Finale internationale de MT180: Justine Germo Nzweundji passe à côté des Prix

La Camerounaise a défendu sa thèse «Culture des tissus de Prunus africana pour une meilleure conservation et production dans le système agroforestier camerounais» au Maroc mercredi

La lauréate de la finale nationale du concours «Ma thèse en 180 secondes» (MT180), Justine Germo Nzweundji, n’a pas eu de succès au Maroc jeudi, 29 septembre 2016. Elle n’a remporté aucun des quatre Prix mis en compétition dans le cadre de la finale internationale dudit concours. Notamment : le Premier prix (1500 dollars), le Deuxième prix (1000 dollars), le Troisième prix (750 dollars) et le Prix du public (500 dollars).

Au Cameroun, Justine Germo Nzweundji avait évincé, le 07 juillet 2016, les autres candidats venus de sept universités du pays grâce à sa thèse intitulée «Culture des tissus de Prunus africana pour une meilleure conservation et production dans le système agroforestier camerounais». Doctorante en deuxième année de thèse, elle représentait alors l’université de Yaoundé I à ce concours national organisé par le Bureau Afrique centrale et des Grands Lacs (BACGL) de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF).

Jeudi, elle était en compétition avec 19 chercheurs francophones venus de la Belgique (03), Bénin (1),), Canada (3), France (3), Indonésie (1), Maroc (3), Sénégal (1), Suisse (3) et la Tunisie (1).

Le Premier prix a été décerné à la suisse Désirée Koeing pour la présentation de sa thèse s’articulant autour des «Mécanismes de régénération des organes chez le poisson zèbre». La doctorante canadienne Maud Gratuz a remporté le Deuxième prix pour sa présentation de «L’impact du diabète sur la phosphorylation de la protéine Tau dans la maladie d’Alzheimer».

Le 3ème prix revient au chercheur français Nicolas Urruty pour sa thèse intitulée «L’impact de la réduction des pesticides sur le rendement du blé en France» qui traite de l’influence du stress climatique et fongiques sur le rendement du blé. La présentation du sujet centré sur le «Cancer de la prostate dans la population marocaine : identification moléculaire, profils de risque et thérapie ciblée» a, pour sa part valu le Prix du public à la doctorante marocaine Chaimae Samtal.

Il était attendu de chacun de ces étudiants un exposé clair, concis et néanmoins convaincant de son projet de recherche en se servant d’une seule diapositive. Top chrono: 3 minutes.


Droits réservés)/n

« Ma Thèse en 180 secondes »: Justine Germo Nzeundji remporte la finale nationale

L’étudiante de l’Université de Yaoundé I a décroché jeudi les prix du jury et du public pour son sujet sur le Prunus. Elle représentera le Cameroun à la finale internationale au Maroc

Doctorante en deuxième année de thèse à l’Université de Yaoundé I, Justine Germo Nzeundji a fait jeudi, 07 juillet 2016, l’unanimité en remportant les prix du jury et du public pour la finale nationale du concours « Ma Thèse en 180 secondes » et s’est qualifiée pour la finale internationale qui aura lieu à Rabat au Maroc le 26 septembre prochain.

Le titre de sa thèse : « Culture des tissus de Prunus africana pour une meilleure conservation et production dans le système agroforestier camerounais ».

Et c’est en défendant avec conviction ce travail de recherches effectué en « 10ans », que Justine Germo Nzeundji a séduit le jury présidé par Brusil Miranta Metou et le public, lors de cette finale nationale organisée par le Bureau Afrique centrale et des Grands Lacs (BACGL) de l’Agence Universitaire de la francophonie (AUF).

« Dans ma thèse, il était question de mettre sous-pied des techniques de multiplication rapide et en masse d’une plante qui est en voie de disparition actuellement au Cameroun : Prunus africana, plus connu sous le nom de Pygeum », a expliqué la lauréate.

« Cette plante a beaucoup de vertus médicinales. Généralement dans les zones de production, on l’utilise pour soigner le mal de ventre, le diabète, l’hypertension et bien d’autres choses. Mais sur le plan national et international, l’utilisation la plus connue est celle qui permet de soigner la prostate. Et si c’est mal traité, ça entraine le cancer de la prostate », a-t-elle ajouté.

En travaillant sur un sujet de santé qui touche la plupart des hommes à partir de 50 ans, la candidate a réussi à séduire le jury qui lui a attribué la note de 24,12/30. Une note qui lui permet de décrocher le premier prix et de succéder à Amba Esegni Victoria, gagnante du concours en 2015.

Germo Nzeundji arrive devant Yvon Bertil Nlend (2e) qui a pu glaner 22,60 points après avoir exposé sur la « définition du potentiel aquifère de la ville de Douala. Aide à la mise en uvre du plan directeur d’alimentation en eau ». La troisième place est revenue à Jean de Dieu Nguimfack-Ndongmo. L’étudiant de physique à l’Université de Dschang a travaillé sur « la contribution à la commande du SSSC et des générateurs asynchrones à double alimentation pour l’amélioration de la stabilité transitoire des systèmes de puissance ».

Le principe du jeu est simple: sur scène, des doctorants ont eu chacun trois minutes pour présenter leur sujet de thèse à un public profane, loin des assemblées auxquelles ils sont habitués. A la fin, jury et spectateurs ont décerné des prix. « Ce concours est né en 2008, à l’Université du Queensland, en Australie, rappelle les organisateurs. Puis le concept a été adapté en français au Québec en 2012, avant que le Cameroun ne rejoigne le programme en 2015. »

Jeudi dans la salle des Actes de l’Ecole nationale Polytechnique de Yaoundé, ils étaient douze doctorants (sur les 15 inscrits) à participer à la deuxième finale camerounaise de la compétition. Les trois meilleurs ont été récompensés. La première ira défendre les couleurs du Cameroun lors de la finale internationale – le 29 septembre prochain à Rabat (Maroc) – où elle défiera des candidats francophones venus du pays organisateur (Maroc), du Québec, de France, de Belgique, du Burkina Faso, de la Suisse, du Bénin, de la Tunisie ou du Sénégal.

Justine Germo Nzeundji.
JDC/Sylvestre Kamga)/n

Soutenance inédite d’une thèse de doctorant en forêt devant un panel de pygmées

Par Charles Binam Bikoi

Sous l’égide du Cerdotola, une soutenance publique de Thèse de Doctorat en Anthropologie se tiendra le 05 Juin 2016, au Campement Pygmée de Grand Zambi, dans l’Arrondissement de Bipindi au Sud Cameroun.

Cette thèse intitulée Gestion traditionnelle des écosystèmes forestiers par les Pygmées Bakola/Bagieli et voisins bantu face à l’exploitation néolibérale au Sud Cameroun, sera défendu publiquement devant un jury universitaire international élargi à un panel de Pygmées dépositaires des savoirs écologiques endogènes, objet de l’étude.

Le candidat M. Jean Nke Ndih a mené ses travaux à partir de son affiliation institutionnelle à deux laboratoires de recherche de l’Université Catholique de Louvain (UCL) : le Centre d’Etudes de Développement (CED) et le Laboratoire d’Anthropologie Prospective (LAAP) sous la direction scientifique du Pr Pierre-Joseph Laurent.

Afin de lui donner tout le retentissement nécessaire à l’atteinte des objectifs, la soutenance aura lieu le 05 juin 2016, date anniversaire de la 43ème Journée Mondiale de l’Environnement. Elle sera organisée par le Cerdotola, de concert avec divers partenaires gouvernementaux et non gouvernementaux.

L’organisation de cette défense de thèse en forêt aboutira à la production, outre d’un documentaire combinant les images de la défense de thèse à Louvain le 06 mai 2014, celles de la défense de thèse en forêt, les différents aspects des connaissances écologiques des pygmées, ainsi que les solutions endogènes aux problèmes de développement durable, de protection de la nature et de défense des
droits des peuples autochtones.

Crée en 1977 à la diligence des Chefs d’Etats Africains, le Centre International de Recherche et de Documentation sur les Traditions Orales et les Langues Africaines (Cerdotola), est une institution intergouvernementale africaine de coopération scientifique sur la protection, la promotion et la valorisation des identités patrimoniales africaines.

Fait à Yaoundé le 27 mai 2016.


Droits réservés)/n

«Ma thèse en 180 secondes»: Victoria Amba représentera le Cameroun

L’étudiante de l’Université de Ngaoundéré a remporté la finale nationale organisée ce jeudi à Yaoundé. Elle représentera le Cameroun à ce concours international le 1er octobre 2015 à Paris en France

Le Cameroun sera présent à l’édition 2015 du concours international «Ma thèse en 180 secondes» prévu le 1er octobre 2015 à Paris en France. Pour cette première participation, le pays sera représenté par Victoria Amba Esegni. L’étudiante de Génie des procédés à l’Université de Ngaoundéré a effet remporté la finale nationale organisée ce jeudi 09 juillet à Yaoundé par le Bureau Afrique centrale des grands-lacs (BACGL) de l’Agence universitaire de la francophonie(AUF). Elle est arrivée en première position grâce à ses travaux portant sur le couplage des procédés et de biodégradation pour la minéralisation du Chlorodecone. Une thématique séduisante pour le jury composé de Ferdinand Nana Payong, Pr Brusil Miranda Metou, et, présidé par le Pr René Joly Assako Assako de lui attribuer une note de 23,9/30 (8,2 pour l’oral, 8,2 pour la vulgarisation et 7,5 pour la structuration).

«Elle travaille sur un aspect particulièrement intéressant, c’est-à-dire la destruction des pesticides agricoles pour les réintégrer dans le milieu naturel. C’est quelque chose de particulier. Le Cameroun est en train d’amorcer l’agriculture de la deuxième génération qui ne va plus pouvoir se faire par des moyens archaïques et traditionnels, mais ce seront des grandes exploitations agricoles qui vont utiliser de nombreux intrants agricoles notamment les pesticides. Il ne faut donc pas qu’on tombe dans le piège que les pays de vieilles civilisations agricoles ont connu. Ce qui fait que maintenant on parle de la production des nappes phréatiques en Europe. Il faudrait donc qu’au moment où le Cameroun amorce l’agriculture de deuxième génération, qu’on prenne déjà des dispositions tout au moins au niveau scientifique pour résoudre ce problème en amont. Donc le travail de la candidate est particulièrement intéressant à ce niveau-là», a expliqué René Joly Assako Assako.

Avec le titre national, Victoria Amba Esegni ira défendre les couleurs camerounaises lors de la finale internationale aux côtés de 15 autres finalistes issus des sept pays suivants: Belgique, Burkina Faso, Canada-Québec, France, Maroc, Sénégal et Tunisie. «Je suis très contente d’avoir décroché ce titre. Un prix qui m’ouvre les portes de la compétition internationale. Et ce sera un honneur pour moi de représenter le Cameroun à une si belle occasion» s’est réjouie la lauréate.

Sur les sept candidats en lice à la finale nationale, Victoria Amba Esegni est arrivée devant Stéphane Roddy Bengono Bengono de l’Université de Yaoundé I qui s’est classé deuxième avec un total de 22 points. La troisième place est revenue à Boukar Ousaman. L’étudiant de l’université de Ngaoundéré qui a aussi eu le prix spécial du public, s’en tire avec une note de 19,3. Les 2e et 3e finalistes seront récompensés dans le cadre des festivités du 20e anniversaire du BACGL.

Il est à noter que le concours «Ma thèse en 180 secondes», initié en 2012 au Québec, est inspiré de celui anglophone «three minute thesis» conçu à l’Université du Queensland en Australie en 2008. Il est un grand défi pour les doctorants dans ce sens qu’il leur permet de parfaire leurs aptitudes en communication et de diffuser leurs résultats de recherche dans l’espace public international. Ce concours sera cette année à sa deuxième édition après celle du 25 septembre 2014 qui a eu lieu à Montréal au Canada.

Victoria Amba Esegni sera de la partie au concours à Paris.
Journalducameroun.com)/n

Université de Douala: Enfin les thèses en droit public et science politique

Depuis sa création en 1993, l’université étatique de la capitale économique enregistre ses premiers docteurs dans ces deux disciplines 19 ans après

Pouvoir constituant
Après le droit privé et sciences criminelles en 2010, les chercheurs en droit public du cycle doctorat de la Faculté des sciences juridiques et politiques (Fsjp) ont commencé à soutenir leur thèse de doctorat/Phd ce 17 décembre 2012. C’est Etienne Kenfack Temfack qui a ouvert le bal des soutenances, à l’amphi Georges Ngango, au campus II. Avec sa thèse intitulée Le pouvoir constituant au Cameroun. Le candidat était évalué par un jury présidé par le professeur Luc Sindjoun. L’agrégé en droit public, en service à l’Université de Yaoundé II-Soa, était assisté du professeur Léopold Donfack, doyen de la Fsjp, directeur de cette thèse et deux rapporteurs. Les professeurs Marcelin Nguele Abada et Jean Claude Tcheuwa, tous en service à l’Université de Yaoundé II. Dans cette thèse de plus de 500 pages, le candidat s’est attelé à démontrer comment se constitue et se met en uvre le pouvoir constituant au Cameroun. D’après Etienne Kenfack, la constitution et la mise en uvre du pouvoir constituant émergent du rapport conflictuel dans le champ politique entre les acteurs exerçant ou présents dans ce champ. Il s’en dégage son instrumentalisation quasi-permanente par un pouvoir constitué à des fins de construction et de consolidation de sa position au sein de l’Etat, tranche-t-il. Le candidat a été «cuisiné» pendant plus de trois heures d’horloge par un jury qui ne lui a laissé aucun répit. Les premières diatribes sont crachées par Jean Claude Tcheuwa. L’enseignant de l’Université de Yaoundé II apprend au candidat que sa thèse contient beaucoup de fautes et de contresens. Page après page, il montre à Etienne Kenfack là où il a péché. Le rapporteur relève aussi plusieurs autres insuffisances sur le plan de la forme. Manque de la table d’abréviations, mauvaise présentation des remerciements, etc. Le même travail d’inventaire est fait sur le plan du fond. Au finish, le prof lâche enfin ce que tout candidat voudrait entendre en pareilles circonstances. J’ai éprouvé un énorme plaisir à parcourir votre travail. Quelques salves d’applaudissements hésitants retentissent de l’amphi Georges Ngango pris d’assaut par de nombreux étudiants. C’est interdit. Mais, le mal est fait. Le président ne dit rien. Il passe plutôt la parole au professeur Nguele Abada. Ce dernier malmène le candidat pendant près de 30 minutes.

Emploi
Quand il boucle avec son évaluation critique, un tonnerre d’applaudissements bien nourris retentit. Cette fois, Luc Sindjoun réagit. D’un geste de la main, il fait savoir à l’auditoire que c’est interdit. C’est lui qui a le dernier mot. Pendant une dizaine de minutes, il entretient le candidat sur des concepts pas faciles à cerner par les néophytes de la discipline. Les bleus, pour faire simple. Au finish, le candidat est reçu avec la mention «très honorable», assortie des félicitations du jury. Cette saison de soutenances en droit public doit s’achever ce 22 décembre 2012. Au total, 12 candidats, en dehors d’Etienne Kenfack, doivent se relayer. En dehors du droit public, le département de science politique va savourer aussi ses premières thèses. La première soutenance sera présidée ce 18 décembre 2012 par le recteur de l’Université de Douala. Le professeur Dieudonné Oyono sera assisté de quatre autres adeptes de « l’épiscopat » universitaire. Il s’agit des professeurs Wulson Mvomo Ela, Manassé Aboya Endong, Louis Paul Ngongo et Janvier Onana.

Un des premiers Docteurs de l’université de Douala pendant la soutenance
journalducameroun.com)/n

Créée en 1993, l’Université de Douala a enregistré ses premières thèses de doctorat en droit privé en décembre 2010, sous la houlette du professeur Henri Désiré Modi Koko, doyen de l’établissement à l’époque. Créer un cycle de doctorat dans une jeune faculté nécessitait qu’il y ait en son sein un certain nombre d’enseignants de rang magistral capables d’animer la formation au niveau doctoral. Cette jeune faculté n’a eu ses premiers enseignants de rang magistral qu’en 2003. Ce qui a permis dès 2004 de lancer les premières formations de DEA dont les premiers ont été obtenues courant 2006. Quatre ans après, nous avons les premières thèses. Je pense qu’on ne devrait pas parler de retard, mais d’une progression normale dans la vie de la faculté, a justifié Modi Koko. Il a fallu attendre deux ans pour enregistrer les soutenances en droit public. Après ces soutenances, reste le plus important, l’équation de l’emploi. Nombreux sont ceux qui ont soutenu en 2010, mais qui vadrouillent toujours, à la recherche d’un poste d’assistant dans cette Faculté. Mais, en vain.

Les membres du jury pendant la soutenance
journalducameroun.com)/n

Cameroun: La dîme et les offrandes selon Paul Bernard Ahanda

Il a soutenu sa thèse de doctorat sur ces pratiques

La dîme et les offrandes contribuent à lutter contre la pauvreté ou plutôt, le paupérisme. C’est un état permanent de pauvreté, d’indigence dans une partie de la société et se caractérise par un pouvoir d’achat extrêmement faible. C’est l’idée défendue par le nouveau Docteur Paul Bernard Ahanda dans une thèse de doctorat soutenue en novembre 2009 dans l’amphithéâtre Immanuel David de l’Université Protestante d’Afrique Centrale. La praxis de la dîme et des offrandes selon lui est le secret du bonheur et de la prospérité. Il a précisé que le théologien, conscient du rôle qui est le sien dans la société, doit s’efforcer d’y apporter une solution concrète à la lumière des sources normatives telles que les Saintes Ecritures, l’histoire de l’Eglise, la culture et la religion. La démonstration a manifestement convaincu le jury qui a décidé d’attribuer au candidat la mention très honorable.

Paul Bernard Ahanda honore ainsi l’Eglise Adventiste en obtenant un doctorat en théologie. Option théologie systématique. Ce d’autant plus qu’il est le premier pasteur adventiste camerounais à obtenir un doctorat en Théologie dans une université non adventiste au Cameroun.

Paul Bernard Ahanda 50 ans, pasteur de l’Eglise Adventiste du 7eme jour est marié et père de 7 enfants. Il a obtenu tour à tour une Licence en science de gestion, option comptabilité et finance à l’Université Adventiste d’Afrique Centrale au Rwanda. Un Master en théologie dogmatique et un Diplôme d’études théologiques approfondies (DETA) à l’Université Protestante d’Afrique Centrale. Aujourd’hui Docteur en théologie, Paul Bernard AHANDA est un serviteur de Dieu dévoué. Il est depuis 4 ans administrateur financier de l’Eglise Adventiste à la Fédération du Centre et Sud Cameroun.

Le Dr. Paul Bernard Ahanda
Journalducameroun)/n