du monde (1958, 1962 et 1970). Il a également participé aux premières heures de gloire du football brésilien, celles qui contribuent aujourd’hui encore à la légende sportive de ce pays. Ce n’est donc pas un hasard s’il a aussi été désigné comme athlète du siècle en 1999 par le Comité international olympique. Il gagna son premier Mondial alors qu’il n’avait que 17 ans et endossa la panoplie de jeune prodige grâce notamment à un but somptueux marqué contre l’équipe de France en demi-finale (5-2).
Mais la Coupe du monde de 1970 demeure à jamais son plus glorieux moment. Cette année-là, à 29 ans, il fut en pleine possession de ses moyens et mit son costume de chef d’orchestre pour guider l’une des plus belles équipes que le football nous ait offertes. Ce Mondial mexicain étant le premier à être diffusé en direct et en couleur, les prouesses de Pelé restent bien ancrées dans l’imaginaire collectif. Il doit aussi son titre de meilleur joueur de l’histoire à cette exposition médiatique inédite et relègue au second plan les gloires antérieures du foot international comme Alfredo Di Stéfano.
Actions de légende
Ses actions ratées ont contribué à nourrir sa légende, mais aussi à enjoliver de manière considérable les carrières de ses adversaires. Pour le quart de finale 1970, il offre l’occasion au gardien anglais Gordon Banks de réaliser l’arrêt du siècle via un tir de la tête a priori imparable qui percute le sol avant de filer au ras du montant, mais le portier sort un plongeon impensable pour dévier la balle au dernier moment.
Lors de cette même compétition, en demi-finale, Pelé réussit un grand pont sur le gardien uruguayen, sans toucher le ballon au moment du duel, ce qui trompe complètement ce dernier. Sauf que le tir du génie brésilien frôle le montant droit alors que le but était grand ouvert. Au lieu de relativiser le talent de Pelé, ces deux loupés ont renforcé son aura et démontré son génie.
L’épopée du Santos FC
Le maillot auriverde (97 buts en 91 sélections) ne sera pas la seule étoffe à contribuer à la légende de Pelé. Sous les couleurs du Santos FC, il conduit cette équipe au panthéon mondial du ballon rond. Un an avant l’arrivée du prodige en 1956, le club ne compte que deux titres de champion régional de São Paulo. Sous son règne, le club gagne cinq fois le championnat national entre 1961 et 1965, deux Copas Libertadores (la version sud-américaine de la Coupe des champions) et deux Coupes intercontinentales en 1962 et 1963. Après le départ du numéro dix brésilien, le Santos FC est classé 5e plus grande équipe du XXe siècle par la Fifa.
Si Pelé est considéré comme le plus grand de tous, il le doit aussi à sa propension à ne pas avoir raté ses rendez-vous cruciaux, contrairement à Johan Cruijff (finaliste du Mondial en 1974) et à ne pas s’être fait trop étourdir par la célébrité, tel Diego Maradona (suspendu pour usage de cocaïne). Il est le symbole de la rationalité sportive. Son talent se met au service du spectacle, mais c’est aussi sa meilleure arme pour vaincre. Il n’est pas un puriste du jeu comme son homologue néerlandais fier d’avoir perdu face à la RFA parce que son équipe des Pays-Bas avait tout de même marqué les esprits. Il est un gagneur qui raisonne avec des objectifs chiffrés, comme dépasser les 1 000 buts inscrits (1 281 au total en 1 363 matchs sur 21 ans de carrière).
La vengeance du père
Pelé n’incarne donc en rien la face dionysiaque et carnavalesque du Brésil, celle de l’alcool et des excès, mais le versant apollinien lié au culte et au soin du corps. Né en juin 1940, fils d’un footballeur amateur, il grandit à Três Corações, dans l’État du Minas Gerais, au nord de Rio de Janeiro. Victime d’une grave blessure, son père avait échoué à l’orée d’une grande carrière. Conséquence, le jeune Edson Arantes do Nascimento n’envisage pas le football comme un loisir, mais comme une profession. Il adopte cette vision non hédoniste du ballon rond dès l’âge de 15 ans lorsqu’il débarque au Santos FC et qu’il est logé dans la Concentraçāo, l’hôtel qui sert d’appui pour les mises au vert des joueurs pros.
Il mène là-bas une vie monacale et se montre extrêmement soucieux de son corps. D’ailleurs, Pelé n’est pas un colosse au physique de Hulk. Lorsqu’il était joueur, il mesurait 1,72 m pour 75 kilos et chaussait du 39. Mais son anatomie était harmonieuse et bien proportionnée, suffisante pour lui permettre de devenir un joueur de niveau planétaire et de nous régaler par des buts ou des actions d’anthologie.
La revanche sur la vie et la réussite par le prisme de l’échec du père, tous les ingrédients de la success-story sont réunis. Il n’est pas un héros racinien comme Garrincha, vaincu par ses démons. Il est un personnage de Hollywood qui va jusqu’au bout de son happy end. Pelé véhicule comme message aux yeux des élites que le travail et l’abnégation paient. Il est alors un exemple idéal pour ne pas désespérer les classes populaires qui ont raté le train de la prospérité économique.
Il est une hagiographie du « petit Noir » qui surpasse les préjugés racistes et les barrières sociales, sans la verve revendicative de Muhammad Ali, ce qui rassure les annonceurs. Il est la preuve ultime de l’universalité du sport, une version édulcorée de la négritude, de son tropicalisme, de son tiers-mondisme. Il n’oppose pas les Noirs à l’establishment et ne s’inscrit pas dans une logique communautariste.
Premier ministre des Sports noir
Non, le leitmotiv de Pelé est de jouer sur le terrain de la White Class, au sein d’une société brésilienne où l’élite a la peau blanche. Il est l’un des premiers Noirs, en 1974, à signer un contrat de publicité avec Pepsi-Cola. Il devient ministre des Sports de 1995 à 1998 : jamais une personne de couleur n’avait exercé une telle haute responsabilité jusque-là. Il n’est plus un Afro-Brésilien originaire des favelas, il est désormais un notable, invité aux soirées mondaines. La fée football l’a fait changer de couleur.
Sa notoriété lui a même permis de partager la vedette sur grand écran avec Sylvester Stallone dans le film À nous la victoire (1981) et de s’offrir un bain de foule avec le public américain du club de Cosmos de New York, le dernier club de sa carrière. Un challenge plus mercantile que sportif pour ce footballeur, certes, extraordinaire, mais qui avait ses heures de gloire derrière lui.
Exemple de reconversion
À sa manière, Pelé a dépassé le cadre du football pour transgresser les codes sociaux et raciaux du Brésil. Mais il n’est pas devenu pour autant un serviteur docile du pouvoir. En tant que ministre, il s’est opposé aux diktats du football brésilien incarnés par les élites blanches et menés par l’ancien président de la Fifa João Havelange à propos d’une réforme sur la transparence financière des clubs et la lutte contre la corruption.
Son après-carrière constitue d’ailleurs aussi une révolution. Il est le premier sportif retraité à obtenir un rôle important auprès de l’ONU et de la Fifa pour mener des actions humanitaires. Messages de prévention contre la drogue, commission du fair-play, Téléthon de l’Unesco pour les enfants en difficulté et même une participation au processus de paix israélo-palestinien, il aura été un exemple de reconversion pour les gloires futures comme le Brésilien Ronaldo ou Zinedine Zidane en utilisant sa notoriété pour des causes nobles. Une légende du football d’autrefois et une inspiration pour les joueurs du XXIe siècle, la trace qu’il laisse est immense.
Tous ceux qui ne voient ou n’acceptent pas que ce monde dit civilisé a été et évolue encore dans une constante barbarie et violation des droits des peuples et des citoyens sont dans l’erreur quand ils ne sont pas tout de mauvaise foi.
Les violences et atrocités perpétrées par des éléments endogènes et exogènes ont fleuri contre les peuples africains, irakiens, yéménites, syriens, libyens, palestiniens, etc. sous les yeux calmes des hypocrites de la Communauté Internationale et de l’ONU.
Juste récemment, une petite justice à côté des injustices et crimes effarants qui durent depuis plus d’un demi-siècle a été rendue aux Palestiniens à l’ONU, et tout ce passe comme si, non content de cet acte, le principal bourreau de ce peuple a découvert «l’injustice » et veut faire exploser le monde.
Il s’agit de ce vote à l’ONU demandant à Israël d’arrêter d’occuper les terres où vivent les Palestiniennes. Ici, le plus grand crime des Etats-Unis à travers l’administration d’Obama a été de s’abstenir d’annuler le vote par un véto.
Obama découvre au pouvoir qu’il doit se laisser discipliner, obéir pour y rester ou désobéir pour partir d’une façon ou d’une autre. Il choisit la première voie. Au soir de son pouvoir il voit qu’il s’est trop renié et s’est couvert d’amples habits de trahison, et pose cet acte juste et honorable envers le peuple opprimé et déchiré de la Palestine. Ah il a trahi, il a trahi Israël, dit-on !
Qu’Obama qui dit à la Panthère de cesser de jeter les souffrances, la terreur, les pleurs, la désolation et la mort dans la Bergerie soit vu par le Carnassier et ses sous-fifres comme un grand injuste et criminel, renforce l’idée que les injustices et barbaries longtemps ont été érigées en règles en ce monde.
Dans le conflit opposant Israël à la Palestine, ceux qui ne voient pas que cette dernière veut bien la paix et la stabilité quand le premier fait de la perduration de ce conflit un fonds de commerce juteux et une raison d’expansion territoriale, tardent de piger l’autre caché de cette longue crise. Tous les Justes et Pacifistes du monde doivent saluer cet acte de l’administration Obama.
La pléthore des personnes physiques et morales qui uvrent pour la paix ici et là dénote l’extrême précarité du monde où nous vivons. Mais, ces efforts d’humanisation du monde sont très souvent entourés d’une duplicité et d’un narcissisme éc urants et révoltants, ce qui prépare le terrain à un nouveau type de guerre planétaire.
Cette nouvelle guerre qui s’avère dorénavant inéluctable vient de ce que le monde, bien que divisé en pays et continents, n’est en vérité de nos jours divisé qu’en deux blocs. Oui, ne nous trompons pas. Le monde est fragmenté en deux portions inégales, et c’est cette inégalité qui génèrera cette guerre.
La gourmandise bestiale a conquis certains humains et réduit leurs cerveaux et leurs c urs à ceux des lions, des panthères, des hyènes et des tigres. Le profit, le profit à tout prix est devenu une drogue indispensable à ces âmes basses. Celles-ci ne reculent plus devant rien, rien.
Sur la naïveté et la plongée dans la pauvreté et la misère des peuples du monde, ces âmes qui ne représentent rien dans la population mondiale gagnent du terrain, elles pillent et assujettissent leurs victimes. Sur les têtes de leurs victimes, elles marchent ; elles les émasculent, les spolient en les arrosant des mensonges, de fausses promesses, et en les divisant et les divertissant.
Des coins les plus reculés des pays des différents continents aux grandes agglomérations, ces bourreaux ont leurs corps de vampires bloqués contre leurs victimes leurs proies, qui vont et viennent exsangues, les unes tristes et débordées, et les autres contentes et complètement ignorantes de leur sort ou de ce qui leur arrive et arrivera.
Les sillons de la pauvreté, de la misère et des frustrations chez l’écrasante majorité des populations du monde se creusent profondément chaque jour, tandis qu’ici et là quelques personnes physiques et morales chaque seconde voient les billons de leurs richesses s’élever et défier les chaînes montagneuses de l’Himalaya.
C’est le monde en attente d’une guerre sans précèdent contre les injustices agglutinées et puantes dont une poignée d’individus le parent. Les guerres qui infestent le monde ont leur source dans l’avidité de ces bourreaux.
Les guerres du Congo, de la Libye, d’Irak, du Mali, de la Syrie, d’Ukraine, d’Afghanistan, de la Côte d’Ivoire, de la Somalie, du Soudan, et celles contre les terroristes téléguidés du Nigeria, du Cameroun et du Tchad, etc. sont livrées pour élever ces Himalaya de richesses au détriment des peuples. Dans les pays non en guerre armée, des discours lénifiants et patriotiques, les religions et violences étatiques soumettent les peuples à l’obéissance et au calme.
Quand ce ne sont pas des forces externes qui plument les populations des pays, ce sont leurs propres compatriotes. S’il se déclenchait une troisième guerre mondiale, ce serait parce que les Vampires en voulant enfoncer les peuples plus dans les abîmes de l’indigence se heurtent aux obstacles. Mais ce type de guerre n’est pas celle inévitable dont nous parlons ici.
Comme les bourreaux des peuples ne veulent pas renoncer à leur régime de sauvages, les populations du monde n’auront à un moment donné qu’une alternative : Se coaliser pour lutter sans merci contre leurs bourreaux et reconquérir et posséder ces Himalaya de richesses confisquées.
Les signes d’approche de cette guerre des pauvres du monde contre leurs bourreaux se traduiront par des autorisations par des Etats un peu partout à certaines personnes de détention et port d’armes et matériels ultrasophistiqués (armes de guerre, chars, avions de combats) des constructions singulières et changements dans les lois en faveur de ces bandits des peuples.
C’est une guerre où Noirs, Blancs, Jaunes, Rouges, Américains, Asiatiques, africains, Européens, Australiens, musulmans, chrétiens, animistes, bouddhistes, Kimbanguistes, travailleurs et chômeurs, etc. se mettront ensemble pour défendre leur dignité et l’humanité.
Le monde, bien que réparti en continents et pays, est aujourd’hui divisé en deux : d’un côté une immense majorité des gens pauvres, et de l’autre une petite poignée de riches arrogants.
C’est notre monde d’aujourd’hui et de demain, lu sereinement et sans passion. Les fondations de l’équilibre du monde sont à ce jour fortement ébranlées, et il appartient à ceux qui en souffrent d’y remédier.
La silicon valley et ses start-up nous livrent chaque année de nouvelles révolutions dont le but est de reculer la mort et de donner une place prépondérante à l’intelligence artificielle. Pour décrypter tout cela, il serait bon de se pencher sur les évolutions technologiques des vingt dernières années. Nous nous rendons compte que nous entrons dans un monde où la machine prend, petit à petit, la place de l’homme.
Est-ce pour autant qu’il faut avoir peur de la machine ? Ces évolutions sont inéluctables. Notre société doit donc trouver une adéquation entre l’intelligence artificielle et l’homme. La révolution 2.0 est en marche. Le monde agricole peut en témoigner avec des solutions numériques innovantes.
Dans cette course à l’excellence, il y a des signes qui ne trompent pas. Notre intelligence a du mal à maitriser ou à s’adapter aux transformations et aux réalisations autour de nous. Le cerveau humain n’a pas la capacité de suivre en temps réel toutes ces évolutions. Il est très éclectique. Cette faiblesse limite alors son champ de vision et ses applications pratiques. Elle réduit au superflu tout ce qui n’intervient pas dans ses besoins immédiats.
Notre cerveau fait des choix limités qu’il peut satisfaire dans un espace de temps. Cela lui permet de programmer ses besoins, ses loisirs, ses congés, ses désirs et même ses rêves. Faut-il en déduire que la machine est plus intelligente que l’homme ? Certainement pas. A ce jour, l’homme peut se vanter d’avoir inventé la machine. Cette dernière n’exécute donc que ses applications.
Les machines du futur pourront-elle penser ? Les recherches actuelles nous amènent à croire que l’intelligence artificielle est évolutive. Une question se pose alors à notre entendement : quelles seraient ses limites ? La réponse à cette question n’est pas subjective. Elle nous amène à observer les évolutions du monde et les progrès de notre civilisation.
Nous pouvons donc conclure que l’homme est intelligent, que sa mémoire s’adapte à toutes les situations et que les champs de recherches sont illimités pour notre cerveau. Les recherches en cours de la Silicon Valley sont pleines d’espoir, mais aussi de déshumanisation. L’intelligence artificielle va intervenir de plus en plus à la place de l’homme. Que deviendra l’être humain ? Toutes ces questions ouvrent un boulevard aux dérives libérales que nous appréhendons mais dont nous ne parlons pas assez. Pour se donner bonne conscience, la Silicon Valley se veut aujourd’hui le chantre du revenu de base anti-pauvreté. N’est-ce pas l’hôpital qui se fout de la charité ?
Le monde de demain se prépare dès aujourd’hui
Maintenant que nous savons que l’intelligence artificielle prendra progressivement la place de l’homme dans la société moderne au cours des vingt prochaines années, des questions nous interpellent. L’homme est-il condamné à devenir un spectateur du monde en évolution ? Imaginez-vous un monde avec des robots assurant pleinement nos tâches quotidiennes ? Quelles seraient alors nos occupations ?
C’est bien le schéma du futur. Nous devons penser dès aujourd’hui à nos nouvelles occupations pour satisfaire nos besoins élémentaires. En effet, la procréation peut être assumée par l’intelligence artificielle. Elle aura même le privilège de reproduire des humains choisis d’avance avec des caractéristiques qui échappent à notre mode classique de reproduction.
Nos ingénieurs de la Silicon Valley ont une réponse à tout. Nous allons évoluer dans un monde qui aplanira de plus en plus les inégalités sociales ou de races. L’homme, objet de la science, prendra la forme la mieux adaptée au monde de demain. Cette évolution programmée et imposée nous conduira vers une société uniforme. Les pays pauvres où les natalités explosent devront s’adapter aux nouvelles règles de procréations contrôlées et planifiées.
Des questions peuvent alors se poser. Quelle sera la proportion de noirs, de blancs ou de jaunes ?
En attendant, le programme de la place de l’intelligence artificielle est en marche. Il se traduit par une politique de mondialisation des marchandises. Ce programme va imposer un revenu universel, la fin des frontières, l’affaiblissement des pouvoirs politiques, l’ubérisation du travail, etc.
Les Sarts up et les multinationales sauront tirer leurs épingles du jeu. En effet, les politiques d’optimisations fiscales gonfleront les revenus des grandes entreprises dont les sièges sont localisés dans les paradis fiscaux. Qui paiera alors l’impôt des sociétés ? Les robots seront-ils imposés ?
Si demain devient un monde uniforme, seul 5% des riches vont le diriger. Nous y verrons messieurs Facebook, Apple, Amazone, Alibaba, Microsoft, Uber, Tesla, Paypal, MC Do, Google, etc. Adieu la patrie, l’uniforme, le drapeau, la variété des langues, les races. Bien malin qui nous dira la couleur du nouvel homme bionique.
Dans son rapport du mois de décembre, le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés révèle que l’année 2015 devrait se solder par un nouveau nombre, supérieur à celui de 2014
Dans son rapport du mois de décembre, le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés révèle que l’année 2015 devrait se solder par un nouveau nombre record de déplacés et de réfugiés dans le monde, supérieur à celui de 2014, qui était de 59,5 millions.
Selon les experts, ces chiffres montrent, qu’étant donné que le nombre de réfugiés, de demandeurs d’asile et de personnes déplacées a continué à croître en 2015, il est probable que les nouvelles statistiques dépassent le seuil des 60 millions. Au cours du 1er semestre 2015, au moins 5 millions de personnes supplémentaires considérées comme déplacées ont été comptabilisées, 4,2 millions ont été déplacées à l’intérieur de leur pays et 839.000 ont franchi la frontière.
Toujours au 1er semestre, l’Europe a été confrontée à une arrivée sans précédent de migrants via la mer Méditerranée, dont une grande majorité venait de Syrie et d’autres pays affectés par des guerres. Comme de nombreux migrants sont arrivés après juin 2015, ils ne sont pas pris en considération dans ce rapport du HCR.
Le nombre de réfugiés dans le monde a progressé de 45% depuis 2011.
Les pays d’Afrique sub-saharienne accueillent le plus de réfugiés (4,1 millions), suivis par l’Asie et le Pacifique (3,8 millions), l’Europe (3,5 millions), le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (3 millions).753.000 réfugiés vivent sur le continent américain. En Afrique centrale, le Cameroun, considéré comme « terre d’hospitalité et pays de paix » en est une illustration avec l’accueil ces derniers temps, des milliers de Nigérians. En cause, les attaques de la secte terroriste Boko Haram.
Les amateurs du football mondial se sont régalés des exploits de leur jeunesse durant trois semaines au Chili. Les équipes de 24 pays issues de six fédérations ont participé à la Coupe du Monde des moins de 17 ans (U-17). Pour la deuxième fois, nous avons assisté à une finale entièrement africaine qui a opposé le Nigeria au Mali. Le Nigeria a décroché le soulier d’Or Adidas pour la troisième fois et devient le pays le plus titré au monde pour cette compétition qui unit une jeunesse hétéroclite, ambitieuse et sans préjugé.
La plus grande surprise, au cours de ce tournoi, a été l’élimination en quart de finale du Brésil qui s’est fait étriller sur un score sans appel de trois buts à zéro par les vaillants nigérians. La nation du football carioca est tombée si bas que les commentateurs qui soutenaient ces « artistes » ont perdu leur voix.
Les allemands, les mexicains, les chiliens à domicile, les belges devenus depuis peu numéro un dans le classement de la FIFA ont tous fait piètre figure. La domination des « petits africains », considérés dès le départ comme des « faire valoir », a fait vibrer tout un continent habitué à des frasques et à l’indiscipline. Dans le milieu du football, le monde a changé même si les esprits rétrogrades continuent à véhiculer des thèses développées par le siècle des lumières.
Le Nigeria était en fête pour célébrer ses héros. L’Afrique, pour une fois, s’est reconnue à travers cette jeunesse insouciante, pédante par moment, mais sûre d’elle et de sa force. Elle a réussi là où ses aînés peinent à réaliser parce qu’elle est débarrassée de ses complexes coloniaux.
Les enseignements de la victoire
La jeunesse africaine fait de moins en moins de complexe face à l’occident et au reste du monde. Elle suit avec intérêt et bonheur les informations universelles grâce à Internet et aux chaînes de télévisions étrangères. Son horizon n’est plus bouché par le mensonge quotidien des ondes locales. Elle devient active et veut façonner librement son avenir en préservant ses acquis.
Le Nigeria et le Mali ne sont pas les meilleures équipes en Afrique. Mais ces deux pays ont quelque chose de commun : ils sont dirigés par des présidents démocratiquement élus au suffrage universel avec des opposants bien actifs, libres et qui font entendre leurs voix.
Ces jeunes travaillent sereinement et en toute liberté. Ils ne sont pas soumis aux choix arbitraires de clanisme, de tribalisme ou d’obédience quelconque. Ils ont pour éducateurs des hommes du sérail qui ont joué au football dans le même univers qu’eux. Dans un langage qui leur est familier, ils communiquent sans égard ni appréhension.
La formation des jeunes, dans un sport populaire, offre des changes égales à chaque enfant. La corruption, dans cet univers de mineurs est absente et ne présente aucun intérêt pour les « sorciers blancs ». La jeunes a toute la latitude de s’exprimer, de progresser, de se fixer des objectifs, loin du cadre nauséabond des influences politiques.
La victoire des Eaglets du Nigeria contre les Aiglons du Mali sur un score de deux buts à zéro a été fêtée sans retenue. Elle doit servir d’exemple à nos gouvernements qui s’entêtent à placer aux premières loges des incapables soumis qui s’accrochent à des privilèges qu’ils ne méritent pas.
Cette jeunesse qui vient de nous faire pleurer de bonheur doit aussi servir d’exemple aux dirigeants africains. En effet, le renouvellement des cadres et des joueurs se fait de manière naturelle. Les jeunes s’épanouissent vite et se dirigent vers les seniors. Avec du sang neuf, les équipes sont plus compétitives. Mais en franchissant le palier des seniors, il faut redouter que cette jeunesse ne soit gangrenée par le spectre de la corruption et le népotisme à grande échelle tissées par la classe dirigeante dominante.
Les chefs d’état africains devraient s’inspirer du « turn over » qui s’applique en sport afin de garantir la pérennité des fédérations et de leur équilibre. Or, nos chefs d’état, vieux et séniles, s’accrochent au pouvoir et entraînent les pays vers le bas. Le changement de génération doit s’appliquer en politique comme dans le football. Laisser la place aux jeunes est un acte républicain qui doit servir de modèle.
Depuis plusieurs décennies, le monde suit impassiblement l’évolution de la politique économique mondiale. Ce suivi attentif s’opère à travers les indicateurs économiques et les bourses de valeur qui sont souvent stables voire en progression.
Cependant, cette stabilité dissimule des spéculations sauvages et folles. Ces indicateurs sont en réalité conçus pour dissimuler les dérives du marché économique et donc pour cacher la véritable cause de l’instabilité économique dont les causes principales sont l’émission désordonnée des billets de banque et des politiques budgétaires désastreuses.
La Réserve fédérale américaine et la Banque du Japon sont depuis des décennies, pionnières dans la pratique qui consiste à émettre de nouveaux billets de banque pour stabiliser l’économie. Or, cet argent supplémentaire peut être utilisé pour lutter contre l’inflation et d’autres écueils économiques. Cette pratique douteuse est également celle de la Banque Centrale Européenne suivie de près par la Banque de Chine. Cette manipulation de l’argent par les Banques Centrales est en réalité une supercherie dont les conséquences sont reportées sur le futur. Le plus grave est que ce processus de manipulation implique les fonds de retraite de la Sécurité sociale, les fonds de pension et autres fonds de capital. C’est ces fonds qui servent de garantie et permettent à ces gouvernements d’emprunter de l’argent. Comment des Etats insolvables peuvent-ils emprunter et garantir qui plus est leurs prêts? Pourtant ces supercheries ne cessent de s’accumuler et ont même tendance à s’exporter d’ailleurs.
En raison de ces pratiques de prêt, la plupart des Banques Centrales du monde sont devenues très puissantes et ont désormais le pouvoir de superviser les activités des gouvernements des pays emprunteurs. Or, il est impérieux pour un Etat d’être indépendant des banques centrales. A défaut, son indépendance devient la propriété d’un groupe privé, avec des objectifs différents, des intérêts et des agendas qui ne sont nullement compatibles avec ceux d’un pays. Cette situation a très souvent un impact négatif sur la politique économique des Etats. Elle a également des conséquences macroéconomiques et porte gravement atteinte à l’intérêt général. Et pourtant, ce schéma n’a de cesse de se répéter.
Par exemple, en ce qui concerne la crise économique de 2007-2008 qui a officieusement commencé entre 2003 et 2004, bien que tous les indicateurs de performance économique fussent dans le rouge, le Dow Jones, le DAX, le CAC 40 et de nombreux autres indices n’ont témoigné d’aucun signe susceptible d’alerter l’opinion publique sur le tsunami financier qui allait suivre et bouleverser la situation économique de plusieurs ménages. L’illusion de la prospérité a été maintenue jusqu’au bout.
Il n’est un secret pour personne que la crise financière de 2007-2008 était avant tout une crise bancaire. Et en dépit du fait que cette crise avait entrainé nombre de lourdes conséquences pour des milliers d’individus (perte d’emploi et/ou de pension, expropriation, etc.), les banques en cause n’ont subi aucun contre coup car elles sont justement trop grandes pour faire faillite! Loin d’être pénalisées par cette crise, ces mêmes banques et compagnies d’assurances ont reçu officiellement 1,5 mille milliards de dollars Américain. L’Europe et le Japon ont également contribué pour plusieurs milliers de milliards d’Euro au refinancement de ces banques. A quoi ou à qui donc servent ces banques trop grosses pour faire faillite?
Historiquement, les gouvernements ont toujours mis en place des programmes pour stimuler les banques en leur accordant des prêts à court terme et ce, pour créer des emplois. Ces programmes constituent en réalité une incongruité financière et politique. Car il est incompréhensible d’attendre des institutions qui sont au bord de la faillite, de relever une économie. Si les Banques Centrales étaient réellement indépendantes c’est-à-dire appartenaient aux Etats et non à des organismes privés, le résultat serait très différent. On aura droit à des politiques économiques et fiscales plus favorables au public. Les fonds de relance iraient directement et effectivement aux contribuables. Ce petit ajustement permettra de relancer l’économie des Etats-Unis, de l’Europe et du Japon.
Aujourd’hui, les dirigeants de Banque Centrale sont plus puissants que les chefs d’État car ces banquiers jouent un rôle très important tant dans la forme que sur le schéma de fond de l’économie mondiale. Les Banques Centrales sont comme toutes les institutions qui sont en affaires pour faire des profits, seulement les retombées et les conséquences sont nettement différentes. Depuis Décembre 2012, la Réserve Fédérale Américaine a affiché un capital de 54 milliards de dollars et 3,57 trillions de dollars d’actifs
Cela représente moins de 1,513 % de cash à l’actif ou le ratio de liquidité, et il devient pire chaque mois, la Banque Centrale Européenne de 3,68 %, la Banque du Japon 1,93%, la Banque d’Angleterre 0.8426 % et la Banque du Canada 0,531 %. En 2008, lorsque Lehman Brothers a déposé son bilan, ils avaient presque 691 milliards de dollars d’actifs et 22 milliards de dollars de capitaux propres, ce qui représente une moyenne de 3 % du capital au ratio de l’actif.
Chacune de ces Banques Centrales : la Banque Centrale Européenne, la Banque du Japon, la Banque d’Angleterre et la Banque du Canada sont en moyenne, en dessous du niveau de la banque Lehman Brothers quand elle a déposé son bilan pour cause de faillite. On peut raisonnablement en déduire que les jours des banques centrales sont comptés et que leur faillite est normalement imminente. La principale preuve à l’appui de cette assertion se fonde sur le fait que les gouvernements correspondants à ces différentes banques centrales précitées sont tellement fauchés qu’ils sont incapables de sortir du pétrin économique, et ont encore moins la force de soutenir quoi que ce soit, y compris ces banques centrales. Seule la Banque de Chine est au-dessus de ces ratios et continue de maintenir la croissance de son économie.
Nous pensons que la Banque de Chine a identifié la nécessité de stabiliser son économie en se débarrassant des pratiques toxiques. Un de ses premiers programmes de restructuration a été la refonte de son programme de crédit / prêt qu’elle a calqué sur les besoins de la population. La Banque de Chine a liquidé le dollar et l’euro de ses réserves en les vendant pour acheter de l’or, de l’argent, des terres agricoles et des ressources naturelles. Elle a ainsi plus de 1500 tonnes d’or et continue d’acheter de l’or avec l’USD et l’Euro. Cette pratique lui permet de minimiser le risque associé à ses monnaies qui pourraient nuire à l’expansion et au développement économique du pays et partant provoquer son insolvabilité.
Après cette petite mise au point et l’analyse de l’impact direct et indirect, de la politique économique des pays développés, nous allons aborder leurs effets sur l’économie des pays en développement. Qu’on se le dise cette politique est fortement nuisible à l’économie de ces pays. Certains experts des pays en développement croient naïvement que l’impact n’est pas aussi percutant sur leurs économies. C’est un leurre. Nous sommes d’avis que l’impact de cette politique est monumental et qu’elle affectera les générations futures pendant de nombreuses années s’il n’est pas contrôlé et géré maintenant.
La plupart des Banques Occidentales ont de sérieuses difficultés. Elles sont menacées de ruine même si elles s’acharnent à présenter des bilans financiers solides pour conjurer la catastrophe. Le problème réside dans le fait que de nombreux pays africains ont 90% ou plus de leurs fonds de réserves déposés dans les banques occidentales. Cet état des choses se justifient principalement par les relations paternalistes qu’ils entretiennent avec leurs anciens colonisateurs.
De l’autre côté, les banques occidentales sont restées fidèles à leur premier objectif qui consistait à instituer des politiques avantageuses, bénéfiques et profitables aux pays industrialisés. En même temps, les banques occidentales surévaluent les politiques économiques des pays en développement d’en limiter l’essor. En bref, l’Occident ne veut pas favoriser l’émergence d’une classe politique qui permettra aux pays en voie de développement d’être autosuffisants.
La crise de 2007 et 2008, médiatisée comme un cauchemar mondial, a, à ce qu’il parait été sans conséquence pour les pays africains qui n’auraient pas été touchés. En réalité, ce n’est pas le cas. Seulement, cette contre-vérité a permis au monde d’oublier les nations africaines déjà bien pauvres. L’Afrique a été dépeinte comme le maintien de plus de 200 milliards de dollars en dépôt pendant la crise de 2007, le plus touché du monde comme une catastrophe à la baisse. Seuls les initiés et les intellectuels économiques regardaient à travers le labyrinthe de brouillard énoncé par les médias pour réaliser les 200 milliards de dollars qui a été qualifié était en fait seulement 3 % de cash et 97 % de l’investissement en actifs toxiques, les mêmes ont causé le chaos dans la plupart des autres nations parce que les actifs ne peuvent pas être liquidés.
Les fausses publicités mensongères par les médias auront un effet à long terme sur les pays africains et les autres pays en développement parce que la publicité mensongère grossièrement omet d’indiquer et de noter le phénomène des fonds de réserves. Des pays comme les pays africains vivent au large de leurs fonds de réservés c’est comme le corps vit hors de lui-même lorsque nous n’avons pas de nourriture à manger. Bientôt le pays comme le corps deviendra faible et défiguré, pléthorique et dysfonctionnelle. Essentiellement, les pays en développement vont avoir de pénurie comme l’épuisement des réserves et de l’insolvabilité persiste. Quand l’insolvabilité se produit, surtout en raison de la mauvaise gestion et de l’intimidation par les Banques Occidentales et l’affluent politique, est ce que ces pays en développement seront-ils remboursés ? Il est hautement improbable que ces pays en développement ont mis en place des véhicules financiers, structures et assures de protéger leurs fonds de réserves.
Les pays en développement devront, dans un futur proche, faire face à des défis insurmontables. Au nombre de ces défis, figure en bonne place, l’appauvrissement de leurs fonds de réserve et la stagnation du crédit. La stagnation du crédit et/ou l’incapacité de recevoir des fonds provenant des institutions financières internationales auront finalement comme impact, l’augmentation de la dette de ces pays.
Certainement dans un futur proche, les fonds de réserve des pays en développement disparaîtront car ces fonds sont investis à plus de 90% dans des investissements toxiques. Il va sans dire que cette disparition aura des conséquences catastrophiques pour ces pays. Outre l’instabilité politique, qu’elle entrainera, la disparition de ces fonds de réserve accentuera à terme les dissensions entre les nations, elle causera des troubles, des dysfonctionnements et des disparités entre les classes car les nantis ne seront pas disposés à renflouer les démunis pour résoudre les problèmes créés par les politiques de la Finance mondiale.
L’effondrement du système bancaire et financier fournira à l’Occident (Le Club de Rome, le Club de Paris, le FMI, la Banque mondiale, les agences bilatérales, etc.) une occasion d’organiser des réunions pour « aider » les pays en développement à réduire soit de moitié leurs dettes, soit à les abandonner carrément ou encore à diviser en deux le montant principal desdites dettes. Mais, il s’agit ni plus ni moins d’une arnaque intellectuelle car il ne faut pas oublier que ce sont les banques occidentales qui ont fait perdre à ces pays leurs fonds de réserve. Les gouvernements occidentaux vont-ils à travers leurs banquiers rembourser les pays en développement pour les fonds déposés dans leur pays et perdus? Qui sera tenu responsable de ces pertes?
Cette situation est d’autant plus grotesque dans la mesure les banques occidentales n’oublieront pas de retenir contre ces pays, leurs dettes et ce, avec des taux d’intérêt exorbitant. C’est ainsi qu’entre les pays occidentaux et leurs banques, les pays en développement sont maintenus dans une situation d’esclavage moderne.
Cette situation s’est déjà produite au moins deux fois dans l’histoire : pendant la première et la deuxième guerre mondiale. Pendant ces deux guerres, bien que les pays africains ne soient nullement concernés par ce conflit purement occidental, cela n’a pas empêché les pays occidentaux d’imputer aux pays africains, le poids financier de ces deux guerres. Ceci s’est fait à travers la mobilisation et le transfert des ressources humaines, naturelles et vivrières des colonies vers les métropoles. Combien de vies a-t-on ainsi sacrifié dans les pays en développement afin que les occidentaux survivent?
Mais, il semble que les pays en développement devront une fois de plus assumer les conséquences de la mauvaise gestion et de la mauvaise politique de l’occident et se préparer à payer ou à financer la perte des Banques et des gouvernements occidentaux. Cette situation risque de retarder au moins d’une centaine d’année le Continent africain par rapport aux autres continents. Et là, ce n’est plus du développement, c’est du contre – développement.
L’alternative pour les pays en développement est de donner des instructions et ordres directs aux banques responsables de ces fonds de réserves pour l’achat d’or, d’argent et autres ressources naturelles. Ils doivent en outre demander que ces métaux précieux soient transférés et gardés en lieu sûr dans leurs propres pays. Par mesure de sécurité et afin de se prémunir contre la perte des fonds de réserve, les pays en développement doivent diversifier leurs domaines d’investissement et convertir certaines de leurs réserves dans d’autres monnaies par exemple le Dollar de Singapour, celui de Hong Kong, la monnaie de la Norvège, etc. La Banque de Chine a utilisé ses fonds de réserve en USD, YEN et EURO pour acheter de l’or et des pierres précieuses en prévision du prochain Tsunami économique.
Les gouvernements africains doivent être conscients et se préparer à réagir efficacement contre les problèmes causés par la gestion irrégulière des banques Occidentales. Les banques Occidentales n’admettront jamais ce qui se passe maintenant mais combien de temps ces banques pourront-elles s’accrocher avant d’annoncer leurs faillites ? Evidemment, une telle annonce ne manquera pas d’entrainer des troubles socio-économiques surtout dans les pays en développement. Il est donc temps que ces pays se réveillent et prennent leurs dispositions.
Les banques des pays en développement doivent adopter une approche modérée et conservatrice dans leurs pratiques bancaires. Depuis les indépendances, les banques des pays en développement arrivent rarement à répondre aux besoins spécifiques de leurs pays. Pour l’occident, les banques des pays en voie de développement ne sont que des banques de dépôts, qui collectent pour leurs comptes et pour une modique somme (5-6% par an), des fonds qu’elles mettent à leur disposition et qu’elles ont pour mission de gérer. Les banques Occidentales roulent sur ces fonds qui leur ramènent en moyenne par jour un bénéfice variant entre 0.5% à 1 % du montant des fonds de réserve investi. En un mois, ce bénéfice sera entre 2% et 4 % et dans l’année entre 24 et 48 % du capital. Tout est fonction des modalités des transactions et des taux d’intérêt appliqués. Mais peut-on blâmer les banques Occidentales pour ces pratiques ? Je ne le pense pas. Les pays en développement ont besoin d’un véritable leadership, un leadership qui est prêt à traiter avec les pays développés sur un pied d’égalité. Les pays en développement ne peuvent plus s’asseoir et accepter des rétributions minimes en retour de leurs contributions prolifiques. En réalité, les pays en développement sont indispensables aux Banques Occidentales, donc ils devraient bénéficier d’une part équitable du marché.
Cependant, on peut relever un sursaut positif des pays en développement : ils envoient leurs citoyens se former dans divers domaines, y compris dans le domaine économique, dans les universités de l’Occident. Ces personnes sont censées revenir dans leurs pays d’origine et être des leaders. Néanmoins, trop souvent, ces personnes ne présentent pas les caractéristiques de leaders et se laissent intimider par leurs homologues occidentaux. Ces personnes devraient faire confiance à leurs capacités et concevoir un plan stratégique qui leur permettra de tirer avantage de leurs ressources naturelles et de proposer sur le marché international leurs produits à un prix équitable basé sur la valeur de marché en vigueur. Cette approche, que nous soutenons, est le seul espoir pour ces pays de devenir dans le futur des puissances économiques. Il est malheureux de voir que les pays en développement continuent d’attendre de l’assistance (aide sous forme de dons et de prêts) des occidentaux pour développer leurs pays. Aucune aide ou assistance aux pays en développement n’est gratuite. Les Occidentaux ne veulent pas que les pays en développement soient libres financièrement car cela s’avérera coûteux pour eux à long terme.
Pourquoi un gouvernement doit-il compter sur un autre gouvernement pour répondre aux besoins basiques de ses citoyens ? Pourtant, certains gouvernements des pays en développement acceptent cet état de choses et pire, dégradent volontairement leur valeur dans l’économie mondiale afin de pouvoir bénéficier de ces aides.
Aussi, la question principale et la plus importable que nous tenons à exprimer dans cet article est la nécessité pour les pays en développement de se libérer du joug colonial économique. Ils doivent cesser de mendier de l’aide et tâcher de compter sur eux-mêmes car ils ont le talent et les ressources nécessaires pour s’auto-suffire.
Mais actuellement, c’est les dirigeants de ces Etats qui constituent leur plus gros problème. Ils mettent en difficulté leurs pays par manque de vision, de leadership et par leur écrasante corruption. Et pourtant, les pays en développement disposent d’atouts incontournables : des ressources naturelles et une population jeune et énergique. Les aides financières ou économiques ne sont pas indispensables à ces Etats qui peuvent compter sur eux-mêmes pour leur essor économique. Pour cela, il suffit qu’ils déclarent une véritable et réelle guerre à la corruption. Nous ne parlons pas de cette fausse lutte qui vise à affaiblir l’opposition. Non, car un bon gouvernement a besoin d’une bonne opposition pour équilibrer la structure du pouvoir et servir de système de freins et de contrepoids aux éventuelles dérives du pouvoir.
La crise financière bancaire est imminente et est à la porte des pays en développement. Ils doivent en être conscients et adopter dès à présent une approche rationnelle de l’économie. Une telle démarche maintenant est la seule garantie de sécurité, de dignité, de respectabilité et d’autonomie qu’ils peuvent offrir aux générations futures. Alors, peut-être ceux-ci seront débarrassés de l’impression d’être une communauté marginalisée dans un pays marginalisé sur un continent lui-même marginalisé.
Cher peuple noir suis fatigué d’entendre tes plaintes et jérémiades, qu’elles soient justifiées ou non. Peuple, je suis de tout c ur avec toi. Ton problème peuple est que tu n’aimes pas écouter et ton premier adversaire c’est toi-même, je suis obligé de te le dire. Il n’y a pas de race supérieure. Ça n’existe nulle part une race où une tribu qui possède des facultés intellectuelles particulières que nul autre race ou tribu de ce monde ne peut avoir. J’aimerai que tu te réfères un peu au peuple juif qui achète tous les jours sa paix, une paix très coûteuse mais essentielle à sa survie par le canal ce que je peux appeler la juiverie internationale, c’est à dire l’argent et l’intelligence scientifique, littéraire, bref sur ce qu’il convient d’appeler la performance juive mise en mouvement.
Les juifs sont tout autant détestés comme hier, ça n’a pas changé croyez-moi, mais qui de normal peut risquer sa peau en s’attaquant ouvertement à lui aujourd’hui sans subir de représailles à la hauteur du préjudice commis et voire même au-delà ( il pour il dent pour dent)? C’est pour cette raison que la stratégie juive consiste à contrôler tous les pouvoirs politiques et financiers du monde, quoi de plus normal? Il est question dans cette démarche qui devrait inspirer le peuple noir de tenir au cou les ambitieux qui voudraient se faire un nom sur cette planète et les plier à la cause juive (sicher ist sicher!).
Pour devenir président tu dois, d’Obama à Hollande porter la Kippa et prier sur le mur des lamentations-c ‘est un « muss ». En parlant de la Shoa avec élégance et beauté (non de manière grossière…), ce grand peuple entretient à sa manière sa mémoire collective. On ne dit pas aux Noirs du monde de ne pas se plaindre, mais que font-ils donc pour sortir de cette situation très ennuyeuse où le premier argument mis en exergue est la race? Est-ce vraiment de la race dont-il s’agit ici?
Hier par exemple je suis allé prendre du carburant. Après avoir fait le plein, je me suis rendu compte que j’avais oublié mon porte-monnaie. Tout de suite je me suis dirigé vers la caissière pour lui expliquer la situation. Cette dernière m’a demandé de déposer ma carte d’identité comme garantie, ce que je n’avais pas non plus. Elle m’a dit de partir et de revenir quand j’aurai de l’argent. Surpris, je lui demandai pourquoi une telle gentillesse à l’endroit d’un noir? Qu’ont-ils les noirs me demande-t-elle? Je répondis qu’il vole beaucoup. La réponse ne se fît pas attendre et est la suivante: « je crois que vous les noirs comprenez mal le monde ». Je dis Ah bon! Et elle répéta oui. Je n’aime pas plus les blancs qui sont dans cette salle que toi (elle me tutoyait devant une file de clients qui attendait). Allez et revenez plus tard ok? 45 min plus tard j’étais de nouveau là avec un de l’argent et une bouteille de vin pour remercier cette gentillesse décomplexée. La conversation repris de plus belle, profitant du temps mort dans la station. Je connais les noirs me dit-elle, je dis ah bon! Oui très bien même, parce que j’en ai trois à la maison, mon Mari et deux beaux garçons que j’adore, revoyez la manière dont vous percevez ce monde et tout ira bien me lança-t-elle.
Je crois qu’il y a escroquerie de l’histoire quant à la haine raciale qu’on croit le plus souvent globale, haine entretenue par les médias dont il suffit de couper le signal car la liberté d’expression ne justifie pas toute prise de parole en public. La haine raciale est une haine instrumentalisée et entretenue par les deux camps noirs et blancs. Nostalgie pour les uns, et volonté de ne pas en sortir pour les autres (aimer à toujours jouer les victimes en faisant dans l’amalgame…).Un jeune blanc qui entre dans une église et tue 9 personnes est un criminel avant d’être un raciste car des racistes j’en connais une dizaine qui ne tuerait même pas une mouche.
L’Afrique et le monde noir doit
1- Diffuser une meilleure image au monde, c’est la première des démarches à effectuer. Qui n’a pas salué le Nigéria aujourd’hui et hier le Sénégal?
2- Refonder les états et réorganiser les sociétés dans le cas des noirs de la déportation(le fédéralisme est une bonne piste politique).
3- Entrer de plein pied dans la science (pourquoi former tant de littéraires dans nos universités, où allons. Nous avec ça?, Sartre, Rousseau, la Fontaine, Roméo et Juliette etc., des vraies conneries)
4- uvrer à une unité continentale sur le plan Politique
5- Se débarrasser de toute influence étrangère (sectes, spiritualités, religions etc).
Ce n’est pas à l’église que le noir trouvera sa voie, mais en entrant en science et en économie. Nous condamnons cet assassinat tout en disant que les noirs n’avaient pas leur place dans cette maudite église.
Plaider pour une cause c’est bien, mais agir en sa faveur de celle-ci est encore mieux, et ce n’est pas le cas du tout en ce moment .Il faut changer de stratégie. L’Antilope ne peut pas supplier ou amadouer un lion qui a faim de la laisser partir car tôt ou tard, après la conversation où ce dernier aura attentivement écouté, il la mangera.
La grande frayeur de tous sera le grand duel contre le Brésil, pays organisateur
Henri Bédimo
C’est un tirage très très difficile. Un, parce qu’on rencontre le Brésil. Deux, parce que c’est le pays organisateur. C’est excitant ! Quand on va à la Coupe du monde, autant avoir un groupe comme celui-là. On aura des matches fantastiques. C’est vrai que le Brésil est largement favori. Mais les trois autres équipes sont de niveau homogène. Battre le Mexique et la Croatie, c’est compliqué mais pas infaisable. Je pense que la deuxième place sera largement jouable.
Henri Bédimomboafootball.com)/n
Benjamin Moukandjo
On va avoir droit à trois gros matchs. On pouvait espérer mieux pour aller loin, mais finalement ça ne change pas grand-chose, pour passer, il va falloir gagner des matchs. L’objectif étant de faire mieux qu’en 2010, et d’aller le plus loin possible. Est-ce que l’écart est énorme entre eux et nous ? Je n’en suis pas si sur, le football a évolué, aujourd’hui des nations progressent très vite et se retrouvent sur le devant de la scène, à l’image de la Belgique. J’espère que l’on sera à la hauteur, et qu’on rivalisera avec ces grandes nations du football, le football se joue sur le terrain, pas sur le papier. Il peut encore se passer beaucoup e chose d’ici là, à nous d’être en forme au bon moment. En 90 minutes, beaucoup de choses peuvent se passer.
Benjamin Moukandjoafricatopsports.com)/n
Volker Finke
Nous sommes le numéro quatre de notre groupe, et jouerons notre dernier match contre le Brésil. Cela signifie qu’il sera peut-être très intéressant pour les deux pays. Le Brésil peut déjà être qualifié. Pour nous, ce sera le match de la dernière chance’ – a déclaré l’entraîneur du Cameroun. Dans le premier match, le Cameroun fait face à l’équipe du Mexique qui donne traditionnellement du fil à retordre au Brésil, puis à la Croatie. Le Mexique est le pays le plus riche en Amérique centrale en termes de talent, mais cette année, elle a eu beaucoup de difficultés à se classer. Mis à part le Brésil, nous estimons que les autres équipes jouent au même niveau que nous. Je pense que le Mexique, la Croatie et le Cameroun sont du même niveau. Une seule équipe, parmi nous trois, va suivre Brésil au second tour parce que le Brésil est sûr.
Volker Finkewww.journalducameroun.com)/n
Jean II Makoun
C’est une poule difficile. Mais la Coupe du monde est le rendez-vous des plus grandes nations de football. Le Cameroun en fait partie et ne craint aucun adversaire. Le calendrier des matches nous est favorable. Il ne faudra surtout pas louper le premier match. Pour gagner en confiance, on doit absolument battre le Mexique. Puis, il faudra faire un autre bon résultat face à la Croatie. Ce sont les deux matches que nous devons gagner pour passer au prochain tour. Nous avons une bonne équipe, capable de passer le premier tour. Mais nous avons besoin d’une bonne organisation, une bonne ambiance et une bonne préparation pour atteindre nos objectifs.
Les Lions indomptables auront le redoutable privilège de jouer contre le pays hôte de la 20ème édition de la Coupe du monde
De l’avis de nombreux observateurs, le pays de Samuel Eto’o a hérité d’un tirage au sort pas facile. En effet, le Cameroun aura le redoutable privilège de jouer contre la Brésil, le pays hôte de la Coupe du Monde 2014. Les Camerounais devront se défaire par ailleurs du Mexique et de la Croatie, deux équipes habituées des grands rendez-vous (groupe A). Les trois adversaires sont de taille. Il n’est évident pour personne de dire sans ambages, que le Cameroun passera le premier tour de la compétition, face à des sélections de grosse pointure comme la Seleçao et le Mexique.
Pour leur septième participation à une phase finale de Coupe du monde, le Cameroun fera son entrée en scène à Natal le 13 juin 2014, à 17h, contre le Mexique. Un pays de l’Amérique central qui a éprouvé quelques difficultés pour obtenir son ticket. Le Mexique a terminé quatrième des éliminatoires dans la zone Concacaf derrière : les USA (15 pts), le Costa-Rica (13 pts) et l’Honduras (13 pts). Miguel Herera et ses joueurs ont totalisé onze points en dix matchs, avec sept buts marqués et neufs concédés. En dix-neuf phases finales de coupe du monde jouées, la sélection mexicaine de football encore appelée El Tricolor, n’a jamais traversé l’étape des quarts de finale (1970 et 1986).
Lors de sa deuxième sortie, le Cameroun défiera la Croatie au stade de Manaus, le 18 juin 2014, à 20h. La Croatie s’est qualifiée pour le Mondial 2014 en s’imposant devant l’Islande à Zagreb au cours du match retour des barrages, 2 – 0, un doublé de Mandzukic. Au match aller, les deux formations s’était séparées avec le score de parité nul et vierge, 0 – 0. Pendant la phase de poule, les hommes du coach Nico Kovac ont terminé deuxième avec dix-sept points, derrière la Belgique, vingt-six points. De l’avis de nombreux observateurs, la Croatie est un adversaire très difficile à man uvrer, avec des joueurs talentueux, à l’instar de Luka Modri, Niko Kranjcar, des attaquants de classe mondiale incluant Eduardo, Ivica Olic, Nikita Jelavic et Mario Mandzukic.
Dans la dernière journée des matches de poules, le Cameroun affronte le Brésil, le 23 juin 2014, à Brasilia, à 21h. Et c’est sans doute le duel le plus rude qui attend les Camerounais. Le Brésil, vainqueur de la Coupe des confédérations 2013 et cinq fois champion du monde rêve d’un sixième sacre. Il se dit sûrement que ce n’est pas le Cameroun qui devrait l’empêcher d’y arriver, avec toute sa galerie de stars à l’instar de Neymar, Oscar, Thiago Silva ou encore David Luis. Mais le Cameroun a aussi ses atouts. Le pays de Roger Milla a un ascendant psychologie sur le Brésil.
En 2000, lors des Jeux Olympiques de Sydney, le Cameroun avait éliminé la Seleçao en quart de finale (2-1) sur un but en Or de Modeste Mbami. Tandis que lors de la Coupe des confédérations 2003, c’est Samuel Eto’o qui clouait le Brésil (1-0). Bien sûr, le temps a passé, et une autre génération de joueurs a pris le relai. Certes le Cameroun ne figure pas parmi les favoris, mais le Cameroun, premier pays africain à avoir atteint la phase des quarts de finale d’un Mondial sait créer la surprise.
Quelques minutes seulement après le tirage au sort de la Coupe du monde Brésil 2014, le capitaine et meilleur buteur des Lions indomptables a tweeté : « Le football c’est un rêve, alors mettons nous à rêver. ». Les mots utilisés cachent bien la difficulté qu’il perçoit dans ce tirage qui n’a pas particulièrement gâté le Cameroun. A demi mot, Samuel Eto’o reconnaît la difficulté d’affronter le pays organisateur et un mastodonte de l’Amérique centrale comme le Mexique, mais exhorte les uns et les autres à y croire, et pourquoi pas à rêver d’une qualification. Le rêve passe par les matches amicaux sérieux, les primes bien payés, le professionnalisme dans tout ce qu’il ya à faire autour de cette équipe. Samuel Eto’o le sait mieux que quiconque et c’est peut être cela le principal enjeu de ce rêve dont il parle.
La délégation camerounaise au tirage au sortAFP)/n
Miss Chine, Yu Wenxia, 23 ans, 1 m 77, a remporté le titre de Miss Monde face à 115 concurrentes à Ordos, une mégapole chinoise
Miss Monde 2012 est une étudiante de 23 ans qui voudrait devenir professeur de musique dans les années à venir. Le public, composé principalement de Chinois, a explosé de joie à l’annonce de la victoire de Yu Wenxia. «Lorsque j’étais jeune, j’étais très heureuse car de nombreuses personnes m’ont aidée, et j’espère qu’à l’avenir je pourrai aider d’autres enfants à être heureux», a déclaré Miss Monde 2012, qui portait une somptueuse robe bleue. Miss Pays de Galles, Sophie Moules, est arrivée en deuxième position, tandis que Miss Australie, Jessica Kahawaty, a terminé troisième. Miss Monde 2011, la Vénézuelienne Ivian Sarcos, a remis sa couronne à la nouvelle gagnante au cours d’une cérémonie organisée dans le stade Dongsheng de cette ville. Les Miss africaines sélectionnées représentaient l’Angola, le Gabon, l’Afrique du Sud, le Nigeria, le Kenya, la Tanzanie, le Sud-Soudan et la Côte d’Ivoire. Elles n’ont pas été sélectionnées parmi les 15 finalistes.
Le concours Miss Monde, d’origine britannique et dont la première édition remonte à 1951 et s’intitulait « Concours bikini », est en concurrence avec le concours américain Miss Univers repris par Donald Trump. La Suédoise Kiki Hakansson avait remporté le premier concours Miss Monde. En 1986, l’actrice américaine oscarisée Halle Berry avait été finaliste, et la star de Bollywood Aishwarya Rai avait été élue Miss Monde en 1994. L’histoire de cette compétition a parfois été douloureuse. En 2002, le concours avait été déprogrammé au Nigeria et transféré en Grande-Bretagne à la suite de la mort de 200 personnes dans des affrontements entre musulmans et chrétiens après qu’un journal avait écrit que le prophète Mahomet aurait choisi une femme parmi les candidates s’il avait été vivant.
Miss Chine, Yu Wenxia, 23 ans, est devenue miss monde samedi 18 août 2012http://soirmag.lesoir.be)/n
Retour sur l’impressionnant parcours de la jeune athlète franco-camerounaise
En France, le judo au féminin renvoyait depuis toujours aux athlètes comme Lucie Décosse, Gévrise Emane, etc. Mais aujourd’hui, il faut ajouter un autre nom à la liste: celui d’Audrey Tcheuméo. Cette française d’origine camerounaise a effectué un court séjour d’une semaine au pays. C’est accompagnée entre autres, de son entraîneur, qu’elle est venue au Cameroun le 14 septembre dernier, pour un séjour d’une semaine, savourer principalement son titre de championne du monde de judo, dans la catégorie des moins de 78 kg. Un titre décroché lors du championnat du monde de judo qui s’est déroulé dans la capitale française, Paris.
Le judo, une passion
Née le 20 avril 1990 à Bondy en Seine-Saint-Denis en France, Audrey Tcheuméo développe très tôt une passion débordante pour le sport. Ce qui semble normal puisqu’elle grandi au sein d’une famille sportive. Ses deux parents ont été des sportifs de haut niveau. Christian Ebwea-Bile, son père, est un ancien footballeur qui a évolué également au sein des lions indomptables du Cameroun de 1984 à 1986, tandis que sa mère, Marcelline Tcheuméo Tchato, est une ancienne handballeuse ayant évolué au niveau international. Audrey grandi donc au milieu de ces différentes disciplines sportives, qui auront sans surprise, un impact sur son destin. Après avoir côtoyé les disciplines comme le handball à l’exemple de sa mère, ou le football à l’instar son père, ou encore le tennis voire la boxe, la jeune fille qui cherche encore sa voie, va finalement la trouver par un heureux hasard en 2004: le judo. Il devient dès lors, le sport auquel elle va consacrer sa carrière. «Villemomble sports», équipe de la ville qui porte le même nom, lui offrira l’occasion d’affûter ses armes. Son talent remarquable, lui permet rapidement d’obtenir une licence.
Un don qui va s’affirmer d’avantage au cours des années suivantes. En 2008, Audrey se présente au championnat du France élites qui se déroule à Toulon, mais passe à côté de la médaille de bronze à l’issue du combat qui l’oppose à Géraldine Mentouopou. Elle ne s’avoue cependant pas vaincue et revient à l’assaut. Championne de France junior, elle est sélectionnée pour la première fois en équipe nationale des moins de 20 ans, et rafle la médaille en or chez les moins de 78 kg, lors des championnats d’Europe junior organisés à Varsovie en Pologne. Audrey remonte sur le podium, cette fois sur la deuxième marche, puisqu’elle remporte la médaille d’argent lors des championnats du monde juniors de Bangkok, en Thaïlande. Désormais, plus rien n’arrête l’athlète. En 2009, Audrey rafle la médaille de bronze aux championnats de France d’élite. Après un mauvais parcours au tournoi de Budapest, Audrey se refait une santé en conservant son titre junior en Europe quelque temps après, cette fois en Arménie. Dans le même ordre d’idée, elle oublie son absence du mondial de sa catégorie, en disputant en Turquie, les championnats d’Europe version espoir. Là-bas, Audrey décroche la médaille d’or, à l’issue d’un parcours plutôt éblouissant. L’année 2010 est un mélange de gloire et de déceptions aussi, notamment sur le plan international.
Audrey Tcheuméo en plein combatbing.com )/n
2011, la consécration
Audrey devra attendre cette année 2011, pour connaître le comble du bonheur. Au mois de février, elle remporte son second tournoi de Grand Chelem à domicile en France, en battant en finale l’athlète française Lucie Louette. Avril 2011, elle domine l’Europe en devant la championne d’Europe des moins de 78 kg en Turquie. Et quelques mois après, c’est le summum. 4ème au classement mondial, Audrey Tcheuméo est médaillée d’or lors des championnats du monde de judo à Paris. Ceci après avoir éliminé sur son parcours les judokates Jeong Gyeong-mi, Zhang Zhehui de la Chine, Wollert de l’Allemagne, et Harrison des Etats-Unis. La finale de cette compétition oppose alors la franco-camerounaise à la japonaise, Akari Ogata, également numéro un mondial. Un combat que remporte Audrey Tcheuméo, et qui permet à la France d’entendre à nouveau vibrer la «marseillaise», 21 ans après le sacre de Jocelyne Triadou. Dorénavant, Audrey Tcheuméo est la deuxième française à se parer d’or sur le plan mondial dans la catégorie des moins de 78 kg. Un sacre qui mérite largement une semaine de vacances au bercail, car a t-elle affirmé fièrement à son atterrissage à l’aéroport international de Douala: j’ai atteint mon objectif dans cette compétition, qui était de gagner. Même si elle n’a jamais combattu pour le Cameroun, elle l’annonce elle-même: la «tchoumania» est en marche.
Tcheuméo, en or après 6 ans de judo seulementAFP)/n
L’organisation est déployée dans toutes les parties du monde. Plongée au coeur du système
C’est au lendemain de la seconde guerre mondiale en 1948 que le conseil de sécurité autorise le déploiement d’observateurs militaires au Proche-Orient afin de superviser la mise en uvre de l’accord d’armistice signé entre Israël et ses voisins arabes. La première mission de maintien de la paix de l’ONU voit ainsi le jour. Plus d’un demi-siècle plus tard, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts. L’assemblée générale est le principal organe délibérant, directeur et représentatif de l’ONU. Créée par la Charte des Nations Unies en 1945 et composée des représentants des 192 états membres de l’organisation, elle est un forum multilatéral de discussion unique sur tout l’éventail des questions internationales abordées dans la Charte. En outre, elle joue un rôle important dans l’établissement de règles et la codification du droit international. L’assemblée tient chaque année une session ordinaire intensive de septembre à décembre, qui peut au besoin se prolonger au-delà de cette période.
Les fonctions de l’ONU
Au rang de ses fonctions et pouvoirs, on cite l’étude des principes généraux de coopération pour le maintien de la paix et de la sécurité internationale, y compris les principes régissant le désarmement, et faire des recommandations sur ces principes. Il en est de même de toutes les questions se rattachant au maintien de la paix et de la sécurité internationale et les recommandations sur ces questions, sauf lorsqu’un différend ou une situation est en cours d’examen au conseil de sécurité. L’assemblée générale des Nations Unies discute également des questions rentrant dans le cadre de la Charte ou se rapportant aux pouvoirs et fonctions de l’un des quelconques organes de l’organisation et, avec la même exception, faire des recommandations sur ces questions. Elle demande également la réalisation d’études et fait des recommandations en vue de développer la coopération internationale dans le domaine politique; d’encourager le développement progressif du droit international et sa codification, de faciliter pour tous la jouissance des droits de l’homme et des libertés fondamentales et de favoriser la coopération internationale dans les domaines de l’économique, du social, de l’humanitaire, de la culture intellectuelle, de l’éducation et de la santé publique.
Recommander des mesures propres à assurer l’ajustement pacifique de toute situation de nature à compromettre les relations amicales entre nations; recevoir et étudier les rapports du Conseil de sécurité et des autres organes de l’organisation; examiner et approuver le budget de l’ONU fait aussi partie des pouvoirs de l’assemblée générale des Nations Unies qui détermine également la répartition des contributions entre les états membres et élit les membres non permanents du conseil de sécurité et les membres d’autres conseils et organes de l’organisation et, sur recommandation du conseil de sécurité, nomme le secrétaire général. Par ailleurs, l’A.G peut également prendre des mesures si le conseil de sécurité ne parvient pas à une décision en raison du vote négatif d’un membre permanent, dans tout cas où paraît exister une menace contre la paix, une rupture de la paix ou un acte d’agression. L’assemblée peut examiner immédiatement la question afin de faire aux membres les recommandations appropriées sur les mesures collectives à prendre pour maintenir ou rétablir la paix et la sécurité internationale. Il faut tout de même préciser que l’assemblée ne peut adresser que des recommandations aux états sur les questions internationales relevant de sa compétence, qui n’ont pas force exécutoire, elle a néanmoins pris des initiatives – dans les domaines de la politique, de l’économique, de l’humanitaire, du social et du juridique – qui ont touché directement des millions de personnes dans le monde entier.
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L’évolution des missions de maintien de la paix L’historique déclaration du millénaire adoptée en 2000, et le document final du sommet de 2005 témoignent de la volonté des états membres d’atteindre des objectifs précis pour faire régner la paix et la sécurité, progresser vers le désarmement et favoriser le développement et la lutte contre la pauvreté; défendre les droits de l’homme et promouvoir l’état de droit, protéger l’environnement, répondre aux besoins particuliers de l’Afrique et renforcer l’organisation des Nations Unies. La recherche du consensus fait également partie des missions de l’assemblée générale. Chaque état membre dispose en effet d’une voix à l’assemblée. Les décisions sur certaines questions importantes, telles que les recommandations relatives à la paix et à la sécurité, et l’élection des membres du Conseil de sécurité, sont prises à la majorité des deux tiers des états membres, mais les décisions sur les autres questions sont prises à la majorité simple.
Ces dernières années, les états membres ont fait un effort particulier pour prendre les décisions par consensus, plutôt que de les mettre aux voix, ce qui a contribué à élargir le soutien apporté aux décisions de l’assemblée. À cet effet, le président consulte les délégations pour déterminer si elles sont prêtes à adopter une résolution sans vote. Le maintien de la paix des Nations Unies est un instrument unique et dynamique conçu par l’organisation en vue d’aider les pays en proie à des conflits à créer les conditions d’une paix durable. En réalité, une définition ne pourrait cerner toute la portée du terme maintien de la paix. Et ce d’autant plus qu’il ne figure pas dans la Charte des Nations Unies. Cependant, le deuxième secrétaire général des Nations Unies, Dag Hammarskjöld, sous le mandat duquel la première mission a été autorisée, a fait référence au maintien de la paix comme s’inscrivant sous le chapitre six et demi de la Charte, entre les méthodes traditionnelles de résolution pacifique des différends, telles que la négociation et la médiation placées sous le chapitre VI, et les actions plus coercitives autorisées sous le chapitre VII.
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L’ONU évolue et s’adapte à son époque
Au fil des ans, le maintien de la paix des Nations Unies s’est adapté à l’ère du temps. Autrement dit, il a évolué de manière à répondre aux exigences posées par différents conflits et un paysage politique changeant. Né à l’époque où les rivalités de la guerre froide paralysaient régulièrement le conseil de sécurité, le maintien de la paix avait comme principaux objectifs le maintien de cessez-le-feu et la stabilisation des situations sur le terrain afin que les efforts entrepris au niveau politique puissent aboutir à un règlement pacifique des conflits. Ces missions étaient composées d’observateurs militaires et de troupes légèrement armées ayant des fonctions de supervision, de préparation de rapports et d’établissement de la confiance en appui aux cessez-le-feu et à des accords de paix limités. Avec la fin de la guerre froide, le contexte stratégique du maintien de la paix des Nations Unies a profondément changé, conduisant l’organisation à modifier et étendre ses opérations sur le terrain de missions traditionnelles impliquant des tâches strictement militaires à des entreprises pluridimensionnelles complexes destinées à veiller à la mise en uvre d’accord de paix globale et à aider à bâtir les fondations d’une paix durable.
Aujourd’hui, les soldats de la paix entreprennent une grande diversité de tâches complexes, allant de l’appui à la mise en place d’institutions de gouvernance durables, la surveillance des droits de l’homme, la réforme du secteur de la sécurité au désarmement, à la démobilisation et la réinsertion des anciens combattants. La nature des conflits a également changé au cours de ces dernières années. Initialement conçu comme un moyen de régler des conflits entre les états, le maintien de la paix a progressivement été appliqué aux conflits intra étatiques et aux guerres civiles. Bien que les soldats demeurent l’épine dorsale de la plupart des opérations de maintien de la paix, celles-ci se composent également d’administrateurs, d’économistes, de policiers, d’experts juridiques, de démineurs, d’observateurs électoraux, d’observateurs des droits de l’homme, de spécialistes dans les domaines des affaires civiles, de la gouvernance ainsi que des employés humanitaires et des experts en communication et en information publique. Le maintien de la paix des Nations Unies continue d’évoluer, tant sur le plan conceptuel qu’opérationnel, afin de relever les nouveaux défis et réalités politiques. Face à la demande croissante pour des opérations de paix de plus en plus complexes, les Nations Unies ont vu, ces dernières années, leurs capacités utilisées à leurs limites d’une manière qui est sans précédent. L’organisation s’est activement employée à renforcer ses capacités de gestion et d’appui aux opérations sur le terrain et, de cette façon, a contribué à la fonction la plus importante des Nations Unies: Le maintien de la paix et de la sécurité.
Les six équipes africaines ont toutes disputé leur première rencontre du Mondial Sud Africain avec un maigre bilan: une victoire, deux nuls et trois défaites
Les matches de la deuxième journée ont commencé par Afrique du Sud Uruguay dans le Groupe A L’Afrique du sud reste maintenant accroché au résultat des autres équipes de son groupe pour espérer accéder au second tour. Pourtant, lors du match d’ouverture, l’on a assisté à une rencontre alerte, qui a vu le Sud-Africain Siphiwe inscrire le premier but du Mondial, à la 55e minute. L’égalisation fût signée du Barcelonais Rafael Marquez. Quelques temps plus tard lors de cette même soirée, français et uruguayens s’étaient neutralisés (0-0).
Le premier succès d’une équipe africaine lors de cette 19ème édition de ce mondial a été signé par le Ghana. Les Blacks Stars ont connu une bonne entame de la compétition en venant à bout de la Serbie (1-0), grâce un penalty d’Asamoah Gyang, l’attaquant de Rennes. Le Ghana a ainsi pris une avance sur l’autre outsider du groupe D, derrière l’Allemagne qui a atomisé l’Australie (4-0). L’équipe de Rajevac a réalisé une belle opération. Le Ghana se place désormais comme un candidat sérieux à la qualification pour les 1/8èmes de finale.
Le match Portugal-Côte d’Ivoire fût également d’une belle intensité. La Côte d’Ivoire, le dernier représentant du continent a disputé son premier match dans le groupe G, mardi 15 juin, face au Portugal. Derrière le favori brésilien, les deux prétendants à la deuxième place, la Côte d’Ivoire et le Portugal se sont livrés un duel engagé sans parvenir à se départager. Les Eléphants, privés de Didier Drogba à l’entame du match (entré en jeu à la 65ème minute à la place de Gervinho) ont laissé une meilleure impression collective. Les joueurs de Sven-Goran Eriksson ont cependant péché dans le dernier geste en multipliant des imprécisions. Dans le l’autre match de se groupe, le Brésil a battu la Corée du Nord (2-1). Le match à trois pour la qualification est bel est bien lancé.
Dans le groupe C, la petite Slovénie, bourreau de la grande Russie dans les barrages de la zone Europe et l’Algérie, qui avait coupé la route de l’Afrique du Sud aux Pharaons égyptiens, visaient la pôle position du groupe dimanche dernier à Polokwane, après le nul (1-1) entre cousins anglais et américains. Et c’est la Slovénie qui a gagné le gros lot, grâce à un but de Robert Koren à la 79ème minute. A la fin, les Algériens, qui ont eu une meilleure maitrise du match pouvaient s’en vouloir.
Situation presque identique pour le Cameroun, qui même jouant de manière désordonné, méritait au moins le point du match nul face au Japon. Mais ce jour du 14 juin, au Free Stadium de Bloemfontein, les Lions ont cédé sur un but de Keisuke Honda. Les hommes de Paul le Guen en réagissant tardivement ont touché la barre transversale par Stéphane Mbia. Toutefois, le Japon, solide défensivement n’a pas volé sa victoire. Pour espérer continuer à exister dans cette compétition, le Cameroun est désormais condamné à gagner son match de samedi face au Danemark. Pour le Nigeria il en est de même, l’autre représentant africain a été battu lors de son premier match par l’Argentine de Diego Maradona. C’est Gabriel Heinze qui avait offert les trois points de la victoire à ses co-équipiers sur une magnifique tête plongeante. Les Africains désormais dos au mur sont dans l’obligation de réagir, s’ils veulent continuer à exister dans l’épreuve reine du football.
Ce mardi 25 mai les poulains de Paul Le Guen affrontent la Georgie en match amical les préparant pour la Coupe du monde 2010
Depuis le 20 mai dernier, le rassemblement des Lions s’est fait à Linz en Autriche. Ils sont 27 présents dans la tanière à travailler les stratégies, leurs tactiques et leurs physiques sous la coordination Paul Le Guen. Le premier galop d’essai a lieu ce mardi 25 mai à Linz en Autriche. Ils y affrontent la Géorgie. Une équipe classée au 119ème rang mondial (avril 2010). Sur l’effectif du groupe camerounais, l’on notera le forfait de Jacques Zoua (blessé), la permission accordée à Emana qui joue la montée en Liga avec le Real Betis en Espagne et le repos accordé à Samuel. En son absence, l’on interroge sur l’identité de celui qui héritera du brassard de capitaine. Pour la rencontre, le sélectionneur Paul Le Guen a divisé l’équipe en deux et chaque équipe livrera une mi-temps.
Interrogé sur les capacités des Lions au cours de ces préparatifs pour la coupe du monde, Paul Le Guen a laissé entendre que sans avoir les arguments des équipes comme l’Espagne, le Brésil ou même les Pays Bas, l’équipe des Lions qui a été renouvelée a des qualités et peut faire mieux que lors de la CAN 2010. Il a ajouté que la bande à Samuel Eto’o, se classe dans la catégorie des «Petits Outsiders» pour cette coupe du monde en Afrique du Sud. Le Capitaine des Lions rejoindra le groupe à la fin de semaine. Non sans avoir, participer au match de gala organisé par l’équipementier Puma. En effet, Samuel Eto’o et d’autres stars doivent honorer leurs obligations publicitaires. Le programme des autres matches de préparation prévoit une rencontre avec la Slovaquie, le 29 mai à Klagenfurt, le match contre le Portugal, le 1er juin et la Serbie, quatre jours plus tard.
Le sélectionneur de l’équipe nationale a rendu public ce mardi la liste des 30 présélectionnés. Il a également convoqué trois joueurs locaux
C’est finalement ce mardi, 11 mai 2010, que le sélectionneur des lions indomptables Paul Marie le Guen, a rendu public la liste des 30 joueurs présélectionnés pour la coupe du monde de football 2010. Attendue la veille, le technicien français a adressé la liste depuis l’hexagone à la fédération camerounaise de football, Fécafoot, qui l’a rendue publique aux environs de 12h, heures locales. Pour une fois, la Fécafoot, organe technique du football, a eu la primeur de cette publication. Même si dans les couloirs, il se disait que Paul le Guen a envoyé la veille une première liste de 17 joueurs qu’il devait compléter ce mardi avant publication. Vrai ou faux, la liste officielle des 30 vient mettre fin à la polémique.
Song et Njitap convoqués
Un autre sujet de polémique, c’est la convocation de Rigobert Song, ex-capitaine des lions et de Gérémi Njitap, dont de nombreux supporters réclament depuis plusieurs mois le départ de la tanière des fauves. Mais ceux-ci ne semblent pas pressés de prendre une retraite anticipée. Le sélectionneur a décidé de continuer à leur faire confiance, contrairement à ce que les uns et les autres avaient pensé lors du match amical Italie – Cameroun disputé en France sans eux. En effet, au cours de sa conférence de presse donnée à Douala il y a quelques semaines, Paul le Guen a clairement affirmé que ces deux joueurs ne sont totalement écartés de l’équipe nationale. Le weekend dernier également, il est allé superviser les deux lions en Turquie et il avait d’ailleurs indiqué que Gérémi avait fait un bon match. Comme pour dire que Song et Gérémi ont toujours leur place au sein de l’équipe.
Outre ces deux présences sur la liste des 30, on note le retour du gardien de but Guy Roland Ndy Assembe du Fc Valenciennes en France, absent il y a quelques mois en France. Il a aussi la convocation d’ Amour Patrick Tignyemb de Bloemfontein Celtic. Ces deux gardiens devront batailler très dur pour arracher la place de 3ème gardien de but en supposant que les deux autres soient celles de Souleymanou Hamidou et d’Idriss Carlos Kameni. A la défense, on note la présence de Gaetan Bassong, de Valenciennes en France. Dans sa tournée de prospection européenne, Paul le Guen a approché l’international espoir de l’équipe de France. Même si Bassong n’avait pas révélé le contenu de son entretien avec le breton, il n’avait pas caché son désir de disputer la coupe du monde avec l’équipe nationale camerounaise. Le joueur devra alors renforcer le compartiment défensif des lions, contrairement à André Bikey qui a été écarté de la sélection. Il paie sans doute là ses contre performances lors de la dernière Can en Angola. Henri Bédimo, Gilles Binya et autre Paul Alo’o Efoulou présents aussi en Angola, ont été écartés de la sélection par Le Guen. Le Qatari Makadji Boukar, l’ex joueur de coton sport de Garoua a été également appelé tout comme Marcel Ndjeng et Eric Choupo-Moting qui évoluent en Allemagne. Joël Matip qui avait fait bonne impression lors du dernier match amical des lions a été rappelé. Première sélection pour des joueurs comme Jacques Zoua dont on avait apprécié les potentialités lors du mondial des moins de 20 ans.
Trois locaux chez les seniors
Abouna Ndzana de Astres FC de Douala, Patrick Mevoungou de Canon Sportif de Yaoundé et l’attaquant Vincent Aboubakar de Coton Sport FC de Garoua font partis des joueurs locaux retenus par le technicien breton. Une convocation saluée par de nombreux observateurs de la scène sportive qui réclamaient depuis des lustres, la présence des footballeurs locaux chez les seniors. Cette convocation permet non seulement de revaloriser le championnat national, mais revêt aussi une importance capitale en raison des retombées financières qui devraient permettre de soutenir d’avantage le football national. Il faudra alors voir si ces trois joueurs seront retenus définitivement pour l’expédition sud-africaine. Les 30 joueurs présélectionnés entrent en stage dès le 20 mai prochain en France. Le Cameroun va disputer plusieurs matches amicaux avant de mettre le cap sur l’Afrique du Sud avec les 23 joueurs retenus au finish pour cette compétition qui démarre le 11 juin 2010.
Rigobert Song et Sorel Gérémi Njitap sont sur la liste de Paul Le Guen le selectionneur national
La Fédération camerounaise de football et le sélectionneur national viennent de rendre public, la liste des 30 joueurs présélectionnés pour le mondial 2010. Il se déroulera en Afrique du Sud du 10 juin au 10 juillet prochain. On retrouve sur cette liste les noms des aînés tels que Sorel Gérémi Njitap, Rigobert Song et des jeunes joueurs locaux comme Patrick Abouna Abouna de Astres de Douala, Patrick Mevoungou de Canon de Yaoundé, et Vincent Aboubacar de Coton Sport de Garoua.
Gardiens de buts
Hamidou SOULEYMANOU (Kayserispor – Turkey)
Idriss Carlos KAMENI (RCD Espanyol Barcelona – Espagne)
Guy Roland NDY ASSEMBE (FC Valenciennes – France)
Amour Patrick TIGNYEMB (Bloemfontein Celtic FC – South Africa)
Défenseurs
Jean Patrick ABOUNA NDZANA (Les Astres FC de Douala – Cameroun)
Benoit ASSOU-EKOTTO (Tottenham Hotspur FC – England)
Sebastien BASSONG (Tottenham Hotspur FC – England)
Gaetan BONG (Valenciennes FC – France)
Aurelien CHEDJOU (Lille OSC – France)
Geremi NJITAP (MKE Ankaragücü – Turkey)
Stephane MBIA (Olympique de Marseille – France)
MAKADJI BOUKAR (AL Nahdha Club – Oman)
Nicolas NKOULOU (AS Monaco – France)
Rigobert SONG (Trapzonspur – Turkey)
Milieux de terrain
Marcel NDJENG (FC Augsburg – Allemagne)
EYONG TAKANG ENOH (AFC Ajax Amsterdam – Pays-Bas)
Jean II MAKOUN (Olympique Lyonnais – France)
Georges MANDJECK (FC Kaiserslautern – Allemagne)
Joel MATIP (FC Schalke 04 – Allemagne)
Patrick MEVOUNGOU (Canon Sportif de Yaounde – Cameroun)
Landry NGUEMO (Celtic Glasgow – Scotland)
Alexandre SONG (FC Arsenal – England)
Attaquants
Vincent ABOUBAKAR (Coton Sport FC de Garoua – Cameroun)
Eric CHOUPO-MOTING (FC Nuremburg – Allemagne)
Achille EMANA (Real Betis Sevilla – Espagne)
Samuel ETO’O (FC Internationale Milano – Italy)
Mohamadou IDRISSOU (SC Freiburg – Allemagne)
Rostard Dorge KOUEMAHA (FC Bruges – Belgique)
Achille WEBO (RCD Mallorca – Espagne)
Jacques ZOUA (FC Basel 1983 – Suisse)
Des Lions à l’entrainementJJ. Ewong/ Okabol.com)/n
Dans les iles Fidji, des groupes de femmes ont de concert avec de nombreux autres dans le monde, eu une pensée pour le Cameroun
Solidarité et dons aux îles Fidji
Selon la source camerounaise qui rapporte l’information à Journalducameroun(JDC), les femmes de la Nabua Methodist Church dans La République des îles Fidji un pays d’Océanie dans l’océan Pacifique au sud de l’Australie, ont revêtu pour la circonstance des vêtements aux couleurs de la femme camerounaise. Prenant la parole pour l’occasion Funaki Kamakorewa a invité ses Co-religieuses à prier sincèrement pour les femmes camerounaises, à l’occasion de la journée mondiale des prières, qui se célébrait ce vendredi 05 mars, en l’honneur du Cameroun. Kamakorewa a affirmé qu’il était important de soutenir les femmes du Cameroun qui dit-elle, souffrent des même problèmes que celles des iles Fidji. «Avant cette journée mondiale des prières, nous ne pouvions pas savoir que dans d’autres pays du monde, l’épanouissement complète de la femme restait un combat » a-t-elle déclaré. Dans le même élan, les membres de la Nabua Methodist Church ont déclaré avoir effectué une collecte de dons, pour envoyer en soutien à leurs s urs de combat camerounaises.
La femme camerounaise prise en exemple en Pennsylvanie
Loin des iles Fidji et à l’autre bout du monde en Amérique du Nord d’autres femmes d’une autre église ont, elles aussi, prié pour les femmes camerounaises. Dans la Bethel Lutheran Church dans une localité de la Pennsylvanie, aux Etat unis d’Amérique, la messe a débuté par une procession aux couleurs qui aux yeux des participantes représentaient le Cameroun. Pour créer une ambiance plus camerounaise, la messe s’accompagnait de tambours et de sifflets. Rich Morgan un présentateur de météo sur une chaine de télévision locale a entretenu les 70 femmes et hommes présents sur le Cameroun. «Dans ce pays, le café a un gout spécial de chocolat noir» a-t-il dit avant de revenir lui aussi sur la réalité des femmes camerounaises, qui reste marquée par l’inégalité, les violences dans et hors mariage, la pauvreté. Mais a-t-il ajouté, les femmes camerounaises sont courageuses et croyantes. «Dans l’esprit de la femme camerounaise, la vie est déjà en soit un grand cadeau de Dieu» a-t-il dit appelant l’assistance à suivre cet exemple de foi. La journée s’est terminée autour d’un plat sensé symbolisé le Cameroun, le riz avec la sauce d’arachide au poulet.
Les femmes Fiji aux couleurs camerounaisesfijionline)/n
Chant et musique en Suisse
En suisse, c’est la localité du Vully qui a retenu l’attention. Le groupe cuménique de femmes des paroisses du Vully s’est dit particulièrement concerné en raison des liens durables que les femmes entretiennent avec une organisation de développement rural au Cameroun, dont elles soutiennent quelques projets. Au printemps 2008, un groupe de Vuillerains (originaires du Vully) s’est rendu au Cameroun en voyage d’étude et d’amitié. La journée aura été très enrichissante et joyeuse grâce à la participation d’une théologienne camerounaise. Le repas aux couleurs et saveurs de leur pays, a été préparé par deux dames du Cameroun qui y ont mis talent et générosité pour le plus grand bonheur des participantes. Le décor lui aussi suivait, tissus et robes africaines chatoyantes, instruments et musique, objet d’artisanat, tout contribuait au dépaysement et faisait de la Maison de Paroisse un petit coin d’Afrique ensoleillé au milieu d’une grisaille lacustre. La célébration définitive se déroulait à Môtier pour un petit voyage au Cameroun, à l’écoute des femmes et de leur message: «Que tout ce qui respire loue le Seigneur» Paroles des Évangiles.
Une tradition discrètement observée au Cameroun
Chaque année, le premier vendredi du mois de mars, la Journée mondiale de prière (JMP) est célébré dans plus de 170 pays. La JMP est un mouvement de femmes chrétiennes laïques engagées étendu sur toute la terre. Elle est le plus grand et le plus ancien mouvement cuménique de prière. Les textes de prières sont rédigés chaque année par des femmes d’un pays différent, ce qui est une de ses particularités. En 2007, des femmes de diverses provenances et de différentes Églises du Paraguay ont écrit la liturgie de 2007 sous le titre « Unis sous la tente de Dieu ». Cette année, les camerounaises étaient à l’honneur. Le thème qu’elles ont choisi et envoyé à leurs cons urs du monde entier était «Que tout ce qui respire loue le Seigneur». Une façon pour elles d’inviter les femmes du monde à trouver un refuge dans la foi, face à un monde qui est parfois très violent à leur endroit. L’évènement qui se célébrait le vendredi 05 mars dernier, n’a pourtant pas fait grand bruit au Cameroun.
Les femmes de Môtier aux couleurs camerounaisesparoisse de Môtier)/n
Les éliminatoires couplées CAN/Coupe du monde et la rentrée scolaire 2009/2010
L’actualité au Cameroun a été dominée cette semaine par les éliminatoires couplées CAN/Coupe du monde 2010 du Cameroun. Après la victoire le samedi 5 septembre 2009 des Lions Indomptables face aux panthères du Gabon à Libreville, la presse n’a pas tardé à titrer sur celle-ci. En effet, on pouvait lire dans le Cameroon Tribune du lundi 7 septembre les lions indomptables se relancent. Pour le quotidien national, qui espère qu’elle restera allumée, pour la quatrième journée face au Gabon, la lumière jaillit enfin. Autre part, comme à Mutations, l’ambassadeur du Gabon félicite les lions, pour cette victoire.
L’histoire continue
Mais tout ne s’arrête pas là. Dès le lendemain, pour Cameroon Tribune en ce qui concerne les lions indomptables la reconstruction est en marche. Ces propos sont appuyées par Le Messager dans lequel on peut lire le Cameroun remet les pendules à l’heure en allant gagner à Libreville face aux gabonais.Cependant, selon Mutations du 8 septembre 2009, la victoire de samedi dernier à Libreville n’a pas enivrée la sélection, qui est restée vigilante sur l’enjeu du match de demain. C’est pourquoi le quotidien Le Jour précise que les lions se remettent au travail et Mutations qu’ils restent concentrés.
En plus de cette concentration, le jour-j du match on pouvait lire dans les journaux de nombreux messages de motivations adressés aux Lions indomptables. En exemple, dans les colonnes de Cameroon Tribune, c’était Lions prenez le pouvoir ! Si vous ne le faites pas cet après midi, demain il sera peut être tard. Avant d’ajouter que si l’équipe remporte la partie, la sélection nationale aura alors gravi l’échelle de coupé pour prendre place à l’abord de l’avion qui attend à Nsimalen pour le côté de Johannesburg. Pendant ce temps, on pouvait lire du côté du quotidien Mutations, les lions indomptables confiants. Car le sélectionneur national et ses poulains ont leur recette pour venir à bout des panthères cet après- midi. Des panthères, qui par contre, comptent prendre le maximum de points, comme on peut encore le lire dans le journal. Malheureusement pour les panthères du Gabon, les lions indomptables ont fini vainqueurs du Gabon hier comme on peut le lire dans le Cameroon tribune du 10 septembre. En s’imposant avant-hier devant les panthères (2-1), Samuel Eto’o et Cie ont désormais leur destin en main souligne Mutations. Cameroon Tribune revient sur l’ambiance, qui d’après le journal était électrique à Yaoundé. Car les téléspectateurs camerounais de la capitale ont vécu le match retour des lions contre les panthères dans une atmosphère plutôt fiévreuse ajoute le journal. Et plutôt chaude dans la capitale économique après la victoire des lions indomptables.
Les Lions du Cameroun)/n
Rentrée scolaire 2009/2010
L’autre fait activement relayé dans la presse cette semaine c’est la rentrée scolaire 2009/2010. Rentrée : C’est bien parti !. Malgré une certaine timidité, l’année scolaire a bel et bien commencée c’est ce qu’on pouvait lire à la une du Cameroun Tribune ce 8 septembre 2009, précise le journal. Mais pour le quotidien Le Messager, c’est une rentrée à deux vitesses à Yaoundé car comme le précise le journal dans les établissements scolaires confessionnels, les cours ont déjà démarré alors que dans certains lycées et collèges les parents traînent encore le pas. C’est d’ailleurs la même remarque faite dans le journal Le Jour qui précise que dans certaines écoles, les inscriptions se poursuivent encore. Toutefois, cela n’a ni arrêté les ministres en charge de l’éducation et autres responsables qui sont descendus dans certains établissements scolaires pour se faire une idée de l’effectivité du démarrage des cours comme on peut le lire dans le Messager. Ni même empêché le ministre des enseignements secondaires Louis Bapès de donner la leçon inaugurale à Nkozoa pour le lancement officiel de la rentrée scolaire 2009/2010 selon Cameroon Tribune.
Le déplacement de Libreville aussi délicat soit-il, a logiquement tourné en faveur des lions indomptables
Le Gabon à l’unisson derrière son équipe nationale
Makoun en larmes après le décès de son père la veille, plus de 17 000 gabonais chantant l’hymne nationale en ch ur avec Ali Bongo le président nouvellement élu, le match Cameroun-Gabon a tenu toutes ses promesses. Le Gabon a mis de coté pour quelques heures ses querelles politiques pour s’unir derrière leur équipe de football. Ali Bongo, réputé fan de football, était dans la tribune officielle, vêtu en maillot de footballeur et casquette. En sa compagnie plusieurs autorités gabonaises, dont le Premier ministre Paul Biyoghé Mba et le ministre des Sports, René Ndemezo’o Obiang. Un petit bémol à cette ambiance d’unité momentanément retrouvée, des huées ont été entendues dans le stade lorsque MM. Biyoghé Mba et Ndemezo’o Obiang sont allés saluer les deux équipes.
Des lions sous pression
La partie était très délicate pour les lions qui devaient à tout prix se redonner confiance. Deux joueurs dans l’équipe vivent un drame personnel. Achille Emana vient d’enterrer son papa. Jean II Makoun qui a perdu le sien. L’équipe elle aussi vit aussi un changement majeur. Pour la première fois depuis très longtemps, les lions indomptables débutent un match officiel avec sur le banc de touche l’emblématique Rigobert Song Bahanack. Malgré une entame de match assez confuse, les panthères du Gabon n’auront véritablement pas été dangereux face aux camerounais. La première mi-temps est assez équilibrée avec des occasions dangereuses de part et d’autre. Le véritable temps fort de cette partie de match est doté camerounais, la sortie de Bassong blessé et l’entrée de Rigobert Song. La fin de la première partie intervient aussitôt sur un score nul et vierge (0-0).
Jean Jacques Ewong)/n
Une victoire importante, des améliorations à faire
De retour des vestiaires le match prend une forme nouvelle. Le Cameroun s’installe dans la partie Gabonaise. Achille Emana écrase un tir sur le poteau, créant la panique au sein de l’équipe gabonaise. Vingt minutes après sur une passe bien placée par Eto’o Fils, Achille Emana se retrouve cette fois seul face à Didier Ovono, le gardien gabonais. Il marque le premier but de la rencontre. Un but qu’il jubile le doigt levé au ciel, en mémoire à son père enterré la semaine dernière. Lui aussi avait porté les couleurs des lions il y’a bien longtemps. Quelques minutes plus tard Eto’o sur un tir bien placé récidive pour le Cameroun (2-0). De nombreux gabonais commencent à quitter le stade. C’est sur ce score que va se terminer la rencontre.
Grace à cette victoire les lions se repositionnent à la deuxième place de ce groupe A. les supporters ont pu eux, voir les lions version Le Guen à l’ uvre. De l’avis de nombreux commentateurs sportifs, la victoire cache mal quelques retouches qui devront être faites, notamment au niveau des relais. Le ballon a mieux circulé en seconde période, mais le problème de relais entre les compartiments est resté. Paul Le Guen technicien de réputation saura faire les réglages nécessaires avant le match retour de mercredi prochain.
C’est le bilan jusqu’à ce jour de la crise qui secoue le pays
Des milliers de personnes ont de nouveau manifesté hier à Antananarivo. Pas d’émeute cette fois, mais un climat lourd. Le jeune maire de la capitale, Andry Rajoelina agé de 34 ans, a de nouveau appelé à renverser le Président Marc Ravalomanana, accusé de corruption et d’autoritarisme. De nombreux habitants d’Antananarivo dénoncent « une absence coupable des forces de l’ordre ». Quarante-trois corps, souvent calcinés, ont été apportés dans les morgues de la capitale. Un journaliste de L’Express avance le bilan de 102 tués, en recollant les données recueillies auprès de sources officielles. La plupart sont mortes écrasées sous des sacs de riz ou brûlées vives dans les magasins saccagés
Le chef de l’État durcit le ton, il n’invite plus son rival au dialogue. Il accuse le clan de Didier Rastiraka, le dictateur chassé du pouvoir en 2002 d’être « l’initiateur des troubles ». Marc Ravalomanana tente surtout de se justifier après les 36 heures de chaos, où il est resté invisible lundi et mardi « C’est moi qui ai donné l’ordre aux militaires de ne pas intervenir, sinon cela aurait été un bain de sang », a déclaré le président contesté. Mettant à profit l’émeute, des pilleurs avaient incendié des supermarchés. Au moment où le bilan s’alourdit, la capitale malgache a connu hier un nouveau rassemblement, apparemment pacifique. Quelque 10 000 personnes se sont réunies à l’appel du maire de la capitale, Andry Rajoelina, opposant avéré au chef de l’Etat Marc Ravalomanana. Le chef de l’Etat visitait alors les locaux de la radio nationale, incendiés par des émeutiers lundi, le jour où la première manifestation de grande ampleur contre le président a basculé dans le chaos.
Un jeune manifestant a pourtant été tué par balle. Les partisans du maire veulent savoir qui a donné l’ordre et demandent sa condamnation aux travaux forcés. Dans l’attente d’une réponse du président, ils veulent faire de la capitale une ville morte où tout sera fermé : écoles, bureaux et magasins. Samedi, les opposants au chef de l’Etat « seront encore dans la rue »promettent-ils. Hier, Bernard Kouchner s’est entretenu avec les deux personnalités antagonistes de l’île pour trouver une solution pacifique et durable à la crise. Le chef de la diplomtie française appelle les deux élus au dialogue, mais précise que la France restera impartiale , malgré la présence de ressortissants dont la moitié a la double nationalité.
Mahamasina était en ébullition, hier. Tout part d’un Un match de foot qui, a dégénéré en émeute généralisée. Le bilan pour cette soirée était lourd : cinq membres des forces de l’ordre et trois civils blessés, une voiture incendiée et une dizaine d’autres ont subi des dommages – pare-brise et lunettes arrières brisés. En outre, 16 personnes ont été arrêtées. Le stade de Mahamasina a été endommagé, les grilles de protection ont été arrachées, les montants des buts couchés par terre. Les vitres du box des journalistes ont volé en éclats. Sans parler des volées de chaises à la tribune centrale. La rencontre entre l’AJESAIA et la Costa do Sol n’a pas eu lieu. Et les mécontentements des férus de la balle ronde ont monté de plusieurs crans