Cameroun : un orage fait quatre morts à Lagdo

Le préfet de la Bénoué, Oumarou Haman Wabi, a indiqué que quatre personnes sont mortes à Lagdo suite à l’orage qui a frappé cette commune de la région du Nord ce dimanche 9 avril.

« Nous avons constaté qu’il y a eu des pertes en vie humaine. Une élève a été emportée par la pirogue au cours du lac de Lagdo. Les trois autres, c’est suite à l’effondrement des bâtiments dans lesquels ils étaient », a déclaré, à la télévision nationale, l’autorité administrative. Elle est descendue sur les lieux pour évaluer la situation et exprimer la compassion du gouvernement aux familles des victimes.

Une autre personne a également été blessée, apprend-on. Selon la CRTV, cet orage a provoqué de nombreux dégâts, dont plusieurs toitures de bâtiments publics et administratifs emportées par les vents violents qui accompagnaient la pluie. « Le lycée bilingue de Lagdo a perdu 17 salles de classe. Nous avons le CES de Wouro-Kessoum qui a perdu 5 salles de classe, l’institut privé islamique qui a perdu 3 salles de classe », a énuméré le préfet. La toiture du centre de fusilier marin de Lagdo a également été détruite.

Dans son récent bulletin d’alertes et de prévisions climatiques du 1er au 10 avril 2023, l’Observatoire national sur les changements climatiques (Onacc) a annoncé que cette période sera marquée par une continuité de la saison sèche dans le Nord. L’Onacc prévoyait toutefois « une probabilité d’enregistrer des pluies sporadiques de 15 à 40 mm » dans certaines localités de cette région.

Cameroun : des pluies « très abondantes » annoncées dans le Sud-Ouest

L’Observatoire national sur les changements climatiques (Onacc) annonce des précipitations « très abondantes » jusqu’au 10 avril dans la région du Sud-Ouest.

De fortes précipitations sont encore attendues dans la région du Sud–Ouest. En raison de ces fortes pluies, cette période sera marquée par « un risque très élevé » d’enregistrer d’autres inondations dans cette région, précisément dans les villes de Limbe, Tiko, Mutenguene et Buea, indique l’Onacc dans son dernier bulletin d’alertes et de prévisions climatiques publié samedi.

Au moins deux personnes sont mortes dans les coulées de boue provoquées par les pluies torrentielles qui se sont abattues le 18 mars à Buea, capitale régionale du Sud-Ouest. Les pluies ont emporté sur leur passage des pans de routes, des véhicules, et détruit des habitations et des commerces.

L’Onacc prévoit encore d’autres dégâts considérables au cours de cette première décade du mois d’avril : risque de décès par noyade suite aux inondations, glissements de terrain « dans les zones à forte pente », destruction de nombreuses infrastructures (écoles, hôpitaux, transformateurs, poteaux en bois, etc.), destruction des toitures des maisons d’habitation, « augmentation » des cas d’accidents de la voie publique due au « brouillard » surtout au petit matin.

Ces fortes pluies auront également une incidence sur le plan sanitaire, avec notamment une résurgence des cas de choléra « suite à la contamination des points d’eau par les eaux de ruissellement souillées », selon l’organisme. Les pluies du 18 mars dernier ont détruit des infrastructures de provision d’eau potable et des latrines.

« Ce qui va directement affecter environ 500 personnes, qui seront limitées au moins provisoirement dans l’approvisionnement en eau potable », déclarait alors la cheffe du Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) au Cameroun, Karen Perrin, peu après le sinistre.

A en croire Stopblablacam, cette crainte tient au fait que le Sud-Ouest a été la région la plus affectée par l’épidémie de choléra qui a refait surface dans le pays en octobre 2021.

Cameroun : risque élevé d’inondations dans quatre régions entre 11 et le 20 septembre 2020

Le bulletin N°56 de l’Observatoire national sur les changements climatiques (Onacc) annonce des catastrophes naturelles  dans les Régions du Littoral, du Nord-Ouest, de l’Ouest et du Sud-Ouest durant la période allant du 11 au 20 septembre 2020.

Les alertes de l’Onacc sont à nouveau inquiétantes. Son bulletin N°56 annonce un risque de catastrophes naturelles dans quatre régions durant la période allant du 11 au 20 septembre 2020. « On note pendant cette décade, un risque élevé d’enregistrer des cas d’inondations, de glissement et d’éboulement de terrain, suite à la saturation des sols dans les plaines inondables des Régions du Littoral, du Nord-Ouest, de l’Ouest et du Sud-Ouest », prévient le bulletin parvenu à Journal du Cameroun.com.

Buéa, dans la Région du Sud-Ouest pourrait enregistrer des quantités de précipitations très supérieures à la moyenne historique de 1979 à 2018 et à la moyenne des précipitations enregistrées à la décade du 1er au 10 septembre 2020.

Une probabilité élevée d’enregistrer des quantités de précipitations supérieures est aussi envisagée dans cinq autres régions. A savoir à :

  • Mindourou, dans la Région de l’Est ;
  • Kribi, Campo, Lolodorf et Ebolowa, dans la Région du Sud ;
  • Benakuma, Bali et Santa, dans la Région du Nord-Ouest ;
  • Foumban, Mbouda, Makam, Foumbot, Dschang, Bazou, Bafang, Bafoussam, Santchou, Bamendjou et Bangangté, dans la Région de l’Ouest ;
  •  Mbanga, dans la Région du Littoral.

L’Observatoire national sur les changements climatiques, recommande entre autres de : sensibiliser les populations sur la nécessité d’observer scrupuleusement les règles élémentaires d’hygiène et de salubrité (lavage des aliments, potabilisation de l’eau avant la consommation et bien cuire les aliments avant la consommation dans les ménages, utilisation des latrines, etc.) ; d’éviter l’accumulation des ordures ménagères aux alentours des habitations ; se mettre régulièrement au chaud pour se protéger contre le froid ; encourager les populations à dormir sous la moustiquaire ; renforcer la veille communautaire au niveau des centres de santé pour une détection rapide des cas suspects de choléra en vue de leur prise en charge.

Cameroun : risque d’inondations dans le Littoral et de pluies intenses jusqu’au 10 septembre 2020

Comparé au niveau de température 21 au 30 août 2020, l’Observatoire national sur les changements climatiques (ONACC) alerte sur un risque élevé d’enregistrer plus de cas d’inondations, de glissement et d’éboulement de terrain, suite à la saturation des sols dans la Région du Littoral notamment.

Le scénario des inondations de Douala, Nkongsamba et Edéa entre le 21 au 30 août 2020 pourrait se reproduire. Les prévisions de l’ONACC  contenues dans leur bulletin N0 55 annoncent des pluies plus intenses entre le 1er et le 10 septembre.  « Une attention particulière devra être portée sur certaines localités, qui présentent une très forte probabilité d’enregistrer une augmentation des températures maximales moyennes, par rapport à leurs moyennes historiques enregistrées à la même période de 1979 à 2018 », prévient l’ONACC.

Dans la région du Centre il s’agit de : Nkoteng, Yoko, Monatélé, Akonolinga, Mbandjock, Mbalmayo, Nanga Eboko, Ngoro, Yaoundé, Obala et Bafia. Dans la région du Littoral il s’agit des villes de : Melong, Loum et Mouanko.

L’Observatoire national sur les changements climatiques recommande aux acteurs du secteur de l’agriculture de notamment poursuivre la préparation des champs, procéder au semis des cultures de la deuxième campagne et à entretenir les cultures dans les différentes zones agro-écologiques selon le calendrier agricole 2020 proposé par l’ONACC pour la saison agricole en cours.

Pour le secteur de l’élevage, l’ONACC recommande de continuer d’organiser les campagnes de vaccination du gros, du petit bétail et de la volaille pour prévenir les épizooties, dans les cinq zones agro-écologiques.

Cameroun : deux morts et 700 familles sinistrées dans les inondations du Littoral

C’est le bilan humain des pluies diluviennes qui se sont abattues les 19, 20 et 21 août 2020 dans la région du Littoral.  Précisément dans les villes de Douala, Edéa, Eboné et Nkongsamba.

Trois jours de dictature des eaux. Les 19, 20 et 21 août dernier les inondations dans la région du Littoral ont causé malheur et désolation dans plusieurs villes  : Douala, Edéa, Eboné et Nkongsamba. Le bilan humain que dresse le gouvernement fait état de deux morts et 700 familles sinistrées.

Les morts ont été enregistrés dans la ville d’Edea, département de la Sanaga-maritime. Aux familles sinistrées, le ministre de l’Administration territoriale est allé demander de déguerpir des zones à risque où ils résident. Paul Atanga Nji, leur a remis au nom du chef de l’Etat,  a-t-il dit, des matériels de couchage et de produits de première nécessité.

Entre temps l’Observatoire national des changements climatiques (Onacc) annonce d’autres pluies diluviennes dans cette région et ailleurs. L’Onacc avait prévenu il y a  longtemps  que le pays pourrait connaitre des débordements de drains en milieux urbain et périurbain.

Météorologie : le Cameroun au bord d’un déluge climatique selon l’ONACC

L’Observatoire national des changements climatiques (Onacc) prévient dans l’un de ses rapports, que le pays pourrait notamment connaitre des débordements de drains en milieux urbain et périurbain.

De violentes pluies ont récemment détruit de nombreuses maisons et abîmé des plantations à Doreissou et à Dama, des localités situées dans la commune de Kai-Kai, département du Mayo-Danay dans la Région de l’Extrême-Nord, à proximité de la frontière avec le Tchad. Le phénomène pourrait se généraliser à en croire les prévisions météorologique de l’Observatoire national des changements climatiques (Onacc).

L’Onacc annonce d’abondantes précipitations dans tout le Cameroun dans les prochains mois, avec des risques élevés de débordement des drains en milieux urbain et périurbain.

Afin de prévenir ce drame, le ministre de la Décentralisation et du développement local (Minddevel), a instruit des mesures fortes. Dans un circulaire adressée le 11 août 2020, Georges Elanga Obam,  instruit les 374 communes et communautés urbaines d’organiser des campagnes de lutte contre l’insalubrité dans les communes et communautés urbaines et un curage récurrent des drains d’évacuation des eaux de ruissellement.