Cameroun : une industrie de transformation du manioc en gestation à l’Ouest

Le village de Mancha, dans le département du Noun, abritera cette nouvelle usine qui facilitera le développement de l’agroalimentaire de la région.

 

C’est sur une superficie de plus de 1200 hectares, que  le village de Mancha près de Foumbot, département du Noun dans la région de l’Ouest-Cameroun, accueillera bientôt sa première usine de transformation de manioc. Son potentiel est estimé à la production d’environ 50 tonnes de manioc pour farine de pain.

Ce projet est porté par Joseph Nguessie, promoteur de ManiocCam. En présentant son initiative, il a reçu la bénédiction des chefs traditionnels du département du Noun. Mais aussi, le soutien des élus locaux et des autorités administratives de la région de l’Ouest. Ces derniers se sont dits pleinement favorables à ce projet qui vient à point nommé, à l’heure où l’on parle d’import-substitution.

Ils l’ont fait savoir lors de la tournée de présentation du projet qui a débuté la semaine dernière au Conseil régional de la région de l’Ouest.

 

Cameroun : le maire de Douala s’oppose au boycott des commerçants originaires de l’Ouest

C’est à travers un communiqué publié le 19 mars dernier que Roger Mbassa Ndine a déclaré s’opposer aux «journées mortes » pour les commerçants ressortissants de l’Ouest à Douala.

Non au tribalisme et l’instrumentalisation ! Le maire de la ville de Douala, Roger Mbassa Ndine, a déclaré dimanche son opposition au boycott des commerçants originaires de l’Ouest, alors qu’une association a appelé à une « journée morte pour toutes les activités » des ressortissants de cette région ce lundi dans la métropole économique.

« Le maire de la ville rejette fermement les appels à des “journées mortes” (…) et appelle toutes les populations de la ville de Douala, toutes origines confondues, à vaquer paisiblement à leurs occupations le 20 mars 2023 et les jours et semaines qui suivent et à dénoncer sans hésitation auprès des autorités administratives et des forces de maintien de l’ordre toute tentative de perturbation de l’ordre public », écrit le magistrat municipal dans un communiqué publié le 19 mars.

Le 15 mars, une association dénommée « Jeunesse Sawa » a, dans un communiqué relayé sur les réseaux sociaux, déclaré le 20 mars « journée morte » pour tous les ressortissants de la région de l’Ouest menant des activités commerciales à Douala. Ladite association les invite à « fermer boutique », menaçant de représailles ceux qui ne respecteront pas cette consigne.

Elle explique que cette décision est la réponse « aux provocations de la BAS (Brigade anti-sardinards) qui depuis 2018 commet des actes de barbarie vis-à-vis de tous ceux qui ne sont pas des leurs ». Cette sortie de la « Jeunesse Sawa » intervient au lendemain de l’annonce de Ben Decca, artiste de renom originaire de l’aire culturelle Sawa, d’annuler sa participation à un concert prévu le 15 avril prochain en Allemagne.

Même si le chanteur de makossa assure que sa décision n’a rien à voir avec la BAS, ce mouvement de la diaspora camerounaise hostile au régime de Yaoundé a appelé au boycott de son spectacle. Un boycott qui vise également tous les artistes ayant soutenu le président Paul Biya lors de la dernière élection présidentielle en octobre 2018. « Nous ne resterons plus silencieux face à leurs attaques et la riposte sera proportionnelle », préviennent les membres de cette association qui prétend parler au nom du peuple Sawa.

Mais le maire de la ville affirme que cette association est « totalement inconnue » des autorités traditionnelles de cette aire culturelle et n’est pas « légalement » déclarée dans les registres de la préfecture du département du Wouri. Tout en condamnant « les actes d’intolérance et de violence gratuite » perpétrés à l’extérieur par la BAS, Roger Mbassa Ndine invite « les auteurs anonymes de ce tract à s’abstenir de toute action visant à mettre en œuvre leurs menaces ».

Il assure qu’« aucune tentative d’imposition de “journées mortes” dans la ville de Douala et d’atteinte par ce biais à la volonté partagée des habitants de cette ville à vivre-ensemble dans la paix, ne sera tolérée et sera réprimée avec fermeté, sans la moindre faiblesse ».

La France s’intéresse au patrimoine culturel du Cameroun

Conduite par Jean-Luc Martinez, directeur du ministère des Affaires étrangères, la délégation effectue depuis la semaine dernière une tournée de tourisme culturel dans la région de l’Ouest.

 

Des touristes de marque dans les chefferies des grassfield. C’est ce à quoi les habitants de la région de l’Ouest ont eu droit la semaine dernière. C’est une délégation de dignitaires français qui effectue un tourisme culturel dans cette partie du Cameroun. Le voyage consiste à visiter les musées des civilisations et autres sites du patrimoine des populations de l’Ouest. Elle est conduite par Jean-Luc Martinez, ambassadeur de France chargé de la coopération internationale et du patrimoine au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. A ses côtés, Thierry Marchand, ambassadeur de France au Cameroun.

La première étape a été les chefferies supérieures de Bapa, dans les Hauts-Plateaux, et de Batoufam, à Koung-khi. Ils prennent ensuite la route pour Foumban. Accueillis par le Sultan, Roi des Bamouns, Mouhammed-Nabil Mforifum Mbombo Njoya, ils ont pu s’imprégner de la civilisation du peuple Bamoun en visitant le nouveau musée et la dynastie Nshare-Yen.

Ce voyage culturel s’est terminé par une visite du département de la Menoua avec la ville historique de Dschang. Cette visite dans l’Ouest est guidée par le programme culturel la Route des Chefferies.

Laurent Aucouturier : nous recherchons des entrepreneurs dans le domaine du textile

Le partenaire de Gherzi textil organisation invite les jeunes entrepreneurs camerounais, porteurs de projet, à s’intéresser aux Journées portes ouvertes de l’incubateur/accélérateur Camtex Lab.

Que doivent faire les artisans camerounais pour tirer profit des Journées portes-ouvertes de l’incubateur/accélérateur Camtex Lab?

La chose à faire pour les artisans est de venir nous voir. C’est d’aller à la rencontre de l’équipe Camtex Lab. Il y a encore une opportunité à Yaoundé au Centre international de l’Artisanat et ensuite lors des différentes étapes, la caravane de Camtex Lab va sillonner le pays dans plusieurs régions (Centre, Ouest Littoral et Nord, Ndlr). On terminera cette dernière étape par Garoua en mi-janvier 2023. L’objectif est d’aller rencontrer l’équipe de Camtex Lab qui expliquera le projet et expliquera le processus de recrutement des futurs incubés qui prennent part.

Avez-vous le sentiment que ces postulants ont des projets viables?

Absolument ! On a rencontré plus d’une vingtaine de porteurs de projet candidat potentiel de Camtex Lab. Chaque personne rencontrée a en effet un projet. C’est en effet, soit un nouveau projet, soit il s’agit de faire croître l’actuel projet. On a en effet certaines personnes que nous avons rencontrées qui peuvent être considérées comme des petites pépites, des gens qui ont vraiment des idées très intéressantes pour développer le business orienté sur le textile. On les a déjà rencontrés et je suis persuadé qu’il y en aussi dans les régions qu’on doit visiter lors de la caravane.

 Dans un environnement économique très dominé par le secteur informel, y a-t-il plus de chances de réussir dans son business quand on se fait accompagner par des incubateurs?

Ce n’est pas une condition sine qua non mais, l’incubateur Camtex Lab, avec les incubés qui seront sélectionnés, si ils ne sont pas encore dans une activité formelle, l’équipe de Camtex Lab sera chargée d’accompagner le passage à l’économie formelle des nouvelles start-ups . Très clairement, ça fera partie des responsabilités du programme d’accompagnement des incubés si ceux-ci ne sont pas d’ores et déjà dans le secteur formel. Mais ça encore, ce n’est pas une condition sine  qua non.

 Quel est le profil idéal des porteurs de projets recherché par Camtex Lab?

Il n’y a pas obligatoirement un moule que nous recherchons, ça peut concerner soit des gens très jeunes, soit des gens beaucoup plus seniors, des hommes, des femmes, des gens d’horizon très différent. Ce que nous cherchons, ce sont des gens qui ont l’état d’esprit d’entrepreneur qui s’intéressent au textile, qui ont une idée ou un projet d’ores et déjà bien conceptualisé et des gens curieux et dynamiques.

Cameroun : la coopération allemande investit pour le développement de la filière textile

La filière coton est un pilier stratégique de développement économique au Cameroun et la République fédérale de l’Allemagne à travers la coopération allemande soutient fortement cette chaîne de valeur. 

Au cours des vingt dernières années, le Cameroun n’a bénéficié d’aucun nouvel investissement majeur dans le secteur du textile et de l’habillement. C’est fort de ce constat que la coopération allemande a décidé d’apporter son soutien sans faille à la mise en œuvre du projet « Durabilité et Valeur Ajoutée dans les chaînes d’Approvisionnement Agricoles » (ProCOTON).

Pour le Dr Valentin Katzer, le représentant de l’Ambassade d’Allemagne à l’ouverture des Journées portes ouvertes de CAMTEX LAB, ce soutien concerne non seulement la production durable du Coton mais aussi la transformation et la commercialisation du coton camerounais pour une plus-value locale plus importante et la création des emplois ciblant majoritairement les jeunes.

La coopération allemande accompagne fortement cette initiative qui vise à soutenir le gouvernement Camerounais dans l’implémentation de sa Stratégie Nationale de Développement 2020-2030 (SND20-30) dont l’un des objectifs est de développer une véritable industrie coton-textile au Cameroun. «Ce soutien concerne non seulement la production durable du Coton mais aussi la transformation et la commercialisation du coton camerounais pour une plus-value locale plus importante et la création des emplois ciblant majoritairement les jeunes», précise Valentin Katzer

Les candidats potentiels

Il fait le constat selon lequel, le Cameroun bénéficie d’un coton compétitif et de grande qualité. Néanmoins, moins de 2% de la fibre de coton est transformée par les entreprises textiles locales Camerounaises. La très grande majorité du coton Camerounais est exporté directement après égrenage. Le grand potentiel pour l’économie locale de créer la valeur ajoutée à partir du coton Camerounais reste donc inexploité.

Il convient de relever que l’absence des réformes dans le secteur coton textile pourrait limiter considérablement les investissements nationaux et internationaux. En effet, plusieurs obstacles limitent le développement de la filière, nous pouvons citer: L’accès au crédit et au financement, les coûts élevés des intrants, le manque de personnel qualifié et le déficit de compétences entrepreneuriales et managériales.

Valentin Katzer précise que : «Le développement de l’industrie textile a un immense potentiel pour le renforcement et la croissance de l’économie camerounaise. Le Cameroun a un secteur de la mode en pleine croissance qui favorise la création de start-ups viables. La mise sur pied d’un incubateur textile comme CAMTEX LAB va permettre la création de nouvelles entreprises pérennes. Le soutien au développement des idées innovantes et des modèles économiques durables constitue un levier pour la redynamisation de la filière textile au Cameroun».

En effet, l’Incubateur/Accélérateur CAMTEX LAB est un nouvel outil au service de l’entrepreneuriat qui devrait permettre de promouvoir les start-ups artisanales et industrielles textiles au Cameroun. Il vise à identifier, sélectionner et accompagner des «jeunes pousses» dans la conceptualisation, le démarrage et/ou le développement de leur projet textile.

C’est dans cette optique qu’une vingtaine de postulants de la région du Centre ont présenté cette semaine leurs projets au groupe d’expert de CAMTEX LAB. La suite du programme prévoit une autre caravane de quatre jours dans la région de l’Ouest, du 6 au 9 novembre. Pendant cette période, il sera organisé, comme à Yaoundé, des ateliers et échanges avec les candidats potentiels porteurs de projet qui n’ont pas encore créé d’entreprises qu’aux jeunes pousses qui disposent d’ores et déjà d’un statut juridique.

Cameroun-sacrilège : fessée publique administrée aux fidèles d’une église

Ils sont  accusés d’avoir brulé les crânes des ancêtres conservés  dans une chefferie dans la région de l’Ouest.

 

La vidéo fait le tour de la toile depuis le week-end dernier. Elle montre des personnes ayant des mains ligotées derrière le dos, les pieds attachés. A la place publique, Ils reçoivent une correction à coups de bâtons des hommes robustes, sous le regard d’une foule de curieux. La scène se déroule dans la ville de Bafang, département du Haut-Nkam, région de l’Ouest.

A l’origine de cette fessée, des accusations mettant en avant la profanation du sacré. En effet, ces fidèles d’une église sont accusés d’avoir brûlé les crânes des ancêtres gardés à la chefferie Nka. Ils sont  entrés dans la case sacrée traitant des reliques ancestrales auxquelles le peuple voue un culte, d’être en opposition avec leur religion.

Un sacrilège qui selon la chefferie mérite bien une sanction. Les fidèles, présumés auteurs des faits, ont été rattrapés par la population avant de subir le traitement.

Dans la région de l’Ouest, la population reste encore fidèle à la tradition. Celle-ci dans certaines localité voudrait que les crânes des ancêtres soient exhumés et gardés dans la case sacrée des chefferies ou alors dans un espace réservé à l’intérieur des domiciles privés.

Cameroun : l’OMS pour le traitement des déchets dans les régions de l’Est et de l’Ouest

Les usines de traitement de déchets seront installées à Bafoussam, Malentouen, Foumban, Bertoua, Batouri et Bétaré-Oya.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) vient de lancer un appel à candidature portant sur un lot, pour les travaux de construction des zones de traitement des déchets dans la région de l’Est à l’hôpital régional de Bertoua construit en 1974 et des hôpitaux de district de Batouri et Bétaré-Oya.

 Les travaux concernent aussi la construction des zones de traitement des déchets dans la région de l’Ouest des hôpitaux de district de Bafoussam, Malentouen et Foumban. L’ouverture des offres financières aura lieu le 02 septembre 2022 dans la salle des réunions de l’OMS.

La gestion des déchets hospitaliers constitue une préoccupation majeure en termes de risque environnemental et sanitaire aussi bien pour les autorités du ministère de la Santé publique (Minsante) que pour les formations sanitaires, les collectivités locales et les populations en général. En effet, dans la plupart des formations sanitaires, des déficiences sont notées en termes de matériel de stockage et de collecte, de systèmes écologiques d’élimination, de faiblesses des connaissances et de médiocrité des comportements dans la manipulation des déchets hospitaliers.

Selon la Banque mondiale, la gestion inappropriée des déchets hospitaliers, notamment ceux infectés, fait peser de graves menaces, non seulement sur le milieu environnant, mais surtout sur la santé de plusieurs catégories d’acteurs, en particulier le personnel travaillant dans les formations sanitaires, mais aussi les agents de collecte municipaux et les personnes (notamment les enfants) qui s’adonnent au recyclage des déchets.

A en croire Camerouninfo.net, cette situation est aggravée par le rejet quais généralisé des déchets hospitaliers au niveau des décharges municipales d’ordures ménagères (à cause d’absence de systèmes performants d’élimination), mais aussi par le développement des soins à domicile (automédication) qui s’accompagne d’un rejet de déchets infectieux.

Avec la Banque mondiale, le Cameroun avait au préalable mené une étude avec pour objectif d’élaborer un système pertinent de planification et de gestion des déchets hospitaliers dont la mise en œuvre permettra d’améliorer la santé publique, tout en respectant les exigences et normes environnementales, techniques et socioculturelles du Cameroun.

L’étude avait pour but spécifique de permettre de déterminer les différentes étapes de gestion, de renforcer la coordination et d’identifier les besoins en investissements spécifiques et renforcement de capacités ainsi que les mesures de formation. Elle devait aussi permettre une évaluation adéquate des ressources financières requises ainsi qu’un dispositif institutionnel approprié pour sa mise en œuvre opérationnelle.

Cameroun-Ouest: le gouverneur attire l’attention sur la menace qui plane sur sa région

Awa Fonka Augustine tire la sonnette d’alarme sur les risques courus par la population avec l’annonce des fortes pluies et risques d’inondations dans plusieurs départements de la région.

Les jours s’annoncent mauvais dans la région de l’Ouest. Des départements comme ceux de la Menoua, Bamboutos ou encore celui de la Mifi sont sous le coup des menaces. L’alerte vient des prévisions météorologiques du mois d’août 2022. Selon cette dernière, des fortes pluies avec des cumuls supérieurs à 280 millimètres couplées à des risques d’inondations et des glissements de terrains au niveau des pentes instables vont marquer la région de l’Ouest.
C’est face à une telle situation que le gouverneur de la région, Awa Fonka Augustine a invité la population qu’il administre de faire preuve de prudence. Il prescrit également d’éviter les zones à risques. Ces zones sont les marécages, les flancs de collines, des zones montagneuses ou encore celles dont la texture du sol est dominée par le sable ou l’argile.
Awa Fonka Augustine, gouverneur de la région de l'Ouest
Awa Fonka Augustine, gouverneur de la région de l’Ouest
Ainsi, le gouverneur de la région de l’Ouest demande aux populations de prendre des mesures adéquates pour éviter toute conséquence désastreuse pouvant survenir du fait de ces longues pluies.
Le gouverneur a également invité les autorités compétentes de tous les domaines, à sensibiliser les populations et à prendre des mesures pour éviter tout désastre. D’autres régions comme le Nord-Ouest, le Sud-Ouest, le Littoral ou encore l’Extrême-Nord ne sont pas écartées du danger.

Cameroun : deux jeunes tués par le courant électrique

Ils ont été électrocutés par une ligne de haute tension au quartier Banengo-ville à Bafoussam dans la région de l’Ouest.

Le choc électrique est fatal. Deux morts sur le carreau. Les victimes sont deux jeunes hommes. Leur séjour s’achève sur la terre alors qu’ils retirent la bâche sur la marchandise rangée à la carrosserie d’un camion. La décharge électrique qui les achève provient de la ligne de haute tension sous laquelle le chauffeur du camion a immobilisé son engin. De sources médiatiques, le conducteur n’aurait pas pris en compte la hauteur du véhicule et la distance avec les câbles électriques.

Les deux infortunés qui subissent le choc n’ont pas quant à eux  mesuré la portée de la haute tension lorsqu’ils se sont engagés à monter sur le camion. Leur travail était de découvrir la marchandise pour ensuite décharger le véhicule de son contenu constitué de vivres frais. Mais foudroyés par le courant, ils seront projetés au sol sans avoir accompli leur travail. Le lieu-dit Camoco porte ainsi le deuil depuis mardi 16 août 2022.

La brigade territoriale de gendarmerie de Bafoussam I a ouvert une enquête. Les deux corps sans vie ont été transportés et gardés à la morgue de l’hôpital central de Bafoussam.

Cameroun : démission au MRC dans la région de l’Ouest

Plusieurs responsables du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun ont déclaré avoir quitté ce parti, mercredi au cours d’une conférence de presse à Bafoussam.

Ils sont neufs responsables du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), présentés comme les «pionniers» de ce parti à l’Ouest, à l’avoir quitté. Réunis sous la bannière du collectif des candidats «abusivement déchus» lors des élections internes du MRC dans la région, ces leaders des fédérations communales du parti dans le département de la Mifi, ont déclaré leur démission collective.

C’était au cours d’une conférence de presse très courue mercredi dernier au Parc des loisirs de la Communauté Urbaine de Bafoussam, en présence d’un huissier de justice. Il était question d’éclairer l’opinion publique sur trois points essentiels, à savoir la démarche «non objective» de la commission électorale locale du MRC, les motifs pour lesquels «les candidats déchus» ont saisi le juge de référé, enfin les ambitions politiques du collectif  «frustré et indigné».

Devant de nombreux journalistes, les langues se sont déliées pour relever quelques manquements observés au sein du parti de Maurice Kamto. « Les raisons immédiates découlent les élections internes qui viennent de se dérouler. De façon systématique, la hiérarchie a recalé notre candidature. Nous avons été violemment abusés. Un parti politique n’est pas une entreprise, où seul le patron doit décider. Voilà pourquoi nous avons démissionné. Et pour ne pas laisser nos militants en pâture derrière nous, nous allons aussitôt créer un autre parti, le Pacte Social pour la Gouvernance (PSG)», a déclaré Emmanuel Kueka, chef de file des «déchus» du MRC dans la Mifi.

A en croire Cameroon tribune, la tension est effet montée lors des élections de renouvellement des bureaux du MRC dans la région de l’Ouest. Pour la candidature à la fédération régionale, la liste conduite par Me André-Marie Tassa a été élue le 31 juillet 2022, tandis que celles des candidats «déchus» ont été rejetées par la commission électorale pour «falsification des cartes de membre» et «fausses déclarations». Ce qui est, d’après Emmanuel Kueka et ses camarades «une offense de trop».

 

Cameroun : les premiers résultats du BEPC session 2022 sont connus

Ce sont les résultats de la région du Nord-Ouest où le taux de réussite est de 82,19% contre 85,93% en 2021. Les résultats des régions de l’Ouest, de l’Adamaoua, du Littoral, du Centre, de l’Est sont aussi téléchargeables à la fin de cet article.

Les candidats au Brevet d’études du premier cycle (Bepc) de la région du Nord-Ouest sont fixés sur leur sort depuis le 02 juillet 2022. Un communiqué de la délégation régionale des Enseignements secondaires pour le Nord-Ouest porte publication des résultats audit examen officiel de fin du premier cycle secondaire dans le sous-système francophone.

Sur 147 candidats enregistrés, 146 ont composé, 120 ont bravé l’examen dont 62 garçons et 58 filles. Le taux de réussite est de 82,19%. Comparé à la session antérieure (2021), l’on observe une légère diminution du taux de réussite. Le taux de réussite en 2021 était de 85,93%, pour la réussite de 116 candidats sur les 135 qui ont composé.

Les trois meilleurs candidats sont par ordre de mérite : Giles Tchoffo Nguea avec une moyenne de 17,48/20 ; Francina Nschadze Fru, 16,26/20 et Marie Miranda Ntiecho 15,67/20. Les résultats des autres régions seront publiés au fur et à mesure. Consulter les listes des admis au BEPC 2022 ci-dessous.

Résultats BEPC 2022 Nord-Ouest

Résultats BEPC OUEST-Mifi

Resultats BEPC lycée classique de Bafoussam 2022 (1)

RÉSULTATS BEPC 2022 LC-BAFANG-avec compression

BEPC 2022 Lycée classique de Dschang

BEPC 2022 LY CLA BANGANGTE (1)

Resultats BEPC 2022 region de l’Adamaoua

BEPC 2022 Lycée Bilingue de Meiganga (1)

BEPC 2022 Littoral

RÉSULTATS BEPC 2022 LYCÉE CLASSIQUE D’EDEA(1) (1)

BEPC 2022 Centre -Lycée Bilingue d’essos (1)

BEPC 2022 EST Lycée Bilingue Betare- Oya

 

 

Cameroun : Eneo annonce des interruptions de fourniture d’électricité dans quatre régions

La société camerounaise chargée de la distribution de l’électricité procède aux travaux d’urgence à la centrale hydroélectrique de Songloulou dès ce 15 juin 2022.

Du mercredi 15 au vendredi 17 juin 2022, les clients d’Eneo des régions du Littoral, du Grand Ouest, du Centre et du Sud « pourraient connaitre de temps en temps, des interruptions imprévues de 2 à 3 heures », informe par communiqué le concessionnaire de l’Etat en charge de la distribution du courant électrique au Cameroun.

Cette perturbation est consécutive aux travaux d’urgence que l’entreprise réalise à Songloulou, localité où se trouve une centrale hydroélectrique du pays. Lesdits travaux qui ont débuté ce 15 juin, vont s’achever le 17 juin prochain.

Selon la société, ces travaux « s’ajoutent aux contraintes structurelles de l’ensemble du système électrique (congestion des réseaux de transport et de distribution, travaux de maintenance, souci d’approvisionnement et combustibles) ; et accentue les perturbations dans la fourniture  du service électrique », peut-on lire sur le communiqué en date du 15 juin 2022.

Enéo invite par conséquent ses clients à consulter les programmes de coupures électriques sur son site internet www.eneocameroon.cm

Cameroun : cinq gendarmes tués dans le Noun

Le drame s’est produit à Njitapon, au cours d’une attaque perpétrée par des assaillants non identifiés.

Les forces de maintien de l’ordre et de sécurité viennent de recevoir une visite sanglante des assaillants. Les assaillants venus de la région du Nord-Ouest, ont fait une incursion au poste du Groupement polyvalent d’intervention de la gendarmerie nationale dans la localité de Kouoptamo, département du Noun, région de l’Ouest Cameroun. Ledit poste est situé entre Ngoketundjia dans la région du Nord-Ouest et Njitapon dans la région de l’Ouest. Le bilan provisoire fait état de cinq gendarmes tués deux autres blessés. Le poste attaqué a été incendié.

Le gouverneur de la région de l’Ouest Awa Fonka Augustine est descendu sur le terrain pour s’enquérir de la situation et ouvrir une enquête pour mettre la lumière sur les faits. Il a prescrit néanmoins la réactivation des comités de vigilance dans certaines localités. Pour l’instant, aucune déclaration des autorités n’a encore été faite sur les circonstances de cette attaque.

La région de l’Ouest voisine à la région du Nord-Ouest en crise depuis 2016, est très souvent en proie aux incursions des séparatistes anglophones.

Cameroun : une fillette de 12 mois dévorée par un porc

L’animal s’est échappé de la porcherie de son propriétaire avant de se servir de la main d’un bébé pour assouvir sa faim.

Les images d’un reportage diffusé sur la chaîne de télévision LTM, se propagent sur les réseaux sociaux. Elles relatent un fait inhabituel vécu par les populations de Bamessingue, près de la morgue de l’hôpital de Mbouda, région de l’Ouest-Cameroun. Un porc de trois mois a dévoré la main d’une fillette âgée de 12 mois pendant que sa maman s’occupait de ses travaux ménagers.

Selon les témoignages de la jeune maman, l’enfant était couché dans sa baignoire à l’intérieur de la maison. La maman elle, est allée puiser de l’eau avant de revenir poursuivre ses travaux ménagers. Après quelque temps, ce sont les autres enfants qui déclenchent l’alerte. « Ils sont venus me dire le porc le porc le porc… mais je ne comprenais pas ce qu’ils voulaient me dire », relate la génitrice en pleurs.

Lorsqu’elle s’en va du côté où elle a laissé sa fille, elle la trouve dehors, sa bassine aussi. Le porc qui l’a confondue à son petit déjeuner, l’a portée, traînée à l’extérieur, sans qu’elle ne manifeste sa détresse par les cris ou les pleurs. A l’instant, dit la maman, l’animal a déjà « mangé toute sa main ». Et l’enfant « saignait à gauche et à droite », ajoute son oncle, propriétaire du porc.

Selon ce dernier, son porc acheté il y a trois mois et gardé dans la porcherie ne cesse de s’échapper pour aller commettre des dégâts. Il y a quelques jours, il s’est échappé et l’une de ses pattes a été cassée quelque part. Le propriétaire l’a de nouveau enfermé. Il est encore sorti, cette fois la veille de son assaut sur le bébé. Le propriétaire qui se préparait à l’attraper une fois de plus pour l’enfermer, a très tôt été appelé par la maman de la victime pour constater les dégâts.

Au final, plus de peur que de mal. Conduit à l’hôpital de district de Mbouda pour la prise en charge, l’enfant serait hors danger.

D.A.Planète : Ségolène Royal est au Cameroun

La française a été accueillie ce 11 mars par Christophe Guilhou, Ambassadeur de France au Cameroun.

L’ex-ministre française de l’Écologie, est attendue à Bangangté (région de l’Ouest Cameroun), ce samedi 12 mars 2022. Elle prendra part au lancement des projets d’autonomie énergétique par les centrales solaires,  de toutes les chefferies du département,  financés par sa fondation : « Désir d’avenir ».

Ce n’est pas la première fois que la femme politique séjourne à Bangangté. Le 12 juillet 2018, dans le cadre du programme Femmes et énergie durable et en qualité d’ambassadrice de l’Alliance solaire internationale, Ségolène Royal s’est rendue à Bangangté à l’invitation de la maire, Célestine Ketcha.

En mémoire, la candidate du Parti socialiste français pour la présidentielle française de 2007 (face à Nicolas Sarkozy, vainqueur) avait déjà  pendant qu’elle était ministre française de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, accordé un financement de 500 000 euros pour le compte du projet « Femmes et énergie durable : appui au Réseau des femmes élues locales, maires du Cameroun » en cours de réalisation.

Pour rappel, D.A Planète est une ONG d’ingénierie de compétences créée en 2018 par Ségolène Royal pour « relever le défi climatique », à travers notamment les énergies renouvelables.

 

Peste porcine : le Cameroun importe 100 porcs géniteurs pour relancer la filière

 

Six mois après le passage de la Peste porcine africaine (Ppa) qui a décimé près de 22,5% du cheptel porcin au Cameroun entre juin et septembre 2021, le Cameroun relance la filière.

100 grands-parents porcins, arrivés au pays par l’aéroport international de Douala la semaine dernière en provenance de l’Europe, par les soins du ministère de l’Élevage, des Pêches et des Industries animales, pour le compte du Projet de Développement de l’Elevage (Prodel), et sous financement de la Banque mondiale.

Ces animaux qui viennent ainsi « renouveler la génétique de la filière au Cameroun » tel que précisé par le Prodel, ont été transférés à la station d’élevage de Kounden, une localité dans le département du Noun, région de l’Ouest.

Il s’agit des grands-parents porcins qui participeront au renouvellement de la génétique du cheptel, secoué l’année dernière par la foudroyante épizootie, qui a provoqué l’abattage d’au moins 90 000 porcs dans la région de l’Ouest.

« À l’issue des multiplications, les fermes de reproduction font revendre ces porcs améliorés et hautement performants à d’autres organisations de producteurs actives dans le domaine de l’engraissement. Ce sont leurs produits qui seront destinés à la vente », ajoute le Prodel.

Selon les chiffres de l’interprofession des éleveurs de porcs pour la région de l’Ouest, la Ppa qui s’est déclarée au Cameroun au mois de juin 2021, a officiellement provoqué l’abattage de 90 000 porcs, sur les 400 000 têtes que compte le cheptel de la région de l’Ouest. Une situation qui a par ailleurs entrainé une pénurie sur le marché, provoquant au passage une inflation dans la filière.

 

 

 

Cameroun : chefferies Bangagnté et Balengou, retour à la paix

C’est par l’intervention de l’élite Célestine Ketcha Courtes et du gouverneur de l’Ouest, Awa Fonka Augustine, que la réconciliation a pris effet.

La crise n’aura pas duré longtemps. C’est une réunion à Bangangté dans le domicile de Célestine Ketcha Courtes, élite de la localité, qui fait revenir la paix. Plus de peur donc que de mal tant à Balengou qu’à Bangangté.

Le glas avait pourtant été sonné pour ce qui est des relations entre les deux villages. Entre menaces et interdictions, rien n’allait plus dans ces deux communautés sœurs. C’est dans ce contexte que le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji a alors prescrit la tenue d’une concertation pour un retour à la paix.

C’est fort de cela que le gouverneur de la région de l’Ouest, Awa Fonka Augustine a décidé de réunir les leaders traditionnels des deux villages. Pour le patron de la région, il est question d’examiner et de trouver une voie de sortie face aux dissensions.

Après des heures de discussion, la pilule difficile à avaler du pacte ancestral non respecté par le feu chef Balengou Marcelin Hapi a pu être avalée par le chef Bangangté, Monluh Seidou Pokam. Mais elle n’est pas sans effet secondaire.

Ce dernier face à la presse explique « j’enlève tous les bannissements, sauf que désormais, ce n’est plus le chef Balengou qui va arrêter le chef Bangangté ».

Le chef Bangangté dans le même sillage précise que son indignation ne remet pas en cause la légitimité du successeur et nouveau chef Balengou qu’est Elvis Nguemegni Hapi. Il souligne que le problème est celui de la violation des us et coutumes qui pendant longtemps ont lié les deux villages.

Cette réconciliation peut ainsi augurer des lendemains meilleurs pour les deux villages. C’est en tout cas l’avis de Mbah Ta Me Zodelo, notable à la cour royale de Balengou. Il voit en cela un possible rétablissement des pactes entre le nouveau chef Balengou et le chef supérieur Bangangté.

Le nouveau chef Balengou achève ses rites d’initiation le 18 février prochain. Et il sera présenté aux autorités administratives par le chef Batcha.

Cameroun : la grippe aviaire de retour, des opérations d’abattage organisées

Après une trêve d’exploitation de fermes avicoles sans grand incident, la grippe aviaire H5N1 est de nouveau déclarée dans la région de l’Ouest. Le ministre de l’Elevage et le gouverneur de la région ont prescrit des mesures urgentes dont l’abattage rapide des foyers identifiés.

La région de l’Ouest-Cameroun, plus grand bassin de production de volaille est touchée par la grippe aviaire. C’est l’essentiel d’une note du délégué régionale de l’Elévage de l’Ouest en date du 05 février 2022. L’alerte de l’infection à « l’influenza aviaire » est confirmée par les notes du ministre de l’Elevage des Pêches et des Industries animales Dr Taiga et du gouverneur de la région de l’Ouest Awa Fonka Augustine.

En effet, à la suite de l’alerte, les autorités s’organisent en urgence pour restreindre la propagation de la maladie. Dans cette optique, le ministre en charge de l’Elevage a pris une série de mesures le 05 février 2022 pour épargner le reste du pays. Il s’agit entre autres de la mise en œuvre des opérations d’abattage sanitaire d’urgence dans les foyers identifiés ; la destruction de ces foyers par incinération et enfouissement sous contrôle des responsables des services vétérinaires avec l’appui des forces de maintien de l’ordre. Cet abattage commence dès ce lundi 07 février. A cela s’ajoute l’interdiction d’accès  aux fermes à des personnes non autorisées pendant la période d’abattage.

Plus proche des foyers identifiés, le gouverneur de la région de l’Ouest a repris les mesures dans une note en date du 06 février. Elles sont applicables dans le département de la Mifi (Bafoussam) et dans les sept autres départements de la région. Ces prescriptions incluent « la mise en œuvre urgente des enquêtes/ investigations épidémiologiques par des services vétérinaires compétents dans les fermes avicoles, couvoirs et marchés de volaille vivant sur l’ensemble du territoire de la région de l’Ouest », précise le gouverneur.

Désormais, les déplacements des volailles et produits des fermes avicoles à l’intérieur ou à l’extérieur. De la région de l’Ouest sont réduits. Seules les fermes détentrices d’un test PCR négatif de moins d’une semaine ou un test ELISA négatif de moins de 72 heures auront la possibilité de se déplacer avec ces produits. Ces tests devront être effectués par  le Laboratoire national vétérinaire (Lanavet).

Selon des spécialistes, l’ «influenza aviaire hautement pathogène (grippe aviaire)» est  issue des intrants alimentaires importés. La maladie signe son retour au moment où certaines régions se remettent de la rareté du poulet sur le marché. Entre mai et décembre 2021, les prix de la volaille ont grimpé du fait de la rareté de cette denrée, provoquée par la pénurie des poussins d’un jour et des œufs à couver.

Le passage de la grippe aviaire en 2016 et 2017 avait laissé l’économie de la volaille en souffrance. Leopold Kamga président de l’inter profession avicole du Cameroun (Ipavic) Nord-Ouest et Ouest a parlé en mai 2021 de la destruction de 50% du cheptel avicole. Un foyer d’épidémie identifié à Yaoundé dans la région du Centre enregistrait la perte de 15 000 volailles en trois jours. La coopérative Ipavic, chiffre les pertes enregistrées par les producteurs du pays à plus de 16 milliards de francs Cfa.

Cameroun : un technicien de radio assassiné à sept coups de poignard

Eric Kouagat, collaborateur du maire Eric Aimé Niat en service à la radio communale Bagangte a été retrouvé mort dans la nuit du 29 au 30 janvier 2022 au lieudit Club 407.

 

De sources sécuritaires, la victime a reçu sept coups de poignard aux yeux, au ventre, à la poitrine, avant de succomber. Selon les riverains, c’est aux environs de minuit que les assaillants commettent l’irréparable.

Au petit matin, une femme esseulée à la maison au moment des faits, témoigne l’avoir « entendu crier au secours », avant d’apercevoir « les motos quitter le lieu », le club 407, non loin de la résidence du défunt, où la victime a laissé ses jumelles âgées de 10 ans. Le sang et les tessons de bouteille de bière maculent la chaussée au lieu du forfait relatent nos confrères de Camer.be

Suite à cette scène de barbarie, le premier magistrat municipal de la ville ne cache pas sa désolation. « C’est avec beaucoup de tristesse que j’apprends le décès, dans la nuit du samedi 29 janvier à Bagangté, de mon collaborateur Eric Kouagat et les images de sa dépouille qui circulent sur la toile sont effroyables », déplore Eric Aimé Niat. Le maire de Bagangté dans la région de l’Ouest présente ses condoléances à la famille.

L’homme politique prescrit une enquête aux fins d’interpeller « les auteurs de ce crime crapuleux ». Selon l’autorité municipale, cet acte « rallonge la liste des disparitions tragiques et insoutenables que nous enregistrons dans la commune ces derniers temps », révèle le fils du président du Sénat, nouveau maire de Bagagnté en fonction depuis le 30 juillet 2021.

Cameroun : un militaire décapité à la machette à Galim, région de l’Ouest

Les séparatistes anglophones ont tendu une embuscade aux soldats de l’armée régulière mardi 25 janvier 2022. De source administrative, un militaire a été tué et d’autres blessés.

 

Selon le gouverneur de la région de l’Ouest Awa Fonka Augustine, un groupe armé appartement au mouvement sécessionniste anglophone a décapité un militaire mardi dernier dans la localité de Galim, région de l’Ouest Cameroun.

Selon les informations rendues publiques par l’autorité administrative, « les soldats qui effectuaient une patrouille motorisée à Galim, localité limitrophe avec la région du Nord-Ouest, sont tombés dans une embuscade des séparatistes. Un soldat a été décapité à la machette, sa tête et son arme ont été emportées. D’autres soldats ont été aussi blessés », explique le représentant du chef de l’Etat et du gouvernement dans la région.

Les séparatistes, auteurs de cette tuerie, ont revendiqué l’attaque en publiant une vidéo tournée lors de l’exécution. Dans l’enregistrement, ils déclarent : « Nous sommes venus du Nord-Ouest en mission spéciale à l’Ouest pour finir avec vous. Notre mission est accomplie, donc nous rentrons chez nous ».

Les faits surviennent au moment où le Cameroun accueille sur son sol la Coupe d’Afrique des nations de Football (Can) 2021. La région dans laquelle l’assassinat a été commis abritait la poule B composée du Sénégal, de la Guinée, du Zimbabwe et du Malawi. A l’approche de la Can, le gouvernement a renforcé les mesures sécuritaires dans les régions en crise depuis 2016. Ce dispositif est d’autant plus renforcé dans les zones où les délégations résident et où les matches se disputent.

Depuis environ cinq ans, les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest Cameroun sont en proie à la crise dite séparatiste. Les forces qui s’opposent à l’armée régulière a procédé de manière répétée à l’exécution des policiers, gendarmes, militaires et civils. Le 20 octobre 2019, l’officier de police Nwana Paul Vawahat a été assassiné. Sa tête, sans corps et mutilée a été retrouvée à Bamenda, principale ville de la région du Nord-Ouest d’où est partie la crise. Le 30 septembre 2019, les séparatistes ont torturé puis décapité la gardienne de prison Florence Ayafor.

Cameroun : le cortėge de véhicules d’Idriss Carlos Kameni fait un mort à Bangangté

Le footballeur et ses proches revenaient le 16 juillet 2021 de Bafang, dans le Haut-Nkam, lorsque l’une des voitures est allée percuter un piéton sur le trottoir.

Le mort des suites d’accident a été conduit à la morgue par les soins de l’international camerounais. Selon les premiers témoignages, le footballeur revenait de son village dans le Haut-Nkam accompagné de nombreux proches, lorsque l’un des véhicules de son cortėge, dit-on surpris  de la présence d’un dos d’âne, a violemment percuté un piéton.

Joint au téléphone hier soir par notre confrère Émile Zola Ndé Tchoussi, Idriss Carlos Kameni sous le choc a confié que la dépouille a été placée à la morgue de l’Hôpital de Bangangté où s’est produit le drame. Le gardien de but dit avoir ensuite rejoint la capitale Yaoundé, et compte retourner sur les lieux lundi 19 juillet pour l’organisation des obsèques de la malheureuse victime.

Après cet accident, le véhicule accidenté s’est retrouvé dans un ravin avec tous ses occupants. Aucune perte en vie humaine déplorée.

Véhicule tombé dans le ravin

L’accident qui concerne Idriss Carlos Kameni arrive le lendemain de celui de l’artiste Ténor, au volant d’une voiture  qui a causé le décès d’un passager à bord jeudi dans la ville de  Douala.

Le musée du Quai-Branly de Paris prépare une exposition sur l’Ouest-Cameroun en avril 2022

Annonce faite par le président du musée, Emmanuel Kasarherou, à l’occasion d’une audience à Yaoundé avec le ministre camerounais des Arts et de la Culture

 

Le musée du Quai-Branly Jacques Chirac, situé à Paris 7e (France), prépare l’organisation d’une exposition sur le patrimoine culturel de la région de l’Ouest, a-t-on appris à l’issue de l’audience accordée par le ministre camerounais des Arts et de la Culture, Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt à Emmanuel Kasarherou (président du musée), le 27 octobre dernier.

L’exposition, prévue en avril 2022, aura pour thème: “Sur la Route des chefferies du Cameroun, du visible à l’invisible”.

Le projet “Route des chefferies”, qui regroupe des communes de l’Ouest, des promoteurs culturels privés et des chefs traditionnels, vise la valorisation et la conservation du patrimoine culturel de l’Ouest.

Le projet, qui a déjà à son actif plus de 14 musées dans la région, bénéficie du soutien de la France.

Cameroun: le gouverneur de l’Ouest critique les maires qui “protègent leur électorat” en laissant construire dans les zones à risque

Augustine Awa Fonka estime que les magistrats municipaux ne jouent pas bien leur rôle, quand des personnes construisent dans les zones dangereuses et interdites par la loi

 

L’éboulement d’un pan de colline à Gouache (quartier de Bafoussam) fin octobre 2019 causant au moins 43 morts, est encore là pour rappeler le risque d’habiter dans des zones dangereuses et interdites par la loi. Pour le gouverneur de la région de l’Ouest, Augustine Awa Fonka, la responsabilité est surtout celle des maires, qui laissent faire pour des calculs uniquement politiques.

“Il y a certains magistrats municipaux qui ne jouent pas bien leur rôle pour éviter de froisser leur électorat potentiel. Ils s’intéressent beaucoup plus à la politique. Ils croient qu’aimer  et  aider ces populations consiste à les laisser s’installer partout, même dans les zones dangereuses et interdites par la loi, à leurs risques et périls. Ils protègent uniquement leur électorat”, s’est indigné le gouverneur dans une interview accordée au quotidien gouvernemental ce 05 août.

“Mais, ils ne se posent pas la question de savoir: si chacun applique cette réflexion,comment va-t-on développer le Cameroun ?”, a-t-il questionné.

Augustine Awa Fonka explique qu’à l’Ouest, “plusieurs zones sont exposées aux sinistres naturels. C’est le cas pour l’ensemble des flancs des montagnes.”

Cameroun: des poulets morts destinés à la vente saisis à Yaoundé

Ces carcasses, un millier environ, ont transportées à Mvog-Betsi pour être incinérées par les éléments du ministère camerounais de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales

Un Camion chargé d’un millier de carcasses de poulets empilées dans des caisses a été saisi jeudi, 13 octobre 2016, à Kondengui, un quartier de Yaoundé. Ces cargaisons étaient destinées à la commercialisation, selon l’homme identifié comme le chauffeur dudit camion par le Sous-préfet de Yaoundé 4e, Martin Loko Motassi, et le chef de brigade de la délégation départementale du Commerce pour le Mfoundi, Jules Obama.

L’information est rapportée dans la presse publique édition du vendredi, 14 octobre 2016.

La descente des autorités citées s’est effectuée aux environs de 05 heures du matin, après la dénonciation d’un riverain qui aurait surpris les deux occupants du camion en train d’écouler leur stock. Intérrogé, le chauffeur de ce camion, le dénommé Célestin Touossock, a indiqué que les volailles venues de l’Ouest-Cameroun seraient mortes au cours du voyage, des suites de chaleur.

Il ajoute que ce n’est pas la première fois qu’ils essaient de vendre des poulets dans la capitale camerounaise depuis l’interdiction – le mois dernier – de cette activité dans l’Ouest, minée par une nouvelle épizootie de grippe aviaire.

Le camion a été désinfectée et les carcasses de poulet transportées Mvog-Betsi pour être incinérées.


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Cameroun: saisie de 300 cartons d’ ufs à destination de Yaoundé

La marchandise interceptée à Makénéné venait de la région de l’Ouest où une interdiction de vente de volailles et d’ ufs est en vigueur, du fait de la résurgence de la grippe dans cette partie du pays

Les autorités administratives de la ville de Makénéné, localité située sur la route reliant les régions de l’Ouest et du Centre du Cameroun, viennent d’intercepter une cargaison de 300 cartons d’ ufs en provenance de la région de l’Ouest, et destinée à approvisionner les marchés de la capitale camerounaise.

Ces ufs, dont le transporteur était détenteur de faux documents de contrôle sanitaire, prétendument délivrés par les responsables du ministère de l’Elevage dans la région de l’Ouest, ont été aussitôt détruits. Ceci, en application de la décision interdisant le commerce des produits avicoles en provenance du département de la Mifi (région de l’Ouest), victime d’une résurgence de l’épizootie de grippe aviaire.

En effet, après la découverte des premiers cas de volailles infectées au virus H5n1 en mai dernier, des prélèvements effectués en ce début du mois de septembre dans une ferme du département de la Mifi ont révélé de nouvelles infections, alors que le gouvernement venait à peine de lever l’interdiction qui frappait le commerce du poulet dans cette partie du pays, suite à l’épizootie de mai 2016.

Selon le gouverneur de la région de l’Ouest, Awa Fonka Augustine, plus de 16 000 poulets ont été détruits dans une ferme de Bafoussam suite à la résurgence de grippe aviaire dans la ville de Bafoussam.

Les autorités de la région ont à nouveau interdit le commerce de la volaille et des ufs dans ladite circonscription, et recommandé aux éleveurs de la filière avicole de Bafoussam de respecter les règles d’hygiène et de biosécurité.


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Cameroun: 100 jeunes participent aux colonies de vacances 2016

Venus des 10 régions du pays, ils ont pris la direction de l’Ouest mardi pour un regroupement de 10 jours, placé sous le signe de la culture du patriotisme

« Rencontre scolaire pour la culture du patriotisme, de la paix et de la tolérance ». Tel est le thème de ces colonies de vacances 2016 qui drainent 100 jeunes venus des dix régions du Cameroun, sans distinction aucune.

Au programme supervisé par des moniteurs comme de tradition, il est prévu des apprentissages, bricolages, échanges mais surtout des visites. Les jeunes se rendront dans les chefferies de la région de l’Ouest, les différents départements parmi lesquels la Menoua, le Ndé et les Hauts plateaux sans oublier les plantations. L’objectif est d’éviter l’ennui, l’oisiveté et de repartir avec de beaux souvenirs.

Ces activités de loisirs sont placées sous le socle de la présentation de l’aire culturelle des grassfield. Tous les ingrédients semblent réunis pour le bonheur de ces vacanciers, qui font montre d’impatience et d’engouement. Ils seront logés au lycée technique de Bafoussam, le temps de ces colonies qui prendront fin le 27 août prochain, juste une semaine avant la rentrée scolaire.

Les colonies des vacances permettent au ministère des Arts et de la culture, initiateur du projet, de faire connaître à ces tout-petits, les richesses culturelles de la région de l’Ouest Cameroun et à susciter déjà en eux, l’esprit de créativité.


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Après l’Extrême-Nord, l’Ouest démarre sa campagne de reboisement

Objectif à Bafoussam, chef-lieu de la région de l’Ouest-Cameroun, planter plus de 120.000 arbres

La campagne régionale de reboisement pour le compte de l’année 2016 a démarré à Bafoussam dans la région de l’Ouest au Cameroun. Ici, 11 acteurs dont neuf communes et deux GIC sont concernés par cette campagne placée sous le thème : « Promouvoir la foresterie urbaine et protéger les jeunes arbres : une contribution citoyenne à la lutte contre les changements climatiques et la déforestation ».

Les 11 bénéficiaires ont reçu 122,5 millions de Fcfa pour mettre en terre 122 500 plants sur une superficie de 306,25 ha. 11 millions de Fcfa ont également été octroyés pour l’entretien sylvicole concernant 10 communes et une chefferie traditionnelle.

Selon le délégué régional des Forêts et de la Faune, Samuel Eben Ebai, le gouvernement promeut progressivement la notion de chaîne de valeurs et de développement d’une véritable filière sylvicole, à travers la création de « forêts privées » susceptibles de générer des emplois tout en procurant des avantages aux plans écologique et environnemental.

Le secrétaire général des services du gouverneur, Simon Emile Mooh, a recommandé aux bénéficiaires une gestion citoyenne de ressources financières allouées, qui sont des fonds publics.

Cette campagne à l’Ouest démarre après celle engagée dans la région de l’Extrême-Nord où le ministère des Forêts et de la Faune (Minfof) a signé une convention avec 26 acteurs du domaine à Maroua. Là-bas, la somme de 240 millions de F cfa est destinée à l’entretien et au reboisement de 567,5 ha.


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Sécurité: un gang de sept braqueurs aux arrêts à Mbouda

Interpellés ce vendredi 15 avril 2016, ces jeunes gens âgés entre 16 et 26 ans semaient la terreur depuis quelques temps au quartier Nylong à l’Ouest du Cameroun

La police de la sécurité publique de Mbouda, chef-lieu du département des Bamboutos dans la région de l’Ouest, vient de mettre la main sur un gang de sept braqueurs, informe le poste national de la Crtv (Cameroon radio television) ce vendredi, 15 avril 2016.

Âgés entre 17 et 26 ans et spécialisés dans les cambriolages, ces jeunes camerounais, qui menaient leurs activités en journée, ont été interpellés suite à un autre coup orchestré au domicile d’un commerçant au quartier Nylong.

Stoppés par les éléments du commissariat de sécurité publique de cette localité, ils ont été placés en garde en vue, avant d’être remis au procureur de la République près les tribunaux de Mbouda, pour jugement.

Sous la conduite de leur chef de gang Noumbissi Herman, 22 ans, ces hors la loi semaient la terreur au quartier Nylong de Mbouda où ils ont abattu tous les chiens qu’ils consommaient, disaient-ils, « pour plus de force et de courage avant leurs opérations ».


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Cameroun: campagne de consultation ophtalmologique à l’Ouest

Le lancement a eu lieu en présence du préfet du Haut-Nkam, dans la région de l’Ouest

Environ 7000 paires de lunettes médicales et 5000 doses de médicaments seront distribués au terme de la campagne de consultation ophtalmologique qui va couvrir les six arrondissements du département du Haut-Nkam dans la région de l’Ouest-Cameroun.

Gabriel Eloi Essoa, préfet du Haut-Nkam, qui présidait la cérémonie de lancement de la campagne à Bafang, a invité les populations à adhérer massivement à cette initiative tout en rappelant que « la vue c’est la vie ».

A cet effet, les personnes désirant se faire consulter, devront se munir de la modique somme de 1000 Fcfa et de 2000 Fcfa pour l’achat d’une paire de lunettes, ce qui donne un coût total de 3000 Fcfa.

L’opération de consultation ophtalmologique est l’initiative d’une dame de c ur, qui a bénéficié de la collaboration de l’ONG ophtalmo sans frontières. Les examens sont faits par une équipe de 13 ophtalmologistes conduis par le docteur Jeanne Bonnefous, ophtalmologiste à Paris et par ailleurs vice-présidente de ladite ONG.

Cette campagne s’achèvera le 16 mars 2016 dans l’arrondissement de Bana, à l’Ouest-Cameroun.


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Distribution des moustiquaires: la campagne débute à l’Ouest

Après le Littoral, la région de l’Ouest-Cameroun est la 8e du pays à bénéficier de la campagne de santé Milda. Le Minsanté a procédé le 01er mars 2016 au lancement des activités à Mbouda

Le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda, a officiellement lancé mardi, 01er février 2016, la campagne régionale de distribution de moustiquaires imprégnées à la place des fêtes de Mbouda. Il s’agit de 1 million 67 471 de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action (Milda) qui seront gratuitement distribuées à l’Ouest du 01er au 05 mars 2016.

Lapremière phase se déroulera dans 18 des 20 districts de santé que compte la région. Dans les districts de la Mifi et de Dschang concernés par la deuxième phase, les activités de dénombrement débuteront le 03 mars et s’étendront sur onze jours, afin que la distribution démarre le 15 mars 2016.

Il faut rappeler qu’après le Sud, le Sud-Ouest, le Nord-Ouest, l’Est, l’Adamaoua, le Nord et le Littoral où 581 519 moustiquaires ont déjà été distribuées, l’Ouest est la 8e région du Cameroun à en bénéficier.

Cette région occupe le 6e rang en termes de morbidité due au paludisme, avec un taux de 35%. Soit une morbidité de 30,6% chez les enfants de moins de cinq ans et de 20% chez les femmes enceintes.
Le ministre de la Santé publique a rappelé que le paludisme est un réel problème de santé publique. « La majorité des hospitalisations dans nos hôpitaux ainsi que les interruptions involontaires de grossesses sont dues au paludisme. L’étape actuelle est importante pour que nous aussi au Cameroun, nous puissions commencer à croire en l’éradication du paludisme qui est la première cause de mortalité », a-t-il précisé.

Bientot le paludisme sera éradiqué.
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