Cameroun-bilinguisme : Mafany Musonge reste à la tête de sa Commission

A la faveur d’un décret du 13 mai 2022, le chef de l’Etat Paul Biya renouvelle le mandat des membres de la Commission pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme.

Après un premier mandat de cinq ans à la tête de la Commission, Paul Biya ajoute un second mandat à Peter Mafany Musonge. Le président de la Commission pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme garde son poste à la faveur du décret présidentiel N°2022/167 du 13 mai 2022, pour les cinq prochaines années. Mais il n’est pas seul.

Le décret suscité rendu public vendredi 13 mai 2022, renouvelle le mandat de son vice-président Oumarou Djika Saidou, et des 13 autres membres de la Commission. Il s’agit d’Ama Tutu Muna ; Angouing née Ndanga Françoise ; Mbappe née Ticky Ngonde ; Njoh Agnes ; père Jean-Marie Bodo ; Abouem Atchoyi David ; Amadou Mohamadou Babba ; Efoua Mbozo’o Samuel ; Halle Nicodemus Ndessi ; Itoe Mutanga Benjamin ; Afesi Mbafor Jean-Marc ; Ngambo Fondjo Pierre Vincent ; Ngwane George Esambe.

Tous nommés pour la première fois le 15 mars 2017 pour un mandat de cinq ans, leur pouvoir est arrivé à terme depuis le 14 mars 2022. Le décret du 13 mars vient donner aux membres de la Commission de poursuivre leur mission. Elle consiste en la promotion de l’usage du français et de l’anglais, les deux langues officielles du Cameroun, la promotion de la diversité culturelle du pays.

Durant les cinq dernières années, la Commission a tenu 10 sessions. Ses membres ont adopté son organigramme et son règlement intérieur. La mise en œuvre de leur mission a conduit les membres auprès des grands corps de l’Etat dont les deux chambres du Parlement, la Cour suprême, les services du Premier ministre.

Ces personnalités ont aussi effectué des descentes dans les régions du Pays. C’était notamment à Buea, à Bamenda, à Maroua, dans les entreprises et établissements publics et privés, à Yaoundé, à Douala. Les 38 départements ministériels du pays ont reçu les délégations de la Commission dans l’optique de s’enquérir du niveau d’application du bilinguisme, un travail que la structure est appelée à poursuivre tel que le reconnait Peter Mafany Musonge.

« Je suis très honoré de ce que le président de la République Paul Biya a fait ce soir à ma personne. Après cinq ans, il a décidé de renouveler sa confiance à moi et aux membres de la Commission.  Ce  que je vais demander aux membres de la Commission est qu’on doit tout faire pour mériter cette confiance du chef de l’Etat », lance le président de la Commission.

« La première chose qui me vient en tête c’est le combat contre les discours de la haine, la xénophobie et nous sommes en train de mettre en place une coalition qui va être présente sur le terrain pour décourager ceux qui propagent le discours de la haine et de la xénophobie. Nous devons prêcher le vivre ensemble dans notre pays », recommande Peter Mafany Musonge sur les antennes radio de la Crtv.

Cameroun – Bilinguisme et Multiculturalisme : Peter Mafany et ses collaborateurs évaluent leurs actions de promotion

La Commission Nationale pour la Promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme (CNPBM) revisite ce 17 août  les actions menées depuis sa création en 2017.

 Le bilan de trois ans de promotion des langues officielles et de la diversité culturelle du Cameroun. Les membres de la CNPBM se réunissent ce 17 août 2020.

Peter Mafany Musonge, l’ancien Premier Ministre,  président de la commission va diriger les travaux. La réunion se tient par visioconférence en raison de la pandémie du Covid-19.

Selon le planning retenu, les membres de la Commission descendront ensuite  dans les administrations publiques pour évaluer  la pratique du bilinguisme.

La constitution du Cameroun fait du français et de l’anglais, deux langues d’égale valeur. Mais à la réalité des faits, le français l’emporte largement. Les revendications exprimées dans la crise anglophone ont induit certaines décisions. Comme celle de la création d’une Commission Nationale pour la Promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme.

Grande chancellerie des ordres nationaux: “je vais apprendre dans les jours à venir de quoi il s’agit” (P. Yang)

L’ancien Premier ministre a été désigné pour présider à l’administration des ordres nationaux du Cameroun le 17 avril par décret présidentiel. Il assumera une fonction qui était exercée par Peter Mafany Musonge depuis 2007

 

Philémon Yang (73 ans en juin) a été nommé ce vendredi, 17 avril, par décret présidentiel, “grand chancelier des ordres nationaux”.

“Je vais apprendre dans les jours à venir de quoi il s’agit”, a-t-il confié sur les ondes de la radio publique nationale en soirée.

Selon la loi du 25 avril 2019 portant régime des ordres nationaux, la grande chancellerie est chargée de la gestion de “l’administration des ordres nationaux et des médailles de la République”.

Magistrat, diplomate, ex-Premier ministre (2009-2019), Philémon Yang remplace au poste Peter Mafany Musonge, qui était au poste depuis 2007.

Les deux personnalités sont originaires des deux régions anglophones du Cameroun: Jiketem-Oku dans le Nord-Ouest pour Philémon Yang et Muea dans le Sud-Ouest pour M. Mafany Musonge.

Ancien Premier ministre également (1996-2004), Peter Mafany Musonge (qui aura 78 ans en décembre) assume les fonctions de président de la Commission nationale de promotion du bilinguisme et du multiculturalisme depuis le 15 mars 2017.

Présentation des ordres

Au sein des ordres nationaux camerounais, on retrouve l’ordre de la Valeur, l’ordre du Mérite camerounais, l’ordre du Mérite agricole, l’Ordre du Mérite sportif.

Pour les médailles, le Cameroun décerne la croix de la valeur militaire, la médaille de la vaillance et la médaille de la force publique. 

Les décorations, qui suivent différents grades dans chaque ordre, sont décernées aux personnes ayant accordé un certain nombre de services bénéfiques au Cameroun. Les propositions de nominations ou de promotions au sein des ordres sont étudiées chaque année par la grande chancellerie des ordres nationaux. Le président de la République intervient “en dernier ressort, sur toutes les questions concernant les ordres et les médailles”

“La dignité de Grand cordon de l’ordre de la Valeur lui appartient de plein droit” en qualité de “Grand maître de tous les ordres”, précise le décret du 25 avril 2019.

Coronavirus : Peter Mafany « garde espoir » que les choses vont s’améliorer d’ici le 20 mai

Le Grand chancelier des Ordres nationaux prépare cependant les propositions de nomination au Ordres de 3350 personnes pour la fête nationale prévue dans près d’un mois.

Peter Mafany Musonge « espère » que la situation sanitaire va s’améliorer d’ici au 20 mai. De façon à ce que les 3350 personnes retenues pour diverses distinctions nationales puissent recevoir leur médaille à l’occasion de la fête nationale qui ce célébrera ce jour-là.

« Je me limite à la préparation des déclarations  de nomination dans les différents Ordres. La décision ou les contours de la célébration ne sont pas de ma compétence », déclaré le Grand chancelier le 14 avril, au deuxième jour de l’examen des dossiers au palais de l’Unité de Yaoundé.

« Mais nous gardons espoir que les choses vont s’améliorer », a espéré Peter Mafany Musonge faisant référence à la crise sanitaire du coronavirus que vit actuellement le pays. « Il faut qu’on soit préparé au cas où la fête aura lieu. Que nous soyons prêts pour une belle fête », a-t-il ajouté. Les travaux d’examen s’achèvent le jeudi 16 avril.

Quatre catégories sont concernées par les distinctions de la 48ème fête nationale du Cameroun : l’Ordre de la valeur, l’Ordre du mérite camerounais, l’Ordre du mérite sportif, et la Médaille de la force publique.

Suppression des mots «Anglophone» et «Francophone»: la commission Musonge dément

Le président de cette instance rappelle que cette proposition des experts n’a encore été ni examinée, ni adoptée.

Dans un communiqué rendu public le 3 mai 2019, le président de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (Cnpbm) du Cameroun dément avoir suggéré de bannir l’utilisation des mots « Anglophone » et Francophone ».

Peter Mafany Musonge répond ainsi à des informations en circulation quelques jours plus tôt sur le sujet.

Le président de la Cnpbm rappelle que cette suggestion avait été faite par la vingtaine d’experts réunis à la faveur du colloque sur le thème « le multiculturalisme à la croisée des chemins, entre tradition et modernité ». Colloque organisé par la commission Musonge les 24 et 25 avril 2019 à Yaoundé, au Cameroun.

Parmi les 62 recommandations faites à la Commission, figurait, la suppression des termes « Anglophone » et « Francophone » dans le langage officiel, « parce que cela ne reflète pas l’identité authentique camerounaise », pensent-ils.

Peter Mafany Musonge informe que cette proposition n’a ni été examinée, ni été adoptée en session de la Commission. Encore moins soumisse au président de la République du Cameroun. La commission a en effet un rôle purement consultatif, selon les textes de janvier 2017 qui crée cette instance.

Cameroun : la commission Musonge effectue une mission en Suisse

Les membres de la commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme y séjourneront pendant une semaine.

Moins de deux semaines après avoir tenue la deuxième étape de ses séances « d’écoute du peuple », la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (Cnpbm) s’est envolée pour Berne, la capitale de la république de Suisse. De source officielle, la commission Musongue s’est rendue dans ce pays pour apprendre des pratiques suisses en matière de multiculturalisme.

Ce pays compte, en effet,  neuf (09) zones linguistiques culturelles  qui sont : l’allemand, le français, l’italien, le romanche, le bavarois, le walser, le franco-provençal, le yiddish et le yeniche. La visite de la Cnpbm s’inscrit alors comme la suite d’un processus de collaboration noué avec la délégation fédérale Suisse au plurilinguisme.

Cette collaboration avait été initiée en début de cette année, avec la visite au Cameroun de Nicoletta Mariolini, la cheffe de cette délégation. Lors de son séjour, elle avait d’ailleurs échangé avec la partie camerounaise (gouvernement, étudiants…) sur l’expérience suisse dans la gestion de la diversité, pour parvenir à une société harmonieuse où les gens vivent avec un grand sens de l’unité.

Les membres de la délégation camerounaise ont entamé leur mission ce lundi. Ils ont été reçus par les autorités suisses, puis par l’ambassadeur du Cameroun dans ce pays. Ce dernier a, à cet effet, organisé un banquet au cours duquel la diversité culturelle camerounaise a été présentée aux invités.

Tout au long de la semaine qui s’annonce, les membres de la Cnpbm devraient se rendre dans les régions et communautés linguistiques, afin d’échanger sur les défis et les opportunités des réalités du plurilinguisme sur le plan social, administratif et juridique.

 

Crise anglophone : John Fru Ndi s’insurge contre les tueries de Menka-Pinyin

C’était au cours de la première journée des audiences publiques organisées par la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme, ce 31 mai à Bamenda.

La Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme a engagé, le 31 mai 2018, la deuxième étape de ses « audiences publiques»,  dans la ville de Bamenda. Réunis au hall du Presbyterian church de Ntamulung, les membres de la commission Musonge ont ainsi échangé avec les forces vives et les populations de la capitale de la région du Nord-Ouest.

Dès le début des travaux, le président de la commission, Peter Mafany Musonge, a donné le ton des échanges par un discours, dans lequel il a appelé les participants à « s’exprimer sans craindre de se faire arrêter». Après quelques interventions, le président du Social democratic front (SDF), Ni John Fru Ndi, a demandé et pris la parole pour donner son point de vue sur la situation de crise.

Le chairman est notamment revenu sur les tueries de Menka-Piyin, qualifiant au passage les déclarations du ministre Issa Tchiroma Bakary sur le sujet de « mensongers». Selon lui, les forces de sécurité, lors d’un raid, se doivent de capturer les auteurs de violences et les utiliser afin d’obtenir des informations capitales, qui vont permettre de combattre la source du problème.

« Mais à Menka, tout le monde a été tué. S’ils n’avaient rien à cacher, ni aucun besoin d’effacer toutes traces de ce qui aurait pu être recherché dans des enquêtes, pourquoi ces soldats ont-ils suivi la moto d’un habitant qui emmenait un des survivants de ce massacre à l’hôpital, les ont sortis, puis ramenés à Menka pour les abattre ? Ceci, pour moi, visait à effacer toutes traces et à éliminer toute personne qui pourrait révéler ce qui s’est réellement passé», a déclaré Fru Ndi.

Dans la suite de son propos, le leader du SDF a décrié la gestion de la crise anglophone. Il a tour à tour dénoncé les attitudes des autorités administratives qui n’ont “jamais effectué de descente à Menka Pinyin”, et de la télévision nationale qui “ne reporte pas” ce qui se passe sur le terrain. « Si j’étais jeune, j’aurai été en brousse en train de me battre avec les autres », a-t-il conclu.

Les « audiences publiques » de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme se poursuivent ce 1er  juin.

 

Crise anglophone : la commission du bilinguisme organise des « audiences publiques » à Bamenda

C’est le deuxième rassemblement de ce genre que la commission Mafany organise, après celui de Buea le mois dernier.

La commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme organise à Bamenda, ces 31 mai et 1er juin, des «audiences publiques » ouvertes aux populations de ladite ville et de la région du Nord-Ouest. Depuis quelques jours, les images des invitations adressées par la commission Musonge circulent sur les réseaux sociaux. Ledit document renseigne que ces audiences se tiendront dans le hall du centre de l’église presbytérienne de Ntamulong, un quartier de Bamenda.

Comme à Buea les 24,25 et 26 avril derniers, la commission Musonge devrait écouter les populations. Peter Mafany Musonge devrait être accompagné de tous les membres de l’organe qu’il dirige, ainsi que de son secrétaire général. Les autorités administratives de la région, de même que celles de la ville de Bamenda, devraient également être présentes à ce rassemblement.

En rappel, dans son discours d’ouverture prononcé à Buea, l’ancien Premier ministre, Peter Mafany Musonge, a indiqué que la mission qu’il effectue se déroulera dans les dix régions du Cameroun. Il a également souligné l’importance qu’accorde le président Biya à la réussite de ces réunions de conciliation. « Chers frères et sœurs du Sud-Ouest, la situation est sérieuse, très sérieuse, et le chef de l’Etat le sait. Il est très inquiet par rapport à cela. La preuve, c’est le nombre de missions qu’il a envoyé dans nos deux régions ces douze derniers mois pour mener le dialogue« , affirmait-il.

Les audiences publiques de la ville de Bamenda se dérouleront dans un contexte de crise, notamment marqué par des affrontements sanglants enregistrés récemment à Menka-Pinyin, un arrondissement de Santa, dans le Nord-Ouest.

 

 

L’ambassadeur des Etats-Unis propose son aide à la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme

Peter Henry Barlerin l’a évoqué mardi à Yaoundé au cours d’un entretien avec Peter Mafany Musonge, président de ladite commission.

L’ambassadeur des États-Unis au Cameroun et le président de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme se sont entretenus ce 08 mai, au siège de ladite commission à Yaoundé. Les échanges entre les deux personnalités ont essentiellement porté sur la question du partage d’expériences entre les deux pays en matière de gestion des difficultés liées au multiculturalisme.

L’ambassadeur Peter Henry Barlerin s’est enquis du fonctionnement de la commission ainsi que de ses réalisations à ce jour. Peter Mafany Musonge a informé celui-ci des missions de l’organe- consultatif- qu’il préside, créé le 23 janvier 2017 dans le cadre de la résolution de la crise qui secoue les deux régions anglophones du Cameroun.

L’ancien Premier ministre du Cameroun a également évoqué sa tournée dans les villes en crise, notamment à Buea, dans le Sud-Ouest, où il a rencontré des personnes ressources. « La mission à Buea s’inscrivait dans le cadre du «tour du peuple» des 10 régions du Cameroun, conformément au plan d’action à court terme de la commission », a indiqué Peter Mafany Musonge.

L’ambassadeur des Etats-Unis a, par la suite, manifesté la disposition des pouvoirs publics américains à accompagner la commission nationale pour le bilinguisme et le multiculturalisme dans l’exercice de ses missions.

« Les Etats-Unis sont un grand réceptacle de plusieurs cultures venant de l’ensemble du monde. Ce n’est pas toujours facile. Nous avons une longue histoire de multiculturalisme. C’était une bonne réunion et nous avons eu un bon échange de point de vue. J’ai dit au président de la commission et à certains de ses membres présents que les États-Unis sont prêts à encourager l’initiative », a-t-il expliqué aux médias.

L’ambassadeur Peter Henry Barlerin était accompagné de Sara Devlin, chef politique et économique de l’ambassade américaine à Yaoundé, et de Jacques Kateu, assistant politique et économique. Peter Mafany Musonge avait autour de lui, les membres de sa commission.

Le site web de la commission nationale du bilinguisme crée la polémique sur la toile

Ledit site avait pour but de rapprocher d’avantage l’organe de ses usagers. Ceux-ci estiment que sa qualité est approximative.

Peter Mafany Musonge, le président de la Commission Nationale pour la Promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme (Cnpbm) a présenté le 7 mars dernier, le nouveau site internet de son institution. Dans sa présentation, l’ancien premier ministre a expliqué qu’il s’agit d’un site vitrine, qui présente l’institution, tout en mettant en avant ses activités.

Dès la page d’accueil, en effet, l’internaute définit la langue dans laquelle il souhaiterait voir les contenus s’afficher. Il a alors accès à des articles sur les activités marquantes tenues depuis la mise en place de cette Commission. Il s’agit notamment de l’installation des membres, les comptes rendus de sessions plénières, les rencontres avec les responsables de certaines hautes institutions de l’Etat.

Pour parachever sa présence sur le digital, la Commission Nationale pour la Promotion du Bilinguisme et du Multiculturalisme s’est également dotée de comptes sur les réseaux sociaux Facebook, Twitter, Instagram et LinkedIn. L’accès à ces plateformes est directement possible sur le site web, grâce à leurs icones disposées après la mention « Nous Suivre ».

Mais depuis l’annonce de la mise en ligne de ce site, de nombreux utilisateurs se plaignent de sa qualité. Les griefs avancés sont nombreux. Les plus récurrents rapportent l’absence de sécurité, les lenteurs lors du téléchargement signe de sa lourdeur, l’obsolescence du design, l’inadéquate de la version mobile.

Les responsables de la Commission du bilinguisme n’ont pas encore réagi à ces plaintes. En attendant, le site demeure accessible au www.cnpbm.cm.

 

Peter Mafany Musonge démissionne du Sénat

Le concerné a déposé sa démission à l’occasion d’une réunion du sénat mercredi au Palais des congrès de Yaoundé .

Peter Mafany Musonge n’est plus membre de la chambre haute du Parlement camerounais. En démissionnant ce mercredi, 05 juillet 2017, L’ancien Premier ministre abandonne parallèlement sa fonction de président du groupe parlementaire du Rassemblement démocratique du peuple camerounais. Peter Mafany Musonge entend ainsi se consacrer à ses responsabilités à la tête de la Commission nationale de promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (CNPBM), lesquelles lui incombent depuis le 15 mars dernier.

Au sein de la Commission, il conduit une équipe de 14 autres membres dont des dignitaires du régime, des membres de la société civile et du clergé, tous désignés pour un mandat de cinq ans renouvelable une fois. Leurs missions : proposer toutes mesures de nature à renforcer le caractère bilingue et multiculturel du Cameroun et dénoncer des discriminations fondées sur l’irrespect des dispositions constitutionnelles relatives au bilinguisme et au multiculturalisme.

La démission de Peter Mafany Musonge est par ailleurs conforme à la réglementation en vigueur au Cameroun, notamment la loi du 10 juin 2013 portant règlement intérieur du Sénat. Laquelle dispose dans son article 22 que : «L’exercice du mandat de sénateur est incompatible avec les fonctions de membre du gouvernement et assimilé de toute fonction publique non élective, ainsi que de président de chambre Consulaire. De même, le statut de sénateur et l’exercice du mandat qui s’y rattache sont incompatibles avec les fonctions de président de conseil d’administration ou le statut de salarié dans un établissement public ou une entreprise du secteur public ou parapublic. L’acceptation de l’une des fonctions visées entraîne la vacance du poste du Sénateur concerné