Cameroun-Unicef : 2,8 milliards de F pour booster les TIC en milieu scolaire

Le Cameroun s’est associé à l’UNICEF pour accélérer l’intégration des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans les écoles primaires et secondaires.

 

Mettre les TIC au cœur de l’éducation de base et secondaire. Le Cameroun a pris l’appui sur l’Unicef pour booster l’intégration des TIC dans l’éducation de base et l’éducation secondaire. Le partenariat a été établi entre le Fonds Spécial d’Appui au Conseil Mutuel d’Assistance (FEICOM) du Cameroun et l’agence des Nations Unies.

Avec un budget de 4,8 millions de dollars soit un peu plus de 2,8 milliards de FCFA le projet vise à bénéficier à 100 000 élèves, 1 000 enseignants et 15 écoles. Le projet « Éducation et Technologie pour Chaque Enfant » est actuellement en phase pilote dans cinq municipalités : Bertoua I, Bertoua II, Garoua Boulai, Mandjou et Ngoura.

L’initiative vise la promotion des compétences numériques et entrepreneuriales dans les écoles, la réduction de la fracture numérique chez les enfants et l’amélioration de la qualité et de l’accessibilité de l’éducation dans les communautés vulnérables. Les communautés ciblées recevront des appareils pour accéder aux plateformes d’apprentissage numérique.

Dans le cadre de cette initiative, le FEICOM et l’UNICEF contribueront à la construction et à la rénovation des écoles dans ces municipalités. Ce partenariat s’inscrit dans l’objectif plus large du gouvernement camerounais de transformer le pays en une économie à revenu intermédiaire supérieur et numérique d’ici 2035, soulignant l’importance de tirer parti des TIC dans l’éducation.

Le Cameroun s’est associé à l’UNICEF pour accélérer l’intégration des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans les écoles primaires et secondaires.

 

Mettre les TIC au cœur de l’éducation de base et secondaire. Le Cameroun a pris l’appui sur l’Unicef pour booster l’intégration des TIC dans l’éducation de base et l’éducation secondaire. Le partenariat a été établi entre le Fonds Spécial d’Appui au Conseil Mutuel d’Assistance (FEICOM) du Cameroun et l’agence des Nations Unies.

Avec un budget de 4,8 millions de dollars soit un peu plus de 2,8 milliards de FCFA le projet vise à bénéficier à 100 000 élèves, 1 000 enseignants et 15 écoles. Le projet « Éducation et Technologie pour Chaque Enfant » est actuellement en phase pilote dans cinq municipalités : Bertoua I, Bertoua II, Garoua Boulai, Mandjou et Ngoura.

L’initiative vise la promotion des compétences numériques et entrepreneuriales dans les écoles, la réduction de la fracture numérique chez les enfants et l’amélioration de la qualité et de l’accessibilité de l’éducation dans les communautés vulnérables. Les communautés ciblées recevront des appareils pour accéder aux plateformes d’apprentissage numérique.

Dans le cadre de cette initiative, le FEICOM et l’UNICEF contribueront à la construction et à la rénovation des écoles dans ces municipalités. Ce partenariat s’inscrit dans l’objectif plus large du gouvernement camerounais de transformer le pays en une économie à revenu intermédiaire supérieur et numérique d’ici 2035, soulignant l’importance de tirer parti des TIC dans l’éducation.

Cameroun : 41 milliards F de la BAD pour booster le domaine de l’industrie

 

L’accord a été donné le 14 juillet 2023 lors du conseil d’administration de la Banque africaine de développement.

 

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a donné son feu vert, vendredi 14 juillet 2023, à Abidjan, à l’octroi d’un prêt de 63,09 millions d’euros au Cameroun, pour financer son projet d’appui à la Promotion de l’entreprenariat et à l’amélioration des compétences en soutien à l’industrialisation (PEAC).

Le projet couvrira cinq régions du Cameroun : le Centre, le Littoral, le Sud, le Sud-Ouest et l’Extrême Nord, avec une forte implication du secteur privé.

L’objectif est de développer les compétences nécessaires aux besoins de l’économie camerounaise et de promouvoir l’entreprenariat et l’emploi des jeunes et des femmes dans les secteurs porteurs du BTP, des transports, de l’énergie, de l’agro-industrie, des métiers verts et des TIC, notamment.

« Il vise à renforcer la capacité du système national de formation professionnelle, à travers des appuis matériels et d’ingénierie de formation et à rendre effective l’implication accrue du secteur privé dans la gestion des centres de formation bénéficiaires du projet. Cela conduira à une meilleure qualité des apprentissages adaptés au marché de l’emploi » peut-on lire dans le communiqué de la BAD. Le projet vise à aider à la création de 28 000 emplois supplémentaires à l’horizon 2050 (soit 1 120 en moyenne par an entre 2027 et 2050).

Deux des cinq régions de la zone d’invention du projet sont des régions particulièrement affectées par des conflits. Il s’agit du Sud-Ouest (touchée par la crise anglophone) et l’Extrême Nord (objet d’attaques terroristes de Boko Haram). Ce qui va permettre d’améliorer l’accès des jeunes et femmes à l’emploi et à des activités mieux rémunérées. De quoi réduire l’attractivité que pourraient exercer des mouvements terroristes et consolider la paix, améliorant de fait les conditions de vie et la croissance économique au Cameroun

Concrètement, le projet va directement renforcer 12 centres de formations et 9 structures d’appui à l’entreprenariat (incubateurs), publics et privés. À titre pilote, environ 6 000 élèves du secondaire, dans l’enseignement général, technique et supérieur, seront sensibilisés à l’entreprenariat. Un volet spécifique d’appui à 400 femmes et jeunes plus vulnérables sera mis en œuvre, avec le concours de partenaires et institutions dédiées pour leur élargir l’accès aux métiers de la transformation agricole.

Le projet pourra bénéficier en sus à 7 350 jeunes et/ou femmes en apprentissage grâce à l’amélioration des cursus de formation pour répondre aux besoins du marché de l’emploi et à 1 225 jeunes entrepreneurs ou porteurs de projets des cinq régions du pays, qui pourront suivre un parcours d’incubation jusqu’au démarrage de leur activité.

Cameroun-Jeux universitaires : pour un usage citoyen du net

C’est la toile de fond du séminaire qui vient de s’achever à Ngaoundéré et auquel ont participé des membres du CNJC.

 

Les jeunes veulent être au net sur le Net. C’est ce qui ressort de l’atelier qui s’est tenu dans la ville de Ngaoundéré.

Plus de 300 pairs éducateurs du bureau exécutif du Conseil National de la Jeunesse du Cameroun (CNJC) viennent de terminer leur session de formation sur l’utilisation civique et patriotique des réseaux sociaux pendant les jeux universitaires qui se dérouleront au campus de Dang du 29 avril au 6 mai prochain.

Il s’agit d’une initiative du Ministère des Postes et Télécommunications avec l’appui technique de l’association Digital Access. Cette session de formation vient en appui à la caravane de sensibilisation contre les discours de haine en ligne et pour une utilisation citoyenne des TIC.

A cette occasion, le président du bureau exécutif du CNJC pour l’Adamaoua, Aboubakar Dewa a rassuré que ces jeunes formés serviront de relais à d’autres jeunes dans la logique de la promotion de la culture de la cyber-sécurité auprès de la jeunesse.

Cameroun-Économie numérique : le gouvernement reconnaît l’apport de l’assistance internationale

C’est par la voix du secrétaire général du ministère des Postes et Télécommunications, Mohamadou Saoudi que le mérite de l’entreprise Huawei a été reconnu lors de sa visite du stand du leader mondial des télécommunications en compagnie du Directeur Général de la CAMTEL, Mme Judith ACHIDI et du Représentant permanent de l’IUT des zones Afrique centrale et Madagascar.

 

Le Cameroun compte de nombreux opérateurs de télécommunication et autres services numériques. L’organisation du Salon du numérique de l’Afrique centrale du 22 au 24 février est l’occasion de mettre en exergue les progrès réalisés par les différents pays de la sous-région. Ceci en termes d’évolution technologique.

Si l’on peut être fier d’expérimenter la technologie de quatrième génération au Cameroun grâce à des fournisseurs comme la firme internationale, Huawei, il faut cependant souligner que cela n’a pas toujours été le cas. C’est donc un mérite à attribuer au partenaire du gouvernement comme l’a indiqué le Secrétaire général du ministère des Postes et télécommunications et Représentant personnel du MINPOSTEL. Il s’exprimait à l’occasion de l’ouverture du Salon du numérique d’Afrique centrale sur l’apport de Huawei dans l’écosystème numérique camerounais, « nous pensons que Huawei joue un rôle fondamental et très important dans la mesure où il fournit des équipements et apporte un soutien technique, l’entreprise fournit des solutions numériques dans les terminaux, les réseaux et le cloud ndlr. C’est l’un des partenaires qui travaille avec tous les opérateurs, » Mohamadou Saoudi.

Lors de cette visite au sein du stand d’ HUAWEI, ces hautes personnalités ont bénéficié d’une présentation des technologies récentes du géant des télécommunications exposées notamment l’équipement de visioconférence de dernière génération HUAWEI IDEA HUB et le système d’équipements pour un réseau d’opérateur mobile appelé AIR-PON.

 

Mohamadou Saoudi, S.G Minpostel

En effet, l’entreprise spécialisée dans la fourniture de solutions TIC a depuis son arrivée au Cameroun en 2005 apporté son soutien concernant l’exploitation du potentiel numérique du pays.

Pour Edmonde Djiokeng Teboh, Directeur des relations publiques et Channel de HUAWEI dans la zone CEMAC,

« La présence de HUAWEI qui est un équipementier dans un salon pour le numérique comme celui-ci, signifie que HUAWEI au Cameroun aujourd’hui est l’un des partenaires stratégiques qui a accompagné la plupart des opérateurs, et aussi les entreprises à la digitalisation. Aujourd’hui nous apportons une contribution significative au développement de l’économie numérique, et il n’y a pas de raison qu’on parle d’un salon pour le développement de l’économie numérique et qu’un partenaire comme HUAWEI se permette d’être absent. Nous pensons que l’économie numérique, comme l’a dit le Chef de l’État Son Excellence M. Paul BIYA il y a de cela quatre ans, la récurrence du sujet sur le digital dans les discours du Président de la République, prouve qu’il s’agit d’un secteur porteur pour l’économie de notre pays, dans sa globalité. Nous pensons qu’à travers cet accompagnement, avec une forte sensibilisation et beaucoup d’actions dans l’économie numérique, nous pouvons toujours rester ce partenaire privilégié pour le Gouvernement camerounais. Cela dit, nous saluons l’organisation de ce Salon qui permet de mettre les acteurs de l’économie numérique au cœur de l’action, afin de porter la vision d’un Cameroun émergent à l’horizon 2035. »

Edmonde Djiokeng Teboh

Pour favoriser l’émergence de l’économie numérique, l’équipementier s’investit dans le soutien aux start-ups, l’accompagnement des jeunes dans leur formation, principalement pour ceux qui étudient les TIC. Cela passe par des bourses d’études et des salons organisés pour permettre à ces jeunes d’obtenir de meilleures compétences.

Cameroun-Huawei ICT Competition 2022-2023 : 50 candidats en lice pour la grande finale nationale

Huawei Cameroun a organisé le 31 janvier 2023 l’examen national final de son concours phare, « Huawei ICT Competition» édition  2022-2023, simultanément à Yaoundé à l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de Yaoundé et à Douala à l’Institut Universitaire de la Côte.

L’édition 2022-2023 de Huawei ICT Compétition connait ses finalistes. sur 486 étudiants enregistrés à cette compétition depuis octobre dernier, 50 candidats ont été retenus pour participer à cette prochaine étape. Les détails.

Par la suite, les 10 candidats ayant obtenu les meilleures performances seront les gagnants au niveau national. Il faut souligner que 06 d’entre eux seront sélectionnés pour poursuivre la compétition au niveau régional et ainsi représenter le Cameroun à l’international. Ils formeront 02 équipes constituées de 03 étudiants chacune : une équipe pour la spécialité Network Track et une autre pour la spécialité Cloud Track.

En 1 heure et 30 minutes, les candidats ont répondu à 90 questions axées sur les concepts : Datacom, Security, WLAN pour les candidats enregistrés à la spécialité Network ; et services Cloud, stockage de données, Big data et l’intelligence artificielle pour les candidats enregistrés à la spécialité Cloud.

Happi ONDOBO étudiant à l’IAI Cameroun souligne l’importance de cette compétition : « Pour un début, il y’a la possibilité de faire un stage à HUAWEI, qui est proposé. Aussi, j’ai acquis certaines compétences que je ne croyais pas pouvoir avoir… compétences en cloud. Il y’a également des prix qui pourraient m’aider parce que présentement je suis étudiant à l’IAI Cameroun en troisième année et cela pourrait m’aider à poursuivre mes études de manière plus approfondie. J’ai tellement de projets, mais mon projet principal c’est d’avoir la plus grande entreprise technologique en Afrique ».

Pour mémoire, « Huawei ICT Competition » est un concours international organisé chaque année par Huawei depuis 2015 à la suite du programme « Huawei ICT Academy » qui encourage le transfert de compétences à la jeunesse camerounaise dans le domaine des Technologies de l’information et de la Communication (TIC). Lancée pour la 1ère fois en 2019 au Cameroun, « Huawei ICT Competition » a pour but de mettre en compétition sur la scène nationale et internationale les connaissances théoriques et pratiques des étudiants passionnés des TICs.

 

Le Camerounais Armand Claude Abanda remporte le Prix du leadership transformationnel 2022

Ce dernier a reçu son award au cours du 4e sommet sur le leadership qui s’est tenu à Nairobi au Kenya ce 28 septembre 2022.

Armand Claude Abanda, représentant-résident de l’IAI-Camerou, était pour le compte de la finale, face à 17 autres leaders issus de divers pays d’Afrique, d’Europe et d’Amérique.

En effet, ce prix met en compétition des acteurs ayant brillé de diverses manières dans la conduite du programme de transformation de l’Afrique vers l’inclusion socio-économique de la gent féminine. Des leaders qui, grâce à leurs efforts novateurs, sont à l’origine de la transformation de leurs communautés.

Son implication dans la formation des jeunes et femmes aura plaidé en sa faveur pour la circonstance. A son actif, on dénombre, l’opération 100.000 femmes et le projet Mijef 2034 avec plus de 600.000 personnes formées au Cameroun.

Armand Claude Abanda, vainqueur du Prix d’excellence pour l’éducation en Afrique centrale au cours du 1er Forum international du Livre gabonais (FILIGA), le 28 mai 2022 à Libreville (Gabon), implémente des programmes sociaux qui contribuent largement à l’arrimage des enfants, de la jeune fille et des femmes aux TIC, et partant à l’économie numérique.

En rappel, le sommet annuel sur le leadership transformationnel a pour mission : l’éradication de la pauvreté par l’autonomisation économique des femmes sur le continent africain ; avec un accent particulier sur l’inclusion totale de la gent féminine dans leadership et les activités économiques, en promouvant et en soutenant les femmes entrepreneurs et l’entrepreneuriat au sein de la société.

Le Camerounais Armand Claude Abanda finaliste du Prix du leadership transformationnel 2022

Le vainqueur du précieux prix sera connu au cours du 4è Sommet annuel sur le leadership transformationnel à Nairobi (Kenya), du 28 au 29 septembre 2022.

Le Camerounais Armand Claude Abanda et parmi les 18 finalistes du Prix leadership transformationnel 2022. Cet informaticien est le Représentant-résident de l’Institut africain d’informatique (IAI) du Cameroun.

Le sommet annuel sur le leadership transformationnel a pour mission : l’éradication de la pauvreté par l’autonomisation économique des femmes sur le continent africain ; avec un accent particulier sur l’inclusion totale de la gent féminine dans leadership et les activités économiques, en promouvant et en soutenant les femmes entrepreneurs et l’entrepreneuriat au sein de la société.

Armand Claude Abanda, est déjà, vainqueur du Prix d’excellence pour l’éducation en Afrique centrale au cours du 1er Forum international du Livre gabonais (FILIGA).

Celui-ci a implémenté des programmes sociaux qui contribuent largement à l’arrimage des enfants, de la jeune fille et des femmes aux TIC, et partant à l’économie numérique.

À travers le programme social de formation informatique au féminin intitulé : « Opération 100.000 femmes, Horizon 2012 » lancé en grande pompe en 2003, l’IAI-Cameroun a arrimé 103 350 Camerounaises aux TIC.

Et près de 500 000 jeunes, femmes et enfants sur l’étendue du territoire national ont déjà été formés aux TIC, dans le cadre de l’opération un « Million de Jeunes, d’Enfants et de Femmes (MIJEF) à l’horizon 2035 », lancé en 2015 au Cameroun.

Un autre programme de l’auteur du roman à succès « Fils de Prélat » axé sur la promotion du genre et l’insertion socioprofessionnelle des jeunes et des femmes au Cameroun. Autant de projets qui peuvent justifier sa présence parmi ces 18 finalistes.

Cameroun : 802 jeunes formés aux métiers du numérique à Lolodorf

Rendue à sa sixième édition, cette initiative nommée « Camp de vacances TIC » vise à accompagner les jeunes dans l’apprentissage du numérique.

« Les vacances TIC » sont un programme de vulgarisation des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) auprès de la jeunesse rurale et sémi-urbaine, avec pour objectif, non seulement d’encourager et de développer l’apprentissage des TIC, mais également d’en promouvoir une utilisation responsable.

Organisés avec l’appui technique de l’IAI Cameroun, ces camps regroupent dans une localité, pendant la période des vacances scolaires, des jeunes pour des ateliers d’imprégnation et des causeries éducatives.

Cette sixième édition s’est tenue sous thème, « les jeunes, mobilisés pour un sursaut patriotique dans l’utilisation des réseaux sociaux » et sur 900 jeunes inscrits âgés de 10 à 18 ans, 802 enfants ont effectivement participé aux activités de ce Camp.

De façon concrète, le camp a été organisé sur deux sites hébergeant chacun deux camps, à savoir : le Lycée bilingue de Lolodorf et le complexe « Ecole maternelle francophone, Ecole maternelle bilingue et Ecole du Centre. Le site du Lycée bilingue dénommé Site « ART » regroupait les enfants âgés de 9 à 14 ans, avec les camps YOUTUBE et SNAPCHAT scindés en 08 familles chacun.

Le site du complexe « Ecole maternelle francophone, Ecole maternelle bilingue et Ecole du Centre » baptisé « ANTIC », regroupait les enfants de 15 à 18 ans, avec les camps FACEBOOK et TIKTOK scindés en 08 familles chacun.

Et pendant 5 jours, encadrés par 90 moniteurs, les enfants auront participé aux activités ci-après : des ateliers d’imprégnation en TIC, animés par les formateurs de l’Institut Africain d’Informatique (IAI) Cameroun ; des causeries éducatives et conseils pratiques sur l’utilisation responsable des réseaux sociaux ; des activités socioculturelles et autres animations de loisirs sains et éducatifs

Cameroun : des compétences en cybersécurité enseignées aux chefs des services publiques du Nord-Ouest

L’initiative portée par l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication visait à renforcer les connaissances en TIC de ce personnel pour contrecarrer les cyberattaques.

Un séminaire de trois jours sur les technologies de l’information et de la communication intitulé « Personnel de l’État : le vecteur des meilleures pratiques en matière de cybersécurité vient de s’achever à Bamenda ». Les participants étaient des responsables de services techniques régionaux, départementaux et d’organismes publics du Nord-Ouest.
Le séminaire organisé par l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic) a souligné la nécessité d’inculquer une culture de la cybersécurité aux fonctionnaires dans une région où beaucoup manquent de connaissances de base tandis que beaucoup d’autres ont été victimes de la cybercriminalité.
Les leçons enseignées portaient sur la cybersécurité, la cybercriminalité, le cadre juridique, le respect des droits de l’homme, la vie privée et la protection des données.
Les participants ont été invités à adopter la numérisation et les solutions numériques innovantes pour faciliter l’exercice de leurs fonctions. Le Pr Ebot Ebot, Directeur Général de l’Antic a délivré un message disant que les innovations numériques ont été conçues pour aider le Cameroun à relever nombre de ses défis de développement en renforçant les capacités des acteurs dans l’utilisation efficace des outils TIC.

Concours Huawei ICT Academy : le Cameroun arrive 2è à l’échelle international

Ce sont ainsi les résultats de la 6ème édition de ce concours à l’échelle internationale.

Kevin Steve Dongmo Temfack, Yassair Abdel Talla Fopa tous deux étudiants de l’Université de Douala et Berry Orian KUETE étudiant de SUP’PTIC. Ce sont ces jeunes qui ont porté le Cameroun à la 2è place de ce concours au niveau mondial.

Ce concours international lancé par le géant des télécoms Huawei qui parvenu à sa 6e édition a vu des équipes venues de divers pays à travers le monde participer à la grande finale internationale le samedi 18 juin 2022 et dont les résultats ont été dévoilés le samedi 25 juin 2022.

Huawei ICT Competition est un concours de talents en TIC qui permet de promouvoir le développement de l’écosystème des talents TIC et de créer un pont entre l’industrie et l’éducation.

Les étudiants camerounais y ont participé cette année en ligne depuis les bureaux de Huawei Cameroun à Douala en configurant des réseaux complexes lors d’une épreuve pratique pendant 8 heures de temps. Cette édition très particulière a connu la participation de 150 000 étudiants provenant de 2000 universités et grandes écoles à travers 85 pays et régions.

Pour cette édition, Huawei ICT Competition a connu une très grande mobilisation d’étudiants, tant sur le plan national (camerounais) que sur le plan international.

Edmonde Djiokeng Teboh, Directrice des Relations Publiques de Huawei zone CEMAC : « cette coopération entre Huawei et les universités camerounaises en passant par le MINESUP a longtemps porté ses fruits aussi bien dans le transfert et le développement des compétences que dans l’employabilité des jeunes camerounais qui sont devenus aujourd’hui non seulement plus compétitifs sur le marché de l’emploi mais aussi de véritables créateurs d’emploi ».

 

 

TIC : plus de cent jeunes participent à la 4ème édition du Cameroun Digital Skills Campaign

Du 27 juin au 1er juillet 2022, une centaine de jeunes avec des initiatives innovantes de start-ups bénéficient actuellement d’un mentorat de projet dans le cadre de la 4ème édition de cette initiative.

L’atelier de formation de 5 jours cherche à accompagner les start-uppers dans la transformation de leurs idées innovantes en produits finis et commercialisables répondant adéquatement aux problèmes locaux. Les jeunes sont équipés de la gestion de projet ainsi que de digital et Modern day entrepreneurship skills.

En effet, cette rencontre est organisée pour permettre aux jeunes d’être conscients des enjeux du développement des technologies de l’Information et la Communication, dès le plus jeune âge. Elle vise aussi à donner à ces jeunes les rudiments pouvant leur permettre de saisir les opportunités

Le concept se veut   une solution pour pallier le chômage jeune.  Le concept vise à encourager les métiers du futur, à susciter des vocations, sensibiliser et à conscientiser les parents, les jeunes et les enseignants sur les possibilités de ce nouveau monde.

Pour rappel, le concept Cameroun Digital Skills Campaign est co-organisé par l’ANTIC ET Microsoft for Africa.

Numérique : Terry He, Président du groupe Huawei région Afrique du Nord au Cameroun

Celui-ci a été reçu par le premier ministre Joseph Dion Ngute, occasion de renforcer le partenariat stratégique dans le domaine des TICs entre le gouvernement camerounais et Huawei.

Le représentant de Huawei et le premier ministre camerounais ont échangé sur les sujets tels que, l’échange d’informations et communication de la haute hiérarchie du Groupe Huawei. Aussi, le partage des expériences stratégiques sur les perspectives importantes de relance économique numérique du Cameroun suivant la vision d’un Cameroun émergent.

Par ailleurs, les deux entités sont revenues sur un bref rapport d’activités dans le cadre du partenariat stratégique avec Huawei : évolution et perspectives.

« En tant que leader dans le domaine des TIC dans le monde, Huawei continuera à partager ses expériences internationales dans plus de 170 pays à travers le monde, pour aider le gouvernement camerounais à construire une économie numérique forte, avec une vision de positionner le Cameroun comme un HUB stratégique des TIC en Afrique francophone et sous-région Cemac », a déclaré Terry He, Président du groupe Huawei Région Afrique du Nord à la sortie de l’audience.

« Nous restons ouvert à toutes propositions visant à accompagner le Gouvernement dans le cadre de son émergence à l’horizon 2035 », a souligné le premier ministre.

Huawei en tant que partenaire stratégique et prioritaire du gouvernement dans les domaines tels que la construction des infrastructures de télécommunications avec Camtel, les centrales solaires photovoltaïque dans les zones rurales, la transformation numérique des administrations, ainsi que la ville intelligente avec DGSN, continue de mener également des investissements dans la formation et le transfert des compétences à la jeunesse camerounaise estudiantine dans le domaine des TIC à travers ses programmes «Huawei ICT Académie», «Huawei ICT Compétition» et «Seeds for the future».

Le Cameroun va participer à l’Orange Summer Challenge avec 7 autres pays africains

Orange Summer Challenge (OSC) lance sa 12ème édition pour accompagner les jeunes étudiants à travailler sur des projets technologiques innovants dans la thématique Tech4Good.

Orange Digital Center, Google et EY Tunisie s’associent pour la première fois pour mobiliser et accompagner cette année les étudiants de Tunisie, du Maroc, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Cameroun, du Mali, de la Sierra Leone et de Madagascar à développer des solutions technologiques innovantes pour relever les grands défis sociétaux afin de construire un monde plus durable et inclusif.

L’initiative offre le meilleur de l’innovation à travers des formations et du mentoring, assurés à la fois par des coaches locaux et internationaux, notamment, les experts de l’école du code pour la partie software et du FabLab Solidaire pour la partie hardware.

Par ailleurs, les étudiants vont avoir accès, à des formations en design thinking, soft skills, etc. pour préparer au mieux les équipes à être prêtes à pitcher lors de la cérémonie finale de chaque pays.

OSC est un stage intensif de 3 mois sous forme de compétition qui mise avant tout sur l’intelligence collective d’étudiants doués et des plus motivés, issus de spécialités académiques complémentaires (développement web et mobile, UX/UI design, design industriel, intelligence artificielle, big data, data science et systèmes embarqués) afin de concevoir des solutions technologiques innovantes à impact.

Répartis en équipes, ces jeunes étudiants concernés devront défendre leurs projets lors d’une grande cérémonie locale de remise des prix face à un public averti, composé entre autres de diverses parties prenantes des écosystèmes académique, TIC, d’innovation et entrepreneurial.

Semaine de l’innovation numérique : 15 start-ups perçoivent plus de 72 millions de F

Ce sont l’ensemble des primes reçues par les finalistes de la 3è édition de cette initiative dédiée au génie numérique organisée par le ministère des Postes et Télécommunications.

En chèque, un montant cumulé de 24, 5 millions de F et des équipements et formations évalués à 48 millions de F soit 72,5 millions de F consentis à la 3é édition de la semaine de l’innovation numérique qui s’est achevée vendredi dernier. Cet acte III a été lancé le 15 mars dernier sous le thème :« Cybersécurité et innovation numérique : quels défis pour la jeunesse camerounaise ».

Pour cette année, Stéphane Meye Ba Ntyam s’est hissé au sommet avec son projet Meye protect. Il s’agit d’un antivirus made in Cameroon permettant de protéger les données. Il a bénéficié, d’un lot constitué d’un chèque de 10 millions de F, d’un ordinateur portable et de diverses formations.

Deux activités phares étaient inscrites au programme cette année. Le concours du meilleur concours TIC de l’année et le challenge numérique.  » Les prix décernés récompensent les plus prometteurs, au regard des grands défis socio-économiques que doit relever le pays », a déclaré Minette Libom LI Likeng.

Challenge App Afrique : la Côte-d’Ivoire gagne devant le Cameroun

 

Deux autres projets étaient retenus comme finalistes : AbcCode et AltLearn des camerounaises Arielle Kitio et Marylène Owona.

Cette année, le Prix Challenge App Afrique avait pour thème : « le numérique au service de l’éducation des enfants ». L’idée était d’imaginer le service numérique qui contribuera à l’éducation des enfants.

L’Ivorienne Christelle Hien-Kouame a remporté la sixième édition du prix Challenge App Afrique avec sa plateforme Prenez les feuilles, permettant l’accès au programme scolaire sous le format de résumés de cours par chapitre et par matière, suivi d’une série de questions à choix multiples pour évaluer la compréhension de l’apprenant.

Elle bénéficie d’une enveloppe de 15 000 euros soit plus de 9 800 000 F pour développer son projet et d’un accompagnement par l’Agence française de développement (AFD) dans le programme SIBC (Social & Inclusive Business Camp).

Ouvert à tous les Africains et jeunes entreprises du continent, la sixième édition du Challenge App Afrique de France 24 et RFI visait à soutenir le développement d’applications numériques dans le domaine des technologies de l’Information et de la Communication (TIC) pour favoriser l’éducation des enfants. Environ 900 projets ont été reçus.

Pour mémoire, les thèmes des cinq premières éditions étaient la santé (2016), l’éducation des filles (2017), le développement durable (2018), le développement urbain et des villes intelligentes (2019), et le numérique au service de la lutte contre les pandémies (2020).

L’an dernier, le concours a récompensé Amara Diawara (Guinée), pour son projet « Afriqcare », une plateforme destinée aux professionnels de la santé ainsi qu’aux patients maliens et guinéens, permettant une gestion des consultations et la prise de rendez-vous en ligne, avec la possibilité d’avoir accès à un livre de santé et un carnet de vaccination électronique.

 

 

Cameroun : les TIC pour sauver les langues maternelles

En marge de la journée mondiale dédiée à sa célébration, des professionnels de la communication se sont réunis pour discuter de sa pérennisation.

Le constat est triste. Les langues maternelles sont en perte de vitesse. La journée mondiale consacrée à celles-ci est l’occasion de faire entendre ce cri d’alarme. Plus important encore, trouver des moyens pour sauver nos dialectes.

C’est le prétexte tout trouvé qui est derrière l’organisation d’une table ronde à ce sujet. La thématique au cœur des échanges: ‘Emploi des technologies dans l’apprentissage multilingue : défis et opportunités’. Un thème qui est également celui retenu par l’Unesco pour célébrer cette journée.

Martin Beyala, Ines Belinga et Ambroisse Mbarga ont alors pu échanger sur le rôle potentiel de la technologie pour faire progresser l’éducation multilingue et soutenir le développement d’un enseignement et d’un apprentissage de qualité pour tous.

Langues maternelles
Le panel de la conférence

Ils sont tous d’accord. Les langues maternelles sont des reflets de nos cultures, nos origines et nos traditions. Elles incarnent ainsi une véritable richesse pour l’Afrique.

Sauf que, outre des parents qui ne transmettent pas cette valeur aux plus jeunes, le processus de mondialisation menace aussi de les faire disparaître. Pour les sauver des outils et technologies de l’information et de la communication sont selon les spécialistes des facteurs de solution incontournables.

Les TIC participent à l’enseignement et l’apprentissage des langues maternelles et à leur préservation. La technologie a le potentiel de relever certains des plus grands défis de l’éducation aujourd’hui.

Elle peut accélérer les efforts visant à garantir la possibilité d’un apprentissage tout au long de la vie équitable et inclusif pour tous si elle est guidée par les principes fondamentaux d’inclusion et d’équité. L’éducation multilingue fondée sur la langue maternelle est un élément clé de l’inclusion dans l’éducation.

Le panel met en avant par exemple l’utilisation des applications mobiles dédiées à l’apprentissage des langues maternelles. C’est le cas de l’appli Blum ou encore Mayege. Des interfaces qui permettent et aident leurs utilisateurs l’apprentissage des dialectes africains.

Vu d’ailleurs : Côte d’ivoire, Sénégal, Burkina … l’informatique a envahi les campus

Dans de nombreux pays africains, les espaces numériques dans les universités sont devenus indispensables pour l’épanouissement intellectuel des étudiants. L’objectif ainsi visé est d’offrir aux étudiants la possibilité de poursuivre leurs études autrement que par la fréquentation des classes physiques.

En Côte d’ivoire à ce jour, 10 espaces numériques ont été aménagés, équipés et transférés aux universités bénéficiaires. Chaque espace numérique est composé de 30 ordinateurs portables, 1 système de projection (vidéoprojecteur + écran déroulant), 2 imprimantes laser réseau (Ethernet & Wifi) multifonction (scanner, copieur), 1 routeur Wifi avec ports 4 Ethernet Gigabits, 1 mini-serveur de contenu (box off line) et 1 petit coffret de brassage mural de 6 U. Les espaces du CIRES et de l’U-Man sont dotés d’un matériel de visioconférence.

Au pays de Macky Sall (le Sénégal),  l’opération dénommée un étudiant, un ordinateur, commencé depuis près de 20 ans,  connaît un certain succès. Le programme « un étudiant, un ordinateur » est une volonté politique du gouvernement sénégalais de moderniser l’environnement d’apprentissage des étudiants du Sénégal. Il a pour objectifs l’amélioration de l’utilisation des TIC dans les enseignements supérieures et universitaires ;  la dotation des étudiants de l’outil qui leur permettra de faciliter leurs études et recherches.

Par la promotion de l’utilisation des TIC, le programme vise l’élargissement de l’accès à l’enseignement supérieur, la réduction des coûts de formation, l’amélioration de la qualité de l’enseignement et la réduction des effets négatifs dus à la massification et aux sureffectifs.

Au Burkina-Faso, le programme « Un étudiant, un ordinateur » poursuit son petit bonhomme de chemin au profit des étudiants des universités publiques et des grandes écoles. Le jeudi 21 janvier 2021, à Ouagadougou, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Pr Alkassoum Maïga, a lancé la deuxième édition dudit programme. Cet évènement a été couplé à la signature de conventions de financement des contrats de performance entre son département et les Institutions d’enseignement supérieur et de recherche (IESR).

Le ministre en charge de l’Enseignement supérieur a rappelé, en ce qui concerne le programme « Un étudiant, un ordinateur », que dans la première phase de cette initiative, 8 000 ordinateurs ont été mis à la disposition des étudiants grâce à l’appui de la Banque mondiale (BM).

Pour cette deuxième édition, il a indiqué que la contribution de la BM est de 7 000 ordinateurs et la part de l’Etat est de 10 013 ordinateurs. « Nous avons élargi la gamme des bénéficiaires, car au début, on s’était concentré sur les étudiants de niveau Licence. Mais, aujourd’hui, le programme concerne les étudiants de niveau Master avec certainement un quota pour le privé », a-t-il laissé entendre.

Cameroun/Coronavirus: l’ensemble des mesures à l’étude pour la “relance” de l’économie nationale

Comprenant des mesures de soutien au financement et à la trésorerie des entreprises de plusieurs secteurs, elles ont été préparées par le ministère des Finances

 

Le ministre camerounais des Finances (Minfi), Louis Paul Motaze, a présenté le 22 octobre, devant le Premier ministre, les membres du gouvernement, le patronat et les partenaires internationaux du Cameroun, à l’occasion de la 11e édition du Cameroon Business Forum, l’ensemble des mesures déjà mises en œuvre et celles à venir pour permettre de “relancer” l’économie nationale impactée par la pandémie de coronavirus.

Le Minfi a rappelé que le gouvernement s’est déjà engagé à mobiliser 180 milliards de F CFA pour gérer les “répercussions économiques et sociales” de la lutte contre le Covid-19, ceci à travers le « Fonds spécial de solidarité nationale pour la lutte contre le coronavirus et ses répercussions économiques et sociales », Fonds consacré dans la loi de finances rectificative du 03 juin 2020 et doté d’un montant de 180 milliards de F CFA. Dans l’enveloppe consacrée à la gestion des répercussions économiques et sociales du coronavirus, “72,7 milliards ont été orientés vers le renforcement de la résilience des entreprises”.

D’autres mesures avaient déjà été prises par le gouvernement le 30 avril. Le Minfi a qualifié ces dernières de “mesures immédiates de résilience et de sauvetage face aux conséquences de la pandémie”, annonçant des actions (générales et spécifiques) à venir lors des prochains exercices.

“Certaines des mesures sont déjà d’application et seront prorogées pour l’exercice 2021, certaines autres seront consacrées par la loi de finances”, a assuré le ministre des Finances, précisant qu’elles s’inscrivent dans le cadre du projet de Plan de relance économique en cours d’élaboration par le Minfi et le ministère de l’Economie, de la Planification et de l’aménagement du territoire (Minepat).

Mesures d’ordre général (19)

Sur le volet financier:

  1. 1) le relèvement du plafond de garantie prévu dans la loi de finances 2020 de 40 milliards à 200 milliards de FCFA, pour permettre à l’Etat l’octroi d’une garantie à hauteur maximale de 25% du montant du prêt accordé par des banques aux entreprises sinistrées. Il s’agit là d’un effet de levier ouvrant la voie à plus de 800 milliards ;
  2. 2) la mise en place des lignes de financement par la BEAC pour le financement des entreprises ;
  3. 3) le recours à des sources innovantes de financement, à l’instar des crédits relais ;
  4. 4) la titrisation de la dette intérieure afin d’animer le marché secondaire et améliorer la trésorerie des entreprises ;
  5. 5) la mise en place de lignes de crédits auprès d’un pool d’établissement bancaires à des taux bonifiés au profit des entreprises sinistrées. Certains Etablissements bancaires ont d’ores et déjà manifesté leur intérêt à accompagner le Gouvernement (BGFI) ;
  6. 6) partenariat entre le Ministère des Finances et les Sociétés d’Assurances (à l’instar de Atlantiques Assurances) à l’effet d’accompagner le secteur privé à la couverture des garanties et des cautions ;
  7. 7) l’augmentation du plafond de remboursement des crédits TVA de 6 milliards à 7 milliards ;
  8. 8) l’enregistrement gratis des conventions de rachat de la dette publique intérieure par les établissements de crédit ;
  9. 9) le relèvement du seuil d’exonération des intérêts sur les comptes d’épargne à l’impôt sur le revenu des capitaux mobiliers de FCFA 10 millions à FCFA 50 millions ;
  10. 10) l’exonération de l’impôt sur le revenu des capitaux mobiliers des intérêts sur les bons de caisse autres que ceux émis par le trésor public et souscrits pour une période supérieure à une année.

 

Sur le volet fiscal:

  1. 1) la réduction de 2% à 1,5% du taux de l’acompte et du minimum de perception au profit des entreprises cotées en bourses, afin d’inciter les entreprises à recourir au marché financier pour le financement de la relance économique ;
  2. 2) la reconduction au titre de l’exercice 2021 de la transaction spéciale prévue par la loi de finances 2020, dans l’optique d’aider les entreprises fortement affectées par la crise sanitaire à se libérer de leurs dettes fiscales ;
  3. 3) la prorogation d’une année supplémentaire de la période de reports des déficits fiscaux et des amortissements réputés différés au profit des entreprises relevant des secteurs directement affectés par la COVID-19 ;
  4. 4) la consécration de la déductibilité totale des moins-values sur cession des créances des entreprises en restructuration relevant des secteurs affectés par la crise sanitaire ;
  5. 5) l’enregistrement au droit fixe des cessions de créances des entreprises en restructuration et affectées par la crise ;
  6. 6) l’assouplissement des conditions de déductibilité des provisions sur créances à l’encontre des entreprises justifiant des difficultés de trésorerie en raison de la crise ;
  7. 7) la suppression de la condition d’agrément à un régime dérogatoire pour le bénéfice de l’application du droit fixe sur la prise en charge du passif lors des opérations d’apports partiels d’actifs ;
  8. 8) la consécration de la déductibilité intégrale pour la détermination de l’impôt sur les sociétés, des dépenses engagées par les entreprises au profit de leurs salariés en raison de la crise sanitaire de la COVID-19 ;
  9. 9) la rationalisation des conditions de réduction des pertes relatives aux avaries, par l’institution d’un seuil de déduction forfaitaire au titre des casses, fixé à 0,5% du volume global de la production ;
  10. 10) la clarification du régime de TVA sur les prestations de services fournies aux clients étrangers afin de préserver la compétitivité des entreprises camerounaises ;
  11. 11) la prorogation pour une année supplémentaire de la période de report des déficits fiscaux au profit des établissements de crédit et des entreprises du portefeuille de l’Etat en restructuration ;
  12. 12) la baisse de l’Impôt sur les sociétés de 2 points pour les PME et PMI pour l’année 2021. Cette mesure pourrait être assortie de garanties sur la stabilité sur la stabilité des emplois.

 

Mesures d’ordre spécifique (pour les secteurs et filières particulièrement sinistrées du fait de la pandémie de Covid-19)

Secteur Transport:

  1. – la principale mesure est la suppression de la taxe à l’essieu au profit des transporteurs.

 

Secteur Hôtelier et Restauration:

  1. 1) la reconduction au titre de l’exercice 2021 de la suspension de la taxe de séjour afin d’améliorer le taux de fréquentation des établissements d’hébergement fortement impactés par la crise, ainsi que l’exonération fiscale et douanière sur les investissements de relance des activités dans ce secteur sous réserve de l’identification préalable du besoin des entreprises et établissements touristiques sinistrées;
  2. 2) L’exemption temporaire de l’impôt sur les sociétés pour les entreprises du secteur hôtelier, au titre de l’année 2021.

 

Secteur Forestier:

  1. 1) la réduction de 4% à 3% du taux de la taxe d’abattage au profit des entreprises forestières justifiant d’un certificat en matière de gestion durables des forêts ;
  2. 2) la mensualisation du paiement de la redevance forestière annuelle (RFA) afin de ménager la trésorerie des entreprises ;
  3. 3) la soumission de droit d’accises à taux général de 25% pour les meubles et ouvrages en bois, les cure-dents, les fleurs naturelles et artificielles importés.

 

Secteur des TIC (volonté du gouvernement pour la mise en place d’un régime fiscal volontariste de promotion des start-ups pour les entreprises innovantes dudit secteur)

  1. 1) exonération de la patente;
  2. 2) exonération de toutes les charges fiscales y compris les retenues à la source sur les salaires pour une période de 3 à 5 ans;
  3. 3) l’exonération de la TVA sur les prêts consentis par les établissements de crédits;
  4. 4) la dispense des droits d’enregistrement des baux, des mutations immobilières et prêts consentis par les non-professionnels de crédit.

 

Secteur Agricole:

  1. 1) Dans les filières Riz, Blé et Poisson: le réajustement graduel du taux du tarif extérieur commun (TEC) sur ces biens de première nécessité défiscalisés à la suite des émeutes de la faim en 2008
  2. 2) re-fiscalisation totale ou partielle des importations de maïs et de tourteaux de soja à travers l’abrogation des dépenses fiscales induites par la loi de finances 2007;
  3. 3) renforcement du régime fiscal de promotion du secteur agricole dans l’optique de promouvoir la politique gouvernementale de l’import-substitution sera mené, à travers l’exonération de TVA des intrants et équipements agricoles, d’élevage et de pêche.

 

Secteur Santé (volonté du gouvernement pour l’élargissement des incitations douanières en faveur des industries pharmaceutiques):

  1. 1) exonération totale des droits et taxes de douane en faveur des intrants destinés à l’industrie pharmaceutique;
  2. 2) application du droit de douane réduit de 5%;
  3. 3) exonération de TVA sur les équipements industriels destinés à ladite industrie.

Le Cameroun prime ses lauréats aux concours internationaux de TIC

Nji Collins, lauréat du Google Code-in et Habsatou Kalkaba ont reçu du matériel informatique, lundi, des mains de la ministre des postes et Télécommunications

Le Cameroun, par le biais de sa ministre des Postes et Télécommunication (Minpostel), Minette Libom Li Likeng, vient d’accorder sa reconnaissance à des jeunes qui se sont illustrés en remportant des concours internationaux de Technologies de l’information et de la communication (TIC). Il s’agit de Nji Collins, le lauréat du «Google Code-in» et d’Habsatou Nadia Kalkaba.

Les nommés ont reçu ce lundi, 20 février, du matériel informatique pour les outiller dans le développement de la maitrise des secrets informatiques.

Nji Collins est né en 1999. Ce lycéen réside à Bamenda. Il a remporté le premier prix du concours mondial de codage organisé par la société américaine Google pour les 13-17 ans. Il a compéti alors que sa ville de résidence est depuis un mois privé d’accès à Internet.

Dans le cadre du Google Code-in, les candidats sont appelés à hacker une application open-source afin d’en déceler les failles. Ensuite, chacun doit créer une application et définir une liste de tâches pour celle-ci. Chaque candidat doit atteindre un minimum de 842 tâches sur 6418.

Nji Collins a remporté ladite épreuve grâce à son aplication OpenMRS (Open-source Medical Record System). Il devrait bientôt se rendre aux Etats-Unis pour passer un stage de quatre jours sous l’encadrement des développeurs de Google.

S’agissant d’Habsatou Kalkaba, la Camerounaise d’une vingtaine d’années a remporté le concours « Tchenowomen 2016 seed grant award » grâce àson projet «Give them hope», lequel vise à apporter de l’espoir aux victimes de la secte islamiste Boko Haram.

Absatou Kalkaba est ingénieur en informatique. Elle est titulaire d’un master en sciences et gestion des projets. Une formation qui a été renforcée par deux années d’expérience à Camtel.

La Minpostel a également primer le collectif «Angels tech of Africa» – composé de Asta Kobe, Sonia  Avadakai, Eunice Lissoubo, Lionida Mabrey et Olita Madja  – cinq adolescentes âgées de 13 à 16 ans qui ont remporté le troisième prix mondial du « Technovation challenge 2016″.

 

Cameroun: un ordinateur pour chaque étudiant pendant l’année 2016-2016

Une convention, destinée à généraliser l’usage des technologies de l’information et de la communication sera signée mercredi entre le Minesup et la Sichuan Telecom Construction Engineering Co Ltd

Une convention, destinée à généraliser l’usage des technologies de l’information et de la communication (TIC) chez les étudiants et portant sur une offre de 500.000 ordinateurs portables, sera signée mercredi entre le ministère camerounais de l’Enseignement supérieur (Minesup) et la société chinoise Sichuan Telecom Construction Engineering Co Ltd.

Inscrite dans le «Plan spécial jeunes» annoncé le 10 février dernier par le président Paul Biya, et dans le cadre de la mise en uvre du programme «e-national higher education», cette convention ambitionne de traduire dans les faits le slogan «un étudiant, un ordinateur».

Ainsi, chaque étudiant inscrit dans une université publique et privée du pays, pour l’année 2016-2017, sera-t-il doté gratuitement d’un appareil pour une incidence financière de l’ordre de 75 milliards FCFA.

Autre mesure annoncée, la mise sur pied dans chaque université, d’un Centre de développement du numérique universitaire.Objectif,[i « donner une impulsion décisive à l’enseignement à distance, à la numérisation de l’administration universitaire, au travail collaboratif en réseau en milieu universitaire, à l’interconnexion sécurisée des universités publiques et privées du Cameroun », indique un communiqué signé du Minesup, Jacques Fame Ndongo.

Selon le Minesup, le programme e-national higher education constitue une précieuse plus-value qualitative que le chef de l’Etat octroie à la jeunesse universitaire de son pays, appelée à s’approprier toutes les facettes de la nouvelle économie au premier rang desquelles figure l’intégration systématique des TIC en milieu universitaire.

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Un Congrès des spécialistes africains de TIC à Yaoundé le 03 août

En prélude à ce conclave de deux jours, un atelier de renforcement des capacités est prévu le 02 août 2016, au profit des femmes élues locales du Cameroun et leurs collaboratrices

Placé sous le thème : «Transition digitale dans un contexte de construction des Villes ubiquitaires et enjeux de l’amélioration des services, considérant la protection en ligne de l’Enfance, des Filles, des Personnes vivant avec un handicap et des personnes vulnérables», le Symposium du Consortium d’Appui aux Actions pour la Promotion et le Développement de l’Afrique (CAPDA) va se tenir au Djeuga Palace à Yaoundé (capitale du Cameroun), du 03 au 04 août 2016.

En prélude à ce conclave, un atelier de renforcement des capacités dénommée «Femmes Élues Locales Digitales» est prévu le 02 août 2016, au profit des femmes élues locales du Cameroun et leurs collaboratrices.

Pour mémoire, le CAPDA dont Michel Tchonang Linze est le Coordinateur général, est une ONG dotée du statut consultatif auprès du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC/ONU), membre de secteur de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) et membre de la communauté des utilisateurs accrédité de «Internet Corporation for Assigned Names and Numbers» (ICANN), qui agit en vue de fédérer les parties prenantes locales de développement, puis les amener à participer au processus de lutte contre la pauvreté par la réduction de la fracture numérique et la fracture sociale.


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Des entreprises marocaines en prospection au Cameroun

Initiée par le centre marocain de promotion des exportations, cette mission, qui va du 26 au 30 avril, a pour objectif de renforcer les échanges commerciaux maroco-camerounais

Des entreprises marocaines, opérant dans le secteur des Technologies de l’Information et de la Communication prennent part, du 26 au 30 avril, à une mission de prospection « B to B » dans la métropole économique camerounaise, Douala au Cameroun, apprend-t-on auprès des organisateurs de ce voyage professionnel.

Initiée par le centre marocain de promotion des exportations « Maroc Export », l’Association des sociétés technologiques (ASTEC), cette mission a pour objectif le renforcement des échanges commerciaux maroco-camerounais et l’identification de nouvelles opportunités pour le développement d’un partenariat gagnant-gagnant basé sur les complémentarités entre les entreprises marocaines et leurs homologues camerounaises.

Le secteur des Technologies de l’information et de la communication camerounais a permis la création de plus de 6.000 emplois directs et quelque 500.000 emplois indirects au cours des cinq dernières années, selon les statistiques du ministère camerounais des Postes Télécommunications.

Par ailleurs, le gouvernement camerounais s’est fixé, entre autres objectifs stratégiques à l’horizon 2020 dans le domaine des TIC, de porter la télé-densité fixe à 45% et la télé-densité mobile à 65%, de faire passer le débit de transfert des données à 3.800 mégabits/seconde (MB/s) et de multiplier par 50 le nombre d’emplois directs et indirects.

Les participants marocains ont pour challenge de valoriser le secteur des TIC afin de développer de nouvelles compétences en se positionnant auprès d’acteurs majeurs dans le secteur des TIC au Cameroun, afin de générer des opportunités d’affaires.

En effet, cette mission a pour but d’aider les entreprises marocaines du secteur des TIC à rencontrer des partenaires et des clients potentiels lors de rendez-vous ciblés et à mieux comprendre le marché et ses enjeux, et à valider l’offre de service marocaine sur les deux marchés.


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TIC: plus de 6000 emplois créés au Cameroun

Le secteur des Technologies de l’information et de la communication a également permis la création de 500 000 emplois indirects au cours de ces quinze dernières années, indique le Minpostel

Le secteur des Technologies de l’information et de la communication (TIC) a permis la création de plus de 6000 emplois directs et quelque 500 000 emplois indirects au cours de ces quinze dernières années, a-t-on appris lundi auprès du ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel).

Il s’agit là, du plus grand pourvoyeur d’emplois du secteur tertiaire du pays, avec environ 50 pour cent des postes pourvus par les entreprises commercialisant les biens et services.

La création de ces emplois découle notamment de la « démocratisation » de la téléphonie mobile, avec plus de 18 millions d’abonnés selon l’Agence de régulation des télécommunications (ART) alors que le pays compte actuellement quatre opérateurs dans le secteur.

De l’avis des observateurs, les TIC apportent une valeur ajoutée indéniable à l’économie camerounaise, quand on sait que le renouvellement l’année dernière de la licence d’exploitation des firmes Orange et MTN (Mobile telephon network) l’an pour une durée de 15 ans a rapporté 150 milliards de francs CFA à l’Etat, soit 75 milliards de francs CFA par opérateur.

Les deux opérateurs qui opèrent sur le segment de la téléphonie mobile depuis la libéralisation de ce secteur vers les années 2000 ont été rejoints par les firmes Nextell de droits vietnamiens et l’opérateur public historique la Cameroon telecommunications (Camtel).

L’une des activités les plus visibles étant la création de « call box » des milliers de personnes y gagnent leur pain quotidien non seulement dans les zones urbaines, mais également dans les zones rurales.

Selon des analystes, la loi de finance 2016 votée par le parlement et promulguée par le chef de l’Etat instituant le paiement d’une taxe de 2 pour cent sur les tarifs de communication démontre que ce secteur est en friches et qu’il peut apporter davantage au raffermissement de l’économie camerounaise.


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Armand Claude Abanda, meilleur entrepreneur social et professionnel

Le représentant-résident de l’IAI-Cameroun qui a reçu cette distinction à Durban en Afrique du Sud, l’a présentée lundi à Yaoundé

Face à plus de 30 concurrents d’Afrique, il est sorti victorieux. Armand Claude Abanda tient désormais, entre ses mains, l’award du meilleur entrepreneur social et professionnel. La distinction lui a été remise à Durban en Afrique du Sud.

Honoré lundi, 07 décembre 2015, à la cérémonie de présentation de ce prix organisée à Yaoundé, le représentant-résident de l’Institut africain d’informatique (IAI)-Cameroun, puisqu’il s’agit de lui, a tenu a précisé que cette récompense était l’aboutissement des efforts de chaque acteur de l’IAI-Cameroun, du vigile à l’agent d’entretien, en passant par les apprenants et le personnel administratif.

En présence de l’ensemble de ses étudiants, enseignants et représentants de l’IAI d’autres pays, Armand Claude Abanda a dédié cet award à la première dame du Cameroun, Chantal Biya, « parce qu’elle est la marraine nationale de l’Opération 100 000 femmes et de Mijef 2035. C’est pour la remercier pour tout le soutien total et important qu’elle m’a apporté », a-t-il souligné.

C’est le 03 décembre dernier que ce prix lui a été remis par Leading Women’s of Africa. Une Ong sud-africaine créée en 2008, avec pour siège Cap Town. D’après Pauline Lambou, coordinatrice camerounaise de l’Ong, « ils ont pour habitude d’honorer les femmes. Cette fois, il était question de primer les hommes qui ont uvré pour l’autonomisation des femmes. Lorsque nous avons fait une évaluation au Cameroun, Armand Claude Abanda arrivait en tête grâce à l’opération 100 000 femmes horizon 2012. Nous avons donné ce chiffre au comité d’organisation à Johannesburg qui avait déjà reçu 35 autres candidatures. C’est ainsi qu’il a remporté le prix».

Plus de 100 000 femmes ont déjà été formées aux technologies de l’information et de la communication. Un million de jeunes, d’enfants et de femmes seront formés dans le cadre de Mijef 2035. Et grâce à l’IAI-Cameroun, des milliers d’ingénieurs ont été mis sur le marché de l’emploi.


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Cameroun: Le patronat émet des réserves sur les progrès dans le secteur des TIC

Le président du Groupement interpatronal du Cameroun) a affirmé que la révolution dans le secteur des technologies de l’information et de la communication  »garde un goût d’inachevé » dans ce pays

Le président du Groupement interpatronal du Cameroun (GICAM), André Fotso, a affirmé que la révolution dans le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) « garde un goût d’inachevé » dans ce pays.

S’exprimant dans le dernier numéro du bulletin interne de l’organe, il pointe du doigt notamment les coûts prohibitifs de certains services de télécommunications, comparés à ceux pratiqués dans d’autres pays de même niveau que le sien.

Pour M. Fotso, les délais de réalisation des sauts technologiques, notamment l’usage de la fibre optique, paraissent anormalement longs.

Ces donnés, affirme-t-il, contrastent avec les engagements du gouvernement contenus dans le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE), qui s’est fixé, entre autres objectifs stratégiques à l’horizon 2020 dans le domaine des TIC, de porter la télé-densité fixe à 45% et la télé-densité mobile à 65%, de faire passer le débit de transfert des données à 3800 mégabits/seconde (MB/s) et de multiplier par 50 le nombre d’emplois directs et indirects.

Dans la foulée, les pouvoirs publics s’étaient engagés à adapter et à actualiser le cadre légal, réglementaire et institutionnel, à améliorer l’offre de service en qualité et à des prix abordables, à accroître l’utilisation des TIC mais aussi à densifier le tissu industriel des entreprises de ce secteur porteur.

Se basant sur le rapport d’évaluation triennale du DSCE, paru en octobre 2014, le président du GICAM constate que les TIC « font partie des chantiers au stade préparatoire ».

« Au final, souligne-t-il, s’il est constant que les enjeux du développement des TIC pour les entreprises sont un défi majeur et que leur appropriation apparaît indispensable dans la perspective partagée de la mobilisation des acteurs autour de l’accélération de la croissance, tous les obstacles relevés plus haut constituent une réelle préoccupation. »

Pour André Fotso, le gouvernement camerounais gagnerait d’autant plus à faire des TIC un véritable levier pour l’accélération de la croissance que ce secteur figurait en bonne place parmi les priorités inventoriées lors la large concertation public-privé de février 2012.

Selon de récentes statistiques, le Cameroun, avec 400.000 utilisateurs disposant d’une connexion, se singularise en Afrique avec un taux de pénétration d’Internet de l’ordre de 7%, soit un des plus faibles du continent qui affiche une moyenne de 18%.

A en croire les prévisions, l’entrée en activité de la téléphonie 3G/4G devrait entraîner la création d’un millier d’emplois directs et de centaines de milliers d’emplois indirects au cours des 15 prochaines années. Cela représenterait 6% des recettes de l’Etat et un supplément de croissance annuelle d’environ 1,60% au produit intérieur brut (PIB).

André Fotso, le président du Gicam
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La Snds innove avec le positionnement des Tic dans la collecte des statistiques

Le projet de la Stratégie nationale de développement de la statistique couvrant la période 2015-2020 a été validé, au cours de la 13e session du Conseil national, jeudi à Yaoundé

Réuni à l’occasion de sa 13ème session, le Conseil national de la statistique (Cns) a procédé, jeudi 03 juin 2015 à Yaoundé, à la validation du projet de la Snds couvrant la période 2015-2020, dit de deuxième génération. Il s’agit d’intégrer les Tic (Technologies de l’information et de la communication) dans le processus de collecte des statistiques.

Durant les travaux placés sous la présidence du ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (Minepat), Emmanuel Nganou Djoumessi, c’est le secrétariat technique du Cns qui a présenté le projet à travers un exposé.

«Le défi se situe au niveau de la qualité et de la prise en compte de la décentralisation. Les statistiques doivent aussi être produites au niveau régional et communal où le besoin est le plus exprimé», a expliqué le chef de division de la coordination statistique à l’Institut national de la statistique (Ins), Ambroise Abanda, cité dans le quotidien national ce vendredi.

Ainsi, l’institution veut miser sur la normalisation, l’optimisation de l’utilisation de certaines nomenclatures notamment celle d’activités et de produits ainsi que les média et les Technologies de l’information et de la communication (Tic), en améliorant le site internet de l’Ins.

Les participants ont pris connaissance des améliorations apportées par rapport à la première stratégie exécutée de 2009 à 2013.

La Snds 2015-2020 ambitionne d’aider l’Ins à migrer du système général de diffuions des données vers la norme spéciale de diffusion de celles-ci, plus contraignante en termes de qualité des données et de respect des calendriers de diffusion. L’introduction des TIC vise également à alléger les coûts et la durée de la collecte des données.


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Quand le téléphone portable révolutionne l’agriculture

Par Alain Georges Lietbouo, journaliste

En 10 ans, le Cameroun est passé de quelques milliers d’utilisateurs de téléphones mobiles à plus de 10 millions en 2012. Un chiffre qui est appelé à évoluer au vu de l’intérêt croissant que les populations accordent à cet outil de communication et la détermination de plus en plus affirmée de plusieurs opérateurs de téléphonie à investir le marché. En valeur absolue, cela implique que 45% de la population du pays détient un téléphone portable. Ce boom téléphonique a permis l’évolution de plusieurs secteurs de l’économique parmi lesquels l’agriculture. Femmes rurales et autres agriculteurs ont vu en cet outil un moyen de résoudre, entre autres, le problème de désenclavement et celui de la maitrise des prix sur le marché. Grâce à cette technologie, les distances ne représentent plus un obstacle, les produits ne sont plus bradés, et la rentabilité est de plus en plus importante. Cependant, les coûts de communication encore très élevés, l’analphabétisme – qui reste toujours très répandu – et la non-implication de l’Etat dans la popularisation de cette pratique, pourraient anéantir des efforts qui ont déjà porté des fruits ailleurs.

Le téléphone portable, outil indispensable pour les affaires
Evelyne Nyeck est une agricultrice heureuse. Depuis que le réseau téléphonique couvre sa localité à Matomb (petite ville située au sud-ouest de Yaoundé, dans la région du Centre), elle écoule ses produits sans difficulté et réalise de bons profits. Elle ne garde plus qu’un souvenir triste de la période sans réseau. «Le téléphone a radicalement changé ma vie. Il y’a quelques années, je perdais beaucoup d’argent. En plus de ma production saisonnière, chaque semaine je partais acheter des denrées à l’intérieur du village afin de les revendre à Yaoundé (capitale du Cameroun). Une fois la marchandise achetée, à cause de l’enclavement de la route, il fallait attendre plusieurs heures voire des jours avant de pouvoir trouver un véhicule qui devait la transporter jusqu’en ville. Pendant ce temps certains produits pourrissaient… Quand on réussissait parfois à atteindre la ville, après quelques jours, on constatait que les prix des denrées avaient chuté, c’était la perte assurée», confie-t-elle. Cependant, «il y’a quelques années, quand le réseau téléphonique est arrivé ici, nous avons pris contact avec les conducteurs de véhicule de transport en commun, une fois la marchandise achetée, nous les appelons et ils viennent directement nous les transporter. Toutefois, avant d’aller acheter la marchandise, je prends la précaution d’appeler mon frère qui vit en ville, afin de me renseigner sur les prix pratiqués sur le marché», ajoute-elle d’un air rassuré.

A quelques kilomètres de Matomb, dans l’arrondissement de Pouma, région du littoral, c’est encore le téléphone portable qui assure le relais. Mathieu Freyssinnel et Flavie Lenne, deux jeunes français ont décidé de créer une coopérative dénommée Société Coopérative C ur de Forêt de la Sanaga (Sococofosa). Ils ont basé leur stratégie de travail sur l’usage des technologies de l’information et de la communication. «Nous avons le contact téléphonique des membres de la coopérative, nous les contactons pour avoir la disponibilité des produits, et c’est à travers ce biais que nous convoquons des petites réunions d’information. Ici le téléphone est incontournable», Confie Mathieu Freyssinel.

Selon François Laureys, le Chargé du programme pour l’Afrique de l’Ouest de l’Institut international de communication pour le développement (IICD), «Face aux difficultés d’accès aux ordinateurs ou au faible rayonnement des radios certaines nations africaines, où l’on a judicieusement su allier TIC et agriculture, optent pour les téléphones portables. Aujourd’hui, avec l’utilisation généralisée des téléphones mobiles, les services vocaux et les solutions SMS devaient être davantage utilisées étant donné qu’ils sont facilement accessibles. La solution vocale est encore de loin la plateforme la plus prometteuse pour l’agriculteur puisque l’on peut changer la langue, elle est facilement accessible et très naturelle étant donné qu’elle implique l’utilisation d’un téléphone mobile à travers des réponses directes a des questions spécifiques», souligne-t-il dans un rapport de Afara.Africa.

Internet au petit trot .
L’avènement d’Internet s’est accompagné de la mise sur pied de nombreuses structures de transfert d’argent à travers le pays. Ces agences de proximité facilitent le financement des activités agricoles. Florence, autre femme rurale a réussi à multiplier par deux le rendement de ses activités agricoles. Installée à Malantouen, ville située à plus de 400 km de la capitale Yaoundé, cette quinquagénaire reçoit les financements nécessaires pour les travaux agricoles de son frère cadet qui vit en Grande Bretagne. «Une fois la saison de pluie arrivée, j’entre en contact avec mon frère et je lui explique ce qu’il faut pour lancer les travaux et quelques heures seulement après je monte à l’agence et je reçois mon mandat.» L’aide apportée par ce dernier ne se limite pas aux finances. Spécialiste d’agriculture, «il me donne souvent la liste des engrais que je suis sensée acheter sur le marché local afin de pouvoir améliorer la qualité de la culture», affirme-t-elle. Dans son entourage, Florence est loin d’être la seule bénéficiaire de ce service. Junior, gestionnaire d’une structure de transfert d’argent dans la ville justifie le choix stratégique de Malantouen. «Pendant la saison pluvieuse, qui correspond ici au lancement des travaux champêtres, les envois de fonds connaissent un boom considérable, et peuvent atteindre très souvent une trentaine de millions de Fcfa», confie-t-il. Dans les marchés, de nombreuses boutiques qui proposaient généralement des biens de consommation opèrent désormais dans la vente des engrais et autres fertilisants. Pour justifier ce changement, tous évoquent «la hausse de la demande». Cet intérêt croissant des agriculteurs pour les Technologies de l’information et de la communication coïncide avec les ambitions du gouvernement qui a décidé de rendre accessible les TIC à tous.

Le gouvernement s’arrime…
Le taux de pénétration de l’Internet, qui était de 0,01% il y a cinq ans a connu une évolution sensible, puisqu’il est actuellement de 4%. La construction de la fibre optique et le choix de la ville de Douala pour abriter l’une des bases du satellite africain constituent des atouts pour le développement des télécommunications au Cameroun, aussi bien pour accroître le débit que pour la promotion des autres TIC. Depuis quelque temps, le gouvernement camerounais avec l’appui des partenaires au développement, a entrepris la construction de télé-centres communautaires dont plus de 150 ont été installés entre 2011 et 2013, notamment dans les zones périphériques des grandes villes du pays. Ceci en vue de promouvoir les technologies de l’information et de la communication à travers le pays et de répondre à une demande sans cesse croissante.

D’autre part, le pays est doté d’une dorsale en fibre optique déployée tout au long du tracé du pipeline Tchad – Cameroun et non encore suffisamment exploitée. De même, un point d’atterrissement du câble sous-marin SAT 3 est ouvert à Douala avec une capacité de 2,5 Gbit/s. Deux opérateurs privés de mobile et un opérateur public de réseau fixe (déjà engagé dans le processus de privatisation) ont également fait des investissements importants de l’ordre de 300 milliards de francs CFA environ durant la période 1999 – 2004.Cette volonté pourrait permettre aux agriculteurs camerounais de bientôt rivaliser avec leurs confrères de l’Afrique de l’ouest qui ont pris de l’avance.

S’il y a des régions d’Afrique qui ont su allier les TIC à l’agriculture c’est bien les pays de l’Afrique australe, parmi lesquels le Kenya, la Zambie, le Burundi. Parmi les outils les plus utilisés, le téléphone portable arrive de loin en tête. Organisés autour des Groupements d’initiative d’intérêt communautaire (GIC), les groupes d’agriculteurs réunis autour des plates-formes, s’échangent des SMS pour diffuser des informations sur les pratiques et les prix du marché des produits agricoles. Une initiative qui confère à ces nations un rôle pionnier en Afrique.

Toutefois, malgré des initiatives appréciables des agriculteurs camerounais, certaines zones du pays ne sont toujours pas connectées, et les coûts de communication sont encore très élevés. L’analphabétisme reste toujours très répandu, surtout chez les plus âgés. Face à cette situation, le gouvernement devrait apporter son concours aux agriculteurs afin de pouvoir réduire les coûts de communication et les former à cette nouvelle pratique agricole en vue de parvenir enfin à une agriculture de deuxième génération.


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La Fondation MTN lance le concours de l’enseignant le plus innovateur

Durant un mois, du 01er mai au 31 mai 2014, les enseignants des dix régions du pays pourront envoyer leur candidature pour cette compétition organisée conjointement avec le Minesec

Depuis l’ouverture des premiers centres de ressources multimédia dans les établissements secondaires publics au Cameroun, en 2004, l’enseignant d’informatique est généralement considéré comme le professionnel des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). Ce qui n’est pas toujours vrai, assure Erick Patrick Zobo, Inspecteur de pédagogie, chargé de l’enseignement de l’Informatique au ministère des Enseignements secondaires. M. Zobo s’exprimait ainsi hier, à la direction régionale de la société MTN à Yaoundé, dans le cadre du lancement du « concours du meilleur enseignant utilisateur des TIC». Compétition organisée conjointement par la Fondation MTN et le ministère des Enseignements secondaires.

Il a pour objectifs, entre autres, de « créer une saine émulation entre enseignants du secondaire sans distinction de discipline dans l’utilisation des TIC ; susciter le goût de la recherche dans les méthodes pédagogiques innovantes ». Les 10 meilleurs enseignants d’établissements publics ou privés confondus, qui auront été sélectionnés à l’issue du concours, à travers les 10 régions du pays, recevront chacun un ordinateur portable et une connexion à Internet gratuite pendant six mois. Les formulaires de candidature pour participer à cette compétition sont disponibles en ligne sur le site de la Fondation, sur celui celui du Minesec, ou celui de l’entreprise MTN Cameroon. Les candidatures pourront être remplies et retournées à la Fondation MTN via son mail (foundation@mtncameroon.net) avant le 30 mai 2014. Après le travail des jurys, les résultats seront publiés le 30 juin 2014.

Selon les explications de M. Zobo, un enseignant de français, de chimie, ou même d’Education physique et sportive, entre autres, peut très bien utiliser les TIC dans le cadre de son enseignement. Ce serait par exemple à travers le partage d’un logiciel permettant à l’élève d’améliorer ses connaissances, et l’enseignant de mieux dispenser son cours. « Une dynamique générale d’intégration des TIC dans l’enseignement » par le Minesec qui rejoindrait les axes d’intervention de la Fondation MTN qui dit vouloir « amener les enseignants vers le nouveau monde numérique ». Les points de convergence existaient donc entre la Fondation MTN et le Minesec pour lancer le « concours du meilleur enseignant utilisateur des TIC ». La compétition est ouverte !

Bernard Pierre Nkoa, chef de cellule Etudes et programmation au Minesec (à droite), Erick Patrick Zobo du Minesec (au centre), et Danielle Mbome de MTN Fondation le 30 avril 2014 au siège de la direction régionale de MTN à Yaoundé
Journalducameroun.com/ Eugène C. SHEMA)/n

Cameroun: La fondation MTN arrime l’enseignement secondaire aux TIC

Un accord de partenariat a été signé avec le MINESEC pour promouvoir l’excellence dans l’enseignement des disciplines scientifiques

La Fondation MTN Cameroun a signé ce mercredi 30 octobre 2013 un Accord de Partenariat avec le Ministère des Enseignements Secondaires (MINESEC). La cérémonie officielle de signature de cette Convention de Partenariat a eu lieu au Ministère des Enseignements Secondaires, sous la présidence du Ministre Louis Bapès Bapès, et en présence du Directeur Général de MTN Cameroon, Karl Toriola et du Secrétaire Exécutif de la Fondation MTN, Jean-Melvin Akam. Il porte sur la promotion de l’excellence dans l’enseignement des disciplines scientifiques ; et facilitera l’accès des lycées du pays aux Technologie de l’Information et de la Communication (TIC). Au cours de sa première année, ce partenariat entre la Fondation MTN et le ministère en charge des Enseignements secondaires sera orienté sur l’institution d’un Prix National récompensant les meilleurs enseignants des disciplines scientifiques au Cameroun, l’installation et l’équipement de laboratoires scientifiques, l’installation et l’équipement des centres multimédia dans des lycées des 10 régions du triangle national.

Selon le contenu du partenariat, le Ministère des Enseignements Secondaires facilitera l’implémentation de ces projets en collaboration avec la Fondation MTN qui en assurera le financement et la réalisation. Pour le Secrétaire Exécutif de la Fondation MTN Jean Melvin Akam:L’éducation est la priorité des priorités de la Fondation MTN. Chaque année de scolarité supplémentaire peut faire augmenter de 10 % le revenu potentiel d’une personne dans nos pays en voie de développement. Et, en favorisant l’accès aux TIC, la Fondation MTN donne aux enfants d’ici, les moyens de s’insérer facilement dans le monde de demain. En accueillant cette offre de partenariat, pour le ministre Louis Bapès Bapès :mon v u est que sa mise en uvre crée autant de chantier-écoles que possible, que les apprenants, formateurs et professionnels y partagent des valeurs, des compétences et des pratiques professionnelles innovantes. Car j’en suis persuadé, réaliser les projets avec et par leurs bénéficiaires constitue le meilleur gage de leur pérennité.

Depuis sa création en 2005, la Fondation MTN a déjà ouvert une quarantaine de centres multimédia qui donne accès aux TIC à plus de 60 000 élèves et 4000 enseignants à travers le Cameroun. MTN Cameroon investit chaque année 1% de son bénéfice. Depuis son lancement officiel en 2006, elle a contribué de façon significative à l’amélioration des conditions de vie des communautés.

Le Secrétaire Exécutif de la Fondation MTN et le MINESEC
Fondation MTN)/n

148e journée mondiale des télécommunications: Les TIC au service de la sécurité routière

Les manifestations au Cameroun sont organisées par les ministères des Postes et télécommunications et des Transports

Le Cameroun de concert avec de nombreux pays dans le monde célèbre la 148ème journée mondiale des télécommunications et de la société de l’information ce 17 mai 2013. Le thème de cette édition est « Les TIC au service de la sécurité routière ». Cette journée a pour but de mieux faire comprendre les possibilités que l’utilisation de l’internet et des autres technologies de l’information et de la communication ainsi que les solutions propres à réduire la fracture numérique. Une fois les ministres des deux ministères coorganisateurs arrivés, le programme prévoit la lecture des recommandations issues du séminaire-atelier de sensibilisation des transports sur le mauvais usage des TIC pendant la conduite, ainsi que sur l’utilisation de l’infrastructure nationale clé pour la sécurisation des titres de transport. Ensuite se sera au Secrétaire Général de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) de délivré son message. Puis se sera au tour du Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies (ONU); et enfin au Ministre des Postes et Télécommunications. Pour l’occasion une manifestation est prévue à l’esplanade du ministère des Transports dès 10 heures.

La Journée du 17 mai célèbre l’anniversaire de la signature de la première Convention télégraphique internationale et la création de l’Union internationale des télécommunications. En 1969 on ne parlait que de la journée mondiale des télécommunications. Laquelle était célébrée tout les 17 mai et marquant la création de l’UIT et la signature de la première convention télégraphique internationale en 1865. Ce n’est qu’en novembre 2005 que le sommet mondial sur la société de l’information a invité l’Assemblée générales des Nations Unies à déclarer le 17 mai Journée mondiale de la société de l’information pour souligner l’importance des TIC et la diversité des questions liées à la société de l’information. En mars 2006, résolution A/RES/60/252 établissant que la journée mondiale de la société de l’information serait célébrée chaque 17 mai a été adoptée.

Le Cameroun célèbre la 148e journée mondiale des télécommunications
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