Cet enseignant de l’IATA en Belgique est invité du festival du film mixte de Ngaoundéré
Vous êtes arrivé ce week-end à Ngaoundéré, dans quelles conditions vous avez voyagé et est-ce que vous avez été bien accueilli?
Oui! Très bon accueil je peux le dire avec des personnes du FIFMI qui nous accueillent et qui prennent ça vraiment à c ur et on le ressent. En gros, ça s’est relativement bien passé, c’est vrai maintenant que la distance que nous avons parcourue en train est finalement assez difficile suite aux différents retards et arrêts fréquents. C’est une façon aussi pour nous de découvrir l’Afrique aussi parce que c’est la première expérience en Afrique et ça nous permet un tout petit peu de voir les conditions de vie etc. Donc c’est très intéressant ici.
Est-ce qu’on peut savoir qu’est-ce qui vous mène à Ngaoundéré au Cameroun?
C’est le fruit d’un partenariat qui dure déjà depuis un an et demi entre le festival du FIF qui se passe à Namur et qui est le festival International du Film Francophone et le FIFMI, le Festival International du Film Mixte de Ngaoundéré dont la promotrice est Arice Siapi qui, il y a deux ans est venue nous rendre visite. Par la suite nous l’avons réinvitée dans notre école pour qu’elle voit un tout petit peu les différentes options etc, parce que nous avons entre autres principalement par rapport à ces activités là, une section en audiovisuel et donc forcément, nous sommes étroitement liés par cet aspect d’option.
Qu’est-ce que vous allez apporter au FIFMI et en retour, qu’est-ce que vous attendez?
Je crois que c’est avant tout un véritable échange. Nous apportons un savoir-faire et vous allez nous en apporter un autre. Donc on va comparer ces différentes façons de travailler ensemble et puis par rapport à ça, on en fera certainement ici pour cette édition-ci, une expérience très enrichissante.
Philippe Van Ravestyn, il y a quatre camerounais qui auraient également dû effectuer un voyage d’étude en Belgique. A la dernière minute, on annonce que le voyage a été annulé. Qu’est-ce qui s’est passé exactement?
Oui là, dommage! Tout était mis en place, nous avions vraiment préparé tout ça aussi, mais en dernière minute, l’ambassade de la Belgique a refusé les visas pour deux personnes qui devaient venir. Ils devaient venir à quatre, deux dames dont Arice Siapi et Agnès Yougang et deux jeunes hommes de 25 et 27 ans. Là, la Belgique refuse les visas pour les hommes principalement de peur que ces personnes ne reviennent plus dans leur pays. Et parlant de la clandestinité puisque c’est un phénomène assez difficilement gérable chez nous également, donc voilà! Le souci malheureusement.

Et là qu’est-ce qu’on fait? On baisse les bras, on dit c’est fini ou alors on remet cela pour une autre fois?
On va tout faire pour remettre ça. Nous avons déjà eu, quand nous avions fait toutes les démarches administratives de notre côté, de bon contacts avec l’ambassade de Belgique et qui attend notre retour, le feed-back sur l’expérience et nous a déjà dit que pour les deux dames, Arice et Agnès, ça devrait pouvoir très bien se réorganiser. Donc voilà! On va voir, j’espère qu’on va faire un tout petit peu le tour de cette expérience une fois que ce sera fini et je crois qu’on va tout remettre en uvre pour qu’elles viennent chez nous en Belgique et qu’elles vivent un festival, le FIF à Namur.
Comment est-ce que vous entrevoyez ce partenariat entre le Cameroun et la Belgique? Est-ce qu’on peut espérer avoir un avenir qui chante?
Oui en fait, nous sommes venus avec deux intentions aussi, de développer des activités annexes à l’audiovisuel au festival qui seront là pour médiatiser l’évènement. C’est ce que nous faisons en Belgique et c’est l’ensemble de ces synergies qui vont faire que ce soit un festival qui fait son chemin. Je le souhaite vivement, nous le souhaitons.
Un dernier mot à l’attention de nos lecteurs?
Un grand bonjour de la Belgique, vous avez quelque chose de très particulier, le sens humain et un accueil très chaleureux. Donc je crois déjà que c’est la première note sur laquelle on va démarrer.
