La rencontre aura lieu en Côte-d’Ivoire. L’accord d’accueil a été signé le 25 mars 2022. Du 21 au 27 novembre 2023, Abidjan abritera la Foire commerciale inter-africaine.
Selon Cameroon Tribune du 28 mars 2022, Souleymane Diarrasouba, ministre Ivoirien en charge du Commerce et de l’Industrie a signé le 25 mars 2023, le protocole d’accueil en présence des responsables du secrétariat général de la Zone de Libre-échange continentale africaine.
Ce rendez-vous sera une opportunité pour plus 20 000 participants, qui y sont attendus pour présenter leurs produits et services afin de gagner des nouveaux investisseurs.
Selon le Pr Benédict Oramah, président de la banque panafricaine d’import-export (Afreximbank), il est envisagé la signature de contrats commerciaux à hauteur de 40 milliards de dollars, soit environ 24 000 milliards de F CFA.
Les acteurs du monde du commerce, les investisseurs, les gouvernants, les entrepreneurs africains, … désirant participer à la troisième édition de la foire commerciale inter-africaine (IATF) à Abidjan en Côte d’Ivoire, peuvent désormais s’inscrire sur les plateformes de l’événement.
« L’organisation coordonnée et réussie de cette prochaine édition contribuera à consolider davantage l’intensité des relations entre les nations africaines et les différentes zones économiques du continent. Elle constituera également une opportunité de partage d’informations sur le commerce et des conclusions de partenariats commerciaux », a indiqué le premier ministre Patrick Achi.
A l’occasion, le président du conseil consultatif de l’IATF, l’ancien président nigérian Olusegun Abasanjo a fait savoir que la part de l’Afrique dans le commerce mondial est de 3% et les échanges commerciaux intra-africains représentent 16%.
Au regard de ces chiffres, Olusegun Obasanjo a soutenu que l’IATF est une occasion pour les investisseurs africains de combler des lacunes d’informations. « C’est une opportunité des hommes d’affaires de l’Afrique de l’ouest et de tout le continent de se connecter ».
L’information est de l’ambassadeur de France au Cameroun, Gilles Thibault, qui indique que cette rencontre aura lieu dès que les agendas des deux chefs d’Etat le permettront.
Le président français Emmanuel Macron pourrait rencontrer son homologue du Cameroun dans les prochaines semaines. Telle est la substance de de l’information rendue publique mardi, 30 mars, par l’ambassadeur de France, Gilles Thibault. Aucune date n’est communiquée, il en est de même du pays dans lequel aura lieu la rencontre des deux chefs d’Etat. Elle devrait se tenir dès que les agendas respectifs le permettront, a indiqué Gilles Thibault au sortir d’une audience au Palais de l’Unité.
D’autres sujet ont meublé les échanges entre Paul Biya et Gilles Thibault, notamment l’élection d’Emmanuel Macron et les législatives françaises prévues en mi-juin 2017, la visite de l’ambassadeur dans la région de l’Extrême-nord, lutte contre le terrorisme et la publication du dernier rapport d’enquête suite à l’accident ferroviaire d’Eseka.
Depuis son élection en France le 04 mai dernier, Emmanuel Macron n’a effectué qu’une seule visite sur le continent africain. Le 20 mai dernier, il s’est rendu au Mali et y a effectué une revue les troupes présentes sur la base de l’opération française Barkhane. Le président malien M. Keïta reste à ce jour le seul chef d’Etat du continent qu’à visiter Emmanuel Macron.
Le chef de l’Etat congolais est pourtant arrivé aux USA depuis lundi dans l’espoir d’échanger sur la Lybie, mais le porte-parole de Trump indique qu’il n’y aura pas d’entrevue avant le 20 janvier
C’est toujours le flou autour d’une éventuelle rencontre entre Denis Sassou-Nguesso et Donald Trump. Lundi 26 décembre 2016, Brazzaville avait annoncé que le président congolais serait reçu par le président américain élu pour évoquer notamment la problématique libyenne, ce qui en aurait fait le premier chef d’Etat africain reçu par le milliardaire depuis son élection. Sauf que mardi, une porte-parole de Donald Trump a affirmé qu’il n’y avait pas d’entrevue prévue et qu’il n’y en aurait pas avant son investiture du 20 janvier. Pourtant, une délégation congolaise est bien arrivée aux Etats-Unis, entretenant le flou sur cet hypothétique face à face.
Denis Sassou-Nguesso s’est envolé lundi pour les Etats-Unis. A ses côtés, une délégation congolaise avec, notamment, le ministre des Affaires étrangères. Joint mercredi soir, Jean-Claude Gakosso affirmait se trouver à Palm Beach, en Floride. «La patience est notre règle, le temps de la diplomatie n’étant pas celui des médias», a-t-il indiqué. Palm Beach c’est là, justement, où Donald Trump passe les fêtes, dans sa résidence de Mar-a-Lago.
Denis Sassou-Nguesso et le nouveau président américain se croiseront-ils ? En tout cas ce feuilleton diplomatique qui a été repris par la presse à travers le monde provoque toute une série de commentaires, notamment sur les réseaux sociaux.
Certains sur Twitter appellent à la démission de l’équipe de communication du chef de l’Etat congolais. D’autres parlent d’une humiliation et d’un désaveu pour lui. Un montage photo a circulé, montrant les deux hommes se serrant la main. «Denis Sassou-Nguesso a rencontré virtuellement Donald Trump», a plaisanté un internaute.
Les rumeurs se sont également répandues. Par exemple celle de la saisie de l’avion présidentiel par les représentants de la Commisimpex qui, depuis 30 ans, réclament des arriérés de paiement à l’Etat congolais. Une rumeur démentie par les avocats de la société.
Cette entrevue, «c’est le canular de l’année», a réagi un internaute. «Le président Sassou devrait faire un sit-in à la Trump Tower», a suggéré un autre.
Denis Sassou Nguesso, président de la République du CongoDroits réservés)/n
A Douala, lors d’une rencontre avec les riverains, le DG de la compagnie ferroviaire a annoncé qu’il passera de 53 500 à 70 056 FCFA, dans le cadre du désherbage de la voie ferrée
La compagnie qui assure le transport ferroviaire de passagers et de marchandises au Cameroun veut améliorer ses rapports avec les populations résidant près des lignes de chemin de fer. Le directeur général de la Camrail, Didier Vandenbon, a reçu à cet effet 163 chefs de villages riverains du rail le 04 mars dernier dans le Littoral, rapporte la presse publique ce vendredi.
De nombreuses mesures ont été annoncées au cours de cette rencontre, notamment : l’augmentation du prix unitaire du km/linéaire qui passe de 53 500 FCFA à 70 056 FCFA, soit une augmentation de 30% dans le cadre des opérations de désherbage de la voie ferrée par les populations. La direction générale de la Camrail a aussi promis la dotation en équipements de travail et le renforcement de la lutte contre le transport illégal des produits forestiers et fauniques.
La rencontre, tenue vendredi dernier entre la Camrail et les chefs de village, s’est déroulée aux ateliers centraux de la société à Bassa, dans la ville de Douala.
Un autre point a été soulevé au sujet de la réalisation des actions sociales au bénéfice des populations riveraines du rail. Il s’agit des forages, dons de matériels didactiques et médicaux.
Filiale du groupe français Bolloré Africa Logistics, la Camrail est, depuis le 19 janvier 1999, la société concessionnaire des chemins de fer du Cameroun.
C’était vendredi 31 juillet, au cours d’une rencontre des ministres en charge de la métrologie tenue à Douala
Le plan stratégique de la métrologie de l’Afrique centrale a été adopté à l’unanimité vendredi, 31 juillet 2015 à Douala, au cours d’une rencontre des ministres en charge de la métrologie. Ledit plan permettra d’avoir une visibilité du développement de la métrologie dans la sous-région.
Ce plan a été décliné en plusieurs axes. L’axe de l’harmonisation de la réglementation et de législation, l’axe du développement des infrastructures, l’axe de la sensibilisation et du plaidoyer envers les décideurs, notamment les chefs d’Etat. Il a également été question de l’implémentation de certaines infrastructures pour son développement.
En ouvrant les assises de Douala, le ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, a précisé la nécessité de poursuivre et de renforcer les efforts de coordination et la mise en uvre des activités planifiées. Il a insisté sur le fait que pour aller sur les marchés internationaux, il faut respecter les règles applicables et veiller à un conditionnement correct des produits.
Le ministre du Commerce, de l’Industrie et du Développement Touristique du Tchad, Abderahim Bireme Hamid à quant à lui affirmé que le marché au niveau de la Cemac ne peut plus être analysé en terme de pays, et que les Etats gagneraient plus en harmonisant les normes.
Ce travail autour de la métrologie, science de la mesure, est soutenu par la coopération allemande, notamment l’Institut national allemand de métrologie depuis 2010.
Les ministres en charge de la métrologie réunis à Douala vendredi, 31 juillet 2015.Droits réservés)/n
La diaspora Camerounaise de l’Occident a souvent été considérée par le pouvoir de Yaoundé comme un conglomérat d’opposants malfamés, incultes, incapables de s’intégrer au Cameroun et qui dorment dans les caniveaux en Europe.
C’est, cette population très souvent abandonnée à elle-même et marginalisée à dessein par le régime de Yaoundé que le professeur Maurice Kamto s’est donné du temps pour rencontrer, écouter, conseiller, renseigner.
La première étape de ce périple fut Bruxelles du 05 au 07 juin2015. Avant la grande conférence prévue pour le samedi 06 juin 2015, l’enseignant de Droit et président du MRC est allé à la rencontre des Camerounais de la Rue Heyvaert le vendredi 05 juin 2015.
Pour la petite histoire, c’est la fameuse rue où Kontchou Kouomegni fut hué par les Camerounais lors de son dernier passage à Bruxelles le 13 septembre 2013.
Quoi qu’il en soit, la présence de Maurice Kamto à la rue Heyvaert s’est vite répandue comme une trainée de poudre. S’ensuivit donc un déferlement de Camerounais sortis de toute part qui a envahi la célèbre artère de la capitale Belge. Si pour certains ce fut une occasion pour lui serrer la main, d’autres par contre sollicitaient des photos et en profitèrent pour l’entretenir sur divers sujets.
Fidèle à l’humilité qu’on lui connait, le professeur Maurice Kamto s’est donné la peine de consacrer à chacun de ses compatriotes le temps qu’il fallait.
Entre les encouragements et les messages de réconfort , l’émotion était à son paroxysme et c’est un peu la mort dans l’âme , au bout de trois heures d’étreinte avec une diaspora jadis abandonnée à elle-même et visiblement réconfortée que l’illustre enseignant dû prendre congé non sans lui avoir expliqué la place prépondérante qui est la sienne dans le devenir du Cameroun.
Là où Paul Biya s’est déplacé en avril 2014 dans le cadre du 4ème sommet Union Européenne-Afrique avec des centaines de policiers, des services de renseignements et que sais-je encore pour tenir les Camerounais du CODE et du CCD à bonne distance, Maurice Kamto y évoluait en terrain conquis avec un bain de popularité jamais témoigné avant à un autre homme politique.
Le point d’orgue de cette rencontre fut l’auditoire H 2215 (d’une capacité de 300 places) de l’Université Libre de Bruxelles où les Camerounais se sont massivement rendus pour un échange interactif des aspects importants de son positionnement politique.
Ils sont médecins, pharmaciens, étudiants, échevins, conseillers communaux, commerçants, chefs d’entreprises, banquiers .ces Camerounais de Belgique qui ont répondu présent à l’appel du professeur Maurice Kamto.
S’exprimant alternativement dans un anglais impeccable puis en français, le public présent fut émerveillé par son aisance et sa parfaite maîtrise des sujets économiques, sociaux, politiques et culturels qui minent le Cameroun.
L’homme de Droit de s’est pas contenté d’agrainer le chapelet des maux qui minent le Cameroun. Il a également proposé des solutions pour mettre définitivement le Cameroun sur les rails de la modernité.
Que dire des applaudissements nourris qui ponctuaient chacune de ses interventions? Le maître des cérémonies (le très volubile Elie Kadji) fut très vite débordé par une foule en liesse qui visiblement conquis par la pertinence des explications du professeur a spontanément entonnée l’hymne national.
Le Cameroun renaissait de nouveau. La récurrence des applaudissements était si fréquente qu’elle attira de nombreux étudiants étrangers présents sur le campus qui virent découvrir cet homme qui était porté en triomphe par une foule en extase.
Si Mouangue Kobila avait été là, il se serait certainement étouffé dans son venin en voyant l’étendue de la considération et la popularité dont jouit le professeur Maurice Kamto au sein de la diaspora Camerounaise de Belgique.
Si Paul Biya détient pour l’instant le pouvoir, le professeur Maurice Kamto a l’opinion avec lui et rien ni personne ne pourra arrêter sa marche vers Etoudi en 2018.
L’histoire est en marche et elle est irréversible. Des officines du mal et du chaos tapies dans l’ombre à Yaoundé peuvent toujours mandater certains pseudo-intellectuels malfamés (suivez mon regard) pour essayer de ternir l’image de Maurice Kamto. De toutes les façons, c’est peine perdue. Le moment venu, le troupeau saura reconnaître son berger.
Samedi 23 mai 2015, la salle Brébeuf dans le nord de Montréal (Canada) a abrité une rencontre de près d’une quarantaine de personnes. Pour la plupart des hommes, ils répondaient présents à l’invitation lancée par le comité d’implantation du Mouvement pour le Renaissance du Cameroun (MRC) au Canada.
Il s’agissait pour les organisateurs de «redynamiser cette branche du MRC au Canada» selon Jean-Marie Floriant Ndzana, principal initiateur de cette rencontre.
Créée officieusement il y a un peu moins de deux ans, le MRC Canada n’a pas brillé par sa visibilité, encore moins par ses actions en Amérique du nord, un territoire qui revêt pourtant une importance capitale dans la stratégie du parti dirigé par le Pr. Maurice Kamto, pour la conquête de la diaspora camerounaise. Sans toutefois stigmatiser celles et ceux qui avaient pour tâche de mener cette action, Jean-Marie Floriant Ndzana et le comité d’organisation (principalement Jean-Marie Floriant Ndzana, Vincent Chatue, Emmanuel Poupka et Jean Epape) se sont donc rapprochés des «anciens» pour «ensemble relancer le mouvement et se mettre en mode actif».
Le propos introductif a porté essentiellement à «donner de l’information». Jean-Marie F. Ndzana a dit «comprendre les hésitations des uns et des autres à s’impliquer en politique du fait de leurs expériences passées», mais a tenu à les assurer et rassurer sur la pertinence du projet de société prôné par la MRC.
Après qu’un autre membre, Vincent Chatue soit revenu sur la «naissance douloureuse» du MRC à Yaoundé au cours de la Convention de septembre 2012 (un exposé plein d’anecdotes qui ont provoqué plusieurs éclats de rire au sein des participants), ce fut au tour de Emmanuel Poupka de présenter l’organigramme du parti, qui démontre son ambition nationale (qui se transforme de plus en plus en réalité); mais aussi à l’échelon international, comme on le voit en Afrique, en Europe, et même dans certains recoins en Asie. La dernière communication a été faite par le journaliste Cyrille Ekwalla sur «le rôle et la place de la diaspora dans le projet MRC pour le Cameroun». Pour lui, le MRC a compris qu’il fallait au-delà de la «simple demande de la double nationalité, même s’il s’agit d’un préalable; mais de mettre l’accent sur la prise en compte de cette dernière dans les politiques publiques».
Sans rien enlever à ce qui a précédé, le moment le plus «sérieux» reste toutefois l’exposé fait par Bernard Nkengfac. À partir d’une présentation Power point, ce «scientifique» comme il dit lui-même, s’est arrêté sur certaines idées-force du MRC pour en démontrer l’acuité. En partant des challenges auxquels le Cameroun devait faire face, il démontrait au public en quoi et pourquoi l’idée-solution proposée par le MRC était idoine.
L’échange entre les panélistes et les participants a permis de constater à quel point la demande politique est forte au sein de la diaspora camerounaise. Une diaspora critique, parfois sévère envers les acteurs.
Jean-Marie Floriant Ndzana, en présentant la vision et la mission du MRC Canada, a promis à l’assistance, au nom de ses acolytes, de changer cette perception et que cela passait par une forte adhésion à ce «nouveau parti» et à ses actions sur le terrain. Il a conclu en promettant une assemblée générale, probablement au mois de juillet prochain à Montréal.
Le Pape François a offert une médaille de son pontificat au Président Paul Biya
C’était le moment tant attendu de cette Visite Officielle au Vatican, la première rencontre entre le Président de la République, Paul BIYA et le Pape François. Elle a eu lieu dans la matinée du vendredi, 18 octobre 2013 au Palais apostolique à Rome. Le Chef de l’Etat, accompagné de la Première Dame, Mme Chantal BIYA, et les membres de sa délégation, a été accueilli avec tous les honneurs dus à son rang par les autorités vaticanes. Il a été salué à son arrivée dans la cour Saint Damase par une délégation de personnalités conduites par le Préfet de la maison pontificale, Mgr Georg GANSWEIN. Le Chef de l’Etat et sa suite sont ensuite entrés en procession dans le Palais apostolique. Ils ont traversé tour à tour la salle Saint Ambroise, la « logia di Rafaelo », avant d’atteindre la salle de Tronetto. C’est dans cette salle, sorte d’antichambre de la bibliothèque papale, qu’a eu lieu la première poignée de main entre le Chef de l’Etat et le Saint-Père, sous le crépitement des appareils photos. Ensuite, le Pape François a conduit son hôte dans sa bibliothèque pour leur entretien au sommet ; celui-ci a duré une vingtaine de minutes. Le Pape François et le Président Paul BIYA ont eu des entretiens cordiaux.
Tout d’abord, ils se sont félicités du climat de libertés notamment la liberté religieuse qui prévaut au Cameroun, ainsi que l’harmonie et l’entente entre les religions. Le Chef de l’Etat a exprimé sa haute appréciation sur la contribution de l’Eglise catholique au développement du Cameroun dans les domaines de la santé, de l’éducation, de la paix et de la démocratie. Le Pape et le Chef de l’Etat sont convenus de maintenir les relations entre le Vatican et le Cameroun à leur bon niveau actuel. Ces bonnes relations seront marquées par la signature très prochaine d’un accord-cadre sur le statut juridique de l’Eglise Catholique au Cameroun.
Ensuite, le Pape et le Chef de l’Etat ont fait un large tour d’horizon de la situation internationale en particulier en Afrique, avec un accent sur les conflits qui déchirent le continent. Il s’est dégagé une convergence de vues sur la thérapie à appliquer, à savoir, le dialogue et la négociation. Les deux hautes personnalités ont aussi abordé le problème de la lutte contre la pauvreté. A ce niveau également, elles ont été d’accord sur les solutions à apporter : une mondialisation de la fraternité et de la solidarité et non celle de l’indifférence. Le Président Paul BIYA a salué les appels du Pape en faveur de la paix notamment en Syrie et en RCA.
L’entretien s’est achevé par les salutations de la Première Dame au Pape et des membres de sa délégation, suivies de la séance photo et l’échange des cadeaux. Le Chef de l’Etat et Mme Chantal BIYA ont offert au Pape trois types de cadeaux : une « statue de la Vierge à l’Enfant » en bronze, ciselé à la main, avec des finitions en dorure ; une statue de Saint François d’Assise ; deux chasubles avec étoles brodées à la main et réalisées par les révérendes S urs de la Congrégation des filles de Marie de Mvolyé à Yaoundé. La Sainte trinité représentée sur l’une des chasubles et la Sainte Vierge Marie, protectrice du Cameroun, représentée sur l’autre chasuble, sont des uvres du révérend prêtre jésuite camerounais, Engelbert MVENG, de regrettée mémoire. Le Pape François, quant à lui, a offert une médaille de son pontificat au Chef de l’Etat.
Le tête-à-tête avec le Pape a été suivi d’une séance de travail avec le Secrétaire pour les Relations avec les Etats, Mgr Dominique MAMBERTI, en l’absence du Secrétaire d’Etat, Mgr PAROLIN, convalescent. Enfin, le Chef de l’Etat a adressé une lettre de salutations au Pape émérite Benoit XVI, l’assurant de la constante affection du peuple camerounais.
Rencontre au sommet entre le Chef de l’Etat et le Pape Françoisprc.cm)/n
La rencontre aura lieu les 12 et 13 septembre prochain dans la capitale éthiopienne Addis-Abeba
Initiée par la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), la réunion portera sur la promotion du secteur des services et du commerce en tant que moteur de croissance. Au programme de l’évènement: la présentation des initiatives prises aux niveaux national et régional concernant ces filières ; l’examen des moyens d’amélioration du soutien apporté par les partenaires au développement et les donateurs afin de répondre aux problèmes auxquels les pays africains font face.
Les thématiques proposées au débat portent aussi sur le développement durable, la création d’emplois par le biais du secteur des services, les opportunités et enjeux de la libéralisation du commerce en Afrique. Parmi les participants à ce forum, organisé conjointement avec l’Union africaine et la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), des responsables du secteur commercial et des services, des organisations de la société civile, du secteur bancaire et des représentants d’organisations internationales actives dans la promotion du développement du secteur des services sur le continent. Dans une note de présentation, les organisateurs relèvent qu’un secteur des services efficace contribue de manière significative à la croissance de la productivité, notant que les pays développés continuent de dominer la filière des services. La part du secteur pour les pays en développement a connu une forte croissance ces dernières années, estime la même source, évaluant à 2,2 pc la contribution de l’Afrique aux exportations mondiales de services en 2012, contre 8 en Asie et 6 pc en Amérique.
Idriss Kameni, Alexandre Song, Stéphane Mbia, Enoh Eyong et Nicolas Nkoulou rencontreront le ministre en marge du prochain regroupement des lions à Metz en France
C’est par un communiqué que le ministre des sports et de l’éducation physique a fait savoir que la séance de travail prévue hier mardi 08 mai à Paris en France entre les responsables de football et quelques joueurs de l’équipe nationale séniors, est reportée à une date ultérieure. L’indisponibilité de certains participants ayant été avancée dans le communiqué, comme motif de ce rendez-vous manqué. Mais, de sources biens informées, le ministre des Sports et de l’éducation physique, Adoum Garoua, qui était attendu à Paris en France, depuis vendredi dernier pour une « séance de travail en vue de l’amélioration des conditions de travail et de rendement des Lions Indomptables », n’a pas reçu un avis favorable à la suite de sa demande d’autorisation de sortie du territoire nationale soumise à l’attention de Paul Biya, chef de l’Etat.
Au cours de la réunion manquée de la capitale française, il devait être question d’échanger sur les voies et moyens pouvant permettre de mettre fin à la crise qui déchire la tanière des Lions depuis deux ans et évoquer également les affaires de primes qui ont à tout temps, détériorer les rapports entre dirigeants et joueurs. Par une correspondance à Iya Mohammed, président de la fédération camerounaise de football, Adoum Garoua, avait fait convoquer Enoh Eyong, Stephane Mbia, Alexandre Song, Nicolas Nkoulou et Idriss Carlos Kameni, cinq cadres de la sélection nationale fanion. La séance de travail reporté pourrait finalement avoir lieu en marge du stage des Lions indomptables prévue à Metz, toujours en France du 19 au 28 mai 2012. Un regroupement qui sera ponctué par un match amical le 26 mai contre le Syli national de la Guinée Conakry. Retour le 29 mai à Yaoundé, la capitale Camerounaise pour entamer un calendrier presque inhumain de trois matches presque décisif en l’espace de 14 jours.
La toute première réunion francophone du genre aura lieu du 27 au 29 octobre prochain dans la capitale congolaise
«Diabète et précarité, enjeux et potentiel médical». C’est le thème de la toute première Rencontre Africaine Francophone de Diabétologie (RAFDIA), qui est prévue du 27 au 29 octobre 2011, dans la capitale politique du Congo. Brazzaville s’apprête ainsi à accueillir des intervenants et participants venus du monde entier. Pendant deux jours, des spécialistes des maladies métaboliques, des généralistes et des paramédicaux des pays d’Afrique, d’Europe et d’ailleurs, vont s’entretenir sur diverses questions liées à cette maladie.
Une rencontre dont la tenue s’avère très importante si l’on tient compte des conclusions inquiétantes des différentes travaux menés sur l’avancée du diabète sur le continent noir. Selon la Fédération Internationale du Diabète (FID), une organisation basée à Bruxelles, en Belgique, le nombre de cas de diabète devrait être multiplié par deux en Afrique subsaharienne et atteindre 24 millions d’ici 2030 si aucun progrès majeur n’est réalisé dans le domaine de la prévention et du traitement. De même, une étude intitulée «Diabetes in Sub-Saharan Africa» (Le diabète en Afrique subsaharienne), récemment menée par l’Université de Yaoundé au Cameroun, et publiée dans le journal médical britannique «The Lancet», le manque d’attention des bailleurs de fonds et l’inadéquation des programmes nationaux de prévention sont en train de créer une «bombe à retardement dans le secteur de la santé publique et dans le domaine socio-économique» au niveau international. Plusieurs sous-thèmes liés aux réalités africaines ont donc été retenus pour l’occasion: «L’organisation des soins»; «Politique de prévention»; «Diabète de l’enfant»; «Diabète gestationnel»; «Diabète et complications»; «Diabète et VIH/Sida»; «Diabète et cancer» et «Diabète et NTIC» en sont quelques-uns.
Le diabète: Un patrimoine génétique qui coûte cher…
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le diabète est une maladie qui résulte de facteurs génétiques héréditaires et de choix de mode de vie, et qui survient lorsque le corps ne produit pas suffisamment d’insuline ou n’absorbe plus le sucre dans le sang. En général, cette maladie nécessite un traitement de longue durée et peut avoir des complications graves pour la santé, comme un arrêt cardiaque, et s’avérer coûteuse. Dans les 34 pays africains les plus pauvres, les dépenses, par personne, liées au diabète sont deux fois supérieures au salaire moyen. Selon des estimations, six pour cent de la mortalité totale en Afrique subsaharienne sera probablement causée par le diabète en 2010, un pourcentage trois fois supérieur à celui de la décennie précédente, selon la FID. Pour le président de la FID, M. Jean Claude Mbanya, et principal chercheur de l’étude, le diabète avait, à tort, été considéré comme un problème de pays riches. Les données médicales compilées par la FID indiquent pourtant que 70 pour cent des cas surviennent dans des pays à revenus faible et intermédiaire. Certains considèrent toujours que lorsque le diabète touche les populations des pays à revenu faible, il ne frappe que l’élite riche. Ce n’est pas du tout le cas, le diabète fait des ravages chez les pauvres et affecte les soutiens de famille, a-t-il indiqué.
Peu de travaux sur la prévalence du diabète en Afrique
Les chercheurs ont reconnu qu’ils disposaient de peu de données sur la situation en Afrique et que les estimations se basaient sur un nombre limité d’études. Un nombre plus important d’études nous permettrait de faire davantage confiance aux chiffres, mais cela ne veut pas dire qu’ils sont erronés. En Afrique, la plupart des personnes diabétiques n’ont pas été diagnostiquées; ainsi, même lorsque les systèmes de santé fournissent des statistiques, celles-ci sous-estiment l’ampleur du problème. Les auteurs de l’étude demandent que les médicaments contre le diabète soient financés, tout comme le sont ceux pour le traitement du VIH/Sida, mais aussi qu’un soutien soit apporté dans les domaines des mécanismes d’approvisionnement, de l’éducation aux maladies chroniques et des modèles de soins.
La première rencontre africaine francophone de diabétologie aura lieu du 27 au 29 octobre 2011 à Brazzavillelacroisette.org)/n
La capitale camerounaise abrite la première édition du genre dont les réflexions porteront sur le secteur des transports
Une première du genre en Afrique francophone
La première édition des rencontres africaines francophones des partenariats publics et privés s’est ouverte ce mardi 26 avril 2011 à Yaoundé. La rencontre placée sous la présidence du ministre Bernard Messengue Avom des Travaux Publics est dédiée au secteur des transports. Elle réunira durant trois jours des experts, responsables politiques, décideurs publics et privés, et investisseurs qui vont partager leurs expériences et réfléchir sur les évolutions à apporter pour permettre une bonne mise en place des partenariats publics privés (PPP). Le concept de partenariat public privé, qui est de plus en plus recommandé par la Banque mondiale à ses gouvernements partenaires, se présente comme une entente contractuelle entre un donneur d’ordre public et une société de projets ou une entreprise privée dans lesquelles une société privée finance, construit et exploite une infrastructure publique. Le deuxième jour des travaux sera consacré aux partages d’expérience entre les différentes délégations présentes. La troisième journée sera consacrée à la thématique des transports urbains. Pour les organisateurs, en instaurant le principe du Partenariat entre le secteur public et le secteur privé, dans le secteur des travaux publics, cela procure l’avantage de prendre en considération un ensemble de facteurs de production ou de réalisation d’ouvrage qui soit optimaux pour la politique de développement des infrastructures.
Un partenariat encore au stade embryonnaire au Cameroun
Du point de vue officiel, le dialogue entre le secteur public et le secteur privé est une réalité au Cameroun. On cite très souvent en exemple l’existence de structure de dialogue comme le Cameroon business forum, ou encore le comité interministériel élargi au secteur privé. D’un autre côté, il est constamment organisé des rencontres entre des dirigeants du secteur public et certains patrons au sein du groupement international du Cameroun (GICAM). Mais de l’avis des experts, tout cela est encore très embryonnaire. Lors de tenue de la deuxième édition du Cameroon business forum au mois de février dernier, le premier ministre Yang Philémon avait reconnu que peu d’avancées avaient été réalisées sur les résolutions prises sur la première édition. Un autre frein à une vraie émergence d’un dialogue secteur public-secteur privé productif est lié à l’indépendance de la justice. Dans le cadre d’un conflit avec le gouvernement, elle est très souvent encline à lui donner raison. Parfois même ses décisions à l’encontre de l’administration sont moyennement prises en compte. La dernière composante qui manque à l’émergence d’un vrai partenariat entre l’administration et le secteur privé est le manque de plateforme d’information mutuelle. On a comme l’impression que les deux camps sont chacune dans une tranchée et n’apparaissent que soit pour des discours sans grande avancées, soit pour se rejeter mutuellement la responsabilité d’une situation particulière. Une étude avait été commandée en 2005 par le gouvernement, à l’effet de mettre en place un partenariat du genre qui puisse être efficace. Aucune suite n’a été donnée.
Les PPP (Partenariat Public-Privé) permettent de financer de grands projets locauxJournalducameroun.com)/n
Les pouvoirs publics ont fait savoir que cette rencontre du monde agropastoral et rural aura lieu du 09 au 14 décembre 2010
Une visite du comité d’organisation prévu ce jour sur les lieux
Le Vice-premier ministre camerounais en charge de l’Agriculture et du développement rural a indiqué par voie de communiqué, que le comice agro pastoral d’Ebolowa dans la région sud du Cameroun se tiendra finalement du 09 au 14 décembre 2010. Dans la semaine du 13 septembre, plusieurs responsables de départements ministériels ont fait le déplacement de la ville d’Ebolowa pour voir l’état d’avancement des travaux. Notamment le ministre du Tourisme pour la pose de la première pierre de la construction d’un hôtel toujours en rapport avec l’évènement. Ce mercredi 22 septembre, une mission du comité d’organisation dirigée par le Secrétaire général du ministère en charge de l’Agriculture et du développement rural se rend à Ebolowa pour une série de concertations avec le Gouverneur de la région du Sud. Il y a deux mois, certains médias faisaient état de ce que le comice courrait le risque d’être décalé et même annulé. Visiblement, les élites de la région ont su trouver les mots justes pour apaiser les différents conflits d’intérêts. Des conflits qui auraient causé de nombreux retards dans l’organisation de l’évènement. La ville d’accueil est encore en chantier. Le village du comice reste en construction ainsi que les infrastructures d’accueil. Selon certains observateurs, l’objectif d’un comice agropastoral historique ne sera pas atteint.
Le spectre d’un comice au rabais plane
Dans le budget de l’évènement, il est prévu qu’une somme d’argent soit affectée à la construction d’une stèle à l’effigie du président camerounais à Ebolowa et la construction d’une case royale. Des commentaires faisaient savoir que le budget prévisionnel de cette opération était de 400 millions de FCFA. Ce que réfutent les organisateurs. D’un autre coté il a aussi été rapporté que les lenteurs observées proviendraient des populations elles-mêmes qui semblaient voir dans le comice, une occasion politique de résoudre l’ensemble de leurs préoccupations de développement. Elles auraient alors revendiqué la construction d’une université et d’un meilleur centre de santé. Pour les observateurs, même si le comice réussit le pari d’avoir lieu, son bilan pourrait être mitigé pour le monde rural et agropastoral. Le mois de décembre n’est généralement pas celui des grandes récoltes pour beaucoup de produits vivriers au Cameroun. Il sera donc difficile de retrouver lors de cette rencontre, toutes les variétés de l’agriculture camerounaise. La tenue d’un comice agropastoral efficace devrait être conditionnée par la présence de tous les acteurs des différentes filières agricoles et pastorales. Pour certains autres observateurs, la ville d’Ebolowa ne possède pas les capacités infrastructurelles pour supporter le nombre de visiteurs attendus lors l’évènement. La solution d’installer certaines bases à Yaoundé qui n’est qu’à 150 kilomètres a été évoquée. Mais cela risque d’être trop cher payé pour les participants. Enfin les agriculteurs, les éleveurs, les paysans et autres participants intervenant dans les secteurs de l’agriculture et de l’élevage, ignorent encore tout de la valeur ajoutée effective de cet évènement sur leurs activités. Tout se passe en réalité, comme si on s’impliquait plus pour réaliser une promesse faite par le chef de l’Etat dans son discours de fin d’année en 2009. Les résultats et objectifs d’amélioration de la condition du monde agropastoral et de l’agro-industrie sont relégués au deuxième plan. Ce qui pour des observateurs proches du management des rencontres du secteur agropastoral, entrainerait un bilan au rabais du comice d’Ebolowa.
Le perdant de cette confrontation risque fort d’envisager une sortie de compétition au premier tour. Les clés d’un match décisif
Le Danemark pourrait aussi surprendre
Vaincu lors du premier match contre le Japon, les Lions indomptables de Paul Le Guen sont dans l’obligation de se ressaisir ce samedi soir à l’occasion de leur deuxième sortie face au Danemark. Samuel Eto’o le capitaine des Lions indomptables a déclaré que lui et ses coéquipiers étaient gonflés à bloc mais la sélection scandinave est tout aussi motivée après sa défaite contre les Pays-Bas. Lors du premier match qui l’a opposée au super favori, les Pays Bas, le Danemark n’a pas démérité. Le premier but a été inscrit contre son camp par Daniel Agger, après une tête de son coéquipier Simon Poulsen et avec l’aide malheureuse du poteau droit de Thomas Sorensen. Sur le deuxième, la frappe de Dirk Kuyt trouve le chemin des buts grâce à un double rebond favorable, au sol d’abord, puis contre l’autre montant de Sorensen, le gardien danois. Dans un entretien accordé à FIFA.com, ce dernier explique qu’il refuse toutefois de céder au fatalisme. J’ai toujours dit que la chance, il fallait la provoquer, commente Sorensen. Évidemment, nous avons eu plusieurs rebonds défavorables sur les buts néerlandais. Mais au lieu de se lamenter là-dessus, nous devrions nous concentrer sur ce qui n’a pas été fait correctement de notre côté, ajoute-t-il.
Une ambiance favorable aux Danois
Un message fort aux Lions indomptables qui n’ont tiré que cinq fois lors du match contre le Japon. Donnés comme les principaux outsiders de ce Mondial avant leur arrivée en Afrique du Sud, les Camerounais ont énormément déçu les espoirs mis en eux. Face aux Samouraïs Bleus du Japon, ils n’ont jamais été en mesure d’inquiéter leurs opposants, d’autant plus que Samuel Eto’o, leur atout numéro un, n’a pas joué à son vrai poste. Naturellement, ce faux-pas a donné naissance à de sérieuses tensions au sein du groupe mais aussi en dehors. Les joueurs ont milité pour le retour des cadres (Geremi, Alexandre et Rigobert Song) dans le onze de départ, alors que les journalistes se sont attaqués à Paul Le Guen pour que ce dernier utilise Eto’o d’une manière plus efficace. Pour surmonter tous ces problèmes et livrer la meilleure des réponses, les quadruples champions d’Afrique devront trouver plus qu’une inspiration. Une chose qui sera difficile. De nombreuses informations ont rapporté la persistance de tensions dans l’équipe. Camerounais et Danois ne se sont jamais rencontrés. Sur les statistiques globales, le Danemark n’a jamais battu d’équipe africaine. Mais le Japon n’avait jamais aussi remporté de match de coupe du monde en dehors de ses terres. Les trois équipes ont perdu leurs trois derniers matchs, avec un léger avantage en défense pour les Danois qui ont encaissé moins de but, mais un avantage en attaque pour les Camerounais qui en ont marqué un peu plus.
L’équipe Danoisesports.fr)/n
Un Eto’o plus à son aise sera aussi nécessaire
Pour trouver le chemin des buts le Cameroun comptera sur son avant-centre de réputation, Samuel Eto’o. L’attaquant vedette du Cameroun vit pour l’instant un Mondial-2010 contrasté, alors qu’il a sur les épaules une énorme pression. Elle lui est tombée dessus après les déclarations de Roger Milla, ancien buteur des Lions comme Eto’o, et héros de plusieurs expéditions camerounaises, dont la plus célèbre reste le mondial de 1990 en Italie. Durant la phase de préparation l’un des meilleurs buteurs de l’histoire du football africain n’a joué que 20 minutes avec ses coéquipiers, expulsé lors du match contre le Portugal. Des images de l’arrivée des Lions en Afrique du Sud montrent qu’alors qu’il n’avait pas encore posé le pied en Afrique du Sud, son tournoi a commencé sur la passerelle de l’avion par un signe de croix, un il levé vers le ciel, un autre dirigé vers les objectifs des caméras. De nombreuses indiscrétions lui imputent le désordre existant au sein de l’équipe. Plusieurs de ses coéquipiers lui apportent le soutien dont il a besoin. Il a la pression mais il la gère très bien, estime le milieu Landry Nguemo, avant d’ajouter, [on compte sur lui et on est certain qu’il va nous apporter beaucoup. Avec Milla, il n’y a pas eu d’embrouille, c’était juste un échange de propos]. Eto’o se sent plus à l’aise quand il est face au but, a dit pour sa part, le gardien Souleymanou Hamidou. Ça n’a pas été le cas contre le Japon. Mais il est polyvalent sur le plan offensif et on peut passer à côté d’un match. Même en club, les attentes sont énormes autour de lui. Face au Danemark ce soir, c’est le Cameroun entier qui attend Eto’o Fils.
Les Lions au training du 18 juinJean Jacques Ewong)/n