La famille rastafari camerounaise a rendu hommage à Bob Marley

Urban-Village a commémoré ce 11 Mai 2011 dans son espace les 30 ans de décès de Bob Marley

Culte mérité
Yaoundé a vibré ce mercredi 11 mai au rythme du reggae et du dancehall à l’espace culturel Urban-Village sis face Sonel mimboman. Pendant plus de deux heures, les artistes tels que Sultan Oshiminh, Otu Bala Jah, Sun Chine, King Syrus, Nda 98, Fale City, Dja o Mic et bien d’autres ont rendu hommage à l’enfant de Kingston.« Bob Marley a montré au monde que les pays dits du tiers monde auront beau être dépouillés, personne n’arrêtera jamais l’idéal de liberté des être qui les peuplent. Et c’est le c ur plus léger que nous avançons dans ce labyrinthe, convaincus que « celui qui marche derrière un éléphant n’a pas peur de la rosée » » affirme Otu Bala Jah. Le passage très attendu et applaudi de Sultan Oshiminh a laissé le public joyeux à travers les titres de son album « black queen ».C’est dans une ambiance détendue que les spectateurs se sont donnés rendez-vous pour l’année prochaine.

Bob Marley: Déjà 30 ans chez Jah
Robert Nesta Marley, dit Bob Marley, né le 6 février 1945 à Nine Miles, paroisse de Saint Ann en Jamaïque, d’une mère noire jamaïcaine âgée de 18 ans, Cedella Marley Booker, née Malcolm, et d’un père blanc d’origine anglaise, capitaine de la Navy et âgé d’une cinquantaine d’années, Norval Marley, qu’il n’a que très peu connu. Nesta était un chanteur et un auteur-compositeur-interprète de reggae jamaïcain, il a rencontré de son vivant un succès mondial, et reste à ce jour le musicien le plus connu et le plus vénéré du reggae, tout en étant considéré comme celui qui a permis à la musique jamaïcaine et au mouvement rastafari de connaître une audience planétaire. Bob Marley a vendu plus de 200 millions de disques à travers le monde : il est le plus grand vendeur de disques reggae de l’histoire. À la fin de sa vie, Bob Marley se convertit à l’Église orthodoxe éthiopienne, dont la plus haute autorité était feu l’empereur d’Éthiopie Hailé Sélassié Ier (Jah Live), considéré par les rastas comme étant la réincarnation de Jésus annoncée dans l’Apocalypse (« le roi des rois, seigneur des seigneurs »). Il souhaitait finir ses jours en Jamaïque mais meurt à Miami (Floride) aux États-Unis, le 11 mai 1981 des suites de cancer ( cinq tumeurs : trois au cerveau, un aux poumons et un à l’estomac), trop faible pour faire le voyage en avion jusqu’à Kingston.

La famille rastafari camerounaise a rendu hommage à Bob Marley
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Cameroun: L’actualité culturelle de la semaine en bref

Cinéma de femmes, concert et exposition meubleront votre semaine.

Festival International de Films de Femmes (Mis Me Binga)
Le Festival International de Films de Femmes est de retour sous le thème « cinéma et libertés ». Pour sa 2ème édition, le festival devient pleinement international avec plus de 80 films représentatifs de tous les continents. Chaque soir, des projections en plein air dans divers quartiers de Yaoundé compléteront les projections en salle.
Mardi 8 mars, 19h 00 : Cérémonie d’ouverture au Goethe Institut, Yaoundé
Mercredi 9 au vendredi 11 mars, 16h 00 : Projections au Goethe Institut, Yaoundé
Samedi 12 mars, 19h 00 : Cérémonie de clôture au CCF, Yaoundé

Concert Otu Bala jah
Il sera en compagnie de son clan bABa. Comme d’habitude. Avec son talent immense qu’il dissimule derrière son faux air de garçon timide, ce sera la première fois qu’il preste à Douala. Du bon reggae au menu, ainsi que des chansons de son 1er album « Ceinture serrée » qui date de 2009. Le point focal de ce show sera la présentation de son 2ème album « Yaddis reggae ». Venez le découvrir en exclusivité, le jeudi 10 mars 2011 au CCF de Douala. Ya man !!

Franklin Aleba Mokala en apéro
Avez-vous déjà écouté du lokua Kanza ou du Salif Keita ? Eh bien ce jeune artiste n’en n’est pas très loin. Avec sa voix roots, le son du balafon, des percussions, des flûtes pygmées et de sa guitare, il nous renvoie à l’essence même de la musicalité africaine. Aleba Mokala produit une musique moderne, dans laquelle acoustiques et sonorités traditionnelles s’unissent à merveille. Il sera en apéro-concert le samedi 12 mars dès 19 heures sur la terrasse du CCF de Douala.

CinéMboa : Not my will
Séduite et attirée par la richesse de Simon, Nalo, jeune étudiante mène une vie de haut standing avec ce dernier sans savoir la source de cette richesse. Après la découverte de la provenance de la fortune de Simon, Nalo décide de l’humilier en public. Chose que celui-ci n’acceptera pas. Un film de Wagmuler Efokoa, à voir le samedi 12 mars au CCF de Douala.

Franklin Aleba Mokala
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