Le jeune artiste camerounais fait son entrée dans l’univers musical camerounais avec cette mixtape dont la première diffusion s’est déroulée le 7 avril dernier.
En prélude à la sortie de son premier album musical, le jeune rappeur Evindi vient de dévoiler sa toute première mixtape. Il s’agit d’un recueil de musique à travers lesquelles ledit artiste signe son entrée dans l’univers musical camerounais.
Intitulée « Si j’étais statois », la mixtape d’Evindi joue avec les genres et offre à son public une balade dans l’univers du Rnb rap américain des années contemporaines. L’occasion pour ce diplômé en journalisme de l’Ecole supérieure des Techniques et Sciences de la Communication (Esstic), de trouver un autre usage au micro, celui du chant. Ce qui semble déjà lui réussir, en témoignent les nombreux avis positifs recueillis après la sortie de cette mixtape.
Pour Evindi, la sortie de cet opus marque une deuxième naissance, celle du passionné de musique qui dès l’enfance a été influencé par la culture hip-hop. Ses premières idoles sont alors Eminem, Jay-z, Nash, P. Diddy, Snoop Dog, 50 cent et autres…Des influences mixées à une touche personnelle pour résultats assez intéressante tels que les titres « Brand new day » et « How I feel« .
L’artiste promet néanmoins que cette mixtape est un hommage aux rythmes qui l’ont bercé, et que pour ses prochaines productions, le public aura droit à des sonorités qui touchent plus à son environnement à sa vie sur le continent africain. « Si j’étais statois » est le premier bébé d’un grand projet musical, « il s’étendra sur de nombreuses prochaines années », affirme-t-il confiant.
Le rappeur franco-camerounais qui avait déjà signé un premier projet de neuf titres en 2009 est de retour
Il avait dit qu’il reviendrait ! Il est désormais de retour. Jack Chacalayi qui a avait fait ses débuts en 2009 avec la production d’un premier album intitulé « Moundongo », vient de faire son grand retour et il n’est pas revenu pour faire joujou avec le micro.
Le rappeur charismatique, qui a commencé ses délires dans les rues de Douala, la capitale camerounaise, vient de produire un nouveau single « Humeur assassine ». Une galette qui annonce un nouveau projet courant 2017.
De son vrai nom Jacques-Aimé Mbondy, Jack Chacalayi a atterri à Paris (France) à l’âge de 12 ans. C’est là-bas qu’il a perfectionné son rap et produit un premier album. Cependant, face aux contraintes du destin, il se voit mettre une pause à sa carrière pour mieux rebondir.
Cette année 2016, il a décidé de faire son comeback dans le Game avec ce single chanté en français dont le vidéogramme est disponible sur youtube.
Cette chanson traduit alors l’envie du rappeur de mettre les pendules à l’heure.
Après avoir sorti son premier album «Prophète à l’honneur» en mars 2014, le rappeur d’origine camerounaise est de retour sur la scène musicale
Kenzo Versatil continue sur sa belle lancée. Après avoir sorti son premier album en mars 2014 intitulé « Prophète à l’honneur », le rappeur d’origine camerounaise qui vit au Canada, vient de mettre sur le marché discographique son tout nouveau single. On découvre ainsi le visuel de son titre « Ma destinée » disponible depuis le début du mois de mars.
Kenzo Versatil nous propose une chanson rap, presque dans le même esprit que certaines chansons de son premier album à 10 titres, « Rap Décalé ». Celui qui se considère comme un artiste du monde, [i « chante pour permettre aux jeunes de réaliser qu’ils peuvent avoir la foi. Il faut être spirituel] pour pourvoir fonctionner dans la société d’aujourd’hui », avait-il fait savoir lors de ses débuts.
Guidé par la « foi », comme il aime bien le dire, le jeune chanteur veut être le porte-parole d’une jeunesse camerounaise en perte de repère. « J’ai eu à porter les messages à l’endroit des jeunes depuis mon bas âge au Cameroun, raconte-t-il. Dans le fond, je suis un chrétien. C’est après ma première communion que j’ai quitté le pays pour me retrouver ici au Canada. Et avant de commencer à chanter, j’ai senti que j’avais eu un appel de Dieu qui m’a préparé pour que je sois percutant. Là j’ai compris ma mission ». Une mission de chanteur-sensibilisateur comme le témoigne son nouveau single.
Né à Mfou dans le département de la Mefou et Afamba, région du Centre, Kenzo Versatil de son vrai nom Etienne Engoulou Ekoudi, a quitté le Cameroun en 2000 pour s’installer au Québec où il a également lancé une ligne de T-Shirt, Kenzo Versatil.
Le jeune artiste camerounais de la diaspora annonce la sortie d’un titre inédit pour fin novembre 2013
Le jeune artiste Killa Mel, de son vrai nom Ndoumbé Armel est un rappeur né le 09 Juin 1984, et a grandi dans la ville de Douala, au Cameroun. Durant un parcours scolaire paradoxal où se côtoient excellents résultats et problèmes récurrents de conduite, il aura fréquenté de la 6e en Terminale, cinq établissements différents, mais obtiendra néanmoins à la clé, un Baccalauréat G2 avec mention, avant de se lancer dans des Etudes supérieures en Comptabilité.
Et le Rap alors ? Ce style musical et Killa Mel, forment un vrai couple. Car depuis les hits underground « L’Histoire » et « Killa Mel » paru en 2005, puis « On est al », son tout premier single diffusé en radio un an plus tard, « Killashnikov » va peu à peu imposer sa marque toute simple et reconnaissable en plein brouillard sibérien : Une écriture aussi profonde que déjantée, articulation traduisant désinvolture et fierté. Un flow nonchalant et fluide mettant en évidence la technique et le placement très particuliers de l’Artiste, le tout saupoudré de ce timbre vocal plus grave qu’une bass, rappelant un septuagénaire ayant fumé de la Havane toute sa vie. Par la puissance de ses paroles, ses enregistrements solos, ses apparitions en featuring et ses prestations scéniques, « Don Killeone » gravira à un rythme impressionnant les échelons pour se retrouver considéré par les aficionados, comme l’une des, sinon la figure de proue de la nouvelle génération de la scène Hiphop au Cameroun, et ce avant même la sortie de son 1er album.
Killa Mel, une vie de rappeurwww.journalducameroun.com)/n
Krotal, Sultan Oshimihn, Mac Tyer, la légende Alpha Blondy, et tout récemment Soprano, autant de pointures de la Culture urbaine qui ont ôté le chapeau devant le talent de ce rappeur faisant le plein à chacun de ses concerts, et dont la base de fans est aujourd’hui des plus solides dans sa ville d’origine, dans les villes les plus branchées Rap. Mais l’épisode qui aura marqué les esprits au fer rouge est ce mythique freestyle sur les ondes de la radio Nostalgie avec Booba, lors de son passage à Douala en Avril 2008. Quelques mois plus tard, le 27 Novembre 2008, il sort sous son propre label Kov Rekordz, l’album de Rap camerounais le mieux côté à ce jour : « Vert-Rouge-Jaune dans le Noir » dont sont extraits les classiques « Killintro » et « Dernier Banc ».
La quatrième édition de ce rendez-vous vacancier est ouverte depuis le jeudi 21 juillet 2011
Huit semaines de compétition, avec à la clé, cinq millions de FCFA de dotation. Voilà l’enjeu de cette édition, la quatrième, du Mboa Come Test. Il s’agit en effet de l’un des rendez-vous les plus prisés des vacances au Cameroun et principalement à Douala, ville qui a vu naître le concept. Pour cette année, l’événement, change, innove, bref, grandit. Première innovation, l’expansion du projet au-delà des frontières de Douala. Ainsi, depuis la semaine dernière, la capitale Yaoundé abrite une partie de la compétition, avec pour cadre le complexe La Gaieté sis au quartier Bastos. La deuxième innovation cette année est le changement de site pour la ville de Douala. Vu l’ampleur que prend l’événement au fil des années, nous avons décidé avec nos partenaires et sponsors de changer de site pour la ville de Douala, et le site qui nous convenait le plus était Douala Bercy, première et véritable salle de spectacle au Cameroun pouvant recevoir plus de deux mille personnes explique Tony Nobody, initiateur du concept. Autre innovation, et sans doute la plus importante puisqu’étant le principal stimulant des différents compétiteurs, c’est la dotation. Elle passe de trois à cinq millions de Fcfa, qui seront répartis aux compétiteurs dans les différentes catégories en compétition, à savoir le rap, le break danse, le DJ et la Miss Mboa Come Test. Par ailleurs, annoncent les organisateurs en grande pompe, une rencontre est prévue entre les finalistes et le président de la République, avant la finale de la compétition.
Le Mboa Come Test 2011 se déroulera jusqu’au 03 septembre prochain, soit huit semaines de compétition à Douala et quatre à Yaoundé. A Douala, le ton a été donné le jeudi 21 juillet à Douala Bercy, au cours d’une soirée présidée par le représentant personnel du délégué régional de la Culture pour le Littoral. Soirée qui a vu défiler sur la scène plusieurs jeunes talents, notamment l’humoriste « Chat blanc », les rappeurs Jon, Stanley, Bishop et surtout Franco, révélation rap de l’édition 2010. D’après les organisateurs, ce festival a pour objectifs d’amener les jeunes à développer leurs potentialités dans le sens de l’effort, de la créativité et de l’esprit d’initiative, créer une aire de conscientisation face au mal être social, promouvoir le mouvement hip hop en même que ces jeunes artistes qui veulent s’en sortir dans le milieu dangereux du showbiz.
Après la phase éliminatoire qui s’achève le 11 août, le programme prévoit le 18 août pour les huitièmes de finale, le 25 août pour les quarts, le jeudi 1er septembre pour les demies finales générales et la grande finale est prévue pour le samedi 3 septembre à Douala Bercy. Rendez- vous est donc pris tous les jeudis à Douala-Bercy et tous les samedis à Yaoundé au complexe la Gaieté à Bastos.
Cérémonie d’ouverture du Mboa Come Test, jeudi 21 juillet 2011Journalducameroun.com)/n
Citoyen, l’un des membres de ce groupe de rap annonce les couleurs de leur prestation ce samedi 30 avril au CCF de Douala
Avez-vous vécu la première édition de cet événement en mars dernier?
Oui j’étais présent, c’était une magnifique scène avec des rappeurs professionnels, parce qu’il faut dire que le rap camerounais est entrain de tendre petit à petit vers le professionnalisme. Donc les gars étaient assez «pro» et le public était show.
On imagine que votre objectif pour cette édition, sera de rehausser la barre fixée par les artistes de la première!
Evidemment! Comme les organisateurs eux-mêmes l’on dit, c’est un plateau plus show et que s’ils nous ont invité pour cette édition c’est pour mettre plus de chaleur.
Depuis plusieurs mois on n’entend plus vraiment parler de vous, comment se porte le groupe Mystère?
Depuis notre premier album en 2009 le groupe Mystère se porte très bien, nous travaillons actuellement sur le deuxième album. Le groupe se porte très bien à la seule différence qu’il y a eu quelques modifications au niveau des personnes qui composent le groupe. On n’a ajouté personne et on n’a enlevé personne, mais compte tenu de l’état de santé de certains et la distance pour d’autres, le groupe se retrouve avec deux personnes, People et moi-même. Ca ne veut pas dire que les autres ne sont plus là ! Malik est toujours là, il est notre assistant technique, c’est lui qui s’occupe des vidéos mais compte tenu de son état de santé il ne peut plus participer à 100% à tous les projets scéniques. Zernobi quand à lui est en Italie, il est notre ambassadeur de ce côté-là. Donc nous sommes actuellement deux personnes aptes à faire les scènes, notamment celle du 30 avril avec des danseurs professionnels.
Votre actualité c’est donc la préparation de votre nouvel album!
Oui, cela fait presque trois ans que le premier est sorti et il ne faut pas rester trop longtemps hors de la scène. Parce que le public camerounais n’est pas habitué à voir les artistes qui restent longtemps sans activité. C’est pour cela que nous préparons la sortie de notre album, c’est pour nous le moment compte tenu de la situation géopolitique avec les échéances électorales qui arrivent, les textes sont contextuels il faut donc que l’album sorte avant les élections. Comme nous l’avons toujours fait, l’album va parler du quotidien des camerounais. Nous sommes là pour peindre la réalité quotidienne des camerounais, notre réalité.
Comment définissez-vous votre style, certains ont pensé que ce n’est pas du hip hop qu’en dites-vous?
Ceux qui l’on dit ont peut être leurs raisons et je ne les condamne pas. Mais Mystère fait du hip hop, certains disent que c’est de l’afro hip hop. Nous sommes camerounais et faisons un hip hop camerounais parce que dans le grand village qu’est devenu le monde chacun doit venir avec « sa chose » pour pouvoir élever le monde. Nous ne voulons pas faire ce qui se fait dans notre village voisin la France ou les Etats-Unis, nous faisons ce qui est propre à nous camerounais et africains. Donc nous faisons ce qu’on peut appeler l’afro hip hop.
Citoyen, s’il fallait faire un état des lieux du hip hop camerounais et parler de l’avenir!
Il y a de cela quelques années il n’y avait pas de label hip hop au Cameroun, même comme à nos jours on ne peut pas encore parler de labels au sens plein, mais il y a déjà de petits labels qui se mettent en place, Red Zone, Mapane Record par exemple, ce qui montre que notre rap est entrain de devenir professionnel. Maintenant même si les gars n’ont pas encore de cachet, il y a tout de même quelque chose quand on fait des spectacles. Ce n’est pas comme il y a dix ans, où nous payions même les organisateurs de spectacles pour être programmé. Mais aujourd’hui certains hiphopeurs camerounais vivent de leur art, comme moi-même. Je suis à 80% hip hop et 20% pour une autre activité.
Je vois pour le hip hop camerounais un avenir radieux. Et j’en avais fais une prophétie il y a de cela quelques années en disant que comme les parents camerounais à un moment empêchaient leurs enfants de jouer au football, aujourd’hui se retrouvent entrain de payer pour que les enfants y jouent. Le hip hop sera ainsi au Cameroun. Les parents vont payer pour que leurs enfants fassent du hip hop. Quand on regarde les autres rythmes de chez nous ils sont morts pour ne pas dire enterrés. Aujourd’hui on a les «Pinguiss» qui sont les premiers à nous critiquer, dire que les rappeurs ne sont rien. Pourtant il sait qu’il n’y a pas photo entre un texte de rap et un texte comme pinguiss. Les rappeurs sont des gars qui pensent, qui ont quelque chose dans la tête et quelque chose à dire. Donc le hip hop camerounais est promu à un bel avenir.
Le groupe Mystère (Citoyen tient une canne)Journalducameroun.com)/n
La jeune rappeuse camerounaise évolue dans l’univers du rap
Une allure imposante, des textes incisifs et évocateurs, voilà qui définit en bref cette jeune femme. Originaire de Bandjoun dans la région de l’ouest Cameroun, «La Meuf» de son vrai nom Medefo Romanie Chantale a trimé, à l’image des autres filles qui font du rap. Des débuts tout autant difficiles. Concerts scolaires et autres petits clashs dans les quartiers autour des potes. Après ses études primaires et une partie du secondaire au Cameroun, elle vit au Bénin entre 1998 et 1999. Elle y rencontre les Sakpata Boys de Cotonou qui lui permettent de poser ses premières rimes. 2002, déjà de retour au Cameroun, elle se lance de plein pied dans le difficile univers du rap. Je décide malgré le refus de mes parents d’en faire mon métier, raconte la jeune femme. Elle se fait découvrir à l’occasion des kermesses, notamment au collège Malangue à la Cité des Palmiers, un quartier de la ville de Douala. Suivra une série de deux maquettes, puis en 2007 un premier album, Motabenama, réalisé avec mon pote Emodi Hervé. Les deux constituaient alors le groupe «Lage lack», qui se dissoudra sans vraiment avoir profité de leur album qui fut pourtant bien accueilli. Nous avons bien vendu l’album, environ 2000 disques, ce qui nous a tout de même permis de combler les trous que nous avions fait dans nos poches pour le réaliser, se souvient «La Meuf», mais nous ne partagions plus la même passion poursuit-elle. La preuve, il fait aujourd’hui dans l’infographie, et moi je suis restée dans la musique.
Comme un homme
En mai 2010 elle sort «Kom un homme», un single de trois titres qui annonce son deuxième opus, dont la sortie est prévue si tout se passe bien précise-t-elle, en décembre 2010. En fait je m’autoproduis, c’est pour cela que je fais cette précision. «Kom un homme» sera d’après son auteure, un peu un hymne à la femme. La chanson éponyme parle justement de toutes ces femmes qui se battent dans la vie. On trouve déjà les femmes dans tous les secteurs d’activité, alors ceux qui pensent que la femme est un sexe faible ont tord. La femme peut tout faire, comme un homme, explique «La Meuf», véritable femme, fiancée et mère de trois enfants. Mais, je n’hésite pas aussi à ramener les femmes sur le droit chemin quand il faut. Voila qui peut rassurer.
Je vais provoquer
Ce samedi 11 septembre, ce sera la première fois que je me retrouve toute seule sur une scène. Elle qui avoue ne pas avoir peur, sauf de Keny Arkana, son idole. Elle a du texte et l’on sait que le rap c’est le lyric. Comme son idole, la jeune rappeuse camerounaise entend en une heure réchauffer le public, oser et provoquer. Ceci avec des gars sans qui je ne serais pas là aujourd’hui, DJ Sunshine aux platines, Edel Koula à la guitare et une danseuse. On va mettre le feu. Les pompiers devraient donc se tenir prêts.
« La Meuf », Medefo Romanie ChantaleJournalducameroun.com)/n
La « Lady » se plait bien dans cet univers qualifié de macho
Lorsqu’elle débarque dans l’univers hip hop kamer au début des années 2000, certains voient tout de suite en elle la « Diam’s camerounaise ». Un qualificatif qu’elle prend plutôt bien, car si les gens voient en moi quelques chose de Diam’s, c’est forcément parce qu’elle a du talent. C’est une grande s ur que je respecte beaucoup, j’aime bien ce qu’elle fait. En réalité, ceux-là n’avaient pas mal vu. Du flow, elle en a. Mais aussi de la hargne et de la poigne. Du flow pour pauser un texte engagé et dénonciateur, de la hargne pour faire comprendre aux hommes qui parsèment l’univers du hip hop qu’ils ne sont pas seuls, et de la poigne pour affirmer son autorité dans la tendance féminine du rap. Tout ceci se confirme quand la jeune femme qui en début d’année 2009 a fêté son quart de siècle, sort en 2006, son premier album solo. Titre évocateur, Ma colère. Sans commentaire, elle a tout dit.
Jeune femme au parcours prometteur
Obounou Rosine Mireille ou Lady B pour des besoins professionnels, voit le jour le 11 mars 1984 à Ebolowa dans le Sud du pays. Un grand père chansonnier, un père guitariste, son chemin était presque tout tracé. Avant d’atteindre l’âge de 15 ans, la jeune Obounou est déjà une danseuse de hip hop recherchée dans la capitale où elle fait ses études, primaires tout d’abord à la gendarmerie mobile, et secondaires ensuite au collège Montesquieu. Le cursus secondaire, elle l’arrête prématurément en classe de première par manque de moyens financiers. C’est donc avec son B.E.P.C qu’elle se lance dans la musique. Elle commence par travailler avec des groupes de hip hop de Yaoundé et en 2002, participe au concours « Dream » qui a pour objectif de repérer les jeunes talents du rap camerounais. Son talent est immédiatement reconnu et elle figure parmi les cinq gagnants de la compétition, et sur la compile Dream sortie en 2003. La jeune aura attendue « le temps qu’il faudra » pour se faire connaître et c’est d’ailleurs son titre sur la compile qui la révèle au public et sonne comme une porte ouverte à l’aventure.
C’est ainsi qu’elle prend part au hip hop summit à Johannesburg et Soweto (Afrique du Sud) en 2004 -2005, puis enchaîne les scènes dans presque toute l’Afrique, notamment à Dakar pour le Sénégal hip hop award, au Bénin pour le hip hop Kamgpe et au Gabon pour le Gabao hip hop où elle est consacrée meilleure hip-hopeuse Afrique centrale. Là nous sommes en 2006. L’année suivante, elle y retourne et participe à un atelier musical aux cotés des Nubians, Naneth. La même année, 2007, elle est invitée à représenter le Cameroun à la nuit de la musique au Gabon, une soirée organisée par la fondation Ibissa Bongo et qui réunie 72 artistes au total, parmi lesquels Viviane N’dour, Medhy Custos, le rappeur Lord Kossity ou encore l’américaine Eve.
A la question de savoir pourquoi avoir fait du rap, Lady B répond,c’est le moyen le plus sur d’exprimer ce que j’ai au fond de moi. Curieux quand même lorsque par la suite elle cite les artistes qui l’on marqué : Erika Badu, Lady Lesty, et même Sally Nyollo et Annie Anzouer.
Lady BJournalducameroun.com)/n
Le rap et pas autre chose La fille béti son deuxième album est sorti le 10 décembre 2008, deux mois avant la venue au monde de son deuxième enfant, un garçon dont le père n’est autre que le chanteur Eriko ; Selon Lady, ce dernier se remet de mieux en mieux de son récent accident de la circulation. Bonne nouvelle! L’album est sorti sous son propre label crée en 2006, K’ Intertainment, 9 titres pour révolutionner un courant musical qui en a bien besoin et dans lesquels l’on note la participation des artistes du label, Kazam la flamme et le groupe Kunde yala, dont elle fait officiellement partie depuis 2006.
Par ailleurs, le groupe, composé de Aristy B, Ralim S, Soun et Lady B, prépare pour novembre prochain la sortie de son nouvel opus intitulé « Renaissance », sans doute leur meilleure façon de refaire surface lorsque l’on sait que le dernier album du groupe, « légende », date de 2002. Mais en attendant l’album, Lady B sera en concert à Bangui (en Centrafrique) le 25 octobre et une tournée dans les CCF et Alliances françaises est en vue, non pour rapper, mais pour un spectacle de danse et théâtre. Des spectacles qui rentrent en droite ligne de son rêve, faire le tour du monde avec sa musique et la partager avec les autres.
Ses chansons hip hop dépouillées de tout conformisme ont littéralement conquis la jeunesse camerounaise
En 2004, un jeune chanteur inconnu fait une entrée fracassante dans la scène musicale camerounaise. Le style inhabituel et le langage décomplexé du rappeur Koppo (Patrice Minko’o Minko’o de son vrai nom) séduit sans coup férir les jeunes camerounais habitués à un hip hop trop formel et souvent convenu. Usant abondamment du « camfranglais », une langue urbaine qui a pignon sur rue, Koppo casse toutes les conventions et s’impose alors comme le nouveau patron du rap en milieu jeune. Ses titres «si tu vois ma go», «confessions», «Emma», «j’en ai marre» et bien d’autres sont repris en ch ur par les jeunes, conquis par un hip hop qui leur ressemble et les rassemble. Koppo rafle alors de nombreux prix, caracole au sommet de tous les hit parades et devient une icône incontestée de génération et même au-delà.
Né le 16 Janvier 1976 à Yaoundé, Patrice Minko’o Minko’o a fait des études de lettres. Il a aussi appris les arts du spectacle à l’université de Yaoundé I. De policier qu’il avait tenté de devenir en se présentant au concours donnant accès à ce corps de métier, il se tourne vers la scène et le spectacle. Reporter culturel puis assistant cameraman, Koppo fat des petits boulots qui le rapprochent progressivement vers les métiers de l’art. C’est donc découvert par Blick Bassy, ex-chanteur du groupe Macase que Koppo deviendra définitivement musicien. Surtout qu’il se frotte pendant des mois à des artistes musiciens de renom comme Charlotte Dipanda, Ak sang grave, Krotal et Funkiss.
KoppoJournalducameroun.com)/n
Musicien au sommet de sa popularité, Koppo va organiser un concert à la base Elf à Douala où, près de 15 000 personnes vont se bousculer pour lui réserver un triomphe. Un record d’affluence.
Même si depuis 2004, il n’a pas sorti un nouvel album, les jeunes continuent de fredonner avec le même entrain les chansons de son premier album « Je go ». Malgré tout, ses fans attendent avec une certaine impatience son second album qui est annoncé dans les prochains mois. Un album qui, peut-on lire sur son blog, devrait confirmer son ouverture à tous les styles de musique avec des collaborations variées de Petit Pays, Donny Elwood, Anne Marie Nzié, Isnebo du Fadah Kawtal, Katino, 2 Face Idibia. Une belle brochette de stars qui devraient donner encore plus de hauteur à cet album. Un album très attendu qui, s’il apparaît comme un succès, confirmera la stature de star du jeune rappeur.
Une prestation de koppo au festival Afro designJournalducameroun.com)/n
Hans Mbong, Directeur du festival reste très optimiste pour cette nouvelle édition
3ème édition programmée, on peut dire que vous avez toujours du souffle?
Du souffle il en faut énormément surtout dans un environnement qui préalablement n’est pas facile, à cela vous ajoutez la crise financière qui secoue toutes les entreprises et les rend encore plus septiques qu’avant. Ainsi vous comprenez tout suite que rien n’est évident comme pourrait le croire bon nombre de personnes… Heureusement j’ai la chance d’être entouré d’une équipe extrêmement motivée à relever le défi malgré les contraintes et autres difficultés.
Quelles sont les innovations de cette édition?
En terme d’innovations, nous aurons beaucoup de compétitions primées, le cas de la battle de danse avec un million de CFA en prime ; le DJ Contest qui mettra aux prises les meilleurs DJ’s de Douala et ceux de Yaoundé; sous le regard avisé du Champion de France et vice Champion du monde 2008 de DMC Dj Nelson. Le BM, l’une des plus grosses innovations avec une grosse compétition pour des défis de Flat, de Race et une énorme bataille sur la Rampe ou le public pourra voir des jeunes faire des figures extraordinaires dans le vide. Nous aurons par ailleurs des découvertes avec des artistes qui viennent des quatre coins du pays. En outre, un écran géant numérique sera installé sur le site pour permettre au public de vivre en journée des spectacles de la veille et autres éléments. Ensuite, le festival se fera le plaisir d’accueillir la FM 94, chaine de radio locale sur son site pendant 2 heures dans l’après midi durant toute le durée de celui-ci, pour le bonheur des auditeurs de cette première chaîne urbaine de la capitale.
Enfin, notre site web www.couleursurbaines.net complètement lifté permettra aux internautes les plus éloignés de Yaoundé de vivre chaque moment du festival à travers une mise à jour rapide. De nombreuses chaînes de télévision étrangères viendront produire des programmes et autres émissions sur le festival.
Devra t-on s’attendre à voir un festival hautement riche et mieux organisé que l’édition précédente?
Forcément! À la lecture de ce que je viens de vous dire, vous comprenez bien que cette édition des couleurs urbaines n’aura rien à voir avec la dernière. Notre souci premier étant celui de permettre aux jeunes de vivre leur rêve.
Hans Mbong, Directeur du festival Couleurs urbainesJournalducameroun.com)/n
Quelle est la plus grosse difficulté à laquelle vous faites face et comment entendez vous la contourner?
La difficulté première à laquelle nous faisons face est financière . Les festivals existants on pris un coup dans leur organisation. Nous ne sommes pas épargnés par cette crise qui souffle dans ce secteur.
L’autre difficulté et pas des moindres est que notre festival se tient à la même période que les grands festivals du monde. Ce qui complique la présence de certains artistes que nous souhaitons faire venir surtout pour une semaine en Afrique. enfin, le coût trop élevé des billets d’avion.
Un mot sur vos têtes d’affiche?
Elles nous viennent de France. Mais je voudrais attirer l’attention sur le fait qu’une tête d’affiche peut provenir de partout (slam, dj, danse, peinture etc.). Cette année nous aurons le vice-champion du monde 2008 de la plus grande compétition des dj’s (DMC) et champion de France de la même année DJ Nelson, et bien évidemment le rappeur La fouine. Notre souhait est de faire de cette édition une grosse fête populaire ou l’on peut autant applaudir un beau geste, une belle performance, et danser.
Rencontres internationales des cultures urbaines, combien de pays seront représentés à cette 3ème édition ? Lesquels?
Plusieurs pays ont manifesté leur intérêt à venir découvrir la scène urbaine camerounaise et ce à leur frais. La Suisse, la France le Gabon, la Guinée équatoriale, la Centrafrique, le Congo, éventuellement le Benin seront représentés. Le Cameroun faisant déjà partie.
Le public devra t-il s’attendre à des scènes découvertes?
Oui. C’est l’un des enseignements que nous avons tiré de la dernière édition, ce réel désir pour les artistes pas trop médiatisés de profiter de la visibilité qu’offre le festival. Les artistes programmés viennent de Yaoundé, Douala, Garoua. Je souligne au passage que le label Mapane Records offre à la meilleure découverte, un enregistrement à titre gracieux de trois chansons (musique, mixage et mastéring). Egalement il faut signaler que les trois meilleures découvertes se produiront le dernier jour sur la grande scène en première partie de la tête d’affiche.