Waziride : une application mobile pour commander un taxi depuis son domicile

Cette conciergerie de transport urbain a pour objectif de moderniser et digitaliser les déplacements par taxi au Cameroun. 

Il est désormais possible au Cameroun de déplacer un taxi à partir de son téléphone portable, depuis son domicile. Cela est rendu possible grâce à l’application mobile Waziride. Cette conciergerie de transport urbain a été présentée à Douala, le mardi 27 mars 2018. « Au départ du projet, nous nous sommes demandés comment on pouvait faire pour sécuriser le transport urbain au Cameroun, qui est miné par des agressions. Les moyens de locomotion sont inadaptés et insalubres », a relevé Romain Bouani Yonga, le promoteur de la start-up Waziride.

Le jeune Camerounais et sa petite équipe se sont alors donnés pour mission de moderniser et de digitaliser le transport urbain au Cameroun. Ils ont développé l’application Waziride en juillet 2017 et ont entamé une première phase pilote dans les villes de Douala et de Yaoundé. Ils présentent cette nouvelle trouvaille technologique comme une solution digitale à la pointe et tropicalisée, qui unifie les acteurs du transport urbain. Waziride vient en outre, d’après les concepteurs, résoudre les problèmes d’insécurité, des bagages égarés, des aléas dus à la pluie et au manque de taxi à proximité ou lors des situations d’urgence.

Pour bénéficier de ce service, l’usager doit télécharger l’application Waziride via Playstore sur son téléphone portable et suivre les consignes. Une fois l’interface ouverte, il lui est demandé de préciser le lieu où il se trouve et l’endroit où il souhaite se rendre. Il choisit ensuite le type de véhicule (taxi, Vip ou premium) et appuie sur le bouton « commander un taxi». Les différentes offres des chauffeurs connectés sur l’application mobile s’affichent aussitôt.

En plus du prix du dépôt, le client a aussi la possibilité de voir la photo du conducteur et la plaque d’immatriculation de sa voiture. Waziride calcule et affiche également la distance qui sépare le véhicule choisi de l’usager. Grâce au système de géolocalisation, le client peut suivre instantanément le déplacement du taxi commandé et appeler le chauffeur si besoin est. L’application peut accueillir plus de 200 000 utilisateurs au même moment et donne la possibilité d’avoir une vue satellitaire, apprend-on. Deux minutes suffisent à rentrer toutes les données dans l’application et quinze minutes sont nécessaires pour voir débarquer son véhicule, rassure l’équipe de Waziride.

L’enregistrement des chauffeurs dans l’application est précédé d’une enquête de moralité effectuée avec l’aide des forces du maintien de l’ordre. Les conducteurs retenus sont ensuite initiés à l’utilisation de l’application. « Les taximen sont constamment formés aux techniques de gestion des clients. Si pendant le trajet le client n’est pas satisfait, il peut appuyer sur le bouton SOS installé dans le véhicule. Avec Waziride, vous n’avez plus d’agressions. Les objets que vous égarez dans les taxis vous sont retournés », vante le promoteur, lui-même fils d’un ancien chauffeur de taxi.

La start-up veut atteindre 1000 chauffeurs dans la plateforme pour cette première année et 5000, cinq ans après. Waziride est actuellement présent à Douala et Yaoundé. Les responsables de ce projet entendent s’étendre dans les villes de Bafoussam (Ouest) et Kribi (Sud). Comme stratégie, Waziride passe des partenariats avec des associations de taximen, des agences de voyages, des hôtels. Les règlements se font encore en espèces entre le chauffeur et son client, mais l’équipe de Waziride entend déployer d’autres moyens de paiement, le mobile money notamment.

Transport Urbain: la chasse aux vignettes a commencé à Yaoundé

Les éléments du corps de la prévention routière traquent depuis jeudi des chauffeurs clandestins dans la capitale camerounaise. Ce qui rend difficile l’accès à certains quartiers périphériques

C’est une matinée plutôt pénible à laquelle les habitants du quartier Nkolbisson ont fait face ce 18 février 2016. Leurs moyens de transport, les véhicules de particulier communément appelés « opep », font l’objet de contrôle des éléments de la police en charge de la prévention routière.

Les transporteurs ne disposant pas de vignettes sont les plus nombreux sur le bord de la chaussée. Conséquence, il n’est pas évident pour les résidents de ce quartier de se déporter vers le centre-ville. Pour emprunter les quelques rares « opep » en règle, il faut débourser le double du tarif pratiqué dans le secteur. Pour se rendre au marché Mokolo par exemple, le tarif passe à 200 ou 250 F au lieu des 100 F habituels. De quoi provoquer la colère de quelques usagers. « À cause de leur contrôle de vignette je suis obligée de dépenser le double de mon argent de taxi alors que je n’ai pas prévu ça », explique Michael. Fany, journaliste, quant à elle s’est vue obligée de prendre un dépôt pour se rendre à son lieu de service au lieu-dit carrefour Nsam. «Je suis obligé de prendre le dépôt parce que je suis à la rédaction et si j’arrive en retard je ne serais plus programmé», explique-t-elle.

Pour les chauffeurs en infraction l’heure est au chômage: «Depuis ce matin je suis garé. Les policiers ne nous donnent pas de répits. Je préfère rester à la maison parce que je n’ai pas 25000 F à donner. », Déplore Ibrahim.

Une situation qui manifestement n’embarrasse pas tout le monde certains comme Modeste y voient une potentielle solution aux problèmes de surcharge. «On était serré dans ces vieilles voitures comme des sardines. On croise les doigts en espérant que les chauffeurs clandestins] seront retirés de la circulation et que les taxis de ville vont désormais se mouvoir dans cette zone afin que nous soyons un peu plus à l’aise».


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Brenda Biya demande des excuses aux Camerounais

La fille du chef de l’Etat camerounais, s’est excusée sur les réseaux sociaux pour le choc causé par ses révélations au sujet d’une course en taxi qui lui a couté l’équivalent de 200 000 FCFA

La fille du chef de l’Etat camerounais, Brenda Biya, s’est excusée sur les réseaux sociaux d’avoir « choqué les gens » en révélant qu’une course en taxi lui avait coûté 400 dollars (environ 200.000 FCFA) aux Etats-Unis.

« L’erreur que j’ai faite, c’est d’avoir dit le montant et c’est pas comme si c’était volontaire, et ce qui me fait mal c’est qu’il y a des gens qui souffrent et j’en suis consciente, mais en aucun cas je ne m’excuserai d’avoir fait quelque chose d’aussi banal que prendre le taxi pour rentrer chez moi. J’ai le droit de vivre. Je me suis excusée sur snap après avoir choqué des gens, mais je fais beaucoup moins que dans d’autres familles présidentielles », a écrit la fille de Paul Biya.

Brenda a récemment diffusée une vidéo dans laquelle elle se disait victime de racisme aux Etats-Unis, affirmant par ailleurs que la course en taxi entre sa résidence de Beverly Hills et son université de Californie (UC Irvine), soit une distance de 64 kilomètres, lui coûtait 400 dollars.

Cet aveu a enflammé les médias camerounais à capitaux privés, qui ont bruyamment dénoncé le train de vie de la jeune fille qui ne se déplace qu’en luxueuse limousine de location, aux frais du contribuable de son pays.

Brenda Biya, la fille du couple présidentiel camerounais en compagnie d’ une proche
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Nous voulons le taxi de nouveau à 200 F Cfa

Par le Réseau associatif des consommateurs de l’énergie (RACE)

Le 31 décembre 2015, le chef de l’Etat Paul Biya a annoncé au cours de son traditionnel discours à la nation, la baisse du prix des carburants. Cette annonce a été suivie le lendemain par la baisse effective de 20 F sur le Super et de 25 F sur le gasoil. Le Réseau Associatif des Consommateurs de l’Energie (RACE) salue cette décision et se réjouit d’avoir été entendu par le chef de l’Etat.

Cette annonce forte du chef de l’Etat qui a été aussitôt respectée ne pourra véritablement profiter aux Camerounais que si elle est accompagnée de la baisse du prix du taxi. Le RACE demande au président de la République de ramener le prix du taxi à 200 Fcfa. Les Camerounais ont abondamment souffert de cette hausse injustifiée et continuent de souffrir.

En effet, il y a encore quelques mois, le ministre du Commerce avait annoncé unilatéralement le passage des prix du transport interurbain de 200 F à 250 Fcfa. La raison avancée étant que les subventions accordées au secteur aval du pétrole étaient devenues insoutenables pour le budget de l’Etat.

Le RACE avait alors attiré l’attention du gouvernement sur les conséquences préjudiciables de cette décision qui n’avaient pas tardé à se ressentir. Le nombre de morts des suites d’accidents de moto a été multiplié par dix. Car, désormais, faute de toujours répondre aux sollicitations des taxis ordinaires, les usagers des grandes villes se sont rabattus sur les mototaxis. Ils n’hésitent plus à monter deux, trois, parfois quatre sur une moto pour limiter les coûts de transport, augmentant ainsi les risques et le nombre de morts à chaque accident.

Les carburants font partie des produits qui entrent de manière significative dans la formation des prix des biens et des services sur les marchés. Conséquence, les prix des denrées alimentaires ont connu une hausse disproportionnée.

Aujourd’hui où le chef de l’Etat décide de revoir à la baisse le prix des carburants, les Camerounais attendent que cela soit accompagnée par la baisse du tarif du taxi.

En attendant, le RACE demande aux Camerounais de rester en éveil, de se mobiliser afin de lutter pour améliorer leurs conditions de vie.

Fait à Douala, le 05 Janvier 2016.


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Interdiction de motos taxi dans les quartiers de Douala: Plus de peur que de mal

La mesure est effective depuis le 12 juin en dépit des menaces de trouble à l’ordre public orchestrée par les conducteurs de motos taxi

Un calme apparemment presqu’impressionnant règne sur la ville de Douala depuis le mardi 12 juin 2012, date retenue par les autorités administratives pour la mise en uvre effective de la mesure visant à circonscrire le périmètre d’activité des motos taxi. Comme prévu, les quartiers Bonapriso et Bali sont désormais interdits à cette activité, ils viennent rejoindre sur la liste Bonanjo et Deïdo déjà concernés par la mesure d’interdiction. Pour faire respecter la décision des éléments des forces anti-émeutes de la police vêtus de leurs armures de circonstance sont déployés dans les coins « chauds » de la capitale économique, on peut les voir au rond-point Deïdo, à l’école publique de Deïdo, au carrefour armée de l’air, à kayo élie.bref partout où la mesure doit s’appliquer et où des cas de trouble ont été signalés.

En effet dans les zones interdites certains conducteurs de motos taxi ont dès mardi menacé de troubler l’ordre public. A New-bell, village, plusieurs passagers ont été obligés de descendre de ces engins. Au feu rouge Bessengue la tension était perceptible, par petits groupes plusieurs dizaines de conducteurs de motos ont convergé vers les points de tension, en face d’eux un camion anti-émeutes de la police observe. A mobile Bonakouamouang, la police a fait usage des gaz lacrymogènes pour disperser des conducteurs de motos qui bloquaient la circulation, les prestataires de cet exercice se sont vus interpellés. A Shell new-bell, Ange-raphaël et au carrefour Agip aussi l’ambiance était tendue. Par contre dans les nouvelles zones interdites pas de motos taxi. Ce jeudi le calme est revenu mais le dispositif policier est quasi intact.

Conformément au décret du premier ministre de décembre 2008, fixant les modalités d’exploitation des motos taxi à titre onéreux, la mesure visant à interdire la circulation des motos taxi dans certaines zones de la ville de Douala est effective depuis le 12 juin 2012

Les forces de l’ordre embarquent les engins des récalcitrants (photo)
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Douala: Les conducteurs de motos taxi haussent le ton et le gouvernement recule

C’est ce que l’on retient de la sortie du premier adjoint préfectoral du Wouri ce dimanche 10 juin 2012

C’est en principe ce mardi 12 juin 2012 que la mesure visant à interdire la circulation des motos taxi dans certaines zones de la ville de Douala doit être effective comme initialement annoncé, et ce conformément au décret du Premier ministre de décembre 2008, fixant les modalités d’exploitation des motos taxi à titre onéreux. Ces dernières semaines, on a d’ailleurs vu les autorités préfectorales et municipales de la ville de Douala s’activer pour davantage sensibiliser les usagers. La préfecture du Wouri et le Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala sont montés au créneau, dans les rues de la capitale économique, plusieurs jeunes recrutés pour les besoins de la cause ont pris d’assaut les rues pour la mise en uvre de la nouvelle signalisation. Il était question d’informer les usagers de la route sur les différents axes désormais réglementés que sont les quartiers Bonapriso, Bali, Akwa et Bonaberi qui sont concernés.

Ce dimanche 10 juin 2012, le 1er adjoint préfectoral du département du Wouri Grégoire Abessolo Bodo, a réuni les parties prenantes (autorités administratives, municipales, du maintien de l’ordre et syndicats de motos taxi) en vue d’évaluer le dispositif de sensibilisation mis en place. Au terme de cette rencontre et en accord avec les représentants syndicaux de ce secteur d’activité, le représentant de l’administration a décidé de la mise en uvre progressive de la décision interdisant la circulation des motos taxi dans certains quartiers de Douala, ainsi donc dès le mardi 12 juin 2012, seuls les quartiers Bonapriso et Bali seront concernés par cette décision. Ils rejoignent dans la liste Bonanjo et Deïdo où la mesure est déjà applicable. Pour ce qui est d’Akwa et Bonabéri, la décision devra encore attendre. Si les raisons profondes de ce revirement ne sont pas clairement données, on est tenté de penser que la pression des motos taxi faites ces derniers jours a fait fléchir les pouvoirs publics. En effet, samedi dernier les conducteurs de motos taxi ont entrevu une rencontre afin de peaufiner une stratégie commune dans le but de ne pas observer ladite mesure. Une rencontre qui n’a pu se tenir du fait d’un déploiement massif des éléments de la police anti-émeutes aux alentours du stade omnisports de Bépenda où le rendez-vous a été pris. Courroucés les conducteurs de motos taxi on choisit de violer cette interdiction en traversant le quartier Deïdo, question pour eux de démontrer leur capacité à ne pas respecter le décret du Premier ministre de décembre 2008 s’ils le voulaient. Pour l’instant il règne une atmosphère lourde dans la capitale économique, chacun se demande quel visage aura Douala ce mardi ?

Samedi, les chauffeurs de motos taxi ont bloqué certaines artères de la ville de Douala, pour protester contre la mesure
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Interdiction de circuler dans la ville de Douala: Le Préfet s’en mêle

A quelques jours de la mise en uvre de cette mesure, l’autorité administrative invite toutes les parties à respecter leurs engagements

Le mardi 12 juin tout sera fin prêt pour la mise en uvre effective du plan de circulation des motos taxi dans la capitale économique, et parce que cette date est le fruit d’un dialogue entre les acteurs de ce secteur d’activité et les autorités, toutes les parties prenantes doivent respecter leurs engagements. C’est le résumé de la communication faite à la presse par le premier adjoint préfectoral du Wouri ce jeudi 07 juin 2012. Grégoire Abessolo Bodo s’exprimait ainsi au terme d’une réunion de travail à huis-clos avec ses proches collaborateurs, les autorités municipales et les autorités du maintien de l’ordre de la ville de Douala. La rencontre a permis de faire le point sur les préparatifs de la mise en uvre de ladite mesure « nous vous avons invité pour vous demander de traiter les informations relatives à l’application du plan de circulation de la ville avec beaucoup de responsabilité, il faut que vous puissiez expliquer le bien-fondé des mesures et des dispositions prises » indique le premier adjoint préfectoral agissant au nom du préfet. Selon Grégoire Abessolo Bodo, le report de mars à juin a permis à la Communauté urbaine de Douala (C.u.d) de poursuivre les opérations de délimitation et de matérialisation du plan de circulation des motos taxi. De même, cette période devrait avoir permis aux syndicats de sensibiliser les conducteurs de motos afin que ceux-ci puissent se faire établir les pièces exigibles au plus tard le 12 juin 2012.

Ce vendredi 08 juin, l’adjoint préfectoral du Wouri annonce une décente sur le terrain pour la reconnaissance des zones interdites. Grégoire Abessolo voudrait être témoin de la pose des panneaux d’interdiction d’accès aux motos taxi. Si les dirigeants syndicaux se disent prêts pour l’entrée en vigueur des mesures les concernant, dans les rues de Douala on rencontre encore beaucoup de conducteurs de motos taxi qui semblent ne pas l’accepter et pourtant cette décision a fait l’objet d’une grande rencontre entre les autorités de la ville et les chauffeurs à la salle des fêtes d’Akwa. D’ailleurs dans les rues de la capitale économique, on voit de plus en plus des actes de sensibilisation orchestrés par les autorités, à travers notamment des banderoles, des affiches, des haut-parleurs et bien d’autres moyens encore. De même, plusieurs dizaines de jeunes ont récemment été recrutés pour indiquer les nouvelles orientations de la circulation, ils sont installés dans la plupart des carrefours qui bénéficient de la nouvelle signalisation. Conformément au décret du Premier ministre de décembre 2008, fixant les modalités d’exploitation des motos taxi à titre onéreux, la mesure visant à interdire la circulation des motos taxi dans certaines zones de la ville de Douala sera effective dès le 12 juin comme initialement annoncé.

Certaines zones de la ville seront interdits aux motos taxi
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Cameroun: Tolérance zéro pour les motos taxi dans la ville de Douala

L’édile de la ville, le Dr Fritz Ntonè Ntonè, a confirmé la mise en uvre de cette mesure dès le 12 juin prochain comme initialement prévu

La répression va commencer
Conformément au décret du Premier ministre de décembre 2008, fixant les modalités d’exploitation des motos taxi à titre onéreux, la mesure visant à interdire la circulation des motos taxi dans certaines zones de la ville de Douala sera effective dès le 12 juin comme initialement annoncé. Le Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala (C.u.d) le Dr Fritz Ntonè Ntonè l’a réaffirmé au cours d’un point de presse donné ce jeudi 31 mai « trois mois de sursis ça suffit, ainsi donc le 12 juin 2012 tous ceux qui vont se retrouver dans la zone interdite même s’ils sont détenteurs des pièces conformes seront en infraction et les motos saisies lors des contrôles seront mises en fourrière. Même dans les zones normales de circulation, si leurs dossiers ne sont pas complets et qu’ils se font interpeller, la moto ira en fourrière jusqu’à ce que régularisation soit faite par le propriétaire fautif» a dit le premier magistrat de la ville. Il ne sert donc à rien de tenter quoi que ce soit, le Délégué du gouvernement auprès de la C.u.d affirme qu’il n’y aura plus de report de délai encore moins de négociation car la date du 12 juin 2012 est née d’un consensus entre les autorités de la ville que sont la C.u.d et la préfecture du Wouri d’une part et les conducteurs de motos taxi d’autre part. Les syndicats des motos taxi le reconnaissent et entendent respecter la mesure, même s’ils émettent quelques réserves : « nous sommes d’accord de respecter la mesure prise par le gouvernement. Le délégué du gouvernement a dit qu’elle va entrer en vigueur et nous la respecteront. Malheureusement pendant la période d’identification, les mairies et de façon générale toutes les collectivités locales n’ont rien fait pour encourager les motos taxi à se mettre en règle ».

L’incivisme persiste
Lancée depuis plusieurs mois, l’opération d’identification des motos taxi piétine. Au 31 mai 2012, seules 7000 motos taxi ont été identifiées sur près de 70 000 qui circulent dans la ville de Douala, l’opération va se poursuivre mais entre-temps ceux qui ne respecteront pas la règle seront traqués « des dispositions sont prises pour une permanence d’action » prévient Fritz Ntonè Ntonè. La délimitation des zones interdites sera matérialisée avant le 12 juin 2012 par des panneaux de signalisation qui seront installés dans les quartiers Akwa, Bali, Bonanjo, Bonapriso. Les conducteurs de motos taxi qui n’auront pas toutes leurs pièces seront conduits dans une cellule spéciale qui sera installée à la salle des fêtes d’Akwa afin de corriger l’impair.

Douala refait sa toilette
Depuis quelques semaines les espaces circulants sont matérialisés à Douala, dans le centre-ville et ses environs : panneaux, tracés et signalisations diverses ont refait surface, la chaussée a retrouvé ses différents compartiments que sont entre autres les passages cloutés et les aires de stationnement. Le respect de cette signalisation sera à nouveau obligatoire, il s’agira en gros pour les usagers d’observer les sens uniques de certaines routes, de respecter la matérialisation faite et les parkings. Mais parce que tous les travaux de réhabilitation de la voirie ne sont pas encore achevés, cette opération se fera à petits trots: «progressivement les usagers seront informés sur les routes concernées à partir du début juin, comme il y a encore des travaux à Akwa, ce ne sont pas tous les sens interdits qui seront interdits» a expliqué le Délégué du gouvernement.

Zones interdites à la circulation des motos taxi à Douala
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Cameroun: Des pertes énormes à Douala à cause du nuage de cendres

Difficile d’évaluer les pertes au fret de l’aéroport de Douala, mais les taximen et commerçants aux alentours de l’aéroport déplorent des pertes importantes

Les cinq jours de suspension du trafic aérien en direction de l’Europe du 15 avril 2010 jusqu’à ce mardi, 19 avril au Cameroun, ont causé des pertes financières importantes. A l’aéroport international de Douala ce mercredi, 20 avril, difficile d’avoir les précisions sur le montant global des pertes enregistrées au niveau du fret de l’aéroport. La direction des Aéroports du Cameroun, ADC, que nous avons rencontré, déclare que l’état financier a déjà été acheminé au bureau central à Yaoundé. Or, l’assistante de direction que nous avons joint au téléphone et qui a préféré garder l’anonymat indique qu’elle attend toujours ledit rapport.

Silence du côté des ADC pour le moment, mais les personnes exerçant des activités connexes à l’aéroport international de Douala avouent clairement avoir subi d’importants dommages financiers au cours de la période de suspension des. Quand il n’y a pas vol, il n’y a pas de bagages à porter. Cette situation nous a vraiment causé des pertes. Par jour, on pouvait avoir au moins 3 000F CFA de recettes, mais depuis la semaine dernière, on n’arrive même plus à manger et à nourrir nos familles, déclare le nommé «Pasto», porteur de bagages à l’aéroport. Je pouvais rentrer chez moi avec au moins 2 500F CFA par jour, mais avec la suspension des vols, il a été très difficile de survivre, renchérit Jacques Nyetam, également porteur. Pendant les moments difficiles, nous avons à notre niveau une caisse noire et c’est elle qui nous a permis de venir en aide à quelqu’un lorsqu’il était dans le besoin, poursuit-il.

Même scénario du côté des chauffeurs de taxi accrédités à l’aéroport international de Douala. La suspension a beaucoup perturbé nos activités. Il était difficile de rentrer avec 500F CFA, et très difficile aussi d’avoir un client qui prenne le taxi en course pour 5 000F CFA, nous apprend un chauffeur rencontré sur place. De même, les commerçants ayant leurs boutiques dans le hall de l’aéroport ont vu leur chiffre d’affaires baissé. Je ne peux pas vous dire exactement à combien je chiffre les pertes financières, il faudrait que j’évalue la situation, mais sachez que nous avons été très affectés, confie Henry Eboumbou, tenancier d’une boutique de vente de livres et des journaux à l’aéroport.

La reprise totale attendue
Depuis mardi soir, jour de la reprise du trafic aérien en direction d’Europe, le sourire est légèrement revenu sur les lèvres des uns et des autres à l’aéroport. Désormais, taximen, porteurs, commerçants et autre agents de change disent croiser les doigts pour que en plus de Air France, les compagnies aériennes reprennent entièrement leurs activités avec l’Europe.

La devanture de l’aéroport de Douala
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Cameroun: L’administration se met les mototaxis à dos à Douala

Une décision du Préfet du littoral, leur interdit dès ce lundi de rouler au centre-ville, s’ils ne se conforment pas à la règlementation

Les motos interdites de circulation à Bonanjo
Selon des informations parvenues à la rédaction du site www.journalducameroun.com, la ville de douala, la capitale économique camerounaise, pourrait connaitre des légères perturbations en matière de transports urbain. Okala Bilaï, le Préfet du Wouri, circonscription administrative dont douala est le chef-lieu, a pris une décision qui interdit de circulation les conducteurs de moto taxis, à Bonanjo, le quartier administratif et centre d’affaires. Une décision prise le 12 avril dernier au cours d’une réunion de sécurité élargie aux maires des communes d’arrondissement de la ville. L’accès à Bonanjo a été interdit aux conducteurs de mototaxis, qui exercent cette activité de manière onéreuse, a confirmé Dr Fritz Ntonè Ntonè, délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Douala. Une mesure qui, dit-on, vise à lutter contre le désordre urbain. La décision a surpris et en conséquence frustré de nombreux acteurs principalement concerné. Lors d’une réunion tenue le 06 avril dernier, syndicats et autorités (le préfet était présent) sont convenus que l’administration accordait un délai supplémentaire jusqu’au 06 mai prochain, pour permettre à tous les conducteurs de ces engins de se conformer avec les exigences de l’administration (Patente, Carte grise, Casque et autres).

Risque de protestation et de désobéissance
Les motos taxis de Douala ont promis de s’opposer à cette décision, sans véritablement fixer la nature de la protestation. Selon des récentes statistiques, trente des quarante mille mototaxis que compte le département du Wouri qui couvre toute la ville de douala ne pourront pas être prêt dans les délais. Le coût des dossiers est élevé et parce que la demande a augmenté, les frais d’auto-école pour moto taxis a doublé. Il est franchement difficile pour nous de nous ajuster affirme Nzongang une moto taxi de la ville de Douala. Le préfet s’est interdit à recevoir notre coup de fil. Mais des sources proches de la préfecture affirment qu’il est reproché aux motos taxis, des actes de vandalisme (agressions et vol), le non-respect du code la route. Nous reconnaissons que certains de nos collègues ne sont pas toujours corrects, mais c’est comme dans la société, il y a des gens bien, des gens méchants et les gens meurent ailleurs que sur les motos taxis affirme Eric, licencié en économie et mototaximen. Pour Georges Bedime Ebona, le président du Syndicat national des propriétaires et conducteurs des mototaxis du Cameroun dans le Wouri, il est anormal que le gouvernement fasse porter la seule responsabilité aux mototaxis. La responsabilité est partagée. Dans notre secteur, tout le monde ne va pas accepter la chose telle qu’elle est, a-t-il déclaré.

Un lobby très puissant
L’activité de moto taxi a débuté il y a quelques 15 ans au Cameroun, d’abord dans la partie nord du pays et au sud avec l’accroissement de la population urbaine dans les grandes villes. Ceci à la suite du déclin des systèmes de transports urbains, combiné au chômage des jeunes et à la dégradation des routes. La moto est apparue très vite comme un moyen de déplacement facile et pratique. Les Camerounais à faibles revenus, qui n’ont pas les moyens de s’acheter leur propre véhicule, répondent dans leur immense majorité que c’est une activité extrêmement dangereuse. Les conducteurs roulent chaque fois à vive allure, mais il est impossible de se passer d’eux. Ils parviennent à se rendre dans les zones inaccessibles aux véhicules à quatre roues.

Les mototaxis dans la circulation à Yaoundé
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Aujourd’hui l’activité a créé toute une filière, qui part du fournisseur de moto, passe par les réparateurs garagistes, les fournisseurs de pièces détachées, les laveurs de moto, les vendeurs d’accessoires et les conducteurs. Entre l’administration et ces transporteurs d’un modèle spécial l’entente n’a jamais été cordiale. Mais le secteur apporte de nombreuses solutions face aux nombreuses défaillances de l’état. Si le secteur des transports urbains marchait bien au Cameroun, il n’y aurait presque pas de moto taxis, puisque tous travailleraient dans la filière créée par le transport urbain affirme un observateur. En attendant, les conducteurs de moto taxis ont promis un bras de fer avec l’administration, un énième qui tournera à l’avantage de ce corps de transporteurs devenu puissant par la force des choses.

Encadrer la filière ou gérer la crise
Près d’un million de personnes empruntent les motos tous les jours à Douala. Avec l’extension urbaine, seulement 40% des quartiers de Douala sont accessibles par route goudronnées. Le quartier administratif étant concentré à Bonanjo, près de 400 mille personnes s’y rendent tous les jours. La présence des mototaxis dans ce quartier est justifiée par le besoin de passer d’un bureau à l’autre rapidement et facilement. L’administration avait exigé deux casques par moto, mais il est difficile d’en garantir la sainteté si le même casque doit être porté par plusieurs personnes. Si on reconnait que les motos provoquent de nombreux accidents mortels, la voiture reste de loin le moyen de transport le plus dangereux au Cameroun. Près de 45 mille personnes conduisent les motos taxis, pour 8000 garagistes. On estime à 280 millions de FCFA, le chiffre d’affaires généré en un jour par les seules motos dans la ville de Douala. Face à ces données, les experts pensent que l’administration n’a pas d’autre choix que de collaborer, surtout dans un contexte où l’Etat n’est pas proche d’offrir des solutions.

Le mauvais état des routes qui favorise la présence des mototaxis
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Cameroun: Plus de 4 000 « bend skinneurs » à la quête du permis de conduire dans le littoral

L’information est donnée par la délégation régionale des transports du littoral

Ce n’est pas tous les jours qu’on voit les conducteurs de motos taxis communément appelés bend skinneurs se conformer aux prescriptions étatiques sans pousser de grands cris de colère, ou manifester leur contestation à coups de klaxons à travers les artères de la ville de Douala. Pourtant, un scénario surprenant se déroule depuis le 1er juillet 2009. C’est à cette date que sont entrées en vigueur, plusieurs mesures décidées par l’ancien premier ministre Inoni Ephraïm, dans le but de régulariser ce secteur d’activité. Le respect de ces mesures, amène de plus en plus les « bend skinneurs » à envahir non seulement les autos écoles pour l’obtention des pièces requises, mais aussi les locaux de la délégation régionale des transports du littoral à Douala que dirige Maidoki Hamidou. C’est donc une grande effervescence qu’on observe ces derniers temps de ce côté, car « il faut être en règle » lance un conducteur de moto rencontré sur place. Nombreux sont les conducteurs qui viennent d’une part, pour le dépôt du dossier relatif à l’obtention du permis de conduire informatisé et autre carte grise, et d’autre part, pour le retrait de ces pièces si et seulement si elles sont déjà prêtes. Quand un « bend skinneur » ne retrouve pas ses pièces parmi celles entassées dans un carton requis pour la circonstance, il ne cache pas son mécontentement. Et de plus en plus, les conducteurs se plaignent de la lenteur de la disponibilité des pièces, bien que le dossier soit complet.

La délégation indique tout de même, que plus de 200 attestations de dépôt de permis de conduire, seront incessamment signées pour permettre aux conducteurs d’exercer normalement. La délégation se réjouit de l’engouement de ceux-ci, et affirme que plus de 4 000 motos taximen dans la région du littoral, sont entrain de vouloir se conformer aux règles. Ces personnes sont déjà enregistrées comme candidates à l’obtention du permis de conduire, et le chiffre est pratiquement passé du simple au double depuis la fin du mois de juin dernier. Pour faciliter les opérations, l’examen d’obtention du permis se fait dans la cité économique tous les jeudis, au niveau de l’ancien aéroport.

Les « bend skinneurs » à l’école
Fait plus ou moins rarissime en ce moment, la grande solidarité observée entre les conducteurs des motos taxis et les responsables de leur syndicat. Ce qui peut aisément se comprendre, car le syndicat national des propriétaires et conducteurs de moto taxi (Synapmotac), organise actuellement des cours de conduite devant déboucher sur l’obtention du permis de conduire catégorie A comme exigée. Les conducteurs doivent s’acquitter des frais relatifs au dossier, au payement de la carte grise en passant par l’assurance. Le syndicat souligne qu’en outre, les conducteurs doivent avoir un code rousseau dont l’importance de respecter les différents axes ne souffre d’aucune contestation. Selon les responsables du Synapmotac toujours, le chiffre de « bend skinneurs » qui se battent pour pourvoir être en règle, a notamment augmenté depuis que le gouvernement a décidé de faire passer le nombre de pièces du dossier de 10 à 4.
Un effort du gouvernement sur lequel les syndicalistes ne crachent pas, préférant plutôt le saluer et faire comprendre aux motos taximen l’importance de faire à leur tour, des efforts pour se conformer à la réglementation, car « nul n’est au dessus de la loi ». Ces efforts concrètement, passent par la formation des conducteurs. Une formation qui se décline sur plusieurs angles : les cours de conduite articulés sur le respect du code Rousseau (présenté comme l’instrument indispensable à la formation du nouveau conducteur), le code de la route, le respect des consignes des policiers qui dirigent la circulation…

Bientôt la phase répressive pour les retardataires
Est-ce possible que tous les « bend skinneurs » de la région soient en règle ? Question plus ou moins difficile, car si plus de 4 000 personnes sont déjà en voie de régularisation, nombreux sont celles qui traînent encore le pas. Même si la délégation des transports précise qu’il ne s’agit pas d’une opération coup de force contre les conducteurs, l’on devrait s’attendre incessamment à la phase II, à savoir la phase répressive. Les autorités ne cachent par leur intention de contraindre les retardataires à s’aligner. Sinon, gare aux sanctions!

« bend skin » ou moto taxi
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Cameroun: La règlementation du secteur des motos taxis en question

Les opérateurs de ce secteur d’activité n’entendent pas s’exécuter

Depuis ce 1er juillet 2009, le décret fixant les conditions d’exploitation des motocycles au Cameroun est entré en vigueur. Les conducteurs de motos taxi communément appelé les Bendskineurs doivent selon cette disposition se doter d’une carte grise, d’un permis de conduire (A), d’une carte nationale d’identité et d’une assurance. Depuis l’annonce de ce décret, de nombreuses voix s’étaient levées pour dénoncer une mesure jugée excessive et même onéreuse. L’on nous exige beaucoup de pièces et ça coûte cher. La moto ne nous rapporte pas grand-chose affirme sur un ton courroucé Jean E, bendskineur au carrefour Coron à Yaoundé. D’autres conducteurs de la ville de Yaoundé ne se sentent du tout concerné par cette mesure qui selon eux concerne les bendskineurs des autres villes. C’est pour les bendskineurs des autres villes. Ici à Yaoundé, on nous interdit de circuler dans la ville. Alors, le gouvernement n’a rien à nous exiger affirme Raoul Z. sur un air de défi.

Dans la ville de Douala, le mécontentement est également perceptible chez les conducteurs de moto-taxi. Pour amener les opérateurs de ce secteur à des meilleurs sentiments, les autorités administratives et communales de la région du Littoral ont initié de nombreuses réunions et concertations. Dans la perspective d’une bonne harmonisation de ce décret, le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de Douala a pris un certain nombre de mesures. Fritz Ntonè Ntonè estime que les motos-taxis seront rattachés à un arrondissement précis. Elles seront identifiables par certaines couleurs telles que le bleu pour Douala 1er, le marron pour Douala 2e, le jaune pour Douala 3e, le rouge pour Douala 4e, le vert pour Douala 5, le violet pour Douala 6e. Les gilets quant à eux auront deux bandes réfléchissantes à l’avant et à l’arrière. Cette mesure permettra d’identifier facilement les mototaxis la nuit. Par ailleurs, les gilets de tous ces conducteurs de mototaxis seront remarquables entre autres par le sceau CUD à l’avant, et la Commune d’arrondissement de Douala (CAD). Il faudrait ajouter à tout ceci, le chiffre de la commune.

Seulement, les bendskineurs qui continuent de grincer les dents donnent des signes de révolte, malgré un assouplissement des autorités. Le ministère des Transports a d’ailleurs annoncé que seul deux pièces (permis de conduire et carte grise) seront exigées aux conducteurs de motos taxi. Cela ne semble pas avoir calmer les ardeurs des bendskineurs, surtout ceux de Yaoundé qui annoncent un arrêt momentané de travail en cas de contrôle.


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Douala: les conducteurs de motos taxis sur pression

Tous les « bendskineurs » ne seront pas en règle à la date limite

A moins d’une semaine de la date limite qui leur a été accordée pour être en règle, les transporteurs de moto de Douala disent ne pas être prêts. Le décret du Premier ministre sur la réorganisation du secteur du transport par motos-taxis prend pourtant effet à partir du 1er juillet prochain. Il y a quelques jours encore, ils faisaient entendre leurs prétentions dans les rues de Douala. Ils se plaignent des tracasseries administratives et surtout des frais qui doivent être engagés pour mener à bien la procédure. Pourtant interdit d’activité à leurs débuts, les motos taxis ont profité du non développement du transport interurbain dans la capitale économique pour devenir des acteurs très utiles pour les déplacements de nombreuses personnes.

Aussi lorsque le lundi 15 juin dernier, les conducteurs de motos-taxis ont observé une journée de « grève » pour protester contre la cherté de ces pièces, le contre coup avait été réellement ressenti.
Les soucis que rencontre le gouvernement camerounais avec ce secteur est typique des soucis qu’il rencontre dans tous les secteurs où il n’a pas su anticiper et réguler. Sur un double plan l’activité, les « ben skin » comme on les surnomme rend service. Il est une solution pour de nombreux jeunes plongé dans un univers désespérant de chômage. D’un autre coté ils représentent une solution pratique et économique pour les déplacements dans une vile surpeuplée. Pourtant, le gouvernement doit aussi faire face aux problèmes sécuritaires que pose cette activité. Il est assez fréquent en effet de suivre qu’une information rapportant un accident grave ou une dérobation impliquant une moto taxi.

Le « collectif des motos-taximen » à Douala, dimanche dernier, a même adressé une lettre au Premier Ministre et a fait circuler un communiqué de presse exigeant le gel immédiat sans condition de ce décret, un moratoire d’un an, la négociation à la baisse des prix du permis de conduire ou de la carte grise. Pourtant, au lendemain des mesures du PM réglementant le secteur, dont l’obtention du permis A, des actions ont été menées pour faciliter l’obtention du document. Grâce à une convention du Groupement des associations et syndicats des motos-taxis du Cameroun avec le ministère des Transports et certaines auto-écoles, des centres spéciaux ont été créés pour l’obtention du dit permis. Du coté de la structure chargée de délivrer les permis comme des conducteurs de motos taxis, on est conscient que les délais ne seront pas tenus. Les difficultés sont survenues du fait d’un défaut de sensibilisation complète mais aussi de l’incapacité des structures chargée de délivrer les documents de le faire dans les délais pour toutes les demandes.

Les autorités elles n’envisagent pas de fléchir sur les délais. Dans une interview accordée au quotidien officiel cameroon-tribune, le préfet du Wouri déclare que: « Le temps sera toujours court tant que les gens ne comprendront pas que c’est une mesure incontournable. Si les citoyens concernés par cette activité comprennent que cette mesure est inéluctable, ils trouveront le temps nécessaire pour se conformer. Nous comprenons leurs difficultés. Ce n’est pas la guerre. Cette mesure a été prise pour leur permettre de s’épanouir dans la profession. Et ils la protègent en se conformant à la mesure. S’ils ne le font pas, tout le monde passera pour mototaxi: les voleurs, les braqueurs, etc. Conséquence, le flou va continuer et les vrais professionnels ne pourront pas jouir de leur métier. Les conducteurs de mototaxis doivent se conformer même si le délai est court. Il faut qu’on voie d’abord leur bonne volonté, leurs dispositions à accéder à la conformité. S’ils présentent déjà deux à trois pièces sur la totalité à fournir, on sent là une certaine volonté. Il est par exemple inadmissible que les motos-taxis ne parviennent pas à présenter de carte grise, de carte d’immatriculation ou encore de permis de conduire. Ce sont-là des règles générales applicables à tout conducteur d’engin automobile qu’il soit bendskineur ou non. Toutefois, il consent à gérer la situation en fonction de son évolution. Une ultime réunion est prévue avant le 1er Juillet. De nouvelles résolutions pourraient en sortir. C’est du moins le souhait des usagers et des conducteurs de moto taxis.

« Mototaxis »
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Crise au sein du Syndicat National des Exploitants d’Auto-Ecoles du Cameroun

Les dirigeants d’auto-écoles de Douala réagissent!

A mon avis, la légalité a enfin primer sur le désordre.

M. Isaac Kemadjou s’est à un moment donné, auto proclamé président national du syndicat par intérim, un poste qui n’existe même pas dans les statuts du syndicat. C’est un homme de coup d’états manqués, et en tant qu’ami, je lui ai demandé de préparer sa liste et d’aller au congrès. S’il a la légalité requise et le soutien des dirigeants d’auto-écoles, il devra gagner les élections et devenir alors le président national, mais s’il n’a pas les capacités de gagner les élections par ce qu’il manque d’électeurs, il doit rester tranquille et se ranger. Mais il n’a jamais compris, c’est quelqu’un de très dangereux, il est là pour détruire et non pour construire, c’est mon ami, mais la façon dont il agit, n’est pas honorable. Il faut que la paix revienne au sein des syndicalistes.

Kamga Salvador, directeur auto école « Le Paradis »
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On espère que la sérénité va revenir au sein du syndicat

C’est maintenant que j’ai pu seulement payer ma carte de membre du syndicat compte tenu du désordre qui règne depuis quelque temps. Au jour d’aujourd’hui, je suis enfin convaincu par rapport à la sécurisation des permis, formation des motos taximen, bref par toutes les actions que compte développer le président régional François Ngah Messobo. Après une telle rencontre et vu la motivation de tous ces aînés, cela me motive à entrer dans le syndicat, car nous devons assurer la relève demain. On espère que la sérénité va revenir au sien des syndicalistes.

Luc Olivier Nyeheghe, Directeur auto école « Galaxy Driving School »
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Quelques individus veulent distraire notre profession

Par rapport à ce qui se passe aujourd’hui à la tête du syndicat, c’est quelques individus qui veulent nous distraire de notre profession. Ce sont des gens qui ont atteint un certain âge, ils ont fait leur temps, ils ont construit leur maison, envoyé leurs enfants à l’école, et ils ne veulent pas se retirer pour permettre aux jeunes de continuer et s’épanouir dans ce métier. Ils s’arrangent d’une manière ou l’autre, à freiner l’élan du syndicat, et font que le syndicat ne participe pas normalement à l’évolution du domaine de transport dans le Cameroun en général et c’est dommage !

Moukoué Yoga clarisse Solange, Directrice auto école « La Grâce »
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Transports au Cameroun, la galère des passagers!

On les appelle clandos ou opep, ces véhiculent qui desservent la périphérie des grandes villes

A l’origine, l’urbanisation galopante

Au Cameroun ils sont communément appelés clandos ou opep ces véhicules de transport qui desservent les périphéries des grandes métropoles camerounaises. A Yaoundé la capitale, ce mode de transport est en expansion surtout avec le grand boom démographique qui pousse les populations à résider dans certaines zones enclavées. Cette situation est aussi causée par le coût élevé du logement qui empêche les populations à résider dans les quartiers résidentiels, mais aussi et surtout une certaine mode qui voudrait qu’aujourd’hui chacun ait son propre logement.

Il est donc fréquent de voir bon nombre de personnes s’offrir des lopins de terre pour se construire une maison. Il faut dire que l’accès à ces nouveaux quartiers n’est pas toujours facile à cause des routes de fortune qu’on y retrouve encore. Des axes caractérisés par des nids de poule, des dos d’âne. A cela s’ajoute la poussière qui parfois abime les vêtements en saison sèche. Et en saison pluvieuse, les populations vivent le supplice en faisant face à la boue. Conséquence, les taxis ordinaires ne peuvent donc pas s’y aventurer, car même certains agents de l’Etat qui ont des véhicules, ont du mal à circuler.
sans demander notre avis ».Le calvaire des passagers est accentué par des crampes que l’on peut ressentir à cause d’une mauvaise position dans ces véhicules. à cela s’ajoutent la chaleur, les odeurs corporelles et alimentaires, la saleté des véhicules qui vont rarement dans les laveries.
Ces véhicules circulent pour la plupart dans l’illégalité totale, leur chauffeur n’ayant pas toujours tous les papiers officiels notamment les permis de conduire, les cartes grises, les vignettes etc.les forces de police, souvent complices de ces manquements, laissent faire moyennant un pourboire appelé ici le « tchoco ». Le développement du transport par clandos remet en scène l’épineuse question du manque des routes bitumées, qui a pour corolaire l’abandon des axes périphériques par les taxis de ville. La solution des motos taxis, envisagée par les autorités communales, a fini par montrer ses limites. Les engins à deux roues n’étant pas adaptés au transport de masse. Une autre paire de manche pour les pouvoirs publics, à moins que l’on se plaise à cette souffrance quotidienne des pauvres citoyens.

Un car vide…
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Le chemin de croix des usagers

Autant de motifs qui ont contribué à l’instauration de cette autre forme de transport. A Yaoundé par exemple les opep desservent les quartiers périphériques tels que Minboman, Nkomo, Awai Maison rouge Biteng, Sabel ou Nkolnda sur la route de l’aéroport, Cafco, Ewangan, Nkolbisson, simbock par Mendong, etc. Contrairement aux transporteurs ordinaires, qui peuvent garer partout et porter leurs passagers, les clandos quant à eux, ont des points précis où ils font leurs ramassages. Ici, il n’existe ni protocole ni galanterie pour se trouver une place. Chacun devant « bagarrer » pour pouvoir s’asseoir. Des bousculades sont monnaie courante, des engueulades aussi. Tant pis pour vous qui avez porté une tenue délicate car elle serra simplement froissée, parfois déchirée. Casimir Oyié un agent de l’Etat en service à la cour suprême nous révèle qu’il est obligé de porter ses vêtements de travail dans un sac pour venir les porter chez sa cousine à Yaoundé avant de se rendre à son bureau. «Je suis obligé de le faire à cause de la poussière sinon je vais arriver sale au bureau vous savez que moi j’habite à oveng» se justifie-t-il. Il le fait ainsi tous les jours en attendant d’avoir son propre moyen de locomotion, une moto ou une petite voiture espère-t-il.

Même si cette situation parait pénible pour les usagers, les chauffeurs des clandos quant à eux, font d’énormes bénéfices. La surcharge est de mise. Dans une voiture de marque Toyota initialement prévue pour transporter 5 personnes(notamment 3 personnes à l’arrière et 2 personnes à la cabine inclus le conducteur, on retrouve plutôt 4 personnes à l’arrière, et trois personnes à la cabine. Le conducteur du véhicule est même parfois obligé de faire assoir des passagers au niveau du levier de vitesse, et les risques d’accidents sont légions.
Les tarifs varient selon la destination. Il faut ainsi débourser entre 200 francs Cfa et 400frans pour des localités beaucoup plus éloignées du centre ville. A la gare de Mvog Mbi, des voitures chargent à tour de rôle et aucune d’elles ne peut démarrer si elle n’est pas totalement pleine. Dans certains cas, quelques passagers se confondent aux bagages entassés à la malle arrière.
Pour Martine une habituée des opep « ces chauffeurs savent que nous n’avons pas le choix voilà pourquoi ils surchargent leurs voitures »

… Un car plein!
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Transport au Cameroun: Les motos taximen boudent la loi du Premier Ministre

Ils estiment que cette loi qui réglemente leur secteur est excessive

Même si les réclamations sont normales, les papiers qu’ils nous demandent de fournir coûtent trop chers. En principe, une moto ne devrait pas suivre une visite technique, parce que ce ne sont pas toutes les pièces défectueuses qui peuvent être détectées lors d’une visite (…) Il ne faut pas omettre le fait que, nous n’avons pas les mêmes entrées que les taximens.
Amadou Boukar, moto taximan à Obili

Le premier ministre Ephraim Inoni a publié le lundi 5 janvier 2009, un ensemble de lois qui réglementent le secteur de moto taxi au Cameroun. Les propriétaires des engins à deux roues trouvent cette énième loi excessive. « Même si les réclamations sont normales, les papiers qu’ils nous demandent de fournir coûtent trop chers. En principe, une moto ne devrait pas suivre une visite technique, parce que ce ne sont pas toutes les pièces défectueuses qui peuvent être détectées lors d’une visite. Les casques qu’ils demandent d’acheter et les tenues dont le port est rendu obligatoire sont nécessaires pour la sécurité du conducteur et du passager. Mais, ils devraient nous donner cela gratuitement. S’ils demandent par exemple de faire un permis de conduire à 15 000 Fcfa et ils nous donnent les casques gratuitement, cela reviendrait moins cher. Il ne faut pas omettre le fait que, nous n’avons pas les mêmes entrées que les taximens » se plaint Amadou Boukar, moto taximan à Obili. Pour Pierre Roger Kouam, un collègue, plusieurs aspects de cette loi vont mettre le conducteur et les clients en conflit. Il ajoute : «Imaginons une femme bien coiffée qui veut emprunter une moto. Elle n’acceptera pas de détruire sa coiffure. Conséquence, nous allons, soit nous disputer sans cesse avec les clientes, soit les perdre totalement. Vous comprenez donc que nous allons achetez un instrument de travail qui va chasser les clients, déjà difficiles à trouver. Le ministre doit revoir cet aspect de cette loi et nous donner la possibilité de conduire en ville pour récupérer notre argent ». John Shé, un autre moto taximan pense que ces mesures sont la bienvenue si elles peuvent apporter de l’ordre dans le secteur et empêcher aux forces de l’ordre de leur courir tout le temps après. Néanmoins, il faut reconnaître que la constitution de toutes ces pièces nécessite des sommes colossales.


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Certes, nous avons six mois pour rentrer en possession de toutes ces pièces, mais moi, je ne les constitue pas. Cette loi offre des nouvelles pistes aux policiers qui nous arnaquent à tout bout de chemin. Ces hommes en tenues ont là davantage d’atouts pour nous extorquer de l’argent.
Ghislain Ossono, moto taximan

D’autres propriétaires des engins à deux roues ne font pas dans la langue de bois au sujet de cette loi. Ghislain Ossono soutient qu’il ne respectera jamais la nouvelle règle : « le Premier ministre devrait s’atteler à gérer les problèmes qu’il rencontre dans son ministère ! Certes, nous avons six mois pour rentrer en possession de toutes ces pièces, mais moi, je ne les constitue pas. Cette loi offre des nouvelles pistes aux policiers qui nous arnaquent à tout bout de chemin. Ces hommes en tenues ont là davantage d’atouts pour nous extorquer de l’argent », lance t-il hors de lui. En clair, en matière d’hécatombes causés par les conducteurs de motos taxis sur nos routes, nous ne sommes pas encore au bout du tunnel.


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Motos Taxis à yaoundé: ça roule dans tous les sens

bon nombre de conducteurs n’observent pas toujours les règles élémentaires du code de la route

Pas un pas sans accident pourrait-on dire aujourd’hui au regard des multiples accidents causés par des conducteurs de motos taxis. Ce sont des jeunes, anciens élèves ou étudiants pour la plupart qui exercent ce métier, même si on y retrouve aussi une certaine catégorie de conducteurs d’un âge avancé. En principe, les motos taxis ont été autorisées dans le domaine du transport pour résorber l’épineuse question de l’absence des moyens de transport dans les grandes métropoles du pays comme Yaoundé et Douala. La communauté urbaine de Yaoundé avait ainsi délimité leurs zones de compétence, notamment, les axes périphériques. En clair, les motos taxis devraient transporter leurs passagers, des carrefours pour les sous-quartiers. Leur circulation était donc interdite dans les centres urbains. Malheureusement, cette mesure n’est pas toujours appliquée par les « bend-skineurs » qui se retrouvent parfois à rouler au c ur de la capitale.


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Le texte du Premier Ministre, chef du gouvernement intervient ainsi dans ce contexte, marqué aussi par le non respect du code de la route par tous ces jeunes conducteurs. Il suffit juste d’avoir une moto, quelques jours d’exercice dans un stade de foot et vous voilà sur la route ! La plupart de ces motos n’ont pas de clignotants. Généralement, c’est par un signe de main que l’on fait savoir qu’on voudrait virer à gauche ou à droite. En plus, la non maîtrise des ficelles du code de la route amène les conducteurs à opérer des dépassements incontrôlés et maladroits, non conformes à la réglementation. Autre constat, l’excès de vitesse : la plupart des jeunes conducteurs de « bend-skin » ne maîtrisent aucune notion de vitesse requise, chacun voulant prouver qu’il est le meilleur conducteur de cet engin à deux roues. Il est même facile de voir un jeune conducteur assis sur la moto, parfois debout, les mains hors du guidon, comme pour imiter les cascadeurs. D’autres n’hésitent pas d’incorporer des baffles sur leurs motos, et, c’est à un véritable vacarme qu’ont droit les piétons au passage de la moto taxi. Dans le cas contraire, ce sont des écouteurs qui distillent une musique tonitruante qui encombre les oreilles. Si tout ceci paraît anormal à un esprit conscient et consciencieux, il faut dire que, pour les « bend-skineurs », il s’agit tout simplement d’un « look » ou d’une mode. Et, « écouter sa bonne musique n’est pas un pêché » avance un « bend-skineur ». Ces motos taxis ne sont pas toujours soumises à des visites techniques. Les casques de protection pour le conducteur sont inconnus par eux-mêmes et les propriétaires de leurs motos. Les badges d’identification non plus. Ainsi, la nuit, les clients, exposés aux agressions diverses, ne peuvent pas identifier leurs bourreaux.

La récurrence des accidents observés dans les axes, notamment les collisions avec les taxis, les camions et les « personnels », est liée à tous ces manquements. Un autre phénomène observé dans le travail des conducteurs de motos taxis, c’est la surcharge. Sur une même moto, le conducteur transporte parfois deux à trois personnes. Des femmes sortant des marchés ou en déplacement d’un coin à un autre d’une zone, surchargent parfois ces motos jusqu’au niveau du guidon par des marchandises. Pire encore, sur ces motos, on peut transporter trois écoliers qui peuvent perdre l’équilibre à tout moment. Voilà les griefs que l’on peut faire dans ce secteur où les principaux acteurs semblent être motivés par une inconscience notoire. L’absence des campagnes de sensibilisation et d’éducation, ne peut qu’amplifier les risques d’accidents. Et la célèbre chanson de l’artiste Black Rogers, « la route ne tue pas, c’est l’homme qui tue » trouve ici tout son fondement. Vivement donc que le civisme l’emporte sur l’amateurisme, l’inconscience et l’anarchie, des maux qui minent encore les activités des motos taxis à Yaoundé.

Inoni Ephraim, Premier Ministre
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Réglementation des moto taxis au Cameroun

Quelles réflexions vous suggèrent le nouveau décret signé par le PM réglementant la profession de moto taxi?

Je crois que c’est une très bonne chose, mais le casque…

Lorsqu’on limite par exemple l’âge d’accès à la profession, je crois que c’est une très bonne chose. Parce que d’après ce qu’on voit aujourd’hui, n’importe qui prend la moto. Dans mon quartier, il y a des enfants de 12, 13 ans qui sont conducteurs de motos taxis. Et très souvent, ils jettent les clients au sol. On se demande souvent à quel âge ils ont été formés. Et l’accent mis sur la formation des jeunes qui souhaiteraient exercer dans le domaine est également un avantage pour les clients et pour les conducteurs. Le port du casque est aussi important. Mais il y a juste un inconvénient. Un casque porté par plusieurs clients tous les jours c’est pas bon pour leur hygiène. On se demande donc s’il y’aura plusieurs casque qui seront nettoyés au moins chaque jour ou il y’aura un laisser aller sur cet aspect.

Esther Piim, étudiante
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Les autorités nous demandent trop
Ils nous demandent trop. Comment pourrons-nous payer tout ce qu’ils nous exigent? J’ai une femme et un enfant. Nous sommes cantonnés dans des zones reculées où nous ne gagnons pas grand-chose. Et il faut payer le casque, peindre la moto, acheter le gilet et toutes les magouilles qui vont entourer ces paiements. Je ne sais pas si je vais pouvoir me conformer à cette règle; Surtout que je n’avais jamais rêvé de devenir conducteur de moto taxi. Il ne faut pas qu’on pense que nous nous plaisons dans ce métier. Je fais ça par necessité.

Patrick, conducteur de moto taxi
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Les accidents vont diminuer sur les routes

Je pense que ce sera bien puisque à 18 ans on est déjà majeur, on peut déjà assumer des responsabilités et par conséquent, les accidents vont diminuer sur les routes. Surtout qu’ils devront désormais avoir obligatoirement le permis de conduire. On espère qu’ils vont respecter cette fois les dispositions du décret. Parce que ça se voit tous les jours qu’ils traversent les zones à eux réservées pour la circulation. Et il y a trop d’accidents sur les routes.

Angue Adèle Vanessa, élève
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Le port du casque va entraîner des contaminations chez les hommes

Le port du casque par plusieurs clients va entraîner des contaminations. Il y a des maladies qui se transmettent par contact comme les poux, la teigne. Et si certains ont des lésions à la tête, surtout les hommes lorsqu’ils viennent de se raser, ils seront plus à même à transmettre ou attraper des maladies. Aussi, ça serait bien que l’on mentionne dans cette loi que les conducteurs de moto taxi doivent nettoyer ou désinfecter ces casques tous les jours.

Infirmière à l’hôpital central de Yaoundé qui a requis l’anonymat
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Transport: Le volant à gauche pour tout le monde!

Les automobilistes avaient jusqu’au 31 décembre pour se conformer à une décision du ministre des transports. Les policiers sont déjà à l’affût.

Je n’ai pas encore d’argent pour mettre le volant à gauche. C’est encore ce qu’affirmait lundi dernier, Alain K, chauffeur d’un véhicule ayant un volant à droite. Pourtant, un communiqué signé par le ministre des Transports GOUNOKO HAOUNAYE le 28 avril 2008, informait le public que les véhicules avec volants à droite ne sont pas homologués par les services techniques compétents de son département ministériel en conséquence de quoi, ils ne sont pas autorisés à circuler sur le territoire camerounais. Le ministre donnait aux automobilistes jusqu’au 31 octobre 2008 pour se conformer à la réglementation.
Au Cameroun, comme dans plusieurs pays francophones (par exemple ceux de la Cemac), la circulation se fait à droite et les véhicules doivent avoir un volant à gauche. Cependant, plusieurs véhicules avec volant à droite circulent au Cameroun depuis bien des décennies. Approchés, certains automobilistes évoquent les facilités de divers ordres qu’ils ont pour acquérir ces moyens de transport qui ne manquent jamais de susciter la curiosité. Très souvent, ces voitures sont de secondes mains et leurs coûts seraient moins élevés que ceux des « véhicules classiques » autorisés à circuler.
Le communiqué du ministre des Transports précise que les automobiles avec volant à droite posent un problème de « sécurité ». Ainsi, les véhicules qui ont des volants à droite et qui essaient, tant bien que mal, de rouler à gauche, représentent un danger pour les autres usagers de la route. D’après Pascal T. un moniteur d’auto école, il est très difficile d’effectuer un dépassement avec ce type de véhicule ; surtout dans un virage. Ces situations sont la cause de nombreux accidents du fait d’une visibilité réduite.
Plusieurs garagistes se frottent les mains en cette circonstance. La tache est ardue de faire passer le volant de la droite à la gauche. Il s’agit de déplacer entre autres le tableau de bord, les pédales et le travail peut prendre entre une semaine et dix jours confie Guy K., garagiste à Yaoundé. Il ajoute que le coût de cette uvre peut atteindre 800.000 francs cfa en fonction des véhicules. Nous essayerons de nous conformer malgré tout révèle un automobiliste pour qui on ne peut pas faire le bras de faire avec l’Etat.
L’effectivité de l’application de cette décision se fait progressivement. Reste à espérer que cela ne soit, comme dans plusieurs cas, une occasion d’arnaque pour certains, notamment des agents de police chargés de l’application.


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