Cameroun : la France en quête de nouveaux projets routiers

Le ministre des Travaux Publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a accordé ce mardi 30 mai 2023, une audience à la délégation du Mouvement des Entreprises Françaises, actuellement en séjour au Cameroun.

Les entrepreneurs et investisseurs français étaient conduits par Monsieur Éric Tchouvenel, Directeur du développement international de Razel Bec, entreprise installée au Cameroun depuis des décennies. Sur la table, la réhabilitation de la N3 et celle de la route N’gaoundéré-Garoua.

C’est dans le but d’établir des relations gagnant-gagnant relatives à la réalisation des infrastructures routières au Cameroun que l’échange entre le ministre des Travaux Publics et les membres du Mouvement des Entreprises française s’est déroulé.

Selon le Mintp, outre Éric Tchouvenel, Chef de cette délégation, on pouvait compte entre autres des chefs d’entreprises ci-après : Pedro De Oliveira, Directeur Général de Edenmap; Arnaud De RUGY, Directeur Afrique EGIS; KEvin Okota, Responsable Commercial Fondroche Lighting; Jean Zekri, Président Hydroneo; Sylvain Brabant, Area manager Matiere SAS; Julie Benoît, Directrice de zone Afrique MND.

A cette occasion, trois projets majeurs ont été présentés à ces investisseurs français par le Ministre des Travaux Publics. Il s’agit notamment de la réhabilitation de la Nationale 3, Yaoundé-Douala-Idenau ; la réhabilitation de la route Ngaoundéré-Garoua et de la construction des ponts métalliques. Plusieurs autres projets présentés à cet effet, feront l’objet de réflexion entre les partenaires des deux pays.

Il faut noter que, plusieurs projets ont jusqu’ici été réalisés avec l’appui des entreprises ou des financements français : la construction de la route Garoua-Boulaï Nandeke, 86 km ; la construction de la route Nandeke-Mbere : 82 km ; la construction du second pont sur le Wouri à Douala; l’aménagement des pénétrantes Ouest et Est (phase I) de la ville de Douala; la construction de la route Batchenga-Ntui, y compris un pont de 400 mètres linéaires sur le fleuve Sanaga à Natchigal financée par l’AFD.

Aussi, la construction de la route Léna-Tibati-Ngatt d’un linéaire de 165 km sur la Nationale 15 ; la construction de la route Olama-Bingambo d’un linéaire de 106 km; la construction en cours du pont sur le fleuve Logone entre Yagoua au Cameroun et Bongor au Tchad et ses accès et la construction amorcée de 14 postes de péage automatique sur plusieurs axes routiers dont la Nationale 3 qui porte la quasi-totalité des transports et transit dans la sous-région CEMAC.

Pour rappel, le Cameroun a engagé le développement du réseau routier de son pays, avec la densification et la modernisation de ces dernières, avec pour objectif, de bitumer 6000 kilomètres de nouvelles routes, de réhabiliter 3000 kilomètres de routes bitumées et d’entretenir de manière permanente, l’ensemble du réseau routier sur la période 2020-2030.

Cameroun : Mag Sarl reprend les travaux de la pénétrante Est de Douala

En manque de financement, les travaux avaient été stoppés par le sous-traitant d’exécution, en octobre 2022.

Les travaux d’aménagement de la pénétrante Est de Douala vont-ils s’achever un jour ? Entamé en 2019, dans le but entre autres, de desservir le stade Japoma qui accueillait la Can en janvier 2021, les travaux d’agrandissement de cet important axe routier sont toujours à la traîne. Toutefois, l’espoir renaît ces derniers jours.

Les engins lourds de l’entreprise Mag Sarl, sous-traitant d’exécution de l’entreprise Canadienne Magil (maître d’ouvrage délégué), sont de nouveau visibles et en activités sur le tronçon couvrant la pénétrante Est de la capitale économique du Cameroun. Ce 20 février 2023, le sous-traitant, du chantier et ses ouvriers, ont effectivement démarré les travaux après une suspension observée depuis octobre 2022.

A titre de rappel, c’est le 19 août 2022, que Magil a signé avec la société Mag Sarl, le contrat d’exécution des travaux de construction de cet axe long de 9 kilomètres, en qualité de sous-traitant. Ce, après la rupture de contrat avec le Français Razel. Rupture consécutive à un différend financier qui opposait les deux partenaires. Le redémarrage de ces travaux a été accéléré par la signature de la convention de financement et le paiement par l’État du Cameroun, d’une avance de démarrage sollicitée par Mag sarl, il y’a quatre mois.

Démarré en 2019, le chantier affiche un taux d’exécution de 10% alors que le délai prévisionnel de livraison du chantier était prévu pour 2021. En dehors des pesanteurs contractuelles, l’évolution des travaux du tronçon de la pénétrante Est de Douala a longtemps été entravée par l’occupation du tracé par diverses constructions. Avant le contrat de sous-traitance conclu avec Mag Sarl, l’entreprise Magil avait déjà perçu une enveloppe de 34 milliards de FCFA de l’État du Cameroun pour la réalisation des travaux. Sur un montant total de 146 milliards FCFA.

Contrairement à la pénétrante ouest de Douala déjà opérationnelle, la pénétrante Est s’apparente à une impasse. Préalablement confié à l’entreprise chinoise Wietc/Crcc14 en 2019, le contrat sera ensuite résilié par le ministre des Travaux publics, compte tenu du rythme lent des travaux au profit, en août 2019, du Canadien Magil. Relevons que la pénétrante Est de Douala est l’axe principal emprunté par les transporteurs routiers, en provenance ou à destination de Douala. Il constitue également la porte d’entrée en provenance des régions de l’Est, du Centre ou du Sud. Mag Sarl annonce la fin des travaux en janvier 2024.

Cameroun : l’entretien de la route Edéa-Kribi (105 km) a coûté près de 2 milliards de F

Selon le ministère des travaux publics, les travaux d’entretien sont achevés sur la route Edéa- Kribi (105 km).

Les travaux d’entretien en urgence de la Nationale N°7, section de route Edéa- Kribi, sur un linéaire de 105 km, sont achevés entre Edéa- Kribi avec un taux d’avancement de 100%. Ils ont été exécutés par l’entreprise Razel, pour un montant total de 1 858 088 862 FCFA Toutes Taxes Comprises.

Ces travaux qui se sont achevés avant la fin du délai contractuel fixé au 10 janvier 2023, ont été réalisés par l’entreprise Razel, pour un montant total de 1 858 088 862 FCFA Toutes Taxes Comprises, financement Budget du Ministère des Travaux Publics, lignes Fonds Routier.

Les travaux effectués par l’entreprise Razel concernent l’installation de chantier y compris les mesures environnementales et procédures qualité, santé et sécurité ; l’amenée et le repli de tout le matériel sur le chantier ; le débroussaillement et le nettoyage des abords ; le curage des fossés ; la création des fossés et divergents en terre à la niveleuse ; l’excavation pour purges ; la scarification de la chaussée existants.

Aussi, la réparation des nids de poule enrobés ; le colmatage des fissures ; la mise en œuvre de la couche de base en grave concassé 0/31,5 ; la réalisation de la couche d’imperméabilisation en enduit bicouche et la pose de l’enrobé bitumineux. En sus de ces travaux, plusieurs autres, en rapport avec la signalisation et la sécurité des usagers, ont été réalisés.

Il s’agit notamment des panneaux de signalisation métallique de type A ; des panneaux de signalisation métallique de type AB ; des ralentisseurs de vitesse et de tous les autres éléments de signalisation. Les travaux seront réceptionnés dans les jours à venir, soit avant la fin contractuelle du projet.

Cameroun : où sont passés les 14 postes de péage automatiques annoncés en 2020 ?

Deux ans après la signature du contrat de partenariat public-privé en vue de la construction des quatorze postes de péage automatiques, aucun véritable déploiement sur les sites réservés à cet effet.

10 décembre 2020. Emmanuel Nganou Djoumessi, ministre des Travaux publics pose la première pierre du projet de construction des 14 premiers postes de péage automatiques dans la localité de Mbankomo (région du Centre). Les recettes nettes à reverser à l’État provenant de ce projet devaient être de 5, 482 milliards de FCFA en 2021 à 48, 995 milliards de FCFA en 2039, date de la fin du contrat de gestion desdits postes . 2022, rien n’est visible  sur le terrain.

Le contrat pour la réalisation de ces travaux a été officiellement confié au groupement Razel BEC-Egis Projects, selon un communiqué signé le 24 avril 2019 par le Premier ministre, Joseph Dion Nguté.

« Les péages routiers automatiques de la première phase se font dans le cadre d’un partenariat public privé conclu avec l’entreprise Toulcam (société de projet mise en place par le consortium Razel BEC-Egis Projects). Le contrat de partenariat a déjà été signé. Sa mise en vigueur doit intervenir après que les financements ont été mobilisés ».

« L’entreprise Toulcam a entrepris de travailler avec une banque dont les financements devaient être garantis par une structure. Leurs discussions n’ont pas prospéré. Il y a une autre structure qui a accepté d’accorder cette garantie. Les discussions ont suffisamment avancé et l’entreprise Toulcam nous a proposé un chronogramme qui indique que le financement sera mis en place en avril prochain, pour que les travaux commencent effectivement », a récemment indiqué le ministre des Travaux publics.

Le 14 avril 2022, une réunion virtuelle a réuni les différents acteurs impliqués dans la mise en œuvre du projet. « Malgré les assurances du partenaire privé en charge de la construction des postes de péage automatiques, notamment sur l’aboutissement de closing financier, préalable selon le partenaire pour le début effectif des travaux sur différents sites, la partie publique, représentée par le ministère des Travaux publics, n’est pas rassurée », indique le site du ministère.

Lors de cette réunion, le ministre a d’ailleurs déclaré « ne pas être en possession des éléments pouvant l’amener à ne pas prononcer la caducité du contrat avec le partenaire privé Tollcam ».

Il a par ailleurs conseillé au partenaire privé « de démarrer l’exécution du contrat sur certains sites déjà disponibles tel que Mbankomo et Boumnyebel, où sont visibles l’achèvement des travaux de terrassement par l’entreprise Razel »

En rappel, les travaux avaient été lancés le 10 décembre 2020. Et selon les prévisions du gouvernement, ces péages à eux seuls devaient procurer 75% des recettes du péage routier au Cameroun. Réalisés sur le modèle du partenariat public-privé, les 14 postes de péage automatique ont été estimés à 28,9 milliards de FCFA.

 

Can Cameroun 2021 : Stade d’Olembe, Razel en grève, bloque la fin des travaux

La principale cause du report à une date ultérieure de la cérémonie officielle de prise de possession du stade principal d’Olembe est due au fait que l’entreprise Razel revendique le déblocage d’une enveloppe pour la réalisation des travaux externes.

En décidant pour une énième fois de reporter à une date ultérieure la cérémonie officielle de prise de possession du stade principal d’Olembe, Narcisse Mouelle Kombi, président du Cocan vient une nouvelle fois de faire preuve d’improvisation. Il évoque avoir mal estimé la durée nécessaire de la recette technique qui consiste à vérifier le respect des travaux avec le cahier de charges. Or, la réalité est tout autre.

La dernière note d’information au sujet du stade d’Olembe laisse assez perplexe. Initialement prévue pour le 30 novembre, puis décalée au 3 décembre, la cérémonie officielle de prise de possession du stade principal d’Olembe a été « reportée à une date qui sera communiquée ultérieurement ». Chose rare, cette patate chaude a été signée le 2 décembre au nom du président du Cocan par Gabriel Nloga, le vice-président de la Commission communication.

Que cache en réalité ce énième report ? La vérité est que Narcisse Mouelle Kombi, le maître d’œuvre, a utilisé son tissu relationnel pour faire venir Razel en renfort dans ce chantier. Depuis quelques mois, l’entreprise des travaux publics travaille d’arrache-pied 24h/24 pour achever les travaux externes. Une tâche qui n’est pas du tout aisée. Piccini qui avait commencé les travaux de construction de ce joyau, en partant n’a laissé aucun plan architectural.

Satisfaire les prestataires

De l’avis d’un prestataire, même l’Etat du Cameroun n’en possède pas un ! Les repreneurs de Magil, qui ont construit le stade de Japoma, travaillent en imaginant seulement ce qu’avait voulu faire Piccini à Olembé.  Sachant bien qu’il leur sera difficile de se faire payer, après la fin des travaux, Razel est entré en grève, ce jeudi 2 décembre pour réclamer son enveloppe. L’argent n’ayant plus été débloqué depuis longtemps pour satisfaire les prestataires, Razel a anticipé. Le Cameroun ayant, à leurs yeux, perdu toute crédibilité.

La dernière correspondance de la Caf  adressée à Narcisse Mouelle Koumbi était venue mettre davantage la pression au pays de Paul Biya.  Le secrétaire général de la Caf qui s’était montré sceptique sur les travaux de finition du Stade d’Olembe dans les délais, avait  proposé aux Camerounais d’envisager un plan B.

Malgré tout, les plus hautes autorités camerounaises se sont montrées rassurantes.  Notamment le ministre d’Etat, secrétaire général à la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh qui a récemment conduit une délégation camerounaise au siège de la Caf, afin de les persuader. Mais, au Caire on semble très loin de tirer un chèque en blanc. Illustration de l’annulation de plusieurs chambres réservées à l’Hôtel Hilton de Yaoundé, au profit de l’Hôtel Krystal Palace Douala. De sources bien introduites, l’équipe technique de la Caf a quasiment réservé toutes les chambres de ce nouvel hôtel, classé 5 étoiles.

Scandale de corruption

Preuve s’il en était besoin, que la Caf envisage déjà son plan B. Comme lors du Championnat d’Afrique des nations de football disputé en janvier 2020, Douala qui possède deux grands stades aux normes Fifa (Stade de la Réunification et le Stade de Japoma), de nombreux terrains d’entraînements et une offre hôtelière respectable, pourra accueillir deux poules. Mais lesquelles ?

En cas de délocalisation, il revient à la Caf d’en informer les décideurs camerounais et de prendre toutes les mesures qui s’imposent. Ce qui serait un énorme camouflet pour le système Biya qui fait du Complexe sportif d’Olembe (le plus cher du continent), un des fleurons du Renouveau. Son coût énorme (plus de 200 milliards de Fcfa) couve un gros parfum de scandale de corruption.

Pour une Can initialement prévue en janvier 2019, qui a connu « un glissement de date » pour  janvier 2021, puis janvier 2022, pour cause de la pandémie Covid-19, les autorités camerounaises font preuve d’incompétence notoire.

Au Caire, les ministres Ferdinand Ngoh Ngoh  et Narcisse Mouelle Kombi, qui se sont peu parlés, pour le dire le moins, durant le séjour en Egypte ont pu obtenir une rallonge de quelques jours pour remettre le complexe sportif d’Olembe à la CafLa délégation de la Caf, initialement annoncée à Yaoundé avant le 30 novembre, arrivera finalement le 10 décembre 2021.

Cameroun : le Mintp s’explique sur le coût des travaux de la pénétrante Est de Douala

Emmanuel Nganou Djoumessi, explique que l’ouvrage à réaliser porte sur 27 km de route et non 9km.

L’attribution du marché de construction de la pénétrante Est de la ville de Douala, longue de 9 kilomètres pour 47 millions de francs CFA a suscité une grosse polémique au Cameroun. Le ministre des Travaux publics, qui était le point de mire, a apporté des clarifications sur cette affaire qui lui a valu tant de critiques.  Devant la presse jeudi, Emmanuel Nganou Djoumessi a expliqué que le marché porte en fait sur une route à trois voies de 9 kilomètres, soit 27 km au total.

« Outre la nature de la chaussée dont la qualité se veut très exigeante, nous avons aussi des ouvrages d’arts importants au nombre desquels cinq carrefours à sens giratoires sans parler du déplacement des réseaux », a expliqué Emmanuel Nganou Djoumessi.

Il a aussi mis l’accent sur le fait que le contrat passé avec la société française Razel n’induit pas un prix forfaitaire mais plutôt unitaire. Entre autres arguments avancés par le Mintp, se trouve la nécessité de prendre en compte les dimensions de la route, des aménagements de fonctionnalité, mais aussi le fait qu’il ne s’agit que d’une estimation.

Route Yaoundé-Nsimalen, les travaux de Réhabilitation ont démarré

Le constat est du Minhdu descendu lundi sur le terrain pour évaluer l’état d’avancement desdits travaux

Le ministre de l’Habitat et du Développement urbain (Minhdu), Jean-Claude Mbwentchou, a effectué une visite de travail, lundi 29 juin, sur le site de réhabilitation de la route Yaoundé-Nsimalen. Il y est allé constater l’effectivité du démarrage des travaux du chantier dont l’entreprise Razel a la charge.

Accompagné du délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé (Cuy), Gilbert Tsimi Evouna, il a indiqué que [i «Ces travaux ont été programmés et planifiés dans le cadre du plan d’urgence du chef de l’Etat. Nous sommes donc venus nous rendre compte du début des travaux d’abord et ensuite, de leur état d’avancement».

C’est pour contribuer à l’amélioration de la conduite sur l’axe, que le Minhdu et le délégué du gouvernement auprès de la Cuy ont entrepris de procéder à une réhabilitation. Sont concernés la chaussée, les trottoirs et l’environnement. Pour Jean-Claude Mbwentchou, «Il était question de rafraîchir la chaussée, en mettant un tapis de bicouche de 5 cm. Il y a également des travaux d’accotement en bicouche».

Par ailleurs, l’éclairage et la signalisation verticale et horizontale vont être révisés: «nous allons restaurer l’éclairage public. Et étant donné qu’une route ne peut tenir que si on règle le problème d’évacuation des eaux, l’entreprise Razel va également procéder à l’assainissement», a conclu le Minhdu.


Droits réservés)/n

Cameroun: La tonne de gravier est passée de 17.000 à 10.000 F CFA

La baisse des prix dans le secteur est la conséquence de l’arrivée des entreprises chinoises pour l’exploitation des carrières dans les grandes villes

L’achat du gravier au Cameroun pour les bâtiments et autres infrastructures est désormais plus accessible avec l’arrivée des entreprises chinoises dans l’exploitation des carrières, rapporte la presse publique ce jeudi. L’achat de la tonne de gravier est ainsi passé de 17.000 F CFA à10.000 F CFA au début de l’année, selon des sources autorisées de Cameroon Tribune.

«Pendant des années, la tonne de gravier coûtait 17.000 F. Avec l’entrée en production de la première entreprise chinoise, on est passé à 15.500, puis 13.000 F. Depuis janvier 2015, le prix est tombé à 10.000 F la tonne, indépendamment de la grosseur du gravier», explique un revendeur cité dans le quotidien gouvernemental.

La première entreprise chinoise, «Construction Engineering Company» (CEC) a commencé à exploiter sa première carrière en 2013 à Nkometou, à la sortie nord de Yaoundé. Aujourd’hui, elle exploite trois sites dans le chef-lieu de la région du Centre.

Les Chinois sont en concurrence dans la capitale du Cameroun avec l’entreprise française Razel et Arab Contractors. Yaoundé, selon le décompte de la presse publique, compte à ce jour cinq carrières industrielles.

Dans les autres régions, on y retrouve aussi des nationaux, à l’instar de la société Ketch, dirigée par Jean Ketcha.


ketch-btp.com)/n